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Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA
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Message(#) Sujet: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyDim 27 Sep - 20:47



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

Un mois avait fui depuis la rentrée et l’automne commençait déjà à s’installer au château. C’était sans nul doute la saison que Michaela préférait entre toutes. Voir les arbres roussir, marcher dans les feuilles mortes et respirer l’odeur délicieuse, plus forte encore que d’ordinaire, qui s’échappait après la pluie. Finalement, cette année ressemblait à s’y méprendre à toutes les autres. On était loin des craintes infondées de ses parents, de leur inquiétude palpable et de toutes les recommendations de dernières minutes qu’ils avaient bien pu lui faire sur le quai du train. Elle avait bien fait de ne pas trop les écouter, tout de même ! Elle aurait passé sa rentrée à craindre des choses qui, de toute évidence, n’arrivaient pas. C’était pas tout à fait comme avant, l’absence de Serena se faisait parfois un peu sentir et les habitudes qu’elle avait pu prendre avec ses camarades de classe s’étaient envolées, certes, mais ça tenait un peu du détail. Beaucoup du détail, même. Pour elle, ça ne changeait rien. Et puis ils étaient quand même sympas, les quatrième année ! C’était pas comme si elle avait atterri en cinquième par exemple. Tous les professeurs s’accordaient pour dire que c’était la pire classe du monde et elle n’aurait pas eu envie d’arriver au milieu d’un champ de bataille ou quelque chose comme ça. Là, c’était bien. Elle était contente. Et comme ça n’était que le début de l’année, que tout terminait de se mettre en place tranquillement, il n’y avait pas encore trop de travail, ça permettait de profiter de l’extérieur et de revoir l’ordre de ses priorités. Les devoirs, ça pouvait bien attendre un peu.

Aujourd’hui, il y avait une mission plus importante à faire : faire du repérage pour libérer les doxys enfermés dans une cage pour le cours de Soins aux Créatures Magiques. Elle avait encore un peu de temps, c’était pas avant le lundi et le week-end venait à peine de commencer, mais tout de même ! Il paraissait qu’ils allaient les tuer, après, parce que c’était des nuisibles, qu’on risquait une vraie infestation, blablabla… N’importe quoi ! Il fallait trouver où il était et y retourner cette nuit, quand personne ne remarquerait quoi que ce soit. Un courant d’air frais souffla dans le Hall alors qu’elle y posait le pied, aussi elle coinça le col de la vieille veste à carreaux de son frère dans l’écharpe rouge et or qu’elle portait toujours un brin fièrement (un mélange d’imprimés et de couleurs qui ne faisaient clairement pas rêver) et en passa les immenses portes juste au moment où un groupe de cinq ou sixième année les passait dans l’autre sens. Elle chercha machinalement son frère des yeux mais, face à son absence évidente, elle continua son chemin. On voyait que les températures se rafraîchissaient de plus en plus, les gens étaient moins nombreuses à se prélasser à l’ombre des arbres ou à lézarder près du lac. C’était bien. Mieux. Il y avait toujours trop de monde l’été, c’était bruyant. Pourtant, elle aimait être entourée, là n’était pas le problème mais il y avait une différence entre « du monde » et « tout le monde ».

Elle s’éloigna lentement du château, les mains dans les poches, suivant le chemin qui serpentait jusqu’à la cabane du garde-chasse et, plus loin, jusqu’à la lisière de la forêt. Elle ne savait pas exactement où ils avaient pu cacher les pauvres créatures mais c’était certainement par là. Après tout, Monsieur Duncan et le professeur de Soins devaient sûrement travailler en étroite collaboration pour des choses dans ce genre-là. La cruauté, ça marchait toujours mieux en groupe de toute façon ! Elle en était là de ses réflexions, prête à pester contre la Terre entière, quand sa route croisa celle d’un garçon de sa classe qui remontait vers le château. Elle eut l’impression qu’il accélérait la cadence en arrivant à sa hauteur mais elle n’avait aucune preuve de ce qu’elle avançait… Sur le coup, elle ne tilta pas particulièrement, faisant même quelques pas de plus. Mais la lumière finit par se faire d’elle-même : il revenait du coin qu’elle visait, ou du moins, à peu de chose près. La Gryffondor fit volteface et lui courut à moitié après.

Eh ! Artemis, l’interpella-t-elle dans un sourire le plus innocent qu’elle pouvait avoir. Elle ne lui laissa pas vraiment le temps de réagir qu'elle reprit et ne tourna pas franchement autour du pot. Après tout, c’était presque une question de vie ou de mort… Tu viens d’où ? T’as pas croisé des doxys séquestrés par hasard ?

Elle avait bien compris, il s’en fichait, mais c’était juste une question… il pouvait bien répondre, non…? Et venir chercher avec elle après…? C’est qu’il avait pas l’air des masses occupé, si…?
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyMer 30 Sep - 14:59



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
Ca faisait un mois que les cours à Poudlard avaient repris, et jusque-là rien de particulier à dénoter. Les habitudes prises depuis trois années étaient toujours présentes, et malgré l’ajout obligatoire d’un cours sous les ordres de la directrice, l’année semblait assez calme. Bon, bien sûr c’est plutôt au niveau des bals qu’il y a des soucis ces derniers temps, mais avoir un peu de calme en début d’année n’était pas du luxe non plus. Surtout qu’il risquait d’y en avoir qui n’aimeraient pas ce nouveau cours d’étude des moldus, moi le premier. Je ne foutrais pas le bordel pour autant, je suivrais ce cours sans trop rechigner, mais honnêtement, si j’avais voulu étudier les moldus, j’aurais fait ma scolarité dans un collège moldu. Pour les sang purs, ça peut peut-être apporter quelque chose, mais les autres ont un peu de moldu dans leur vie de tous les jours de toute façon. M’enfin, on combat les différences comme on peut, je suppose. Ne comptez juste pas sur moi pour m’y intéresser outre mesure.

Nous étions un samedi, et ce matin, bravant la fraîcheur des matinées d’automne, j’avais décidé de faire un petit tour dans le parc. De quoi me dégourdir un peu les jambes… Et oublier l’état de la salle commune ce matin. Je ne sais pas qui s’était dit que laisser traîner ses parchemins de cours un peu partout était une forme de respect pour un lieu commun, la personne en question était sûrement repartie dans son dortoir récupérer autre chose, mais si je l’avais croisé ça aurait chauffé. Je n’avais pas eu la foi de tout ramasser, mais je peux vous garantir que si, quand j’y retourne, la salle est toujours dans cet état, il y a des parchemins qui vont alimenter la cheminée, cours ou pas. J’avais préféré simplement récupérer mon écharpe, l’enrouler autour de mon cou, et faire un tour. Un tour sans but particulier, seul puisque Alexander avait préféré retourner travailler, lui aussi, dans sa salle commune. L’extérieur était bien moins vivant que sur la fin de l’été, sans grande surprise. Le froid en rebutait plus d’un. Tant mieux. C’est pas que je ne supportais pas les autres élèves, mais pour la plupart ils ne faisaient que prendre les bonnes places pour traîner dehors. Enfin je dis ça, mais mon errance m’aura mené jusqu’à la cabane du garde-chasse. Qu’est-ce que je venais y faire ? Rien. J’avais évité le cours de soins aux créatures magiques lors du choix des options pour une bonne raison : je n’avais vraiment pas envie de me salir les mains dans la terre ou je ne sais quoi d’autre qui pourrait se rapporter à ses bestioles. S’il y en avait qui aimaient être sale, grand bien leur en fasse, pas moi.

Je décidais donc d’enfin rebrousser chemin et retourner au château me poser au chaud chez Serpentard. Je reprenais le chemin direct, bien qu’un peu tordu, qui liait Poudlard et sa cabane. Tandis que je remontais le chemin, je voyais une silhouette le descendre. Je n’y prêtais pas plus attention que ça, jusqu’à ce qu’elle se précise et que quelque chose me choque. La silhouette qui se rapprochait dangereusement de moi était vêtu d’un style pour le moins singulier, d’aucuns n’appelleraient même pas ça un style. Cela eut au moins le mérite de me faire m’attarder un peu plus sur qui cela pouvait être, et malheur. Il s’agissait là de Michaela, la folle de la cause animale qui avait rejoint notre promotion cette année, en sautant une classe. Comment quelqu’un de suffisamment doué pour sauter une classe pouvait être aussi bornée. Non parce que me proposer une fois, pourquoi pas, je la rejette assez sèchement et on n’en parle plus. Continuer de me proposer, ça devient de l’acharnement. Qu’est-ce qui était si compliqué à comprendre dans le fait que je m’en fichais royalement de sa noble cause ? En la reconnaissant je remontais donc mon écharpe pour cacher au mieux ma bouche et mon nez, mes épaules remontant dans une volonté flagrante d’anonymat, et je pressais le pas. Je crus être sauvé en passant à côté d’elle et en réussissant à m’éloigner de quelques mètres, quand des bruits de pas et de feuilles mortes écrasées détruisirent mes illusions. Le tout suivi de mon nom prononcé à haute voix, elle m’avait malheureusement repéré. Déjà las et avec un soupir à peine dissimulé, je me retournais vers elle. Pas moyen de fuir, il fallait que je m’en débarrasse rapidement.

« Ho, salut Michaela… »
Elle ne mit pas bien longtemps à confirmer qu’il s’agissait encore d’une de ses lubies. Enfin, en vérité, je ne saurais pas dire quelle gueule ça a, un doxy, mais la connaissant c’était sans aucun doute un quelconque animal magique. Le tout était maintenant de lui faire comprendre pour la énième fois que je n’en avais rien à foutre.
« Je reviens de la cabane du garde-chasse, et non, j’y ai pas vu de doxy, et encore moins vu quoi que ce soit de séquestré. » Et même si ça avait été le cas, je ferais sûrement mieux de ne rien lui dire. « Alors si tu permets, je te laisse à tes… délires héroïques, sauve bien les pauvres petits doxys en détresse, moi j’ai juste envie de retourner bien au chaud. »
Je la savais sacrément insistante, il valait mieux que je coupe court à la conversation le plus tôt possible. Pour l’instant, elle ne m’avait demandé que des infos, tout allait bien, je n’avais qu’à rapidement m’éclipser.
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyDim 4 Oct - 19:06



