Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Retour en stock du coffret Pokémon Zénith Suprême – ...
Voir le deal

Partagez
 
Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie EmptyLun 18 Jan - 23:00

trois petits tours et puis s'en vont

Hilary s’était retenue, depuis le début de l’année, à faire ses petits théâtres avec Rosalie à cause de l’arrivée de Michaela dans le dortoir. Par timidité, surtout. Eliana y était habituée, elle, depuis le temps ! Elle avait même assisté aux toutes premières représentations et la tête blonde ne faisait même plus attention au regard que sa meilleure amie pouvait porter sur elles lorsqu'elles partaient à des lieux d’ici - un ou deux univers plus loin. Avec Michaela, c’était différent, et ça avait brisé le cœur à Hilary de ralentir la chose, de devoir dire non, parfois, par simple de gêne. Rosa ne méritait pas ça. Et puis… avec le temps, Hilary comprenait bien que Michaela n’était pas bien méchante. Et qu’elle et Rosa avaient l’air de plutôt bien s’entendre. Alors elle avait repris les théâtres comme avant. La princesse et le vil pirate étaient de retour sur les planches ! Ou sur les matelas, s’il fallait être exact. Elles repartaient à l’aventure, imaginaient des mondes, voyageaient dans différentes contrées, naviguaient sur toutes les mers de tous les univers confondus ! Elles s’offraient en spectacle à leur camarade de dortoir, mais, et alors ? Ça faisait rire Hilary. Rosalie s’amusait. C’était tout ce qui comptait. Elles n’étaient pas forcément les plus proches du monde, en dehors du dortoir, mais leur relation lui convenait. Rosa était plus du genre à traîner avec Artemis sans que la tête blonde ne comprenne bien pourquoi, et elle, elle traînait bien plus avec Eliana. Et Cameron. Et… Charles, aussi. Charles était un bon gars. C’était étrange à imaginer, mais pour la première fois depuis longtemps, Hilary pouvait affirmer aimer Poudlard. Quand il ne se passait rien de grave, cette école était une école presque normale, où elle avait tous ses amis, tous ses… amours, et même un membre de sa famille ! Depuis novembre, elle s’était remise à chantonner. Depuis la rentrée de janvier, même si la magie était interdite en dehors des couleurs, Hilary était tout simplement heureuse. Et encore plus aujourd’hui.

Pour la princesse, le vil pirate ne voulait, parfois, pas seulement imaginer des choses. Il y avait des moments où il fallait rendre les choses concrètes. Avoir des accessoires. Comme pour les vraies représentations. Avoir un véritable objectif, bouger véritablement et pas seulement sauter de lit en lit, vivre l’aventure en vrai ! Hilary voulait rendre ça réel pour Rosa et elle. Rendre ça… épatant. Éblouissant. Mémorable. Oh, bien sûr, elle ne pourrait faire qu’avec les moyens du bord et mieux valait commencer petit, mais Priest se sentait pousser des ailes, depuis quelques mois, alors elle avait bien envie de voler un peu et emmener des gens avec elle. Cela avait commencé par offrir un cadeau de Noël à toutes les personnes qui comptaient pour elle. Cela continuait en organisant un petit quelque chose pour Rosalie. Rien de bien extravagant et seulement des choses à sa portée. Comme une couronne de fleurs, par exemple. Hilly s’était contentée de cueillir des fleurs dans le parc, en prenant soin de ne pas les déterrer pour autant, et de ramasser quelques brindilles pour avoir la base de la couronne. Elle avait réussi à trouver des hellébores - qui étaient aussi le nom d’un bateau dans elle ne savait plus trop quel livre -, des iris et des cyclamens. La jeune fille avait bien trouvé un sortilège pour assembler le tout, mais elle avait dû attendre qu’ouvre une de ces salles d’étude pour s’y exercer et tenter la chose. Le résultat était… M’oui, il n’était pas très satisfaisant. Cela se voyait que c’était plus “fait-main” que “fait-magie”, mais c’était l’intention qui comptait, non ? Elle espérait. De toute façon, ce n’était que la première étape.

La Gryffondor avait attendu que sa tête se remette un peu du Cognard du match avant de mettre en oeuvre tout son plan, mais voilà, c’était bon, ce soir, c’était le grand soir ! Elle avait attendu que l’heure de se coucher ne soit pas si loin et qu’elles soient toutes dans le dortoir pour commencer son théâtre. Elle se racla la gorge en essayant de prendre une grosse voix qu’elle ne tenait jamais sur la longueur pour dire : « Une couronne de fleurs pour la plus belle des princesses ! » La voilà qui entrait dans son rôle et qui déposa sa couronne sur la tête de Rosa si la princesse le voulait bien. « J’ai bravé les océans et les sept mers pour trouver ces fleurs, gente dame ! » commença-t-elle en faisant de grands gestes de bras pour mimer son épopée. « J’ai dû aller jusqu’à les voler honteusement comme le forban que je suis, car les trolls et autres ogres les gardant refusaient de me les céder ! Je dus me saisir de mon épée et les combattre pour sertir votre front d’une nature égalant votre beauté. » Hilary s’autorisait à mentir quand il s’agissait de jouer un rôle - son rôle. Et quel rôle ! Ce n’était pas évident, parfois, car elle parlait différemment quand elle ce forban sans foi ni loi, mais elle s’amusait beaucoup. Et puis, cela ne se voyait peut-être que par la taille, mais Hilary était plus âgée. Elle pouvait bien mener la danse et le discours l’espace d’un moment. Même si… ce soir, elle mènerait peut-être un peu plus, si tout se passait tranquillement.

