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protestation pacifique (libre)
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Message(#) Sujet: protestation pacifique (libre) protestation pacifique (libre) EmptyMer 3 Mar - 18:50

protestation pacifique

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Maxwell avait passé toute la rebellion enfermé dans un placard avant d’être finalement libéré, puis ramené de force dans la grande salle … tout ça pour entendre qu’ils étaient tous punis. WTF. Il était même pas là et il allait devoir se taper une retenue. La grosse blague. Quelle école pourrie. Pour une fois qu’il ne faisait pas de conneries, il se retrouvait quand même punie. Elle était belle l’équité et la justice. Maxwell commença donc à bouder en écoutant la directrice, lui lançant des flammes avec les yeux pour qu’elle comprenne à quel point il la méprisait (spoiler alert = elle s’en fout). Il écouta pendant une durée interminable la meuf leur dire que ce qu’ils avaient fait n’était pas bien, qu’ils n’étaient que des gamins et patati patata. Mais le pire dans cette histoire, c’est qu’elle leur annonça qu’ils étaient bannis de baguettes.

WTF. CONNASSE. Mais s’il n’avait plus le droit à sa baguette en dehors des cours, comment allait-faire. Genre c’était un truc hyper utile. Etait-ce d’ailleurs autorisé ? Allo il était majeur ? Pourquoi on le traitait comme un gamin. La grognasse. Et genre on avait voté pour son mari comme ministre de la magie. Cette meuf était un TYRAN. Mais s’il désobéissait, il se faisait renvoyer. En gros c’était fermez vos gueules et faites ce qu’on vous dit. HALLUCINANT.

Quand elle eut enfin fini de parler, Maxwell se leva et quitta la grande salle. Cette école partait clairement en cacahuète. Ils étaient des sorciers et n’avaient plus le droit à leur baguette. Le flot d’élève suivit. Tout le monde était dégouté. Et pour cause. Plus de baguettes, plus de liberté, des retenues en plus de ça. Mais il n’eut pas le temps de quitter la grande salle qu’un elfe lui barra la route pour récupérer sa baguette. BOUFFON. Bon comme il n’avait pas envie d’être le premier élève à se faire renvoyer, il donna sa baguette, non sans une petite tristesse. Il boudait déjà, mais maintenant c’était pire que tout. Il sortit dégoûter de la grande salle, et alla s’assoir dans le hall contre un mur, tel un gosse à qui on avait pris son jouet favori.

– Qu’est ce que tu fous ?
– Bouge.


Envoie-t-il bouler l’un de ses camarades de poufsouffle sans aucun ménagement comme une bonne drama queen. Et clairement Maxwell ne semblait pas avoir fini son petit numéro. Comme si ça ne suffisait pas de se faire coller pour quelque chose qu’il n’avait pas fait. Mais après tout, ils n’étaient pas en prison, il pouvait encore bouder dans le hall sans se faire engueuler … ou même ça c’était trop demander ?

Maxwell observait les gens passer à côté de lui, regagnant leurs occupations maintenant qu’ils étaient dépourvus de baguette. Certains se retournaient sur lui, s’interrogeant sur sa présence sur le sol froid. Coincé dans son mutisme, il n’avait pas l’intention de bouger tant qu’on ne l’ait pas réellement remarqué. Toujours plus dramatique ce garçon … Et alors qu’un camarade de classe lui demanda encore une fois ce qu’il foutait par terre à tirer la gueule, Max se décida enfin à répondre, d’une voix forte pour que la foule autour de lui entende.

– Je proteste pacifiquement contre la tyrannie de laquelle je suis victime.

*Drama queen en puissance donc.*

Cela fit d’ailleurs rire l’un de ses camarades. Ah bon ça le faisait rire toute cette histoire ? Le garçon était certes vexé de cette réaction mais il n’allait pas s’arrêté là. Un adulte lui ? Pas sur le moment, il était plutôt un gamin qui avait bien l’intention de faire son petit caca nerveux. Pas sûr que ce soit le bon moment pourtant.

– Je commence une grève de la faim immédiatement et je ne bougerais pas mon cul du hall jusqu’à nouvel ordre. Et personne me forcera à bouger. Je ne serais pas victime de cette folie. Mais surtout je suis pacifique et je fais de mal à personne, donc on a rien le droit de me dire.


Dit-il assez fort pour que quiconque veuille l’entendre.



