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De profundis
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Message(#) Sujet: De profundis De profundis EmptyDim 31 Jan - 13:50

Après qu'elle se soit assise, il y avait eu un instant de flottement. Les mains jointes sur le bord de son bureau, le regard froid et perçant, le professeur van Aken s'était contenté d'abord d'observer la jeune fille en silence, moins comme il aurait jugé une élève prise en faute mais assez étonnement de ce regard qu'il n'accordait d'ordinaire qu'à Finnbjörn ou Dmitri, lorsqu'on jauge un potentiel partenaire de travail.

- Je pense que nous avons un certain nombre de choses à nous dire, mademoiselle Mills.

Et comme une statue qui sortirait soudain de sa rigidité, il sortit pour elle une bouteille de jus de citrouille et pour lui un flacon de whisky accompagné de deux verres. Les ayant rempli, il leva le sien d'un air de dire "santé" puis en avala une gorgée. Merlin que ça faisait du bien...

- Mademoiselle Mills, pendant ces séances, j'entends vous traiter non comme une élève mais comme une partenaire de travail. Je ne suis pas un maître en occlumancie mais au vu des derniers évènements j'ai vu l'intérêt de vous former à cette discipline.

Il parlait de son ton neutre, assez professoral encore, comme on lirait un manuel de montage pour aspirateur ou un résumé administratif particulièrement formel. C'était pourtant de choses graves dont on parlait là, aucun des deux ne pouvait l'ignorer. Un ministre presque assassiné, un concours organisé minutieusement gâché et voila qu'ils se trouvaient tout deux - comme le reste de l'école d'ailleurs - sous surveillance de leurs ennemis. Mais c'était dans ces moments terribles, lorsqu'on acculait les humains, que pouvaient alors se nouer les alliances les plus impies.

- Partant de ce constat, je m'estime libre de vous parler plus librement. A la condition sine qua non que rien ne sortira de cette pièce.

D'un geste, il désigna le tableau de sa femme qui ornait le mur ouest du cachot.

- Non seulement vous avez tout à y perdre, mais croyez-moi, je le saurai si vous vous prenez à bavarder.

Et il resservit les verres.

- Les Appleton s'imaginent qu'ils peuvent avancer leur agenda politique en faisant fi des réalités de notre société. Votre arrestation et la censure qui entoure l'usage de la magie dans l'école sont les signes évidents des dérives de ce pouvoir devenu fou par idéologie. J'entends m'y opposer et vous donner les moyens de le faire également.

D'un geste du menton, il sembla désigner le visage de la jeune fille et plus précisément son front.

- Cela ne m'étonnerait pas que la prochaine étape soit de faire venir un légiliman dans l'école. Il faut donc protéger ce qui se trouve dans votre crâne. Nous travaillerons donc deux fois par semaines, pendant trois heures. Cela n'est pas négociable, il me semble que vous pratiquez le quidditch ? Vous vous arrangerez.

Il termina son deuxième verre.

- En échange de quoi, j'attends de vous certaines initiatives dans l'école. Rien qui puisse vous porter préjudice je vous rassure, mais il s'agit de choses que je ne peux prendre en charge moi-même.
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Antonella L. Mancini

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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyDim 31 Jan - 21:05

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Vendredi soir, 17 heures. Nous y sommes. Bon ok, on est plutôt sur du 17h15 mais j'avais cours d'arithmancie avant donc merde. Jusqu'à preuve du contraire, on ne peut pas transplaner dans Poudlard donc j'ai fait au mieux. « Merci de me recevoir. » Dis-je à mon professeur de potions lorsque celui-ci ouvre la porte de son bureau. Le rendez-vous est de mon initiative : nous avions déjà discuté d'un entrainement à l'occlumancie avant les résultats du concours de potions et ces derniers n'ont fait que renforcer la nécessité de nous voir en tête à tête. Le professeur van Aken a une certaine influence qui m'est salutaire : mon gorille reste sagement à la porte tandis que je prends place sur une chaise face au bureau où s'installe mon enseignant. J'en éprouve un vif soulagement : l'omniprésence de cet employé du ministère a considérablement réduit mes moments d'intimité et mon jardin secret. Retrouver un moment qui n'appartient qu'à moi me fait le plus grand bien. Van Aken m'observe sans parler et je soutiens son regard, non par provocation mais plutôt pour réaffirmer ma motivation.

Enfin, le vieux professeur ouvre la bouche. Je suis de son avis : nous avons des choses à nous dire. En plus de mes entraînements, il faut que lumière soit faite sur les récents événements. Avec une moue presque déçue, je l'observe se servir du whisky alors que je n'ai droit qu'à du jus de citrouille. Pieusement, j'écoute mon enseignant revenir sur l'occlumancie et sur ma nécessité d'y être formée. Si je portais un intérêt notable pour cette discipline avant l'empoisonnement du ministre et mon interrogatoire, elle m'est désormais devenue indispensable. J'opine donc du chef en guise d'approbation. Nous sommes sur la même longueur d'onde. Tandis que je porte mon verre à mes lèvres, van Aken poursuit en m'intimant le plus grand secret sur tout ce qui se dira dans cette pièce. La blague, comme si j'étais du genre à ouvrir ma gueule toutes les trente secondes. Sa menace du tableau rapporte paquet ne me fait pas peur, loin de là. « Je ne suis pas une piailleuse. » Je me contente de répondre ces quelques mots d'un ton monocorde, le sourcil droit arqué. Mon verre à peine vidé est déjà rempli à nouveau par les bons soins du professeur. Il ne me fera jamais confiance et c'est pleinement réciproque, mais il peut être sûr d'une chose : je ne suis pas une balance et je ne trahis jamais mes alliés.

