[Animation] Joyeuse Saint-Valentin — JOANNE, MARY & ROSALIE
Cupidon
À SAVOIR Arrivé(e) le : 05/12/2011 Parchemins rédigés : 795 Points : 0
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(#) Sujet: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — JOANNE, MARY & ROSALIE Dim 14 Fév - 0:47
bonne saint-valentin
Depuis quelques jours, ce dimanche était sur toutes les lèvres. Saint-Valentin par-ci, Saint-Valentin par-là... Chacun se perdait en supposition sur ses chances de recevoir ou non un chocolat envoyé par un admirateur secret... Si c'était une activité ridicule, ce serait un peu humiliant d'être le seul d'un groupe d'amis à n'avoir rien reçu, n'est-ce pas...? C'était presque étonnant que des paris illégaux n'aient pas été lancés sur le dos des oubliés de l'amour...
Quoi qu'il en soit, depuis ce matin, trois petits cupidons grassouillets sillonnaient les couloirs à la recherche des chanceux auxquels ils devaient remettre ces sucreries pleines de niaiserie. On les entendait parfois demander où ils pouvaient trouver tel ou tel élève, soupirant d'une manière très théâtrale si on avait le malheur de répondre qu'on en savait rien... Si la journée était propice aux bons sentiments, force était de constater que quelqu'un avait oublié de les prévenir... Pas agréables pour une Noise, ces gars-là !
Ça n'aurait pas été dramatique s'ils ne s'étaient pas en plus sentis investis d'une mission que personne ne leur avait confié... Par moment, ils bandaient leur arc et décochaient une flèche dans le dos d'innocents en mauvais endroit au mauvais moment... Un peu comme vous, finalement ! Toutes les raisons du monde sont bonnes pour passer aux toilettes : pause pipi, retouche maquillage, envie d'un peu de tranquillité... Peu importe. Celles de @Joanne Griffith, @Mary Asquith et @Rosalie Dawley-Guggenheim devaient être excellentes mais malheureusement regrettables... À peine le temps d'entrer et de poser les yeux les unes sur les autre que quelque chose vous frappe brusquement... Sans aucun doute, c'est l'amour !
Le sort qu'il vous a jeté à l'aide de son petit arc enchanté vous rend soudainement très attirés par/amoureux de l'autre et aucun moyen de vous en défaire... Rassurez-vous, ça ne durera qu'un petit quart d'heure, vingt minutes tout au plus ! Mais après ça, il faudra vivre avec les souvenirs gênants de cet instant indépendant de votre volonté...
(Rosalie est sous le charme de Mary, Mary est sous le charme de Joanne et Joanne est sous le charme de Rosalie.)
Vous pouvez mener ce RP comme vous le souhaitez, c'est le vôtre, nous n'interviendrons plus après ce premier post. N'oubliez pas de réclamer les points à la fin, même si c'est une animation, il comptera. Bon courage et amusez-vous bien !
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(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — JOANNE, MARY & ROSALIE Dim 14 Fév - 12:28
( l'amour, l'amour l'amour ✿ ROSALIE )
Jamais dimanche n’avait été si animé. Tout Poudlard ne parlait que de l’offre de la Saint-Valentin mise en place par le chocolatier de Pré-au-Lard et qui permettait aux élèves de faire livrer des chocolats pour ce jour placé sous le signe de l’amour. Tout le monde espérait certainement en recevoir et Rosalie n’était pas en reste. Pourtant, elle n’avait pas le moindre amoureux à l’horizon, encore que son cœur battait gauchement à l’idée que Blaze Mansfield pourrait avoir, peut-être, lu dans ses pensées et, les partageant comme dans les meilleures histoires d’amour, lui aurait fait parvenir des chocolats pour lui déclarer sa flamme. À la manière de bien des adolescentes, elle faisait comme si de rien n’était, tout en l’espérant secrètement. Et puis, au-delà des sentiments qui accompagnaient traditionnellement cette journée et qu’elle était certaine de connaître puisque, tout de même, elle rougissait en présence d’un garçon, on parlait de chocolat. Rien que pour ça, elle espérait en avoir plein plein plein. En plus, ça allait être la honte si elle ne recevait rien, de personne, alors que les petits Cupidon voletaient à toute allure pour distribuer de l’amour à droite et à gauche. La honte, oui, et une certaine vexation que personne ne pense à elle. Dans tous les cas, elle ferait comme si de rien n’était : hors de question de montrer que ça pourrait la toucher d’une quelconque manière.