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Message(#) Sujet: Re: protestation pacifique (libre) protestation pacifique (libre) EmptyVen 12 Mar - 18:55


protestation pacifique
Elle faisait le boulot pour deux - non, même pas pour deux, mais pour trois ! Entre Carter qui en foutait rarement une (même quand elle le lui demandait), qui loupait les réunions importantes et à qui elle préférait ne pas parler, et la professeure Moon qui l’avait laissé gérer la chose dans la Grande Salle, Felica en avait plus qu’assez. Aux dernières nouvelles, elle n’était pas Préfète en chef et elle ne serait plus là l’année prochaine ; elle avait des ASPICs à la fin de l’année et on pouvait franchement dire qu’elle était handicapée ; ce n’était pas parce qu’elle faisait du bon travail qu’il fallait en profiter et lui laisser tout faire ! Qu’est-ce qu’ils croyaient ? Qu’elle avait tout le temps du monde sur les bras ? Qu’elle était Mère Thérésa ? Je vous en prie ! Felicia n’était que Felicia - ce qui était déjà pas mal - et elle n’avait clairement pas envie de courir après les gens. Cet appel de la Directrice l’avait déjà coupé dans une activité très importante, mais devoir ramener tous les Poufsouffle à leur dortoir - seule - c’était le pompon. La Préfète avait attendu que tout le monde se réunisse à l’entrée alors que les Gryffondor étaient déjà partis et s’apprêtait à faire de même - seule. Aucune idée de ce que leur directrice de maison avait de plus important à faire que de l’aider à réunir ses ouailles, mais Felicia était certaine d’avoir vu Carter dans la salle et de l’avoir vu repartir. Le plus normalement du monde. Comme ça. Pouf. Évidemment, bien sûr ! Préfet, après tout, ce n’était qu’un insigne, pas besoin de changer grand chose à son quotidien pour mériter de l’avoir, pas vrai ? Bien sûr. Ah ! Vraiment, ça la faisait rire. Elle rigolait là, ça ne se voyait pas ? Par Dumbledore…

Certes, Carter était parti, mais Felicia ne s’était pas attendue à le voir directement à la sortie de la Grande Salle, dans le hall, assis par terre comme un miséreux. Felicia lui jeta un regard noir tandis qu’elle partir faire son travail - elle - accordant très peu d’importance aux paroles qu’il proclamait : une protestation pacifique, une grève de la faim ; quelle bonne blague. Il ne tiendrait jamais jusqu’à l’heure du dîner, elle était prête à le parier. Il faisait bien ce qu’il voulait, en vérité, mais Felicia n’appréciait pas exactement être lâchée d’une telle façon. Ce n’était pas la première fois qu’il lui faisait le coup, d’ailleurs. Alors, une fois arrivée à la Salle Commune, la jeune femme ne prit même pas le temps de se reposer quelques minutes qu’elle redescendit immédiatement. Felicia aurait aimé avancer un devoir, ou reprendre là où elles s’en étaient arrêtées avec Casey, ou bien encore laver ses chaussettes tant tout semblait plus important que ça ! Mais qu’importe. Au bout d’un moment, il fallait bien qu’elle lui parle, à ce Maxwell Carter, et qu’elle arrive à le faire bouger un peu. Elle était loin l’époque de Milo et d’Ollie, très loin. En fait, depuis que Maxwell avait été nommé Préfet, c’était la dégringolade pour la maison jaune. Felicia doutait sincèrement qu’ils puissent gagner la coupe cette année. S’ils passaient à la troisième place, ce serait déjà un miracle, en vérité ! Ils s’en sortaient au Quidditch, toutefois. Mais cela devait bien être leur seul point fort et Felicia ne s’intéressait que très peu à toutes ces choses de sport. S’ils gagnaient, tant mieux, s’ils perdaient, qu’importe - ce n’était pas une activité qui méritait qu’on y dépense le moindre effort, avec tout le respect qu’elle avait pour Casey, bien évidemment.