La clause de confidentialité réaffirmée, le professeur de potions me dresse le tableau des derniers événements. Les dernières mesures prises par la directrice s'apparente à de la dictature et un couple à la tête des deux plus grandes instances de la société n'augure rien de bon. Bien que née moldue, je n'ai jamais pu piffrer Appleton et ses accusations mensongères à mon égard n'ont fait que consolider mon ressentiment. Je sais que van Aken est plutôt du genre traditionnaliste sang-pur : les raisons de notre rébellion sont bien différentes et pourtant nous sommes associés dans un but commun. Mon futur coach m'impose aussitôt un rendez-vous bihebdomadaire de trois heures à chaque fois. Il sait que je dois aussi jongler avec mes devoirs et mes entraînements de Quidditch. Accessoirement j'ai un mec aussi, mais j'imagine que ce n'est pas la peine de discuter de ce point là ... « Bien sûr. » J'acquiesce sans protestations. Mon cercle social s'est réduit à Blaze depuis le bal, j'imagine qu'il comprendra. Quant à l'équipe, au pire il y a Carla. Van Aken évoque enfin la contrepartie de son aide et cela me fait rire intérieurement. « Si ces choses ne sont pas préjudiciables, pourquoi ne pouvez-vous pas vous en charger ? » Je ne suis pas conne, je sais bien qu'il veut me faire faire le sale boulot. Si je dois plonger pour lui, j'aimerais autant un semblant d'honnêteté. Verre en main, je prends le temps de me désaltérer avant de clarifier mon propos. « Je suis prête à faire ce qu'il faut mais je vous rappelle que j'ai un malabar qui me suit comme mon ombre. » C'est bien là le principal problème et c'est déjà un miracle qu'il ne soit pas avec nous dans ce bureau. Il aurait peut-être mieux valu qu'il y soit, d'ailleurs.
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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyDim 7 Fév - 12:59

Lorsqu'elle lui confirma qu'elle ne le vendrait pas, van Aken se contenta de hocher la tête par politesse. Il se fichait bien de ce que la jeune fille pouvait lui dire ou lui promettre, les enfants de cet âge n'avaient aucune constance et même les caractères les plus forts cédaient toujours lorsqu'on leur mettait suffisamment la pression. Venant d'une née-moldu, on ne pouvait rien attendre de plus, si elle suivait déjà ses plans sans poser trop de question il pourrait s'estimer satisfait.

Sans s’appesantir sur le sujet, le professeur poursuivit donc ses explications, jusqu'à évoquer la contrepartie de son aide. En temps normal, il n'aurait jamais accordé autant de temps à une élève au sang impure, trois heures deux fois par semaine c'était autant de moments perdus pour des projets de plus grande envergure. Et puis, que pouvait-elle donc avoir à cacher cette gamine ? Des amourettes inavouées ? Comme si un seul de ses amis avait la possibilité de s'introduire dans son esprit, se croyait-elle à ce point en insécurité ?

De fait, s'il consentait à lui enseigner l'occlumancie, c'était avant tout pour se protéger lui de ses ennemis... et qu'elle lui soit redevable. Sans cela, ce travail n'avait aucun sens. A nouveau, elle lui confirma être prête à faire des efforts, répondant cependant avec une pointe de cynisme qui l'agaça. Cela lui rappelait Dmitri. Un comportement puéril d'adolescents cherchant à se faire plus gros qu'ils ne l'étaient. Qu'ils commencent déjà par apprendre leurs leçons, on verrait ensuite pour l'impertinence.

- Parce que, mademoiselle Mills, nous n'avons pas exactement le même âge ni la même position sociale. Il est des choses qui seront plus acceptées si elles viennent d'en bas.

Au moins ces paroles menaçantes ne semblaient pas avoir eu raison de la volonté de la jeune fille, sinon il l'aurait tout simplement renvoyée. On pouvait être sot et avoir du courage, van Aken comptait bien là dessus la concernant.

- Votre protecteur n'a pas droit de cité dans ce bureau. Quant à ce que je vous demande, rien d'illégal ou même de dangereux, il n'aura donc rien à y redire. S'il le faisait, j'ai confiance en vous pour vous en plaindre bruyamment, vous êtes une serpentard, on peut attendre de vous une certaine jugeote.

D'un ton, il marqua la fin de cette conversation avant de se lever lentement pour aller saisir dans son armoire un flacon long dans lequel se trouvait un liquide bleu-nuit qu'il vint déposer devant la jeune fille.

- De Profundis, une potion qui... "ouvre" votre esprit, si je puis dire. Je vous passe son utilisation historique et ses usages chez certains mystiques d'Allemagne de l'Est, le fait elle qu'elle rend vos pensées claires comme de l'eau de roche à qui s'y pencherait.

D'un doigt, il tapota sa tampe.

- Je ne suis pas légilimen, mais par cette potion il me sera particulièrement aisé de m'introduire dans votre tête. En fait, n'importe qui y parviendrait avec un minimum de concentration. Les effets dureront le temps de notre séance, puis je vous fournirai l'antidote. Entre-temps, vous vous entrainerez à repousser mes intrusions.

Il marqua une pause, la scrutant un instant.

- Étant donné que je ne m'attends pas à ce que vous y parveniez immédiatement, il faut vous préparer à me dévoiler certaines choses mademoiselle Mills, parfois intimes. Je ne vous prends pas au dépourvu.

A vrai dire, l'idée d'avoir accès au psyché d'un adolescente le fatiguait d'avance mais il préférait que tout soit clair avant de passer aux choses sérieuses. Pas question qu'on vienne l'accuser de voyeurisme sur un mal-entendu, il avait autre chose à foutre de ses journées que de régler un scandale estudiantin.

- Si ces conditions vous conviennent, nous pouvons commencer. Quant à ce que j'attends de vous en retour, je vous contacterai par courrier dans la semaine.