Rosalie retrouva Haley pour le petit-déjeuner et les deux amies décidèrent, à la lueur du soleil qui éclairait le plafond magique, qu’elles avaient très envie d’aller se promener dans le parc. Alors après un bon chocolat chaud et quelques tartines, elles se séparèrent pour aller rapidement chercher une veste et une écharpe. En chemin, la Gryffondor fut arrêtée par un des angelots grassouillets qui l’interpella pour savoir si elle était bien celle qu’il cherchait, au plus grand bonheur de la jeune fille. Il était déjà reparti avant qu’elle n’ait eu le temps de le remercier, mais ça ne la préoccupa pas plus que ça. Les quelques lettres inscrites sur le chocolat en forme de cœur lui arrachèrent un grand sourire. Daria était trop géniale ! Une super copine, comme elle l’avait si justement écrit. Elle allait donc mettre son chocolat à l’abri dans son dortoir et retrouver Haley pour lui annoncer la nouvelle. Elle pouvait peut-être le partager, d’ailleurs… Non, elle décida que non. C’était son chocolat, et, égoïstement, elle voulait en profiter seule et seule uniquement.
Son écharpe favorite autour du cou, une veste chaude et confortable rapidement enfilée, la blonde fila à toute vitesse à travers les étages afin de rapidement rejoindre sa meilleure amie. Un petit arrêt par les toilettes afin de ne pas avoir envie de faire pipi alors qu’elle serait à l’autre bout du parc, et elle serait fin prête. Dans les toilettes, d’autres filles se lavaient les mains et des plus âgées se maquillaient en pouffant. L’adolescente leur jeta un regard curieux, en même temps qu’un peu admiratif, et s’apprêta à filer vers une cabine pour s’y enfermer quand ses yeux se posèrent sur une fille, un peu à l’écart. De longs cheveux aussi bruns que ceux de Rosalie étaient blonds, des traits élégants et un air lointain qui lui donnait l’allure d’une princesse de conte de fées. Son cœur palpita plus vivement à mesure qu’elle détaillait sa silhouette et puis elle décida de le suivre. Elle aimait trop les légendes en tout genre pour ne pas savoir que c’était ça, un coup de foudre. C’était exactement comme décrit dans tous les livres qu’elle possédait ! Le cœur qui bat plus vite, une étrange chaleur qui s’emparait d’elle et puis cette impression que son monde venait subitement de prendre tout son sens en même temps que la certitude qu’à la seconde où cette jeune fille allait disparaître, elle en serait irrémédiablement affectée. « Bonjour » fit Rosalie avec un sourire grandissant quand la belle demoiselle porta son attention sur elle. « Je m’appelle Rosalie et, euh… » Elle avait des yeux magnifiques grâce auxquels la blonde comprit l’expression “se noyer dans le regard de quelqu’un”. « Tu es très jolie et je me demandais, tu… tu fais quoi, aujourd’hui ? Tu voudrais bien passer la journée avec moi ? » Les hésitations de sa voix ne l’empêcheraient pas de tout faire pour que cette fille passe sa journée, et tous les autres aussi, tant qu’à faire, avec elle. Elle voulait pouvoir la regarder encore et l’entendre lui parler sans s’arrêter. Et elle voulait tout ça, rien que pour elle. Oubliée, Haley et leur promenade dans le parc, il n’y avait plus que cette inconnue qui avait d’importance à ses yeux.