Felicia redescendit l’escalier du premier étage pour se rendre dans le hall du château et se planter devant Carter, bras croisés mais - étrangement - le visage remarquablement plat dans son expression. La Préfète savait qu’elle était censée être en colère, ressentir de la colère, alors elle se donnait toutes les raisons du monde pour l’être et feindre à merveille le sentiment, quitte à puiser dans ses anciennes rancœurs. Cependant, son expression faciale restait relativement indifférente à tout ça. « Je peux savoir ce que tu fous ? » lui demanda-t-elle droit dans les yeux. « Ça t’aurait tué de venir m’aider tout à l’heure ? Ou toutes les autres fois, d’ailleurs. Tu as contacté Zey comme je te l’avais demandé ou ça non plus tu ne l’as pas fait ? » La jeune femme ne lui laissait pas le temps de répondre à ses questions : elle les enchaînait comme pour ne pas oublier un reproche sur la liste et être certaine d’avoir épuisé son stock avant de le regretter plus tard. Elle n’allait pas revenir sur la réunion des Préfets qu’il avait loupé, mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait. « C’est très mignon ce que tu fais, vraiment, mais je doute que ça serve à quelque chose. » Une grève de la faim, à la limite, Felicia voulait penser que c’était louable. Mais tout seul et sans aucune conviction, il n’irait pas bien loin. Et, surtout, c’était encore trop tôt. Qu’il attende demain pour protester ; aujourd’hui, personne n’en aurait que faire.
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Message(#) Sujet: Re: protestation pacifique (libre) protestation pacifique (libre) EmptyDim 14 Mar - 21:39

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

L’esprit boudeur, Maxwell était donc assis en tailleur sur le sol froid du hall d’entrée, regardant passer les élèves qui rentraient à leur salle commune. Clairement la grande salle était en train de se vider, les élèves étaient raccompagnés dans leurs dortoirs par les professeurs et les préfets. Les seuls qui avaient osé s’opposer à la tyrannie du corps professoral avaient reçu une sentence exemplaire : l’expulsion simple et immédiate de Poudlard. Le poufsouffle était tout simplement révolté par de tels évènements. Déjà parce que pour une fois il était totalement innocent. Il n’avait pas pris part à cette rébellion, et se retrouvait quand même punie, privé de baguette magique, un objet qu’il n’avait pas quitté depuis sa visite chez Ollivanders presque sept ans auparavant. Leur directrice était une bouffonne. Pire que ça même … Elle voulait la paix dans les ménages et dans le monde magique, elle n’avait réussi qu’une seule chose : à diviser tout le monde. Les SP devaient être remontés encore plus contre les né-moldus maintenant, et cela n’allait aider en rien les relations entre sorciers, pas même à Poudlard. Comment pouvait-on prendre une décision aussi stupide ? Surtout que lui-même était majeur. Techniquement il était un adulte, alors pourquoi aurait-on le droit de lui prendre sa baguette ? Maxwell avait bien l’intention d’écrire à sa daronne plus tard pour lui expliquer toute cette mascarade et lui demander de faire quelque chose. Mais il l’entendait déjà lui dire « c’est pour votre bien gnagnagna il faut respecter les adultes gnagnagna fais comme on te dit et surtout pas de vagues. » Elle ne serait surement d’aucun soutien … Donc il fallait maintenant attendre après les parents des SP réac’ pour peut être avoir une chance de retrouver leurs baguettes. Pour une fois que leurs darons n’allaient pas seulement être une plaie …

Maxwell aperçut quelques poufsouffles passer non loin de lui. Félicia les avait surement rassemblés pour les ramener dans la salle commune. Avec un peu de chance, elle avait le soutien de leur directrice de maison, et ne se serait même pas rendu compte qu’il s’était barré sans même penser une seconde à son pseudo-devoir de préfet. Parce que pour le moment il en avait clairement rien à foutre de faire respecter le règlement … A quelle heure il allait dire aux autres de faire comme on leur disait alors que les règles étaient les plus stupides du monde, hein ?

Alors il resta tout seul dans son hall, assis, à ne rien faire, attendant on-ne-sait-quoi après avoir clamé haut et fort qu’il faisait une protestation pacifique contre la tyrannie qui était en train de s’installer dans le château. Que pouvait-on lui reprocher de toute façon ? Il ne faisait de mal à personne à rien faire là. Bon par contre, il était peut être allé vite en besogne en annonçant une grève de la faim … chose qu’il avait évidemment aussitôt regretté … parce que pour quiconque avait déjà vu Maxwell dans la grande salle aux heures de repos, savait pertinemment qu’il se remplissait allègrement la panse comme si on ne l’avait pas nourri depuis des jours. Alors une grève de la faim … c’était impossible à tenir pour un mec comme lui.