Dernière édition par Professeur A. van Aken le Mar 9 Fév - 19:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyMar 9 Fév - 19:19

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Le professeur van Aken ne m'a jamais inspiré confiance. C'est juste une espèce de vieux grincheux qui se croit meilleur que tout le monde uniquement parce qu'il n'a que du sang de sorcier dans les veines. D'ailleurs, c'est lui qui le dit, ça. Quelle est la preuve qu'il n'a pas une tare dans la famille ? Un cousin éloigné qui s'est tapé une moldue au coin d'une rue ? C'est tellement con, comme façon de penser. Le seul point sur lequel nos opinions se rejoignent, c'est la séparation des deux mondes. Sorciers chez eux, moldus chez eux et les cochons seront bien gardés. Les grands de ce monde n'ont aucune idée du déchirement que cela peut être, de devoir quitter famille et amis uniquement à cause d'un gène qui a muté. Pour rejoindre, qui plus est, un endroit inconnu et hostile à notre présence. Appleton croit ses intentions louables mais ce n'est pas en forçant des connards à suivre un cours barbant d'études des moldus comme si nous étions des animaux que cela va changer quoi que ce soit. Je ne la sens pas, cette vieille peau. Je ne l'ai jamais sentie, d'ailleurs. Les fausses saintes qui te mettent des coups de poignards dans le dos, très peu pour moi. Je sais que ce n'est pas mieux de passer un accord avec van Aken mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour arriver à mes fins. De toute manière, personne n'est et ne sera jamais au courant de quoi que ce soit.

Même si j'ai des intérêts dans l'affaire, je ne compte pas me jeter bêtement dans un piège. Aussi j'interroge mon enseignant sur les raisons qui le poussent à passer par une intermédiaire et comment faire puisque je suis tout de même étroitement surveillée depuis l'esclandre au bal. Froid, tranchant, van Aken ne manque pas de me répondre en me rappelant sans mal ma condition. Peu importe ses raisons, à vrai dire : je n'ai plus rien à perdre. Je ne relève même pas sa remarque sur les Serpentards et mon attendue jugeote. Quelques années en arrière, j'aurais pu m'en formaliser. Maintenant, je sais où sont mes intérêts et il n'y en a aucun à répondre à ce croûton. J'opine simplement de la tête pour signifier ma compréhension et mon acceptation des termes du contrat. Verre de jus de citrouille toujours en main, j'observe van Aken se lever de son bureau pour rejoindre une armoire remplie de fioles diverses. J'en reconnais certaines pour les avoir étudiées en classe mais la plupart me sont inconnues, y compris celle que le professeur saisit. Il s'agit d'une fiole remplie liquide bleu nuit, une très jolie couleur. Mon interlocuteur la dépose juste devant moi, sur le bureau. J'apprends qu'elle se nomme De Profundis et qu'elle va me permettre d'ouvrir mon esprit afin que van Aken puisse s'y introduire aisément. Soudain très intéressée, j'ouvre yeux et oreilles afin d'enregistrer tout ce qui m'est dit. Je sais qu'il ne répétera pas ses explications deux fois.

Je dresse assez rapidement un schéma bilan des indications qui me sont données. Boire la potion, ouvrir son esprit, introduction de van Aken, le repousser si possible, recommencer jusqu'à la fin de la séance, boire l'antidote, revenir à la normale. Cela semble clair et simple, sur le papier. Je soutiens le regard du maître des potions lorsqu'il me prévient que ses intrusions le laisseront sûrement voir des choses privées voire intimes. Mon coeur se serre un instant. Evidemment que je m'y suis préparée mais j'avoue ne pas être enchantée de me livrer à ce squelette vivant. Ce qu'il va voir me rendra vulnérable mais c'est le prix à payer pour que personne d'autre ne puisse jamais pénétrer mon esprit. Encore une fois, j'opine du chef, regard braqué dans les yeux de van Aken.« Bien. » Je réponds enfin après que l'enseignant m'annonce qu'il me contactera dans la semaine pour la contrepartie de cette leçon. Je suis, malgré mes appréhensions, impatiente de commencer. Je touche enfin du bout des doigts le projet que je fomente depuis plusieurs semaines, même mois. Sans hésitation, principalement pour sauver les apparences, je me saisis de la fiole posée devant moi. Je l'ouvre avec précaution puis j'avale son contenu en une seule gorgée. Au début, il ne se passe rien. Puis, au bout d'une minute, j'ai l'impression que mes muscles se relâchent. Mes appréhensions s'envolent, mes sens sont moins en alerte. « Je suis prête. » Dis-je enfin, réunissant le peu de forces qu'il me reste afin de tenter de repousser l'attaque.
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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyMar 9 Fév - 20:19

Skyler Mills n'était pas une fille bavarde, c'était le moins que l'on puisse dire et cela convenait parfaitement à van Aken qui n'avait aucune envie de perdre son temps en discussions inutiles. De toute manière, quoique la jeune fille puisse lui dire, il était à peu près certains d'y avoir accès une fois qu'il se serait introduit dans son esprit et comme il n'avait lui-même rien à lui raconter de plus que ce qu'il avait déjà expliqué, leur conversation pouvait s'arrêter dès à présent.

Il observa son élève s'emparer de la potion et la boire d'une traite. Bien. Intelligemment utilisé, cette préparation était d'une utilité remarquable. Glissée discrètement en petites quantités dans le vin ou le thé d'une personne, celle-ci ne se rendait compte de rien mais il devenait possible de lire en elle comme dans un livre ouvert. Un excellent moyen de mener une conversation de bout en bout mais également de vérifier que l'autre n'avait rien à cacher. Bien sûr, il était complètement illégal d'en user sans le consentement du buveur, mais enfin, la vie était une jungle après tout, et leurs ennemis étaient partout.

Croisant les doigts sur son bureau, il attendit tranquillement que l'effet se fasse ressentir chez Skyler. Cela pouvait prendre quelques minutes durant lesquels il laissa promener son regard sur ses peintures. Sa femme était partie se promener et dans un cadre derrière lui le portrait d'un homme sale et chevelu sirotait une boisson claire en marmonnant des mots en russe.