Offrir des chocolats pour la Saint-Valentin… quelle idée niaise et ridicule ! Quand j’avais vu le partenariat d’Honeydukes pour ce dimanche, je n’avais pu m’empêcher de lever les yeux au ciel. De toutes façons, à qui aurais-je pu en envoyer ? Je n’avais ni amoureux, ni fiancé, à peine quelques personnes que je pouvais considérer comme des amis. J’avais bien été accompagnée par Finnbjörn au bal de Noël mais nos sentiments, à aucun de nous deux, n’entrait en ligne de compte. Il l’avait fait pour se venger de Bluebell, cela m’avait semblé clair durant la soirée, je lui avais demandé dans le but d’apparaître aux côtés de ce que la société sorcière faisait de mieux. Il était certes élégant, très bon partie mais je venais d’un milieu où les unions étaient arrangées en fonction d’intérêts qui dépassaient de loin les sentiments des protagonistes. Et je savais une chose, gravée dans ma chair : j’étais sang-mêlée et cela empêchait tout rapprochement de cette nature avec un sang-pur. Les meilleurs ne l’accepterait pas et concernant les autres, je ne pouvais l’accepter sans remettre en cause tout mes idéaux. Il était hors-de-question que le sang de mon père qui coulait dans mes veines souillasse une lignée pure. J’étais condamnée à rester seule sans doute. Ainsi, l’idée d’offrir un chocolat ne m’avait pas effleurée. De toutes façons, je me plaisais à penser, puisque je n’avais aucun lien de ce type, sans doute, que l’amour était une opinion parfaitement surfaite, que seuls comptaient le mariage et les enfants, l’union politique et la perpétuation de la lignée. C’était ce que j’avais toujours appris. Les sentiments n’avaient aucune importance. Ma mère n’avait pas aimé mon père même si elle ne l’avait pas sans doute pas non plus haï. Elle avait accepté son sort, sans se plaindre. Les femmes n’ont pas à se plaindre, elles ne sont que le jouet d’ambitions familiales qui, dans son cas, avait été néfastes. Mais, sans remettre en cause ce modèle du mariage d’intérêt comme base d’une famille, je savais qu’il ne correspondait pas à ma vie. Je n’étais pas une femme indépendante, désireuse de se soustraire à un mari, je n’étais pas non plus de celle qui mettait l’amour au-dessus du reste. Pourtant, je devais me rendre à l’évidence que trouver un mari digne de moi tout en étant digne de lui relevait de l’impossible. Mes enfants auraient par définition le sang souillé et je ne voulais mettre au monde une telle lignée. Et dans cette position ambivalente, je me sentais bien seule, tiraillée entre le devoir d’une femme d’être mère et épouse et la haute opinion que j’avais d’idéaux qui ne pourraient jamais être tout à fait les miens. À cette journée que je ne fêterais pas, s’ajoutait le reste de l’ambiance à Poudlard, une ambiance où régnait d’une part la folie d’une sang-de-bourbe inconsciente comme tous ceux de son espère et d’autre part, les lourdes menaces que faisait peser la direction non seulement sur notre usage de la magie mais plus généralement sur toute la société sorcière. J’étais donc d’une humeur massacrante, maudissant comme toujours dans ce cas les sangs-de-bourbe, mon père et le reste du monde. J’entrais sans jeter un coup d’oeil dans les toilettes, le temps de me passer un peu d’eau sur le visage, un réflexe que j’avais quand j’étais énervée. Je fus importunée par une jeune fille qui commença à me faire des compliments balbutiants, me demandant de plus de passer la journée avec elle. C’était une blague de très mauvais goût. Je ne la connaissais pas mais les relations homosexuelles m’attiraient à peu près autant que celle avec des sangs-de-bourbe, cela signifiait pas du