Une fois épuisées de leurs bêtises - bien qu’Hilly se soit un peu retenue -, elle alla s’asseoir sur le lit de Rosa, juste à côté d’elle. « Tu peux l’enlever, si tu veux », fit-elle à l’attention de la couronne de fleurs, « elle est pas super bien réussie, en vrai. » Et c’était fort dommage. Hilly espérait fortement que ce soit le seul accroc de la soirée, en vérité, sinon elles risqueraient de passer un mauvais moment là où la tête blonde avait prévu une excellente soirée ! Enfin, si Rosa le voulait bien aussi… « Dis », lui murmura-t-elle à l’oreille, « j’ai caché des chocolats, quelque part dans le château. On part à l’aventure les chercher cette nuit avant qu’il ne fonde ? » Et elle lui lança un petit sourire angélique, emplit de candeur. C’était tout. C’était aussi simple que ça, mais c’était déjà beaucoup ! Elles auraient toute la nuit devant elles pour chercher des chocolats et inventer une véritable chasse au trésor et moult monstres à occire sur la route ! Qui dirait non ? Sûrement pas elle !

Hilly attendit patiemment que tout le monde soit endormi pour oser se lever de son lit et attendre que Rosa en fasse de même. Priest n’avait jamais été aussi excitée de sortir la nuit ! Est-ce que Rosa était prête ? Est-ce que la princesse était prête ? Car il n’y aurait pas de baguette magique ce soir ! Elles seraient deux aventurières, à la recherche des chocolats perdus du pirate ! Seules contre le reste du monde. Préférant rester en chaussettes, Hilly se faufila doucement en dehors du dortoir pour se rendre dans la Salle Commune, Rosa sur les talons. Le feu de cheminée était éteint. Toutes les lumières étaient éteintes et il n’y avait pas un bruit mis à part, peut-être, les petites pattes des animaux du château qui se baladaient quand tout le monde dormait. La voie était libre pour elles. « Par où on commence, princesse ? » lui chuchota-t-elle. « C’est pas dans une pièce, c’est le premier indice. »

@Rosalie Dawley-Guggenheim

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Re: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie EmptyVen 22 Jan - 15:27



( trois petits tours et puis s'en vont | ROSALIE ✿ HILARY )

Il y avait tout un tas de choses que Rosalie adorait à Poudlard : en faire la liste exhaustive aurait demandé trop de temps et de réflexion. Mais elle aimait bien sa vie, ici. Au début, la fille unique capricieuse et égocentrique qu’elle était avait mal vécu le centre du monde. De ne plus être dans son monde à elle tout court. Où était son papa qui déposait toujours sur elle un regard plein d’amour et de bienveillance ? Où étaient ses oncles et tantes qui cédaient à ses humeurs pour un beau sourire ? Et ses amis moldus qui admiraient son assurance et son énergie ? La princesse avait changé de royaume et elle ne régnait plus sur rien du tout. Et puis le temps avait fait son œuvre et Rosalie avait rapidement compris qu’il y avait des terres à conquérir ici aussi. En quatrième année maintenant, son cercle d’amis était bien établi et s’élargissait au gré des rencontres. Pas plus tard qu’en début d’année, c’était Mika qui avait rejoint leur dortoir puisqu’elle avait sauté une classe. Au début, il n’y avait pas à dire, la blonde l’avait trouvée carrément chiante. Il fallait toujours que tout soit rangé au millimètre et elle râlait pour tout et pour rien. Au point que, bornée et décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds dans ce mini-empire qu’était son dortoir, elle avait commencé à faire l’exact contraire que ce que réclamait sa camarade. Mais il fallait bien dire qu’elle était super cool, en fait. Quand elle ne cassait pas les pieds pour que tout se passe comme elle l’entendait. Et puis peut-être que le problème était aussi venu du fait que, avec son arrivée, Hilary et Rosalie avaient cessé leurs jeux d’aventure théâtrale. Les matelas ne se paraient plus de trois-mâts et le sol n’était plus des flots enragés. Petit à petit, cependant, elles avaient retrouvé cette complicité enfantine qui faisait vibrer leurs représentations. Eliana avait l’habitude, elle. Et Michaela, eh bien, elle ne disait trop rien. En tout cas, elle ne critiquait pas et maintenant, sa copine se sentait suffisamment en confiance pour reprendre leurs épopées fictives. C’était important, aux yeux de Rosa. Hilly et elles ne se côtoyaient pas vraiment, en dehors du dortoir. Elles n’avaient pas les mêmes amis, mais ça n’en était pas moins sa copine aux côtés de qui il arrivait parfois qu’elle s’asseye pendant un cours. Une copine qu’elle ne fréquentait jamais mieux que dans le secret romanesque de leurs soirées. Évidemment, les attentions et les égards dont la couvrait alors la vile pirate blonde n’étaient pas non plus étrangers à ce plaisir qu’elle prenait. C’était un tout, qui formait des moments fantastiques.

