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Dortoir n°2 : FT. Joanne Griffith, Madeline G. Haden, Maya A. Wolffhart & Y. Amaïa Sawner
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Message(#) Sujet: Dortoir n°2 : FT. Joanne Griffith, Madeline G. Haden, Maya A. Wolffhart & Y. Amaïa Sawner Dortoir n°2 :  FT. Joanne Griffith, Madeline G. Haden, Maya A. Wolffhart & Y. Amaïa Sawner EmptyJeu 23 Juil - 16:27

✿ Chambre n°2 ✿

ft. Maddie, Amaïa et Joanna
Date : mi juillet => mi août

Bon pas le choix, il avait fallu monter dans ce train. Non mais franchement, il y avait d’autres moyens de transport, alors pourquoi le train ? Maya haïssait cela et elle en voulait au monde de ne pas lui offrir un autre moyen de transport que ce satané train. Heureusement Kath avait été là, et comme si elle avait su en avance qu’ils allaient le prendre, elle avait préparé son remède miracle du début d’année. Maya lui en était reconnaissante, mais ce n’est pas pour autant que Maya avait appréciée le voyage, son humeur avait était exécrable tous du long au grand malheur des quelques personnes qui se trouvaient non loin d’elle. Ses paroles parfois froides et méchantes n’avaient surement pas dû être apprécié par les autres. Mais qu’importe, elle n’aurait qu’à simplement s’excuser auprès des concernés et on verra bien ce que ça donnera ensuite.

Maya avait été soulagé de descendre enfin de ce maudit monstre de ferraille, elle était épuisée de ce voyage. Mais ce n’était pas encore terminé car ensuite un autocar les emmena jusqu’à la colo, le centre qui allait les accueillir durant le mois qui allait venir. Elle observa l’extérieur avec attention et curiosité. Et les paysage ne lui déplore pas. Au contraire, cela semblait assez intéressant. Quand elle vit au loin la mer, cela la fit grimacer. Elle n’aimait pas trop la mer, l’eau… Mais cela ne la dérangeait pas le sable chaud. De plus elle pouvait voir qu’il semblait y avoir pas mal de chose à faire autre que trainer sur la plage. Tous cela serait certainement confirmé un peu plus tard à leur arrivée.

Et en effet, entre autres les activités possibles et le déroulement du séjour fut donné. Maya écouta le nom des personnes avec qui elle allait vivre en chambré. Elle ne connaissait quasiment personne, si ce n’est de vue Amaïa et Madeline qui avait eu des cours communs avec elle. Maya écouta les dernières recommandations et sans plus attendre pris ses affaires et se dirigea vers la chambre attitrée à leur groupe. Elle y déposa ses affaires dans un coin de la chambre. Elle se fichait pas mal de lit qu’elle aurait, elle laissa donc le choix aux trois autres de décider de cette question. Elle ressortie rapidement de cette dernière, sans rencontrer ses compagnes de chambre. Et sans attendre, elle commença à explorer les lieux. Quand elle en eu assez de marcher, elle remonta vers une des salles de repos du 3ème étage et se posa sur le chambranle de la fenêtre. Kath la rejoignit bien vite et les deux filles eurent une conversation assez longue. Finalement Maya décida qu’il était temps d’aller défaire ses valises pour se mettre à l’aise.

Lorsqu’elle arriva dans la chambre, seule une fillette si trouvait. Madeline, la jeune fille dont lui avait parlait Kath. Elle ne pouvait pas oublier son nom, car les cours en commun, l’anniv de kath ou encore le fait de l’avoir vu avec cette dernière avait marqué Maya. Même si la jeune future troisième année n’avait pas pris la peine de discuter ou de faire attention à l’enfant sensible. Quand Maya s’approcha, elle entendit comme un son étouffé venant de la fillette. Elle accéléra le pas et s’annonça :

« - Hey, qu’est ce qui se passe ? Que t’arrive-t-il ? »

Elle utilisa une voix plus douce que d’ordinaire et tenta de contenir cette folle énergie qu’elle démontrait d’ordinaire avec les autres. Elle regarda autour, pour constater que chacun avait leur place. Mais il ne rester dans les lieux que la petite Maddie.

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Joanne, Madeline, Maya & Amaïa
☆☆ Dortoir n°2
Un dessin contre des mots ☆☆
A peine les portes de l'autocar s'étaient ouvertes sur le centre de vacances, qu'une petite fille brune sortit en trombe de ce moyen de transport moldu. Amaïa aurait été prête à forcer les portes si nécessaire, si le bus ne c'était pas dépêchait de la laisser sortir à l'air libre. Les regards s'étaient tournés vers elle, mais elle ne s'en préoccupait pas, trop occupée à retrouver son souffle grâce à l'air frais qui fouettait son visage et faisait voler ses boucles. Pourquoi avait-il fallu qu'ils utilisent ce monstre pour les conduire? Elle jeta un oeil dégoutée à l'autocar, même si Kathleen, dont les talents de guérisseuse, arrivait à calmer sa panique et sa peur des transports grâce à ses potions, elle avait été ravie que son frère soit là pour lui tenir la main durant tout le trajet. Si elle avait écouté un peu plus attentivement avant de dire qu'elle viendrait au voyage, elle aurait vu ce "détail" et aurait peut-être revu sa position à ce sujet. Mais puisqu'elle n'avait rien écouté et qu'Ahn avait été obligé de lui ré-expliquer rapidement comment ils allaient s'y rendre, justement, avant de s'y rendre, elle n'avait pas eut le temps de tergiverser. Maman avait eut peur pour elle. Et Amaïa avait eu l'impression que son coeur allait sortir de sa poitrine, mais maintenant qu'elle était arrivé, elle allait un peu mieux. Apparemment. Les battements de son coeur s'étaient espacés et elle parvenait à respirer normalement. Elle en déduisit qu'elle allait bien, tout du moins aussi bien qu'elle pouvait l'être après une balade en transport moldu qui lui rappelait de mauvais souvenirs.

Son sac sur l'épaule, elle avait regardé avec de grands yeux le paysage qui défilait au fur et à mesure de leur marche. Il eut fallu qu'Ahn l'attrape par le bras pour l'arracher à sa contemplation, et l'entraîner à la suite des autres. La répartition des chambres. Apparement. Le discours était trop long, dès la deuxième minute, la jeune fille avait décroché et était en train de compter le nombre d'élèves présent qui s'agglutinaient les uns sur les autres pour entendre leur numéro de chambre. Ahn la pinça doucement lorsque son nom apparu, conscient que sa soeur n'écoutait plus, mais après le numéro de sa chambre elle repartit dans son comptage incessant n'écoutant pas le reste des membres de sa chambre. Lorsque tout le monde se sépara elle jeta un coup d'oeil vers Ahn et lui fit un petit salut avant de tourner les talons et non pas de chercher ses camardes de chambres inconnues mais plutôt le chemin du dortoir 2. Ca faisait plus d'un quart d'heure qu'elle déambulait avec ses bagages. Apparemment. Elle était perdue. Apparemment. Soudainement elle vit son dortoir. Avant d'y entrer, elle jeta un oeil à l'intérieur pour voir si du monde s'y trouvait. Personne. Elle soupira. Son ventre en fut alléger d'un poids invisible. Elle n'avait pas envie de parler. Elle préférait le silence et le fait d'être dans la chambre d'inconnu ne la réjouissait guère, elle devrait s'habituer à elles et à leur nouvelles émotions. Elle grimaça. Apercevant un lit vide, elle mit son sac dessus et entreprit de ranger ses affaires. Chaque chose à sa place et chaque place à sa chose. Elle ne supportait pas la dissymétrie, ni le manque de rangement. Elle jeta un oeil inquisiteur aux bagages entassés dans un coin réfrènant l'envie de les ranger à la place de son propriétaire. Mais d'après Maman, ce n'est pas gentil. Or elle voulait être gentille.

Elle délaissa le dortoir, crayon et carnet d'esquisse en main, pour aller dehors. Elle préférait l'extérieur à l'intérieur. Elle trouva un coin d'herbe s'y assit et entreprit de dessiner le paysage qui s'offrait à ses yeux. Elle aimait dessiner, elle aimait reprendre chaque couleur et chaque détail. Elle aimait ce plaisir de garder une trace de ce qu'elle voyait. Cela lui permettait d'exprimer ses émotions d'après le psychologue. Les couleurs étaient chaude et le teint lumineux, elle en déduisit donc qu'elle avait l'air plutôt joyeuse à la vue de son dessin. Apparemment. Une fois son dessin terminé, elle se remit en marcher vers le dortoir afin de poser ses affaires et peut-être cette fois de savoir qui était ses camarades de chambres.

Amaïa s'arrêta à la porte de la chambre en attendant du bruit. Elle jeta un oeil indiscret et aperçu une jeune fille de dos et une autre en train...de pleurer? Elle se rabattit contre le mur et soupira. Pourquoi à peine arrivée fallait-il que quelqu'un se mette à couler de la sorte? Elle tapota sur son calepin cherchant un monde d'action. Elle n'aimait pas que les gens pleure de la sorte, elle ne savait jamais comment réagir. Elle inspira profondément. Rester dans le couloir ne semblait pas être la meilleure solution. Pourquoi elle n'imaginait pas, mais c'était comme ça. Parler, elle ne se voyait pas prendre la parole alors qu'une fille pleurait, elle pourrait pleurer aussi, on ne savait jamais avec ses émotions cachés. Ne lui restait que...pas grand chose. Elle fronça les sourcils. Inspira une nouvelle fois et entra dans la chambre. En entrant, les mains crispée sur son calepin, elle reconnue Madeline, une camarde de classe, elle ne se souvenait pas de lui avoir déjà parlé. Amaïa ne parlait pas beaucoup sauf si on venait vers elle, mais il lui semblait que Madeline n'allait pas beaucoup vers les autres non plus. Néanmoins, la jeune fille n'avait rien de méchant et donnait souvent à Amaïa l'envie de lui sourire. L'autre jeune fille de dos, c'était Maya.

Amaïa hésita. Fit mine de reculer en crispant davantage les doigts sur son calepin. Elle ne savait pas comment faire. Il fallait qu'elle agisse. Elle se dirigea vers l'endroit où Madeline pleurait, elle s'assit à côté d'elle et posa une main sur son dos comme Maman le faisait quand Amaïa pleurait aussi. Souvent Maman lui donnait un bonbon, mais Amaïa n'en avait pas sûr elle. Elle pinça les lèvres et soudain eut une idée. Elle se décolla un peu de Madeline, ouvrit son calepin. Elle se souvenait très bien des traits de la jeune fille. Lorsqu'elle se mit à dessiner il aurait pu se passer n'importe quoi, elle ne s'en rendit pas compte, si les autres filles de la chambres étaient arrivés elle ne les avait pas vu, si elles parlaient elle ne les entendaient pas, si elles la regardaient elle ne s'en rendait pas compte. Elle releva les yeux quand elle mit un point final à son portrait, ce qui ne du pas lui prendre trop de temps non plus, Amaïa tenait un crayon depuis son plus jeune âge. Puis elle découpa le papier et le donna à Madeline. Elle avait représenté un portrait réaliste de la jeune fille avec un grand sourire sur le visage. Parfois les dessins valaient mieux que les mots.
☾ anesidora
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Dortoir n°2ft. Maya A. Wolffhart, Y. Amaïa Sawner & Joanne Griffith