Arrivant de nulle part, Felicia se trouvait maintenant devant lui. Elle avait du finir de ramener tout le monde à la salle commune. Mais que faisait-elle là ? Lui avait-on demandé de faire une ronde, où était-elle revenue juste pour lui ? Elle se planta devant lui les bras croisés, lui faisant comprendre qu’elle était bel et bien ici pour ses beaux yeux. Qu’est-ce qu’il foutait ? HEIN ? Elle osait lui demander ça franchement ? Elle lui reprocha des trucs, comme si faire son devoir de préfet était la chose la plus importante après tout ce qui venait de se passer … Non mais franchement, est-ce qu’elle s’entendait parler ?

– Je proteste.

Dit-il d’une voix claire, comme un gamin à qui on a piqué son jouet favori et qui a décidé de faire la gueule jusqu’à nouvel ordre.

– Meuf. Genre à quelle heure, quand on nous prive de nos droits, le truc le plus censé à faire c’est de ramener les gosses dans la salle co’. C’est pas des teubé, ils connaissent le chemin.

Dit-il d’un ton toujours boudeur. Mais elle venait de lui demander s’il avait contacté Zeynep. Vu la tête qu’il était en train de faire, il avait clairement oublié qu’il devait le faire, pire il ne savait même pas pourquoi il était censé contacter la gamine.

– Je suis en contact avec elle, donc je pense que tu me dois des excuses.

Bon certes il était en contact avec Zey, mais surement pas pour les raisons que pensait Felicia. En effet, il était allé voir la deuxième année pour qu’elle enquête pour lui, et surtout pour qu’elle trouve des moyens de foutre la misère à Blaze. Mais techniquement, il n’était pas en train de mentir à sa co-préfète en la regardant dans les yeux. Bon ok demander des excuses, c’était peut être poussé un peu le bouchon …

Etrangement, elle lui dit qu’elle trouvait mignon son acte même si elle doutait que cela serve à quelque chose. Certes elle n’était pas optimiste, mais au moins elle se montrait un peu plus gentille et douce avec elle, ce qui était franchement agréable.

– Donc on fait rien ? C’est quoi ton plan à toi ?

Demanda le jeune homme. Après tout, Feli était une meuf intelligente, si quelqu’un pouvait trouver une solution à tout ce bordel, c’était elle. Et clairement vu sa position, il avait besoin de la jeune femme pour l’éclairer.


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Message(#) Sujet: Re: protestation pacifique (libre) protestation pacifique (libre) EmptyMar 11 Mai - 21:34


protestation pacifique
Il protestait ! Ah ! Elle était bien bonne celle-là ! Lui qui n’en foutait pas une, pour une fois, décidait de se bouger le derrière et d’agir ? Enfin… Il y avait plus sportif comme révoltes dans le monde et, clairement, s’asseoir dans le couloir près de la Grande Salle n’en faisait pas partie, mais soit. Soit, après tout, c’était lui qui le disait, n’est-ce pas : protestation pacifique. Protestation pacifique et paresseuse surtout, mais Felicia n’était pas là pour ça. Non, vraiment, c’était mignon cette envie qu’il avait de défendre ses idées. C’était louable presque, si seulement elle avait eu plus d’empathie pour lui. Elle qu’elle ne le pensait pas incapable de tenir ses engagements. Voyons ! On lui donnait une insigne, et il n’en foutait pas une. On organisait une réunion de dernière minute en temps de crise, et il ne leur faisait même pas l’honneur de venir. On lui demandait gentiment de parler avec Zeynep pour lui faire entendre raison, et c’est Felicia qui n’entendit jamais reparler de cette histoire, à croire que sa demande ne lui était jamais parvenue. Qu’il n’en foute pas une et qu’elle fasse le travail pour deux, c’était une chose ; qu’il la prenne pour une bouffonne, c’en était une autre ! « Tu protestes » répéta-t-elle en tapotant son bras de son index et tapant du pied - normalement, on agissait de cette façon, quand on était énervé. Si Felicia se souvenait bien, en tout cas. « T’es un peu en retard, non ? La protestation c’était tout à l’heure il me semble. » Enfin, arriver en retard ou ne pas arriver du tout, c’était sa spécialité ! Elle était amère ; amère dans le ton, dans l’attitude, dans tout sauf dans l’expression qui restait relativement plate. Franchement, s’il avait tant voulu se battre pour quelque chose, il n’avait qu’à eu rejoindre la révolte de tout à l’heure et gâcher la conférence du professeur Hatwell avec les autres ! Il aurait au moins mérité sa retenue et sa confiscation de baguette et il serait venu l’aider avec les Poufsouffle et se serait fait tout petit et ne serait pas en train d’être assis comme un petit merdeux dans ce foutu couloir.

Et tandis qu’elle lui reprochait son attitude, ce fut lui qui lui reprocha la sienne. Comme si elle était en tort dans cette histoire et pas l’inverse ! Non mais il se foutait de la gueule de qui, exactement ? La Préfète roula des yeux. « Crois-moi, j’aurais bien aimé perdre mon temps ailleurs qu’à faire ça, mais ce n’est pas moi qui décide. Je te signale que ton insigne elle n’est pas là pour faire jolie. C’est dans des situations comme celle qu’on a eu qu’on est censé agir et… faire ce qu’un Préfet est censé faire : gérer. » Si les élèves de cette école n’étaient pas tous de parfaits idiots, Felicia serait encore en train de déambuler dans les couloirs d’objets dans la cathédrale en compagnie de Casey. Elle n’aurait pas eu à descendre les marches, pour les remonter ensuite, pour les redescendre ! Sa hanche hurlait et sa mauvaise jambe était plus raide que jamais. Mais ça, Maxwell s’en foutait, bien sûr. Il n’avait aucune considération pour les autres, seulement pour sa petite personne. C’était sûrement la raison pour laquelle il ignorait tous ses messages. Et la raison pour laquelle Felicia tentait de lui envoyer le moins possible. « Ah vraiment ? » fit-elle quand il lui dit qu’il était en contact avec Zeynep, ne le croyant pas pour une mornille. « J’attends des preuves dans ce cas. » Les excuses, il pouvait se les fourrer ailleurs. Elle ne s’excuserait pas tant qu’il ne se serait pas excusé, lui. Et, même s’il le faisait vraiment, pas sûr qu’elle s’excuse malgré tout. Felicia avait la rancune tenace, très tenace. Finnbjörn pouvait en témoigner, Casey également. Alors même si Maxwell commençait à lui manger dans la main dans la seconde qui venait, elle n’oublierait pas pour autant toutes les offenses qu’il lui avait faites.

Felicia poussa un soupir et décroisa les bras tandis qu’elle lui disait que ce qu’il faisait n’aller le mener nulle part malgré tous les bons sentiments qu’il devait y avoir derrière. Il lui demanda ce qu’ils étaient censés faire, alors ? Ne rien faire ? Attendre et s’asseoir en silence et subir sans rien dire ? C’était un peu le plan de Felicia en réalité, oui. Alors la jeune femme déglutit et partit s’asseoir à côté de son co-préfet, ne serait-ce que pour apaiser sa hanche quelques minutes puisque la discussion semblait s’éterniser. « Attendre. Attendre une meilleure occasion pour agir. » Tout n’était que question de timing, pour tout, tout le temps. Elle était ennuyée de cette confiscation et de cette retenue qui allait lui faire perdre du temps sur autre chose. Ça l’ennuyait profondément et Carter n’avait pas à remettre en doute ça. « Attendre, ne serait-ce qu’un jour, Carter. Aujourd’hui, il y a une révolution et une sanction. Attends au moins demain pour protester, parce que là tout le monde s’en fout. » La sentence de la Directrice avait dû tous les sonner. Personne ne viendrait lui prêter la moindre attention aujourd’hui et sa protestation mourrait dans l'œuf, voilà tout. « Après, si ça ne tient qu’à moi, en tant que Préfets, il convient de mettre de côté ces petites remontrances. Tu es là pour mettre en application les consignes de la direction. Si ça ne te plaît pas, tu n’as qu’à rendre ton insigne. » Peut-être était-ce un reste de la Felicia poltronne qui parlait, celle qui n’aurait jamais osé s’élever contre plus fort que soi quand bien même des choses horribles se déroulaient dans l’enceinte de l’école. Elle ne savait pas. Aujourd’hui, tout lui paraissait tellement loin qu’elle ne considérait même plus ce genre de choix.
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Message(#) Sujet: Re: protestation pacifique (libre) protestation pacifique (libre) EmptyDim 16 Mai - 15:46

