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Ma Main dans ta tronche [PV : Maëlle]
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Message(#) Sujet: Ma Main dans ta tronche [PV : Maëlle] Ma Main dans ta tronche [PV : Maëlle] EmptyDim 14 Mar - 11:01



Ma Main dans ta tronche
Ft. @Maëlle E. James
Une semaine déjà que la conférence qui avait viré en champ de bataille avait eu lieu, une semaine déjà que l’ambiance déjà pas au beau fixe à cause de l’interdiction d’utiliser la magie en dehors des cours s’était dégradée depuis que c’était devenu une confiscation totale des baguettes. Il faut dire que protester comme ils ont protesté n’était pas vraiment la meilleure des solutions, et n’avait fait que prouver que ça causait plus de troubles qu’autre chose. D’après Rosie, le but n’était que d’utiliser des sorts gentillets, et pas de déraper comme ça, mais en s’élevant contre les règles instaurées, il fallait bien se douter qu’il y ait une résistance de la part des professeurs. Et que, par extension, ça dérape. J’avais tenté d’en vouloir à Rosie pour nous avoir foutu dans cette merde, pour avoir causé cette punition à l’aveugle, mais l’état dans lequel je l’avais retrouvée le jour-même semblait suffisant comme punition. Et puis, bien que ce bordel en soit le déclencheur, ça restait la directrice qui avait décidé de coller tout le monde, à l’aveugle, sans même tenter de comprendre qu’il y en avait qui n’étaient même pas là et qui acceptaient la situation. J’avais envoyé une lettre assez scandalisée à mes parents pour parler de ça, et c’était sûrement mon père qui m’avait répondu en me demandant de relativiser. Pour lui qui se faisait tant de soucis suite aux incidents à répétition que vivait l’école, ça devait être une bénédiction.

Et j’avais tenté de relativiser, me dire qu’on n’avait déjà pas le droit à la magie, alors se faire confisquer la baguette ne changerait pas grand-chose. J’avais tenté de voir dans l’exemple de celle qui s’était fait virer et de l’autre rebelle que la meilleure réponse à tout ça était de laisser faire en attendant qu’un jour, ça se calme. Mais malgré tout, dans leur discours, il y avait un peu de vrai. Pas dans le fait que ça nous privait de magie ou d’éducation, après tout c’était en cours qu’on apprenait et en cours on récupérait nos outils, mais sur le fait que la directrice prenait des mesures un peu trop drastiques. J’avais beau relativiser, il fallait bien avouer que la situation me pesait aussi, me rendait presque plus irritable par moments, et laissait de toute façon un sale arrière-goût. C’est dans cet état d’esprit un peu morne que j’avais décidé de me changer les idées. La première vague de punitions arrivait, et donc pendant trois heures, le château était un peu moins vivant. L’occasion d’aller voir au Balcon du Monde pour être dépaysé, avec peu de risques d’être dérangé.

En entrant dans la salle, je lui avais demandé de m’afficher un paysage de plage, n’importe laquelle. Si j’avais voulu de la verdure, j’aurais simplement pu sortir dans le parc, je voulais quelque chose qui me fasse oublier totalement Poudlard et ses environs. J’avais amené un livre, mais finalement je ne l’avais même pas ouvert. Dans ce calme, j’avais simplement enlevé le pull qui surmontait ma chemise, et m’étais allongé dans le faux sable, me laissant bercer par le son du mouvement de l’océan et me vidant la tête. J’avais un peu perdu la notion du temps, mais je devais être là depuis un bon quart d’heure voire une demi-heure quand ce calme qui me faisait tant de bien fut finalement rompu. Sérieusement, avec une partie de l’école en colle et les rats de bibliothèque qui profitaient toujours du week-end pour bosser malgré la situation, y avait quand même une personne qui venait là ? J’avais entendu la porte s’ouvrir puis se refermer.
« Hum ? »
La logique aurait voulu que je me relève pour au moins voir qui était arrivé, mais j’étais trop bien installé pour m’infliger ce mouvement. Je me contentais donc de parler à cet intrus, sans bouger, d’un ton assez peu appréciable.
« ‘Scusez-moi, mais la salle est déjà prise, est-ce que je pourrais être tranquille encore un moment ? »
Ah, naïf que j’étais, si je m’étais relevé pour voir qui c’était, je me serais douté que ce ne serait pas si facile…
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Message(#) Sujet: Re: Ma Main dans ta tronche [PV : Maëlle] Ma Main dans ta tronche [PV : Maëlle] EmptyDim 14 Mar - 12:59


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Artemis & Maëlle

Cette école était infernale.
Quoique. En enfer, on devait vachement plus se marrer !

