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La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA
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Message(#) Sujet: La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA EmptySam 9 Jan - 21:35



La régularité des imbéciles
ft. @Maxton E. Sherwin & Michaela O'Delee

L’ambiance qui régnait à Poudlard depuis que les vacances étaient terminées était étrange, pesante… Les souvenirs du bal flottaient encore dans les couloirs, les images du pauvre Ministre s’effondrant tout-à-coup sur la scène et le sentiment de pseudo-guerre qui en avait découlé… Et puis l’annonce de la Directrice avait été le coup de grâce… Des vacances assassinées et une magie défaite sa liberté… Si Michaela n’avait pas hésité à lutter contre ses parents pour avoir le droit de revenir malgré les tensions et les risques évidents, elle avait presque regretté de l’avoir fait quand la nouvelle était tombée. C’était injuste, non ? Pourquoi les envoyer dans une école de magie s’ils n’avaient pas le droit d’en faire ? Et pourquoi punir tout le monde pour le fait de deux élèves ? Elle n’était pas certaine qu’elle soient coupables de quoi que ce soit, bien sûr, après tout elles n’avaient pas été renvoyées, ça devait sûrement vouloir dire quelque chose, mais peu importe qui était le ou les coupables en réalité, on les traitait comme s’ils l’étaient tous. Elle ne s’était pas encore décidée sur la marche à suivre : d’un côté, c’était plus facile de suivre le mouvement et de se tenir sage, d’u côté, c’était accepter ce qu’on leur faisait subir et cautionner tout ça… ce qui était loin d’être le cas. Elle aurait voulu savoir à quoi elle s’exposait en ne respectant pas cette règle idiote. Genre, on la renverrait sur le champ ? C’était un peu extrême comme réaction mais c’était peut-être possible dans le fond… Elle n’imaginait même pas la tête de ses parents si elle se faisait virer de l’école de pour ça… L’horreur !

Elle en était là de ses réflexions lorsque la lecture vague et désintéressée de son manuel de cours d’étude des moldus parut lui poser problème. La gamine fronça les sourcils et se redressa légèrement dans le fauteuil qu’elle occupait, près du feu. Elle remonta les manches de son pull immense et daté dont les couleurs passées formaient encore quelques formes géométriques boulochantes et sortit de sous ses jambes croisées par dessus l’accoudoir les notes qu’elle avait prises durant le cours. Cette matière était vraiment une grosse arnaque. Elle avait pensé que ça serait quelque chose d’intéressant et, potentiellement, des points faciles mais en fait on en était loin ! Avoir vécu toute sa vie comme une moldue lui offrait peut-être quelques bases mais ça s’arrêtait bien là ! Adieu les O faciles et la possibilité de se concentrer sur autre chose ! Et comme si ça ne suffisait pas, elle se retrouvait avec des heures en plus parce qu’on avait décrété à cette rentrée précisément que ça devait devenir obligatoire ! Arnaque arnaque arnaque ! Elle tourna et retourna son parchemin avant de marmonner toute seule dans son coin. Elle ne comprenait définitivement rien à ce machin et il y avait contrôle lundi… Elle ne pouvait pas se permettre de se planter juste après les vacances, quand même, tout le monde allait dire qu’elle n’avait rien fichu — ce qui était vrai — et le prof serait encore plus intransigeant avec elle sous prétexte qu’elle était censée tout mieux gérer que tout le monde — ce qui était faux, ça, en revanche. Elle s’agenouilla péniblement sur son fauteuil, s’accrochant au dossier comme on s’accrocherait à une bouée de sauvetage et parcourut la salle des yeux. Il y avait un peu de monde, quand même. Mais sa cible était tout trouvée : Killian Knight. Il était plus âgé, il était gentil, il n’avait pas l’air d’un parfait abruti et en plus il l’aimait bien. Il n’aurait sûrement rien contre l’idée de passer trois secondes à l’aider à comprendre son cours, elle en était convaincue ! Mais son espoir mourut en un rien de temps alors qu’elle réalisait qu’il y avait un peu de monde mais pas lui.

La poiiiisse, se lamenta-t-elle en se relaissant glisser comme une larve dans son fauteuil.