Finalement, la jeune fille lui signifia qu'elle était prête.

- Bien. van Aken hocha la tête.

La matière et l'esprit n'étaient pas si différent du point de vue des sorciers, on pouvait rendre la première aussi intangible que la brume et l'autre solide comme un mur. Ici, l'effet était plus proche de la motte de beurre tiède. Le professeur posa son regard sur elle, plissa les yeux et comme on pousserait une porte huilée, pénétra dans son esprit. Tout ce qu'elle penserait désormais, verrait, il le verrait aussi. La seule manière pour elle de repousser son intrusion était de faire le vide dans ses idées, ne plus rien voir ni ressentir pour isoler la présence importune et l'éjecter de l'intérieur de sa tête. Sans cette sérénité, jamais elle ne pourrait localiser van Aken dans le flot de ses pensées et lui pourrait continuer à s'y promener sans être inquiété.
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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyMar 9 Fév - 22:32

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La potion De Profundis met une bonne minute avant de dévoiler ses effets. Progressivement, je me sens détendue. Mon pouls est régulier, je ne ressens plus cette méfiance habituelle chez moi. Mes sens sont comme paralysés. Je suis toujours consciente, je sais qui je suis et où je me trouve. Cependant, je suis incapable de fixer mon attention et mes pensées défilent sans que je ne puisse les stopper. C'est à ce moment que je réalise l'ampleur de la tâcher qui m'attend. Je suis loin d'être en pleine possession de mes moyens. C'est comme si l'on demandait à un livre ouvert de ne pas se laisser lire. Ca ne semblait déjà pas simple sur le papier mais là, tout espoir de réussite s'envole. Je ne suis cependant pas du genre à faiblir face à la première difficulté. Courageusement, je signale à van Aken que je suis prête à subir ses intrusions dans mon esprit.

Je fixe mon enseignant dans les yeux, il me rend mon regard. Je cherche à déceler un signe qui m'indiquerait qu'il pénètre mon esprit, mais je ne vois rien. Finalement, c'est trop dur, j'arrête de soutenir son regard et me perd dans ce flot de pensées que je n'arrive pas à interrompre. Je me revois avec Cameron, quand nous nous entrainions au Quidditch pour son match contre Poufsouffle. J'adorais jouer au Quidditch en ce temps là et ma passion est toujours intacte. Mais alors, où est passée l'envie ? Je revois ensuite mon match désastreux contre Serdaigle, celui qui m'a rendue si furieuse contre moi-même et contre Blaze. Enfin, je me vois à notre dernier entraînement. J'ai loupé quasiment tous les cognards : les miens, comme ceux des mannequins. Je revois nettement le visage à l'air méprisant de Junior, les boucles blondes de Carla, je vois Brooklyn en train de m'expliquer ce que je dois faire et ... attendez. Je distingue quelque chose qui ne m'est pas familier, une présence en trop. Nous ne sommes que six joueurs et je vois une septième personne. J'essaie de focaliser mon attention dessus, occultant du mieux que je peux les autres détails du souvenir. Oui ... la personne se rapproche ... j'arrive à distinguer sa corpulence ... ses cheveux grisonnant ... Je finis par reconnaître le maître des potions mais cela m'a demandé tellement d'efforts que je n'en ai plus aucun pour réussir à le chasser de mon esprit. Je secoue la tête mais il est toujours là. Je voudrais lui crier d'arrêter, que c'est trop dur. Mais aucun son ne sort de ma bouche.

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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyMer 10 Fév - 0:30

La potion avait cette force qu'elle transformait l'esprit de celui qui la buvait en un gouffre profond. Il suffisait d'y jeter un coup d'oeil pour s'y sentir attiré irrésistiblement, pris de vertige, emporté dans ce flot continue de pensées aléatoires et impulsives qu'ont les êtres humains à chaque instant.

Van Aken connaissait bien le processus. De Profundis était l'une des potions qu'il préférait. Discrète, élégante, quasiment imperceptible à faible dose. Il avait empoisonné des collègues, des agents du ministères, et ces pêcheurs écossais, il y avait des années de cela, pour s'assurer qu'aucun n'avait de famille pour mener l'enquête. C'était si facile.

En buvant le flacon tout entier, Skyler ne pouvait pas ne pas ressentir les effets secondaires. Sentiment de flottement, d'irréalité mais surtout elle laissait l'accès béant aux intrusions de l'enseignant. Celui-ci eut à peine besoin de se concentrer pour se sentir aspiré dans l'esprit de la jeune fille.

Comme il s'y attendait, il y fourmillait tout un tas de choses banales, principalement tournées autour du sport. Etait-ce vraiment cela qu'elle souhaitait cacher aux autres ? La frustrations de ses matchs échoués ? Ou n'était-ce que la surface de l'iceberg ? Van Aken n'était pas particulièrement curieux de nature, surtout en ce qui concernait les né-moldus qui l'ennuyaient terriblement la plupart du temps, mais puisqu'il était là et avait promis trois heures de travail à la jeune fille, autant observer.

Il voyait tout, sentait comme elle sentait : le vent sur sa peau lorsqu'elle fendait le ciel sur son balais, la force des coups des cognards, la joie de la victoire et la rage de l'échec. L'espace d'un bref instant, retrouvant à travers un brouillard d'altérité les sensations de sa jeunesse, du quidditch, il se fit la réflexion que ce sport lui manquait un peu. Ou était-ce simplement le fait d'avoir de la souplesse dans les bras et aucune douleurs aux genoux lorsqu'il s'asseyait ? Peut-être bien.

Il s'était laissé emporter comme une feuille dans le fil des pensées de Skyler, sans intervenir, personnage d'arrière plan de ses souvenirs, soucieux de ne pas attirer son attention. Il assistait à un briefing manifestement, avec le capitaine de l'équipe de serpentard. Brooklyn Noah Caldwell, à la tête de son ancienne équipe. Van Aken était en train de se faire la réflexion qu'elle avait dû tomber bien bas pour accepter ainsi de mettre en avant un sang-impur et qu'à son époque on ne se serait jamais permis une telle chose lorsqu'à son grand étonnement il réalisa que Skyler était en train de le fixer. Lui.

Un peu surpris, le vieil homme ne dit rien dans un premier temps mais constatant que ce n'était pas un hasard, se laissa aller à un vague sourire. Ce n'était pas trop son genre de se montrer bienveillant avec ses étudiants, préférant en général les stimuler en les mettant en difficulté et pointer du doigt leurs erreurs, mais il fallait bien reconnaitre à la jeune fille une certaine habilité. Rares étaient ceux qui percevaient aussi vite une intrusion dans leur esprit, surtout après avoir absorbé une telle dose de potion. En général, la plupart des gens ne prennaient même pas la peine de scruter leurs propres pensées, il fallait être d'un naturel particulièrement suspicieux pour cela.

Lentement, van Aken applaudit mais ne se retira pas pour autant de son esprit/

- Bravo mademoiselle Mills. et ses paroles résonnèrent directement dans la tête de Skyler. Mais il faut encore parvenir à me repousser, à présent.

Le plus simple était fait, restait maintenant à s'attaquer au gros du travail, dresser des barrières mentales entre elle et l’intrus, l'isoler dans son esprit pour le repousser hors de ses souvenirs. Cela demandait une force de concentration assez titanesque et faisait appel à des sorcelleries encore bien mystérieuses pour la plupart des gens. Occlumancie, van Aken lui-même n'avait jamais très bien compris comment cela fonctionnait. C'était simplement une force qu'avec assez d'entrainement et de volonté certains magiciens pouvaient déployer à l'intérieur de leur propre tête.

Fascinant, mais terriblement difficile.
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Mes pensées défilent à une vitesse assez prodigieuse. Je revois les moments passés en tant que batteuse de l'équipe de Serpetard, poste que j'occupe depuis l'an dernier. Certains souvenirs sont plus sympathiques que d'autres. J'aurais aimé revoir l'un des moments les plus importants de ma vie : notre victoire en championnat. Pourtant, mes pensées ne me renvoient que mes échecs en pleine figure. Ceux qui m'ont ébranlée, petit à petit. Je me promène dans mon premier entraînement de l'année et ressens à nouveau la honte d'être battue par une débutante - Carla - qui n'est rien de plus qu'une remplaçante. Je ressens de la rage, ensuite, lorsque nous perdons notre match contre ces bouseux de Serdaigle : une rage démultipliée par le constat de mes propres failles. Enfin, je me retrouve à notre dernier entraînement en date, le premier de l'année civile. Mon gorille et celui de Sasha sont dans les gradins, tandis que nous recevons les instructions de notre capitaine. L'appréhension me gagne car je sais comment cela va se passer : je vais louper quasiment tous mes cognards. Afin de rester maîtresse de mes émotions - la bonne blague vu mon état - j'essaie de me concentrer sur Brooklyn. C'est là que je note un truc qui me dérange. Un point dans l'horizon qui ne devrait pas y être. En y regardant de plus près, cette tâche est en réalité une silhouette. J'ai oublié jusqu'à la présence même de van Aken dans la pièce, aussi je ne fais pas tout de suite le rapprochement avec l'enseignant. J'essaie de me concentrer sur ce point noir afin d'en distinguer un peu mieux les contours.

Le paysage s'évanouit peu à peu, je ne vois plus ni les autres joueurs, ni les gradins. Je me focalise uniquement sur la silhouette qui, à mesure qu'elle se rapproche, devient plus nette. Une peau ridée, un corps légèrement vouté par l'âge, des cheveux gris ... Je reconnais peu à peu le professeur van Aken, à un léger détail près : c'est la première fois que je le vois sourire. Il joint ses mains pour m'applaudir et j'entends finalement sa voix raisonner dans ma tête, provoquant une sensation très désagréable. Je suis à bout de force mais il faut encore que j'arrive à le repousser. Même si ses encouragements me motivent, je n'ai aucune idée de comment le chasser. Je me concentre sur l'image de van Aken dans mon esprit mais je n'arrive pas à retenir le fil de mes pensées. C'est beaucoup trop dur et je ne parviens pas à virer le vieux de ma tête. C'est encore plus complexe que ce que je ne pensais.

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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyMer 10 Fév - 20:18

Réussir à faire le tri dans le flot continu des pensées chaotiques était un exercice difficile pour n'importe qui quoique particulièrement à cet âge adolescent où les idées peinent à s'ordonner et particulièrement aussi après avoir consommé une fiole entière de De Profundis. Pourtant, contre toute attente, la jeune fille y était parvenue faisant sinon preuve d'une grande force de volonté, au moins d'une certaine tendance à la paranoïa. Cela méritait bien quelques félicitations.

Pas trop cependant, l'exercice ne faisait en vérité seulement que commencer. Quels que soient les efforts qu'avait produit Skyler Mills pour parvenir à l'isoler dans son esprit, tout cela n'avait aucune importance si elle ne parvenait pas à l'en faire fuir à présent. Au mieux avait-elle appris qu'elle était espionnée.

Sans un mot de plus, van Aken croisa les mains sur le pommeau de sa canne. Il n'était pas physiquement dans l'esprit de la jeune fille, bien sûr, quoique que certains théoriciens de la magie l'aurait peut-être discuté, mais en tout cas il existait effectivement une sorte de représentation de lui dans ses souvenirs, une projection de Skyler sur cette présence étrangère qui prenait les traits et le ton de la voix de son professeur de potion.

Van Aken était maintenant curieux. Si elle l'avait localisé sans difficulté, allait-elle se montrer tout aussi adroite à le bannir de son esprit ? C'était peu probable, mais après tout il avait déjà été surpris une première fois. Toujours silencieux, il l'observait, témoin de tout ce qui se déroulait dans la tête de son élève, ses tentatives pour faire le vide dans son esprit, refouler ses souvenirs ou les retourner contre lui. C'était un spectacle étonnant de voir ce monde mental disparaitre pour se reconstruire l'instant d'après, une représentation immédiate et concrète de la difficulté à canaliser et maîtriser ses pensées.

Malheureusement pour la jeune fille, il n'existait pas de voie plus aisée. Il faudrait travailler semaines après semaines pour obtenir le moindre résultat. Comme il l'avait imaginé, elle était incapable de repousser sa présence. Après plusieurs minutes spectateur de ces efforts pathétiques, van Aken détourna le regard et se retira de son esprit.

- Vous venez de constater l'ampleur de la tâche, mademoiselle Mills.

Il regardait obstinément le tableau de sa femme en parlant. Vu ce qu'elle avait absorbée, il aurait suffit au vieil homme de croiser son regard pour se réengouffrer immédiatement dans sa tête, comme attiré par le vide.

- Seul un entrainement soutenu et régulier vous permettra de progresser, il n'existe pas d'autre alternative.

Toujours sans la fixer, van Aken attrapa son verre et avala ce qui restait dedans.

- Nous allons recommencer. Un conseil toutefois : vos pensées vous appartiennent, je n'y suis qu'un intrus. Si vous souhaitez m'en expulser il vous faudra non seulement ne plus penser à rien pour m'y isoler mais également me bloquer l'accès à la source.

Il eut une petite moue perplexe. L'occlumancie restait un art particulièrement complexe et nébuleux, pour lui également. En fait, il n'en connaissait que la partie théorique.

- Essayez de vous affermir le cœur, j'imagine ?

Puis il posa de nouveau son regard sur elle.
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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyJeu 11 Fév - 18:55

Skyler
&
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De profundis

Repérer et isoler van Aken dans mon esprit s'est révélé coûteux en énergie, bien plus que ce à quoi je m'attendais. Peut-être que la potion annihile tellement mes facultés que la difficulté s'en trouve corsée mais, n'empêche que cela n'a rien d'évident. Je m'en rends définitivement compte lorsque, poussée par les encouragements du maître des potions, je tente de l'éjecter de mes pensées. Je donne tout ce que je peux, essayant de faire le vide dans mon esprit, d'y créer des espèces de barrières mentales - franchement, c'est ultra vague comme concept non ? Je dois malheureusement avouer que mes efforts se soldent par un échec. Van Aken se retire finalement de ma tête, me laissant un court répit. Je peux à nouveau entendre sa voix grâce à mes oreilles et non par résonnance dans ma tête. Effectivement, je me rends compte que mon apprentissage ne sera pas aisé. Quelques gouttes de sueur perlent sur mon front tandis que mon enseignant réaffirme la nécessité d'un entraînement exigeant et soutenu. Je suis si exténuée que je ne cherche même pas à le regarder, mes yeux fixent un point dans le vide. Oui, l'occlumancie est une science compliquée mais ma motivation est intacte. Je ne pars pas de rien, j'ai réussi à localiser van Aken dans mon esprit dès la première tentative. C'est un bon début, non ?

Comme je l'ai dit, mon repos est de courte durée. Le professeur de potions m'annonce que nous allons recommencer. J'écoute son conseil avec toute l'attention qu'il me reste et tout cela me semble bien obscur. M'affermir le coeur ? Mais comment ? Je n'ai malheureusement ni le temps, ni la force d'y réfléchir. Je me retrouve à nouveau emportée par un flot de pensées qui s'arrête sur un décor que je connais bien : la salle de bain des préfets. Je suis dans l'eau jusqu'à la taille et, face à moi, il y a Cameron. Il a les cheveux mi-longs et semble plus petit que maintenant : nous sommes à l'une de nos premières séances de natation. La toute première même, il me semble. Je m'entends dire à Cameron de mettre la tête sous l'eau avant de le voir s'exécuter puis se noyer à moitié. Je ressens à nouveau la même inquiétude que quand s'est arrivé et, préoccupée par un Cameron qui crache actuellement ses poumons, je ne fais même pas attention à la présence de van Aken dans mon esprit. Peut-être parce que ce souvenir est tellement insignifiant que je n'en vois pas l'intérêt ? En tout cas, c'est un lamentable échec. Je ne peux même pas prétendre avoir tenté de résister, ce ne serait qu'un piteux mensonge.

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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyVen 12 Fév - 2:37

A nouveau van Aken s'engouffra dans l'esprit de la jeune fille, dans ce flot de pensées torrentielles qui peuplent l'arrière de nos crânes et qu'il est si difficile d'arrêter plus de quelques instants. Secrètement, il avait espéré retrouver des souvenirs du quidditch pour pouvoir goûter de nouveau à l’adrénaline et au vent sur son visage, s'envoler un peu par procuration c'était vrai, mais quel mal y avait-il à cela ?

A la place de cela apparut une vaste salle de bain qu'il reconnut comme étant celle des préfets. Dans l'une des baignoires flottait un jeune homme. Cameron Brown. Skyler Mills se trouvait à ses côtés, l'invitant à dépasser ses peurs, à mettre la tête sous l'eau, puis s'inquiétant de le voir s'étouffer à moitié.

Van Aken leva les yeux au ciel. Le batifolage de deux nés-moldus ne comptait certainement parmi les spectacles auquel il jugeait plaisant d'assister. En fait, ce souvenir était ridicule. Des intentions mielleuses, des bons sentiments qui peinaient à se dire, une proximité amicale bancale, maladroite, adolescente en somme qui avait le don de l'ennuyer. Si quelques minutes plus tôt il avait maudit son âge à demi-mots devant les sensations physiques retrouvées de cette jeunesse virevoltante, soudain il se retrouvait à bénir ses années de l'avoir rendu moins sot.

En fait, même quand il était lui-même adolescent, van Aken n'avait pas souvenir d'avoir jamais été frivole. Un garçon sérieux et appliqué, discret peut-être, oubliable diraient les mauvaises langues. En tout cas il ne s'était jamais laissé aller à de telles extravagances, et sûrement pas avec des gens au sang si souillé.

En attendant, Skyler ne semblait pas avoir réussi à le localiser cette fois. Le souvenir s'agitait au gré des pensées de la jeune fille, ne parvenant pas à se stabiliser vraiment, enchaînant les bribes de phrases ordonnées chaotiquement. Van Aken patienta un peu, mais pas trop et après avoir laissé s'écouler une poignée de minute, ferma les yeux, rompant le lien qui les unissait.

- Voila qui était moins convaincant.

Il jeta un oeil à son sablier. Ils avaient encore du temps devant eux, si la jeune fille ne demandait pas grâce, il ne voyait aucune raison de la ménager.

- Recommençons et tâchez de vous concentrer. Le vide, mademoiselle Mills, le vide. Concentrez vous sur un seul espace et identifiez l'intrusion, disciplinez vos pensées comme on guide un torrent avec des digues.

Il allait rouvrir les yeux lorsqu'il se rappela un détail.

- Toutefois je retire cinq points à Serpentard pour avoir utilisé une salle de bain à laquelle vous n'auriez jamais dû avoir accès. Reprenons.

Et pour la troisième fois de la soirée, il se plongea dans la tête de la jeune fille.
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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyVen 12 Fév - 23:25

Skyler
&
Alexander


De profundis

Me remémorer un souvenir où je suis peu vêtue devrait provoquer une certaine gêne en moi. Sérieusement, qui a envie d'être matée par un vieux croûton accroché à sa canne ? Pourtant, j'en oublie jusqu'à la présence de van Aken dans mon esprit. Je me laisse aller à revivre les prémices de mon amitié avec Cameron. Celle-ci n'avait rien dévident et ne fut pas facile à entretenir. Je réalise avec un pincement au coeur que nous nous sommes beaucoup éloignés ces derniers temps. Je n'ai plus vraiment de nouvelles, pour être honnête. Je pensais qu'il m'aurait envoyé un hibou suite au bal, pour me témoigner son soutien. Et, pourtant, il semblerait que cela nuise à son statut de préfet, de copiner avec une empoisonneuse de ministre. La voix de l'enseignant me tire à nouveau de mes pensées, me rappelant subitement sa présence. Merde, je n'ai même pas songé un seul instant à résister. Cette potion est plus redoutable que je ne le pensais. Je commence à fatiguer, physiquement comme nerveusement. J'écoute attentivement - du moins autant que je le peux - tous les conseils que me prodigue van Aken. Les entendre et les comprendre, c'est une chose. Les appliquer alors que je suis anesthésiée par une potion me semble déjà bien plus complexe. L'annonce des cinq points qui me sont retirés à cause de ce souvenir me revigore un peu : le sentiment d'injustice a toujours été un moteur pour moi. L'instant d'après, je me retrouve à nouveau dans mes pensées.

Après quelques images floues qui ne me disent rien, je me retrouve sur la plage. Je sens le vent marin contre mon visage et mes baskets qui s'enfoncent dans le sable. Je ne suis pas seule : Blaze m'accompagne. Petit à petit, je reconnais la crique dans laquelle il m'a emmené quand nous étions au Pays de Galles. Je suis contente, j'adore la mer. Mes yeux décortiquent le paysage et se posent finalement sur un rocher qui dépasse de la falaise. Des bribes de mon enfance reviennent. Je distingue le visage d'une femme qui m'appelle et à qui je réponds en criant "Maman". Ce cri a un effet dévastateur. Je sens la chaleur monter en moi comme une boule et venir se loger dans ma gorge. J'ai l'impression d'étouffer, je suffoque. Instinctivement, je porte la main à ma gorge. Je n'arrive pas à faire de distinction entre ce qui se passe dans ma tête et ce qui est réel. En réalité, il n'y a aucune différence : je tremble dans mon souvenir comme je tremble actuellement. Ma respiration s'est accélérée, mon rythme cardiaque également. Des perles de sueur glacée coulent le long de mes tempes. C'est insupportable. Je sais comment cela va se terminer dans mon souvenir. Seulement, dans la réalité, Blaze n'est pas là et je réalise soudain que van Aken est quelque part dans ma tête et va assister à ma déchéance. Pire que ça : je sens que je perds le contrôle et ça me terrifie. Je dois mettre fin à ce souvenir, maintenant. Je fais le vide dans ma tête, enfin j'essaie mais mes pensées demeurent intactes. Alors, dans une tentative ultime d'éjecter cette vision de mon esprit, je la réduis mentalement en une boule que je serre - même physiquement, j'ai les poings serrés - jusqu'à l'éclater. J'ouvre enfin les yeux, trempée de sueur, haletante. Van Aken se trouve devant moi, mes pensées se sont enfin arrêtées. J'ai réussi.

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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyDim 14 Fév - 13:53

Pour la troisième fois de la soirée, van Aken se laissa plonger dans le flot des pensées de la jeune fille. Toujours sans aucune once de curiosité, il ne pouvait s'empêcher de se faire la réflexion qu'il aurait perdu moins de temps avec un bon livre et un verre de cognac. Pourtant, un peu de pragmatisme en lui soufflait qu'il y avait peut-être ici et là quelques informations intéressantes à glaner. Après tout, rares étaient les étudiants qui acceptaient de se soumettre volontairement à un examen de leur esprit, qui plus est des nés-moldus, et le professeur comme une araignée était avide de tisser sa toile sur la plus grande part possible de l'école, jusque dans les secrets les plus intimes de ses jeunes élèves.

Le décor est mouvant comme un songe, van Aken sent le sable sous ses pieds, une présence chaleureuse à ses côté. Patricia ? Non, évidement, pendant un instant d'égarement il s'est souvenu de ce que cela était, d'avoir sa femme contre lui. Bientôt. Bientôt ils se retrouveront. C'est un élève de l'âge de Skyler que van Aken reconnait comme étant Blaze Mansfield, plutôt appliqué quoique avec une propension à l'improvisation dans ses potions. Le professeur n'a jamais eu à se plaindre de lui. Ainsi donc ces deux-là ont une liaison ? A moins qu'il ne s'agisse que d'un flirte de vacance.

Pourtant il y a quelque chose de plus. La chaleur agréable que devrait ressentir la jeune fille prend des tonalités inquiétantes. Le monde s'efface, ne reste plus que le souvenir des sensations qui prennent le pas sur tout le reste, de la panique, des bruits diffus auxquels on prête à peine attention. Il est intéressant d'assister à une panique de l'intérieur, et également un peu déplaisant. L'enseignant fait à son tour le vide dans son esprit, pour ne pas laisser les sensations de Skyler prendre trop de place. Il ne manquerait plus qu'elle lui partage son angoisse...

Il observe tout qui s'écroule, le stresse qui déborde et soudain une pression, une peur si forte qu'elle l'oblige à reculer, une peur de mort. La crise est là et balaye tout, y compris le maître des potions. Le lien se brise, il observe la jeune fille en nage. Secoue la tête.

- Vous n'avez rien réussi du tout mademoiselle Mills. Ses pensées sont encore claires, bien qu'il ne soit plus immergé à l'intérieur. Allez-vous vous provoquer une crise de panique chaque fois que quelqu'un s'introduira dans votre tête ? Sans compter que votre sensibilité est décuplée par la potion pour le moment, ce ne sera pas le cas le reste du temps.

En soupirant, il se lève et s'en va jusqu'à l'armoire, en sort un flacon plus petit mais assez semblable au premier, dont il verse le contenu dans un verre.

- Nous en avons terminé pour aujourd'hui, prenez l'antidote et un peu de jus de citrouille, cela vous fera du bien.

A nouveaux, ses mains viennent se joindre devant lui, au dessus de la table, dans une posture pensive.

- Peut-être serait-il bon pour commencer de vous concentrer sur une unique pensée que vous maîtriserez et connaitrez suffisamment pour immédiatement y identifier un intrus. Une manière de faire des... contrôles de votre esprit.
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Message(#) Sujet: Re: De profundis De profundis EmptyMer 10 Mar - 22:16

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J'ai réussi. Mes yeux s'ouvrent en grand au moment de cette constatation. J'ai chaud, ma respiration est encore bruyante. Ma vision est encore trouble : j'ai du mal à distinguer mes pensées de la réalité et le son furieux des battements de mon coeur m'empêche de me concentrer. J'ai l'impression que ce qu'il vient de se passer est loin, très loin et en même tems que cela n'est pas totalement terminé. Les sensations se mêlent aux sentiments et aux pensées qui continuent de traverser mon esprit à une vitesse hallucinante. C'est finalement la voix dure et froide du professeur de potions qui me ramène à la réalité, du moins à une réalité à peu près fiable. Il balaie ma réussite sans plus de commentaires. Pour lui, ce n'était rien de plus qu'une vulgaire crise de panique. Je sais qu'il a raison, mais aussi peu de reconnaissance me fait enrager. A moins que ce ne soit la honte de m'être laissée aller à mes émotions ? C'est la deuxième fois que je perds le contrôle pour un même souvenir. Ma génitrice a t'elle donc une telle emprise sur moi ? Je reste sans expression tandis que van Aken se lève en soupirant. Je cligne des yeux rapidement pour clarifier ma vision, je suis encore un peu sonnée. L'Ancien sort de son placard un flacon plus petit que le précédent, dont il verse le contenu dans un verre. Voici donc l'antidote qui me permettra de cesser de ressembler à un livre ouvert. Je l'avale sans me faire prier, tout comme le jus de citrouille qu'il restait dans mon verre. J'ai besoin d'un peu de sucre, c'est une évidence. D'autant que le goût de l'antidote est dégueu.

Je ne me sens pas différente, les effets de l'antidote ne sont pas immédiats. Je suis encore un peu dans le brouillard quand van Aken me prodigue son dernier conseil de la journée. Il faut que je me concentre sur une unique pensée, un souvenir que je me suis assez repassé dans la tête pour le maîtriser sur le bout des doigts et repérer une anomalie si jamais quelqu'un s'introduit dans mon esprit. Je comprends ce qu'il veut dire, c'est exactement de cette façon que j'ai réussi à le chopper dans le souvenir de l'entraînement. « Bien, monsieur. » Je me lève après ces quelques mots. Je chancèle un peu sous mon propre poids mais je reste droite. Je me suis montrée assez faible comme ça. La séance est terminée, inutile d'imposer ma présence plus longtemps. Alors que je me tourne en direction de la porte, ma vision se trouble soudainement. J'entends cependant parfaitement, mais le son n'arrive pas dans mes oreilles. Il est dans ma tête. « Tu ne peux pas m'interdire de voir MA fille ! » Mes poils se hérissent. Je ne reconnais pas cette voix, pourtant j'aurais juré l'avoir entendu il y a cinq minutes. « Skyler n'a pas à subir tes sales manies de camée ! » Je me fige, la main sur la poignée. Cette voix, en revanche, je la connais parfaitement. C'est celle de mon père. Mon cœur s'accélère à nouveau et j'ai toute la peine du monde à ne pas trembler. Pourtant, les voix s'évaporent aussi vite qu'elles sont apparues. L'antidote fait enfin effet. « Merci pour votre temps. » Dis-je sans me retourner à mon enseignant avant d'appuyer sur la poignée et de sortir du bureau. Je fuis la pièce comme je fuis ce que je viens d'entendre. Je fuis parce que je sais très bien que si je me penche sur la question, mes déductions ne vont pas me plaire. Vraiment pas. Pour être honnête, j'en suis terrifiée par avance.

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