Depuis son arrivée à Poudlard, Maëlle n'avait eu de cesse de gueuler à qui voulait l'entendre qu'il fallait fermer cette école, qu'elle était dangereuse et dirigée par des glands. Ils allaient les chercher où leurs directeurs ? Dans la poubelle des trois balais ? C'était inadmissible !
Cette vieille conne jouait avec leurs nerfs pour calmer les siens. Elle assurait ses arrières en les réduisant, petit à petit, à de vulgaires moldus. C'était une école de magie ou le club med des pèquenauds du Sud de la France ? Si elle n'était pas capable de gérer quelques élèves en colère, qu'est-ce qu'elle foutait là ? Et la confiscation des baguettes, sérieusement ? A quel moment ils pouvaient croire qu'une révolution s'arrête aux outils dont elle dispose ? Ils les prenaient vraiment pour des gros cons. Et en plus de tout ça, maintenant, ils punissaient à l'aveugle au lieu d'écouter leur mal-être.

Ils avaient vraiment tout faux. Et Maëlle, elle, était vraiment vénère.
C'était pas tant la magie qui lui manquait, mais cette surveillance accrue l'empêchait de foutre la merde comme elle l'entendait. Même la plus petite farce lui faisait risquer un renvoi. Alors forcément, sans aucune solution pour évacuer sa frustration et son mal-être, Maëlle était au bord de l'implosion.

Le pas las, elle traînait sa carcasse dans l'école à la recherche d'un endroit ou souffler. Elle devait se tirer à l'extérieur, mais la pluie avait fait tomber ses plans à l'eau. Seule solution pour s'échapper, donc, le balcon du monde. Ça et l'alcool, mais elle n'avait presque plus de réserve.
Arrivée au troisième étage, un gnome lui indiqua que « moi aussi je voulais y aller mais la salle elle est déjà prise ! ». Elle resta figée quelques secondes à le fixer d'un regard qui aurait du lui faire comprendre de dégager. Voilà ! Encore une manifestation des dérives de cette sanction de merde ! Les gosses se permettaient de lui parler, ils se pensaient en sécurité ! Vraiment, tout partait en couille ici. « La prochaine fois que tu me parles sans y être invité j'te fais avaler tes dents », lança-t-elle en guise de réponse, et elle était très sérieuse. Elle le sentait : un rien pouvait déclencher ce feu qui lui cramait les entrailles. Un rien pouvait la faire dégoupiller.

La main posée sur la poignée, Maëlle pénétra dans la salle qui, effectivement, lui donnait une belle vue sur la plage. Ça se rapprochait bien de ce qu'elle avait prévu de demander, le soleil en trop. Rien de mieux que d'observer les étoiles, allongée sur le sable d'une île tellement paumée que personne ne vient vous y faire chier. Malheureusement, cette plage-là était déjà habitée.
Son regard accrocha la silhouette étalée au sol, et son visage se tordit en une grimace indescriptible. Lassitude ? Haine ? Une pointe d'excitation, peut-être ? Sa voix s'éleva et eut pour effet immédiat de l'irriter. Il allait dégager vite fait, le clown, parce que ce n'était vraiment pas le jour de la faire chier.
Mais comme à chaque rencontre, et juste avant qu'elle se lance dans un duel, les lèvres de Maëlle s'étirèrent en un sourire mauvais : « Je voudrais une belle nuit d'hiver, avec surtout beaucoup de neige ! ». A ses mots, elle s'installa au sol et attendit de croiser le regard d'Artemis avant d'ajouter, la voix faussement naïve : « Oh, pardon. Tu bronzais ? ».

