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Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell
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Message(#) Sujet: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptySam 5 Déc - 17:11

L’aube pointa le bout de son nez lorsque je me décidai à quitter le dortoir des Serpentard à pas feutrés. J’avais grand besoin de solitude en cette période. Le bal de Noel arrivait à grand pas, et comme d’habitude, j’allais certainement éviter d’y participer. Ce genre de trucs où chacun tente d’épater la galerie à coup de grande robe et de fard à joue… très peu pour moi. Et puis… m’y rendre seule ne m’enchantait guère. Autant les années précédentes je m’en fichais royalement, autant aujourd’hui, les choses étaient bien différentes. Les couples se faisaient et se défaisaient, et moi je restais dans mon coin, à observer tout cela de loin.
Mon visage se refléta dans le miroir de la salle de bain. Il ne me semblait pas être repoussante, sans doute un peu hors norme avec mes cheveux roses et mon style un peu décalé, mais de là à ce qu’aucun garçon ne me regarde… je fermai les yeux en serrant les poings. Depuis quand j’avais besoin qu’un gars pose un regard sur moi pour me sentir importante ? Depuis quand j’avais besoin des autres pour connaître ma valeur ? C’était stupide. J’étais stupide. Me passant de l’eau sur le visage plus brusquement que je ne l‘aurais dû, j’eclaboussai une partie de ma robe ce qui m’énerva d’autant plus. J’étais plus qu’agassée et la journée ne faisait que commencer. 
J’étais partie pour me balader à Pré-Au-Lard, faire quelques boutiques et prendre l’air. Il fallait que je change d’air. Je détestais Noel et toute l’effervescence que cette fête procurait depuis mes 6 ans. Et Poudlard était littéralement en ébullition depuis début décembre. Mes affaires prêtes, je m’apprêtais à quitter la salle commune lorsqu’une boule me prit à la gorge. Je devais partir d’ici mais me rendre dans un endroit encore plus fréquenté n’était finalement pas l’idée du siècle. Je devais m’isoler, me calmer, sans personne autour. Et pour cela je savais exactement quoi faire. 
Me glissant en douce dans le dortoir, je reposai mon sac à main et agrippai ma harpe qui se trouvait au fin fond de mon armoire. Grace au sort de rétrécissement, elle rentrait sans problème dans une housse à peine plus grande qu’un cartable de CP. Parfait pour la ranger et la dissimuler aux yeux de tous. Ma cape enfilée, j’étais fin prête. 

Je me rendis avec hâte vers le 4ème étage. Aucun endroit n’était plus sûr que les salles abandonnées pour s’adonner aux activités que l’on souhait garder hors de portée du regard des autres. Lorsque la porte s’ouvrit, un air de liberté et d’allégresse gonfla mes poumons. Enfin seule. Je ne cherchai même pas à m’assurer qu’il n’y ait personne, trop pressée de relâcher la pression par la musique et certaine qu’aucun ne se serait levé si tôt. 
La pièce était déjà éclairée par des bougies, ce qui ne m’interpela pas particulièrement. Je savais qu’il pouvait arriver que certains utilisent ces salles pour s’entraîner à la magie et les flammes pouvant être éternelles grâce à certains sorts, j’étais même plutôt satisfaite qu’on les ait oubliées. Je sortis donc mon instrument de sa protection et lui rendis sa taille normale. Entraînée à ce sortilège depuis ma première année, c’était peut-être celui que je maîtrisais le mieux. 
En quelques secondes, ma harpe retrouva sa taille normale et se tint, majestueuse, devant moi. J’avais enfin retrouvé ma meilleure amie. 

Sans plus attendre, je fis courir délicatement mes doigts sur ses cordes, les faisant vibrer une à une de manière harmonieuse. Les sons qui s’en échappaient firent valser tous mes sens et réveillèrent la harpiste qui sommeillait depuis quelques temps. J’eus la sensation que ma poitrine explosait tant toutes ces sentiments enfouis depuis des mois refirent surface en même temps. Un vrai cocktail molotov version émotion. 

Le morceau La neige danse, de C. DEBUSSY me vint aussi naturellement que la nuit faisait place au jour et m’emporta dans une envolée musicale incrontrôlée. Mon corps ne fit qu’un avec ma harpe, mon esprit s’évada hors des murs et du temps. 
J’étais quasiment en transe lorsqu’un bruit me fit sursauter. La musique s’arrêta nette, et j’ouvris grands les yeux, cherchant le responsable du regard. Ce fut qu’à cet instant que je notai la présence d’un étal et d’outils et surtout… 


« Brooklyn ?? » la vue de l’adolescent me fit rater un battement de cœur. « qu…qu…qu’est ce que ttttu fais là » ? 
Le rouge m’enflamma le visage tandis que mes mains devinrent instantanément moites. Cela pouvait être n’importe qui, mais il fallait que ce soit Lui. Lui, le seul garçon qui me faisait perdre mes moyens, qui me faisait bégayer et me donnait l’impression d’avoir un trou béant à la place de mon cerveau… j’étais tellement surprise et honteuse qu’il m’ait vue ainsi mise à nue que je ne trouvais rien de mieux que de me planquer derrière l’agression. 


"Pppourquoi tu te cccachais comme ça ? Tu m’espionnais c’est ça ? " Voyant que mon bégaiement se calmait, je repris de plus belle. "Non mais c’est vrai quoi ! Qu’est ce que tu foutais là dans le coin ? C’était trop difficile de te signaler quand je suis entrée ?! "
J’étais énervée par mon propre manque d’attention et par ce destin qui se foutait totalement de moi. C’était si difficile que ça de me ficher la paix un instant ? Visiblement oui. Le sort s’acharnait, et aujourd’hui c’était véritablement le pompon. 3 ans que je n’osais lui adresser la parole, 3 ans que je me ridiculisais dès que lui me parlait, et là… voila qu’il avait découvert mon secret et m’avait surprise dans mon intimité.
J'étais horrifiée à l'idée que Brooklyn puisse me juger, et ne savais comment réagir autrement que par le rejet...

@Brooklyn N. Caldwell
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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyLun 7 Déc - 20:27

Welcome to my world
EXORDIUM.
Installé tranquillement dans un coin d'une des salles abandonnées du quatrième étage, je profite d'un moment de liberté pour travailler sur ma dernière sculpture. Cela ne me dérange pas réellement de sculpter au milieu de ma salle commune, que ce soit sur la table de travail ou au coin du feu, mais j'avoue que quand je travaille sur une pièce difficile ou sur un nouveau sortilège, j'aime bien être tranquille. Entre les jacasseries de mes camarades et certains regards insistants, j'ai bien du mal à me concentrer. C'est toujours agréable d'entendre les gens dire que c'est beau ou alors que j'ai du talent, je ne prétendrais pas le contraire, mais parfois, j'ai juste besoin qu'on m'oublie et qu'on fasse le silence autour de moi. Alors qu'on m'oublie, c'est pas franchement la chose la plus compliquée, je suis loin d'être le centre de toutes les attentions, mais obtenir le silence, là c'est plus difficile. Je pourrais lancer un sortilège pour être dans ma bulle et ne plus entendre les autres autour de moi, mais quitte à vouloir le silence, autant être dans un endroit au calme, à l'écart du monde, c'est plus simple et on ne vexe personne comme ça ! Surtout que depuis le temps que je viens dans cette salle, je me suis fait un coin sympa pour passer quelques heures tranquille, installé confortablement, avec tout le matériel nécessaire pour sculpter. J'ai dispersé quelques bougies autour de moi pour m'apporter une lumière diffuse et agréable, plus pour le plaisir que pour réellement m'éclairer. En général, je place ma table de travail devant une fenêtre pour mieux y voir et ne pas forcer bêtement à m'en défoncer les yeux. J'ai trouvé quelques vieux coussins sur lesquels je suis installé pour oublier l'inconfort d'une chaise en bois et j'ai même dégoter un pichet et de l'eau fraîche pour m'hydrater. Bref, tout ça pour dire que je me suis préparé un petit spot tranquille pour y passer une bonne partie de la journée et j'avais grand espoir de pouvoir en profiter en paix...