Manny couina lorsqu’elle se réinstalla, faisant dangereusement tanguer le coussin sur lequel elle l’avait installé. Bon. Plan B. Plan B… Ses doigts se resserrèrent sur son manuel avant qu’elle ne lâche un soupir. Si elle ne pouvait pas demander à Killian, elle allait devoir demander à quelqu’un d’autres. N’importe qui, en vrai. N’importe qui de grand et qui n’avait pas l’air de découvrir la vie… Dans le canapé face au sien, un garçon paraissait l’ignorer totalement. Elle hésita une seconde, le dévisageant sans retenue, cherchant à se persuader que c’était pas l’idée du siècle… S’il ne lui avait jamais rien fait personnellement, Maxton Sherwin, à l’instar de Finnbjörn Sørensen, ne faisait pas franchement partie des gens auxquels on allait taper la discut’ tranquille avant d’aller se coucher… Elle n’était même pas sûre l’avoir vu adresser la parole à qui que ce soit un jour. Enfin… Du moins, à qui que ce soit que tout le monde ne mettait pas dans une case « psychopathe », en tout cas. Rho, et puis zut ! Il n’allait pas la manger, de toute façon !

Eh…? Maxton…?

Sa voix était un peu plus incertaine qu’elle ne l’aurait voulu. Déjà, elle n’avait pas envie de le déranger pour rien… Et puis, on ne pouvait pas dire qu’il respirait la sympathie, ce garçon. Elle ne voulait pas juger avant de connaître, ça ne se faisait pas, mais il y avait des gens bien plus avenants, c’était certain ! Elle se retint de pester contre elle-même alors qu’elle réalisait sa bêtise. Il allait penser qu’il lui faisait peur et, franchement, c’était sûrement la pire chose du monde ! Poudlard était une vaste jungle et le prédateur tapi en chaque adolescent devait se délecter de la moindre once de crainte qu’il suscitait. Alors, comme pour contre balancer ça, elle lui offrit un sourire immense et chaleureux dès qu’elle eut un semblant d’attention.

Tu sais comment ça fonctionne, l’électricité ? J’ai un contrôle dessus lundi mais je capte rien… Je suis même pas sûre d’avoir bien pris mon cours, j’ai l’impression que ça colle pas avec mon bouquin… En vrai, je vois en gros le principe, hein, on l'a à la maison et tout donc ça va, je visualise tu vois… mais genre le truc avec les schéma et tout, c’est super flou…

Elle s’assit correctement en tailleur, faisant rouler le pauvre rat contre sa cuisse alors qu’elle bougeait, et fit face à son camarade. Il allait sûrement l’envoyer péter, prétextant qu’il avait mieux à faire que de s’occuper d’elle… ou prétextant rien du tout, d’ailleurs, il n’allait sûrement même pas prendre la peine de trouver une excuse… Mais bon, ça ne coûtait rien d’essayer…?

Tu veux bien m’aider…? S’il te plaît…? S'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît…?
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Dernière édition par Michaela O'Delee le Ven 5 Mar - 18:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA EmptyDim 7 Fév - 11:51

La régularité des imbéciles



Assis dans les fauteuils de sa salle commune, un livre ouvert sur les genoux, Maxton était perdu dans ses pensées. L’ouvrage ne servait qu’à feindre l’occupation, mais en réalité, il était bien incapable de lire la moindre ligne. Comment aurait-il pu faire sagement ses devoirs alors que rien n’allait depuis la rentrée ? Dieu sait pourtant qu’il avait détesté Poudlard. Il haïssait son laxisme, le troupeau d’élèves bruyants qui y vivaient mais cela restait son école. Ses murs de pierres étaient son espace de liberté. Et sans doute sa meilleure chance d’apprendre à être puissant. La nouvelle politique d’Appleton le rendait malade à en avoir envie de vomir. Il l’avait considérée stupide, voilà qu’elle se révélait dangereuse dans toute la folie qui était la sienne. Puis il y avait Bluebell. Folie différente, conséquences tout aussi violentes. Elle le fuyait. Il l’avait supposé, il en avait la preuve désormais. S’il avait eu un cœur, il en aurait conclu qu’il était malheureux. Mais n’était-ce pas ce qu’elle lui reprochait, de ne pas en avoir ? Alors pourquoi son absence était devenue physiquement douloureuse ? Il avait longtemps pensé que leur gémellité ne changeait rien au fait qu’ils étaient deux individus distincts. A les voir dépérir chacun prisonnier de sa solitude, il commençait à revoir son jugement. Ils étaient les deux facettes d’une même pièce. Et cet éloignement n’avait aucun sens.