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

Si Michaela ne fit pas particulièrement attention à son camarade alors que leurs chemins se croisaient, elle se rattrapa bien vite. Sûrement que ça en aurait plus valu la peine s’il avait été question de quelqu’un d’autre que d’Artemis, bien sûr, mais elle n’allait pas s’arrêter à si peu. Au pire, il l’enverrait sur les roses et puis elle reprendrait sa route. Elle s’y attendait de toute façon. Ça faisait à peine un mois qu’ils se côtoyaient de manière régulière, cours obligent, mais il ne s’était jamais montré très aimable avec elle. D’accord, peut-être qu’elle aurait pu l’aborder autrement qu’avec des grands discours sur l’urgence de faire quelque chose pour sauver les ours polaires mais tout de même… Il n’avait pas semblé très réceptif mais, en même temps, elle était quasiment sûre que c’était juste une façade, histoire de faire genre auprès de ses potes, mais qu’il en avait quelque chose à faire de toutes ces pauvres bêtes en voie d’extinction ! Il avait une bonne tête ce garçon, il pouvait pas vraiment rien en avoir à faire. Alors d’accord, peut-être qu’elle était vaguement revenue à la charge après… et peut-être qu’elle aurait pas dû… Mais c’était pour la bonne cause ! Et puis, il mettait tant d’ardeur à la repousser qu’elle voulait lui prouver que, dans le fond, il avait envie de rejoindre son combat. Une fois qu’elle l’aurait convaincu, lui, elle pourrait convaincre la Terre entière. C’est ainsi qu’elle fit volte-face et remonta rapidement les quelques mètres descendus par bêtise. Il ne l’attendit même pas, même pas alors qu’elle l’avait appelé. Peut-être qu’il ne l’avait pas entendue…? Ça aurait quand même été bizarre, on ne pouvait pas dire qu’elle était réputée pour sa discrétion… Son frère le lui reprochait même souvent, d’ailleurs. « Arrête de te faire remarquer, tu me fous la honte », blablabla… Il ne comprenait jamais rien, celui-là, de toute façon ! Ça n’était pas en se taisant tout le temps qu’on pouvait faire changer les choses. Si elle avait dû être objective, elle aurait remarqué qu’elle n’était pas plus efficace en ne se taisant pas, mais c’était encore une autre histoire…

Ho, salut Michaela…

Son enthousiasme faisait peine à voir et la Gryffondor était presque certaine de l’avoir entendu soupirer… De toute évidence, il n’était pas ravi de la voir. Peut-être qu’il avait vraiment accéléré pour l’esquiver, finalement…? Quoi qu’il en soit, elle ne se laissa pas démonter et afficha un sourire assez enthousiaste pour deux avant de l’interroger sur ce qu’il avait vu, ou non, durant sa balade.

Je reviens de la cabane du garde-chasse, et non, j’y ai pas vu de doxy, et encore moins vu quoi que ce soit de séquestré.

Sa réponse la surprit un peu. Qu’est-ce qu’il faisait chez le garde-chasse ? Ils étaient amis, tous les deux ? C’était bizarre quand même. Elle n’était même pas certaine que ça soit très autorisé, en vrai. Elle s’en fichait pas mal, en soi, que ça soit autorisé ou pas, mais ça avait eu le mérite de piquer sa curiosité. Elle avait envie de savoir. Elle allait pour lui poser la question, sans une once de tact, quand il reprit sans même lui laisser le temps d’en placer une. Elle leva les yeux au ciel et le laissa terminer.

Alors si tu permets, je te laisse à tes… délires héroïques, sauve bien les pauvres petits doxys en détresse, moi j’ai juste envie de retourner bien au chaud.
Arrête, c’est pas un délire ou quoi… Tu te rends compte qu’ils vont tous les tuer, après le cours de Soins ? Ça te choque pas ? C’est juste super cruel, on peut pas laisser faire ça !

Son ton était sans appel : personne ne méritait un tel traitement. Il dirait sûrement que c’était juste des doxys mais déjà, c’était un raisonnement stupide, et puis ils étaient sur cette planète au même titre qu’eux, pourquoi l’un aurait le droit de tuer l’autre en masse sous prétexte qu’il en avait la possibilité ? C’était mort, elle refusait de laisser faire ça !

Tu veux pas m’aider à les trouver ? Juste les trouver, je te promets, après je te laisse tranquille ! Je te prête même mon écharpe pour pas que t’aies froid, si tu veux…? Et puis faut profiter de dehors avant qu’il se mette à pleuvoir. D’après la Gazette, ce sera toute la semaine prochaine… L’angoisse… Alors ? T’es d’accord ? S’il te plaît, dis oui dis oui dis oui !

Elle lui offrit le regard de Chat Potté le plus irrésistible qu’elle avait en stock, un de ceux qui lui donnaient plus l’air d’avoir une poussière dans l’oeil qu’autre chose, et croisa discrètement les doigts dans les poches de sa veste. Il n’allait pas refuser ça, quand même, si…? S’il ne le faisait pas pour elle, qu’il le fasse au moins pour les doxys !
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptySam 10 Oct - 14:35



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
Malheureusement, ma tentative d’esquive s’était soldée par un échec. J’aurais pu tenter de taper un sprint, mais ça aurait été assez ridicule, et habillé chaudement pour l’automne, ça aurait fini en mare de sueur. J’allais simplement devoir faire ce qui était presque devenu une habitude depuis le début de l’année : l’envoyer bouler. Bien sûr, si on en était là aujourd’hui, c’est parce qu’elle avait du mal à prendre un non comme une réponse, mais j’arrivais au moins à la repousser temporairement. Ou bien j’arrivais à m’enfuir, trouver quelque chose qui me permette de me soustraire à son attention… Je ne sais même pas pourquoi elle s’acharnait autant avec moi, vu le nombre de fois où je la repoussais. Qu’elle insiste un peu après la première fois, je peux éventuellement comprendre – et encore, ça me fait déjà chier – mais ça fait un mois qu’elle ne lâche pas l’affaire. Et que je ne lâche pas ma position non plus, du coup c’est une spirale sans fin. Et aujourd’hui, journée qui s’annonçait tranquille, sera une pierre de plus à cette spirale, encore une fois elle va me demander des trucs par rapport à sa cause, encore une fois je vais lui dire que ça ne m’intéresse pas, etc, etc…

Sans cacher ma lassitude, et sans lui laisser le temps de répondre, j’avais rapidement fait ma part de la conversation, prêt à tourner les talons illico et repartir d’un pas aussi pressé que le moment où je l’ai aperçue. Mais bien sûr, ça ne pouvait pas se passer aussi bien, pas avec Michaela. Et blabla qu’ils vont se faire tuer, et blabla que c’est cruel… Très franchement, s’ils comptent les éliminer après le cours, ce dont je doute en soi vu la paranoïa dont elle peut faire preuve, il doit bien y avoir une raison. Ça se saurait si des créatures étudiées à Poudlard qui n’étaient pas un minimum emmerdantes se faisaient tuer comme ça.
« Très honnêtement ? » Je marquais une courte pause pour accentuer mon avis sur la question, le tout en lui lançant un regard dédaigneux. « Non, ça me choque pas. Ca me choque autant que quand j’écrase un moustique qui a eu le malheur de se poser sur mon bras. S’ils finissent comme ça, il doit y avoir une raison, c’est pas pour rien qu’il y a une catégorie d’animaux qu’on appelle nuisibles. »
Et si elle continuait comme ça, elle risquait fort de rentrer dans la liste des nuisibles.

Cela étant, ce n’était toujours pas suffisant. Maintenant, voilà qu’elle en arrivait aux négociations. Malheureusement pour elle, même l’aider un peu c’était trop. Je connaissais très bien ça, tu donnes une main, elle va finir par me bouffer le bras dans la foulée. Et même ses analyses météorologiques n’y changeraient rien. Je fus par contre assez dépité par la mimique qui ponctua sa demande. Je suppose qu’elle voulait m’amadouer comme ça, mais visiblement les animaux prenaient tant de place dans sa tête qu’avoir une expression suffisamment humaine pour réussir à émouvoir quelqu’un était hors de sa portée. La tronche qu’elle tirait était plus ridicule qu’autre chose, comme si quelque chose la gênait au visage. Un sourcil levé, je n’allais pas me gêner pour lui faire remarquer.
« T’essaies de faire quoi là, au juste ? Une tête comme ça, ça ne va pas t’aider ma pauvre. »
J’espère qu’elle ne prendrait pas ça comme un vrai conseil qui lui redonnerait, encore une fois, la foi dans mon intérêt pour sa cause. Il fallait donc que j’enchaîne rapidement.
« Et non, je n’ai pas envie d’aller chercher des bestioles avec toi. Ca va prendre du temps parce que je suppose qu’ils ne les ont pas laissé à la portée de la première allumée venue, » et sûrement la seule, d’ailleurs, « Je n’ai rien à faire de ce qui va leur arriver, et enfin ce n’est même pas ce que j’appellerais profiter de dehors. »
Et j’en avais déjà marre de me justifier sur pourquoi ça ne m’intéressait pas, alors je passais sur ses histoires de pluie et de prêt d’écharpe ridicules.
« Tu devrais te dépêcher, toi, par contre, on sait jamais qu’ils décident d’en disséquer un pour montrer aux élèves à quoi ça ressemble à l’intérieur d’un doxy. »
Il était donc temps d’essayer de jouer juste ce qu’il fallait dans son camp pour qu’elle sente une urgence autre que celle de me casser les pieds. Et encore, elle est encore fichue de me dire qu’elle a besoin de moi si c’était le cas…
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyMer 14 Oct - 19:35



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

En arrivant dans sa classe, Mika n’avait pas vraiment su à quoi s’attendre… Ses parents s’étaient largement plus inquiétés qu’elle, c’était un fait, sûrement conscients que l’intégration serait un peu plus compliquée que prévu… Dans le fond, quand elle avait commencé Poudlard, à onze ans, elle n’était qu’une enfant vaguement turbulente mais guère davantage, ce qui facilitait grandement les choses. Aujourd’hui… Aujourd’hui on ne pouvait pas prétendre qu’elle se rendait elle-même les choses plus faciles. Et avec Artemis, il fallait croire que ça aurait été sûrement plus simple deux ans plus tôt. Il n’avait pas l’air méchant, juste… pas très coopératif. Sûrement qu’abordé autrement, la rencontre aurait été moins catastrophique. En même temps, pire, ça aurait été quasi-impossible. Le dédain pointant dans son regard le laissait clairement supposer. Ils n’étaient pas partis du bon pied…

Très honnêtement ? Non, ça me choque pas. Ça me choque autant que quand j’écrase un moustique qui a eu le malheur de se poser sur mon bras. S’ils finissent comme ça, il doit y avoir une raison, c’est pas pour rien qu’il y a une catégorie d’animaux qu’on appelle nuisibles.
C’est parce que des gens inhumains l’ont décrété, rien d’autre ! Ça vaut que dalle ! Genre si demain y’a des sorciers qui décident que les nés-moldus sont des nuisibles, tu vas encourager leur extermination, peut-être ?

Les yeux rivés sur lui, l'air un peu arrogant, elle le défiait presque de dire que oui. Normalement, il n’avait pas connu tout le bazar avec les cachots et tout ça, il était trop jeune lui aussi, mais elle aimait croire qu’il n’aurait pas fait partie de ceux qui cautionnaient le massacre. Il devait bien se rendre compte que son argument ne tenait pas, quand même ! Déjà qu’elle avait fait comme si elle n’avait pas entendu qu’il écrasait les moustiques (alors qu’ils piquaient seulement par nécessité !) il pouvait au moins reconnaître qu’il avait dit n’importe quoi ! En attendant, elle ne perdit pas espoir et reprit, presque suppliante. Ça lui coûtait quoi de venir l’aider, hein ? Elle allait mettre une éternité si elle le faisait toute seule ! À deux, ils iraient plus vite, surtout s’il était déjà passé par là-bas, ils éviteraient de reprendre exactement le chemin qu’il avait emprunté ! Elle ne lui demandait pas grand chose, quand même, juste un petit coup de main de rien du tout ! Mais… sa tentative n’eut pas l’effet escompté.

T’essaies de faire quoi là, au juste ? Une tête comme ça, ça ne va pas t’aider ma pauvre.

La Gryffondor croisa les bras, boudeuse. Non mais il se prenait pour qui, lui ?! Non seulement il passait sa vie à l’envoyer promener mais en plus il se permettait de critiquer ?! Quel crétin ! Elle allait pour le remettre à sa place et lui faire savoir que tout ça était entièrement de sa faute à lui quand il reprit. Non seulement il n’était pas sympa pour un sou avec elle mais en plus il faisait en sorte de ne jamais la laisser parler. C’était injuste !

Et non, je n’ai pas envie d’aller chercher des bestioles avec toi. Ça va prendre du temps parce que je suppose qu’ils ne les ont pas laissé à la portée de la première allumée venue. Je n’ai rien à faire de ce qui va leur arriver, et enfin ce n’est même pas ce que j’appellerais profiter de dehors.

Si c’était juste le temps que ça prendrait qui l’ennuyait, il n’avait qu’à se motiver un peu, ça irait plus vite ! Son enthousiasme était retombé comme un soufflé. Il n’y avait vraiment rien à tirer de lui, c’était le Roi des Idiots, et il avait l’air particulièrement égoïste en plus. Non seulement il voulait pas l’aider, elle, mais en plus il ne voulait même pas aider des doxys innocents qui risquaient une mort certaine. C’était quel genre de gars, ça, même, hein ?! Elle était presque étonnée que ce soit autorisé par l’école de penser qu’à soi comme ça.

Je suis pas une allumée.

C’était plus un grognement qu’une véritable défense mais ça ne l’empêcha pas de le fusiller du regard. Vraiment, elle ne savait même pas pourquoi elle continuait de lui parler, à lui ! Ça aurait pu s’arrêter là, en réalité. Elle serait partie en boudant comme l’enfant capricieuse qu’elle était toujours, il aurait pu reprendre son chemin comme si elle ne l’avait jamais arrêté… Mais Artemis revint à la charge… sûrement pour enfoncer le clou.

Tu devrais te dépêcher, toi, par contre, on sait jamais qu’ils décident d’en disséquer un pour montrer aux élèves à quoi ça ressemble à l’intérieur d’un doxy.
Quoi ?! s’étrangla-t-elle en l’entendant.

Elle en oublia l’antipathie qu’il lui avait soudainement inspiré, leur querelle stupide, tout. Il n’y avait plus que la possibilité qu’on torture des créatures innocentes pour un cours particulièrement cruel.

Tu crois vraiment qu’ils feraient ça ? Mais ils ont pas le droit ! C’est dégueulasse !

Elle marmonna quelque chose qui ressemblait à un « oh la la c’est pire que ce que je pensais » et finit par réagir, sans laisser à son camarade le temps de se défiler. Ses doigts se posèrent sur son bras, s’y agrippant assez fermement pour qu’il ne puisse pas l’en déloger facilement et entreprirent de le tirer dans l’autre sens, en direction de la Cabane du garde-chasse, de la forêt, des pauvres doxys en danger…

Je pourrai rien faire toute seule alors tu viens ! Ça ira vite, t'inquiète ! T'es passé par où tout à l'heure déjà...?
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyJeu 29 Oct - 14:08



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
Qu’est-ce que j’avais donc bien pu faire pour mériter ça ? Un pot de colle pareil avec des idéaux bien trop prononcés pour son propre bien, voilà ce que je me coltinais depuis le début d’année. Si seulement elle n’avait pas sauté une classe, nos chemins ne se seraient sûrement jamais croisés, et ça m’aurait fait le plus grand bien. Et pourtant, c’était pas faute de tout faire pour la faire renoncer, je suis même sûr que mon langage corporel traduisait le rejet que je faisais de sa cause. Peut-être que si elle arrivait à parler d’autre chose, ça marcherait mieux – et encore je refuserais toujours de la suivre dans ses histoires. Et voilà qu’en plus, maintenant, elle comparait les moustiques aux persécutions qu’ont pu vivre les nés-moldus au sein même du château, bien que l’on n’ait pas vécu cette période nous-mêmes. C’était quand même grave d’en arriver à des comparaisons pareilles.
« Sympa pour eux de les comparer à des suceurs de sang, tiens… Et ceux qui n’aiment pas les moustiques, une grande majorité d’ailleurs, à des racistes extrémistes. »
Je n’avais même pas envie d’aller plus loin sur la différence que ça faisait, et à quel point il était ridicule de me poser cette question. Et ce n’est pas un argument aussi grotesque qui me fera arrêter de me débarrasser de quelque insecte que ce soit qui déciderait que je serai son repas.

Cela étant, à défaut de me faire changer d’avis là-dessus elle tenta quand même de me demander mon aide. Tenter étant le verbe adéquat au vu de son délit de faciès qui m’aurait presque plus donné envie de lui rire au nez que de l’aider. Et le lui spécifier ne lui avait pas plu, vu comme elle prit une mine boudeuse. Ca, c’était déjà plus réussi que ce qu’elle avait tenté avant, mais ça ne fonctionnera pas plus pour m’amadouer. Par contre, c’était l’occasion d’en rajouter une couche. Moins je lui laissais le temps de parler, et plus j’avais de chance de me dégager de l’impasse que représentait une conversation avec elle. Je devais bien avouer admirer un peu sa ténacité, mais ce serait mieux si elle s’en servait pour quelque chose de plus constructif. J’enchaînais donc en rajoutant toutes (liste non exhaustive) les raisons pour lesquelles je ne souhaitais pas lui prêter main forte. J’omis juste le fait que j’avais simplement pas envie de traîner avec elle parce qu’elle me pompait l’air, parce que c’est ce que je lui répète depuis un mois et ça ne rentre toujours pas, alors je propose des raisons plus pragmatiques.

De mon discours, elle ne retint que la petite insulte que j’y avais gratuitement glissé. Cependant, la répartie ne semblait pas plus son fort que le social, à part grogner elle ne fit pas grand-chose. Bien, il était donc temps de clore la discussion en lui proposant un scénario catastrophe pour qu’elle se retrouve dans l’urgence d’aller voir ce qu’il se passait vraiment à la cabane du garde-chasse et qu’elle m’oublie un peu. Une bonne vieille dissection avant l’extermination devrait faire l’affaire. Et cela fit l’affaire, sa réaction fut des plus explosives. Avec un petit sourire satisfait, je la regardais s’affoler, mais mon sourire s’effaça bien vite quand elle m’attrapa par le bras pour me forcer à faire partie de son plan de sauvetage illusoire. Ca, j’avoue que je ne l’avais pas prévu. C’est le problème avec elle, des fois ce qui ressemble à la meilleure façon de s’en débarrasser ne la fait que te coller encore plus. Je commençais à agiter mon bras pour essayer de me défaire de son étreinte, mais elle était plus douée à ça que je ne pensais.
« Mais lâche-moi, enfin ! »
Je commençais un peu à perdre mon calme et entreprit de lui taper sur la main avec celle qui était libre pour qu’elle lâche, mais rien ne semblait y faire. Elle est proche du moustique et de la sangsue aussi pour autant réussir à rester attachée ?
[color#0000CC]« Je m’en fous que tu arrives à rien toute seule, je t’aiderai pas et c’est tout ! Je suis juste passé devant la cabane de toute façon, je m’y suis pas attardé j’étais déjà sur le chemin du retour. T’as l’info que tu m’as demandé, maintenant lâche-moi ! »[/color]
Je continuais à m’agiter comme un fou, ce qui ne donnait pas grande crédibilité à ce que je pourrais raconter. Quelque part, j’étais d’autant plus heureux que personne ne soit dans le coin pour voir ce spectacle ridicule.
« Laisse-moi partir et je ferai attention que personne ne parte du château et te voie fureter autour de la cabane, ça te va ça ? »
Pas une once de vérité là-dedans, si elle me lâche je rentre au chaud. J’espère juste que ça ne se ressentait pas trop à ma voix, j’avais perdu mon calme et risquais de ne pas être bon menteur là-dessus…
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyMar 10 Nov - 0:49



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

Bon, d’accord, peut-être qu’elle s’était un peu laissée emporter et que sa comparaison était un peu exagérée mais quand même ! Il devait bien se rendre compte qu’il racontait n’importe quoi, non ? C’était pas parce que quelqu’un avait décidé un jour qu’il fallait exterminer les moustiques, les doxys ou elle ne savait trop quoi encore que c’était forcément le cas. Ils n’avaient rien fait. Aucun d’entre eux. Oui, les piqûres de moustiques c’était chiant parce que ça grattait mais une femelle moustique ne piquait pas sans raison ! C’était beaucoup trop facile et débile de se dire « comme ça me gêne, je vais tous les tuer », même Artemis Lewison valait sûrement mieux que ça, elle en était convaincue !

Sympa pour eux de les comparer à des suceurs de sang, tiens… Et ceux qui n’aiment pas les moustiques, une grande majorité d’ailleurs, à des racistes extrémistes.
Fais pas genre, râla-t-elle en levant les yeux au ciel, t’as très bien compris ce que je voulais dire.

Il pourrait prétendre ce qu’il voulait, jouer au plus idiot si ça lui faisait plaisir, elle n’en démordrait pas. C’était assez clair, tout de même ! Il ne faisait aucun effort, c’en était affligeant. Ça lui coûtait quoi d’être d’accord avec elle sur quelque chose d’aussi simple que « on ne peut pas avoir droit de vie ou de mort sur d’autres êtres vivants quels qu’ils soient » ? Ça tirait du bon sens, mine de rien, juste du bon sens ! Malheureusement, les choses n’allèrent pas en s’arrangeant et le Serpentard mit toute la mauvaise volonté du monde dans absolument tout. C’était à se demander si ce garçon était en mesure de faire autre chose que de la contredire tout le temps. Visiblement oui ! Non seulement il la contredisait mais en plus il appuyait bien là où ça faisait mal et semblait se satisfaire de la faire paniquer. C’était quel genre de type, ça ?! S’il ne finissait pas enfermer avant ses vingt ans, ça tirerait du miracle ! Michaela n’eut pas la jugeote de réfléchir plus d’une demi-seconde et fonça tête baissée dans son jeu, s’inquiétant du sort des pauvres Doxys sans défense. S’ils risquaient vraiment la dissection, il fallait faire quelque chose et le faire tout de suite ! Et puisqu’il était là, il l’aiderait, qu’il le veuille ou non ! Les doigts de la gamine se resserrèrent sur le bras de son camarade et elle fit son possible pour l’entraîner à sa suite… ce qu’il n’eut pas l’air d’apprécier. Ah ! C’était moins sympathique que de faire de la peine à des petites filles, hein ?!

Mais lâche-moi, enfin !

Mais elle tint bon et lui ne trouva rien d’autre que la violence pour tenter de la faire lâcher. Sous ses coups, sa peau laiteuse se couvrait de rose. Si elle avait rien qu’un bleu, il allait avoir de sacrés ennuis ! Elle irait prévenir Appleton elle-même ! C’était n’importe quoi ! Sous prétexte qu’il avait plus de force qu’elle il devait en faire usage pour arriver à ses fins ? Ah ! Elle était belle la nouvelle génération ! C’était pas avec ce genre d’attitude moyenâgeuse qu’ils parviendraient à faire quelque chose de bien de ce monde !

Aïe ! Mais t’es pas bien dans ta tête, toi ! D’où on tape une fille ?! T’as été élevé où ?! Tu te rends compte de ce que tu fais ? Tu devrais avoir honte !

Elle avait parlé suffisamment fort pour qu’on puisse l’entendre d’assez loin si jamais quelqu’un passait par là. Il voulait jouer à ça et bien qu’il assume ! Elle darda sur lui un regard assassin mais refusa de lâcher prise pour autant.

Je m’en fous que tu arrives à rien toute seule, je t’aiderai pas et c’est tout ! Je suis juste passé devant la cabane de toute façon, je m’y suis pas attardé j’étais déjà sur le chemin du retour. T’as l’info que tu m’as demandé, maintenant lâche-moi !

L’acharnement qu’il mettait à essayer de lui échapper rendait son entreprise compliquée. Elle aurait bien resserré son étreinte mais ça n’avancerait à rien. Il allait continuer à s’agiter et à la taper et il refuserait de l’aider… Il ne lui laissa pas le temps de se décider qu’il reprit aussitôt :

Laisse-moi partir et je ferai attention que personne ne parte du château et te voie fureter autour de la cabane, ça te va ça ?
Ah ah ah, prends-moi pour une idiote aussi, cracha-t-elle dans une grimace puérile. Je sais que tu vas pas le faire. Tu m’aimes pas alors c’est limite si c’est pas toi qui vas aller leur dire que je suis là. J’ai pas confiance. Et puis j’ai besoin d’aide, pas qu’on fasse diversion. Pourquoi tu veux pas faire un effort juste deux secondes ? Ça te coûte quoi de descendre avec moi jusqu’en bas, vers la forêt, pour regarder d’un côté pendant que je regarde de l’autre ? Je te demande pas la Lune quand même, et en plus tu risques rien.

À contre-coeur, elle finit par lui rendre sa liberté et croisa les bras, vexée. C’était dingue d’être obligée de négocier pendant des heures juste pour ça… Ce garçon était désespérant.

T’as pas envie de faire une bonne action pour une fois…?
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyMar 1 Déc - 17:28



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
C’était vraiment possible d’être bornée au point de sortir des énormités pareilles ? Non parce que je vais pas me considérer comme un ange, mais de là à comparer les nés-moldus à des moustiques, faut le faire quand même. Et c’est bien pour ça que sa cause ne donne pas envie de s’y intéresser. Elle est trop dans l’extrême avec ses histoires. Sauver les petits animaux de la forêt, pourquoi pas. T’en parler tous les jours à toute heure et être autant à fond dedans, ça repousse plus que ça n’attire. Dans mon cas du moins, y aura sûrement d’autres allumés qui seront à fond dans ses histoires aussi, mais pas moi. Bien sûr, elle se défendit comme elle pouvait en insinuant que c’était juste une hyperbole, mais une hyperbole bien malvenue si je puis me permettre. En guise de réponse, je me contentais de rouler des yeux d’un air las. Que voudriez-vous que je dise de plus ? Visiblement ce n’était pas bien grave pour elle comme comparaison, à partir de là je n’ai plus grand-chose à dire. Je laisse donc passer ça, et je passe à autre chose, ce sera mieux pour nous deux.

L’argument suivant fut de tenter de créer un sentiment d’urgence en elle pour qu’elle se barre au plus vite. Mais ce plan là ne fonctionna pas exactement comme prévu. Plutôt que la voir filer en vitesse sauver ses pauvres petits doxys, elle s’agrippa à moi comme un koala à son arbre. Elle avait une certaine poigne, je devais lui accorder ça. Pas si facile de la faire me lâcher. Et puisque simplement tirer mon bras ne suffisait pas, je tapais sur sa main pour la faire lâcher. Ca ne lui plut pas des masses, invoquant la règle de ne pas taper une fille. Malheureusement, je n’étais pas du genre à respecter cette règle si la situation le demandait (quand on a Maëlle comme ennemie, vaut mieux pas s’arrêter à cette règle). Et puis, son intrusion comme ça me faisait de toute façon perdre mon calme, pas moyen que je réfléchisse aux règles de bienséance.
« Et toi t’as pas honte de forcer la main des gens comme ça ? Et de les attraper comme ça pour pas qu’ils fuient ? Et la liberté dans tout ça ?! »
Comme si ça allait me donner l’ascendant sur une folle pareille, le ton de ma voix s’était élevé pour atteindre un niveau au moins égal au sien quand elle m’a accusé de la frapper. Bon, c’est pas qu’une accusation, c’est vrai, mais là n’est pas la question.

Je continuais d’essayer de trouver des arguments pour qu’elle me lâche aussi bien le bras que les baskets, le tout dans un remue-ménage ridicule. Déjà que notre débat n’était pas des plus intellectuels, le fait qu’on s’agite comme des fous, que je tape sur sa main qui m’étreignait le bras attirerait le regard de n’importe quel passant. Heureusement, il était encore tôt et il n’y avait pas encore suffisamment de monde pour voir ça. Cela étant, quant au contenu de mon dernier argument, il ne fit pas mouche, et je la comprenais pour le coup. Je n’y aurais pas cru non plus à sa place, mais c’est tout ce qui m’est venu dans la situation actuelle. Cela étant, ça aura au moins eu le mérite de la faire lâcher prise, visiblement vexée par mon insistance à refuser de l’aider. Si je n’en avais pas rien à faire, ça me ferait presque de la peine de la voir comme ça. Mais malheureusement pour elle, je n’étais pas du genre à la prendre en pitié.
« Non. » lui répondais-je tout simplement en passant ma main sur le bras un peu plus tôt capturé. Pas qu’il me fasse particulièrement mal, c’était plus machinal qu’autre chose.

Non, je n’avais pas envie de faire une bonne action. Qu’est-ce que ça m’apportait à moi, hein ? Je suis sûr que si je l’aide une seule fois, elle va encore moins me lâcher. C’est sûrement le genre de personne à qui tu tends la main, elle te bouffe le bras. Donc non, je ne ferai pas des efforts vains, ni des efforts qui m’apporteraient encore plus de problèmes. Je pourrais également argumenter sur le fait que je ne l’aime pas à cause de ce genre de comportement et pas forcément pour elle-même. Mais pas envie, pas après une scène pareille. Je me contenterai d’un conseil un peu acide.
« Un jour, faudra peut-être que tu comprennes que t’imposer aux gens comme ça, c’est le meilleur moyen de les faire fuir. Sur ce, bonne journée, bonne chance à toi, et tout le tralala. » lui lâchais-je sèchement avant d’enfin tourner les talons.

Je commençais à partir quand, au loin, au bout du chemin, je reconnus une silhouette que je reconnaîtrais entre mille. Se posa donc à moi un choix cornélien : la peste, ou le choléra ? Est-ce que j’ai vraiment envie d’en plus croiser Maëlle au bout de ce chemin seul à seul après ce que je viens de vivre avec Michaela ? En temps normal, clasher avec la Serpentard ne me dérangerait pas, mais il était tôt dans la journée et j’avais déjà suffisamment sué avec la Gryffondor. Mais si je décidais de partir de l’autre côté, c’était pour rentrer dans la combine de Michaela, sinon elle profiterait de toute façon du chemin ensemble pour continuer à insister inlassablement. Aucune des options ne semblait bonne, il y en avait juste une un peu meilleure que l’autre. Et celle-ci ne m’enchantait pas des masses, mais il faudrait que je m’y plie.
« En fait, tu sais quoi ? Je vais t’aider pour une fois. Mais qu’on soit bien clairs : c’est la seule et unique fois, compris ? »
Je m’étais retourné vers Michaela qui, à défaut d’être chiante, ne semblait au moins pas méchante au fond. Le ton que j’avais employé restait assez froid pour éviter qu’elle ne se fasse trop d’idées. Et je ne comptais clairement pas faire d’efforts pour donner l’impression d’être heureux d’être là. C’était juste l’option la moins inconfortable que j’avais là.
« Vas-y, j’te suis. » continuais-je après avoir jeté un regard à Maëlle pour être sûr qu’elle ne m’ait pas repéré, et que je ne me retrouver pas sur deux fronts à la fois.
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyLun 7 Déc - 17:42



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

Cette rencontre inattendue aurait pu être un point positif dans son entreprise. Après tout, Michaela était convaincue que si elle était tombée sur quelqu’un d’autre — même ses camarades de dortoir avec qui ses relations n’étaient pas toujours très évidentes — ça se serait bien mieux passé et qu’elle aurait réussi à obtenir un coup de main. Surtout que c’était pour une bonne cause ! Elle ne voulait embêter ou nuire à personne, juste aider des créatures sûrement enfermées et qui risquaient de passer un très mauvais moment bientôt. C’était une bonne intention, non ? Pourquoi n’avait-il pas juste pu le prendre comme ça et se dire que ça lui coûtait rien de l’aider juste cinq minutes…? Mais non, avec Artemis, tout était toujours compliqué quoi qu’elle dise, quoi qu’elle demande, c’était toujours trop et ça n’allait jamais… Bon, peut-être qu’elle ne s’y était pas prise de la meilleure des manières et que de l’attraper de la sorte était un peu une erreur… d’accord ! Mais est-ce que c’était une raison pour qu’il la frappe ? Non ! Et elle ne se gêna pas pour le lui faire remarquer.

Et toi t’as pas honte de forcer la main des gens comme ça ? Et de les attraper comme ça pour pas qu’ils fuient ? Et la liberté dans tout ça ?!
Tu chouines quand ça te concerne mais les doxys enfermés pour pas qu’ils fuient et privés de leur liberté, ça, tu t’en fiches !

Il allait encore prendre ses grands airs pour lui faire savoir qu’on ne comparait pas des humains à des nuisibles mais ça ne faisait rien. Il était temps qu’il comprenne que tout le monde devait être logé à la même enseigne… et accessoirement que son raisonnement était parfaitement nul. La Gryffondor consentit néanmoins à le lâcher mais ne lâcha pas son air boudeur. En plus de refuser de l’aider, de la prendre de haut pour une raison qu’elle ignorait et d’être particulièrement désagréable, voilà qu’en plus il pensait qu’elle était débile. Elle voulait bien croire qu’ils ne se connaissaient pas mais quand même, pas au moins de supposer qu’elle allait gober toutes les mensonges qu’il pourrait lui débiter ! Elle tenta une dernière fois de le convaincre d’aller dans son sens mais ça se solda par un « non » sans appel, ce qui lui fit lever le nez, un peu hautaine, et poser sur lui un regard noir. Ce garçon était définitivement un crétin. Et comme si ça ne suffisait pas, il se permit de lui faire la morale :

Un jour, faudra peut-être que tu comprennes que t’imposer aux gens comme ça, c’est le meilleur moyen de les faire fuir. Sur ce, bonne journée, bonne chance à toi, et tout le tralala.
Gna gna gna, râla-t-elle à moitié silencieusement alors qu’il s’éloignait.

Elle le regarda faire quelques pas en direction du château et finit par reprendre son chemin non sans soupirer. Du temps de perdu, voilà ce que c’était ! Elle enfonça les mains dans les poches de sa veste et shoota dans un caillou qui traînait sur le chemin. Enfin tant pis, il ne fallait pas perdre de vue son objectif : les doxys… Ça n’était pas parce qu’un idiot refusait de se rendre utile rien qu’une fois dans sa vie qu’elle devait laisser tomber ! Elle n’eut pas le temps de faire trois mètres que la voix d’Artemis reprenait derrière elle :

En fait, tu sais quoi ? Je vais t’aider pour une fois.

Michaela ouvrit de grands yeux surpris en l’entendant. Est-ce qu’il disait ça pour plaisanter ? Il allait se mettre à ricaner comme quoi elle était trop crédule et tracer sa route sans attendre. C’était sûrement le genre de personnes à faire des coups comme ça, elle en était convaincue.

Mais qu’on soit bien clairs : c’est la seule et unique fois, compris ?

Il avait quand même l’air sérieux… Alors elle hocha la tête, enthousiaste comme pas deux, un sourire immense et ravi étirant ses lèvres. Elle se risqua même à lui sauter au cou dans une litanie de « merci » à moitié gloussant avant de se reculer bien vite, histoire qu’il ne se plaigne pas que sa liberté était encore à l’agonie. Elle ne le forçait à rien, c’était lui qui avait changé d’avis !

Vas-y, j’te suis.

Un nouvel hochement de tête, presque professionnel, et la gamine reprit son chemin, peinant à ne pas sourire trop visiblement… puis au bout de quelques pas, elle glissa son bras sous celui de son camarade comme s’ils étaient amis depuis toujours et entreprit de regarder un peu plus sérieusement les environs à la recherche d’une cage ou de n’importe quoi d’autres pouvant contenir les doxys.

Il est vraiment beau le parc, en automne, n’empêche… Tu trouves pas ? Tu savais que le Saule Cogneur il perdait quasiment toutes ses feuilles d’un coup quand elles étaient jaunes ? Ou tu t’en fiches, peut-être, de ça aussi…? En vrai, je trouve ça génial… Je suis pas sûre qu’on ait des arbres comme ça chez les moldus.

Dès qu’elle lui parlait, il avait l’air de s’intéresser à rien alors elle ne savait pas trop de quoi parler en attendant… Elle voulait bien faire un effort et aborder un sujet qui lui plaisait mais il allait falloir qu’il fasse preuve d’un peu plus de bonne volonté qu’il n’en avait fait jusque là…
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptySam 16 Jan - 11:33



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
La prochaine fois, j’y réfléchirai à deux fois avant de faire une balade dehors, surtout seul. Si j’avais été accompagné, Michaela aurait sûrement été moins insistante, et on aurait évité cet échange tout feu tout flamme. On aurait évité un contact corporel fort peu plaisant, j’aurais évité un de ses énièmes discours sur le droit des animaux. Elle n’était pas bien méchante comme fille, mais par Merlin qu’est-ce qu’elle pouvait être lourde, très lourde. Elle n’acceptait pas non comme une réponse, et ça m’emmerdait bien puisque c’était ma réponse habituelle à ses demandes. Si elle voulait partir en mission commando, pourquoi elle n’avait pas demandé à des personnes qui étaient plus à fond dans son délire avant de partir ? Si c’était parce qu’elle pensait pouvoir gérer seule, qu’elle aille gérer seule, et qu’elle me fasse pas perdre mon temps à sortir tous les arguments possibles dans l’espoir de trouver enfin celui qui ferait mouche. J’essayais donc de me libérer de son étreinte, frappant cette main qui m’enserrait le bras, et appuyant le fait que forcer les gens à faire ce qu’elle veut en les empêchant de partir, c’était quand même quelque chose de grave. Bien évidemment, elle ramena de nouveau le sujet à ses bestioles que je ne pouvais déjà plus encadrer à force qu’elle m’en parle.
« Bah ouais, je m’en fiche ouais. » Je n’avais plus la force d’en dire plus, j’assumais très bien ce point de vue et c’est tout.

Et puis finalement, à force de mensonges et d’autres arguments, elle finit enfin par me lâcher, la mine boudeuse, mais ça c’était le cadet de mes soucis. J’avais enfin retrouvé ma liberté, et c’était tout ce qui comptait. Je m’éloignais même d’un ou deux pas pour éviter qu’elle recommence, juste au cas où. Et la mine boudeuse se transforma en regard noir quand, pour une énième fois je refusais de l’aider, ce qui me fit encore moins d’effet. Comment voulez-vous que je prenne au sérieux le regard foudroyant de quelqu’un comme ça. Malgré tout, avant de partir, je lui confiais quand même un conseil, celui d’être moins reloue, parce que si sa cause ne marchait pas tant que ça, c’était très probablement à cause de son insistance qui fatiguait les gens avant même qu’ils n’entreprennent quelque action que ce soit. Sur ces mots, je fis demi-tour pour enfin retourner au château qu’au final, je n’aurais jamais dû quitter.

Cela étant, là-haut m’attendait Maëlle, et une toute autre bataille à venir. Bien que je ne sois jamais contre une petite joute avec elle pour la ridiculiser, je n’avais plus l’énergie pour ça, Michaela m’avait tout pompé. Après un instant à peser le pour et le contre, je finis par refaire demi-tour pour me tourner vers Michaela, et accepter, finalement, de l’aider. Bien sûr, ma condition sine qua non, c’était que ce soit la seule et unique fois. Est-ce que ça rentrerait dans son crâne, c’était une autre question, mais au moins c’était posé. Elle me sauta directement au cou, s’étalant en merci, tandis que je ne savais pas trop quoi faire. La repousser serait l’option que je choisirais de prime abord, mais bon, maintenant que j’avais accepté ça la foutrait mal. Je restais donc simplement droit comme un piquet, attendant que ça passe, maudissant quelque peu mon choix. Peut-être finalement qu’une rixe avec Maëlle aurait été préférable.
« Ca va, ça va, j’ai compris… » répondais-je à ses mercis, d’un ton pas vraiment chalereux. Pourvu qu’elle me lâche vite.

Et elle me lâcha rapidement, et à contrecœur je la laissais mener la marche. Les mains dans les poches repliant au mieux mon cou dans mon écharpe – faudrait pas qu’on me reconnaisse, aidant Michaela – je traînais un peu le pas, mais je suivais. Son sourire m’horripilait quelque peu, et le fait qu’en plus elle passe son bras sous le mien comme si on était amis de longue date m’insupportait, mais il fallait que je fasse avec. De nouveau, retirer mon bras de là serait contre-productif puisque je me servais d’elle pour pas croiser l’autre. J’espérais au moins qu’elle ne cherche pas à faire la conversation, mais si, elle décida de parler de l’automne, du Saule Cogneur, rien qui ne suffirait à combattre ma morosité, en somme.
« Ouais c’est sympa. » Je ne faisais pas particulièrement d’effort pour paraître jovial dans ma voix. « Qu’il perde ses feuilles instantanément ou progressivement comme les autres arbres ça change vraiment quelque chose au final ? » ajoutais-je pour souligner le non-intérêt d’une telle remarque.
Cela étant, malgré les airs antipathiques que je m’efforçait de lui montrer, je n’étais pas un rustre, et en plus ma question suivante qui amènerait par la même occasion un sujet de discussion permettrait, je l’espère, de m’acquitter de ma tâche le plus vite possible.
« Et du coup, ça ressemble à quoi un doxy exactement ? »
Ne suivant pas les cours de Soins aux Créatures Magiques, je ne connaissais du bestiaire magique que les bases comme les dragons ou les griffons. Ce genre de bestiole m’échappait complètement, mais il faudrait que je les reconnaisse rapidement si je voulais me débarrasser d’elle rapidement.
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyMar 19 Jan - 15:30



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

La rouquine s’était faite à l’idée de devoir continuer son chemin toute seule, de partir à la recherche des doxys toute seule et d’essayer de les aider toute seule… Tout ça parce qu’Artemis elle ne se souvenait plus de son nom de famille était un crétin fini, sûrement le pire de leur classe, et qu’il ne pensait qu’à lui et à son petit confort perso. Ça la tuait les gens comme ça, sérieusement ! Déjà qu’ils avaient tout, il fallait en plus qu’ils se cantonnent à leur existence tranquille sans jamais bouger rien que le petit doigt pour filer un coup de main à ceux qui en avaient besoin… Et elle ne parlait même pas d’elle, loin de là, seulement des créatures qui ne pourraient jamais s’en sortir sans eux… Aussi, quand le Serpentard reprit derrière elle, elle eut un instant de doute. Il se foutait d’elle. Il se foutait forcément d’elle. Pourtant, elle avait envie d’y croire quand même. Ce garçon ne pouvait pas être aussi cruel et sans coeur qu’il tentait de le paraître ! Il faisait juste très bien semblant ! Quand il revint vers elle, assassinant la prudence qui résistait malgré tout, elle ne put s’empêcher de le remercier dans de grandes effusions qui auraient sûrement mis n’importe qui mal à l’aise… n’importe qui sauf elle.

Ca va, ça va, j’ai compris…

Elle eut le bon sens de ne pas insister et le lâcha bien vite. Inutile de le faire fuir tout de suite, déjà qu’il faisait un effort… Elle lui offrit un dernier sourire et reprit son chemin non sans galérer à cacher sa joie. Elle avait eu gain de cause, mine de rien ! Elle ne savait pas ce qui l’avait fait changer d’avis mais préférait étonnamment rester dans l’ignorance. Elle avait envie de croire que c’était sa compassion qui s’était réveillée brusquement, tout ça tout ça. Un peu utopiste, peut-être mais peu importait. Michaela ne mit pas longtemps à reprendre ses mauvaises habitudes et l’attrapa machinalement comme s’ils étaient amis depuis toujours. Ça n’était même pas pour le contraindre à la suivre, loin de là, elle ne le tenait pas le moins du monde et aucune force ne se glissait dans ce bras abandonné contre le sien. Il était libre de la lâcher, elle ne lutterait pas… mais il n’en fit rien. Que de pas en avant aujourd’hui ! C’était presque trop beau pour être vraie ! Puisqu’il ne l’arrêta pas dans son élan, elle prit même la peine de reprendre un semblant de conversation. C’était difficile de savoir de quoi parler avec lui tant il avait l’air de ne rien aimer du tout. C’était sûrement pas vrai, personne n’aimait rien mais dès qu’elle ouvrait la bouche, il paraissait n’en avoir rien à faire et lui ne s’étendait jamais sur rien, ce qui limitait les chances d’en apprendre un peu plus sur ses goûts… Il avait des amis, pourtant, c’est qu’il avait des choses à partager avec eux, non ?

Ouais c’est sympa.

La gamine hocha la tête. Bon, ça n’était pas ouf mais c’était mieux que rien. Il ne l’envoyait pas promener, déjà… C’est dingue comme on apprenait à se contenter de peu au contact de gens comme lui…

Qu’il perde ses feuilles instantanément ou progressivement comme les autres arbres ça change vraiment quelque chose au final ?

D’accord… Fausse alerte… C’est juste qu’il n’avait pas fini. Elle leva les yeux au ciel en soupirant et reporta son attention sur les environs. Plus vite ils trouveraient les cages de doxys, mieux ce serait !

Non, rien, reconnut-elle en s’accrochant à un enthousiasme qui souffrait beaucoup depuis qu’elle était tombée sur lui. Mais si on devait faire attention qu’aux trucs qui changent vraiment quelque chose, on ferait attention à rien, ce serait dommage.

Elle n’avait traité personne de nuisible, là, il aurait au moins pu faire l’effort de répondre gentiment. Mais non. Tant pis… Elle ne tenta pas de trouver un autre sujet et laissa le silence s’installer. S’il s’ennuyait, il pourrait toujours faire le premier pas tout seul. Elle en faisait assez comme ça pour se faire rembarrer à chaque fois. Et puis, si ça le faisait tant chier d’être avec elle, elle ne le retenait pas ! C’était lui qui avait fait demi-tour, en vrai, il savait très bien à quoi s’attendre !

Et du coup, ça ressemble à quoi un doxy exactement ?

Durant une seconde, elle resta interdite. Il était vraiment en train de l’interroger sur des créatures qui méritaient de mourir trois secondes plus tôt…? Genre… Vraiment ? Le visage de la Gryffondor s’illumina aussitôt. Elle savait bien qu’il y avait quelque chose à tirer de ce garçon ! Il était plein de surprises et, dans le fond, elles avaient plutôt l’air bonnes. Une fois passé son caractère désagréable au possible, il n’était pas si pire…

T’en as jamais vu ? Je croyais que c’était courant dans le monde sorcier, genre un peu comme les moustiques… C’est comme des petites fées toutes noires avec quatre bras et quatre jambes. J’en ai encore jamais vu non plus mais y’a plein de dessins dans les manuels de soins, les bestiaires et tout. On devrait s’en sortir.

Elle lui lança un regard encourageant et sourit de plus belle. S’il y mettait du sien, elle ne doutait pas de la réussite de leur entreprise ! Elle était convaincue qu’il faisait un bon binôme. Il n’avait pas l’air complètement stupide… et l’aimait assez peu pour pas avoir envie de traîner des masses avec elle. Il ferait en sorte que ça traîne pas et se montrerait sûrement concentré et efficace. Elle en demandait pas davantage. Bon, bien sûr, elle aurait bien voulu qu’il l’aime bien mais elle s’était faite à l’idée.

Faudra faire attention, il parait que ça mord… Mais j’ai pris du pschitt-pschitt et des pansements au pire.

Et si jamais c’était capable de leur arracher un bras, faudrait improviser… Mais il y avait peu de chance !
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyJeu 25 Fév - 12:31



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
Allez Arty, c’est qu’un mauvais moment à passer. Je vais jusqu’à la cabane du garde-chasse, je fais du repérage sur les bestioles qu’elle veut sauver, et après je me casse et on reprend les bonnes habitudes de l’envoyer bouler à chaque fois qu’elle osera ne serait-ce que mentionner le nom d’une créature. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle comprenne que ce n’était que pour cette fois que j’acceptais de marcher dans ses combines, vu l’explosion de joie qui s’était ensuivi, alors il faudra bien que je lui fasse comprendre à ma façon. La façon à la dure. C’est pas faute d’avoir essayer de la raisonner, mais le fait qu’elle m’ait encore accosté aujourd’hui prouvait que ça ne marchait pas bien. La manière forte non plus d’ailleurs en soi. Mais c’était quand même la méthode qui donnait le plus de résultats, relativement parlant. Tout comme elle avait toujours un peu l’espoir que je craque, j’avais toujours un peu l’espoir qu’elle se décide à lâcher l’affaire. Quand j’étais dans un bon jour en tout cas, aujourd’hui cet espoir était momentanément réduit à néant, me rendant quelque peu morose. Ce qui devait rendre la scène particulièrement ridicule, entre moi qui tirait la gueule et elle qui me sautait dessus. M’enfin, qu’on s’en débarrasse rapidement.

Sur le trajet, décidément incapable de se rendre compte de la réalité des choses, elle se comportait exactement comme si on était des amis de longue date, ce qui n’était clairement pas le meilleur qualificatif pour notre relation. Bras dessus, bras dessous, voilà qu’elle parlait de banalités. Avec Rosalie j’aurais éventuellement pu imaginer cette scène – bien qu’on ne soit pas vraiment du genre bras dessus, bras dessous – mais avec Michaela, c’était surréaliste. Et je ne me gênais pas pour lui montrer que son petit bavardage ne m’intéressait pas des masses. Concrètement, pour quelqu’un qui veut changer le monde, elle s’attachait à quelque chose qui ne changeait la vie de personne. Ce qu’au moins elle reconnut avant de chercher à nouveau à donner du sens à ses interventions. Un sens qui ne m’affectait pas plus.
« Mouais, enfin les arbres ça perd des feuilles c’est normal, et je suppose que tous ne les perdent pas au même rythme de toute façon, c’est comme si je devais faire attention au fait qu’on respire pas tous à la même vitesse. »
Franchement, c’était vraiment s’attarder sur des détails ridicules…

Finalement, je me lançais à mon tour dans la discussion, pour des raisons pratiques je vous rassure, c’est pas comme si je comptais vraiment faire ami-ami avec elle. Il s’agissait simplement de savoir ce que l’on allait chercher. Chercher à l’aveugle et sans savoir quelle gueule ça a, ça prendrait des plombes, il valait mieux que je me renseigne avant. Etrangement, ma question la laissa pantoise pendant un instant, et je sus à l’expression qu’elle affichait ensuite qu’elle se fourvoyait de nouveau sur mes intentions. Je ne pus réprimer un soupir pendant qu’au moins elle répondait à la question. C’est comme les moustiques alors ? Raison de plus pour les laisser mal finir, si on me demande mon avis. Petites fées noires, quatre paires de membres, ça va c’était pas trop compliqué à retenir. Je saurais par contre sur l’occasion de la fin de sa réplique pour calmer ses ardeurs et tenter d’effacer ce sourire niais insupportable.
« J’ai pas de manuels de soins puisque je ne suis pas ce cours, je te rappelle. M’enfin, ça doit pas être bien compliqué à repérer au moins. » répondais-je d’un ton las, tranchant avec son énergie débordante.
Je m’étais retenu de rajouter un "et tu t’imagines bien pourquoi" au sujet des cours de soins aux créatures magiques. Alors que je m’interrogeais sur la façon dont on pouvait enfermer des bestioles si petites, après tout une cage classique ne serait pas d’une grande efficacité s’ils pouvaient passer entre les barreaux, elle rajouta un détail qui me fit à moitié m’étrangler.
« Comment ça, ça mord ? »
Je m’étais stoppé net, et Michaela avait bien dû en faire autant avec son bras coincé sous le mien. Je la fixais, l’air sérieux.
« Donc t’es en train de me dire qu’on va sauver des bestioles qui, en guise de remerciement, risquent fort de nous mordre, et qui sait en quoi ces morsures peuvent bien finir si c’est comme les moustiques ?! »
Je me vois pas vraiment me gratter toute la journée si ça démangeait comme une piqûre de moustique. Et encore moins aller à l’infirmerie pour expliquer que j’ai foutu le bordel dans les cages du prof de soins aux créatures magiques. De ma main libre, je me frottais les sinus, comme si ça allait me sortir de tout ça comme on se réveille d’un cauchemar.
« J’espère que par "pschitt-pschitt" tu entends un spray pour les éloigner, pas juste pour tenter de rattraper le coup une fois que le mal est fait ?! »
Je savais bien que j’aurais dû préférer aller m’embrouiller avec Maëlle. De ce côté-là, c’était un traquenard, c’était le loup aussi, mais qui s’assumait pas et s’habillait en mouton…
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyDim 14 Mar - 14:44



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

Parler des créatures, ça n’allait pas… Parler des arbres, ça n’allait pas… mais par contre, il était pas question d’aborder le moindre sujet tout seul, évidemment, il aurait eu l’air de s’intéresser à quelque chose, ce serait dommage ! Pourtant, Michaela ne demandait que ça. Même si Artemis avait l’air d’être le garçon le moins aimable de la Terre, elle aurait bien aimé le connaître un peu puisqu’ils allaient être amenés à se croiser régulièrement pendant quatre ans… Au lieu de ça, il se contentait de mettre de la mauvaise volonté dans tous et de faire absolument aucun effort… Il était insupportable. Ah, il pouvait dire d’elle, hein, mais clairement il n’était pas mieux ! C’était les montagnes russes, avec lui, aujourd’hui. Un coup c’était le désespoir total, deux secondes après c’était potable… Elle ne savait plus sur quel pied danser et c’était assez enquiquinant. Il pouvait pas juste être sympa tout le temps, non ? Il l’avait rejoint de son plein gré, c’était pas la peine d’essayer de le lui faire regretter maintenant, elle avait rien demandé, elle !

Mouais, enfin les arbres ça perd des feuilles c’est normal, et je suppose que tous ne les perdent pas au même rythme de toute façon, c’est comme si je devais faire attention au fait qu’on respire pas tous à la même vitesse.
Bah vas-y, alors, tu fais attention à quoi, toi ? Est-ce qu’il y a rien qu’un truc qui t’intéresse dans la vie ? Parce que franchement, je commence à me poser la question !

Elle leva les yeux avec exagération et posa sur lui un regard dubitatif, comme si elle pouvait vraiment douter qu’il y ait rien qu’une chose au monde qui puisse trouver grâce à ses yeux. Rien n’était moins sûr. Artemis Lewison était sûrement le genre de gars à tirer la tronche tout le temps et à ne rien savoir faire d’autres. C’était triste pour lui, en vrai. Ça devait être trop naze comme existence ! Ne jamais être content, ne jamais profiter de rien, ne jamais voir les petites choses chouettes qui arrivaient tous les jours même si clairement ça n’était pas le truc le plus merveilleux du monde… Il fallait apprendre à se contenter de peu, c’était le meilleur moyen qu’il arrive plein de trucs bien dans une journée ! Mais visiblement, lui, il était passé à côté de cette leçon là… Tant pis pour lui.

J’ai pas de manuels de soins puisque je ne suis pas ce cours, je te rappelle. M’enfin, ça doit pas être bien compliqué à repérer au moins.

La rouquine haussa distraitement les épaules. Franchement, l’excuse pourrie quoi.

Ça veut rien dire. T’aurais pu ouvrir un bestiaire une fois dans ta vie ou connaître les créatures juste comme ça. Si tu crois un hippogriffe, tu vas le reconnaître, non ? Pourtant t’as pas suivi de cours qui t’en parlent.

Qu’est-ce qu’il était agaçant à toujours vouloir avoir raison, c’était dingue ça ! Enfin, il fallait s’accrocher aux points positifs : il était vraiment prêt à l’aider, sinon il aurait jamais posé la question, et puis ça irait sûrement plus vite à deux. Il allait avoir tellement envie de se débarrasser d’elle vite qu’en trois secondes se serait fait ! Elle fit quand même les choses correctement et prit soin de l’informer des faibles risques qui existaient à vouloir partir à la chasse aux doxys. La réaction du Serpentard ne se fit pas attendre et il s’arrêta net, l’obligeant à s’arrêter également. Quoi encore ?!

Comment ça, ça mord ?

C’était pas clair ? Genre « ça plantait ses dents dans les gens » ? Ça mordait quoi. Elle n’allait quand même pas lui faire un dessin !

Donc t’es en train de me dire qu’on va sauver des bestioles qui, en guise de remerciement, risquent fort de nous mordre, et qui sait en quoi ces morsures peuvent bien finir si c’est comme les moustiques ?!

Non mais c’était pas comme les moustiques, elle pensait que c’était aussi courant que les moustiques. C’était légèrement moins inoffensif mais pas de quoi en faire tout un plat ! C’était un garçon ou une poule mouillée ? Parce que franchement, on voyait plus trop la différence là… Elle s’attendait presque à le voir déguerpir en courant parce qu’elle avait admis qu’il y avait des risques avec des créatures sauvages. Il vivait dans quel monde ? Comme s’il y avait besoin de préciser quelque chose d’aussi évident que ça !

Arrête de faire ta chochotte, c’est juste une morsure de rien du tout… Ça va pas te tuer !

Enfin, normalement… Il y avait bien eu une ligne qui disait « blablabla antidote blablabla immédiatement » mais elle n’y avait pas fait très attention… Et de toute façon, elle n’avait pas d’antidote à venin de doxys alors ça réglait le problème. L’adolescente tenta quand même de le rassurer mais ça ne sembla pas être super efficace…

J’espère que par "pschitt-pschitt" tu entends un spray pour les éloigner, pas juste pour tenter de rattraper le coup une fois que le mal est fait ?!
Mais tu réfléchis deux secondes parfois…? Comment on les éloigne s’ils sont enfermés dans une cage ? C’est du pschitt-pschitt pour pas que ça s’infecte, c’est tout. Si ça te fait trop peur, t’auras qu’à pas mettre les mains, c’est bon, personne t’y force.

Elle leva à nouveau les yeux au ciel, un peu condescendante, et lâcha un soupir las. Elle avait l’impression d’être avec un bébé, sérieux… C’était plus un handicap qu’autre chose, ce gars-là ! Mais bon, pas le temps de chercher un autre allié, elle ferait avec lui. Elle tira un peu sur son bras pour qu’il se remette en marche, la cabane du garde-chasse n’était plus très loin — elle l’apercevait même un peu plus bas — il allait falloir ouvrir l’oeil !

Si tu vois un truc, tu le dis hein. Promis ? Pour le reste, je me débrouille et tu seras pas mordu.
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyMer 17 Mar - 12:01



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
Non, clairement, je n’allais pas en plus faire des efforts pour avoir l’air sympa. Certaines personnes l’avaient mérité, mais Michaela était juste… Trop chiante. Avec une autre approche, et un peu moins de harcèlement, qui sait, peut-être que ça serait mieux passé. Quoique, connaissant maintenant son tempérament, ça aurait sûrement été neutre au mieux, et pencher du côté négatif de la balance tôt ou tard. Surtout qu’au final, elle me parlait encore de la nature, renforçant l’image unidimensionnelle que j’avais d’elle. C’est bon, j’ai compris depuis le début de l’année que c’était l’amie des animaux et de la forêt. Qu’elle aille y vivre, elle s’émerveillera de tout et j’aurai la paix. Et bien que j’aie accepté – par dépit, rappelons-le – de la suivre dans sa combine, je n’allais pas non plus faussement m’intéresser à ce qui ne m’intéressait pas. Déjà qu’elle semblait me prendre pour son pote depuis que j’avais accepté, faudrait pas qu’elle ait l’impression que je l’aime bien. A tel point qu’elle s’interrogeait maintenant sur ce qui m’intéressait dans la vie. Et si au moins il y avait quelque chose. Je soupirais bruyamment, c’était quand même évident que tout le monde avait des centres d’intérêt. Peut-être qu’elle ne m’avait simplement jamais laissé en parler, à force de parler des siens. Et que maintenant, je n’avais plus vraiment envie de lui en faire part non plus. Mais bon.
« Bien sûr que je m’intéresse à des trucs. » rétorquais-je d’un ton agacé, à moitié vexé que, parce que je ne m’intéresse pas à ce qui l’intéresse, je ne m’intéresse à rien pour elle. « J’aime bien la musique, j’aime bien lire… Tu sais, des trucs un peu plus intéressants que parler de la pluie et du beau temps. »
Mais j’avais des doutes sur la capacité d’une candide pareille à comprendre ça.

Pour essayer de faire passer la chose plus vite, et surtout se débarrasser rapidement de la tâche une fois qu’on sera arrivé à la cabane du garde-chasse, je décidais de m’instruire sur le tas sur ce qu’était un doxy. Bien sûr, elle crut encore une fois que tout le monde devait savoir et s’intéresser à la même chose qu’elle, et je lui rappelais que les bestiaires ne faisaient pas partie de mes livres scolaires. Mais encore une fois, il fallait qu’elle ait raison en invoquant une comparaison qui n’avait aucun sens.
« Sauf que les hippogriffes, les dragons, et autres, bah c’est un peu plus représenté que tes doxys, même dans une littérature qui ne traite pas exclusivement de ce sujet, hein. »
Il suffisait d’avoir ouvert une fois un livre fantastique, regardé un film moldu une fois dans sa vie pour savoir à quoi ressemblaient ces créatures. Par contre, rajouter des moustiques magiques, ça, ça n’avait pas grand intérêt pour une histoire. C’est comme si on demandait à un gamin moldu à quoi ressemblait un lion. Il l’aura forcément croisé quelque part dans ses livres pour enfant. Un moustique, j’en étais moins sûr.

Mais c’était surtout la mention des morsures qui me fit m’arrêter net. Soit elle était stupide, soit elle était parfaitement inconsciente. Mais je mettrais mes paris sur la case "les deux", en vrai. Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce qu’elle comprenne ce qui clochait avec cette histoire, et effectivement elle ne me surprit pas à ce sujet. Elle se contenta de penser que je faisais simplement ma chochotte. Et bien qu’il y ait sûrement une part de ça aussi, c’était surtout les conséquences en retournant au château qui m’emmerdaient. Elle avait beau avoir un spray, voilà qu’en plus elle me sortait que c’était un vulgaire désinfectant, me traitant de débile en chemin. Il était temps de lui faire comprendre qui était la débile de nous deux, je crois. Je me frottais les sinus avec deux doigts l’espace d’un instant, comme pour remettre en place mes idées, avant de lui exposer clairement les failles énormes de son plan.
« Toi, est-ce que t’as réfléchi deux secondes avant d’échafauder ton plan de sauvetage ? Tu te rends bien compte que ta mission infiltration super secrète va pas aller bien loin si on se retrouve à être les deux seuls clampins couverts de leurs morsures ? On va tout de suite être grillés comme les coupables, hein ! La moindre des choses ça aurait été d’amener une vraie protection, alors ouais, si tu veux te mettre dans la merde, grand bien t’en fasse, moi je me contente de la partie observation. »
Incroyable. C’était incroyable de vouloir jouer au héros sans se préparer convenablement avant. Je ne tiens pas à me taper une colle par sa faute, et j’espérais qu’à défaut d’être chiante et de ne pas planifier les choses, elle aura au moins la décence de ne pas être une balance quand elle se fera pincer à cause des morsures. Elle finit par me tirer le bras pour me faire à nouveau avancer vers la cabane qui se dessinait au loin. Le deal était au moins passé.
« Tant qu’on s’en tient bien à ça, ouais, je roule. »
Fair is fair, j’ai dit que je l’aiderai, tant qu’elle ne me prépare pas d’autres mauvaises surprises comme ça, je ferai ma part. Je me remis donc en marche, commençant déjà à guetter si, au loin, j’apercevais des cages entassées à proximité de la cabane. Sans surprise, rien ne se voyait d’ici, logiquement ce genre de cage sera sûrement plutôt cachée, derrière la cabane ou carrément dedans.
« C’est la première fois que tu fais ça, ou t’as déjà une idée d’où ils peuvent être ? » me risquais-je à demander. J’osais tout de même espérer que c’était la première fois, qu’elle ne se lançait pas dans ce genre de chose tous les quatre matins. Et qu’elle partait sans préparation comme ça par pure inexpérience.
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptySam 24 Avr - 16:02



Viens, on sauve le monde ?
ft. @Artemis T. Lewison & Michaela O'Delee

Michaela ne comprenait pas vraiment pourquoi son camarade était revenu sur ses pas puisqu’il n’avait pas l’air ravi d’être là. Sérieusement, il aurait pu retourner à Poudlard, ça leur aurait évité un moment pénible à tous les deux ! Ou alors, qu’il fasse au moins un minimum d’efforts ! Parce qu’elle en faisait, elle. Au moins pour que ça soit pas qu’un silence interminable et gênant en attendant que ça passe… Elle ne parlait plus de créatures puisqu’elle savait qu’il s’en fichait… Mais comme elle savait pas ce qu’il appréciait — rien, probablement — elle faisait avec les moyens du bord. Et là encore, au lieu de remarquer qu’elle essayait d’engager la discussion et de lui faciliter la tâche rien qu’un minimum, et bien non, il se contentait de faire sa mauvaise tête. Crétin ! Alors en désespoir de cause, la rouquine finit par lui poser clairement la question d’un ton plus excédé qu’elle ne l’aurait voulu.

Bien sûr que je m’intéresse à des trucs.

Et bien on aurait pas dit ! Dès qu’elle disait un truc, c’était limite un « on s’en fout » alors qu’il aurait pu seulement relancer sur autre chose qui lui était plus agréable. Elle n’était pas un monstre, elle aurait suivi ! Peut-être même qu’ils seraient parvenus à se mettre d’accord sur quelques trucs… Rien n’était moins sûr, évidemment, mais on pouvait toujours espérer.

J’aime bien la musique, j’aime bien lire… Tu sais, des trucs un peu plus intéressants que parler de la pluie et du beau temps.
Je suis sûre que j’aurais parlé d’autre chose que la pluie et le beau temps ça t’aurait pas été non plus, de toute façon, fit-elle remarquer dans un haussement d’épaules démissionnaire. Et qu’est-ce que tu lis et écoutes, du coup ?

Peut-être qu’enfin il se montrerait moins tête-à-claque ! La conversation était prête à tourner autour de lui et de ses goûts, il n’avait pas de raison de continuer à tirer la tronche et à lui faire regretter d’avoir croisé son chemin. Surtout qu’elle avait été prête à le continuer sans lui et que c’était Artemis lui-même qui avait finalement décidé de la suivre… qu’il ne l’oublie pas !
Contre toute attente, le jeune homme fit l’effort de lui poser des questions quant aux créatures qu’ils étaient censés trouver. La surprise lui tomba dessus sans prévenir. Mon dieu, il n’était pas que d’une inutilité totale ? Il était prêt à lui filer un coup de main pour de vrai ? Waw ! Si elle avait su… Mais évidemment, ça ne suffit pas à éviter que ça tourne mal à nouveau… Monsieur montait sur ses grands chevaux à la moindre occasion et ça commençait clairement à lui courir sur le haricot.

Sauf que les hippogriffes, les dragons, et autres, bah c’est un peu plus représenté que tes doxys, même dans une littérature qui ne traite pas exclusivement de ce sujet, hein.
Et ça va mettre son inculture sur le dos des auteurs qui mettent pas de doxys dans leurs bouquins… Ben voyons !

Il y avait du monde, à Poudlard, beaucoup de monde… mais non, il avait fallu qu’elle tombe sur lui. Franchement, de prime abord, quand elle était arrivée là à la rentrée et qu’elle avait posé son regard enthousiaste sur cette classe dont elle ne connaissait rien, elle avait eu l’impression que c’était un garçon sympa. C’est pour ça qu’elle avait été le trouver pour essayer de le rallier à sa cause. Il avait l’air gentil. Et puis en fait, c’était juste un leurre, c’était le pire idiot de leur classe. Grosse arnaque ! Et ça ne fit que se confirmer quand il s’arrêta net pour trois fois rien. Elle avait été honnête, elle lui avait parlé des vagues risques que comportaient leur expédition et elle avait même essayé de le rassurer en lui disant qu’elle avait pris de quoi désinfecter en cas de problème… Mais non ! Là encore, ça n’allait pas ! Il était venu juste pour l’enquiquiner ou ça se passait comment ?

Toi, est-ce que t’as réfléchi deux secondes avant d’échafauder ton plan de sauvetage ? Tu te rends bien compte que ta mission infiltration super secrète va pas aller bien loin si on se retrouve à être les deux seuls clampins couverts de leurs morsures ? On va tout de suite être grillés comme les coupables, hein ! La moindre des choses ça aurait été d’amener une vraie protection, alors ouais, si tu veux te mettre dans la merde, grand bien t’en fasse, moi je me contente de la partie observation.

Bon… D’accord… Peut-être qu’il marquait vaguement un point et qu’elle n’avait pas réfléchi aussi loin… Mais à la base, elle voulait venir en repérage et les libérer quand personne serait là pour regarder puisqu’elle aurait dû être toute seule… mais là, à deux, y’avait moyen de faire ça maintenant et de partir vite… Sauf s’ils se faisaient mordre et qu’accessoirement ils finissaient à l’infirmerie pour les petites lignes qu’elle avait à peine survolées et qui avaient l’air alarmante. Quelque chose comme « attention : risque de mort » mais avec plus de mots pour mieux faire passer l’info.

Si ça se trouve, personne se fera mordre, conclut-elle sans vouloir reconnaître qu’il avait peut-être un petit peu raison. Faut quand même les trouver, viens.

Sur quoi elle tira sur son bras pour le remettre en marche, acceptant au passage de prendre tous les risques toute seule. C’était peut-être pas plus mal, il y en aurait au moins un des deux qui pourrait appeler l’infirmière en urgence s’il y avait un problème et que le désinfectant ne suffisait pas.

Tant qu’on s’en tient bien à ça, ouais, je roule.

La cabane se rapprochait à grand pas mais rien qui ressemblait à une cage pleine de doxys dans les environs. Sûrement qu’il ne l’aurait pas laissé à la vue de tout le monde, en même temps, c’était évident.

C’est la première fois que tu fais ça, ou t’as déjà une idée d’où ils peuvent être ?
C’est la première fois…

Le seul sauvetage qu’elle avait fait, c’était celui de Manny, son rat, et encore, sa mère avait accepté de la couvrir. Là, c’était clairement une autre paire de manches, et c’était pas avec son « allié » qu’elle irait bien loin… Son regard glissait sur les objets qui traînaient aux abords de la cabane qu’ils avaient fini par atteindre. Plein de trucs mais pas ça. Il fallait faire le tour…? Oui, allez, ça coûtait rien.

C’était même pas prévu, j’ai entendu des gens en parler et je v-, commença-t-elle à expliquer avant de s’arrêter nette. Regarde ! Tu crois que ça peut être ça ?

À l’arrière, bien à l’abri dans un coin d’ombre, une caisse* — ou quelque chose de carré en tout cas — recouverte par un drap sombre avait attiré son attention. Si elle devait cacher des doxys, sûrement qu’elle aurait fait quelque chose dans ce genre-là ! Manque de chance, avant même qu’ils n’aient peu faire le moindre geste pour aller vérifier, des voix* se firent entendre pas loin. La Gryffondor attira le jeune homme derrière le muret qui faisait le tour du potager et se cacha le plus discrètement possible. Il fallait croiser les doigts pour qu’ils ne soient pas repérer… même si, en réalité, ils n’avaient pas fait grand chose de mal et que se cacher était plus suspect encore que d’être juste là en train de se balader…
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* dé lancé dans le flood juste
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Message(#) Sujet: Re: Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA Viens, on sauve le monde ? — ARTEMIS & MICHAELA EmptyJeu 24 Juin - 15:10



Viens, on sauve le monde ?
Ft. @Michaela O'Delee
Au final, la pire torture ne sera peut-être pas de l’aider dans son plan mais simplement le trajet d’ici là, avec ses tentatives vaseuses de discussion. Qu’est-ce que ça pouvait bien me foutre que des arbres perdent leurs feuilles ? Ça arrive chaque année, chaque hiver, et c’est la seule à trouver ça important à souligner. Déjà que son activisme écologique était une facette plus que prépondérante dans ce qu’elle laissait paraître, si en plus ses seuls sujets de discussion tournaient encore et toujours autour de la nature, ça allait très, très vite me gaver. A choisir, je préfèrerais encore un silence pesant sur tout le trajet, ce serait toujours mieux que ça. Mais tout de même, pour le peu de politesse que j’avais encore envers elle, je répondis quand elle me demanda mes centres d’intérêts, tout en étant sarcastique sur les siens. Bien sûr, elle n’allait pas accepter si facilement le fait que ses sujets de discussion soient moisis, préférant me faire passer pour un gros relou. Si tu ne l’étais pas, ma cocotte, je ne me sentirais pas obligé de le faire pour t’écarter le plus possible.

« En ce moment je lis pas mal de romans historiques, qu’ils traitent d’histoires vraies ou qu’ils s’en inspirent. Ce qu’il s’est passé y a longtemps n’a rien à envier aux évènements plus récents. » Quoique, le bordel récurrent à Poudlard se posait là.

Cela étant, je finis tout de même par m’intéresser à ses animaux, seulement parce que ça servait mes intérêts. Plus j’en saurai sur ses doxys, plus vite on les repérera, plus vite je pourrai me libérer d’elle. Ses inepties me fatiguaient, mais j’avais eu l’information que je voulais. Mais bien sûr, elle ne pouvait pas se contenter de donner une réponse, il fallait qu’elle juge que ses nuisibles devaient être connus par tout le monde. J’aurai beau la chercher, je doute que je trouve un jour la limite de sa connerie.

« Je met mon inculture sur le dos de personne, je suis bien content de ne pas être un Dictionnaire des Nuisibles sur pattes. »

C’est pourtant pas bien compliqué de comprendre qu’un dragon ou un hippogriffe ça stimulait bien plus l’imaginaire qu’un moustique magique. Enfin, je parlais avec madame "tous les animaux c’est mes amis", je pouvais difficilement attendre ce genre de lucidité de sa part.

Mais le clou du spectacle, c’est quand elle me démontra le peu de réflexion dont elle était capable. Elle échaffaudait des plans de sauvetage, mais oubliait les trois quarts des problématiues que ça engendrerait. Je suis ravi qu’elle ait du désinfectant, mais c’est pas ça qui allait couvrir nos arrières. Encore une fois, plutôt que de se servir de ce qui remplissait son crâne dans des proportions dont je commençais sérieusement à douter, elle se contenta de décréter que j’étais le con qui ne réfléchissait pas. Pour elle comme pour moi, je lui fis l’exposé de ce dont elle aurait dû prendre compte avant de se lancer à l’aventure : les conséquences, l’après-plan. Autant y aller en courant avec des feux d’artifice si c’est pour se faire griller après coup parce que t’es couvert de morsures des bestioles qui se sont fait la malle. Pour une fois, mes paroles semblèrent avoir de l’effet, et pendant un instant elle sembla réfléchir à ce que je venais de lui dire. Quand elle reprit la parole, ce fut pour simplement espérer que ça se passe bien. Au moins, le fait qu’elle ne me contredise pas confirmait que j’avais marqué des points. Je me contentais de soupirer le plus bruyamment possible, puis je la suivis. Enfin, c’est pas comme si elle me laissait vraiment le choix vu comme elle me tenait le bras.

Sans grande surprise, dans la catégorie rien ne va, c’était la première fois qu’elle faisait ce genre de chose. Bien sûr, il fallait en plus que je sois le crash test. Elle qui n’arrêtait pas de parler des animaux, elle n’avait jamais bougé son cul, tu m’étonnes qu’elle échaffaude des plans à moitié baclés. M’enfin, elle avait accepté que je me contente de l’observation, c’était déjà ça. Heureusement, elle repéra rapidement une caisse recouverte d’un drap.

« Probablement, les priver de lumière doit les faire dormir pour pas qu’ils s’agitent dans tous les sens. »

Tu vois, je connais quelques trucs des comportements animaux malgré tout. Cela étant, cette joie d’être bientôt libéré fut rapidement détruite par des voix s’élevant non loin d’ici. Michaela m’attira vers une planque improvisée, et je la suivis sans faire d’histoire. Quelque part, j’aurais pu me dire que nous voir planqués là serait sûrement plus louche qu’autre chose, mais la crainte de se faire pincer pour une histoire pareille avait pris le dessus, et je préférais ne pas me faire voir.

« Merde. »

Ca ne devait être qu’une mission rapide, et nous voilà coincés. Deux personnes semblaient papoter, et je pris mon courage à deux mains pour jeter un œil par-dessus le muret. Il s’agissait d’élèves, au moins, pas du personnel de Poudlard. Bien sûr, ça ne nous sauvait pas totalement, ça pouvait être des élèves trop zélés qui nous balanceraient. Mais au moins, si on fait un faux pas, on aura une chance de s’en tirer. Par contre, ils ne semblaient pas de passage, et continuaient de discuter en restant dans le coin.

« Et on fait quoi maintenant ? » glissais-je à Michaela à voix basse. « C’est que des élèves, mais ils semblent pas vraiment décidés à bouger. Et plus on attend là, plus on prend le risque que ce soit un adulte qui débarque et qui nous grille. »

On n’avait en réalité que deux options : rester là en priant qu’un adulte n’arrive pas, ou alors on tentait le tout pour le tout et on sortait de notre planque en estimant que des élèves se ficheraient bien de ce qu’on fait là. J’avais la crainte qu’ils nous dénoncent puisque, à leur place, ce serait une information que je garderais préciseusement pour obtenir des faveurs de la part des dissidents. Je préférais du coup laisser le choix à Michaela, je pourrai la blâmer si elle faisait le mauvais.
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