Mais on est à Poudlard et on a beau prévoir dans les moindres détails un moment tranquille, il faut toujours qu'il y en est un pour venir nous déranger. Penché sur la tulipe que je suis en train de tailler, j'entends la porte s'ouvrir derrière moi. Bien trop concentré, je n'y prends pas vraiment garde, me disant que la personne a bien dû voir les bougies éclairées et se dire que la salle était déjà occupée. Je n'ai pas forcément pensé que le fait que je ne fasse pas particulièrement de bruit pourrait tromper la personne en question. Je continue tranquillement ma cisaille, essayant d'être le plus délicat possible. Il faut toujours éviter les gestes brusques, c'est là où arrive les erreurs. J'ai trop avancé sur cette pièce pour la recommencer sans avoir la mort dans l'âme et j'ai bon espoir qu'à la fin, cette tulipe s'ouvre délicatement et se referme avec l'aide d'un sortilège. Ce ne sera pas la première fois que je réaliserai cette "mise en scène" mais cette fois-ci, je veux vraiment mettre l'accent sur les fins détails de la fleur et achever le tout avec un sortilège qui lui donnerait une odeur. Ce n'est qu'aux premières notes de musique que je finis par lever la tête de mon travail. Ca m'a l'air extrêmement près. Surpris, je tourne mon regard vers l'origine du bruit et je découvre une silhouette debout, à une vingtaine de pas de moi, une harpe à la main, les yeux fermés. Ses doigts glissent sur les cordes de l'instrument sans aucune hésitation et le son qui en sort est très joli. C'est presque apaisant à dire vrai et j'en reste sans voix. Je reconnais les cheveux colorés de ma camarade de maison. Si je ne dis pas de bêtise, cette fille s'appelle Willow mais on ne peut pas réellement dire que je sache grand chose d'elle. Je sais qu'on est dans la même maison, qu'on est né moldu tous les deux et qu'on s'est retrouvé dans les cachots quand les tarés ont pris d'assaut le château. Au delà de ça, je ne sais pas grand chose d'autre, à part que visiblement elle joue de la harpe et plutôt bien même.

Subjugué par la musique, je ne fais plus vraiment attention à ce qui m'entoure et sans le vouloir, je pousse un peu un de mes outils qui tombe au sol. La musique cesse aussitôt et j'entends mon prénom surgir du silence. Visiblement les présentations sont déjà faite, elle sait déjà à qui elle a affaire. Après, en soit il n'y a rien de bien étonnant, non pas que je sois particulièrement populaire, mais parce que je suis le capitaine de notre équipe de Quidditch pour la deuxième année et que je suis également le frère de notre ancienne capitaine, de quoi se souvenir de mon prénom en somme. Elle me demande, surprise, ce que je fais ici et je me décale très légèrement de mon établi pour lui montrer. “Je sculpte.” Lui dis-je simplement, sans plus de fioritures. Je ne comprenais pas vraiment l'attitude légèrement exagérée de ma camarade. D'accord, elle ne s'attendait pas à ce qu'il y est quelqu'un dans la pièce, mais pas besoin de monter sur ses grands chevaux pour autant. Que je sache, j'étais ici en premier, elle avait qu'à mieux regarder si elle tenait tant à garder son secret pour elle. C'est un comble ça quand même ! Quand elle me demande si je l'espionne, je suis aussi étonné qu'amusé. Faut arrêter la poudre de mandragore ou arrêter de lire des livres d'aventures, ça lui donne un peu trop d'idées étranges. “J'étais là avant je te signale !” Lui répliquais-je un peu plus froidement que je ne l'aurai voulu. Mais en même temps, comprenez moi, je n'ai rien demandé et c'est limite si je ne devrais pas m'excuser parce qu'elle n'a pas les yeux en face des trous. Je veux bien être sympa et faire des efforts, mais il y a un moment, faut pas trop déconner. “La sculpture est un travail qui demande de la minutie, de la patience et surtout de la concentration, désolé de ne pas lever la tête à chaque fois que j'entends un bruit à proximité.” Lui répondis-je un peu piqué au vif. Elle commence à me gonfler l'autre avec ses accusations. “Et puis c'est de ta faute, j'étais là en premier je te signale, t'as qu'à apprendre à regarder un peu mieux, ça t'éviteras les mauvaises surprises à l'avenir !” Enchaînais-je avant de me détourner d'elle. Elle m'a gonflé, je veux bien être sympa mais va falloir se détendre.

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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyLun 7 Déc - 23:55

Mes joues virèrent couleur cramoisie au fur et à mesure que Brooklyn me faisait remarquer ma réaction on-ne-peut-plus exagérée. Et quelle potiche je faisais à rester là sans rien dire pendant que l’estime qu’il pouvait avoir de moi faisait une chute vertigineuse !

Dans ces moments-là, je rêvais d’être animagus et pouvoir me changer en petite souris pour me terrer dans un coin… dire que cette journée devait rimer avec musique, calme et sérénité, c’était tout simplement… un fiasco.
Remettant machinalement mes cheveux derrière mes oreilles, signe que je me trouvais au paroxysme du malaise, je m’excusais tout aussi maladroitement que l’avait été mon bonjour agressif. «  Ecoute, j’ai pas voulu être désagréable mais j’avais tellement envie d’être seule que le fait d’avoir noté ta présence m’a fait perdre mes moyens.  »

C’était nul. Mais nul ! C’était impossible d’être aussi nulle ! Je n’osais même pas le regarder dans les yeux tant je me sentais idiote.
« C’est pas c’que j’ai voulu dire. Fin, si mais…. «  Plus j’essayais de m’excuser, plus je m’enfonçais. J’avais envie de m’avaler la langue tant mes compétences en matière d’excuses étaient merdiques.
Me mordant la joue, je cherchais une manière toute simple de lui faire comprendre que je ne voulais pas être agressive, qu’il m’avait juste… surprise, mais non. Rien ne sortait dans le bon ordre. Il fallait que je me rende à l’évidence. Les excuses ce n’étaient clairement pas mon truc.
« Tu as raison, finis-je par lâcher. J’aurais dû faire attention en entrant. T’étais le premier, j’aurais dû capter avec les bougies….»
J’étais crâmée, c’était définitif. Belle entrée en matière Willow, dans la section je me fais détester dès le premier regard, je voudrais la reine toute catégorie confondue.
« Désolée. Les excuses ce n’est pas mon fort…. »

Le capitaine de Serpentard s’était déjà détourné de moi pour vaquer à ses occupations. Je me retrouvais donc là, comme une débile, à limite faire des bulles avec ma bouche tel un poisson hors de l’eau.
C’était sûrement la pire journée de ma vie…

Résignée, je tournai les talons à mon tour, penaude et vexée, et m’apprêtais à retourner vers ma harpe pour la ranger lorsque mon regard glissa vers la tulipe que Brook était en train de sculpter. J’avais eu vent de ses talents d’artiste, sans véritablement avoir eu l’occasion de prêter attention à son œuvre. Peu amatrice de sculpture, je préférais laisser le plaisir aux autres d’observer puis commenter ses créations. Le qualificatif d’artiste n’était pourtant pas volé. Du peu de connaissance et d’affinité que je possédais en la matière, j’appréciais particulièrement l’aspect de son ouvrage. «Pour ce que ça vaut, finis-je par prononcer avec du dépit dans la voix, j’aime beaucoup ce que tu fais avec le bois. Mais on a sûrement déjà dû te le dire un millier de fois… »

Je n’avais plus qu’une envie a présent, partir en courant et me planquer sous un drap en espérant que ce ne soit qu’un cauchemar. Mais je ne pouvais décidément pas laisser ma harpe sur place. Et surtout, il était hors de question de finir la dessus. J’avais du caractère merde ! Ho et puis perdu pour perdu… quitte a ce qu’on ne s’adresse plus jamais la parole, autant que je prenne mon courage a deux mains et que j’y aille franchement. Qu’est ce qui pouvait arriver de pire ?
Prenant une grande inspiration pour me donner du courage, je voulus me livrer sans fioritures : « Ecoute Brooklyn, tu ne comprendras sûrement pas, mais … »
Les mots ne voulurent pas passer la barrière de mes lèvres. L’idée même de les prononcer me rendait mutique et ne faisait qu’augmenter la boule qui me broyait les entrailles. Il était hors de question qu’il sache que ma réaction était à la hauteur de ce que sa présence déclenchait chez moi. Je n'y arrivais tout simplement pas.
« ...Mais la musique accroît considérablement mes sens et me met à fleur de peau...» mentis-je. C’était en partie vrai. Mais en l’occurrence, ce n’était absolument pas la véritable raison de mon comportement.
« ...et puis… j’ai réagi comme ça parce que c’etait toi. »
A ces mots, je me retournai vers celui qui me faisait perdre mes moyens pour tenter de lui faire face une dernière fois avant de m’échapper de ce guet-apens tendu par ma chienne de vie. 

Voilà. La vérité était lâchée et les secondes qui suivirent furent les plus longues de mon existence. Je pensais qu'en me livrant ainsi j'aurais au moins le plaisir d'être un peu libérée. Que nenni ! L'angoisse qui me nouait désormais la gorge me hurlait de prendre mes jambes à mon cou, de quitter cette école, changer d'identité et refaire ma vie ailleurs. 
Moi? Surréagir? Je suis la maîtrise même, le calme et la sérénité... Évidemment que je surréagissais! Je venais d'avouer à Brooklyn sans même chercher à noyer le poisson qu'il me plaisait au point de réagir n'importe comment en sa présence. Il y avait de quoi paniquer! 

Le pire dans tout cela, c'était que j'étais certaine qu'il ne comprendrait pas. Après 3 ans d'observation, j'ai eu l'occasion de noter qu'il était tout autant handicapé que moi s'agissant des relations sociales... 
On n'avait pas notre cul sorti des ronces...


