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Soucis perchés - ft Sarah Davenport
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Message(#) Sujet: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyVen 27 Nov - 13:52

Soucis perchés

ft Sarah Davenport


Aidan ne cherchait pas spécifiquement Sarah Davenport, même s'il avait décidé d'aller se promener là où Kathleen lui avait glissé qu'elle aimait se réfugier.
La Poufsouffle lui avait appris qu'une jeune Gryffondor était victime de mauvaises blagues suite à la parution d'un article dans le Petit Crôasseur. Le professeur n'avait pas vu l'article en question mais savait à quel point cela pouvait déstabiliser.
Désireux de lui apporter son soutien - c'était plus fort que lui, l'astronome ne pouvait résister à l'appel d'élèves en éventuelle détresse - les pas d'O'Neill l'avaient guidés vers le lac. D'après Kathleen, la jeune Sarah aimait particulièrement venir dans les environs, profitant de l'étendue d'eau et de l'ombre des arbres.
Ce jour-là, il faisait un peu frais mais totalement supportable avec un petit pull.

Comme à son habitude, Aidan jeta un coup d'oeil au ciel. Le soleil cachait toujours les merveilles de l'univers mais dès qu'il était dehors, il se devait de lever la tête et étudier ce qu'il s'y passait.
C'est ainsi qu'un détail attira son attention dans un feuillage d'un arbre. Il s'approcha, pensant que c'était une crasse oubliée - ou délibérément jetée sans aucun remords envers la nature - et décida d'aller la ramasser pour ne pas que Ben ait du travail en plus.
Mais cette "crasse" devint de plus en plus nette et O'Neill découvrit avec surprise que c'était une étudiante qui était perchée dans l'arbre.
Une fois à quelques pas du tronc, il reconnut Sarah et il sourit, tout en ayant instinctivement une crainte qu'elle n'en tombe.

-Bonjour Mademoiselle Davenport ! Vous voilà bien en hauteur pour contempler le lac. Est-ce que tout va bien ?

Il s'approcha encore un peu jusqu'à pouvoir toucher le tronc. Là, il releva la tête vers elle, analysant sa position pour voir s'il existait un risque qu'elle glisse de la branche sur laquelle elle était assise.
Pas sportif pour un sou, ou même assez adroit, il espérait qu'il ne devrait pas escalader l'arbre pour aller la chercher. Il risquait non seulement de se briser le cou mais surtout, de la mettre encore plus en danger.

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@Sarah C. Davenport
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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyVen 27 Nov - 20:32




Le jour du premier cours de potions, un peu avant le dit cours, Sarah avait fait les frais d’une mauvaise blague, qui avait déclenché chez elle une crise de panique liée à sa claustrophobie. En plus de cela, elle avait raté le cours. Cette mauvaise blague l’avait donc marquée. Et si elle n’en avait que peu parlé et à part pour éclaircir certains points avec l’aide de Maya, elle avait néanmoins fini par se confier à son amie Kathleen sur le sujet. Et maintenant, Le Petit Croâsseur s’y mettait. Si encore il s’était contenté de publier un article sur elle, même moqueur ! Cela aurait été un moindre mal. Mais là, non seulement c’était un tissu d’affabulations, mais en plus, il incitait les élèves à l’enfermer dans des endroits avec le moins d’espace possible, soit des lieux où elle était sûre de voir sa claustrophobie se déclencher… Et si jamais il prenait la fantaisie à un élève de prendre le journal à la lettre… Rien qu’à cette pensée, elle se remettait à trembler.

Kathleen avait essayé de la rassurer comme elle le pouvait, mettant Léo à contribution. Et autant si elle se retrouvait de nouveau enfermée dans un cachot, elle pourrait utiliser le stratagème mis au point par la Poufsouffle et le Serpentard ; autant, si on l’enfermait dans une armoire ou une armure comme le suggérait l’article, cela risquait d'être plus difficile...
Ayant besoin de réfléchir à ce sujet et tenant à se tenir à distance respectable des lieux exigus du château, la jeune Gryffondor était allée se promener dans le parc. Ses pas l’avaient menée au bord du lac, près d’un arbre centenaire où elle appréciait déjà particulièrement de se percher. Et c’est là ce qu’elle avait fait, comme si cela avait été une seconde nature pour elle de grimper aux arbres.

Une fois là-haut, elle posa son regard sur le lac et commença à réfléchir à l’une des questions qui la préoccupait actuellement.

*Dois-je parler de cet incident et de l’article à un professeur ?*

Telle était la question qu’elle se posait. Si elle voulait le faire, elle savait que même si les professeurs de métamorphose et d’histoire de la magie semblaient attentifs à leurs élèves, personnellement, elle se dirigerait plutôt vers le professeur d’astronomie, de botanique ou celui d’arithmancie même si elle n’étudiait pas cette matière (ayant rencontré ces deux dernières durant ses vacances dans les Alpes).

*Mais, peut-être n’est-ce pas quelque chose qui se dise à un professeur ? Je suis peut-être ridicule de m’inquiéter pour cet article… Et je ne fais pas honneur à ma maison ainsi ! Je devrais sûrement prendre sur moi comme j’en ai l’habitude depuis tant d’années*

Elle en était arrivée là de ses réflexions lorsqu’elle entendit la voix de son professeur d’astronomie auquel elle pensait un instant plus tôt.

« Bonjour professeur O’Neill. Comment allez-vous ? D’ici on a une vue imprenable sur le lac... Il est magnifique, n’est-ce pas ? » commença-t-elle, éludant pour l’heure la question d’Aidan.

Non, honnêtement, tout n’allait pas bien, mais elle hésitait toujours à jouer la comédie, à prendre sur elle comme elle s’y était accoutumée et prétendre que oui, tout allait bien.

« J’étais en train de réfléchir…. » ajouta-t-elle d’un ton neutre, mais fuyant toujours la question.

C’est alors qu’avec agilité, souplesse, rapidité et une infinie aisance, elle redescendit de son arbre pour se trouver dans une position plus confortable pour son professeur pour discuter avec lui.
Elle avait pris l’habitude à la fin des cours d’aller parler avec lui astronomie, le sujet la passionnant et les cours pour l’heure lui servant de révision et de consolidation de ses acquis. Elle ne s’ennuyait pas pour autant en cours, appréciant les observations qu’elle pouvait faire et la passion mise par son professeur. Néanmoins, elle profitait donc des moments où elle pouvait parler avec lui après les cours pour étoffer ses connaissances, les approfondir. Et ce faisant, elle avait pu sentir qu’Aidan était digne de confiance. En plus de savoir qu’il avait gagné celle de son amie Kathleen.

« Vous savez, jusqu’à présent, je n’étais jamais allée à l’école, je recevais l’enseignement de précepteurs…. »

Elle marqua une pause, avant d’ajouter :

« Peut-être que ce sont des choses qui se font entre élèves et que je l’ignore ? Peut-être que c’est complètement dérisoire et qu’en en parlant, je serai ridicule ? »

Elle avait ainsi partagé une partie de sa réflexion avec son professeur sans toucher au cœur du sujet. Elle avait toujours autant de mal à admettre à haute voix que non tout n’allait pas bien, mais se sentait fatiguée de jouer la comédie et n’avait pas envie de le faire en réalité avec son professeur.
Alors, à sa manière, elle tentait de lui faire comprendre qu’il ne lui était pas aisé de se confier. Elle montrait également à quel point parfois elle pouvait se prendre la tête sur des détails.

« Et puis, je suis à Gryffondor, mais ces temps-ci, j’ai l’impression de ne pas faire honneur à ma maison…. »

Cela pouvait paraître un saut du coq à l’âne, complètement décousu du reste, mais la vérité c’était aussi qu’elle avait honte, honte de ne pas réussir à vraiment affronter – à ses yeux en tous cas – sa phobie des espaces confinés, d’avoir actuellement peur au point de souhaiter se plaindre à un professeur de la situation. Et puis justement, elle n’était pas habituée à se plaindre….





(c) Kira pour Never Utopia

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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptySam 28 Nov - 9:24

Soucis perchés

ft Sarah Davenport


Dans cet arbre centenaire, la jeune Sarah semblait minuscule et fragile. A la merci d'un coup de vent qui pourrait la déstabiliser malgré sa confiance évidente dans sa position.
Il n'était pas si rare que des étudiants aillent se percher dans des arbres à la recherche d'un peu d'intimité. Mais jamais Aidan n'en avait vu de si jeune dans les feuillages.
Lui-même ne s'était jamais risqué à grimpé là haut. Plus petit, la hauteur lui faisait peur. Puis, en grandissant, son corps s'était allongé si vite qu'il était, toujours aujourd'hui, maladroit avec lui et il n'arrivait pas à le contrôler comme il l'aurait voulu.

Malgré la peur de la voir tomber, Aidan détacha son regard de Sarah pour le porter vers le lac. Il est vrai que de sa hauteur, la vue devait être magnifique.
La large étendue d'eau était calme et reflétait une sérénité bienvenue quand tout allait trop vite dans le château.

-C'est vrai... Nous avons de la chance d'avoir un point d'eau dans le parc.

Il rapporta son attention sur elle quand elle lui indiqua qu'elle était en train de réfléchir. Elle avait éluder la question avec brio, comme si elle était trop perdue dans ses pensées pour réaliser qu'il l'avait posé.
La curiosité d'O'Neill fut piqué au vif et il s'en voulut de ne pas s'être procuré une copie du Petit Crôasseur. Il se demandait de quoi il en retournait. Peut-être devrait-il, en tant que membre du corps professoral, être plus vigilant à ce qu'était écrit dans ce journal.
Que pouvait être le problème d'une enfant de onze ans ?
En tout cas, ce n'était certainement pas un problème d'agilité. Elle descendit de l'arbre avec souplesse et simplicité, comme si elle descendait simplement d'un escalier (Merlin savait à quel point même cet exercice pouvait être compliqué pour le professeur d'astronomie). Aidan respira mieux en voyant ses deux pieds de retour sur la terre ferme.

Ils n'en étaient pas à leur première discussion. Il n'était pas rare pour O'Neill de parler avec quelques étudiants en fin de cours et Sarah était de ceux là.
Cette fois-ci cependant, le sujet ne semblait avoir aucun lien avec l'astronomie.
Elle lui expliqua qu'elle avait, jusqu'ici, eut des précepteurs. Aidan acquiesça. Ce n'était pas rare dans le monde des sorciers. Elle mentionna qu'il était peut-être dérisoire et ridicule de parler d'un événement, sous entendant un événement qui l'avait surpris une fois arrivée dans une école. Puis, elle déclara qu'elle n'avait pas l'impression de faire honneur à sa maison. Cette fois, Aidan fronça les sourcils.

-Ce n'est pas parce que vous n'avez jamais fréquenté une école qu'il faut accepter toutes les bêtises que vos condisciples vous font soit disant pour rigoler, dit-il d'un ton grave.

Il lui offrit un petit sourire encourageant. Les Gryffondors avaient toujours été ceux ayant le plus de complexes face au courage. Parfois, il y avait quelque chose de cruel dans les répartitions, comme un attente et une pression trop forte sur les élèves pour être dignes de leurs maisons.

-Il faut beaucoup de courage pour se confier à quelqu'un lorsqu'on a des soucis, déclara-t-il d'une voix douce.

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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyDim 29 Nov - 1:39




« Oui, nous avons de la chance. C’est un endroit qui permet de rêver, réfléchir et qui est apaisant… » continua-t-elle, à propos des alentours du lac.

La jeune Gryffondor remarqua que son professeur semblait soulagé de la voir au sol. Aurait-il eu peur qu’elle tombe ? Si elle se posa la question, elle garda le fait qu’elle avait remarqué son soulagement pour elle ainsi que la question qui y était liée. A ses yeux à elle, elle n’avait couru aucun risque, vu l’habitude qu’elle avait de grimper aux arbres, mais elle savait que les adultes n’étaient pas toujours du même avis qu’elle à ce sujet.
Quant elle eut parlé des précepteurs, Sarah vit son professeur acquiescer d’un signe de tête. Comme elle s’y attendait, peut-être ne le savait-il pas auparavant, mais en tous cas, il ne semblait pas trouver cela surprenant.

« Ce n’est pas que j’aie accepté tout ce qu’on pu faire mes camarades, juste… Disons que je me demandais à quel point je ne devrais pas juste prendre sur moi et les ignorer, faire comme si de rien n’était… » dit-elle, précisant sa pensée quant à ce qu’elle avait dit précédemment.

Elle avait néanmoins compris au ton grave utilisé par son professeur qu’il ne pensait pas que toutes les blagues fussent dérisoires ou justifiées. Elle avait également noté le petit sourire encourageant qu’Aidan lui avait adressé.

« Avant d’arriver à Poudlard, je n’avais pas tant de personnes auxquelles je pouvais me confier et je devais attendre de les voir dans des conditions… adaptées. Donc je ne suis pas sûre d’être le meilleur juge concernant le courage qu’il faut ou non pour se confier… Mais,… enfin… disons qu’en plus de la question du faire honneur à ma maison ou non, la situation m’embarrasse un peu… » répondit-elle à la dernière remarque de son professeur. Elle parlait d’embarras pour mieux éviter d’utiliser le mot ‘‘honteuse’’, qui était plus exact. En gros, doux euphémisme qu’elle utilisait.

Elle marqua de nouveau une pause et regarda son professeur, comme si elle cherchait un nouvel encouragement de sa part. Elle profita de ce moment pour s’asseoir, sachant pertinemment bien que si elle racontait la mauvaise blague dont elle avait été victime, si elle parlait de ses craintes liées à l’article du Petit Croâsseur, elle finirait certainement par être trahie par son corps et se remettre à trembler. Si elle ne pouvait l’éviter, en s’asseyant, elle pouvait du moins prévenir certains désagréments, comme une chute malencontreuse si ses jambes venaient à ne plus la soutenir.

Elle resta ainsi silencieuse un moment, autant parce qu’elle cherchait dans quel ordre dire les choses, pour choisir ses mots que parce que se lancer n’était pas chose aisée. Néanmoins, sans doute que la douceur avec laquelle Aidan s’était adressé à elle aidait, en plus du fait qu’elle avait bien envisagé par elle-même d’aller le voir pour lui parler de la situation, de ses préoccupations. Elle replia ses genoux contre elle, les entourant de ses bras avant de reprendre :

« Pour comprendre la suite, il faut d’abord que je vous dise que… »

Encore une fois, elle s’arrêta, ayant du mal à bien vouloir admettre à haute voix qu’elle avait une phobie, pouvait paniquer, se laisser submerger par la peur de façon qui lui semblait incontrôlable.

« Je… j’ai une peur panique des espaces confinés, exigus. Je m'y sens mal... » expliqua-t-elle, avant de se lancer dans le récit des événements qui avaient eu lieu, ce qui pouvait permettre au professeur O’Neill de comprendre pourquoi elle avait parlé des autres élèves, pourquoi cela la tracassait.

« Du coup, déjà le simple fait de me retrouver dans les sous-sols m’est… disons… désagréable. Et la première semaine de cours, le premier jour de cours de potions, je m’y suis perdue. Un élève plus âgé que moi m’a indiqué une salle comme celle où devait se dérouler le cours. J’aurais dû faire plus attention, comprendre au fait que le couloir était vide que c’était faux. Mais, je suis entrée et la porte s’est fermée et verrouillée derrière moi. J’avais comme l’esprit… vide et impossible de me souvenir de la formule alohomora. Je ne dis pas que j’aurais réussi ce sortilège pour sortir de la pièce, mais au moins, si je m’étais souvenue de la formule, j’aurais pu tenter de le faire… Comme j’ai compris que je ne me libèrerais pas seule, j’ai voulu appeler, mais ma voix ne me répondait pas. Alors j’ai tapé plusieurs fois sur la porte avec un livre. Personne ne m’a entendue au début, visiblement. J’ai complètement perdu la notion du temps, mais d’après ce que m’a dit Maya, j’ai dû passer environ 2 ou 3h dans ce petit cachot, enfermée. Et plus le temps passait, plus je me sentais mal. Au point que quand elle m’a retrouvée, je m’étais évanouie. »

Elle marqua une nouvelle pause à ce point de son récit, n’ayant pas osé adresser un regard à son professeur. Et comme elle s’y attendait, pour raconter cela à Aidan, elle avait revécu la scène de sorte qu’elle s’était mise à trembler.

« Comme si cela ne suffisait pas, il y a quelques jours, Le petit Croâsseur a publié un article sur moi. Si ce n’était que ça, fût-il moqueur, je n’en aurais rien à faire. Il y a beaucoup…. Disons que c’est un tissu de mensonges plus gros que les rédacteurs des articles. En substance, ce qu’on en retient, c’est que je serais une enfant triste – que ce soit ou non le cas ne les regarde en rien, mais passons – et surtout il prétend que j’aime les endroits exigüs et qu’on me rendrait service en m’enfermant quand on vient à me rencontrer, en donnant pour exemple des armoires ou des armures entre autres – ce sont ceux qui m’ont le plus marquée -.
Kathleen, qui est au courant de cette peur, avec l’aide de Léopold m’a fourni un moyen d’appeler à l’aide, à condition de pouvoir écrire et a tenté de me rassurer en me disant que plus grand monde ne croyait ce que disait ce journal. Mais… Si malgré tout il vient la fantaisie à un élève de prendre cet article au mot ? De m’enfermer dans une armoire ou une armure ? Je risque de tenir encore moins que dans le cachot… Et de devoir attendre une aide qui aura du mal à venir vu la taille du château…. »
continua-t-elle, d’une voix rendue blanche par la peur.

Le tremblement de la petite fille s’était encore accentué avec cette partie de son récit. Elle rajouta néanmoins une explication quant à ce qu’elle avait dit pour sa maison :

« J’ai l’impression que… j’arrive pas à affronter cette… peur. C’est pour cela que je disais que je trouvais que je ne faisais pas honneur à Gryffondor »






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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyMer 2 Déc - 9:48

Soucis perchés

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Aidan avait toujours eu un faible pour les rêveurs. Les jeunes étudiants qui étaient un peu plus solitaires et qui avaient la tête dans les étoiles (figurativement parlant ou pas). La jeune Gryffondor, en qualifiant le lac comme lieu apaisant, rentrait dans cette catégorie.
Une fois qu'elle fut de retour sur la terre ferme, Sarah précisa sa pensée sur ses camarades.
Il allait lui demander de lui donner un exemple concret, mais elle continua sur sa lancée et le professeur d'astronomie ravala ses paroles pour lui laisser l'occasion de correctement s'exprimer.
Il eut raison de lui laisser le temps car elle admit qu'elle était embarrassée par sa situation. Parfois, un simple mot pouvait refermer une personne comme une huitre car elle se sentait dés lors jugée.

Mais lorsqu'elle s'assit, elle lui lança un regard qui lui demandait une réaction.

-Je comprends... murmura-t-il d'un ton encourageant. Est-ce que vous pourriez me donner plus de détails sur votre situation ?

Il s'installa à ses côtés pour lui montrer qu'il avait tout le temps du monde pour l'écouter et pour faciliter leur conversation.
Elle recommença à parler et Aidan l'observa avec un regard compréhensif, totalement à l'écoute.
Il apprit ainsi qu'elle était claustrophobe et que des petits plaisantins l'avaient enfermés dans un cagibi. Sa peur l'avait paralysé et elle s'était évanouie. Il était étonnant que cette histoire ne soit pas revenue aux oreilles des professeurs. O'Neill s'en inquiéta immédiatement. Que se passait-il sous leur nez, dans l'obscurité d'un couloir et qui pouvait avoir de graves conséquences sans qu'ils n'en aient la moindre idée ?
Sarah, en revivant son traumatisme, se mit à trembler.
Aidan n'était pas quelqu'un de tactile, loin de là. Surtout avec ses étudiants, il avait toujours peur d'avoir un geste déplacé. Il n'osa donc pas poser un bras réconfortant sur ses épaules et se contenta de l'encourager à terminer son récit d'un regard déterminé.
Quand elle eut terminé, Aidan prit quelques secondes avant de lui répondre.

-Le Petit Crôasseur est malheureusement un journal anonyme. Nous ne pouvons pas contrôler ce qui s'y dit mais nous pouvons toutefois, si vous le désirez, poster un démenti concernant cet article.

Peut-être même devraient-ils tenter de retrouver l'auteur de ces diffamations. N'avait-il pas fait assez de dégâts ?
Il en parlerait au reste des professeurs.

-Etre courageux ne signifie pas être sans peurs. Loin de là. Etre courageux c'est accepter nos craintes les plus profondes et de continuer à vivre avec elles.

Aidan avait le visage grave en continuant.

-Votre mésaventure ne peut rester impunie. Cela risque en effet de donner un sentiment de puissance aux étudiants concernés. Est-ce que vous pourriez peut-être les reconnaitre ?

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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyJeu 3 Déc - 20:37




Sarah avait donc obtenu l’encouragement qu’elle guettait pour se lancer dans son récit. Elle eut le temps, avant de s’y mettre, de remarquer que son professeur faisait tout ce qu’il pouvait pour faciliter cette conversation et l’aider à s’ouvrir à lui. Et elle y était sensible. Elle put donc tout lui raconter, sans interruption autre que les pauses dont elle avait besoin.

« Je sais que vous ne pouvez pas contrôler ce qui se dit dans Le Petit Croâsseur et loin de moi l’idée de le demander. Vous savez, du peu que je peux en juger – trois numéros – les articles sur les premières années ne sont jamais vraiment tendres voire même toujours disons… un peu limite. Est-ce que faire publier un démenti ne serait pas mal perçu des autres premières années qui ont été visés par des articles ? Ne serait-ce pas me désolidariser d’eux ? » demanda-t-elle, pensant aux autres. Elle n’avait pas oublié – sans pour autant être leur amie – que le journal avait proposé de faire prendre un bain dans le lac à Dmitri ou de foncer dans Kovit.

« Et puis, il est vrai qu’il est facile de se rendre compte que ce journal est un tissu de mensonges…. Il est possible que Kathleen ait raison, que tout le monde le sache, y compris les autres premières années maintenant. Est-ce que faire publier un démenti ne risque pas d’attirer plus qu’autre chose l’attention sur moi et sur cette peur que j’ai des espaces exigus ? Et est-ce que ça ne risque pas de donner encore plus envie à certains de m’enfermer quelque part ? » demanda-t-elle, tremblant toujours autant que pendant son récit. Non seulement cela n’avait pas cessé, mais cela avait au contraire même reprit de plus belle lorsqu’elle avait demandé si un démenti ne donnerait pas de mauvaises idées à certains. C’est que la simple pensée de l’enfermement était difficilement supportable pour la petite Davenport.

Habituellement, Sarah était impulsive. Mais, là, elle était tellement perdue que cette impulsivité naturelle se retrouvait bridée.
En partageant sa définition du courage avec la petite Gryffondor, Aidan la tranquillisa sur ce point.

« Je ne sais même pas s’il existe des personnes qui n’ont véritablement peur de rien… Je ne pensais pas qu’être courageux voulait forcément dire n’avoir peur de rien, mais comme je le disais, que c’était affronter ses peurs. Votre définition est parfois disons… plus accessible et réalisable. Merci, professeur. »

Puis, elle écouta Aidan lui expliquer que cette mauvaise blague dont elle avait été l’objet en début d’année méritait punition. C’est alors qu’elle se revit tenir un discours pas si éloigné que ça de cela au début de l’été, à Kathleen, lorsque celle-ci lui avait raconté l’agression dont elle avait été victime l’année scolaire précédente. Et elle remarqua l’expression sur le visage de son professeur d’astronomie. Apparemment, il trouvait cela plus sérieux qu’une simple mauvaise blague.

« Je comprends. A vrai dire… je ne sais pas. J’étais pressée, stressée parce que je craignais d’arriver en retard en cours de potions. J’étais complètement perdue dans les sous-sols… Et j’étais déjà mal à mon aise… Du coup, je n’ai pas été très attentive à l’apparence de mon interlocuteur. Ce que je peux concrètement vous dire de plus, c’est qu’il portait le blason de Serdaigle. Et je ne crois pas qu’il se soit agit d’un élève de première ou de seconde année, il semblait être plus âgé que cela. Mais, avec un peu de chance, peut-être qu’avant de me tirer de ce mauvais pas, Maya a vu ou entendu quelque chose ? » répondit-elle, consciente que les informations qu’elle venait de donner étaient limitées.

Comme elle tremblait toujours autant, l’enfant posa son regard sur le lac, cherchant à retrouver un peu de sérénité.





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Dernière édition par Sarah C. Davenport le Mer 9 Déc - 0:42, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyMar 8 Déc - 13:51

Soucis perchés

ft Sarah Davenport


La jeune Gryffondor semblait perdue dans ses angoisses : l'une en rajoutait une autre, encore plus insurmontable que la précédente. Aidan comprenait parfaitement cet état. Quand on allait pas bien, les problèmes semblaient se superposer dans une pyramide instable.
En l'occurence pour Sarah, le fait de publier un démenti la ferait sentir désolidarisée des autres premières année (ou tout étudiant visé par une calomnie).
Le professeur écouta avec attention ses craintes avant de répondre.

-Nous ne sommes pas obligé de vous nommer dans un démenti. Nous pourrions peut-être en faire un plus général... mais seulement si vous pensez que cela vous permettra de vous sentir un peu mieux.

Il était inutile de la faire paniquer à l'idée de prendre une action qu'elle n'était pas encore prête à voir le jour.

-C'est en effet connu, au sein de l'école, que le Petit Crôasseur tord la réalité à sa façon.

Désormais, Aidan qui n'avait jamais vraiment prêté attention au journal, même quand celui-ci lui avait dédié un article, aurait aimé savoir si les auteurs avaient comme but de plaisanter (souvent maladroitement) ou s'ils voulaient nuire à certaines personnes.
Il faudrait vraiment en parler en salle des profs. Il se sentait coupable de ne pas l'avoir fait auparavant et d'avoir attendu qu'une élève se sente complètement mal suite à la publication d'un papier sur elle.

Par la suite, O'Neill lui partagea sa définition du courage : accepter ses peurs et vivre avec. Elle sembla l'apprécier et il lui offrit un petit sourire.
Il se souvint brusquement de ce que le propriétaire de Gaichiffon, qui l'avait recueilli lorsqu'il avait été abandonné une nouvelle fois par ses parents, lui avait raconté à propos de la peur.
Il se souvenait très bien de cet épisode : c'était la rentrée de sa sixième année et Aidan avait craint les ragots sur ce qui s'était passé durant l'été. Une vague de tendresse pour le propriétaire de la boutique de vêtements s'empara de lui et il se dit qu'il serait temps d'aller le voir.

-Lorsque j'étais plus jeune, on m'a dit une fois ce qu'était vraiment la peur : un superpouvoir.

Il s'arrêta, tentant de se souvenir des mots qu'on avait utilisé pour lui, avant de continuer. Peut-être que voir sa claustrophobie comme un superpouvoir pourrait l'aider à vivre avec ?

-Quand on a peur, le coeur bat si vite qu'on peut le sentir dans la paume de nos mains. Il y a tellement de sang et d’oxygène qui circulent dans le cerveau que c’est comme du carburant pour fusée, pouvant nous amener à toucher les étoiles. La peur vous rend plus puissant ; vous pouvez courir plus vite, vous pouvez sauter plus haut que jamais dans votre vie. Et vous êtes tellement alerte que vous pouvez presque ralentir le temps. Quel est le problème avec la peur? La peur est un superpouvoir*. La peur, c'est un compagnon qu'on a tous et qu'on utilise lorsqu'on en a besoin. Le comprendre, et l'accepter, c'est ça qui fait de nous des gens courageux.

La jeune fille lui donna ensuite des informations plus concrètes sur cette mauvaise blague. Elle mentionna Maya.

-Nous pouvons toujours le lui demander, en effet. Si c'est un Serdaigle, nous pouvons également croiser les horaires pour savoir qui se baladait dans cette partie du château ce jour-là, à cette heure-là.

Il y avait moyen de retrouver les plaisantins. Aidan en était certain.

-Ce n'est pas rien ce que vous avez vécu, et je suis désolé que cela se soit passé. Vous ne devriez pas vous sentir en danger dans les murs de Poudlard.

O'Neill tenait à lui montrer qu'il était désolé et le mieux avait été de lui dire.
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* :
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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyVen 11 Déc - 23:26




En cet instant précis, Sarah avait du mal à imaginer ce que pourrait donner un démenti plus général. De sorte qu’il lui était encore plus difficile de savoir si cela pouvait l’aider ou non.

« A quoi pensez-vous par exemple, professeur, en parlant de démenti plus général ? » demanda-t-elle avant de répondre.

« J’ignore si cela m’aiderait à me sentir mieux, surtout que j’ai pour l’instant du mal à imaginer ce que cela pourrait donner… »

Elle resta songeuse un instant avant d’ajouter :

« Sans parler de penser que je n’aurai plus jamais à affronter cette peur ou que je ne me retrouverai plus jamais enfermée quelque part – je me doute qu’il risque d’en être autrement –, si déjà j’avais l’impression que je saurai comment réagir si cela se reproduit, quelque soit l’endroit, je serais déjà plus tranquille »

Elle écouta attentivement ce qu’il lui disait de la peur, toujours curieuse de comprendre, d’apprendre des choses, de découvrir un nouveau point de vue. Il capta un peu plus son attention lorsqu’il compara la peur à du carburant pour fusée qui permettrait d’aller toucher les étoiles. Seulement, elle ne le suivait pas sur toute la ligne.

« Face à un danger qu’on n’est pas de taille à affronter, je veux bien croire qu’en augmentant nos capacités, la peur puisse nous sauver. Mais, comment peut-elle être un superpouvoir quand elle fait perdre ses moyens, paralyse, donne l’impression qu’on va étouffer ou vous conduit à vous évanouir ? » demanda-t-elle d’une voix fragile. Emotive comme elle l’était, la seule raison pour laquelle en revivant ce qu’il s’était passé ce jour-là elle ne s’était pas mise à pleurer – comme elle avait aussi manqué le faire le jour en question – c’était à cause d’une forme de pudeur : ne pas pleurer en public ni devant son professeur, dans son éducation, cela ne se faisait simplement pas. Elle ravala donc ses larmes avant que celles-ci ne se fussent mises à couler.

Elle devait bien reconnaître que cela serait ben plus confortable pour elle effectivement si à défaut de mieux, elle parvenait à accepter cette peur.

« Je suppose aussi que si je parviens à l’accepter, cela me facilitera la vie… » constata-t-elle à haute voix…

Si Sarah trouvait qu’elle ne lui avait donné que peu d’informations permettant de retrouver le camarade qui l’avait enfermée, Aidan, lui, avait l’air d’estimer cela suffisant.

« Vous croyez pouvoir le retrouver juste avec ces informations ? » demanda-t-elle.

Elle écouta ensuite son professeur d’astronomie lui dire qu’il était désolé. Elle se rendit de nouveau compte à ce moment-là à quel point il prenait au sérieux ce qu’elle avait vécu et qu’il faisait de son mieux pour l’aider. Et elle y était sensible.

« De la même façon que ma réaction d’aujourd’hui n’est rien par rapport à celle que j’ai eu ce jour-là, cette mésaventure comme vous l’avez appelée me paraît… disons… relativement peu importante comparé à d’autres choses… » expliqua-t-elle.

*Par rapport à... l’histoire d’Ellen par exemple* pensa-t-elle, néanmoins pas prête à aborder ce sujet-là ce jour-là avec son professeur. Même un peu plus de trois ans après les faits, même en pensée, elle avait du mal à utiliser le mot "morte" concernant son amie moldue.

« Vous savez, l’endroit était bien choisi pour éviter d’être pris par un professeur. Ce n’est pas celui le plus fréquenté du château et à cette heure-là le professeur Van Aken était dans son bureau ou dans sa classe, soit trop loin dans les sous-sols pour se douter de quelque chose ou avoir la possibilité d’intervenir... Vous n’y pouvez rien si ça s’est passé. Mais, merci » lui dit-elle, lui accordant de nouveau un doux petit sourire, fugace aussi.





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Dernière édition par Sarah C. Davenport le Lun 21 Déc - 15:30, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyLun 21 Déc - 15:02

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Aidan ne réfléchit pas trop longtemps lorsqu'elle lui demanda à quoi il pensait en disant "un démenti plus général".

-Hé bien, nous pourrions, par exemple, rappeler la définition d'un fait. C'est-à-dire, une information vérifiée par plusieurs sources.

Durant sa jeunesse, le professeur se souvenait de la confusion par rapport à ce mot. La vérité était déformée pour appuyer les convictions de l'auteur. Lui qui avait toujours eu un esprit scientifique, il n'avait jamais eu de mal à identifier la vérité dans le chaos du monde.
Est-ce que le Crôasseur leur faisait faire un pas dans le passé ? Décidément, l'astronome se devait de mieux surveiller cette publication.

-Aucune mention du journal ou des étudiants qu'il vise.

A ses yeux, il serait évident de comprendre un tel message, même s'il restait général. A Sarah de voir si elle trouvait que c'était une bonne ou une mauvaise idée.

Le professeur se remémora ensuite la définition de la peur que lui avait faite Jeremiah. Celui qui avait été bien plus qu'un "parrain" a ses yeux, avait trouvé les bons mots pour calmer ses angoisses. Mais il venait probablement de les utiliser de manière trop maladroite.
La jeune fille ne semblait en effet pas totalement adhérer à cette idée.
Aidan prit un peu de temps de réflexion avant de lui donner une réponse qu'il jugeait satisfaisante.

-D'abord, j'aimerai que vous compreniez que vous n'êtes pas la seule à réagir de la sorte face à une phobie.

Il pensait à Alice avant de continuer.

-Se retrouver paralysé par la peur est un vieil instinct animal qui nous dicte de nous tenir tranquille pour nous protéger d'un danger, au même titre que l'instinct de fuite ou d'attaque.

Il espérait de tout coeur qu'elle ne dénigre pas ses propres réactions inconsciente. Elle n'y pouvait rien.

-Une fois la paralysie acceptée, vous pourrez utiliser votre esprit qui fonctionnera à pleine allure. Maintenant, je conçois tout à fait la difficulté d'accepter la peur dans un moment pareil...Je pense que mettre des mots aux angoisses peut vous aider à relativiser... mais dans votre cas de claustrophobie, peut-être qu'il suffit juste d'enlever la narration. A la place de vous dire "je panique car je suis enfermée et je ne peux pas sortir", dites-vous "je panique. J'angoisse. C'est normal. Tout le monde angoisse". Dans un sens, enlever la narration du contexte permet de démystifier votre peur.

A ses yeux, cela pourrait véritablement l'aider à se calmer dans ce genre de situation. Et à ce moment, elle pourrait utiliser le "superpouvoir" qu'était sa peur. Et même si cela ne marchait pas pour elle - c'était possible - son cerveau allait réfléchir à sa phobie et l'aider à l'accepter.
Sarah lui demanda ensuite si elle pensait qu'on puisse le rattraper avec les informations.
Aidan en était persuadé. Peut-être avait-il tort.

-C'est possible, oui.

Ensuite, il lui dit être. désolé qu'elle ait du subir cette mésaventure au château. Il espérait que Poudlard ne soit pas devenu un lieu uniquement obscure à ses yeux. Elle le remercia de sa sollicitude ce à quoi il répondit par un petit sourire doux.

-Vous n'y pouvez rien non plus.

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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyJeu 7 Jan - 20:12

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Sarah écouta attentivement en quoi consistait la proposition de son professeur de faire publier un démenti plus général. L’idée était intéressante, elle ne pouvait dire le contraire – et cela pourrait éviter aux gens de suivre aveuglément les suggestions du Petit Croâsseur -. Bien sûr, mettre en application la suggestion du professeur d’astronomie n'éloignait pas tout risque pour la petite Gryffondor – et cela semblait de toute façon difficile -, mais du moins, cela semblait pouvoir les diminuer sans attirer l’attention sur elle. Sans compter qu’elle ne pourrait ni ne voulait fuir éternellement face à cette peur. Et puis, si faire réfléchir les gens au contenu du journal ne l’aidait pas elle directement, cela finirait sûrement par rendre service à d’autres. Et elle était sensible à cela. Tandis qu’elle réfléchissait ainsi à cette option, le professeur O’Neill la rassura en précisant que ni le journal ni les étudiants visés ne seraient mentionnés.

« Cela me paraît être une idée intéressante. Et visiblement ce rappel ne fera pas de mal à certains… » finit-elle par répondre, après avoir pesé le pour et le contre, se doutant qu’Aidan attendait son avis à ce sujet.

On pouvait avoir l’impression qu’elle se jetait à l’eau et ce n’était peut-être pas totalement faux, mais surtout, elle continuait à prendre sur elle de ne pas se laisser aller à fondre en larmes, larmes qu’elle considérait plus ou moins non justifiées – en plus d’estimer que cela ne se « faisait pas » dans ces circonstances.
Lorsque son professeur d’astronomie reprit la parole, après s’être accordé le temps de réflexion dont il avait besoin, Sarah l’écouta de nouveau attentivement. Cela lui permit de comprendre pourquoi elle perdait tous ses moyens lorsqu’elle se retrouvait enfermée. Et non seulement Aidan permettait à Sarah de comprendre, mais ce faisant, l’aidait également à se poser. La petite Gryffondor, de ce fait, avait commencé à se calmer progressivement.

« J’essaierai votre méthode »

*Si j’y pense* nuança-t-elle en elle-même, sans le dire à haute voix. C’est qu’elle avait pu remarquer à quel point dans pareille situation, elle pouvait oublier des choses pourtant évidentes.

« Que signifie le mot démystifier, Monsieur ? » demanda-t-elle, sa curiosité étant revenue au grand galop. Et si elle pensait avoir compris ce qu’il en était, elle voulait en avoir le cœur net. Et puis, elle n’allait pas perdre une occasion d’élargir son vocabulaire, déjà bien fourni pour une enfant de son âge.

« J’en suis moins sûre que vous. J’aurais dû… être moins confiante et réfléchir davantage… Ou j’aurais pu aller en cours de potions avec mes amies plutôt que seule… Mais, effectivement, je ne peux pas changer ce qu’il s’est passé. » répondit-elle. On pouvait deviner à quel point elle était susceptible de se montrer autocritique envers elle-même.





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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyLun 11 Jan - 10:25

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Plus il réfléchissait sur l'idée d'émettre un démenti général, en s'appuyant sur la définition d'un fait, plus elle lui semblait excellente.
La jeune Gryffondor lui indiqua qu'elle la trouvait intéressante. Moins enthousiaste que lui, elle ne disait pas non. Bien. Aidan se dit qu'il était plus que temps de rappeler certaines notions aux étudiants. Ils ne devaient pas régresser en oubliant ce qu'était qu'une vérité et un fait.

-Très bien. Je ferai le nécessaire, promit-il.

Il allait se concerter avec ses collègues - probablement Alice, Rowan et Ben - pour écrire quelque chose de bien. Il voulait l'annonce parfaitement claire et sans équivoque.

Il sourit lorsque Sarah lui dit qu'elle allait tenter sa méthode. Il espérait qu'elle puisse lui être utile. Enlever la narration de son angoisse pouvait véritablement être bénéfique.
Peut-être que le professeur d'astronomie devrait tester cette méthode lui-aussi. Tous les humains cachaient des peurs profondes au fond d'eux. Au moins, son étudiante était parvenue à mettre des mots sur son problème.
Elle lui demanda qu'elle était le sens du mot "démystifier" et sa question rappela à Aidan son jeune âge.
C'était si cruel de voir une enfant en proie avec de tels maux...

-Démystifier s'oppose au verbe mystifier qui veut dire berner, tromper. Votre peur est comme... mise sur un piédestal. Elle vous trompe sur sa puissance de frappe. La démystifier, c'est l'analyser pour ce qu'elle est et non sur ce qu'elle vous fait ressentir.

Il l'observa pour savoir s'il avait été clair. Parfois, il avait encore un peu de mal à adapter son discours aux âges de ses étudiants. Il était parvenu à simplifier les termes d'astronomie - du moins, du mieux qu'il pouvait - mais il lui arrivait encore d'oublier l'âge de ses interlocuteurs en dehors des salles de classe.

-Vous comprenez ? Demanda-t-il d'une voix douce pour s'en assurer verbalement.

Aidan avait parfois tendance à lire une expression de manière complètement erroné et il désirait véritablement aider Sarah. L'embrouiller serait contre-productif et il était prêt à aller plus loin dans ses explications.

Les sourcils de l'astronome se froncèrent lorsqu'elle confia ne pas être certaine que sa réaction n'était pas de sa faute.
Le manque de confiance en soit était la maladie du siècle. On doutait de tout mais surtout de ses propres capacités. Il y avait toujours quelque chose qui n'était pas assez bon pour la société. Trop faible, trop fort, trop stupide, trop intelligent, trop solitaire, trop bruyant... On exagérait pour compenser l'image qu'on voulait donner de soi mais cette compensation déglinguait à nouveau la confiance en soi. C'était un cercle sans fin.
Dans le cas de Sarah, elle pensait qu'elle aurait dû agir différemment pour éviter une situation dont elle n'avait pas eu le contrôle.
Aidan avait bien conscience qu'il serait probablement incapable de lui faire changer d'avis. Il se devait toutefois d'essayer.

-Vous ne pouviez pas prévoir qu'une telle situation allait se présenter à vous. Il est inutile de ressasser le passé. Ce qui est fait est fait et votre réaction n'avait rien d'honteux ou de prévisible.

Sa critique d'elle-même lui laissait entrevoir ce qu'elle pensait d'elle-même. Elle était si jeune pour avoir une vision si négative de ses choix ou de sa personnalité.

-Ne confondez pas réaction et décision... dit-il. Une réaction ne se décide pas. Il faut beaucoup de sang-froid pour les contrôler.

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Message(#) Sujet: Re: Soucis perchés - ft Sarah Davenport Soucis perchés - ft Sarah Davenport EmptyJeu 4 Fév - 20:02




Quand Aidan lui eut promis de s’occuper du démenti, Sarah reprit la parole, sincèrement reconnaissante de l’aide qu’il s’efforçait de lui apporter :

« Merci professeur »

S’il était vrai qu’elle était moins enthousiaste que lui quant à la solution du démenti – ignorant dans quelle mesure cela l’aiderait ou non -, elle était bien d’accord avec son professeur quant à sa nécessité. Et elle était également en un certain sens rassurée qu’il fût prêt à s’en occuper.
La petite Gryffondor avait bien vu le sourire de son professeur en réponse au fait qu’elle comptait tenter sa méthode. De même, elle avait remarqué à quel point il s’impliquait pour l’aider à vivre avec sa phobie. Et il allait donc bien au-delà d’essayer de lui éviter une nouvelle mauvaise blague (de mauvais goût) ou d’essayer de résoudre le problème posé par l’article du Petit Croâsseur. Pour autant et malgré sa grande sensibilité, elle ignorait qu’il trouvait la situation cruelle.
La jeune Davenport écouta l’explication d’Aidan sur le sens du mot démystifier. Et, en plus de lui permettre d’acquérir un mot de vocabulaire, c’était effectivement plus clair comme cela.

« Oui, je comprends mieux maintenant. Merci de votre explication.
L’idée, c’est que si je la prends pour ce qu’elle est, elle sera plus facile à accepter et que j’éviterai d’empirer les choses en en rajoutant inutilement ? »


Oui, elle avait compris le terme et vérifiait à présent s’il en allait de même pour l’idée – et non seulement sa mise en application-.

« Je n’étais pas à l’abri de me perdre dans les couloirs et j’aurais pu m’en douter. Et surtout, j’aurais dû me rendre compte plus tôt que si la salle qui m’avait été indiquée avait été la bonne, le couloir devant n’aurait pas été vide. Mais, non, je ne pouvais pas deviner que l’on me ferait une mauvaise blague et que je me retrouverais enfermée » expliqua-t-elle.

« Ne vous inquiétez pas, ça restera au rang de simple souvenir. Là, avec l’article et comme je vous l’ai raconté, il est très présent dans mon esprit, mais ce souvenir-là, je ne vais pas le ressasser inlassablement. » tenta-t-elle de le rassurer.

Par contre, pour ce qui était de ne pas ressasser le passé en général, c’était une autre paire de manches… cela dépendait fondamentalement des événements. Du moins, aux yeux de l’enfant. Elle qui croyait avoir réussi à cesser de trop penser à Ellen avait bien vu que non seulement c’était encore douloureux, mais aussi qu’il suffisait de pas grand-chose pour raviver ce souvenir ou que ce dernier n'accapare trop son esprit.

« Vous savez, dans le milieu dont je viens, la réaction que j’ai eue ne serait pas forcément bien perçue et mes parents seraient susceptibles de juger cette conversation que nous avons actuellement déplacée. Et disons que dans une certaine mesure, j’agis en ce moment et j’ai réagi ce jour-là en contradiction avec l’éducation que j’ai reçue. » précisa-t-elle, tentant d’expliquer son embarras.

Sarah écouta attentivement les précisions que son professeur d’astronomie apportait sur réaction et décision. Mais, elle ne les confondait pas. C’était plutôt que bien qu’en opposition avec les opinions de ses parents et l’éducation qui y était liée, bien qu’ayant perdu tout respect pour ses parents, elle restait empreinte de ladite éducation et pas seulement pour jouer la comédie.

« Même si on pourrait croire le contraire, je ne pense pas que je les confonde » ajouta-t-elle.






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