tout. Je ne savais pas ce qu’elle me voulait, si elle avait perdu un pari ou si elle était cinglée. Mais alors que je m’apprêtais à me retourner pour lui signifier vertement de partir, je la vis. Pas elle non, Joanne. En un instant mes grandes théorie sur les sang-de-bourbe et l’homosexualité s’évanouir. Bien sûr, j’étais toujours convaincue de tout cela. Mais j’étais aussi convaincue que Joanne était belle, très mignonne. Elle était une fille, ses parents étaient moldus mais il me semblait à ce moment que la vie sans elle n’avait pas de saveur et je voulais le lui dire. « Jo… Joanne… » C’était à mon tour de perdre mes mots, désarçonnée par sa beauté, son élégance et tout le reste. Dire que j’avais pu penser que Finnbjörn était élégant, pourquoi n’avais-je pas invité Joanne au bal de Noël ? J’aurais aimé dansé avec elle, glisser ma main dans son dos, enchaîner gracieusement les pas à ses côtés. « C’est dommage, on se connaît peu mais ce n’est pas trop tard pour faire connaissance n’est-ce pas ? Tu es très belle aujourd’hui... »
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(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — JOANNE, MARY & ROSALIE Dim 21 Fév - 23:01
Joanne aimait bien la Saint-Valentin ! Bon, effectivement, elle aimait absolument toutes les festivités. C'était même pratiquement certain que si on la faisait participer à une fête dont elle ignorait tout, comme Hanoucca par exemple, elle adorerait ça quand même. Même si elle ne savait pas trop ce qu'était Hanoucca. Peu importait. Pas besoin d'avoir de petit ami pour aimer la Saint-Valentin ! Il suffisait d'apprécier l'ambiance et puis voir les petits Cupidons potelés parcourir le château la faisait rire. Elle n'avait pas reçu de cœur en chocolat et n'en avait pas envoyés non plus mais elle avait aidé les petits anges autant qu'elle avait pu lorsqu'ils cherchaient des destinataires le long des couloirs. La galloise avait même réussi à en suivre un pour lui faire la conversation. Sauf que Le Cupidon n'était pas très bavard et s'était contenté de l'écouter... ou plutôt de râler en tentant vainement de se soustraire aux milliers de questions qu'elle avait pour lui. En tout cas, Joanne était persuadée qu'elle apprécierait encore plus cette fête le jour où elle aurait un copain ! Elle n'en cherchait pas vraiment un mais bon... elle allait avoir 17 ans dans à peu près deux semaines et elle n'était bien évidemment pas contre l'idée si l'occasion se présentait.
Ayant finalement enfin laissé tranquille le Cupidon, Joanne était passée par les toilettes des filles. Elle avait un cours de potions à rattraper et comptait bien profiter de ce dimanche pour se mettre à jour. Si elle y parvenait, elle irait faire un tour au terrain pour peaufiner quelques manœuvres de Quidditch. Voilà qui était motivant pour finir ses devoirs au plus vite ! Alors qu'elle terminait de s'essuyer les mains, une voix l'interpela par son prénom ou plutôt balbutia son prénom. La galloise se retourna et constata qu'il s'agissait de Mary, la préfète de Serdaigle. Joanne la connaissait étant donné qu'elles étaient dans la même classe mais elles ne s'étaient jamais vraiment parlé, leur caractère n'étant pas vraiment compatibles. En temps normal, Mary était plutôt froide et distante alors que Joanne était totalement l'inverse. C'est pourquoi la Gryffondor fut surprise de l'entendre lui adresser la parole et même mieux, lui faire un compliment.
"Salut Mary... Heu oui si tu veux on peut faire connaissance." commença-t-elle, un peu décontenancée. Mais du moment que quelqu'un l'abordait pour socialiser, Joanne n'était jamais contre !
"Heu... merci ? Toi aussi tu es jolie." répondit-elle avec un demi sourire. C'était toujours agréable d'avoir un compliment mais là c'était un peu sorti de nulle part, surtout venant de Mary Asquith. Alors, un peu gênée quand même, Joanne porta son regard sur la fille qui parlait à Mary juste avant que cette dernière ne l'aborde. Et là se fut le choc. Mary était peut-être jolie mais elle... elle, elle était tout simplement sublime, merveilleuse. Son cœur cogna aussitôt dans sa poitrine et Joanne sut qu'elle devait l'aborder sur le champ. Il n'y avait pas une minute à perdre devant autant de beauté.
"Rosa ?" l'interpela-t-elle avec un sourire béat sur le visage. Rosalia ou Rosalie, elle ne se souvenait plus très bien alors pour ne pas la froisser, elle opta pour un petit diminutif qui lui allait à ravir.
"Tu te souviens de moi ? J'étais à ton cours sur les Animagus et tu m'as posé une question au tout début. C'était... une super question ! Et heu... comment tu fais pour avoir des cheveux aussi blonds ? Tu as des cheveux magnifiques ! T'as un secret pour qu'ils soient aussi brillants et soyeux ? Ils encadrent tellement bien ton visage et tes grands yeux sublimes..." poursuivit-elle en penchant la tête de côté pour mieux observer sa camarade de Gryffondor. Elle avait une très jolie bouche également, si bien dessinée en une moue adorable qui ne demandait que de recevoir un baiser.
"Est-ce que tu as un valentin ou une valentine aujourd'hui ? Tu veux bien être ma valentine ? Si j'avais su, je t'aurais envoyé un cœur en chocolat... Mais j'ai d'autres chocolats si tu veux. On pourrait les partager, ça te dirait ? On irait au parc, trouver un coin tranquille juste toi et moi. Dis oui s'il te plaît !" supplia-t-elle avec des yeux de chiots suppliants.
Dernière édition par Joanne Griffith le Lun 22 Fév - 17:58, édité 1 fois
Dans tous les contes dont Rosalie raffolait, les héros tombaient follement amoureux l’un de l’autre au premier regard. Un coup de foudre réciproque qui se traduisait par tout un tas d’émotions que la blonde était sûre et certaine de ressentir en ce moment même : elle avait chaud, elle avait froid, ses yeux ne parvenaient pas à se détacher du regard de cette jeune fille brune aux traits si parfaits, son cœur battait trop vite et des milliers de papillons semblaient avoir pris vie dans son estomac. Elle ne voulait qu’une chose : être aux côtés de cette fille pour toujours et à jamais, braver tous les dangers pour elle, ne jamais plus la quitter. Comment le monde avait-il pu tourner rond avant que Rosalie ne la rencontre ? Comment avait-elle fait, pendant quatorze longues années, pour se passer de sa présence ? Comment vivre loin d’elle, désormais ? Impossible. Inenvisageable. La Gryffondor bafouilla quelques paroles à sa belle inconnue, se sentant un peu bête de ne pas réussir à faire preuve de plus d’aplomb, mais trop impressionnée par le charme que dégageait la seule et unique femme qu’elle aimerait jamais pour pouvoir faire autrement. Il faudrait se rattraper si, par malheur, elle venait à être déçue de l’attitude de Rosalie. Car il n’y avait plus de futur concevable sans la magnifique chevelure brune de la jeune fille et sa prestance qui faisait d’elle, non pas une princesse comme Rosa se targuait de l’être, mais une véritable reine.
Une reine qui piétina son cœur après lui avoir violemment arraché de sa poitrine quand son regard s’arracha du sien et que ses mots cherchèrent à joindre quelqu’un d’autre. Les larmes lui montèrent aux yeux et la blonde pivota pour essayer de comprendre ce qui pouvait bien retenir sa belle loin d’elle. Elle la connaissait, c’était Joanne, qui était dans sa maison et qui était la capitaine de l’équipe de Quidditch. Visiblement, elles se connaissaient, et Joanne appela même celle qu’elle aimait par son prénom. Alors ainsi, elle se nommait Mary… c’était le plus beau prénom qu’elle avait jamais entendu et celle qui le portait était la plus belle demoiselle qui était jamais née ! Elle allait se révolter, crier à Joanne que Mary n’était pas jolie mais sublime et que c’était une insulte à sa beauté que de la considérer si pauvrement mais sa camarade lui coupa l’herbe sous le pied en se tournant vers elle.
Si, en temps normal, recevoir autant d’attention et de compliments aurait flatté la jeune fille, ce ne fut pas le cas cette fois-ci. Elle se fichait pas mal de ce que Joanne pouvait bien penser d’elle, même si c’était très gentil et qu’elle appréciait, car seule lui importait l’opinion de Mary. Est-ce que ça allait la rendre jalouse ? Est-ce qu’elle allait partir, en pensant que Rosa entretenait une histoire avec Joanne ? Non, non, il ne fallait pas ! Elle n’aimait que Mary et il fallait que vérité soit faite ! Ses yeux dorés cherchèrent alors les siens. « Je te promets, ce n’est pas ma valentine, je la connais même pas vraiment en plus. Mary, c’est toi qui a des cheveux magnifiques et qui mérite tous les chocolats de la terre, est-ce que tu veux bien qu’on partage cette journée ensemble ? Tu verras, je serais aux petits soins et ce sera la meilleure journée de ta vie ! » Un sourire d’espoir étira ses lèvres alors qu’elle faisait un pas pour se rapprocher de la Serdaigle : il n’y avait définitivement qu’elle qui comptait à ses yeux et elle ne demandait qu’à s’éloigner de Joanne qui lui ravissait l’attention de sa belle.
( Pando )
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(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — JOANNE, MARY & ROSALIE Lun 15 Mar - 9:16
Joanne avait des yeux magnifiques, de longs cheveux sublimes et tout ce qu’il fallait pour que je tombe sous son charme. Oubliée ma répugnance vis-à-vis de son sang, oublié mon mépris de l’amour au profit du mariage d’intérêt… tout ce que je voulais maintenant c’était passer du temps avec elle, pouvoir la contempler, la prendre dans mes bras. Mon coeur bondit dans ma poitrine quand elle me dit que j’étais jolie aussi. J’étais sûre qu’elle était sincère, qu’elle ressentait à mon égard, les mêmes sentiments que je ressentais pour elle. Mais « Rosa » vint tout gâcher. Elle me complimentait certes, mais ce n’était pas vraiment mon problème. Les seuls compliments que je voulais était ceux de la belle Joanne. Et surtout elle me ravissait l’attention de cette dernière qui n’avait d’yeux que pour elle, de si beaux yeux pourtant. Mon coeur se serra, se brisa presque quand Joanne lui proposa d’être sa valentine. Non, ce ne pouvait pas être possible. J’étais là moi, toute disposée à être la sienne, à lui offrir des chocolats si elle voulait… Je voulais être sa valentine, même si je n’avais jamais fêté la Saint-Valentin… Heureusement, Rosa m’affirma qu’elle n’était pas sa valentine. Soulagement dans ma poitrine. Tout était libre encore même si Rosa me collait, m’empêchait de prendre toute l’attention de Joanne… Peut-être était-elle jalouse ? Peut-être voulait-elle me faire comprendre que je lui brisait le coeur d’accepter la proximité de Rosalie ? Il fallait que je lui fasse comprendre qu’elle se méprenait, que je n’avais rien à voir avec Rosalie. Je ne l’aimais pas, même si je ne pouvais plus poursuivre mes grands raisonnements sur l’amour depuis que je m’étais rendu compte de l’existence de Joanne. Ce fut mon tour de prendre des yeux de chiots suppliants, une expression qui allait si bien à Joanne même quand elle ne m’était pas destinée. « Joanne, Joanne, ne sois pas jalouse, c’est toi que j’aime, toi que je trouve magnifique… S’il te plaît » Et, sans réfléchir outre mesure, je posais ma main sur son bras, juste pour en sentir le contact, juste pour espérer qu’elle me comprenne.
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(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — JOANNE, MARY & ROSALIE Dim 28 Mar - 21:28
Cette petite virée aux toilettes avait pris une tournure tout à fait inattendue mais pas désagréable. La préfète de Serdaigle était sortie de sa froideur habituelle pour engager la conversation avec elle et même lui faire un compliment et puis... et puis surtout... l'arrivée de Rosalie illumina aussi bien la pièce que sa journée. Sa beauté, son sourire, ses cheveux, tout en elle était fascinant et la galloise ne pouvait plus détacher ses yeux d'elle, si bien qu'elle en oubliait un peu Mary qui l’avait abordée en premier lieu.
Le cœur battant, les yeux suppliants et l'estomac papillonnant, Jo n'avait pas perdu une seconde et avait proposé à la jolie blonde d'être sa valentine, de trouver un coin tranquille et même de partager des chocolats ensemble. Il fallait absolument qu'elle dise oui. Ça serait la meilleure sortie qu'elle pouvait imaginer. Elle avait tellement envie d'être avec elle et de passer du temps avec elle ! Malheureusement, la réponse fut un peu décevante car Rosalie ne lui répondit même pas et se contenta de parler à Mary, cherchant visiblement à l'écarter pour proposer à Mary à peu près la même chose qu'elle-même venait de lui proposer à elle. Joanne se tourna alors vers Mary pour essayer de comprendre. Est-ce que Rosa et Mary sortaient ensemble ? Si c'était le cas, ça lui briserait le cœur.
Mais Joanne n'eut pas de doute très longtemps car Mary lui fit carrément une déclaration d'amour, visiblement également inquiète qu'elle soit jalouse.
"Ah ?" fut la seule réaction qu'elle parvint à exprimer dans l'immédiat. Jo regarda à tour de rôle Rosalie, sa magnifique Rosalie qui n'avait d'yeux que pour Mary... puis Mary, qui n'avait d'yeux que pour elle. La galloise cligna des yeux en passant de la brune à la blonde. Quelque chose clochait mais son cœur parlait plus fort que son cerveau qui ne put qu'arriver à une seule conclusion difficile à admettre.
"J'aimerais que Rosalie soit ma Valentine, Mary voudrait que je sois la sienne et Rosalie voudrait que ça soit Mary... Je crois qu'on a un problème..." expliqua Joanne, une main sur son petit cœur douloureux de cette triste constatation.
Dernière édition par Joanne Griffith le Mar 30 Mar - 10:21, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: [Animation] Joyeuse Saint-Valentin — JOANNE, MARY & ROSALIE Mar 30 Mar - 9:34
( l'amour, l'amour l'amour ✿ ROSALIE )
Son cœur battait douloureusement dans sa poitrine. L’amour était censé être merveilleux et non pas s’accompagner de cruelles déceptions telle que celle que lui imposait la beauté brune que ses yeux dévoraient. Rosa était simplement entrée dans les toilettes un court instant, prévoyant de rejoindre Haley dans le parc pour profiter de la journée avec sa meilleure amie — Artemis ne se sentait pas bien depuis hier, il devait aller à l’infirmerie, aussi doutait-elle qu’il les rejoigne mais peut-être pourraient-elles le retrouver quand le Serpentard se sentirait un peu mieux — mais tout ça n’avait plus la moindre importance. Car tout ce qui comptait, c’était Mary. Ses cheveux semblaient absorber la lumière pour la faire rejaillir au fond de son regard et ses mots étaient comme une bouffée d’air frais pour la jeune Gryffondor en totale apnée. Tout était parfait, puisqu’elle était là. Tout aurait pu le devenir, en tout cas, si la Serdaigle ne lui avait pas opposé un tel rejet. Pire ! Ce n’était pas uniquement qu’elle la rejetait, c’est qu’elle semblait lui en préférer une autre. Le cœur tordu de déception, Rosalie l’écouta dire à la capitaine de leur équipe de Quidditch à quel point elle était magnifique et lui proposer de passer la journée ensemble. Non non non ! C’était avec elle que Mary devait passer la journée, pas avec Joanne, aussi jolie soit-elle.
Et puis, contre toutes attentes, l’Attrapeuse remercia poliment Mary mais se tourna plutôt vers Rosalie. Jolie ? Mary était bien plus que cela : elle était sublime, magnifique, unique en son genre. Mais ça, elle était la seule à le voir… Les mots de Joanne aurait pu lui faire plaisir, en d’autres circonstances : réellement plaisir. C’était flatteur, d’entendre de si belles choses sortir de lèvres qui n’appartenaient ni à ses amis, ni à ses proches. D’autant que l’adolescente était réellement canon : elle faisait un peu partie de ces élèves plus âgés qu’on contemplait de loin avec un air de ravissement timide. Alors, oui, c’était très gentil de sa part. Mais elle risquait de donner de fausses idées à Mary. Et si la Serdaigle pensait qu’elles étaient ensemble ? Ou simplement que Rosalie n’était pas une fille sérieuse qui papillonnait de tous les côtés ? Rosa ramassa les bouts de son cœur en miettes et se tourna de nouveau vers Mary pour la supplier de la croire : Joanne n’était pas sa petite amie, elle la connaissait à peine en réalité. Avec le sourire de l’espoir, elle lui proposa de passer la meilleure journée de sa vie… en sa compagnie.
Cruelle déception. Une moue terriblement chagrine se déposa sur les traits de la Gryffondor et quelques larmes embuèrent son regard doré. Mary aimait Joanne. Comment était-ce possible ? Comment pourrait-elle vivre en sachant que la femme qui hantait son cœur et ses pensées en aimait une autre et ne daignait pas la regarder, elle ? Un petit gémissement plaintif, entre le sanglot et la surprise, s’échappa des lèvres de la blonde quand Mary posa sa main sur le bras de Joanne. Ah, douleur ! terrible douleur ! Ce n’était pas comme ça que ça se passait dans les contes : les amants promis finissaient toujours par se retrouver et triompher de tous les dangers. Rosa refusait de considérer que Joanne et Mary puissent être les amoureuses de l’aventure tandis que, elle, elle n’était rien d’autre qu’une pièce rapportée vaguement gênante. C’est Joanne qui pointa du doigt à quel point la situation était inextricable. Rosalie n’avait d’yeux que pour Mary qui flirtait avec Joanne qui cherchait à obtenir l’attention de Rosalie. « C’est… » Insoluble triangle amoureux.
Ce fut peut-être l’élément déclencheur qui fit reprendre ses esprits à Rosalie. Elle cligna des yeux pour chasser la peine qui s’y accumulait et puis… plus rien. Son regard passa de Mary à Joanne, de Joanne à Mary, et l’impression de sortir d’un rêve éveillé l’accompagna de longues secondes encore. C’était quoi, cette histoire ? L’instant d’avant, elle était éperdument amoureuse de Mary, celui d’après, plus rien. Comme si on l’avait drogué. Trop bizarre cette Saint-Valentin. « Je crois que c’est passé » risqua-t-elle, son regard doré passant toujours de Mary à Joanne. « J’voulais pas te repousser, Joanne, j’suis super désolée et en plus tu es très très jolie toi aussi » continua-t-elle à toute vitesse alors que les dernières minutes prenaient un tout autre sens maintenant qu’elle avait retrouvé l’usage de sa raison. « Je dois aller retrouver ma meilleure copine, faut que j’vous laisse. Euh… bonne journée ? À plus ? » Elle venait de se rendre compte qu’Haley l’attendait depuis une quinzaine de minutes maintenant. Quand elle allait lui raconter ce qui venait de lui arriver ! Rosalie se dépêcha d’aller la rejoindre, abandonnant un dernier petit geste pour ses deux camarades. Comme c’était nul, les histoires d’amour !