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Message(#) Sujet: Re: Ma Main dans ta tronche [PV : Maëlle] Ma Main dans ta tronche [PV : Maëlle] EmptyMar 16 Mar - 11:06



Ma Main dans ta tronche
Ft. @Maëlle E. James
Ah, qu’est-ce qu’on était bien, ici, tranquille, loin de tout malgré le fait d’être encore dans le château. Je ne sais pas qui avait eu l’idée de faire cette salle, mais ça avait été un coup de génie. Surtout par les temps qui courent, ça faisait un bien fou. Allongé, là, sur cette plage, c’est comme si plus rien d’autre n’existait, à part un gamin qui avait voulu venir profiter aussi, mais je comptais bien traîner là aussi longtemps que possible. En réalité, je ne me rendrai sûrement pas compte du temps que je passerai ici, j’avais déjà perdu la notion du temps depuis un moment. Mais c’était ce qui était bien avec cette salle. Le calme, comparé au brouhaha habituel, apportait une sérénité rare à Poudlard. A se demander pourquoi je n’y avais pas mis les pieds plus souvent. Surtout que j’étais parti sur du simple cette fois, avec cette plage, mais il y avait tellement de potentiel pour s’évader un peu où l’on voulait sans avoir à faire de grands voyages. Un coin de paradis dans l’enfer que devenait la scolarité ici.

Cela étant, le calme ne dura pas aussi longtemps que je l’espérais. Peu de temps après que le gamin ait tenté d’envahir mon espace – oui, le temps que je serai là, ce sera MON espace – une autre personne tenta sa chance. Comme pour son prédécesseur, j’indiquais, quelque peu irrité, que la salle était occupée et que je souhaitais être encore tranquille. Peut-être que je n’y resterai pas pendant trois heures, mais je comptais bien en profiter un long moment. Ils auraient pu penser à installer un verrou pour qu’on soit tranquille quand même.
Sauf que. La personne qui était rentrée éleva la voix, et instantanément tout sentiment de sérénité se brisa en mille morceaux. Elle avait beau ne pas m’agresser instantanément – quoique le changement de décor était clairement une façon de m’énerver – le simple timbre de cette voix avait de quoi m’irriter. De tout le château, il fallait que ce soit elle qui décide de se pointer ici, et maintenant. Alors que le soleil laissait sa place à la lune, et le sable à la neige, je soupirais bruyamment, tout en bénissant cette salle qui ne semblait pas gérer spontanément la température. Enfin, je n’avais pas essayé de la spécifier, elle non plus, donc on ne le saura pas.
« Sérieusement… »
D’un mouvement, je me redressais, puis me retournais, sans lever le cul du sol, pour confirmer visuellement la présence de Maëlle, qui en profita cette fois pour lancer les hostilités. Mon visage, lassé par la situation, saoulé par sa présence, cachait un autre sentiment auquel je ne me serais pas attendu. Un sentiment défini par cette légère accélération du rythme cardiaque, pas celle qui apparaît quand on est avec quelqu’un qu’on aime bien, plutôt celle qui se prépare à l’action.

« T’as de drôles de façons de bronzer, si tu le fais habillée. »
Toujours fidèle à sa stupidité celle-là, bien que je me doute qu’il s’agissait surtout d’une manière de m’emmerder. J’avais besoin d’un paysage loin d’ici, pas quelque chose qui pourrait très bien arriver dans le parc.
« Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? T’as pas d’autres endroits où aller ? D’autres personnes à emmerder pour donner un sens à ta vie ? »
Elle passait tellement son temps à être insupportable pour cacher ce que je savais d’elle aux autres que je croyais vraiment que c’était l’unique but de son existence. Après cours temps de pause où je mimais une réflexion, je repris.
« Nan, attends, en fait j’en ai rien à foutre, dégage d’ici. L’école part suffisamment en couilles sans qu’en plus j’aie besoin de supporter ta sale gueule. »
C’était une des personnes avec lesquelles je mâchais le moins mes mots. Avec elle, j’en avais clairement rien à faire d’être politiquement correct ou quoi que ce soit, je la détestais et je ne me gênais pas pour le lui faire comprendre. J’avais un léger espoir qu’elle se tire, qu’elle soit suffisamment saoulée pour ne pas qu’on s’emmerde, et en même temps… Une confrontation avait quelque chose de stimulant, au fond.
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