Cet été était particulier pour Madeline. Premières grandes vacances depuis le début de sa scolarité à Poudlard, il s’agissait au passage des premières qu’elle passerait loin de son appartement londonien, étant donné qu’elle s’était inscrite, en compagnie de son Joey, au voyage scolaire organisé par l’école de sorcellerie.
Après un trajet plutôt agréable, les enfants avaient découvert le lieu de leur séjour : un camp de vacances moldu à Amroth, au Pays de Galles. Cela n’avait pas déplu à la fillette, qui était habituée au monde moldu, et était très enthousiaste à l’idée de découvrir la mer. Les vacances, qui devaient duré un mois, s’annonçaient très agréable à ses yeux, malgré un mauvais départ pour Joey qui avait souffert du mal des transports.
Elle avait néanmoins très vite déchanté face à l’annonce des chambres. Non seulement avaient-elles été composées par les adultes, mais il ne servait à rien de négocier car elles ne seraient pas modifié. L’enfant avait espéré de toutes ses forces se retrouver avec son amie Kathleen. Malheureusement pour elle, ce n’était pas du tout le cas. La chambre de Maddie se composait en réalité d’inconnues, tout simplement. A part Maya, une amie de Kath, qu’elle avait déjà croisée, elle ne connaissait absolument pas celles qui partageraient son dortoir pour un mois entier.
La petite, sensible, avait été atterrée de cette nouvelle. Cela réveillait chez elle des peurs et des souvenirs qu’elle préférait garder enterrés loin dans son cœur et dans sa mémoire. Mais étaient remontés sans plus de cérémonie, pêle-mêle, sa peur de l’abandon, sa profonde anxiété sociale, et d’autres joyeusetés que ses nouveaux amis étaient pourtant parvenus à calmer durant l’année.
Incapable de se contrôler, la fillette avait fondu en larmes au beau milieu des autres élèves. Elle avait tenté tant bien que mal de cacher sa réaction émotionnelle mais certains étaient venus à sa rescousse, notamment l’une de ses camarades de chambrée. Cela dit, rien n’y avait fait, et elle était à peine parvenue à se calmer.

Au bout d’un moment, Madeline réussit à rassembler au mieux ses esprits. C’était de toute façon nécessaire étant donné qu’elle était forcée d’aller s’installer dans son dortoir. Joey et Kathleen à ses côtés, elle se dirigea, tête baissée, ravalant ses sanglots, vers sa chambre. Les enfants, ayant dû faire face à la crise de Maddie, étaient partis un peu plus tard que les autres étudiants. Arrivés au palier de l’étage des filles, Fizwizbiz serra sa meilleure amie dans ses bras ; il n’était pas autorisé à la suivre dans les couloirs de cet étage et ils devaient se séparer. Ce n’était pas pour longtemps, mais les yeux de la petite irlandaise s’embuèrent malgré tout. C’était pour elle la confirmation de la séparation avec ceux qu’elle aimait.
La petite se dirigea, le cœur lourd, traînant sa valise derrière elle avec peine, vers ce fameux dortoir numéro 2 qu’elle haïssait déjà tellement. Kath la suivit jusqu’au pas de la porte, veillant sur elle, mais ne la suivit pas à l’intérieur. Elle-même devait s’installer, après tout. Cette fois, Madeline était vraiment seule.
Lorsqu’elle poussa la porte, elle remarqua que, malgré la présence de nombreuses affaires, certaines entassées dans un coin, les autres déjà placées, personne ne se trouvait à l’intérieur de la pièce. Cette-dernière en elle-même n’avait rien de particulier, c’était une chambre classique, mais elle brillait par son aspect peu chaleureux et si éloigné de l’appartement familier de Maddie.
Celle-ci, la gorge nouée, tira ses affaires jusqu’à un lit – un lit du bas, évidemment, elle ne se faisait pas confiance pour monter dans les hauteurs d’un lit superposé avec sa maladresse – et commença à les déballer avec des gestes mécaniques, espérant que cette tâche simple suffirait à la distraire de ses pensées.
Mais, comme l’on pouvait s’en douter, cela ne changea rien. Très vite, l’esprit de la petite fille retourna à ses considérations noires. Empoisonné par les douleurs passées, il venait lui chuchoter que ses pires peurs se réaliseraient. Qu’elle serait probablement détestée de ses camarades de chambre, que peut-être elles aussi lui feraient du mal comme on lui en avait fait auparavant. Que ses amis l’oublieraient très vite maintenant qu’elle n’était plus avec eux… L’enfant tira de sa valise la peluche que lui avait offerte Kath, qui provenait du parc Disney. Kath...
Sans qu’elle ne s’en rende compte, la tristesse submergea de nouveau l’enfant, engloutie par les larmes et secouée par les sanglots. Elle ne prit conscience de son état que lorsque, les doigts serrés autour de la peluche à s’en blanchir les jointures, elle entendit une voix briser le cercle vicieux de ses angoisses.

- Hey, s’inquiéta une douce voix, qu’est ce qui se passe ? Que t’arrive-t-il ?

Madeline ne tourna même pas la tête, se contentant de passer hâtivement un bras sur ses yeux pour essuyer les trop nombreuses larmes qui en dégoulinaient. Elle renifla pour ravaler sa tristesse et battit des paupières. Elle n’était plus seule, quelqu’un était entré dans la chambre. Dans son champ de vision apparut celle qu’elle reconnut comme Maya. La petite irlandaise se mordit les lèvres, sûrement trop fort, honteuse de s’être faite surprendre à pleurer, encore.

- Je… commença-t-elle maladroitement. Euh, rien, ça va.

Elle détourna le regard, le nez et les joues rougis, mais pour des raisons différentes. Avisant le lit juste derrière elle, envahi par une valise, elle s’y installa maladroitement, pour soutenir ce corps qui trahissait son état par des tremblements qui l’assaillaient jusqu’à ses lèvres incertaines de la marche à suivre. Mentir ? Cela semblait encore le mieux, même s’il était pourtant évident qu’en réalité, rien n’allait.
Maddie serra impulsivement sa peluche contre son cœur. Elle sentait le regard de Maya peser sur elle. Sa voix était douce mais elle était persuadée que cette première rencontre, durant laquelle elle faisait une si mauvaise impression, serait sujette à moqueries et détestation. Elle avait peur. Ses yeux se fixèrent sur le sol avec une intensité d’ordinaire uniquement réservée au ciel étoilé. C’était sa façon de s’isoler du monde.
Les larmes se remirent à couler, en silence cette fois, mais la petite n’osa pas regarder sa camarade. Elle voulait qu’on l’oublie, qu’on l’ignore, qu’on ne la voie pas, pas comme ça.
Soudain, Madeline sentit quelque chose dans son dos. Quelque chose de chaud, une main. Elle releva les yeux hâtivement, pour découvrir une fille qui ne devait pas être plus âgée qu’elle. Amaïa, sûrement, puisqu’elle était dans cette chambre avec elle. A nouveau, les lèvres de l’enfant subirent une morsure. Décidément, toutes ses camarades l’auraient vu pleurer. Mauvais départ.
Dans le flou de son champ de vision, elle remarqua qu’Amaïa avait à la main un carnet. Celle-ci, se détachant d’elle, le dégaina d’ailleurs et commença à griffonner dedans. Maddie détourna le regard – elle détestait qu’on l’observe lorsqu’elle-même écrivait ou dessinait le ciel dans le sien. Le temps sembla se figer, la fillette était confuse et l’air semblait trop épais pour respirer ou bouger. Elle s’immobilisa simplement et laissa couler sur elle le temps et les regards. Si on lui parlait, elle se contentait de réponses monosyllabiques.
Finalement, elle sortit de sa torpeur lorsqu’Amaïa attira son attention. Elle tenait à la main une feuille de papier, visiblement arrachée de son carnet. Madeline les fixa tour à tour avec perplexité, puis se saisit du papier. Elle s’essuya les yeux du revers de la main, pour mieux voir. Il s’agissait d’un portait d’elle, très réaliste, exception faite du grand sourire qui barrait son visage en lieu et place d’une expression douloureuse.
Ce dessin était splendide.
La petite releva le nez vers sa camarade. Elle ne lui avait pas dit un mot, mais à sa façon, elle avait été rassurante et lui avait remonté le moral. Maladroitement, la rouquine sourit, un sourire de travers mais un sourire sincère qui voulait dire « merci ».

- C’est… c’est magnifique, balbutia-t-elle lorsqu’elle s’en sentit le courage.

Elle le pensait. Jamais personne n’avait pris le temps de la représenter ainsi, et Amaïa était très douée – sûrement au prix de centaines d’heures d’entraînement – aussi était-elle émue de ce cadeau. Ce n’était certes qu’un croquis, mais pour des raisons que Maddie ignorait, c’était l’un des plus beaux dessins qu’elle ait vu. Elle avait toujours mal, elle avait toujours peur, mais ce sourire sur son visage, qu’elle pouvait observer comme dans un miroir, lui faisait entrevoir un espoir qu’elle pensait avoir perdu.


:copyright:️ DABEILLE

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