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Félicia était redescendu pour le voir, pour venir lui parler, et essayer de comprendre ce qu’il fichait assis, par terre, dans le hall de l’école. Elle semblait être sur les nerfs … en même temps qui ne l’était pas maintenant alors que tout le monde s’était fait prendre sa baguette magique sans pouvoir dire quoi que ce soit. Le poufsouffle lui exprima clairement son désir de protester contre cette décision absurde qui venait d’être prise. Et vu que gueuler directement sur la directrice pouvait provoquer un renvoi immédiat, il préférait le faire de manière totalement pacifiste, assis comme un enfant boudeur. On ne pouvait rien lui reprocher de cette manière, n’est-ce pas ? Il ne comprenait pas réellement la réaction de sa co-préfète ? Comment pouvait-elle ne rien dire face à ce qui était en train de se passer. Et surtout comment osait-elle lui reprocher ses actions ? Au moins, il faisait quelque chose pour montrer son mécontentement. La jeune femme répéta ses propres mots, d’un air plutôt énervé, ce qui ne plaisait pas réellement à Maxwell, surtout en ce moment. Elle lui reprocha d’ailleurs d’être un peu en retard, puisque le temps des protestations était désormais passé. Le garçon leva les yeux au ciel, se sentant totalement incompris dans sa démarche. Elle aurait préféré qu’il foute le bordel dans la grande salle avec les autres, et qu’il blesse lui aussi des professeurs ? WTF. Il la trouvait très injuste pour le coup. Et sa mine boudeuse s’accentua encore plus avec ses paroles. Si elle voulait l’accabler, il allait tout bonnement l’ignorer. Aucune envie de parler avec quelqu’un qui allait se prendre pour sa daronne et l’engueuler pour ses actions. Sa daronne n’était pas à l’école, ce n’était pas pour en avoir une de substitution qui lui tire les oreilles aux moindres de ses faits et gestes. Techniquement, il connaissait un peu la jeune fille depuis le temps qui la cotoyait … et pourtant ça ne l’empêchait pas de la trouver totalement délirante de temps à autre. Il avait raison et il le savait. Elle faisait juste mine de ne pas comprendre, ça ne pouvait en être autrement.

– AH pardon, j’aurais donc dû protester contre une réunion totalement légitime plutôt que contre un acte horrible et injuste ?

Dit-il de manière assez sarcastique. Si elle n’avait aucune patience et était sur les nerfs, il en était de même pour le poufsouffle qui passait clairement une sale journée maintenant qu’il s’était fait punir et qu’il n’avait plus de baguettes pour n’avoir absolument rien fait. Mais Maxwell parlait trop, et lui reprochait trop. Déjà qu’elle était énervée, elle se lâcha allégrement sur lui, lui reprochant encore une fois son comportement désinvolte et son absence de responsabilité face à son devoir de préfet. Mais Maxwell campait sur ses positions. Pour lui, les premiers années connaissaient le chemin. Et même s’il aurait dû aider, parfois il y avait des choses plus importantes à faire que de suivre le règlement à la lettre.

– Oh ca va, détends. C’est pas moi qui ait choisi de me foutre une insigne sur le torse hein. Désolé de pas t’avoir aidé quand même.

Bon ça ne servait à rien d’accabler Félicia alors qu’il avait une part de responsabilité. Il faut dire que ce n’était pas de sa faute à elle tout ce qui venait d’arriver, et le fait qu’elle doive se taper double dose de travail par sa faute n’était pas cool non plus. Elle lui demanda presque immédiatement après s’il avait envoyé un hibou à Zeynep. Il répondit par l’affirmative, bien qu’il ne savait plus du tout à quoi elle faisait référence. Il avait bel et bien parlé à la deuxième année mais pour des fins personnels, donc probablement pas ce que Féli attendait de lui. Mais hors de question de perdre la face maintenant alors qu’elle n’attendait surement qu’une autre raison pour lui gueuler encore plus dessus. Mais maintenant elle lui demandait des preuves … ET MERDE. Mais le garçon n’allait pas se démonter aussi facilement …

– Meuf, j’ai pas gardé des copies des parchemins. Toujours à douter de ce que je dis, c’est quand même fou. Arrête d’avoir aussi peu confiance. J’t’ai dit que je lui avait parlé, c’est que j’lui ai parlé. Finito.

Répondit-il presque convaincant. Tant de mauvaise foi en une seule personne, alors qu’il n’avait aucune idée de ce que voulait Félicia à la gamine … Bon avec un peu de chance, il arriverait à s’en rappeler OU Féli allait lui donner quelques indices en lui posant des questions. Il croisait désormais les doigts.

Maxwell se sentait frustré de la réaction de sa co-préfète. Pourquoi n’arrêtait-elle pas de lui en mettre plein la gueule ? En quoi était-ce si mal que ça que de réagir face à l’injustice ? Et si elle trouvant son plan nullos, que faisait-elle ? C’était quoi son plan ? La jeune fille lui répondit qu’il fallait attendre. WHAT ? Mais attendre quoi ? Rester à rien foutre pendant qu’on leur piquait leurs baguettes ? Ne rien dire ? Le jeune homme leva les yeux au ciel, sidéré par cette réponse. Mais elle continua. Pour elle, ce n’était clairement pas le bon moment. Il y avait eu trop de choses aujourd’hui, et tout le monde avait les nerfs à vif.

– OK bah je ferais rien alors. Je dirais oui oui à la directrice et Basta.

Gamin boudeur ? Et elle en rajouta une couche à propos de son devoir en tant que préfet, et le fait qu’il devait respecter à la lettre les directives d’Appleton.

– Brimer les opinions personnelles et les causes auxquels on croit, superbe stratégie. Si tu veux obéir les yeux fermés peu importe l’injustice, c’est ton choix. Mais c’est pas le mien, sois-en prévenue.

Répondit-il sans trembler. Il n’avait pas du tout l’intention de juste obéir si quelque chose ne lui plaisait pas. Et de toute manière il s’en fichait complètement de perdre son insigne pour cette raison.


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Message(#) Sujet: Re: protestation pacifique (libre) protestation pacifique (libre) EmptyMer 9 Juin - 2:33


protestation pacifique
il lui parlait de légitimité et d'injustice. Il lui parlait de morale. Lui. À elle. Felicia était sidérée, mais elle ne parvenait pas à savoir par quoi exactement : le fait que Carter semblait pourvu d'assez de matière grise pour faire la différence, ou par le fait qu'elle-même ne semblait plus capable de faire cette différence justement ? Le monde lui paraissait de plus en plus gris, de plus en plus terne. Ce qu'il s'était passé aujourd'hui l'ennuyait plus que cela ne la révoltait et la mettait hors d'elle-même. Ses préoccupations étaient ailleurs. Ses convictions étaient ailleurs. Et dans son but de repousser toujours plus loin les limites de la magie, elle avait fini par rendre toutes les limites troubles et fragiles. Il n'y avait plus de bon ou de mauvais. Juste de l'utile et de l'inutile. Et dans la réécriture de sa propre morale, c'était toute sa vision du monde qui se réécrivait avec elle. Même si Felicia était certaine de ne jamais ressentir d'empathie pour Carter d'ordinaire, la situation dans laquelle ils se trouvaient aujourd'hui aurait pu changer la donne. Elle aurait pu le comprendre, être d'accord avec lui, l'aider même s'il fallait extrapoler la chose. Si seulement ses émotions n'avaient pas terni avec sa vision des choses. Le destin s'amusait bizarrement, mais tant que Felicia continuait de progresser, ce n'était qu'une broutille à ses yeux. Tout comme les revendications et protestations de Maxwell n'avaient que peu d'importance. Ses paroles n'étaient que babillages d'enfant à ses oreilles, et la Préfète détestait les enfants. Elle ne voulait pas poursuivre dans l'éducation pour cette raison et cela faisait partie des points noirs de son poste de Préfète. Elle s'occupait suffisamment de première années quotidiennement pour ne pas avoir à materner son collègue en plus de ça ! « J'aurais préféré que tu te fasses punir avec les autres, oui. Ça t'aurait au moins donne une bonne raison pour t'exonérer de tes responsabilités ensuite », lui dit-elle froidement. C'était même étonnant qu'il n'est pas participé à une connerie pareille, lui qui était aussi bête qu'un bœuf. La prochaine fois, Felicia ne perdrait pas son temps à se demander s'il valait mieux dénoncer ou non : elle dénoncerait directement.

S'il y avait une prochaine fois, toutefois, et si elle avait encore assez de conscience morale pour s'en soucier. Aujourd'hui elle fait la leçon à Maxwell parce que l'occasion s'était présentée, mais demain rien ne lui disait que ce ne serait pas elle qui ne ferait pas ses devoirs de préfète. Il n'était pas impossible qu'elle oublie d'aller manger ou de dormir un jour où elle serait en train d'arpenter les couloirs de la Salle sur Demande. Elle pourrait très bien oublier d'en ressortir ou d'y oublier sa tête. De toute façon, elle préférait cent fois être là-bas qu'ici, mais la Directrice en avait voulu autrement, et elle était descendue avec Casey. En tant que Préfète, elle n'était qu'un outil de la direction de toute façon. C'était comme ça qu'elle voyait les choses. Après tout, les élèves prenaient peut-être les Préfets pour des alliés, mais ils ne faisaient pas de miracle. Et s'il y avait un problème d'un côté ou de l'autre, c'étaient eux qui trinquaient dans tous les cas, dans surprise. S'il y avait de la fierté à porter cette insigne, il fallait également avoir les épaules pour porter le poids qui allait avec ; et clairement, Maxwell ne les avait pas. C'était toujours elle qui gérait les choses, qui réparait les problèmes, qui faisait le travail pour deux ! Finalement, avec le temps, elle comprenait Milo mieux que jamais : trouver un préfet qui valait le coup et avoir la symbiose qui allait avec, ça n'arrivait que tous les trente-six du mois. Toutefois, le "pardon" de Maxwell eut le don de lui couper le sifflet. Il s'excusait ? Il avait une once de remords ? Felicia avait cru ça impossible. Ça ne changerait sûrement rien, mais c'était surprenant malgré tout. Alors à la place, la Poufsouffle embraya sur le sujet de Zeynep pour ne pas se laisser désarçonner. Il ne l'aurait pas avec un peu de sympathie ! Elle avait beaucoup à lui reprocher et elle ne comptait pas faire les choses à moitié. Puisqu'elle n'avait reçu aucune réponse de sa part, Felicia partait du principe que Carter n'avait pas fait ce qu'elle lui avait demandé et n'avait donc pas parler à Zeynep. Pourtant, ce dernier lui affirmait le contraire et lui demandait de s'excuser. Felicia attendait des preuves avant, mais bien sûr, il n'en avait pas. C'était sa parole ou rien, et évidemment, elle ne plaçait aucune confiance en sa parole. « Du moment qu'elle ne retentr rien d'ici la fin de l'année, on va dire que je vais te croire. » Mais c'était seulement pour abréger la chose.

Felicia était fatiguée, autant mentalement que physiquement, aussi s'assit-elle à côté de Maxwell pour reposer ses jambes. Son co-préfet pouvait bien faire ce qu'il voulait, mais il devait décidément apprendre à avoir un meilleur timing. La sanction venait à peine de tomber après la bataille qu'il demandait déjà à tout le monde de repartir en guerre. Ce n'était pas comme ça que ça marchait. Felicia tenta de de montrer un minimum compréhensive, de lui expliquer son point de vue et de lui dire qu'il valait mieux attendre et abdiquer pour un temps, mais sa réponse l'exaspéra. Un enfant qui voulait partir à la guerre sans en connaître toutes les horreurs à cause de innocence, voilà tout ce qu'il était. Un bambin ridicule. « T'es croyance ne sont pas les miennes. Et je n'ai jamais dit approuver les décisions de la Directrice », soupira-t-elle. Mais leurs avis ne comptaient que très peu face aux décisions des adultes, il fallait bien l'avouer à un moment ou un autre. « Je te demande juste... d'attendre. Un jour ou deux. Après ça tu pourras protester pacifiquement autant que tu veux. Tu pourras même faire de la propagande dans la Salle Commune si ça te chante, je m'en fiche ! » Elle prendrait garde de toujours se trouver ailleurs, s'il n'y avait que ça. « Mais pour le moment, attends. Ça t'évitera de te faire virer comme d'autres juste parce que tu l'as regardée de travers. » La Directrice n'avait pas particulièrement l'air buvable, aujourd'hui. « Maintenant, si tu avais l'obligeance de m'aider à me relever, qu'on puisse remonter dans notre Salle Commune, tous les deux. » Pour elle, la discussion était close, et elle voulait poser ses fesses sur quelque chose de confortable pour les cinq prochaines années.


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