Un léger soupir s’échappa de ses lèvres et il tourna machinalement une page, comme pour maintenir l’illusion qu’il travaillait, avant que son esprit ne s’éloigne à nouveau de la salle commune. Pour qui ‘était de Bluebell, il ne pouvait rien faire. Il avait tout tenté et il fallait reconnaître que c’était un échec cuisant. Il n’y avait guère plus que le temps qui pouvait l’aider. Et comme il n’était pas patient, il avait intérêt à trouver de quoi passer le temps d’ici là pour ne pas devenir fou. S’il ne pouvait résoudre son deuxième problème, autant s’attaquer au premier. Son regard dériva sur les élèves qui évoluaient dans la salle commune. Etaient-ils tous aussi frustrés que lui de cette absence de magie ? Pourquoi est ce que personne ne se rebellait ? Il fallait trouver quelque chose pour pourrir la vie de la directrice et forcer tous ses condisciples à prendre parti. Mais comment ?

La mention de son prénom lui fit relever la tête et il tomba presque nez à nez avec une élève de sa maison dont il ne se souvenait absolument pas. Ses yeux se plissèrent dans une expression peu avenante tandis qu’il essayait désespérément de se souvenir de son prénom. Gabriella ? Non. Mariella ? Cela lui semblait déjà plus proche, mais il était presque certain que ce n’était pas exactement ça. Puis finalement, peu lui importait son prénom, s’il ne s’en souvenait pas, c’était qu’ils n’avaient pas vocation à se rencontrer. Cela lui convenait très bien comme cela, à défaut de son identité, il avait parfaitement en tête les vêtements aux couleurs criardes qu’elle arborait parfois et qui tenaient plus de l’insulte faite à la mode comme d’une attaque pour les rétines alentours que d’une apparence soignée. Impossible qu’elle vienne d’une lignée de sang pur. Et donc impossible qu’il l’apprécie.

- C’est moi. Tu es ?

Aucune éducation. Si vraiment elle tenait que cela à tenter de communiquer avec lui, ce qu’il déconseillait fortement, le premier pas était de se présenter. Elle avait été élevée chez les loups, cette enfant ? Elle lui offrit son plus joli sourire, face auquel il se contenta d’arquer un sourcil sceptique. Déjà, il n’avait jamais demandé à voir toutes ses dents et ensuite sa bonne humeur était une forme d’agression personnelle pour lui qui était à l’instant en train de se complaire dans de sombres constats. Pourquoi avait-elle l’air heureuse ? Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir l’air aussi sinistre que lui ? Puis elle lui demanda de lui expliquer ce qu’était l’électricité et ce fut le drame

- Pourquoi diable je saurais comment cela fonctionne, j’ai l’air d’être un sang de bourbe ?

La rebuffade fut instantanée. Qu’elle n’ait aucune manière était dérangeant, mais il ne saisissait pas très bien ce qui la poussait à venir l’insulter alors qu’il était tranquillement dans la salle commune. Est-ce qu’elle était suicidaire ? Sans doute. Ses doigts frôlèrent la baguette qui se trouvait dans sa poche avec une once de regret. Tout cela, c’était la faute d’Appleton. Avant, sous Blackman, il n’y avait pas de cours d’étude des moldus. Et il aurait pu jeter un sort à la fillette qui lui aurait passé l’envie de revenir discuter. Mais il y avait encore trop de monde dans la salle commune pour qu’il puisse se permettre ce genre de facéties.

Pas perturbée le moins du monde, elle s’assit en tailleur en face de lui, réitérant sa demande. Il la fixa, incrédule, avant de pousser un soupir à fendre l’âme

- Pourquoi je ferai ça ? Trouve une autre victime.

La jeune fille ne bougea pas d’un centimètre, son sourire toujours scotchée sur son visage. Mon dieu ce qu’elle pouvait être tête à claque. Il persifla avec agacement.

- Pire qu’un gnome.

Il referma son livre d’un geste rendu brusque par la mauvaise humeur.

- L’électricité est une énergie. Elle fonctionne sous forme de circuit. S’il est fermé, ça passe, s’il est ouvert, ça ne fonctionne pas. Je t’ai répondu, tu peux partir.


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Message(#) Sujet: Re: La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA EmptyVen 5 Mar - 18:45



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Il y avait sûrement de meilleures idées que d’aller demander de l’aide à Maxton Sherwin, c’était un fait. Mais bon, pour le coup, elle n’avait pas mille et une possibilités. Il n’y avait pas foule de monde dans cette salle commune, pas pour l’instant en tout cas. Pas de trace de Killian, ni même de Marlon qui n’aurait certainement pas rechigné à l’aider… Soit les gens avaient l’air occupé, soit ils étaient même pas dans sa classe… Difficile de leur demander un coup de main. Alors tant pis, elle ferait fi de l’air patibulaire de son camarade. Qu’est-ce qu’elle risquait, sincèrement ? De se faire envoyer sur les roses ? De devoir travailler toute seule ou attendre que quelqu’un vienne lui filer un coup de main ? C’était pas la mort ! Elle allait tenter, au pire elle se jurerait de jamais recommencer et puis voilà… Ce fut ainsi qu’elle attira l’attention du jeune homme qui daigna tout de même relever les yeux et même lui accorder son attention. Première victoire !

C’est moi. Tu es ?
Michaela, répondit-elle sans s’offusquer du fait qu’il ne se souvienne même pas de son prénom. Ça n’était pas dramatique ni même vraiment étonnant, ils n’étaient pas dans la même classe, ils ne s’étaient peut-être même jamais adressé la parole jusque là… Elle, elle était obligée, il faisait partie de l’équipe de Quidditch et même si elle n’était pas une grande amatrice de ce sport, c’était des petites célébrités, à l’école, alors difficile de passer à côté. Pour l’aider à la resituer, elle rajouta machinalement : Je suis en quatrième année.

C’était un bon début. Il l’avait pas envoyé promener, il avait même l’air de s’intéresser à son existence… Assez pour lui demander de combler ses lacunes et de lui rappeler qui elle était. Forte de ce pas de géant alors qu’elle s’attendait à ce qu’il lui signale qu’il avait mieux à faire que du baby-sitting, elle en profita pour lui parler de son devoir. Elle ne voulait pas lui faire perdre son temps mais s’il avait deux minutes à lui accorder, ce serait absolument parfait !

Pourquoi diable je saurais comment cela fonctionne, j’ai l’air d’être un sang de bourbe ?

Son enthousiasme retomba presque aussitôt. Elle haussa les épaules avec un air innocent, consciente que si elle voulait son aide, il ne fallait pas lui voler dans les plumes mais bien décidée à ne pas le laisser insulter tout le monde gratuitement pour autant. Au cas où il ne l’aurait pas remarqué, être un né-moldu ou pas, ça ne s’écrivait pas sur le front des gens. Elle ne se laissa pas démonter et réitéra sa demande. Ça lui prendrait deux secondes. Il n’avait pas l’air stupide — enfin, pas trop — il pouvait bien se rendre utile !

Pourquoi je ferai ça ? Trouve une autre victime.
Parce que je te le demande gentiment et qu’il y a personne d’autre susceptible de pourquoi m’aider là ?

À croire qu’elle lui demandait la Lune ! C’était juste un schéma qui lui échappait, il jetait un oeil dessus, au pire il lui disait qu’il ne comprenait pas et puis c’était fini. Il pouvait au moins faire cet effort-là plutôt que de jouer les mauvaises têtes !

Pire qu’un gnome.

Son sourire s’agrandit de plus belle. Ça ressemblait à une victoire, ça ! Elle avait gain de cause, alors ? Il allait l’aider ? Genre vraiment l’aider ? Le jeune homme ferma son livre, elle tourna un peu le sien au cas où il voudrait voir… Mais de toute évidence, il ne voulait pas puisqu’il ne bougea pas d’un pouce. Bon… Victoire en demi-teinte.

L’électricité est une énergie. Elle fonctionne sous forme de circuit. S’il est fermé, ça passe, s’il est ouvert, ça ne fonctionne pas. Je t’ai répondu, tu peux partir.
Non mais ça je sais.

Elle comprenait le principe de l’interrupteur et tout, c’était pas le problème… Alors elle quitta son fauteuil, abandonnant Manny sur l’assise, son petit museau cherchant à comprendre pourquoi elle était partie, et vint se poser près de Maxton en lui montrant le schéma présent sur son livre.

Je comprends pas les trucs, là. Tu vois, le rectangle *, par exemple. Qu’est-ce qu’il fait là ? Ça sert à quoi ?

Son doigt se posa sur la forme comme s’il risquait de la louper tandis qu’elle relevait les yeux vers lui. Il avait l’air de s’y connaître un peu pour quelqu’un qui était censé cracher sur tout ce qui était moldu — en soi, elle n’en savait rien, mais rares étaient les gens qui traitaient les nés-moldus de sang-de-bourbes s’ils n’étaient pas ouvertement pro sang-purs, racistes et arriérés sur les bords.

J’ai bien fait de te demander, en vrai… On croirait presque que t’as grandi avec toute ta vie tellement tu gères.

Un sourire d’ange et un air pour lequel on lui aurait donné le bon Dieu sans confession se peignirent sur son visage, laissant supposer que l’insulte dont elle venait de le gratifier n’avait rien de volontaire… Enfin… Ça n’était pas une insulte pour elle, seulement pour lui… Mais quelle différence ?
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Message(#) Sujet: Re: La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA EmptyLun 29 Mar - 19:08

La régularité des imbéciles




Le fait qu’il ait besoin de demander le prénom de la jeune fille d’un air désintéressé aurait dû la mettre sur la piste qu’il n’avait aucune envie de discuter avec elle. S’il n’avait jamais fait l’effort de retenir son prénom, c’était qu’elle n’en valait pas la peine. Comment pouvait-elle ne pas comprendre que son indifférence, voire son dédain, était un appel à le laisser en paix ? Mais sa mauvaise humeur parut glisser sur elle comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Plus il était fermé, plus elle l’agressait avec une forme de bonne humeur des plus détestable. S’il n’y avait pas eu de témoin, il lui aurait fait ravaler aussi sec. Tout l’inconvénient des salles communes était que même quand elles étaient peu fréquentées, il y avait toujours quelques élèves ici et là. Si cela avait été Finnbjörn ou Faust, il ne se serait pas privé, mais là, il ne pouvait pas dire qu’il débordait d’alliés. Il était donc contraint de se limiter à être désagréable.

Il fallait croire qu’il s’y prit assez bien puisque le sourire agaçant qu’elle arborait se fana quand il parla de sang de bourbe, ce qui acheva de le convaincre qu’ils vivaient dans des mondes qui n’auraient jamais dû se croiser. Maligne, si elle n’était pas d’accord avec lui, ce qu’il supposait assez fortement, elle se garda bien de la moindre remarque. Peut-être y avait-il un semblant d’instinct de survie en elle finalement. Il marmonna, agacé par son insistance

- Comme si la gentillesse était un motif suffisant.

Ce ne fut d’ailleurs pas l’envie d’être gentil qui le poussa à accepter tacitement, mais plutôt le constat déprimant qu’il n’arriverait jamais à se débarrasser de cette gosse s’il ne prenait pas quelques minutes pour lui répondre. Pire qu’un scroutt à pétards, plus tenace qu’un niffleur, il avait décidément à faire à une belle emmerdeuse. Preuve que la taille ne déterminait pas le pouvoir de nuisance. Comme un moustique, elle lui tournait autour et il était bien incapable de s’en sortir. Il lui offrit donc une réponse qu’il jugeait déjà relativement généreuse. Lui aussi continuait de subir le cours d’étude des moldus, il en avait donc retenu des choses. La matière ne l’intéressait pas, mais il détestait l’échec. Il avait donc fallu trouver un compromis entre son désintérêt pour ce qu’il considérait être une race de sous individus et son obsession de la perfection. Résultat, il s’était forcé à apprendre et comprendre ses cours. Tout ça pour en conclure comme prévu que les moldus étaient des êtres bien limités.

Malheureusement pour lui, elle prit sa réponse comme une autorisation à continuer de l’embêter, ce qui lui arracha une grimace. D’autant plus qu’elle le prenait manifestement pour un idiot incapable de reconnaître un rectangle. Il jeta discrètement un regard autour de lui pour savoir s’il y avait toujours assez de témoins pour l’empêcher de lui faire avaler ce fichu livre et ce fut avec désespoir qu’il constata que c’était toujours le cas. Drame. Elle eut même l’audace de venir s’installer près de lui avec son livre et il la regarda avec un mélange d’indignation et d’impuissance. Ok, avec son air faussement candide et ses manières tout sauf polies, il ne savait pas gérer cette gamine. Personne n’était assez fou à se risquer à le déranger alors maintenant qu’il était confronté directement à cette possibilité, il était bien démuni. Crispé, il marmonna

- Le circuit dont je parlais, c’est sa représentation. Tout ce qui peut le composer a un symbole et ton rectangle …

Une idée lui brusquement traversa l’esprit. Il n’était pas capable de s’en débarrasser, certes, mais puisqu’elle l’embêtait, il n’était pas obligé de lui donner les bonnes réponses. Si elle était réellement stupide comme il le supposait et qu’il n’inventait pas de mensonge trop énorme, il devrait pouvoir lui débiter les pires bêtises sans qu’elle ne s’en rende réellement compte. Tout était une question d’équilibre. Des touches de vérité pour dissimuler la supercherie.

- C’est une résistance. Ca résiste au passage de l’électricité dans le circuit en passant, du coup ça produit de la chaleur et ça sert de chauffage. Tout le monde n’a pas de cheminée chez les moldus. Je ne te l’apprends pas je suppose ?

Ce n'était pas le plus gros mensonge de l'année, mais il fallait y aller par petites touches successives jusqu'à être certain de lui flinguer son devoir. A son sourire angélique avec lequel elle l’insulta allègrement, il lui répondit par un sourire moqueur

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Message(#) Sujet: Re: La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA La régularité des imbéciles — MAXTON & MICHAELA EmptySam 10 Avr - 15:13



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Maintenant que la discussion était engagée, sûrement que le plus dur était fait. Il ne l’avait pas envoyée promener et quand bien même il semblait avoir grandement envie de le faire, elle aimait croire qu’il était assez bien élevé pour s’en abstenir. Enfin… Si tant est que quelqu’un qui insultait gratuitement les nés-moldus puissent être bien élevé, bien entendu… Et de ça, Michaela n’en était pas certaine. C’état tellement à l’opposé de sa propre éducation, toujours dans le respect, dans l’acceptation… Là, on en était à des années lumières… Mais elle ne broncha pas, gardant en tête qu’elle avait un contrôle bientôt et qu’il fallait quelqu’un pour lui filer un coup de main. Et tant pis si c’était le plus gros raciste de l’école. Il était coincé en cours d’étude des moldus, comme tout le monde, et elle avait bon espoir que les années supérieures avaient eu un rappel des notions de base qu’on tentait de leur fourrer dans le crâne. Et puis… L’électricité, son fonctionnement et tout ce qui allait avec, c’était quand même l’une des plus grosses différences entre les deux mondes… et certainement la plus incompréhensibles à ses yeux. Les sorciers passaient à côté de tant de choses ! Et ils ne s’en rendaient même pas compte tellement ils étaient concentrés sur leur nombril et coincés dans leurs préjugés stupides.

Comme si la gentillesse était un motif suffisant.