Ce soir était un grand soir, Rosalie le comprit tout de suite à l’attitude de son amie. Dans leur dortoir, son raclement de gorge produisit le même effet que les trois coups de bâtons frappés au début d’une représentation théâtrale. Car après tout, c’était exactement ce dont il s’agissait. La grosse voix rauque d’Hilary marqua le début de leur entrée dans la peau de leur personnage. La princesse et la pirate, en avant, toutes ! La jeune fille inclina la tête pour recevoir la couronne de fleurs que lui déposa ce forban qu’était Hilly et enveloppa ses épaules d’un drap qui ferait office de cape. Elle mima l’émotion et la pâmoison devant le discours plein d’aventures du pirate, rougissant de plaisir aux compliments dont il l’enveloppait. « Vous êtes bien trop dur avec vous-même, Ô vaillant et courageux pirate. Vous n’avez point volé, vous vous êtes emparé de ces fleurs, à la force de votre épée et au courage de votre cœur ! » Quand Rosalie était la princesse, il n’y avait plus de mot mâché, d’abréviation ou d’exclamation toute adolescente. Les discours étaient pompeux, comme devaient l’être celui d’une personne de son rang. « Vous méritez tous les honneurs pour les risques encourus ! Choisissez, pirate, tout vous sera accordé ! » Il était évident impensable de rire : ce serait sortir de son rôle, même si des fois leurs aventures prêtaient à des fous rires qu’elles conservaient pour l’après, ce moment où elles se retrouvaient sur le matelas de l’une ou de l’autre, comme deux marins naufragés, essoufflées par toutes ces péripéties. « Par Merlin, que vois-je ?! Serait-ce un ogre qui vous a suivi ?! Non, attention ! » Heureusement que les murs étaient épais et leurs copines de chambre conciliantes : qu’auraient-elles fait de ces épopées qui fourmillaient dans leurs têtes sinon ?

Combats terminés, victoire remportée, histoire achevée. Les deux têtes blondes se retrouvèrent naturellement sur le lit de Rosalie, les joues rouges d’avoir couru dans tous les sens, sauté, crié, pleuré. Les doigts de celles-ci effleurèrent la couronne qui avait tenu malgré les épreuves qu’elles s’étaient infligées. « J’la trouve trop belle, je la garde » affirma-t-elle avec un grand sourire sincère. Elle adorait les fleurs et elle adorait les cadeaux : celui-ci alliait les deux. « Enfin, seulement si tu trouves que ça m’va bien ! » Elle repoussa ses cheveux en arrière pour obtenir l’aval de son amie et décida donc de la garder. Peut-être pas pour très longtemps : il se faisait déjà tard et elles ne pouvaient embêter éternellement Eliana et Michaela. Un murmure vint balayer cette perspective. Les lèvres écarquillées en un rond parfait, Rosalie hocha la tête, les yeux brillants. « Trop trop trop bien ! Bien sûr qu’on part à l’aventure ! » s’exclama-t-elle dans un chuchotement qu’elle étouffa sous sa paume. Elles retinrent un rire, se glissèrent sous leurs couettes, aussi angéliques et candides que pouvaient l’être deux adolescentes blondes aux grands yeux innocents. Il fallut attendre longtemps, une éternité de l’avis de Rosalie !, pour que les respirations devenues régulières et lentes de leurs camarades leur ouvrent la voie. Elles étaient libres, libres de se lancer dans une nouvelle aventure, sans spectateur cette fois-ci.

L’oreille aux aguets, la Gryffondor retint de sauter hors de son lit quand elle entendit un froissement provenant du côté d’Hilary. C’était le signal ! Elle n’avait pas ôté ses chaussettes qu’elle revêtait dans la Salle Commune, épaisses et douces, et se glissa donc hors de sa couverture à pas de loup, les pieds au chaud, vêtue comme il se devait d’un t-shirt trop large et donc parfait pour dormir et d’un pantalon de pyjama confortable. Elle n’avait pas enlevé sa couronne, et c’est ainsi vêtue qu’elle se faufila à la suite de sa camarade, jusque dans la Salle Commune, abandonnant Haggis au pied de son lit, profondément endormi, trop pour prêter attention au manège de sa maîtresse. Le feu de cheminée ne brûlait plus et il faisait frais, mais rien ne pourrait les arrêter ce soir ! Il n’y avait pas âme qui vive, personne pour venir leur ôter cette délicieuse impression que le monde était tel qu’elles se le figuraient et qu’elles en étaient les deux héroïnes. « Pas dans une pièce, pas dans une pièce… » souffla Rosa, ses grands yeux dorés plongés dans une réflexion profonde. Elle n’était pas plus forte que ça en devinettes, mais elle allait tout faire pour retrouver les chocolats perdus ! « C’est dans un couloir ? En tout cas, on sort de la salle commune ?! » affirma-t-elle, tout en posant à moitié la question pour s’assurer d’être sur la bonne piste. Seuls leurs chuchotements venaient troubler l’ordre et la tranquillité des lieux : elles étaient de vraies aventurières !

( Pando )
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Re: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie EmptyVen 12 Fév - 17:32

trois petits tours et puis s'en vont

Entre sa cicatrice due à la morsure du Selma et le Cognard qu’elle s’était pris, même si Hilary avait avoué ne pas être le pirate qu’elle prétendait être à Cameron, il fallait bien avouer qu’elle était plus solide qu’elle en avait l’air. Une roublarde à deux sous, mais une roublarde quand même. Et, franchement, ça l’aidait à incarner le rôle qu’elle jouait le soir au dortoir. Pas besoin de magie quand on avait de l’imagination ! Et la baguette devenait vite une épée pour la forme, ses cheveux étaient attachés et elle présentait les choses d’une telle façon qu’un tricorne paraissait toujours glisser de sa tête. C’était également l’occasion d’être bras nus pour mettre en évidence sa cicatrice, fière comme elle était d’en avoir une, et - parfois - la tête blonde allait jusqu’à dessiner un tatouage ou deux sur ses bras. Pour rire. Pour le personnage. Pour le pirate qu’elle était ! Ce soir ne faisait pas exception, bien sûr, mais cette fois, c’était Rosalie qu’elle mettait à l’honneur, cette princesse d’un royaume où l’on ne bougeait pas beaucoup. Il fallait l’emmener à l’aventure régulièrement ou la damoiselle en mourrait d’ennui ! Et Hilary le pirate ne pouvait pas laisser cela arriver. L’histoire voulait que le pirate avait un jour accosté sur l’île de son royaume, et pensant bien faire en enlevant la princesse pour une rançon, elle se rendit compte que la princesse appréciait bien trop le voyage et qu’elle en redemandait sans cesse. À partir de là, chaque représentation était une improvisation rondement menée ! Autant dire qu’elles se laissaient porter par les flots de l’histoire et de leurs envies. Leur machinerie était si bien huilée qu’Hilly n’avait qu’une envie : que Michaela et Eliana ne les rejoignent sur les planches - les matelas - et incarnent elles aussi un personnage plutôt que de rester simple spectatrice ! Qu’est-ce qu’elles s’amuseraient, franchement, de cette façon ! C’était une activité qui changeait de tout ce qui pouvait se faire à Poudlard et cela restait suffisamment intime et privé pour qu’Hilary ne se sente trop gênée. Franchement, c’était parfait.

Ce soir, l’histoire voulait qu’elle ait volé une couronne de fleurs à un ogre. Le fier forban avait combattu vaillamment pour l’obtenir et l’offrir à la princesse du royaume afin de souligner sa beauté. Hilary avait pris une grosse voix et Rosalie ne mâchait plus aucun de ses mots - mieux ! elle faisait même parfois des rimes ce qui rendait la chose encore plus belle et légitime. Elles faisaient un théâtre, créaient un roman, tout en poésie. Même si elle avait prévu une meilleure surprise pour cette nuit, il était hors de question pour Priest de bâcler leur théâtre préféré. « Princesse, j’ai volé ! J’ai volé à la seconde où je l’ai désiré ! Princesse, je vole dès que je pense à vous faire un cadeau. Je vole tant et si bien que je ne navigue plus : je domine les flots. » Impossible de savoir si le pirate était amoureux de la princesse ou s’il lui réservait un sort fâcheux dès qu’il se serait lassé, mais Hilary n’était pas pressée de la découvrir. Peut-être même que cela ne cesserait jamais. Récompense, aventures et combats, que pouvait rêver de mieux un pirate ? Peut-être un peu de rhum et une liberté inconditionnelle, mais du reste ! il avait tout à ses pieds pour simplement fréquenter cette princesse. « Je ne sied guère aux cérémonies et autres anoblissements ! Mais s’il fallait choisir, princesse, un peu de votre temps… ? » Le pirate sourit d’un air entendu. Il laissait entendre qu’une nouvelle carte au trésor était de nouveau en sa possession. Mais, Seigneur ! Pas le temps de tergiverser plus longtemps ! Un ogre ! Un ogre l’avait suivi ! « Princesse, restez derrière moi ! Nul ne touchera à un cheveu de votre royale tête ! La boue de l’ogre ne saurait atteindre la blanche colombe, foi de pirate ! Yarr ! » La baguette sortit, le pirate sauta sur un matelas, puis sur un autre, et combattit ainsi pour l’honneur de la princesse et du sien !

Les joues rosies par l’exercice mais le cœur content, Hilary s’effondra comme une baleine échouée sur le lit de Rosalie. Pour Eliana et Michaela, l’aventure était finie ; pour Rosalie et elle, elle ne faisait que commencer. Fallait-il encore qu’elle dévoile sa surprise à son amie, discrètement… La jeune fille pensait déjà à la suite tandis que Rosalie gardait encore la couronne de fleurs sur la tête. Elle en était flattée, surtout qu’elle ne la trouvait pas si réussie, ce qui lui donnait envie d’en faire une mieux que celle-là. Surtout que la princesse était partie pour la garder. « Tu devrais carrément en mettre plus souvent tellement ça te va bien ! » En même temps, Rosalie était déjà belle de base - tout lui allait ! Choisissez les plus belles fleurs, et cela ne ferait que la mettre en valeur, assurément. C’était décidé, donc, elle perfectionnerait son sort pour assembler fleurs et brindilles et elle trouverait un moyen de faire en sorte que les fleurs ne fanent pas. Hilary ferait la plus belle couronne de fleurs pour la princesse de son dortoir ! Mais ceci était une mission pour une autre fois. Ce soir, c’était une différente histoire qui allait se jouer. Quand Eliana et Michaela se seraient endormies… elles, elles se lèveraient silencieusement pour se lancer dans une chasse au chocolat avant que ce ne soit Pâques.

Bien que patiente, Priest était tiraillée par l’excitation. Tant mieux, quelque part ! Ça la maintenait éveillée. Dès qu’elle fut assurée que leurs camarades étaient bel et bien endormies, Hilly se leva, suivie de Rosalie une seconde plus tard seulement. Oh, les deux fripouilles qu’elles étaient !, pleines de malice et pourtant incapables de faire du mal à qui que ce soit. Elles restèrent en chaussettes ; Hilary laissa sa baguette sur sa table de nuit et Rosalie garda la couronne de fleurs. Le château était si calme alors qu’elles ne l’étaient pas ! Le contraste était prenant. Hilly n’y tenait plus : elles devaient partir à l’aventure, de suite ! Ce n’était même pas la récompense qui l’intéressait, mais bel et bien de se balader la nuit avec une amie en s’inventant une autre vie. « Oui, on sort ! » chuchota-t-elle en poussant doucement le portrait de la Grosse Dame pour ne pas la réveiller. Elle passa discrètement la tête par l'entrebâillement pour s’assurer que la voie était libre et entendit des bruits de pas s'éloignant d’un côté du couloir. « Le concierge-dragon vient de passer, princesse, il va falloir se montrer discrètes. À moins que ce ne soit un préfet-serpent ! » Très clairement, elles étaient à moitié à Poudlard et à moitié dans leur histoire. L’aventure la plus prenante de toute leur vie ! C’était maintenant ! Alors la tête blonde prit la main de la princesse et la tira tendrement dans le couloir, commençant à partir dans la direction opposée des bruits. Après ça, ce serait à elle de mener la danse. Hilly avait ses deux autres indices de près, au cas où c’était nécessaire, mais désormais, elle ne faisait plus que suivre et protéger cette princesse de Gryffondor.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Re: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie EmptyMar 16 Fév - 21:21



( trois petits tours et puis s'en vont | ROSALIE ✿ HILARY )

Rosalie était une Princesse et Hilary le plus grand de tous les Pirates ; avec une majuscule, s’il vous plaît ! C’était leurs personnages habituels qui vivaient mille et unes aventures que les deux amies créaient de toutes pièces, suivant leur imagination et une relation qui se tissait à chaque nouvelle représentation. Le Pirate avait enlevé la Princesse avant de se rendre compte que cette dernière aimait bien trop l’aventure pour en rester simple captive. Ils formaient un duo improbable mais n’était-ce pas le propre des contes les plus savoureux ? Avec tout ce qu’elles inventaient à la minute, elles auraient pu écrire un véritable roman, une histoire de forban et de royauté où les deux se mélangeaient sur un fond de créatures magiques et menaçantes. Peut-être qu’un jour, Michaela et Eliana accepteraient de venir jouer avec elles ? Elles pourraient devenir Roi, Reine, tout ce qu’elles voulaient en réalité, même un oiseau bavard ou un poisson volant. Il n’y avait aucune limite parce qu’elles ne s’en imposaient aucune. C’était leur monde, leur monde à elle, et il était aussi vaste qu’elles pouvaient bien le désirer. Si demain, le Pirate et la Princesse décidaient de voguer jusque sur la lune et de rencontrer des extraterrestres, rien ne les en empêcherait. Ce soir, rien de tout cela. Une couronne de fleurs volée à un ogre terrible et une bataille acharnée pour préserver ce présent. Hilary parlait d’une voix bien plus grave qu’à l’ordinaire et Rosalie faisait très attention à bien détacher chaque syllabe pour que ses mots soient les plus souverains possibles. Il déposa sur sa tête la couronne de fleurs et le cœur de la Princesse se flatta de cette attention. S’aimaient-ils, le Pirate et la Princesse ? Ou bien le conte finirait-il de la plus tragique des manières ? Impossible à dire, pour l’instant, parce que rien n’était écrit à l’avance. Peut-être n’y aurait-il jamais de fin ? Peut-être bien qu’ils étaient immortels et qu’ils rythmeraient le royaume de leurs combats et de leurs retrouvailles, jusqu’à ce que le Pirate se lasse et retrouve ses océans, jusqu’à ce que la Princesse devienne Reine et trouve un meilleur divertissement, jusqu’à ce qu’ils s’enfuient tous les deux ? La bataille de ce soir amena un ogre entre leurs promesses et le forban combattit fièrement jusqu’à terrasser le monstre sous les encouragements et l’aide que la Princesse pouvait lui apporter. « Tout mon temps, vil forban » conclut finalement Rosalie d’un ton plus théâtral que jamais avant de s’effondrer aux côtés de sa copine sur le lit qui n’était plus un navire géant mais un simple matelas recouvert de couvertures. Elles avaient fait fort, ce soir, en témoignaient leurs joues rosies et leurs cheveux ébouriffés. La couronne avait tenu et le compliment d’Hilary fit naître un sourire ravi sur les lèvres de la jeune fille. Elle était contente, de savoir que ça lui allait bien et hocha la tête avec énergie aux propos de son amie. Elle en mettrait tous les jours, s’il le fallait ! En plus, elle adorait les fleurs, et le printemps arriverait bientôt : ce serait l’occasion de tresser de nouvelles couronnes et d’habiller sa longue chevelure d’accessoires printaniers. Toutes ces considérations passèrent au second plan quand Hilary lui demanda si une nouvelle aventure, hors du dortoir, la tentait ? Évidemment que oui, quelle question ! L’amusement redevint excitation et impatience, d’autant plus qu’elles devaient attendre pour ne pas éveiller les soupçons de leurs camarades de dortoir. Alors, sagement, elles se glissèrent sous leurs draps, comme s’il était l’heure pour elles de plonger dans les bras de Morphée, n’attendant en réalité qu’un signe pour se lever.

