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Panique à bord (libre)
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Message(#) Sujet: Panique à bord (libre) Panique à bord (libre) EmptyJeu 1 Oct - 21:13


Panique à bord


Sarah avait eu la fort mauvaise idée de tenter de se rendre seule à son premier cours de potions. Elle était arrivée sans encombre au sous-sol. Qui avait ce défaut notable d’être dépourvu de fenêtres… Logique en sous-sol et pour des cachots, certes, mais problématique pour la petite Gryffondor. Du coup, elle ne s’y sentait pas à son aise, trouvait l’atmosphère des lieux oppressante.
Elle marchait depuis un moment au sous-sol, trouvant que chaque porte, chaque mur se ressemblait et ne voyant pas l’ombre d’un camarade de première année. Visiblement, elle s’était perdue. C’est alors qu’elle croisa un Serdaigle plus âgé qu’elle, et lui demanda donc son chemin. L’heure du cours se rapprochait et si elle continuait à errer des heures dans les cachots, non seulement elle passerait un mauvais moment, mais en plus, elle raterait le cours. Du coup, elle avait ravalé sa fierté. Et ce camarade plus âgé lui indiqua donc une salle.

Arrivant à la salle en question, Sarah fut surprise de ne croiser aucun camarade de première année, mais, son esprit d’analyse lui faisant défaut – trop perturbée qu’elle était par l’absence de fenêtres et la sensation d’oppression qu’elle éprouvait dans cette partie du château ? – elle entra dans la salle. Cette dernière était étroite, petite, sans fenêtre comme n’importe quel cachot et le reste des sous-sols. Ce n’était certainement pas la salle de classe ! Le temps de réaliser cela et de se retourner, la porte s’était fermée sur elle et était verrouillée. Et bel et bien ! La première réaction, malgré le sinistre « clic » qu’elle avait entendu avait été de tenter d’ouvrir la porte de façon classique, mais rien puisqu’elle était verrouillée ! Elle était prisonnière du cachot ! Et si elle ne faisait pas très vite, elle serait en retard à son cours… Idée qui en rajoutait à son stress et à la panique qui la gagnait petit à petit.
Sarah sentit alors ses jambes commencer à trembler sous elle et la sensation d’oppression se faisait grandissante. Elle avait également l’impression que son esprit s’embrumait.

*Il y a un sort qui permet d’ouvrir les portes verrouillées… Je suis sûre d’avoir lu quelque chose dessus. Je ne l’ai jamais tenté, mais je sais que j’ai tout lu dessus ! C’est quoi déjà ?* pensa-t-elle.

*…* vide, son esprit était vide de la formule qu’elle cherchait ! Elle refusait de lui revenir à l’esprit.

Et les minutes s’écoulaient, chacune semblant durer des heures. Et ses chances d’arriver à temps en cours s’amenuisaient d’instant en instant. Surtout si on prenait en compte qu’elle ignorait en plus dans quelle partie des cachots elle se trouvait….
Non seulement l’absence de fenêtres plus l’enfermement plus la claustrophobie de Sarah faisaient mauvais ménage, mais en plus, la seule issue était cette porte verrouillée…
Elle comprit qu’elle n’arriverait pas à ouvrir cette porte seule, sa mémoire lui faisant pour une fois défaut sous l’effet de la panique qui la gagnait de plus en plus.
Tentant tant bien que mal de garder le contrôle de la situation, elle essaya de prendre sa respiration avant d’appeler à l’aide. Mais, non seulement personne ne semblait passer dans ce couloir – elle n’entendait aucun pas, aucune voix – mais en plus sa voix à elle n’était qu’un murmure :

« Au secours » murmura-t-elle, contrairement à ses intentions, parlant d’une voix blanche et étranglée par la peur.

Aucun doute que si par miracle quelqu’un venait à passer par là, il ne l’entendrait pas… Il lui semblait en plus qu’elle devait être dans la partie la plus reculée du château ou personne n’allait venir avant un bon moment… Elle risquait d’attendre des heures. Si ce n’était des jours…. Et ce cachot était vraiment trop petit à son goût !

A cette idée, des larmes lui montèrent aux yeux, mais elle les ravala. Et son malaise causé par la panique alla encore croissant. Il lui devenait difficile de tenir sur ses jambes et même de se mouvoir.
Elle se laissa glisser au sol où elle resta, Merlin savait combien de temps. Elle resta là, au sol, paralysée de terreur. Et en même temps, elle avait de plus en plus de mal à suivre le cours de ses pensées. Au passage, elle avait complètement perdu la notion du temps qui s’était écoulé. Elle pouvait aussi bien être restée immobile prostrée au sol quelques minutes que des heures. Enfin, après beaucoup de temps, elle se donna un coup de pied au derrière mentalement et se força à se relever, alors qu’elle tremblait toujours autant et que ses jambes semblaient toujours peu décidées à la soutenir.
Elle tenta alors de tambouriner sur la porte de toutes ses forces. Là encore, le bruit qu’elle avait fait lui sembla dérisoire. Et toujours aucun son provenant de l’extérieur…
Elle fouilla dans ses affaires jusqu’à trouver un livre, le plus gros et lourd livre qu’elle avait sur elle pour cogner de toutes ses forces sur la porte et faire du bruit, le plus de bruit possible… Elle fit ça plusieurs fois à intervalles réguliers, s’asseyant entre plusieurs séries de coups.

Au moins environ l’intégralité du cours avait dû s’écouler si ce n’était plus et Sarah se sentait mal, vraiment mal. C’était dû à la panique, mais plus ça allait, plus avait la sensation d’avoir du mal à respirer, qu’elle allait finir par étouffer dans ce petit cachot sans fenêtres. Et ses jambes allaient la lâcher d’une seconde à l’autre, c’était sûr. Cela semblait tenir du vrai miracle aux yeux de l’enfant si cela ne s’était pas encore produit. Tout simplement, c’était qu’une fois de plus, elle prenait autant qu’elle pouvait sur elle malgré sa peur. Elle ne pouvait pas la contrôler véritablement, mais du moins faisait-elle de son mieux pour tenir le coup malgré les circonstances. Exercice auquel elle était rodée depuis de nombreuses années. Mais cette fois-ci, le temps qui s’était écoulé depuis que la porte s’était verrouillée aidant et l’enfant aillant manifestement atteint les limites de sa résistance, la panique fut la plus forte. Quant à son livre, il était bien trop lourd pour elle pour être ainsi utilisé sur la longueur.
Elle se leva une fois de plus, et reprit le livre pour taper de nouveau sur la porte. L’ouvrage lui échappa des mains à grand fracas, son que la petite Gryffondor perçut tout juste et comme s’il était très éloigné. Et puis, elle ne voyait à présent plus la petite pièce dans laquelle elle se trouvait. C’est alors qu’elle tomba au sol, inconsciente. Le bruit de sa chute tout comme celle du livre étaient audibles depuis le couloir, à condition de se trouver par là à ce moment-là.





(c) Kira pour Never Utopia

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Message(#) Sujet: Re: Panique à bord (libre) Panique à bord (libre) EmptyVen 2 Oct - 18:15

Aider une personne à ce sortir d'un mauvais pas !
Le cours de sortilège et d’enchantement venait de se terminer. Ça avait été son premier cours de l’année dans la matière. Maya avait commencé sa journée d’étudiante à Poudlard, par un cours de vol, qui lui avait appris à tomber correctement de son balai sans se blesser. Elle avait réellement apprécié ce cours qui lui serait fort utile durant les matchs de Quidditch si elle était de nouveau prise dans l’équipe. Même si elle n’avait pas apprécié que certains s’amuse au dépend des autres. Et particulièrement à faire peur aux autres. Elle n’avait pourtant rien dit, après tout le professeur était là pour gérer les problèmes de ce genre. De plus, la demoiselle préférait de loin pratiquer que de s’occuper d’idiots sans cervelles. Bon, après si cela avait touché directement ses amis ou proches, saurait été une toute autre histoire. Le cours qui avait suivi celui-ci, avait été plus calme, beaucoup plus calme d’un point de vue théorique. L’étude des moldus, était un cours assez intéressant, mais aussi différent des autres cours, car ici la magie n’avait absolument pas sa place. Maya avait ressenti une appréhension et une frayeur à l’idée d’avoir ce cours, non pas à cause de la théorie, mais de la personne qui donnait cours. Son père. Elle avait réellement peur des remarques des autres personnes, de leur regard et de leur mépris. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle était privilégiée. Avait-elle réellement fait le bon choix de cours ? N’aurait-il pas mieux valu qu’elle choisisse une autre option ? Dans ses choix, elle avait pris vol, ce qui n’avait rien d’étonnant. Puis Arithmancie, un cours fort intéressant et très nouveau pour Maya. Enfin, elle avait décidé de prendre Etude des Moldus. Pourquoi ce choix ? Elle ne le savait pas elle-même. Elle ne savait pas ce qu’elle souhaitait faire de sa vie, ni vers quoi se diriger à la fin de ses années d’étude…

Maya respira un bon coup et se dit, qu’il était temps de se mettre en route pour le prochain cours. Ce dernier était le cours de Potion. Un cours qu’elle affectionnait beaucoup. Ce dernier leur demandait beaucoup de réflexion et de talent pour réussir. Le simple fait de suivre les indications du livre n’avait pas l’effet de réussir une bonne potion. Le professeur Van Aken, le leur avait bien spécifié l’année précédente et il avait été très clair sur ce point. Maya descendit donc vers les cachots avec entrain en compagnie de ses camarades. Elle discutait avec enthousiasme à Ren et Florent. Même si elle était légèrement gênée avec ce dernier, elle ne lui avait toujours pas répondu quant à sa demande de cet été. Elle ne savait pas où elle en était. Elle ne constata la personne devant elle que lorsqu’elle lui rentra dedans. Ce dernier la bouscula avec mépris, lui faisant froncer les sourcils. Elle se retourna pour engager une dispute, mais il s’était déjà éloigné dans le couleur en rigolant et en rejoignant un groupe de camarades. Maya entendit vaguement ce qu’ils se disaient :

« - Ahah, les mecs ont va entendre quelques choses de marrant bientôt sur une naine de Gryffondor… »

Elle ne put entendre la suite, car ses deux amis l’avaient appelé. Elle se dépêcha de les rejoindre. Elle entra dans la salle de cours et suivit ce dernier avec diligence. Elle laissa de côté cette impression que quelque chose n’allait pas. Sentiment qui pourtant ne se sépara pas d’elle pendant tous le cours en question. Elle essaya de se rappeler de ce que le groupe avait dit. Il parlait d’une « naine de Gryffondor ». Cela faisait-il référence à une première ou une deuxième année ? Qu’avait-il fait ? Qu’était-il arrivé à la jeune Gryffy ? D’ordinaire, elle ne se serait pas occupée d’une telle question, si cela ne concernait pas une personne qui lui était proche. Mais peut-être que l’image fugace d’une certaine première année qui avait subi un acte horrible, l’année dernière, n’arrivait pas à lui sortir de la tête.

Maya ne put pas ne pas s’imaginer une enfant en larme dans un coin attendant que quelqu’un ne lui vienne en aide. Sauf que l’acte semblait s’être fait dans les sous-sols, où peu de personnes venait et aller. Les seuls à passer étaient des Serpentard, bien que par un temps pareil, ces derniers préférés rester dehors. Bientôt, le fait de profiter du temps encore doux ne serait plus possible, car il serait remplacé par un froid mordant. Maya tenta de se concentrer sur le cours et répondis à la personne qui lui poser une question. L’heure tourna rapidement. Et le temps de ranger ses affaires et de se préparer au prochain arriva. Même s’il lui restait pas mal de temps. Maya avait réussi à faire l’impasse sur son présentiment et lorsqu’elle sortie de la classe c’était sous le rire et les discussions. Elle avança dans le couloir avant de se rendre compte qu’elle avait oubliée quelques choses. Elle se sépara de ses compères pour retourner dans la salle de classe et prendre sa plume et son encrier. Elle reprit route dans les couloirs du cachot à présent très silencieux… Enfin, c’est ce qu’elle pensait, jusqu’à entendre des coups sourds sur quelques choses. Maya s’arrêta et tendit l’oreille pour entendre plus spécifiquement d’où ça venait. Elle se dirigea en silence vers ce dernier, quand finalement un silence… Suivit par le bruit d’une chose qui tombe. Maya s’était approchée assez du lieu, mais n’avait pas encore découvert de quelle salle cela venait. Elle s’approcha des quatre salles en question. D’où venait le bruit, de qui cela venait-il ? Son pressentiment revint au galop, elle se sentit étouffée par un mauvais sentiment. Elle lâcha ses affaires et décida d’ouvrir la première porte qui se trouvait prêt d’elle. Celle-ci s’ouvrit sans soucis, mais il n’y avait rien de plus que des chaises et des tables… Une salle vide. Maya décida de faire entendre sa voix pour vérifier :

« - Il y a quelqu’un ? Eh oh !! »

N’ayant pas de réponse, la jeune fille continua ses recherches, car elle faisait confiance en son jugement et son ouïe. Maya se dirigea vers l’une des trois salles restantes. Elle tenta de l’ouvrir. Mais cette dernière était fermée. Elle hésita à aller vérifier les autres avant de revenir sur celle-ci, mais finalement elle préféra vérifier la pièce. Elle sortie sa baguette et tenta de lancer un Alohomora pour ouvrir la pièce. Elle n’avait pas vraiment le temps d’aller chercher une personne pour lui ouvrir :

2-3-5-4 : Réussite, elle arrive à entendre le déclic de la porte et ouvre rapidement.

En ouvrant la porte, elle tomba sur une jeune fille. Maya sentit un vent de panique et s’accroupie précipitamment prêt de l’enfant. À la vue de la taille et du visage encore un peu rond, elle pouvait dire que la fillette devait être une première année. Que devait-elle faire ? Que devait-elle faire ?

« - Hey, tu m’entends ? ça va ? Chier… »

La troisième année pesta en comprenant que la petite était inconsciente et ne semblait pas vouloir réagir à ses appels et le fait qu’elle la secouait. Maya ramassa en hâte les affaires éparpillés pour les mettre à son épaule et elle se mit un genou au sol attrapant la petite pour la mettre sur ses épaules. Elle se releva avec difficulté, après tout elle n’était pas Hercule, ni Hulk… Elle n’était elle aussi qu’une enfant. Elle se dirigea avec :

1-5-3 : difficulté,
4-2-6 : plus de facilité que prévue,

Vers les escaliers. Elle observa avec réticence ces derniers, par peur de tomber et de blesser plus que prévue l’enfant. Elle tenta à nouveau de lui parler :

« - Hey ? Tu m’entends ? Aller réveille toi, tu n’es plus toute seule… »


Tous en entamant la montée de ce dernier.

5 : Echec, sa baguette décide de faire des siennes et elle rate son essai. Elle prend sur elle et réfléchie à quoi faire ; aller chercher quelqu’un pour ouvrir ou tenter à nouveau l’ouverture de la porte ?

Si elle se rater une fois de plus, la personne ou la chose resterait enfermée encore un moment, car il lui faudrait aller chercher de l’aide. Devait-elle aller voir le professeur Van Aken ? Il devait encore se trouver dans la salle de classe. Mais sans preuve, allait-il même la croire ? Et donc agir en conséquence ?


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Message(#) Sujet: Re: Panique à bord (libre) Panique à bord (libre) EmptySam 21 Nov - 16:48




Sarah gisait donc inconsciente au sol lorsque Maya entra dans le cachot. La petite Gryffondor n’entendit donc pas les appels de sa camarade Poufsouffle. Elle ne sentit pas non plus que celle-ci la secouait, puis la soulevait et la transportait. Elle resta dans le même état et sans réaction jusqu’à l’arrivée de sa camarade en bas des escaliers. Et juste un instant avant que Maya ne l’interpelle de nouveau, Sarah commença à reprendre doucement ses esprits. Rouvrant les yeux et la vision encore floutée, elle ne comprit pas exactement où elle était ni ce qu’il s’était passé. Elle n’avait pas réalisé qu’elle s’était évanouie.
Cette fois-ci, elle perçut donc le son de la voix de son interlocutrice. Elle tenta de répondre à son interlocutrice, mais dû s’y reprendre à plusieurs fois avant de murmurer :
« Oui… t’entends » Non, elle n’avait pas oublié le mot « je », seulement, il était totalement inaudible.

« Qu’est-ce que… ???» la suite de la question n’était pas perceptible, mais la petite fille essayait de demander ce qui s’était passé, puisqu’elle ne l’avait toujours pas compris.

Peu à peu, sa vision se précisant, elle réalisa qu’elle était toujours dans les sous-sols du château, Maya n’ayant pas encore gravi beaucoup de marches. Alors, sa phobie revenant au grand galop, elle se remit à trembler et à se sentir oppressée.

« Vite, fais-moi sortir d’ici, s’il-te-plait ! » murmura-t-elle d’une voix blanche et au bord des larmes.

C’est alors qu’elle se rendit compte que c’était ce que Maya, dont – de part sa position, elle n’avait pas encore aperçu le visage, juste entendu la voix - était en train de faire, voyant les marches défiler et sentant le mouvement de montée.

« Merci » murmura-t-elle alors.

Du moment qu’elle eût remarqué que Maya la transportait hors des cachots, les manifestations de sa phobie cessèrent de s’accentuer. Puis, sa respiration commença à se régulariser. Par contre, elle tremblait toujours.





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