Dernière édition par Willow P. Mulray le Mar 8 Déc - 22:07, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyMar 8 Déc - 21:42

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EXORDIUM.
J'étais venu pour être tranquille, je n'avais rien demandé à personne, je voulais juste tailler ma tulipe dans le bois que j'avais choisi au préalable. Mais comme bien souvent à Poudlard, les choses ne se déroulent absolument pas comme je le voudrai. Dois-je croire que cette école aime s'acharner sur moi ou est-ce que ce ne sont que des suites de coïncidences sans aucun lien les unes les autres ? Je ne saurai le dire. Ce qui est sûr, c'est que Willow, débarque dans la pièce où je me suis installé, pour venir jouer un morceau avec sa harpe. Qu'elle soit surprise de découvrir qu'elle n'est pas seule dans la pièce, ça je peux l'entendre. Elle n'a pas été très attentive, elle se croyait seule et il s'avère que non, je peux comprendre qu'elle soit gênée, voire frustrée. Mais là, sa réaction est disproportionnée et c'est limite à moi de me justifier de son intrusion et de m'excuser parce qu'elle ne sait pas ouvrir les yeux. Va falloir qu'elle se détende, parce que clairement je ne vais pas ramper devant elle en attendant son pardon et je vais encore moins bouger pour lui laisser la place. J'étais là avant, tout est déjà installé, j'ai aucune envie - ni même aucune raison pour être honnête - de partir, en trainant toutes mes affaires avec moi. Elle a qu'à ranger sa harpe et se trouver une autre pièce vide, à Poudlard se n'est pas ce qui manque.

Est-ce que j'ai manqué de délicatesse en lui répondant ? Assurément. Mais on ne peut nier qu'elle l'a un peu cherché. Elle est rapidement montée sur ses grands chevaux, m'accusant presque de tous les mal et clairement, je ne suis pas le genre de personne à avoir beaucoup de patience pour ça. Je lui réponds sans détour, d'un ton froid et cassant et je me détourne presque aussitôt d'elle. Je ne cherche pas la confrontation, qu'on soit bien d'accord, mais je ne compte pas non plus me laisser marcher sur les pieds parce qu'elle a décidé de s'exciter toute seule sur moi. Je ne suis plus le petit garçon de 8 ans qui se fait maltraiter par la terre entière. J'ai beaucoup grandi et aujourd'hui je m'affirme un peu plus. Peut-être pas au point d'aller voir mes anciens tortionnaires pour leur parler du pays et leur montrer l'homme que je suis en train de devenir, mais assez en tout cas pour répondre à une fille hystérique et de mauvaise foi ! Je ramasse l'outil qui est tombé au sol pour m'en servir. Il me permet d'être un peu plus précis, parfait pour les détails de ma fleur. Je me détourne totalement d'elle et de cette discussion inutile, espérant qu'elle comprendrait que si elle cherche des excuses, ce n'est pas ici qu'elle les trouvera. Initialement, je n'ai rien contre cette fille, je ne la connais même pas, mais on ne peut pas réellement dire que je vais garder un souvenir impérissable d'elle ou de cette première "vraie" rencontre. J'imagine qu'elle s'en balance, mais clairement je n'aspire pas vraiment à avoir l'occasion de lui reparler de nouveau, surtout si c'est pour de nouveau faire face à une telle mauvaise foi...

Je n'entends pas de pas qui s'éloignent ou de bruit me laissant imaginer qu'elle est en train de ranger ses affaires. En fait, j'entends de nouveau sa voix et son ton a bien changé. Je ne relève pas la tête pour autant, mais j'écoute distraitement ce qu'elle est en train de dire. Elle s'explique, justifiant ses propos par le fait qu'elle aspirait tellement à être seule que c'est la déception de se rendre compte que ce n'est pas le cas qui l'a poussé à réagir de cette façon. D'une certaine façon, je peux comprendre, mais il n'empêche que je ne suis pas là pour m'en prendre plein la tronche parce qu'elle ne sait pas regarder. Elle s'arrête de nouveau et quand elle reprend la parole, je l'entends me dire que j'avais raison, qu'elle aurait dû faire plus attention en rentrant et que les excuses ce n'est pas son fort. Pour le coup, je vais être bien mal placé pour la juger, je ne suis pas du genre à en faire beaucoup de mon côté. Enfin si, mais pas sur le moment. Bien souvent je suis radical dans mes propos ou mon attitude et ce n'est qu'après coup que je reviens pour m'excuser. Je m'arrête quelques secondes de ce que je suis en train de faire et je fais un signe de la tête, pour signifier que j'avais compris et que c'était bon. J'ignore si elle l'a vu ou non, tout ce que je sais c'est qu'elle n'enchaine pas et va même jusqu'à se détourner de moi, certainement pour ranger ses affaires. Je sais que j'aurai pu prendre la peine de lever le regard de ce que je faisais pour lui répondre, mais je suis un vrai cas d'école quand il s'agit de socialisation, je suis très mauvais pour ça ! Elle revient à la charge mais cette fois-ci pour me faire un compliment et pour une fois, je suis un peu moins sauvage et je lève le nez de mon morceau de bois, tourne mon regard vers elle et lui réponds “Merci ... c'est ... toujours agréable à entendre !” Répliquais-je un brin hésitant. Ce n'est évidemment pas la première fois que je l'entends mais c'est toujours aussi agréable qu'un peu gênant. Enfin non, je ne dirais pas gênant, mais un peu étrange. Ca me met un peu mal à l'aise, je ne sais jamais comment je dois réagir. En tout cas la froideur dans ma voix a disparu, preuve que j'ai vraiment passé l'éponge de sa petite scène du début.

Ne sachant pas quoi lui répondre d'autres, je ne suis pas du genre à beaucoup m'étaler sur le sujet. Comme je l'ai dit, ça me met toujours un peu mal à l'aise et je ne suis pas du genre à aimer me vanter. Je fais mon maximum pour que ça plaise, j'y mets beaucoup de coeur et j'apprécie quand j'ai des retours positifs. Après, c'est quand même beaucoup de travail, ça ne sort pas de nulle part. Je replonge dans mon travail, pensant qu'elle allait s'en aller vu que c'était ce qui avait de plus logique à faire si elle recherchait un endroit tranquille où elle pouvait jouer de sa musique en paix. Et maintenant que j'y pense, j'aurai peut-être pu lui dire qu'elle jouait bien de la harpe. Il est vrai que je n'ai pas vraiment eu le réflexe et je commence un peu à regretter. Mais bon, ça avait tellement l'air de la mettre hors d'elle que quelqu'un puisse l'écouter, je ne voudrai pas en rajouter une couche ou la mettre de nouveau en colère. On ne sait jamais, dans le doute, autant ne rien dire. Mais contre toute attente, j'entends de nouveau sa voix dans mon dos et ses propos me laissent sans voix. Je relève la tête, un peu étonné et je tourne mon regard bleuté vers elle. “Qu'est-ce que j'ai fait ?” Je ne jugerai pas sur le fait que la musique puisse la rendre à fleur de peau, mais qu'est-ce que j'ai encore fait ? Elle a un problème avec moi ? Je n'ai pas eu le souvenir d'avoir été désagréable avec elle, maintenant j'ai peut-être oublié...

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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyMar 15 Déc - 21:46

Sa réaction était largement prévisible. Un mec normal aurait certainement compris mais il n’était pas un mec lambda. C’était d’ailleurs une des raisons qui faisaient qu’il m’attirait autant. Selon le peu de choses que je connaissais de lui et que j’avais pu noter durant ces 5 années, c’était un jeune sorcier à l’état brut qui avait sûrement bien souffert. Les traits tirés de son visage et la noirceur de son regard azuré étaient autant de marques indélébiles laissées par son vécu et la, tout de suite, je n’avais qu’une envie, m’assoir à ses côtés et tenter de les déchiffrer pour l’apaiser.
C’était fou cet effet qu’il avait sur moi. D’habitude peu conciliante et surtout bien trop fière pour m'avouer vaincue, j’avais pourtant courbé la tête. Évidemment que lui ne le percevait pas ainsi. Et tant mieux. Je n’aimais pas cette sensation étrange du sol se dérobant sous mes pieds, des papillons me nouant la gorge. C’était pour cette raison que la plupart du temps, je faisais mon maximum pour l’éviter.
Lorsque je croisai son regard interrogatif, je me remis à rougir de plus belle. Pourquoi fallait-il que ce soit lui bon sang ? Si ça avait été quelqu’un d’autre je n’aurais eu aucun souci à l’envoyer bouler, même si j’étais effectivement en tord. Mais lui… Arrrrg je détestais ça. J’avais l’impression d’être une de ces adolescentes totalement écervelées des séries télé, vides de tout intérêt, passant leur temps à baver devant les beaux gosses de leur lycée. De la guimauve avait remplacé mon cerveau – je ne parvenais plus à réfléchir correctement. Il fallait bien pourtant que je lui réponde !
« Tu n’as rien fait de mal, tentais-je d’expliquer d’une voix hésitante. "C’est juste que… que tu m’intimides. » C’était en partie vrai. Je n’étais pas du tout à l’aise en sa présence et il était bien le seul à me faire perdre mes moyens. Je n’avais pas l’habitude de ce genre de situations gênantes, je ne savais donc pas comment gérer ça. J’étais totalement démunie.
« Je me sens stupide » avouai-je dans un rire gêné. « Tu ne dois même pas savoir qui je suis… » Il fallait que je détourne la conversation, pour me laissait au moins le temps de récupérer mes moyens. « Pourtant, tu connais désormais mon plus cher secret ».
Mon regard se tourna vers mon instrument, comme pour illustrer mes paroles. « Ma harpe est mon jardin secret. Je ne pense pas être une très bonne musicienne, mais elle me permet de m’évader et de m’éloigner des ondes négatives un peu trop présentes à Poudlard ces dernières années. »
Mon regard se reposa sur mon interlocuteur. « Tu dois connaître ça… » supposais-je plus pour moi-même qu’à son attention, « la sculpture doit aussi être une belle manière de te vider l’esprit ».
La lumière produite par les bougies attira mon attention quelques secondes, me rappelant que je ne lui avais même pas dit comment je m’appelais.
« Je te propose qu’on reprenne tout à zéro, lui suggérai-je alors, je n'aime pas les quiproquos... surtout quand j'y suis pour quelque chose... » Je lui tendis alors une main et prononçai tout en souriant timidement : « Je m’appelle Willow ».
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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyMer 23 Déc - 11:26

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J'ai beau cherché au fin fond de ma mémoire, je n'ai aucun souvenir d'une altercation avec elle. Je ne dis pas que ce n'est pas possible, mais si c'est le cas, on a clairement pas vécu cette histoire de la même façon. Si on s'est vraiment pris la tête tous les deux, ça n'a pas dû être si grave ou pour quelque chose de si important pour que je supprime cet événement de ma mémoire et je suis sincèrement désolé pour elle si ça a pris bien plus d'importance à ses yeux, mais ça ne devait pas être si grave ou ça ne devait pas valoir de m'en vouloir encore aujourd'hui. Interloqué, je tourne mon regard vers elle, attendant de comprendre ce qu'elle me reprochait. Je sais que je peux être une vraie tête de con par moment, si mes propos l'ont blessé un jour, j'en suis désolé, c'était certainement pas voulu. Ou alors peut-être un peu, mais plus pour qu'elle me laisse tranquille qu'autre chose. Je blesse bien souvent pour me protéger et pour empêcher les gens de trop s'intéresser à moi. Certains arrivent à encaisser, s'acharnant jusqu'à ce que je baisse mes barrières, vaincu, d'autres laissent très rapidement tomber, estimant que je n'en valait pas la peine. Et au fond, ont-ils vraiment tort ? Je ne saurai le dire. Quand elle reprend la parole, elle m'assure que je n'ai rien fait de mal. Toujours aussi surpris, je me perds un peu plus dans cette histoire. Alors c'est quoi le problème avec moi ? Je fronce les sourcils et attends la suite, qui finit par arriver. J'écarquille les yeux quand je l'entends m'avouer que je l'intimide. Elle est sûre qu'elle ne se trompe pas de personne ? Parce que j'ai beau réfléchir, je ne vois pas ce qui pourrait être intimidant chez moi. J'imagine que ça doit venir du fait que je suis en 7ème année, parfois l'âge fait cet effet. Ne voyant de toute façon pas d'autres raisons, je décide de partir sur cette hypothèse. “Dis toi que toi aussi tu dois intimider des élèves plus jeunes que toi, ça t'aideras peut-être à relativiser ... ” Clairement j'ai rien compris et suis à côté de la plaque, mais je suis tellement loin d'imaginer que c'est parce que je lui plais. Ca a plus de sens de me dire que c'est parce que je suis un élève plus âgé qu'elle qui fait que je suis intimidant. Je sais que ça arrive, ce n'est pas la première fois qu'un élève plus jeune m'avoue ce genre de choses, mais bien souvent, ce sont des élèves de 1ère ou 2ème année, je pensais que ça passait avec les années, il faut croire que non.

Par contre quand elle m'avoue qu'elle se sent stupide ça me gêne un peu. Je suis sincèrement désolé pour elle si elle est si impressionnable, mais je n'ai vraiment rien fait pour ça. Je reste gentiment dans mon coin, je parle à peu de monde, on ne peut pas réellement dire que je cherche à capter l'attention. Si j'avais été un Caleb, là j'aurai pu comprendre, mais je en cherche pas à draguer tout ce qui bouge. Il est vrai que je ne la connais pas, mais pour ma défense, je ne connais pas grand monde, étant donné que je ne cherche pas à me faire beaucoup d'amis. “Si ça peut te rassurer, je ne connais pas grand monde... Je retiens que vos prénoms quand je vous entends vous appeler entre vous, mais ça s'arrête à peu près là !” Je ne suis pas sûr que ça la rassure, mais je n'ai pas mieux. Il ne faut pas qu'elle le prenne personnellement, c'est le cas de l'ensemble de mes camarades, même ceux de ma maison. Maintenant ça ne veut pas dire que je me crois au dessus des autres ou que je déteste le monde entier, juste que je suis mal à l'aise avec des gens que je ne connais pas et que c'est plus facile pour moi de vivre en marge de la société, d'une certaine façon. Je mets un instant avant de comprendre ce qu'elle entend par connaître son plus grand secret. Je hoche la tête quand elle m'explique que la musique lui permet de se vider la tête et que la harpe est son jardin secret. Je suis désolé d'avoir piétiné son jardin secret mais pour ma défense, je n'avais rien demandé personnellement, c'est elle qui m'y a fait rentrer involontairement. “J'y connais pas grand chose en musique mais, pour ce que ça vaut, je trouve que tu joues très bien !” Au delà de la musique, j'y connais vraiment rien en harpe, mais ça avait l'air de sonner juste et c'était mélodieux, c'est bien tout ce qu'on demande d'un instrument, non ?

Je mets une nouvelle fois quelques instants avant de comprendre où elle veut en venir. J'ai décidément bien du mal à la comprendre cette fille. Mais elle a de nouveau raison, la sculpture m'aide aussi à me vider l'esprit et à fuir le monde réel pour me plonger dans mon palais mental. Là bas, je suis qui je veux et le monde est créé à mon image. Je m'y sens bien, je suis en paix là bas, ce qui n'est pas souvent le cas ici. Je hoche de nouveau la tête, pour confirmer ses propos. Elle souhaite qu'on reparte de zéro, ce qui en soit n'est pas forcément une mauvaise idée. Le quiproquo est clairement de sa faute mais soit, n'insistons pas sur ce détail, ça ne sert à rien. Elle me tend la main en me donnant son prénom. J'avais donc raison au début, elle s'appelle bien Willow. J'hésite quelques instants, j'enlève mes gants quand je sculpte, je déteste les porter ça entrave mes mouvements et j'aime sentir le bois sous mes doigts. J'imagine que c'est le baptême du feu, je m'entraîne avec le professeur de Divination pour ce genre de moment, autant voir si mes entraînements portent leurs fruits ou pas, je tends ma main en donnant mon nom, juste avant que ma main touche la sienne “Brooklyn !”


Hasard #1
PAIR >> Aucune vision, tout se passe le plus normalement du monde, ce qui me persuade que toutes ses heures passées avec le professeur de Divination pour travailler sur mon don de voyance portent enfin leurs fruits !!
IMPAIR >> Parce que ça aurait été trop beau, je n'étais pas préparé mentalement à ce contact. Toutes ses heures de travaillent m'ont beaucoup épuisé et ont affaibli pour le moment mes défenses, j'ai donc une vision.

Hasard #2

1-2 >> Vision fragmentaire, une simple série de flashs incohérents, plus épuisant qu'autre chose. Je suis incapable de me focaliser sur la vision, j'ai mal à la tête, je sens des gouttes de sang couler le long de mon nez et il va me falloir un instant pour revenir à la réalité, plus épuisé que jamais.
3-4 >> Vision un peu plus précise, c'est loin d'être parfait, mais les morceaux de vision que j'ai forment malgré tout une histoire. Je me concentre autant que je peux dessus, mais je sens la migraine arriver. je sens des gouttes de sang me couler le long du nez et je suis évidemment épuisé, mais je pense avoir vaguement compris ce que je venais de voir.
5-6 >> Le travail avec le professeur Kendrick porte malgré tout ses fruits, puisque même si je n'ai pas encore pu arrêter la vision, j'ai au moins pu la contrôler. Elle est très claire, sans coupure et la scène se déroule sous mes yeux sans aucun problème. Je finis évidemment ma vision avec la migraine, épuisé et du sang qui me coule du nez, comme toujours, mais au moins j'ai pu être maître de mon don...


Dernière édition par Brooklyn N. Caldwell le Mer 23 Déc - 11:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyMer 23 Déc - 11:26

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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptySam 20 Fév - 21:38

Comme je m’y attendais, il ne comprit pas mon malaise et prit pour acquis mon excuse de l’intimidation. J’étais partagée entre le soulagement d’éviter une situation ultra gênante s’il avait compris et une légère déception. L’abcès crevé, je n’aurais pas eu d'autre choix que d’assumer et cela m’aurait enlevé une sacrée épine du pied. Donc pour le moment, nous n’avions pas avancé d’un iota sur la question. Pire. Désormais il me prenait pour une potiche impressionnable…. Bravo Willow. Bien joué. Sa tentative de me rassurer quant aux soi-disants élèves plus jeunes que j’impressionnais surement me fit sourire. Toute la réflexion me fit sourire. Lui seul m’impressionnait. Les autres, je m’en fichais royalement.
La boule au ventre, je me mordillais la lèvre de stress. Il ne fallait pas qu’il reste sur une telle impression. Je ne tenais pas particulièrement à ce qu’il ait une telle image de moi.

« Non non Brooklyn ce n’est pas ce que je voulais dire »

Bon, il fallait que je me sorte de cette impasse. Je ne pouvais plus reculer à présent.

« Les élèves plus âgés ne m’impressionnent pas. Fin… pas les autres en tout cas. » Aller plus qu’un tout petit effort… « je parlais seulement de toi. »

Voila. C’était dit. Et à en croire le déroulé de notre conversation, j’allais sûrement encore plus le perdre. Parce que oui, depuis le début, je le sentais un peu égaré dans la discussion. Il me semblait pourtant être claire dans mes propos… avait-il une déficience mentale dont je n’avais pas connaissance ? Ou était il encore plus handicapé socialement que je ne le soupçonnais ? Peu importait. Maintenant que le bout de mes pieds étaient dans le plat, j’avais deux solutions. Soit j’en restais là et il ne comprendrait rien à mes paroles, me prendrait sûrement pour une délurée et n’irait pas chercher plus loin, soit j’y allais franco. Punaise Phoenix si seulement t’avais pu être là pour me conseiller…

Être directe était un énorme risque. J’avais 99.9% de chance pour qu’il se barre en courant. En même temps, être considérée comme un peu timbrée donnerait sûrement le même résultat… sacré dilemme.

Je m’apprêtais donc à continuer dans ma lancée, prête à me jeter à l’eau, lorsque son compliment concernant mon jeu de musicienne me fit perdre le fil de ma pensée. C’était quelque peu maladroit, mais ses mots me firent virer au rouge pivoine. Je ne m’y attendais pas du tout ! Je bégayais un « merci » chamboulé avant de fixer mes mains. Voilà, je ne savais plus où me mettre…

« J’en joue depuis toute petite, mais rarement devant des gens que je ne connais pas. » tentais-je d’expliquer comme pour me justifier de ma gêne, « tes paroles me touchent d’autant plus. » J’avais conscience qu’il n’avait rien dit d’extraordinaire, qu’il avait peut être même prononcé ces mots par simple politesse, mais tout de même. Venant de lui, cela me flattait, et j’avais presque envie de lui proposer de jouer à nouveau pendant qu’il sculptait. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. D’abord les présentations en bonne et due forme. Ensuite le reste.

A ce titre il accepta de jouer le jeu de repartir à zéro et me prit la main en guise de nouveau départ. Le contact de sa peau contre la mienne me rendit toute chose. Des frissons me parcoururent le bas du dos tandis que des papillons se mirent à danser la java dans mon estomac.
*Non mais n’importe quoi Willow… ce n’est qu’une poignée de main… on se calme* tentais- je de me convaincre tandis que mon cœur battait la chamade. Je ne remarquai pas tout de suite qu’il avait eu lui aussi une réaction assez « physique » à ce contact. Quand mon regard croisa le sien, je vis la soudaine pâleur de son visage et le sang qui commençait à goutter le long de son nez. Retirant prestement ma main de la sienne, je sortis un mouchoir en tissus de ma robe et le lui tendis en m’adressant à lui d’une voix plus inquiète que je ne l’aurais voulu.

« Ca ne va pas ? »

Sans attendre de réelle réponse, mon regard balaya la salle à la recherche d’un quelconque objet utile quand mes yeux se posèrent sur l’élément désiré. J’attrapai la chaise et la lui présentai afin qu’il puisse reprendre ses esprits.

« Assieds-toi un instant. Je vais aller chercher ma gourde de thé que j'ai dans mon sac. Ça te fera sûrement du bien. »

Aussitôt dit aussitôt fait. Je lui tendis également la boisson et attendis patiemment qu’il se sente un peu mieux.
Le voir dans un tel état de faiblesse m’alarma mais je ne savais clairement pas ce que je devais faire. L’amener à l’infirmerie ? Sûrement. Mais accepterait-il ? Peut être que c’était une réaction coutumière et qu’il fallait simplement attendre… ou était-il atteint d’une affliction particulière…
*Trop de questions Willow. Stop. *
Je me ressaisis. Doucement. On lui laisse le temps de se reprendre et on avisera ensuite. Et puis pas de question gênante. Sil a besoin d’un chaperon il nous le fera savoir. Voilà… c’est plus raisonnable…
 Dans l’attente d’une réaction de sa part, je pris également une chaise et m’installais.

« Je me permets de m’assoir", lui expliquai-je, en m'installant. « C’est simplement en attendant que tu te sentes mieux et pour m’assurer que tu ne feras pas un malaise…»


C’était la stricte vérité. J’étais assez inquiète et souhaitais être présente dans le cas où son état se détériorerait- au moins pour pouvoir aller chercher l’infirmière. Toutes mes autres pensées et questionnements s’étaient envolés par magie. Il ne restait que le moment présent et le souci qu’il engendrait…
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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyVen 26 Fév - 11:05

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Je dois être bien plus stupide que je ne le pensais parce que je ne comprends vraiment rien à ce qu'elle me raconte. Je pensais que je l'impressionnais parce que j'étais en septième année et parfois ça le fait, mais il faut bien avouer qu'en général, c'est plutôt à des élèves de première ou deuxième année. Qu'ai-je donc de si particulier pour l'impressionné si ce n'est pas mon âge ? J'imagine que ça doit venir du fait que je suis capitaine de notre équipe de Quidditch, c'est vrai que ça a une certaine forme de prestige, même si au fond, ce n'est qu'un titre. Ou alors ça vient du fait que je suis attrapeur, c'est un poste difficile et l'an dernier j'ai gagné tous les matchs, nous faisant remporter la coupe, j'imagine que certaines personnes ont vu en moi mes compétences en quidditch, ce qui change de la majorité qui pense certainement que ce n'était que de la chance. “Moi ? Pourquoi ? A cause du Quidditch ? ” Je pose la question tout de go, quitte à passer pour un abruti, autant y aller jusqu'au bout. Je ne suis pas quelqu'un d'arrogant ou de prétentieux, je ne pense pas un instant pouvoir plaire aux filles. Je ne prétends pas que je me trouve laid, même si pendant un temps c'était littéralement le cas. Je détestais ce que j'étais et haïssais mon propre reflet. J'ai du faire un énorme travail avec ma psy pour pouvoir changer la façon dont je me voyais et accepter l'homme que j'étais en train de devenir. Aujourd'hui donc, je m'estime être un garçon assez normal physique, somme toute assez basique même si mes soeurs me répètent souvent que j'ai bien plus de charme que je ne veux bien le croire. Je suis grand, d'allure sportif, avec de grand yeux bleus et une bouche pulpeuse, si je souriais un peu plus souvent, je ferais chavirer des coeurs, selon leurs propos. Je n'y crois pas trop mais si ça leur fait plaisir de penser ça, alors tant mieux. Après, ce n'est pas désagréable de se l'entendre dire, soyons honnête.

Je comprends la gêne qu'elle peut ressentir face à mon intrusion involontaire dans son jardin secret. Si ça n'avait tenu qu'à moi, ça ne serait jamais arrivé mais voilà, le destin en a voulu autrement. Je trouve qu'elle joue bien, même si je suis très loin d'être un grand mélomane. Ca avait l'air de sonner juste et c'était mélodieux, apaisant. C'est assez rare en plus d'entendre ce genre d'instrument, je ne trouve pas ça désagréable. Je tente donc de la rassurer, maladroitement, en lui disant que je trouvais qu'elle jouait bien. Ce n'est qu'une maigre consolation, mais j'imagine que c'est toujours ça de pris. En tout cas ça à l'air de lui faire plaisir, elle me remercie et pour achever mes excuses, je lui offre même un petit sourire. Qu'elle en profite, ce n'est pas donné à tout le monde d'en recevoir de ma part. “Je comprends. Au début moi non plus je ne montrais jamais mes sculptures aux autres. Je crois que je les trouvais mal réalisées et j'avais peur qu'on se rende compte que je n'avais aucun talent ... Mais j'ai réalisé avec le temps que toutes les critiques n'étaient pas négatives et que certaines étaient là pour m'aider à m'améliorer.” Je ne sais pas trop où je vais avec ce que je lui raconte. Je crois que je tente de la rassurer en lui expliquant que moi aussi, pendant longtemps, je voulais garder tout ça pour moi, plus par peur d'être critiqué qu'autre chose. “En tout cas si ça peut te rassurer, je ne dirais rien à personne, ton secret sera bien gardé !” Je me vois de toute façon mal aller dire à qui que ce soit que j'ai croisé Willow, harpe à la main, en train d'en jouer. D'une part, sans vouloir être méchant, je pense que beaucoup s'en balance et d'autre part, si elle tient à l'image qu'elle renvoie aux autres, qui suis-je pour tout foutre en l'air ? Même si pour le coup c'est dommage, moi je trouve ça cool qu'elle joue d'un instrument peut commun, ça change des guitaristes et des violonistes. Non pas que j'ai quoi que ce soit contre eux, mais entre la guitare, le piano et le violon, j'ai parfois l'impression que le monde de la musique se limite à ces trois instruments.

Je savais au fond de moi que ce n'était pas une bonne idée, pourtant je fis fi de la raison et je tendis la main pour serrer la sienne, sans gant. Grave erreur, bien évidemment. Oui, je travaille sur mon don avec le professeur de divination mais ça ne signifie pas pour autant que je le contrôle. Et à trop vouloir être normal, j'en oublie que je suis bien loin de l'être et que ma vie ne sera jamais comme celle des autres. Ce qui devait arriver arriva et me voilà comme un con, l'oeil hagard, le teint pâle, le sang coulant par goutte de mon nez à ne plus trop savoir où je suis, ni même où j'en suis. Il me faut quelques instants pour reprendre pied dans la réalité et reprendre mes esprits. En attendant, j'entends vaguement au loin Willow, sans trop pouvoir la comprendre ou lui répondre. Je me laisse totalement faire et me retrouve sans trop savoir comment assis sur une chaise. Quand je reprends enfin pied dans la réalité, je sens que j'ai un mouchoir dans la main et que Willow, paniquée, est armée d'une sorte de gourde ou de thermos je ne saurais trop dire. “Je ... je suis désolé !” Furent mes premiers mots, avant que je cligne des yeux, totalement revenu à moi je me racle la gorge, m'essuie le nez et tente de me justifier. Elle n'est pas Casey, elle ne peut pas comprendre. J'ai vraiment été con sur ce coup là “Ca va, je vais bien, ne t'inquiètes pas ... C'est ... ” J'hésite un peu, non pas que j'estime que mon don de voyance doit particulièrement resté secret, mais même si je ne le cache pas forcément, je ne l'affiche pas non plus au grand jour. Mais je crois que je lui dois bien ça “Je ... je suis voyant ... Je travaille sur mon don depuis quelques mois avec le Professeur Kendrick. Du coup, je suis un peu plus sensible et j'ai plus de visions qu'avant ... C'est assez impressionnant mais je t'assure que je vais bien !” Cela dit, avant je portais constamment mes gants, au moins je palliais à mon don par ce biais. Aujourd'hui, je fais un rejet de ces gants et j'aspire tellement à avoir une vie normale que je prends beaucoup trop de risque, bêtement.

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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptySam 27 Fév - 11:53

Je ne savais vraiment pas comment m’y prendre avec lui. Tout ce que je pouvais dire était compris de travers. A croire qu’il était inenvisageable que ce soit simplement LUI en tant que personne qui m’impressionnait, et non en tant qu’une soit-disant autorité supérieure du fait de son âge ou de sa classe, ou de jenesaisquoi d’autre. J’étais désespérée. Non mais le quidditch… Qu’est ce que le sport venait faire là dedans ? Il était vrai que j’étais intérieurement attirée par cette activité mais pas au point d’être déconcertée devant des joueurs, doués soient-ils !

«  Hummm… non plus. Ce n’est pas le quidditch. »

Cette situation en devenait cocasse. Je pouvais presque transformer ce moment très gênant en jeu de devinettes.

« Inténtalo otra vez » lançais-je presque malgré moi dans la langue qui me manquait tant. Ce vieux réflexe me surprit, je n'avais pas parlé espagnol depuis des années. Mais je fis comme si de rien n'était. J’avais la douce impression d’avoir éveillée de la curiosité chez lui, ce qui était loin de me déplaire et qu'il comprenne cette langue ou pas, cela ne ferait certainement qu'accentuer son intérêt. Je laissais donc le suspens faire le reste, afin de voir s’il se contenterait de cette réponse ou s’il chercherait à savoir. Un peu de piment n’avait jamais fait de mal à personne… et à présent j’étais bien gagnée par l’euphorie du jeu. Ma confiance revenait progressivement, au fur et à mesure que je désacralisais la situation. Mon stress ne s’était évidemment pas évaporé par magie. J’avais le sentiment d’être mise à nue à chaque fois que son regard rencontrait le mien. D’ailleurs, comment n’avait-il pas compris que si mes joues devenaient aussi roses que mes cheveux à chaque fois qu’il me regardait c’était tout simplement parce qu’il me plaisait ? Visiblement, l’observation n’était pas sa qualité première… L’analyse non plus d’ailleurs.
La gorge encore un peu nouée, mon courage reprenait progressivement le dessus. J’étais presque prête à jouer l’acte final de cette rencontre fortuite lorsqu’il désarçonna d’un seul coup de maître toutes mes cartes : la confiance tout d’abord, puis l’audace, et enfin le sang-froid. Le sang enflamma mes pommettes habituellement lactées tandis que mon cerveau entra en ébullition. Je n’avais absolument pas l’habitude qu’on me félicite pour mon jeu de musicienne. A vrai dire, hormis ma mère et mon ancien précepteur, personne n’avait encore été mis dans la confidence de mon passe-temps, alors en être témoin…
Ce moment fut d’autant plus déroutant que Brooklyn révéla une petite part de lui-même en évoquant ses débuts dans la sculpture. Je me retrouvais totalement dans ses descriptions, et je l’admirai d’autant plus pour le courage dont il faisait preuve aujourd’hui – de sculpter à la vue de tous, en faisant fi de l’avis des autres.

« C’est vrai que toute critique est bonne à prendre, reconnus-je. Pour tout te dire, ce n’est pas tant la peur d’être perçue comme mauvaise musicienne qui m’effraie, c’est plus cette impression d’être totalement à la merci des autres ». Jusqu’à présent, je n’étais pas parvenue à mettre une explication sur ce besoin irrépressible de me cacher. Mais finalement, entendre le sorcier évoquer les critiques bonnes comme mauvaises me fit réaliser que ce n’était pas véritablement le problème.
« Je ne sais pas trop comment l’expliquer sans passer pour une délurée, mais j’ai l’impression de me livrer totalement quand je joue. Je perds le fil de la réalité, je me donne totalement à la harpe… Et… Et j’ai peur d’offrir sur un plateau une arme pour m’atteindre. » Je me stoppai quelques instants pour remettre de l’ordre dans mes idées. Je réalisais à quel point mes paroles pouvaient paraître dénuées de sens, mais c’était sincèrement ce que je ressentais au fond de moi. « Je ne suis pas sure d’être claire… mais c’est pour cette raison que j’ai mal réagi quand je t’ai vu tout à l’heure. »
Sa promesse de ne rien dévoiler me fit sourire. « Je te remercie. Mais maintenant que tu connais mon secret, faut que je te tue ! » Réponse à la con. Je me mordis l’intérieur de la joue au moment même où je prononçais ces paroles. « Désolée, enchaînais-je rapidement, c’était débile comme réponse je sais... » Mon regard se porta machinalement vers mes chaussures, gênée. Mon hardiesse de tout à l’heure s’était totalement barrée en courant.

Mais il accepta qu’on recommence tout depuis le début, nous évitant un silence bien embarrassant. Je le remerciais intérieurement de ne pas avoir pris ses jambes à son cou et appréciai allègrement le contact de sa peau contre la mienne.

Ce fut là que tout bascula. Je tentai de faire au mieux pour ne pas paniquer tandis que Brooklyn avait une hémorragie nasale. J’eus l’impression que ce moment dura une éternité avant qu’il ne reprenne ses esprits. Et je n’étais pas au bout de mes surprises.
Contre toute attente, il me dévoila son don de voyance, et tout prit sens. Son manque de sociabilité, le port constant de ses gants…
Je le fixais malgré moi, perdue dans mon analyse de ces 5 ans de scolarité que j’avais passée à l’observer. C’était fou ! Ce maillon manquant expliquait quasi tous ses agissements et réactions atypiques !

Je souris malgré moi, et réalisai que je le dévisageais depuis sa révélation. « Désolée, je sais que c’est mal poli de fixer les gens… Je… J’essayais juste de mettre du sens dans ce que tu viens de me dire ».

Non mais j’étais vraiment nulle en relation sociale, c’était dingue !

«  En tout cas, on est à égalité en terme de petit secret je crois bien » continuais-je pour détendre l’atmosphère. «Et je suis rassurée de savoir que malgré tout, tu vas bien. J’imagine que ces symptômes sont assez récurrents dans tes exercices de contrôle de ton pouvoir... »

A présent, j’étais certaine que tout allait bien se passer. Malgré un début laborieux, nous étions désormais assis l’un en face de l’autre, nous dévoilant progressivement, un peu malgré nous, et ça me plaisait.

«  Ca te dérange de m’en dire plus sur ton don de voyance ? » J’étais fascinée par les capacités que certains pouvaient posséder dès leur naissance. Pour ma part, venant d’une famille de moldus, le simple fait d’être une sorcière était déjà fou en soi, mais la capacité de voir l’avenir, ou le passé des autres, c’était quelque chose d’extraordinaire. « Je suis un peu curieuse je sais… je ne voudrais pas t’embarrasser avec mes questions... Sache juste que mon pouvoir à moi, c’est d’être maladroite ». je lui fis un clin d’oeil malicieux comme pour lui faire comprendre qu’il ne me vexerait pas s’il me répondait par la négative.

« En tout cas, je trouve ce don très noble, et je n’imagine même pas comment ce doit être difficile de vivre en société si à chaque fois que tu touches quelqu’un tu dois subir une réaction comme celle que tu viens de vivre ».
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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyLun 1 Mar - 19:09

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EXORDIUM.
Ok donc je suis totalement largué ! J'avoue que je suis en train de me demander si elle ne se foutrait pas un peu de ma gueule. Si ce n'est pas le Quidditch ou le fait que je suis plus âgé qu'elle, alors c'est quoi ? Maintenant qu'elle a commencé, autant aller jusqu'au bout de l'idée, non ? Hors de question qu'elle s'arrête en si bon chemin parce que je ne suis pas foutu de lire dans ses pensées. Je suis voyant, pas légilimens, ok ? Et j'avoue que quand elle se met à parler une autre langue, là c'est un peu la goutte d'eau. Je ne parle pas espagnol, italien, portugais ou je-ne-sais-trop quelle langue latine qu'elle vient de me balancer. Parce que bon, il me semble bien que c'est une de ces trois langues, maintenant à savoir laquelle et ce que ça signifie, je n'y suis pas encore. Je me racle la gorge pour tenter de ne pas m'emporter si vite mais là elle me cherche un peu. “Désolé mais je ne comprends pas alors. Je suis certainement très con mais je ne vois pas comment je peux t'impressionner... ” Au moins je suis honnête. Je ne comprends pas ce qu'elle tente de me faire deviner et très clairement, je n'ai pas la patience de chercher la petite bête, donc qu'elle me réponde cash ou qu'elle arrête de se foutre de ma gueule parce que sinon ça va mal se passer. Si c'est pour se venger de l'avoir dérangé dans sa répétition improvisée, qu'elle s'en remette vite et qu'elle comprenne enfin que je n'y suis pour rien. J'étais là avant et la prochaine fois, je foutrais une pancarte sur la porte pour éviter ce genre de problème.

La suite de la conversation m'apaise un peu, je vois qu'elle n'a pas l'air de vouloir se foutre de ma gueule et que mes pseudo compliments ont l'air de lui faire plaisir. Je ne dis pas ça vraiment pour lui faire plaisir, je le dis parce que je le pense. De mon point de vue de néophyte, je trouve qu'elle joue bien, maintenant je n'ai pas l'oreille musicale et si ça se trouve, elle fait plein de fausses notes, mais je ne trouve pas ça choquant ou désagréable à entendre et c'est certainement ce qui est le plus important. Et ne sachant pas vraiment pourquoi elle ne veut pas que les autres sachent qu'elle joue de la harpe, je tente quelques suppositions en partant de ma propre expérience avec la sculpture. J'imagine que la peur du jugement n'est peut-être pas innocente dans l'histoire. Elle s'accorde pour dire que les critiques sont toujours bonnes à prendre mais que ce n'est pas pour ça qu'elle a peur de jouer devant les autres. Elle rame un peu mais je pense avoir plus ou moins compris ses raisons. “Je crois que j'ai compris oui. Avec le lâché prise, tu te montres totalement à nue devant les autres et tu as peur que certains s'en servent contre toi ... C'est assez compréhensible. Mais il n'existe personne en qui tu aurais assez confiance pour jouer sans crainte ? ” Je serais extrêmement mal placé si je me mettais à la juger. Après tout, j'offre très difficilement ma confiance et mes proches ont ramé pour l'obtenir. Mais j'ai trouvé des gens en qui je pouvais avoir une totale confiance, ma famille adoptive et Casey en tête de liste. Je comprends en effet mieux, dans ces conditions, pourquoi elle s'est autant excitée tout à l'heure. Après, par chance pour elle, je ne suis pas le genre de personne à me servir de ce genre de secret pour la faire chanter ou la blesser, mais il est vrai qu'elle n'est pas censée le savoir vu qu'on ne se connait pas. Sa remarque suivante me laissant pantois quelques instants avant que je me mette à rire. Il est assez rare que je ris devant des gens que je ne connais pas mais la surprise a eu raison de moi il faut croire. M'éliminer parce que j'en sais trop. Evidemment, elle dit cela sur le ton de la plaisanterie et s'excuse presque aussitôt, ce que je trouve assez amusant. “Je suis plus coriace que j'en ai l'air, vas falloir te donner un peu de mal pour y parvenir !” Répliquais-je en souriant, démontrant ainsi que je ne prenais pas mal ses propos et que j'étais même capable d'en rire. Il fut un temps où ma réaction aurait été bien différente, il faut bien l'avouer, mais j'ai fait du chemin et j'arrive à rire un peu plus de tout, mais certainement pas avec tout le monde. Là on sentait que c'était bon enfant et qu'il n'y avait aucune arrière pensée méchante ou malsaine derrière, raison pour laquelle je le prends bien. Et puis il faut bien dire ce qui est, ce ne serait pas la première à vouloir me faire la peau, j'en ai vu d'autres.

Evidemment comme toujours mon don se manifeste à un bien mauvais moment. Déjà quand il le fait en présence de Casey, ça a le don de me souler mais au moins je sais que je n'ai pas besoin de me justifier, elle connait l'existence de mon don et le fait que je le vive mal. Evidemment je déteste qu'elle s'excuse alors qu'elle n'a rien fait et ça m'énerve de me montrer si faible en sa présence. Mais là, qu'il se déclare en face d'une personne qui ne sait rien de moi, ça me gonfle d'autant plus. Je lui explique donc que je suis voyant et évidemment, les questions ne tardent pas. Comment lui en vouloir, pour elle s'est tout beau, tout nouveau, alors que pour moi c'est une plaie au quotidien. Elle me dévisage et s'en rend bien compte. A l'instant T, je le vis pas trop mal parce que je me remets de tout ça mais quand j'irai mieux, on ne va pas se mytho ça va vite me gonfler. Je ne suis pas un animal de foire, merci de me respecter un peu. “Wouhai... je perds totalement le contrôle avec la réalité, ça pompe mon énergie et ça me fais pisser le sang. C'est impressionnant la première fois mais ce n'est rien de grave, c'est juste chiant...” Et plus je force sur les exercices et évidemment plus je suis fatigué et je saigne du nez. C'est pour ça qu'il est important que j'écoute mon corps et que je me repose au maximum même si ce n'est pas toujours évident. “Qu'est-ce que tu veux savoir ?” En soit, parler de mon don ne me dérange pas. Je peux comprendre qu'on s'interroge beaucoup dessus quant on n'est pas confronté à ça au quotidien. Mais je suis très loin de trouver ça très noble, mais plutôt chiant. “J'ai du mal à voir ce "don" comme très noble perso. C'est plus une malédiction qu'autre chose qui m'a toujours gâché la vie et jusqu'à récemment, j'ai préféré le fuir plutôt que de l'affronter !" Cette conversation est très personnelle, je ne sais pas jusqu'où je vais accepter de me confier. Pour l'heure, avouer que ça me gâche la vie reste acceptable et avouable, maintenant je ne suis pas sûr d'avoir envie de parler de tous les aspects de ce "don" surtout si ça doit être trop personnel.

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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyMer 31 Mar - 20:14

Le bois de la chaise commençait à s’enfonçait dans ma chair au fur et à mesure que la conversation progressait. Évidemment, on ne pouvait attendre d’une salle abandonnée du matériel en état fonctionnel. Je me tortillais donc sur mon assise, tentant la discrétion mais ne parvenant qu’à émettre des grincements aigus et plutôt désagréables. Le château de Poudlard avait-il déjà décidé de m’empêcher de passer un bon moment avec Brooklyn alors que nous en étions qu’aux balbutiements ?

J’avais été ma propre ennemie au début de notrr rencontre, enchaînant les maladresses et m'embourbant dans des explications et excuses dénuées de sens. Une brèche s’était pourtant ouverte lorsqu’il me questionna sur les raisons du trouble qui se jouait de moi. Mais sa dernière réaction m’avait démontré qu’on ne parlait décidément pas la même langue. Fervente de l’humour en temps de crise, lui ne semblait percevoir que le premier degré. Me voilà bien en peine à présent, tentant désespérément de briser la glace qui s’était installée entre nous dès l’instant où la panique m’avait fait perdre mon sang froid. C’est-à-dire dès nos premiers mots échangés.

Ses compliments et son sourire m’offraient encore une lueur d’espoir, mais j’étais loin d’être dans ma zone de confort. Tandis que mon cerveau tentait de rationaliser au mieux les évènements présents, en se focalisant sur le don de Brook, je sentais la gouttelette de sueur froide couler le long de mon dos. L’expression « avancer sur des œufs » prenait ici tout son sens. Et c’était terrible à quel point je sentais qu’il ne fallait d’un rien pour que tout bascule.

Lorsque le jeune sorcier évoqua les symptômes de fatigue et autres joyeusetés provoqués par son pouvoir, un air plus sévère m’assombrit le visage. Effectivement cette capacité semblait plutôt sympathique de prime à bord mais vu ainsi… je le plaignais presque.
« Je ne me rendais pas compte à quel point ça pouvait être handicapant… » répondis-je discrètement, les yeux baissés vers le sol. Et comme pour confirmer mes dires il enchaîna en expliquant que ça lui gâchait littéralement la vie. Je me sentais soudainement un peu bête de m’être enjouée de la sorte sans trop connaître les tenants et aboutissants de cette faculté particulière.

Les mains occupées à tortiller nerveusement des mèches de cheveux, je me dandinais sur ma chaise, cherchant en vain une posture confortable. Son invitation à lui poser des questions me rassura tout de même. Il aurait pu partir, mettre fin à la conversation ou se remettre tout simplement à la sculpture en jouant la carte de l’ignorance. Mais il n’en fit rien. Je me lançai donc.

« Vu l’état dans lequel ça te met, tu parviens à t’entraîner régulièrement tout de même ? » Je préférai rester soft pour commencer. « j’imagine qu’entre les cours, le quidditch et ton rôle de préfet, ce ne doit pas être simple de trouver du temps pour cette activité… annexe » ce dernier mot n’était pas particulièrement adéquat mais je ne trouvais pas autre chose pour qualifier ses exercices. J’avais énormément de questions en tête, comment ça c’était déclenché, comment il était parvenu à faire avec durant l’enfance, ce qu’il parvenait a voir dans ses visions… je me pincais les lèvres pour ne pas que tout sorte en même temps et tentais de limiter les questionnements.
« Tu as cette capacité depuis petit ? »
A cette dernière question je me tus, pour lui laisser le temps de répondre ou bien de changer d’avis et de m’envoyer bouler. Après tout, il venait à peine de me rencontrer. Pourquoi se livrerait il a une inconnue ? Je ne le ferais pas, personnellement.
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Message(#) Sujet: Re: Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell Welcome to my world - Ft Brooklyn N. Caldwell EmptyLun 26 Avr - 11:30

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EXORDIUM.
J'ai définitivement bien du mal à la suivre et je n'ai pas l'impression que ça va aller en s'arrangeant. Elle parle de façon assez mystérieuse et ne donne pas beaucoup d'explications pour me faire comprendre les choses. J'imagine que je comprenne ou pas n'a guère d'importance pour elle ou alors ses propos ont dépassé sa pensée et elle ne s'est plus réellement comment se sortir de tout ça, elle a donc fait le choix d'ignorer mon trouble pour passer définitivement à autre chose. Est-ce que je lui en veux ? Je n'irai pas jusque là, elle en a le droit après tout, mais je ne peux m'empêcher de trouver ça un peu agaçant malgré tout. J'imagine donc que je n'aurai pas le fin mot de cette histoire, tant pis. Après, on ne peut nier que je suis assez habitué à ce genre de situation, dans le sens où je ne comprends pas toujours mes camarades et leurs explications ne suffisent pas toujours à m'aider à la compréhension d'une situation. Enfin qu'importe, je n'insiste pas plus, de toute façon mon attention est accaparée par tout autre chose. Je la vois se tortiller sur sa chaise sans vraiment que je comprenne ce qui lui arrive. “Qu'est-ce qui t'arrive ?” Lui demandais-je étonné, bien loin d'imaginer que c'était la chaise sur laquelle elle était assise qui lui faisait mal. J'imagine que j'ai pris une des rares chaises de cette salle qui était encore potable et relativement confortable. On était loin du fauteuil que j'avais chez mes parents mais ça faisait malgré tout l'affaire et c'est bien tout ce qui comptait.

Le sujet dévia sur ses talents musicaux avant de basculer totalement vers mon don. En même temps, quand ce dernier se manifestait c'était rarement discret. J'avais donc été dans l'obligation de lui expliquer que j'étais voyant et que je venais d'avoir une vision. Ce qui fut assez amusant c'est de voir qu'elle s'intéressait plus à mon don et mon état qu'à la vision que j'avais eu d'elle. N'était-elle pas curieuse d'en savoir plus sur ce que j'avais vu ? Pourquoi s'inquiéter autant de mon état ? Après je pouvais comprendre que ça avait pu la choquer un peu de me voir buguer de la sorte et de me voir avec le nez en sang, ça pouvait expliquer qu'elle voulait vérifier dans un premier temps que je ne faisais pas une attaque ou un truc du genre. Ensuite, j'imagine qu'elle n'a pas du rencontrer beaucoup de voyants dans sa vie et que cette nouveauté était une belle découverte. Malheureusement pour elle, elle n'est pas tombée sur le bon voyant, je ne vis pas ce don comme un don du ciel ou une connerie dans ce genre mais plutôt comme une malédiction. En même temps, quand tes parents te voient comme le fils de satan parce qu'ils ne savent pas que la magie existe et que ce n'est pas nécessairement contre-nature, forcément ça a le don de laisser de vilaine marque, au sens propre comme au figuré. Mais je vais bien me garder de le lui dire, préférant garder tout ça pour moi. “Après j'imagine que le don se manifeste de façon différente selon les voyants. Certains voient l'avenir, d'autres le passé. Parfois le don se manifeste en rêve, d'autre, comme moi, au touché. Difficile de vivre normalement quand tu es condamné à avoir une vision dès que ta peau rentre en contact avec celle d'une autre personne... ” Ce n'est évidemment pas systématique, fort heureusement, mais ça reste comme la roulette russe, quand ça te tombe dessus, c'est souvent mortel. Certaines de mes visions m'ont tellement traumatisé que j'ai fait le choix de porter des gants pour contrer mon don et tenter d'avoir une vie relativement normale. Mais à force de fuir mon don, il m'est difficile aujourd'hui de le connaître et surtout de le maitriser. Après, avec tout ce qui m'est arrivé, avec ou sans mon don, ma vie a été réellement loin d'être normale et même encore aujourd'hui j'en porte les stigmates.

Je hausse les épaules dans un premier temps “Ce sont des entraînements cours, d'une vingtaine de minutes, un peu tous les jours. C'est un mal nécessaire si je veux pouvoir voir des résultats... ” répliquais-je d'un ton détaché. C'était épuisant et assez contraignant. Au delà du fait que ça me prenait du temps et que c'était fatiguant physiquement, émotionnellement, c'était aussi difficile à gérer. Mais je tachais de garder à l'esprit que c'était nécessaire pour pouvoir espérer une vie meilleure. Je voulais pouvoir me sentir entier, au moins une fois dans ma vie et pour ça, je devais accepter mon don. La suite de ses propos me tirèrent malgré moi un sourire. J'en connais un qui serait ravi de voir qu'un membre de sa maison n'était pas au courant qu'il était préfet. “Ca va ... mon emploi du temps est moins occupé que tu ne le crois ... vu que je ne suis pas préfet !” Répliquais-je amusé avant de pointer du doigt mon insigne de capitaine sur ma poitrine “"C" comme Capitaine et pas comme Préfet ! A ta place j'éviterais de dire à Caleb que tu ignorais qu'il est notre préfet, tu lui ferais de la peine. Son égo en prendrait un coup !” Continuais-je toujours amusé, mais pas méchant pour autant. Je ne me moque pas d'elle, je suis juste surpris qu'elle s'emmêle autant les pinceaux. J'imagine qu'elle a voulu dire Capitaine et non pas préfet et si ce n'est pas le cas alors je lui aurais au moins appris un truc d'intéressant aujourd'hui. Après, au delà de cette petite erreur sans importance, il est vrai que j'ai un emploi du temps assez occupé, mais on s'approchait de la fin de l'année et de mon futur départ d'entre ses murs. Je pouvais tenir encore quelques mois, je savais que ça serait pour la bonne cause de serrer encore un peu des dents. Et puis par chance, je n'avais pas beaucoup d'amis, donc je ne manquais à personne. Je hoche la tête à sa question “Oui. Le don de voyance est un des rares don qu'on n'acquière à la naissance. Tu ne peux pas t'entraîner pour le devenir, c'est inné." Malgré sa rareté, il a fallu que ça me tombe dessus, la poisse !

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