Un nouvel haussement d’épaules. Et bien… Il fallait croire que oui, puisqu’il venait d’accepter de l’aider à demi-mots. Elle s’en contenterait ! De toute façon, elle ne voulait pas un ami, elle voulait juste une explication. Même elle n’aurait pas été assez utopiste pour espérer que Maxton Sherwin puisse être quelqu’un d’agréable, assez en tout cas pour vouloir se lier d’amitié avec lui. Quoi qu’il en soit, elle prit les devants avant qu’il ne change d’avis et attrapa son bouquin pour le lui fourrer sous les yeux, pointant du doigt ce qu’elle ne comprenait pas. C’était sûrement de l’ordre du détail parce que le principe général, elle gérait, mais quitte à réviser, autant le faire correctement. Et puis, il serait sûrement ravi de pouvoir se rendre utile, dans le fond ! Bon, ça n’avait pas l’air évident, comme ça, mais quand il y repenserait, sûrement qu’il serait assez fier de lui et de la bonne action qu’il était en train de faire. Il n’avait pas l’air ravi de la voir se rapprocher, c’était un fait, mais là encore, il ne l’envoya pas promener. Elle n’en avait pas tant attendu, pour être honnête ! Peut-être n’était-il pas si pire qu’il ne le laissait entrevoir ? Que sous ses airs grognon peu aimable se cachait en fait un garçon sympa qui voulait juste qu’on s’intéresse à lui ? C’était un peu de la psychologie de comptoir, ou en tout cas de romans d’ado où le vilain bad boy se transformait on ne sait trop comment en Prince Charmant mais peu importait.

Le circuit dont je parlais, c’est sa représentation. Tout ce qui peut le composer a un symbole et ton rectangle…

Jusque là, elle suivait. Elle avait intégré quelques symboles, même. L’interrupteur, la lampe, la pile… Il y avait des choses évidentes et d’autres… beaucoup moins. Elle ne prit pas l’hésitation de son camarade comme quelque chose dont il fallait se méfier, seulement comme un bon signe, presque la preuve qu’il cherchait ses mots pour lui expliquer au mieux.

C’est une résistance. Ça résiste au passage de l’électricité dans le circuit en passant, du coup ça produit de la chaleur et ça sert de chauffage. Tout le monde n’a pas de cheminée chez les moldus. Je ne te l’apprends pas je suppose ?

Dès ses premiers mots, elle récupéra une plume abandonnée sur la table basse — elle la rendrait tout de suite après — et griffonna quelques notes sur un morceau d’ancien brouillon qu’elle tira d’entre deux pages. La fin lui fit froncer légèrement les sourcils. Dans sa tête, ça pouvait être des schémas de petits circuits et les symboles à peu près à taille réelle sur le papier… C’était bizarre quand même…

Ça sert de chauffage ? Un petit truc comme ça ? Ou alors il en faut plein…?

Elle ne remettait même pas son explication en question, elle ne savait pas comment c’était fait, les chauffages, de toute façon. Elle avait bien des radiateurs chez elle mais elle n’avait jamais pensé à demander ce qu’il y avait dedans. Peut-être que c’était plein de petites résistances, ce qui pouvait même expliquer les petites lignes sur le métal. Mais juste un, ça pouvait pas chauffer assez, quand même… Si ?

T’y as déjà été ? Chez les moldus, je veux dire…?

Probablement que non et qu’il se mettrait à cracher des clous juste en en passant la porte… Mais savait-on jamais ! Ça devait être étrange de passer sa vie à vivre en marge de la plus grosse partie du monde. Même à Londres ! Ça voulait dire que tous les sorciers se contentaient d’être sur le Chemin de Traverse sans aller plus loin ? Alors que la ville était immense ? À Pré-au-Lard, elle pouvait comprendre, il n’y avait pas grand chose à faire en dehors tellement c’était désert, mais à Londres, quand même !

Tu as l’art de complimenter les gens. C’est comme cela que tu obtiens leur aide habituellement ?
Faut croire que oui puisque tu le fais, toi. J’étais sûre que tu voudrais pas. Mais comme quoi…

Elle n’était pas stupide, elle savait bien que le compliment dont il parlait n’était pas intégralement perçu comme tel, peut-être même pas du tout… Mais il ne pouvait pas s’énerver devant tout le monde parce qu’elle lui avait dit qu’il était doué alors autant en profiter.
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