Ça arriva au bout d’un temps infini, du moins aux yeux de Rosalie qui crevait d’impatience de découvrir quelle surprise lui réservait Hilary. Les pieds habillés de ses chaussettes, elle suivit la silhouette de sa comparse jusque dans la pièce principale de la salle commune. Personne. Pas un chat, uniquement l’âtre qui brillait faiblement de quelques braises bientôt éteintes. Une Pirate et une Princesse en pyjama, prête à braver des interdits terribles pour une aventure dans un château endormi : c’était décidément la meilleure soirée de sa vie ! La devinette de sa copine lui fit plisser le nez de concentration, tandis qu’elle réfléchissait à voix haute, dans un murmure destiné à ne pas les faire repérer. Tout était si calme, autour d’elles, alors que son cœur battait si vite ! Elles sortaient ! C’était vraiment trop bien. Peu importait la destination, en réalité, c’était bien le chemin qui comptait aux yeux dorés de la blonde. Un chemin qu’elle partageait avec Hilary et qui s’annonçait des plus légendaires. Le portrait de la Grosse Dame s’effaça sans un bruit, Rosalie lui jetant un bref regard pour vérifier qu’elle ne les espionnait pas. Il y avait des ennemis partout et elles ne pouvaient que compter sur l’une et l’autre. Au loin, des bruits de pas s’éloignaient. « Terribles créatures, il ne faut surtout pas qu’elles nous attrapent » répliqua la jeune fille, ses doigts se serrant autour de ceux du pirate. Bon, elle n’en pensait rien, en réalité : monsieur Armitage n’avait rien d’un dragon ! Ou alors le dragon le plus cool de toute la terre entière. Mais il n’était plus monsieur Armitage, ce soir, mais un ennemi à éviter. « Mais je sais que je ne crains rien avec vous ! » Elles n’étaient pas tout à fait à Poudlard, pas tout à fait ailleurs non plus, dans un entre-deux qui ouvrait tellement de nouvelles perspectives pour leurs aventures ! C’était génial ! Leurs pas les conduisirent à l’opposé des bruits qu’elles avaient perçus, s’enfonçant dans un couloir, entre les ombres dansantes des torches qui émaillaient les murs. Elle n’oubliait pas qu’il fallait trouver des chocolats, bien évidemment, mais ceux-ci devenaient un trésor à retrouver et le chemin à parcourir jusque-là, une histoire faite de bonne fortune et de hasards. « Possédez-vous d’autres indices afin de trouver le trésor ? » demanda-t-elle alors qu’elles arrivaient à une bifurcation. Où aller ? À gauche, à droite ? Dans le premier cas, les lumières continuaient de trembloter sur les murs du couloir : c’était plus rassurant, mais en même temps, elles seraient à la merci des ennemis si ceux-ci décidaient de les prendre en embuscade ! Et à gauche, l’obscurité : qui savait ce qui s’y cachait peut-être ?

PAIR - La princesse a tranché : ce sera à gauche (risque de tomber sur un adulte)
IMPAIR - La princesse a tranché : ce sera à droite (risque de tomber sur un rat ou un chat ou quelque chose d’autre)

( Pando )


Dernière édition par Rosalie Dawley-Guggenheim le Mar 16 Fév - 21:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13693
Points : 36
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Re: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie EmptyMar 16 Fév - 21:21

Le membre 'Rosalie Dawley-Guggenheim' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 4
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Re: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie EmptyJeu 4 Mar - 18:48

trois petits tours et puis s'en vont

C’était donc décidé : le Pirate obtenait le temps précieux de la Princesse pour une nouvelle aventure en mer ! Avec le temps, la Princesse de Gryffondor était devenue une habituée du navire, si bien que l’équipage du Pirate ne s’étonnait même plus de la voir se balader allégrement sur le pont et non plus enfermée dans la cale. Parfois, Hilary ajoutait Timmy, Roger & Bart, trois matelots empotés sur la terre mais des dieux de la navigation en mer ; d’autres fois, elle faisait tout toute seule sur son galion de pirate qui avançait souvent tout seul, « comme par magie ». Oh, c’était bien souvent prétexte à moults aventures et péripéties ! Il n’était pas rare que l’histoire commence sur les trois garçons éméchés à la taverne du coin et la Princesse et le Pirate, n’en pouvant plus d’attendre le lendemain, prenaient le navire à elles deux afin de partir à l’aventure. Et le bateau s’échouait sur une plage. Ou il rencontrait des récifs. Ou il se faisait attaquer par un autre. Et il fallait alors s’en sortir à deux. Mais l’on finissait toujours par repartir sur un bateau pas trop amoché et deux jeunes filles rentrant le sourire aux lèvres. Le reste n’était qu’improvisation ! Tout n’était qu’improvisation ! Est-ce qu’elles prévoyaient de quoi serait fait le lendemain ? Non, jamais. Le quotidien à Poudlard ne pouvait pas se prévoir. Du moins, Hilary ne le pensait pas et ne cherchait pas à le savoir. Leurs aventures, c’était comme une bulle d’air, pour elle ; une bulle où respirait après une dure journée, une bulle où elle pouvait être une autre personne et elle-même à la fois. Une bulle qu’elle voulait étendre un peu plus ce soir… Rosalie et elle s’étaient bien habituées à l’espace du dortoir. On pouvait même dire qu’elles le maîtrisaient comme deux maîtres de leur art ! Viendrait un jour où, avant d’arrêter ce manège, le dortoir deviendrait trop petit pour elles. Peut-être que ce jour était arrivé sans qu’elles ne le sachent. Hilly pensait juste préparer une simple aventure, un peu différente, mais qui n’était pas censée se reproduire très souvent. Mais peut-être y prendraient-elles goût ? Peut-être passeraient-elles directement aux aventures grandeur nature dans le château de Poudlard, où régnait la Princesse, plutôt que de doucement étendre la bulle jusqu’à la Salle Commune qui offrait déjà bien plus de possibilités que leur dortoir. Peut-être… Peut-être allaient-elles le regretter. Qui pouvait savoir ? C’était une nouvelle page de l’histoire à écrire ! De leur histoire.

Se rendant en catimini dans la Salle Commune puis dans le couloir, Hilary commençait à avoir du mal à ne pas sourire. Elle était toujours dans son rôle et à la fois pas ! Le château, bien que plongé dans l’obscurité de la nuit, devenait plus radieux et lumineux à travers son regard. C’était toujours Poudlard, mais c’était un Poudlard différent ; le Poudlard de Rosalie. Les gens qu’elles connaissaient restaient les gens qu’ils connaissaient, mais toujours avec un petit quelque chose de plus. Un simple élève passant dans le couloir serait un page, le concierge devenait un dragon protégeant le château, et les préfets de vils serpents cherchant à les empoisonner et à les empêcher de partir à l’aventure. L’un d’eux venait d’ailleurs de s’éloigner dans le couloir… C’était le parfait moment pour aller dans le sens inverse et ne pas tomber sur leurs ennemis. « Adieu l’aventure sinon ! » Et l’aventure ne faisait que commencer, alors ce serait dommage ! Le Pirate avait laissé l’épée dans son dortoir - de toute façon, magie interdite dans les couloirs - donc elles allaient devoir faire preuve de discrétion pour arriver à destination. Oui, ce n’était pas vraiment dans leurs habitudes : la Princesse et le Pirate n’étaient pas connus pour être de parfaits touristes quand ils débarquaient sur une île. Tout se résolvait souvent en combats, en menaces, en marchandages, parfois autour d’un bon verre également, mais elles ne restaient jamais assises tranquillement. Ce serait le défi du soir ! Ça et la chasse au trésor que lui avait préparé Hilary. Les rôles s’inversaient, et c’était ça qui était encore plus amusant à ses yeux. Le Pirate se montrait curieux de voir l’efficacité de la Princesse face à cette petite énigme. Rien de trop compliqué, vraiment ! Hilary n’était pas un exemple de perspicacité et de vivacité d’esprit ! Mais elle espérait rendre ça divertissant pour Rosalie avec ses indices. Et ses petites inventions. Après tout, elles demeuraient la Princesse et le Pirate, même dans ces couloirs. La Gryffondor resserra ses doigts autour de ceux de son amie, un éclat d’innocence et de candeur dans le regard. « Vous pouvez compter sur moi, Princesse, il ne vous arrivera rien de fâcheux dans ce château tant que je serai là ! » Elle ne le promettait pas, mais c’était tout comme, et pour le Pirate, les promesses étaient plus précieuses que de l’or ou du rhum. Foi de pirate !

S’éloignant à l’opposé de leurs ennemis, les deux amies s’avancèrent dans les couloirs du château, main dans la main, à l'affût du moindre danger. Hilary faisait tourner ses méninges pour inventer un nouvel obstacle facile à contourner mais amusant à affronter pour les deux compagnons d’aventure qu’elles étaient ce soir. Maintenant qu’elles étaient dehors, il était normal que la Princesse lui demande un nouvel indice ! Le premier ne l’avançait à plus grand chose : pas dans une pièce, certes, mais le château restait grand. « Hum… Ils protègent la princesse », dit-elle tout simplement, espérant qu’elle ne trouverait pas trop vite non plus avec cet indice. Hilary en avait encore un en réserve qui serait le plus marrant - elle ne voulait pas le rendre inutile tout de suite ! En attendant, elles devaient faire un choix : gauche ou droite ? La décision appartenait à la Princesse et elle décida de se rendre à gauche, dans l’obscurité. Hilary n’était pas des plus rassurées, surtout qu’elle se savait sans baguette et sans lampe torche, mais ce n’était pas le moment de faiblir. Elle n’était plus juste Hilary Priest : elle était Hilary Fitzpatrick, le Pirate ! (Son premier nom sonnait tellement mieux dans un tel contexte qu’en vrai.) Toutefois, l’obscurité pouvait cacher bien des secrets… ou des ennemis ! Au bout d’un moment, en continuant d’avancer, Hilary se sentit soudainement gelée : elle eut la chair de poule, ses poils se hérissèrent et ses dents commencèrent à claquer. Un fantôme venait de la traverser et elle ne l’avait pas vu. Lui non plus, d’ailleurs. « Désolé ma petite, je ne pensais pas qu’il y avait quelqu’un. » La Princesse et la Pirate venaient de tomber sur quelqu’un pendant leur aventure ! Et le Pirate avait l’impression d’avoir pris une douche froide… Pas sûre d’apprécier la rencontre.

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Re: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie EmptyVen 12 Mar - 21:31



( trois petits tours et puis s'en vont | ROSALIE ✿ HILARY )


Deux silhouettes furtives, les lèvres ourlées d’un sourire et le dos drapé du rôle qu’elles jouaient toujours, en partie, s’éloignèrent de la Salle Commune des Gryffondor, bravant le couvre-feu, bravant les règles et les interdits pour se lancer dans une épopée digne des plus grands contes et légendes. L’aventure ne faisait que commencer : elles devaient donc se montrer prudentes ! Ne pas se faire attraper, ne pas tomber face à face avec un dragon ou un vil serpent, ne pas tomber dans un piège pour pouvoir trouver le fameux trésor tant convoité. Il fallait non seulement faire preuve de discrétion — et ne pas se lancer dans moultes batailles — mais en plus résoudre une énigme digne des plus grandes chasse aux trésors ! Leurs doigts entremêlés se soufflèrent des promesses mutuelles. Elles étaient ensemble dans cette nouvelle intrigue et Rosalie vouait une confiance aveugle en sa comparse-Pirate. « Je n’en doute même pas ! » Deux Gryffondor lancées dans les couloirs de Poudlard, le plus innocemment du monde. Que l’aventure commence !

Le château était silencieux, si différent de l’animation perpétuelle qui régnait tout au long de la journée. Pas un bruit, guère de lumière — exceptée celle provenant des quelques torches fixées au mur — et même les personnages des tableaux sommeillaient tranquillement. Un moment donné, le regard doré de Rosalie croisa celui d’un homme avec une loooongue barbe qui avait soulevé une seule de ses paupières et qui la regardait d’un air intrigué. L’adolescente déposa son index tendu sur ses lèvres et le vieux sage lui retourna un clin d’oeil : la Princesse s’était fait un allié ! Mais il ne fallait rien dire au fier Pirate qui l’accompagnait sous peine de le voir bouillir de jalousie et dresser son épée affutée contre ce rival qui n’en était pas un. Replongeant dans sa chasse aux trésors, Rosalie demanda un deuxième indice. Le premier les avait poussées à quitter le cocon douillet et chaleureux de la tour des Gryffondor, le second aiguillerait sûrement leurs pas. « Alors, » murmura la blonde, le visage concentré, le nez plissé par la réflexion, sa couronne de fleurs auréolant ses pensées. « le trésor ne se trouve pas dans une pièce mais auprès de ceux qui me protègent… » Elle n’était pas plus avancée ! L’énigme était retorse et compliquée à déchiffrer : mais n’était-ce pas là gage d’un trésor de qualité ? La jeune fille en était convaincue. Levant la tête au plafond, elle tourna brièvement sur elle-même, étudiant le couloir sous toutes ses coutures, sans qu’aucune révélation divine ne s’impose à elle. Bon, elles continueraient d’avancer et Rosa poursuivrait sa réflexion.

C’est là qu’elles arrivèrent à un embranchement. Droite ou gauche ? il fallait choisir. Et c’est Rosa qui trancha, avec bien des difficultés : elle n’était vraiment pas douée pour faire un choix. Une comptine enfantine résonna dans son esprit tandis qu’elle jouait sa décision à plouf plouf. C’est la gauche qui fut désignée comme la direction à prendre. Alors, ni une, ni deux, les deux copines reprirent leur chemin. « Je vous promets, Pirate, que votre charade est très bien pensée ! » avoua la Gryffondor dont l’esprit tournait toujours à plein régime. Du moins, jusqu’à ce qu’une voix grave ne s’élève. La blonde cligna des yeux une fois, puis une deuxième, avant de discerner la forme spectrale d’un fantôme qui flottait au-dessus du sol, à quelques centimètres de Hilary. Pour le coup, un fantôme était un fantôme : pas besoin de le transformer en créature fantastique car c’en était déjà une, en partie. « Bonsoir seigneur fantôme » le salua Rosalie, sans se départir de son rôle. « Vous hantez ces terres ? » Par bien des aspects, la blonde trouvait les spectres fascinants : ils devaient avoir plein d’histoires à raconter ! « Vous ne nous trahirez pas, n’est-ce pas ? Et emporterez le secret de notre rencontre dans la tombe ? Enfin… » La jeune fille se retrouva un peu bête suite à sa maladresse et une petite moue désolée s’esquissa sur ses traits.

La Pirate combattait et la Princesse charmait : c’était ainsi que ce duo atypique fonctionnait. Et il était difficile de se battre contre un fantôme puisque tout lui passait à travers. Autant donner des coups dans l’eau, et ça aurait sûrement été plus efficace. Donc, s’il y avait bien un moment où les sourires enjôleurs de Rosalie pouvait être plus utiles que les attaques sanguinaires de Hilary, c’était probablement maintenant. Et le spectre tomba dans le piège — ou peut-être avait-il mieux à faire que de perdre son temps à disputer deux adolescentes qu’il ne connaissait même pas — et hocha doucement la tête avec un sourire sur ses lèvres translucides. « Je ne dirais rien, promis. Mais que font deux jeunes demoiselles comme vous dans les couloirs, à cette heure-ci ?. » Les deux têtes blondes partagèrent un regard lourd de connivence et hochèrent la tête d’un commun accord. « Je suis Princesse Rosalie et voici Pirate Hilary ! Nous sommes à la recherche d’un trésor, » murmura Rosa, « mais nous ne pouvons pas vous en dire plus ou bien il faudra vous t… » Si le fantôme comprit où elle voulait en venir, il n’en dit rien. Mais son sourire ne fit que s’agrandir et une nouvelle moue désolée étira les lèvres de la Gryffondor en une grimace navrée. « Est-ce que... » Le spectre regarda autour de lui. « Est-ce que je pourrais venir avec vous ? J’étais un grand aventurier, de mon vivant. » Un grand aventurier ? Un vrai de vrai ? Les yeux brillants d’excitation, Rosalie croisa le regard de sa comparse : c’était son épopée, alors c’était à elle que reviendrait le dernier mot !


( Pando )
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty
Message(#) Sujet: Re: Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Trois petits tours et puis s'en vont ♦ feat. Rosalie
Page 1 sur 1

Sauter vers: