Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
Four encastrable Hisense BI64213EPB à ...
Voir le deal
299.99 €

Partagez
 
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice]
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptySam 26 Sep - 18:52

Cette première semaine avait été immanquablement longue. Entre les nouveaux qui avaient débarqué en masse à l’école, une nouvelle camarde dans notre dortoir, les sélections de Quidditch, la soirée des Gryffondor et des devoirs toujours aussi nombreux, cela n’avait pas été de tout repos. Et l’emploi du temps des 4ème années étant sans queue ni tête, je décidai de m’isoler une petite heure sur la Tour d’Astronomie pour souffler un peu. Notre cours d’Astronomie n’aurait lieu que tard dans la nuit – et quelle idée pour un lundi ! -, mais au moins, ici, je passerai un peu de temps seule, à l’abri du boucan de la Salle commune et des couloirs grouillants de monde. Depuis cet été déjà, je ne supportais plus ces bruits ambiants et les voix criardes de certains camarades. Auparavant, cela ne m’aurait pas dérangée. Bien-sûr, j’aurais pu passer un peu de temps avec Hilary, Serena ou encore Michaela, un peu plus au calme, dans les dortoirs, mais ce soir, c’était comme si j’avais besoin de solitude. C’était étrange, moi qui étais de nature plus sociable. Ces temps-ci, j’avais l’impression d’être étrangère à moi-même.

Retenant un soupire, je jetai un énième coup d’œil à mon emploi du temps. Rouspétant contre l’organisation des enseignants et de la direction réunis, je fourrai le papier dans l’une de mes poches avant d’observer l’horizon. M’adossant à la rambarde, j’avais une parfaite vue sur le Parc. C’était très beau avec cette vue panoramique qui englobait une partie du château et du paysage. Et bientôt, ça le serait davantage avec le crépuscule à venir. Je rechignerais peut-être à manquer le dîner pour ne pas louper le spectacle. Toutefois, connaissant Hilary et sa légendaire capacité à s’inquiéter, elle n’hésiterais pas à me demander où j’étais allée et si je n’avais pas faim. Et puis, il allait falloir tenir jusqu’à 23h pour le cours tardif de la journée. De quoi s’endormir au premier cours du lendemain. Mais plus le temps passait, et plus je suspectais une raison plus inavouable à ma présence ici.

Depuis mon arrivée il y a une semaine, j’évitais la Volière comme la peste. J’ignorais si mes tuteurs m’avaient écrit, mais au moins, ils devaient se sentir soulagés de me savoir ici. A cette simple pensée, je me cramponnai inconsciemment à la rambarde pour étouffer un élan de frustration. Décidément, il y avait un abcès à crever. Et si je savais pertinemment que nous devions en discuter directement et non par le biais d’une lettre par semaine. Ce n’était pas chose aisée d’évoquer ces choses-là avec eux, surtout ce qui concernait les choses familiales. Nous en avions parlé avec Hilary et elle me rejoignait là-dessus : ce n’était pas normal de cacher ces choses-là aux enfants. J’avais le droit de savoir, j’avais besoin de savoir. Tout à coup, je réfrénai une larme. Je n’avais cessé de pleurer depuis mon arrivée ici, et Hilary me croyait être rentrée chez moi cet été. Mais en vérité, je n’avais pas la force de tout lui dire. Elle aussi avait ses propres soucis à gérer. Tout le monde avait ses problèmes et je me refusais d’être égocentrique. Il fallait juste que je grandisse et que je passe à autre chose. De toute façon, je ne pouvais rien changer à cet état des faits. Il était mort. Point barre.

Je me retournai soudainement, tendant l’oreille. Une adulte se tenait derrière moi et m’observait curieusement.
Revenir en haut Aller en bas
Matthew Merryweather

Matthew Merryweather



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14374-matthew-merrywether#292192

Arrivé(e) le : 14/06/2020
Parchemins rédigés : 542
Points : 7
Crédit : Moi-même
Année : Premier Année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Lion
Epouvantard: Un homme violent qui l’agresse
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Left_bar_bleue1515/2000Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty_bar_bleue  (1515/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kathleen Kirte

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyLun 5 Oct - 0:40

Car l'espoir est le dernier à mourir
S’il y avait bien une chose que Alice faisait maintenant qu’elle étudiait avec ses meilleurs amis, c’était de passer du temps avec eux, en dehors des périodes de cours. Elle avait passé plusieurs années sans voir Aidan ni Rowan, et maintenant qu’elle les avait près d’elle, elle comptait bien en profiter. Du coup, ce soir-là, elle était allée passer un peu de temps avec Aidan, dans la tour d’Astronomie. Ils s’étaient retrouvés dans la tour pour être bien tranquilles tous les deux et pouvoir parler sans être dérangés, et puis aussi parce qu’Alice savait que son meilleur ami serait plus à l’aise dans son univers.

Mais il avait un cours dans une heure et il devait se préparer. Alors, elle avait décidé de redescendre et d’en profiter pour aller manger quelque chose. Elle lui avait demandé s’il voulait qu’elle lui ramène quelque chose, mais son meilleur ami semblait avoir pris l’habitude de manger tard, quitte à aller se servir directement dans les cuisines. Elle s’était décidée à ne pas trop s’inquiéter pour lui. Après tout, il avait survécu pendant toute une année à Poudlard, donc il n’avait pas besoin d’elle pour savoir quoi faire. En plus, Aidan n’aimait pas plus que ça être materné. En redescendant les escaliers, cependant, elle aperçut la forme d’une élève, recroquevillée au pied de l’escalier. Surprise, elle s’approcha.

« Coucou, toi ! Tu ne devrais pas être en train de dîner ? »

Quand la jeune fille tourna son regard vers elle, Alice eut l’impression de voir une face effondrée. Si elle ne pleurait pas en cet instant précis, elle avait dû le faire peu de temps auparavant car son visage semblait un peu gonflé, et la douleur qui se lisait dans son regard ne pouvait porter à confusion. Alice s’approcha et s’assit auprès de la jeune Gryffondor qui lui semblait avoir désespérément besoin d’une épaule sur laquelle s’épancher.

« Tu n’as pas l’air d’aller bien, ma puce. Tu veux m’en parler ? Ça te fera peut-être du bien de me confier ce qui ne va pas. »
Codage par Libella sur Graphiorum



Dernière édition par Professeur A. Cooper le Ven 23 Juil - 4:17, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyMar 13 Oct - 11:57

Je n’eus pas le temps d’essuyer mes larmes ni de reprendre contenance alors qu’une adulte surgissait de nulle part. J’avais été tellement plongée dans mes tracas que je ne l’avais pas entendu arriver. « Coucou, toi ! Tu ne devrais pas être en train de dîner ? » m’interpella-t-elle, me faisant sursauter au passage avant que je ne me retourne. Je voulus rapidement utiliser mes mains comme mouchoirs, mais c’était trop tard, je pouvais apercevoir le regard légèrement inquiet de cette inconnue. Toutefois, maintenant que j’étais en mesure de détailler ses traits, elle me rappelait vaguement quelqu’un. Oui, je l’avais vu au banquet de début d’année, assise à la table des professeurs. Et par la suite, les autres soirs, je n’y avais plus prêté attention. Ce devait sans doute être la fameuse enseignante d’Arithmancie dont Hilary m’avait tant parlé. Elle était grande, le front plissée, les habits formels et élégants, sensiblement inquiète vis-à-vis de moi. Ce qui me surprit grandement puisqu’elle ne me connaissait pas. Je devais faire une de ces têtes !

Ce fut à cet instant que je pris conscience que j’avais manqué le dîner. Je m’étais posée tellement de questions que j’en avais perdu toute notion de temps. Le soleil commençait déjà à disparaître et je ne remarquai que plus tard le ciel aux couleurs rose-orangé qui indiquait dors et déjà un début de soirée bien prononcé. Je n’avais même pas pris la peine de lui répondre, peinant à retenir un faible flot de larmes certes, mais très visible et qui ne faisait qu’inquiéter davantage l’adulte. Soudain, elle s’approcha de moi et pris place à mes côtés. J’étais légèrement penchée, mais je n’étais pas assise pour autant. Néanmoins, sentant une fatigue prendre le dessus sur moi, je pris également place aux côtés de l’enseignante, mal à l’aise qu’elle m’ait vu dans cet état. « Tu n’as pas l’air d’aller bien, ma puce, fit-elle. Tu veux m’en parler ? Ça te fera peut-être du bien de me confier ce qui ne va pas. » J’en fus particulièrement touchée, mais sensiblement embarrassée. C’était la première fois qu’elle me voyait et pourtant, au lieu de me convier à descendre – après tout, je n’avais pas à être là -, elle me proposait tout simplement de vider mon sac. Un peu comme un psychologue le ferait dans un collège moldu.

Je la détaillai de mes yeux que je devinais rougis et bouffis. J’aurais dû me sentir davantage gênée par ce regard, mais en vérité, pas le moins du monde. Dans son regard, il n’y avait pas la moindre trace de jugement. Et puis, elle avait utilisé les termes « ma puce », des termes que pas même mes grands-parents employaient à mon égard. Et là, je sentis une montée de frustration, de tristesse et de ras-le-bol tellement forts que j’explosai en sanglots. Je pleurai à chaudes larmes, je pleurai tellement que j’étais incapable de m’arrêter. De honte, j’enfouis ma tête dans mes bras au-dessus de mes cuisses ; personne n’avait à me voir comme ça. Le flot de larmes dura un bon quart d’heure – si ce ne fut plus – avant que je ne relève enfin la tête pour essuyer les dernières larmes récalcitrantes. « Ça va un peu mieux, merci. » répondis-je en anticipation à ses questions. Je fus choquée en entendant ma propre voix, mais jamais elle n’avait été aussi brisée. « Je suis désolée que vous assistiez à ça, je sais que je ne devrais pas être là, mais je… » voulus-je continuer avant que je ne refreine un énième sanglot. Mes pensées étaient déconstruites, difficiles à assembler, alors me confier ? Qu’allais-je être en mesure de dire ? Par où devais-je commencer ?
Revenir en haut Aller en bas
Matthew Merryweather

Matthew Merryweather



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14374-matthew-merrywether#292192

Arrivé(e) le : 14/06/2020
Parchemins rédigés : 542
Points : 7
Crédit : Moi-même
Année : Premier Année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Lion
Epouvantard: Un homme violent qui l’agresse
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Left_bar_bleue1515/2000Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty_bar_bleue  (1515/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kathleen Kirte

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyDim 25 Oct - 20:00

Car l'espoir est le dernier à mourir
Quand Alice interpella la petite Gryffondor, elle la fit sursauter, ce qui n’était pas du tout son intention au début. Elle regretta de n pas l’avoir approchée plus précautionneusement. Voyant son visage larmoyant et son nez couler, Alice lui tendit gentiment un mouchoir en papier qu’elle piocha dans un paquet qu’elle avait dans sa poche. Sensible comme elle était, c’était la base d’avoir toujours un mouchoir sur elle. Et quand elle avait été à la place de cette jeune fille, le simple fait de recevoir un mouchoir de la part de quelqu’un de gentil et prêt à l’écouter avait déjà été source de grand réconfort pour Alice.

Alice lui offrit tout naturellement son aide, mais alors qu’elles étaient assises côte à côte l’une de l’autre et qu’elle espérait que l’adolescente se confie à elle, celle-ci fondit en sanglots. Alice l’aurait volontiers accueillie dans ses bras mais elle s’était recroquevillée sur elle-même comme pour cacher sa souffrance. Elle devait être le genre de personne à refuser de montrer sa douleur ou ses larmes. Alice le respectait, mais elle ne pouvait pas rester sans réagir face à sa détresse et elle entoura de son bras le petit corps tressautant de sanglots. Patiemment, lui offrant le réconfort de sa proximité, elle attendit qu’Eliana se calme.

Quand enfin, ses larmes se tarirent, Alice eut le plaisir d’entendre pour la première fois, la voix de la fillette. Quand elle la remercia, sa voix semblait se casser dans sa gorge, ce qui fit se serrer celle d’Alice. Mais elle ne montra rien. L’enfant essaya de justifier sa présence dans l’escalier mais sa voix se brisa sur la menace de pleurer de nouveau. Alice baissa la tête dans sa direction, un sourire réconfortant aux lèvres. Elle ne voulait pas que la jeune élève la voit comme son ennemie, mais comme une alliée.

« Ne t’en fais pas, il n’est pas interdit d’être ici, et je ne compte pas te punir. Je me fais seulement du souci pour toi. »

Elle releva la tête et devint pensive.

« Ça fait du bien de se retrouver seule pour réfléchir parfois, c’est vrai ! Mais tu as l’air d’être complétement anéantie par quelque chose. Tout ce que je souhaite, c’est que tu puisses me parler si ça te soulage. Tu as reçu une mauvaise nouvelle ? Quelqu’un t’a fait du mal ? J’espère que non, sinon je vais devoir sévir et je vais te confier un secret » dit-elle sur un ton de confidence, « je n’aime pas trop ça. Au fait, je suis le professeur Alice Cooper, et toi quel est ton nom ? »

Elle avait dit les choses de cette façon en espérant la consoler un peu et lui attirer un sourire. Elle espéra que cela marcherait.
Codage par Libella sur Graphiorum



Dernière édition par Professeur A. Cooper le Ven 23 Juil - 4:17, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyDim 15 Nov - 19:16

En règle générale, lorsque j’étais face à quelqu’un, j’évitais de montrer un trop plein d’émotions. Probablement par pudeur, mais aussi pour ne pas jouer les hypersensibles de service. Rien ne m’insupportait davantage que de se victimiser auprès d’autres. En ce qui concernait les amis, c’était différent. Notamment avec Hilary. Je savais que depuis notre 3ème année et cet été, je pouvais tout lui dire. Bien-sûr, je prenais souvent soin de dissimuler mes émotions les moins légères, refusant d’inquiéter ma meilleure amie la plupart du temps. Cet été avait été l’exception à la règle et malgré tout, elle était loin de savoir tout. Inversement, je devinais qu’elle n’avait pas envie de me raconter tous ses problèmes, souhaitant sans aucun doute préserver son jardin secret. Après tout, elle n’avait pas eu l’une des enfances les plus privilégiées.

Et pourtant, je n’avais pu me contenir face à cette inconnue. Cette femme aux traits étrangement accueillants, compréhensifs. Cette adulte qui me tendit un mouchoir sans poser aucune question, sans rien attendre en retour face à mon comportement. J’acceptai le tissu volontiers et m’essuyai le visage avant de me moucher maladroitement. Mes pensées étaient toujours confuses, chamboulée comme j’étais, mais l’adulte restait là, imperturbable et pleine de bonnes ondes. Je rougis légèrement lorsque je repensai au moment où elle m’avait délicatement entourée de ses bras dans un geste de réconfort. Jamais un enseignant n’avait eu un geste aussi empathique à mon égard. Après tout, Poudlard était truffé d’adultes qui n’outrepassaient pas leur zone de confort, se contentant au mieux de conseiller les élèves entre deux cours. J’eus une vague pensée pour le professeur Thorstein, un être démonique dont la première vocation était de martyriser « les faibles ». Et visiblement, après mon fiasco au cours des Epouvantards, j’avais été placée dans cette catégorie. Visiblement, l’enseignante de DCFM était tout le contraire de l’inconnue assise à côté de moi.

La preuve, il n’était pas question de me punir alors que ma présence ici aurait paru suspecte. Mais le plus surprenant, c’était que cette personne s’inquiétait réellement pour moi. Pourquoi ne l’avais-je pas rencontré plus tôt ? Le regard chamboulé, j’eus une soudaine envie de pleurer de nouveau, mais fis tout pour ne pas craquer encore. L’enseignante, du nom de Alice Cooper, me posa quelques questions sur le pourquoi de mon état. Bien évidemment, puisqu’elle s’inquiétait, elle souhaitait savoir ce qui n’allait pas. J’aurais pu me sentir prise de court si elle n’avait pas été aussi patiente et aussi douce. Elle avait une manière d’être à l’écoute et d’aborder les choses qui ne me faisait pas douter de sa sincérité. Elle avait réellement envie de m’aider. Une première pour moi depuis trois ans dans cette école. Je souris un peu aux soi-disant confidences, mais au moins, ça allait un peu mieux. Rassérénée, je pris le temps de formuler une réponse assez détaillée : « On peut dire que j’ai appris une mauvaise nouvelle, oui. C’est assez récent et je ne sais pas quoi faire de ça. C’est… personnel, je ne peux donc pas en parler comme ça, mais… Ça m’a beaucoup affecté. » Ça n’allait pas beaucoup l’avancer, certes, mais je ne pouvais pas mieux faire. J’enchaînai : « Dites, c’est peut-être indiscret comme question, mais est-ce que quelqu’un vous a déjà fait du mal sans le vouloir ? Dans le sens où il vous a blessé au niveau émotionnel ? »
Revenir en haut Aller en bas
Matthew Merryweather

Matthew Merryweather



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14374-matthew-merrywether#292192

Arrivé(e) le : 14/06/2020
Parchemins rédigés : 542
Points : 7
Crédit : Moi-même
Année : Premier Année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Lion
Epouvantard: Un homme violent qui l’agresse
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Left_bar_bleue1515/2000Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty_bar_bleue  (1515/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kathleen Kirte

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyLun 23 Nov - 1:09

Car l'espoir est le dernier à mourir
Quand elle avait décidé de devenir enseignante, Alice avait aussitôt qu’il y aurait sans-doute des situations comparables à celles qu’elle vivait actuellement et c’était aussi pour cette raison qu’elle avait fait cette démarche. Et maintenant qu’elle se trouvait face à la détresse d’une fillette donc les soucis lui étaient encore inconnus, elle était, pour la première fois, confrontée au défi de l’écoute et du conseil. Elle savait parfaitement que ce n’était pas parce qu’elle était témoin d’un instant d’émotion que la concernée se confierait automatiquement et elle était déterminée à l’y aider afin qu’elle puisse lâcher ses soucis et les regarder avec un peu plus de tranquillité d’esprit.

Elle avait au moins réussi à faire naître un semblant de sourire sur le visage de l’adolescente, et c’était déjà un vrai succès. Même si elle ne pouvait pas tout régler, elle était au moins capable d’influer un peu sur son humeur et son état émotionnel, ce qui ne manquait pas d’être vu par Alice comme une première victoire. L’enfant resta vague sur ce qu’elle avait vécu qui la faisait souffrir, mais c’était effectivement une mauvaise nouvelle qui l’avait touchée plus fort qu’elle ne pouvait le laisser paraître. Alice comprenait ce genre de choses, mais avant qu’elle ne puisse lui en faire part, celle-ci la questionna. Alice sourit avec beaucoup de douceur.

« Bien-sûr », lui répondit-elle, avant de relever les yeux en repensant au nombre de fois où Hope, jeune et dans un élan de provocation un peu rebelle, avait su toucher juste sans le vouloir. Elle s’en était systématiquement beaucoup voulu et Alice avait dû lui apprendre à se pardonner ce genre de choses. « Tu sais, tout le monde vit ce genre de choses. Les gens autour de toi, même ta famille ou tes amis les plus proches, ne peuvent tout savoir de ce qui se passe dans ton cœur et dans ton âme. Et ainsi, ils peuvent te blesser sans le faire exprès. Cela arrive à tout le monde. C’est ce qui t’es arrivé ? On t’a blessée ? Je comprends que tu ne puisses pas en parler facilement, mais sache que si tu as besoin de lâcher du lest, tu peux venir me trouver, d’accord ? »
Codage par Libella sur Graphiorum


Dernière édition par Professeur A. Cooper le Ven 23 Juil - 4:17, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyDim 27 Déc - 17:52

Une drôle de question pour une première rencontre. Mon air était l’un des plus mal à l’aise qui soient alors que j’avais posé une question plus qu’indiscrète. Or, je souhaitais du fond de mon être ne pas être la seule dans ce cas de figure. La trahison était une vilaine blessure, surtout lorsqu’elle était provoquée par des êtres chers. Dans mon cas, je les avais connus toute ma vie, et ils étaient ma seule famille. Vers qui allais-je me diriger à présent ? Le « Bien-sûr » de l’enseignante me laissa sans voix. Sans le vouloir, j’affichai une mine déconfite et des yeux grand ouverts. Alors mon cas n’était pas isolé. Hum. Bien-sûr qu’il ne l’était pas, ce que je pouvais être naïve. Dans ce cas de figure, les gens ne le criaient pas sur les toits, mais se contentaient de souffrir en silence ou de se venger de ceux qui les avaient trahis. J’écoutai la suite de sa réponse sans broncher, mais sans me retrouver tout à fait dans ses propos. Elle semblait avoir été bien plus meurtrie que moi. Blesser au couteau ou à la baguette, c’était franc, direct, intentionnel. Mais blesser avec des actes, des secrets ou des paroles, c’était bien plus profond, bien plus douloureux.

Cependant, le summum de la douleur, c’était d’avoir l’impression de se retrouver face à des étrangers tout à coup. C’était aussi ma plus grande peur désormais. Ce fut pour cette raison précise que je n’étais pas retournée chez moi à la fin de l’été. Cela aurait signifié abandonner mes principes, donner raison aux traitres du cœur, accepter l’inacceptable. Cela m’aurait privé de tout mon être, de toute ma liberté. J’avais beau n’avoir que 14 ans, ce n’était pas pour autant une raison de les laisser m’atteindre. Et c’était pour cette raison aussi que je n’y retournerait pas pendant les vacances. « Je ne sais pas si ce que vous dites est rassurant ou non, mais au moins, vous êtes honnête. Pardon si je suis maladroite… Mais on dirait qu’on vous a blessé au cœur et pas qu’une fois. Je suis désolée de l’apprendre, et ça fait mal, surtout quand ce sont nos proches qui sont supposés vouloir « notre bien ». Effectivement, on m’a blessé tout comme vous, on m’a menti durant de nombreuses années et j’ai découvert la vérité sur l’un de mes parents par moi-même, de manière vraiment accidentelle. C’est… cruel de découvrir ce genre de choses ainsi. »

Ma voix sembla chuter à ma dernière phrase, mais c’était ce sentiment de hasard mêlé de trahison qui faisait le plus mal. C’était l’idée de savoir que sans ce triste coup du sort, je n’aurais probablement jamais rien découvert. Ils auraient emporté leur secret dans la tombe et j’aurais continué ma vie dans l’ignorance. « Vous pensez que tout le monde a des secrets de famille ? Est-ce qu’il faudrait ne pas s’en offusquer ? Est-ce que nous, les « enfants », on ne devrait pas fouiner et ne jamais savoir ? » J’ai toujours eu cette nature curieuse, un peu trop parfois, mais je n’avais jamais pensé que cela causerait ma perte.
Revenir en haut Aller en bas
Matthew Merryweather

Matthew Merryweather



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14374-matthew-merrywether#292192

Arrivé(e) le : 14/06/2020
Parchemins rédigés : 542
Points : 7
Crédit : Moi-même
Année : Premier Année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Lion
Epouvantard: Un homme violent qui l’agresse
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Left_bar_bleue1515/2000Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty_bar_bleue  (1515/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kathleen Kirte

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyVen 29 Jan - 23:03

Car l'espoir est le dernier à mourir
La fillette ouvrit des yeux remplis d’étonnement en constatant que la chose paraissait tellement naturelle aux yeux d’Alice. La plupart des adolescents pensaient qu’ils étaient les seuls dans leur malheur, mais les problèmes qu’ils avaient étaient généralement ceux que d’autres avaient eu avant eux, et ils avaient besoin d’une référence pour comprendre que leur situation n’était pas complètement désespérée. Mais il était compliqué d’aborder ces sujets avec quelqu’un qui l’avait déjà vécu. Alice eut aussitôt envie de lui servir de référence, de l’aider et de lui montrer que tout pouvait aller mieux et s’arranger, à condition qu’elle lui laisse l’approcher.

La petite Gryffondor sembla tout à fait disposée à cela, cela dit. Dès qu’Alice reconnut avoir vécu ce genre d’expériences et eut accepté de partager son expérience, l’élève lui partagea la sienne, du moins partiellement. Elle avait apparemment appris une vérité sur l’un de ses parents qui l’avait choquée. Les mensonges dans une famille étaient ce qu’il y avait de pire. Emily n’était peut-être pas la mère d’Alice, mais elle avait été honnête avec elle, autant que faire se peut. Elle comprenait donc comment les mensonges pouvaient décevoir et parfois même détruire. Et il ne faisait aucun doute que c’était quelque chose de semblable qu’avaient vécu l’enfant.

« Je suis quelqu’un de sensible. Personne n’a cherché à me blesser, mais je l’ai été involontairement par des personnes qui ne me voulaient pas vraiment de mal. Peut-être vos proches pensaient-ils agir pour le mieux. Je ne peux pas en être certaine, bien entendu, mais c’est une possibilité. Souhaitez-vous m’expliquer ce que vous avez appris ? Cela vous soulagerait-il ? »

Elle se rendit compte qu’elle ne savait toujours pas quel était le nom de l’élève qu’elle s’ingéniait à aider. Elle lui avait posé la question, mais la fillette ne l’avait pas entendu ou elle avait été tellement bouleversée qu’elle avait oublié de lui répondre. Avec un sourire un peu protecteur, Alice réitéra donc sa question.

« Vous ne m’avez toujours pas dit votre nom. »
Codage par Libella sur Graphiorum


Dernière édition par Professeur A. Cooper le Ven 23 Juil - 4:18, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptySam 13 Mar - 23:15

J’écoutai avec la plus grande attention les propos de l’enseignante à propos de ceux qui l’avaient blessé. Et involontairement. C’était peut-être le cas de mes grands-parents, après tout. Mais tout de même, cela ne m’aidait pas à atténuer cette douleur. Le regard de l’adulte se teinta d’un voile de tristesse et j’eus un pincement au cœur à cette vue. L’espace d’un instant, j’aurais voulu poser une main réconfortante sur son épaule. Mais je ne la connaissais pas et elle ne me connaissait pas non plus. De plus, cela aurait été inapproprié. Une enseignante qui consolait une fille de l’école, pourquoi pas ? Mais une adolescente qui en faisait de même ? C’était complément absurde. Puis, mon interlocutrice m’invita de nouveau à me confier sur ce qu’il m’était réellement arrivé. Je pinçai les lèvres de gêne. Était-il nécessaire que je lui partage ma peine comme je l’avais fait avec Hilary, cet été ? L’enseignante, de son côté, n’avait pas hésité à répondre à mes questions, alors je pouvais bien en faire de même, non ?

Hésitante, je ne prêtai que tardivement attention aux couleurs du crépuscule que je voulais tant contempler depuis la Tour. Ces variations de couleurs qui viraient du rose orangé au saumon faisaient étrangement écho à mes sentiments confus, partagés entre tout dire et ne rien dire. « Vous ne m’avez toujours pas dit votre nom. » fit soudainement remarquer Miss Cooper. Je rougis de gêne, véritablement confuse de passer pour une mal élevée et oubliai instantanément mes pensées sans dessus dessous avant de répondre maladroitement : « Je suis Eliana Bradley, en 4ème année à Gryffondor. Je… suis désolée de ne pas vous avoir répondu plus tôt, j’ai dû oublier… Je ne suis vraiment pas comme ça d’habitude, je ne manque jamais une occasion pour me présenter. On dirait qu’il y a une première fois à tout. » terminai-je par un petit rire jaune.

Je devais en faire une sacré tête car j’étais totalement chamboulée par mon comportement. Je ne supportais pas d’être incorrecte dans une conversation – sauf avec ceux qui l’avaient bien cherché. De retour dans mes réflexion quelque peu obscures, je pris la précaution de réfléchir plus d’une fois avant de dire : « J’ai toujours vécu avec mes grands-parents, mon père m’ayant abandonné quand j’avais 2 ans. Alors mes grands-parents paternels se sont toujours occupés de moi. Quant à ma mère, elle est morte en me mettant au monde. C’est triste, mais je ne peux pas m’en souvenir. » Je reniflai légèrement, marquant une courte pause avant de poursuivre : « Cet été, alors que je fouinais un peu dans le bureau de ma grand-mère, j’ai trouvé un mot dans la doublure de sa boîte à bijoux. C’était un mot de mon père, ça laissait clairement sous-entendre qu’il me confiait à ses parents, mais pas pour un voyage à longue durée… Professeur, je pense que mon père s’est suicidé. Mes grands-parents l’ont toujours su et ils ne m’ont jamais rien dit… Je me sens trahie, rejetée et clairement pas à la hauteur de leur honnêteté. Ils m’ont toujours dit que mon père avait disparu pendant un voyage humanitaire, que mes grands-parents du côté de ma mère étaient morts, qu’ils étaient ma seule famille. Mais peut-on croire ces gens-là ? Vous pensez que je peux encore leur faire confiance ? »

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Matthew Merryweather

Matthew Merryweather



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14374-matthew-merrywether#292192

Arrivé(e) le : 14/06/2020
Parchemins rédigés : 542
Points : 7
Crédit : Moi-même
Année : Premier Année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Lion
Epouvantard: Un homme violent qui l’agresse
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Left_bar_bleue1515/2000Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty_bar_bleue  (1515/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kathleen Kirte

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyMar 23 Mar - 23:25

Car l'espoir est le dernier à mourir
Eliana Bradley, quatrième année. Clairement pas une de ses élèves et elle ne le serait jamais. Elle s'excusa d'avoir oublié de répondre à la question que le professeur lui avait posée. Alice ne lui en voulait pas du tout. Son simple désir était de la mettre à l'aise pour qu'elle puisse se confier à elle. Elle était persuadée qu'il était du devoir d'un professeur d'écouter chaque élève, y compris ceux à qui on n’enseignait pas. D’ailleurs, la jeune fille semblait avoir bien besoin de parler. La jeune enseignante ne regrettait pas de s'être arrêtée pour la questionner sur l'état dans lequel elle se trouvait. Peut-être pourrait-elle lui apporter quelques réponses à ces questionnements.

« Ne vous excusez pas voyons, vous êtes troublée, cela peut se comprendre. »

Elle se lança ensuite dans l'explication de son état. C’était donc une jeune orpheline, comme Alice, qui avait su retrouver du réconfort auprès de ceux qui l'avaient élevée, ses grands-parents biologiques, en ce qui la concernait. Mais outre le fait que Emily n'était pas biologiquement liée à Alice, c'était un autre de leurs points communs. Elle comprenait aussi la difficulté de la jeune fille à accepter la possibilité que ceux en qui elle avait toujours placé sa confiance lui mentent. Un jour, elle avait elle-même découvert qu’Emily lui avait caché l'existence de sa véritable famille parce que celle-ci avait refusé de s'occuper d'elle.

Le souvenir de ce qu'elle avait ressenti à cette époque-là revint très fortement en mémoire d'Alice, alors qu’elle écoutait avec attention les confidences de la Gryffondor. Elle comprenait ce sentiment de trahison, et cette sensation de ne plus savoir exactement ce qu'on pouvait ou non croire. Elle l'avait elle-même ressenti et elle ne pouvait pas vraiment lui dire comment réagir. Chacun réagissait différemment, et c'était son droit le plus ferme. Elle pouvait seulement lui exprimer comment elle réagirait en de telles circonstances et lui partager certaines expériences qui pourraient peut-être l'aider à choisir. Mais ce n'était jamais facile de ce confronté aux difficultés et aux drames de sa famille, quand on en avait toujours été épargné. Et il était parfois plus facile de simplement considérer que c'était la faute de quelqu'un d'autre plutôt que de faire face à ce que l'on devait effectivement supporter.

« Je ne peux pas vous dire si vous avez le droit ou non de les croire encore, mais je comprends ce questionnement par lequel vous passez. J’ai moi-même vécu un moment similaire quand j'ai appris qu'il me restait de la famille. Je ne l’ai jamais su jusqu’à ce que je retrouve ma sœur et que j'apprenne qu'il y avait un pan de mon existence que je n'avais jamais connu. J’ai voulu en vouloir à ma mère adoptive, et puis j'ai compris que ma famille ne m'aurait fait aucun bien, elle aurait peut-être même détruit ce qu'il y avait de bon en moi. Et j'ai compris pourquoi elle ne m'en avait jamais parlé. Peut-être devriez-vous vous questionner sur les véritables intentions de ceux qui vous ont élevée et sur les raisons de leurs agissements. Vous auriez peut être la réponse quant à si vous pouvez croire ou non. »

HRP:
Codage par Libella sur Graphiorum



Dernière édition par Professeur A. Cooper le Ven 23 Juil - 4:18, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyDim 11 Avr - 17:57

Ma propre sincérité me chamboula. Les mots « suicidé » et « confiance » parurent tranchants dans ma bouche. C’était comme si je ne croyais pas moi-même à cette histoire. Mon histoire. Extrêmement mal à l’aise d’avoir divulgué des détails aussi sensibles, je ne prononçai plus le moindre mot. Et une fois de plus, un silence digne d’une veillée funèbre s’imposa à nous. Je n’osais même plus faire face au regard que je devinai peiné de l’enseignante. Cette fois-ci, alors que j’orientai de nouveau mon regard vers l’horizon, je remarquai de nouvelles palettes de couleurs qui tachetaient un ciel de plus en plus obscur. Bientôt, il ferait nuit. Et nous n’allions pas tarder à quitter la Tour pour vaquer à nos occupations. Entre mes devoirs infinis et le cours d’Astronomie qui me laisserait éveillée une bonne partie de la nuit, la journée était loin d’être achevée. Et une fois de plus, je serai fatiguée. Et je ne dormirai pas.

Je reportai mon attention sur l’adulte face à moi et mon regard croisa une expression des plus sincères et des plus compréhensives. Miss Cooper me fit part de ses impressions après ma tirade et je devinai un être sensible et empreint de compassion. Nos problèmes étaient si semblables que c’en était troublant. Elle aussi, on lui avait caché l’existence d’une famille inconnue, inespérée. Tout comme moi. Elle aussi, elle avait vécu dans les mensonges et dans les secrets. Elle aussi, elle avait été trahie. A la différence qu’elle avait compris les enjeux de cette trahison, j’étais encore dans l’abîme des secrets des adultes. Ceux-ci avaient des manières de se comporter qui m’échappaient. Pourquoi fallait-il dans ces situations que tout prenne des tournures dramatiques ? Je restai pensive face à la suggestion de Miss Cooper : confronter mes tuteurs. Bien-sûr, j’y avais longuement songé, mais cela suffirait-il à régler le problème à la source ? Serais-je en capacité de leur pardonner après une si terrible faute ?

Je ne savais que dire, que penser de plus. La seule réponse que j’avais au plus profond de moi, c’était qu’il me fallait du temps. Pour comprendre et pour pardonner. Mais l’enseignante avait raison : il fallait que je comprenne avant toute chose. « Pour tout vous dire, je ne suis pas assez apaisée pour envisager de les écouter. J’ai bien trop peur que ça ne soit prématuré dans mon état. Je préfère y réfléchir un peu et, j’espère me calmer et me remettre de tout ça avant de prévoir une « confrontation ». Je suis bien trop en colère pour les écouter et leur donner raison pour l’instant. Comme vous dites, il va falloir avoir une conversation un de ces jours… De toute façon, j’ai bien peur que ça ne soit inévitable. » Un instant plus tard, je fixai l’adulte d’un sourire faussement mauvais avant de demander : « Dites, vous ne songeriez pas à l’adoption d’ici cet été ? » C’était peut-être très maladroit et d’un cynisme un peu trop prononcé, mais je sentais que je pouvais lui faire confiance. Nous venions à peine de nous rencontrer, mais déjà, je pouvais entrevoir une possible complicité.
Revenir en haut Aller en bas
Matthew Merryweather

Matthew Merryweather



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14374-matthew-merrywether#292192

Arrivé(e) le : 14/06/2020
Parchemins rédigés : 542
Points : 7
Crédit : Moi-même
Année : Premier Année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Mêlé
Pouvoirs spéciaux: Aucun pour l'instant
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Lion
Epouvantard: Un homme violent qui l’agresse
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Left_bar_bleue1515/2000Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty_bar_bleue  (1515/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Kathleen Kirte

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] EmptyVen 23 Juil - 4:19

Car l'espoir est le dernier à mourir
Alice n’avait pas pour habitude de dévoiler des parties de sa vie privée aux élèves, mais la confiance se gagnait aussi en démontrant de la confiance envers la personne. Et elle avait l’intuition que la jeune fille était de confiance. Sa détresse avait besoin d’un soutien qu’elle ne se laisserait apporter que si elle avait la conviction que la personne la comprenait. C’était pour cette raison qu’Alice avait tenté de lui démontrer par son expérience qu’elle pouvait la comprendre. Elle avait l’espoir qu’en trouvant un repère et une oreille, la jeune fille se sentirait moins perdue et reprendrait un peu de couleurs. Alice n’aimait pas la voir comme ça.

Elle pouvait cependant comprendre que Eliana ne soit pas prête pour avoir cette conversation avec sa famille. Elle était trop en colère. Les discussions sous le coup de la colère, ça n’aidait jamais personne. Et elle devait attendre d’en être capable pour pouvoir avoir cette conversation dans les meilleures conditions possibles. Avoir une fracture au sein d’une famille saine n’était jamais bon, et si tant est que la famille de la fillette voulait réellement son bien, il valait mieux protéger un équilibre, même précaire. Quand elle lui demanda si elle songeait à adopter, Alice pensa à Zey et sourit doucement.

« Je doute que l’on m’autorise à adopter une autre jeune fille. J’ai entamé une procédure pour adopter une fillette, de seconde année. Zeynep Ozdemir. Je ne sais pas si tu la connais. »

Elle sourit gentiment et secoua la tête. Il valait mieux que la petite Gryffondor ne se sente pas rejetée par ses propos. Elle devait trouver les moyens de la rassurer et quelque part, elle se disait qu’elle pourrait être là, si la jeune fille avait besoin de se tourner vers quelqu’un. Ce ne serait pas forcément vers elle qu’elle se tournerait, mais si elle le voulait, Alice serait là.

« Quels que soient vos choix, je suis prête à vous aider si vous en avez besoin. Si vous voulez parler à quelqu’un ou si vous avez besoin de l’aide d’une adulte, vous pourrez toujours compter sur moi. »
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty
Message(#) Sujet: Re: Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Car l'espoir est le dernier à mourir [ft. Alice]
Page 1 sur 1

Sauter vers: