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Message(#) Sujet: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyDim 28 Juin - 21:18

opal bellingham + maxwell carter

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Une journée digne d’un stage en enfer. Une fille aussi froide qu’une porte de prison, qu’un seau rempli de glaçon … Sa relation avec Carla avait toujours été assez chaotique d’une certaine manière … comme chien et chat … un jour tout allait bien dans le meilleur des mondes, la complicité était de mise, le bonheur de passer du temps ensemble, l’envie de rigoler à chaque fois que l’autre ouvrait la bouche … et puis l’autre, ils se disputaient, se renfermaient sur eux même, fermant les yeux sur un immense problème de communication … une jalousie excessive, un mutisme à toute épreuve … Il y avait des jours avec et des jours sans, comme dans tous les couples. Carla avait été sa première copine, la première fille avec qui il avait eu envie de se mettre en couple, d’officialiser aux yeux de tout Poudlard, celle pour qui il avait développé des sentiments très forts, même si sa bouche refusait de le laisser sortir. Son attachement pour elle était sincère quoi qu’en dise les vipères de l’école. Peut-être avait-il été trop confiant, peut-être avait-il fermé les yeux sur un sentiment d’abandon qu’elle ressentait, peut-être n’avait-il pas vu les signes … parce qu’il n’avait été en rien préparé psychologiquement à ce qui s’était passé un peu plus tôt dans la journée. Jamais il n’aurait imaginé cette scène … qui pourtant depuis tournait en boucle dans son esprit … Des mots qu’il entendait encore et encore, qui résonnaient dans sa tête comme une douce musique cruelle. Il était dans le parc quand tout cela s’était produit … avec son petit groupe d’ami : Caleb, Abercrombie, Fitch … même la grosse Sarah était présente. Carla avait surgi de nulle part … elle s’était planté devant lui, offrant un spectacle aux yeux de tous. Cette discussion n’en avait pas été une puisqu’elle n’avait même pas laissé l’occasion à Max d’ouvrir la bouche. Un déferlement qui s’abat sur lui … bouche-bée … obligé d’encaisser des mots durs … obligé de garde une tête impassible alors que ses amis traquent chacune de ses réactions, de ses mimiques … et la verte et argent qui repart sans un mot de plus ayant transmit le message qui ne pouvait être plus clair … TERMINE. Fini. Elle l’avait donc jeté en plein milieu de cet après midi ensoleillé dans le parc, devant la plupart de ses potes. Il était resté assis silencieux quelques secondes, essayant tant bien que mal de garder les pensées qui lui traversaient l’esprit, essayant de conserver sa dignité après s’être fait humilier devant ses amis, essayant d’assimiler ce qu’il venait d’entendre, alors qu’on lui posait mille et une question pour savoir ce qui s’était passé.

L’instant d’après, il était debout laissant ses potes dans le parc, n’ayant aucunement envie de se retrouver avec qui que ce soit à ce moment précis. Il ne pouvait pas continuer indéfiniment de jouer le rôle du petit robot sans cœur que rien ne touche, du dragueur lourd qui peut avoir des filles quand il le désire. C’était plus fort que lui à cet instant. Oscillant entre l’énervement et une profonde tristesse, il devait se barrer d’ici, trouver un endroit où il pouvait souffler seul, et loin des regards posés sur sa personne. Parce que cette histoire allait faire le tour de l’école en moins de temps qu’il ne le faut pour dire quidditch. Après tout … quelle bonne histoire pour les langues de vipères … le fameux Max se fait lourder par sa copine devant ses potes. Ca allait surement intéresser un bon grand nombre de personne dans ce stupide château.

Il avait remonté le parc en trombe, grimpé les escaliers pour se retrouver dans les étages, et pousser la porte des toilettes. Tout était bien trop intense pour lui à ce moment précis. Les émotions se bousculaient dans son corps et dans son esprit et il n’avait pas la moindre idée de comment réagir à ce qui venait de lui tomber sur la tête. Sa main tremblait, son regard était vide, comme assommé par une émotion qu’il ne contrôlait pas. Planté devant le lavabo, face à son propre reflet … L’instant d’après, sa main en sang, un miroir en pièce … Quoi de plus naturel pour un humain que de se faire mal lorsque l’on est déjà au plus mal, comme une envie du subconscient de se concentrer sur une douleur différente … une douleur physique, bien plus compréhensible et rationnelle qu’une douleur sentimentale … Il se laisse glisser sur le sol contre ce mur, pour atterrir sur le sol froid des toilettes. Sa tête dans ses mains, ses genoux repliés sur son ventre, il cherchait la solitude pour pouvoir réagir comme bon lui semblait, il la trouvait, ici, dans cette pièce. Et il savait que toutes ces émotions ne pouvaient pas ressortir avec lui … qu’une fois qu’il aurait décidé de quitter les toilettes, il devrait abandonner ce tas d’émotion derrière lui … pour le bien de quoi ? De son image ? De sa fierté ? De son égo ? C’était une pâle copie du poufsouffle qui se trouvait en ces lieux. Son habitude joviale, souriant, solaire, sûr de lui avait totalement disparu. Il était fort compliqué de décrire ce qui se passait dans sa tête d’un point de vue extérieur. Assis sur le sol, il semblait lutter intérieurement pour contrôler des émotions qui l’engloutissaient, qui le dépassaient. La tête dans les mains, son regard était en direction du sol, les yeux grands ouverts, les pensées allant à toute vitesse. Cette scène qui passait encore et encore dans sa tête … Comme s’il était enfermé dans son propre cauchemar sans savoir comment réagir, sans pouvoir se relever. Comme s’il avait été battu, et qu’il essayait de puiser tant bien que mal la force pour se relever sans pour autant y arriver. Il était comme coincé … La respiration haletante comme s’il venait de faire un entrainement intense, les genoux qui sautillaient comme incapable de rester sans bouger, le sang qui coulait encore de sa main …

Et soudain, un bruit le rappela de ses pensées. Non, il voulait être seul … et surtout il ne pouvait pas être vu dans un état comme celui-ci. Hors de question que toute l’école apprenne cette histoire. Il releva dans la tête, et comme épris d’une peur incontrôlé qu’on le découvre sous un angle qu’il ne contrôlait pas, il cria :

– Qui que tu sois, dégage de là, sinon j’te jure que j’vais te démonter.


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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyLun 29 Juin - 20:32

On pouvait dire que c’était par hasard qu’elle se trouvait au deuxième étage à ce moment précis de la journée. Ou un coup du sort, peut-être ? En tout cas, si on lui demandait ce qu’elle y faisait, elle ne pourrait répondre à la question que d’un haussement d’épaule. La raison de sa présence à cet endroit précis n’avait jamais eu d’importance. Ce qui importait était ce qui allait suivre. Qui pouvait se douter de la tournure que prendrait les événements en se réveillant ce matin pour une journée qui semblait complètement banale ?

C’était le bruit de verre qui l’avait attiré. Au moment où elle passait devant les toilettes, sans intention d’y arrêter un instant, le bruit avait éclaté dans le silence qui parcourait le deuxième. Il n’y avait jamais foule ici. Seulement quelques étudiants courant vers le cours de Runes ou ceux qui ne pouvaient se retenir assez longtemps pour chercher une autre toilette. Impossible pour ce vacarme de passer inaperçu. L’écho des toilettes répercuta le son, comme si toute la pièce voulait s’assurer d’attirer à elle un témoin. Quelqu’un qui verrait le mal qui lui était gratuitement fait. Les pièces d’un miroir brisé éclataient au sol. Un bruit qui ne dura réellement que quelques secondes. Un bruit qui semblait pourtant si fort et triste à la fois. Une étrange impression avait parcouru la sorcière alors que son regard s’était posé sur la porte entrouverte des toilettes. L’éclat bruyant l’avait surprise et l’attira irrémédiablement vers la source. Avec une grande curiosité et l’anticipation de ce qu’elle pourrait y trouver.

Elle avait imaginé plusieurs scénarios. Des hypothèses de la plus sérieuse à la plus étrange. De la plus logique à la plus impossible. Mais rien dans ses pensées ne l’avait préparé à ce qu’elle avait eu sous les yeux en s’avançant sur les tuiles humides de la salle. Elle en resta muette de stupeur un instant. Devant elle se recroquevillait sur lui-même un garçon auquel elle n’avait jamais parlé, mais dont le nom ne lui était pas inconnu. N’importe qui pouvait reconnaitre la tête de Maxwell Carter dans les couloirs. Mais à ce moment exact, Opal n'arrivait pas à reconnaitre le garçon populaire dont l’aura prenait normalement toute la place. L’air des toilettes était oppressant, lourd d’un mal dont Opal ignorait encore tout. Qu’est-ce qui pouvait l’avoir mis dans un tel état ?

La jeune sorcière n’avait aucune idée de la cause. Elle n’avait entendu ni rumeur ni mauvaise nouvelle concernant le garçon de 5e. Et elle ne pouvait pas ignorer la curiosité qui explosait maintenant au fond d’elle-même. Que lui était-il arrivé ? Et surtout, qui était ce garçon qu’elle avait devant les yeux ? Maxwell Carter, évidemment, elle le savait, mais ce n’était un visage qu’on lui avait déjà vu. Et c’était cette expression peinée et douloureuse qui avait attiré Opal et sa vilaine curiosité à lui. Elle s’avança de nouveau et cette fois, ses pas résonnèrent autour d’eux, portant finalement l’attention du Poufsouffle sur elle.

Puis, le cri. Opal marqua une halte dans sa marche et posa ses yeux pâles sur lui. Elle ne répondit pas tout de suite et laissa plutôt le silence s’éterniser, cherchant le meilleur moyen d’aborder la situation. Elle aurait peut-être pu hésiter, être effrayée même par les mots qui lui étaient crachés et qui bondissait sur les murs lisses de la salle. Mais ce n’était pas le genre d’Opal. Pas du tout. S’il voulait la faire fuir, cela n’avait aucunement fonctionné. Ce cri avait fait savoir à la Gryffondor toute la colère et la peur incontrôlable qu’il ressentait à l’instant. Il la convainquit de rester.

C’était comme découvrir un petit animal blessé et méfiant. Il avait beau grogner aussi fort qu’il le pouvait, Opa ne se sentait pas le cœur de le laisser seul dans sa douleur. Elle ne pouvait ignorer ce qu’elle avait vu. Elle avait besoin d’en savoir plus. Peut-être pouvait-on le considérer malchanceux d’être tombé sur une fille aussi indiscrète qu’Opal, mais peut-être pouvait-on aussi le considérer chanceux d’avoir la compagnie d’une fille qui ne lâchait pas facilement. Elle était beaucoup trop curieuse pour l’abandonner tout de suite. Le voir dans cet état vulnérable était la dernière chose à laquelle Opal avait pu s’attendre.

Sans se prendre la tête avec ce qu’il avait dit, elle reprit sa marche jusqu’à se retrouver à ses côtés. Elle tourna sur elle-même, puis se laisse glisser à son tour sur le sol froid, croisant les jambes et laissant son regard se balader sur les éclats de vitre du miroir en miette. Son regard s’abaissa ensuite vers la main en sang du garçon. C’était dommage ; elle ne connaissait pas encore de sortilège de soin. Ça aurait pu bien briser la glace de proposer de le soigner. Bon, en même temps, elle n’était pas certaine qu’il accepte. Mais qui ne tente rien n’a rien, comme on dit.

- C'est pas de chance pour toi, je n'ai pas encore appris de sortilège de soin. Faudra faire quelque chose pour ta main, tu sais.

Elle se tut par la suite. Ce n’était pas le moment de le brusquer en lui jetant toutes ses questions à la figure. Des raisons pour qu’il se braque et se referme encore plus qu’il ne l’était déjà. Dans l’état où il était, elle pouvait se douter que tout ce qu’il voulait était la faire déguerpir de là. Mais elle ne comptait pas lui rendre la tâche facile. Bien au contraire. Elle avait l’intention de lui coller aux basques jusqu’à ce qu’elle apprenne ce qu’il s’était passé. Pas question de le laisser se dérober.

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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyLun 29 Juin - 21:12

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Ce mal qui le rongeait semblait avoir totalement anesthésié sa main dégoulinant de sang. Le liquide rouge coulait doucement le long de son avant-bras, laissant la trace de tous ses maux sur son corps. Mais il s’en fichait à cet instant précis. Etre seul avec ses pensées était déstabilisant et effrayant … et pourtant il ne pouvait se résoudre à se relever pour quitter cet endroit froid et fade. Il n’avait pas la force d’affronter le monde extérieur, pas maintenant, pas aussi peu de temps après cette humiliation qu’il avait subi. Il n’avait jamais vécu ce genre de chose auparavant, et cela appuyait évidemment son incapacité à gérer de trop grandes émotions. Il avait l’impression d’avoir mal, comme si une boule s’était formée dans son estomac et que peu importe la position dans laquelle il était, il ne pouvait pas atténuer cette douleur. Une douleur mentale qui basculait sur le physique, preuve de la connexion entre le corps et l’esprit. La haine et la tristesse s’entremêlaient tellement bien qu’il ne savait même plus ce qu’il ressentait ou ce qu’il devrait ressentir. Il était simplement perdu dans un tourbillon d’émotion qu’il avait lui-même beaucoup trop de mal à comprendre. Elle l’avait quitté, comme ça, sans un mot, sans la moindre explication … faisant d’une discussion privé un show public pour le plus grand bonheur de ses camarades avides de potins. Tout était compliqué. Et à cela s’ajoutait cette frustration grandissante d’être incapable de contrôler ses émotions, lui qui arrive tellement bien en temps normal. Lui, Maxwell Carter, le dragueur de Poupou, le mec qui rien n’atteint, qui ne ressent rien, le petit robot imperméable à l’amour et tous ces sentiments dégoulinants. Et pourtant, c’était bien lui qui était effondré sur le sol froid des toilettes du deuxième étage, incapable de faire face à cette désillusion qui lui était tombé dessus comme un frisbee dans la gueule.

Ce fut un bruit qui l’enleva de ses pensées, qui le ramena immédiatement dans le monde réel. Quelqu’un était présent dans la pièce … Et s’il y avait bien une chose dont il était sûr maintenant, c’était qu’il ne voulait voir personne. Il était totalement incapable de subir le regard de quelqu’un d’autre. Il était incapable de contrôler la situation maintenant … et ce fut surement la raison pour laquelle il fut aussi agressif tant dans son ton que dans ses paroles. Quiconque connaissait un petit peu Maxwell, savait qu’il n’était pas du genre à s’énerver. Certes il avait des mauvais côtés, il pouvait parfois être impulsif … mais il n’était pas le genre de personne à élever la voix ou à directement aller au conflit, bien au contraire. Aujourd’hui, tout était différent. Et la peut d’être vulnérable aux yeux de quelqu’un lui était inconcevable. Il voulait simplement effrayer la personne qui venait de rentrer, pour qu’elle parte aussi vite qu’elle était arrivé … mais elle avait continué son chemin, marchant silencieusement dans cette pièce, pour trouver son côté … se laissant glisser sur le sol tout près de lui, comme si les paroles qu’il venait de prononcé avaient été complètement ignoré. Comme si elle avait pris son cri de détresse comme une invitation à rester … Maxwell ne savait pas comment réagir … Contre toute attente il resta silencieux, comme s’il bataillait intérieurement pour reprendre le contrôle et ne pas craquer devant cette fille qu’il ne connaissait pas … comme une bataille intérieure avec ses propres démons … une bataille vouée à l’échec nourri par trop de sentiments indomptables … Elle ouvrit la bouche déplorant son ignorance dans les sortilèges de soin, remarquant que sa main était dans un sale état.

– J’m’en fous.

Laissa-t-il échapper dans un murmure … comme s’il essayait tellement de contrôler ses propres émotions qu’il était incapable de faire plus de bruits que cela à ce moment précis. Il menait une bataille déjà perdu, et il commençait à en avoir pleinement conscience. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi n’était-elle pas partie immédiatement comme il lui avait si bien ordonné …

La couture de fortune qui tenait comme façade avait fini par lâcher, laissant les émotions de Maxwell reprendre le dessus. Immédiatement il mit ses mains devant ses yeux. Cette main ensanglantée qui n’était finalement que le reflet de ce qui se passait à l’intérieur même du poufsouffle. Parce que tout ces sentiments si forts n’allaient nulle part … ils restaient là, en lui, dans sa poitrine, à frapper si violemment qu’il ressentait cette douleur physiquement. Il était coincé dans ces pensées, ressassant encore et encore des souvenirs … tout ces moments, qu’il ne pouvait ni oublier, ni effacer … et cette déchirure où son petit monde s’écroulait. Il sentait toute la pression sur lui, comme si les mûrs se resserraient autour de lui, l’empêchant de respirer correctement. Et il était là, recroquevillé sur lui-même à essayer de cacher tant bien que mal ses yeux humides … à laisser des bribes du passé l’envahir, lui apparaissant comme des étincelles dans son cœur … à laisser la rage monter en lui, à vouloir hurler de toutes ses forces. Et elle était là, tout près de lui, cette fille qu’il ne connaissait pas. Silencieuse, mais présente … Avait-il seulement la force de la repousser, de la faire dégager ? Alors qu’il était déjà en plein combat avec lui-même ?

– Qu’est-ce que faut que je fasse pour que tu te casses ? Tu veux quoi ? Que j’te raconte ce que j’ai comme ça t’as le scoop de l’année avant des copines ?


Son regard bleu s’était planté dans le sien. Si ses paroles avaient un air de défi, il n’en était rien de ce regard dans lequel on pouvait lire cette détresse qu’il ressentait, où l’on pouvait voir un mélange de tristesse et de colère … un regard noir embué de larmes …



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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyMar 30 Juin - 19:31

Sa réaction ne l’étonna pas. C’était ce à quoi elle s’était attendue, mais elle dut malgré tout retenir un soupir. Une part d’elle avait espéré vainement qu’il accepte de s’occuper de sa blessure. Bien évidemment qu’il se fichait de sa main. Ce devait être le dernier de ses soucis avec tout ce qu’il semblait vivre intérieurement. Mais pour Opal, c’était une première étape pour aller vers lui. Un premier élément avec lequel elle pouvait aider. Car si elle ne pouvait trier ses sentiments à sa place, elle pouvait au moins s’assurer que sa main ne reste pas en miette pour le reste de la journée. S’occuper de quelque chose qu’elle pouvait comprendre était beaucoup plus facile. Beaucoup plus accessible. Sinon, elle ne savait pas du tout comment aider ce garçon meurtri à ses côtés. Surtout sans savoir ce qui s’était réellement passé.

Sa réponse n'avait été qu’un murmure. Opal n’avait rien ajouté à la suite. Elle le vit se refermer davantage sur lui-même. De ses mains, il créa une barrière entre eux. Si elle ne faisait rien, allait-il être englouti complètement devant ses yeux ? La jeune sorcière ne pouvait qu’observer le sang glisser sur son bras, jusqu’à trouver le sol, goutte par goutte. Le seul son qui les accompagnait; chaque perle de sang qui rejoignait les autres sur la tuile. Que devait-elle faire pour le convaincre d’accepter sa présence ? Que dire ? Comment l’amener à lui faire confiance ?

Puis, il la regarda. Et les questions brisèrent le silence qui s’était installé. Opal ne répondit pas tout de suite. Elle soutenait son regard avec une neutralité effrayante. Ni peur, ni hésitation. Peut-être une simple touche de curiosité sincère brillait au fond de ses pupilles, mais rien de malveillant, rien de mauvais. Elle cherchait peut-être à le percer à jour. Elle ne savait pas elle-même ce qu’elle voulait exactement. Elle ne savait pas ce qu’elle cherchait à découvrir, mais elle ne pouvait s’empêcher de le faire malgré tout.

La question se posait : pourquoi restait-elle ? Pourquoi voulait-elle entendre la vérité de ses propres mots ? Si elle ne voulait que la situation, elle aurait pu attendre que la rumeur fasse le tour de l’école. C’était ce qui allait arriver. Il n’y avait pas une once de doute là-dessus. Lorsqu’un événement pouvant mettre un garçon à l’allure imperturbable dans cet état se produisait, ça ne restait jamais secret bien longtemps. Mais en fait, ce n’était pas tant l’histoire qu’elle voulait, mais bien la version de ce sorcier en proie d’émotions trop grosses pour les comprendre. Il était confronté à une vague immense. Elle avait l’impression qu’il pourrait s’y noyer si elle n’était pas là pour le tirer des flots dangereux. Et elle ne pouvait se résoudre à accepter la vision d’un Maxwell vulnérable comme un simple mirage. Ce visage qu’il arborait à l’instant était si différent de celui qu’elle avait toujours aperçu dans les couloirs de l’école. Jamais auparavant elle n’avait eu l’envie de faire un pas vers lui. Lui parler semblait futile. Sa personne sans intérêt. Mais elle se demandait maintenant si elle ne s’était pas trompée. S’ils ne se trompaient pas tous en fait. Maxwell était un garçon bien plus profond qu’il le laissait paraitre. Et elle se prenait à vouloir lui tendre la main. Découvrir cette facette différente de sa personnalité qui existait. Elle se questionnait maintenant à son sujet plus qu’elle aurait pensé le faire un jour.

Maxwell Carter. Qui étais-tu donc?

Il révélait une partie de lui qui devait normalement être caché du monde. Enfoui loin sous le bouffon que tout le monde connaissait. Elle voulait apprendre à la connaître. Soudainement. Comment s’y prendre ? Elle continuait de fixer ce regard noir qu’il lui lançait. Un regard sombre, certes, mais tellement triste.

C’était une Opal calme, patiente et terriblement curieuse qui se trouvait près de lui. Lui qui était déchiré, dominé par des sentiments qu’il ne pouvait plus contrôler. Aucune pitié dans le regard de la jeune sorcière, une simple compréhension silencieuse que la situation leur échappait à tous les deux. Elle ne pouvait pas savoir ce qu’il ressentait, mais il ne semblait pas pouvoir y mettre de mot non plus. C’était sans importance aux yeux de la jeune fille. Elle ne voulait pas le laisser vivre seul ce moment éprouvant. Elle ne voulait pas qu’il se pense seule au monde, incapable de se montrer ainsi devant une autre personne. Incapable de se montrer ainsi devant son propre reflet. Si elle n’était pas là pour accepter cette part de lui, qui le ferait ? Mais à quatorze ans, elle n’avait pas totalement conscience de ce pourquoi elle faisait cela. Seulement la forte impression qu’elle ne pouvait pas le laisser avec lui-même.

Elle décida enfin de reprendre la parole:

- Je ne vois pas c’qui te dérange autant dans ma présence. Je veux dire : je t’ai vu. Alors que je parte maintenant ou que je reste, est-ce que ça change réellement quelque chose ? Elle marqua une courte pause, pour peser ses mots. À moins que tu aies d’autres secrets à cacher ? Dans ce cas, tu peux tout me dire tout de suite. Je sais parfois me taire pour écouter.

Elle laissa l’ombre d’un sourire glisser sur ses lèvres, mais il disparut bien rapidement. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle se moquait. Une part de ses mots représentait la vérité. Elle le disait de façon maladroite, mais elle était là s’il avait besoin d’une oreille pour écouter. Et il avait beau dire ce qu’il voulait, elle se disait que c’était ce dont il avait besoin. Sortir ses émotions, essayer de les comprendre et de les décortiquer au moins un peu.

- Et après, si t’arrives à me faire fuir, tu pourras vendre ton truc aux autres parce que personne n’a encore réussi. Mais je t’encourage à essayer. Je ne cède que difficilement par contre. Tu ferais mieux de te rendre à l’évidence, ajouta-t-elle avec une touche d’amusement.

Opal n’était pas de ces filles réconfortantes, mais il pouvait y avoir une once de fraîcheur rassurante dans sa présence et dans cette attitude décontractée qui l’accompagnait souvent. Prendre les choses à la légère, c’était une de ses spécialités. Trouver le moyen de rire dans le chagrin, elle pouvait le faire. À savoir si elle pouvait lui tirer un sourire par contre. Ça, c’était une autre histoire.

- Ta main maintenant, reprit-elle. Fais pas l’enfant et tends la gentiment. Bouge pas, surtout. J’ai lu dans un bouquin des trucs sur un sort de quatrième. J’promets rien, mais voilà. Ok, j’me lance!

Elle attrapa sa baguette d’un mouvement habitué et se positionna face au garçon. Elle prit une grande inspiration et se racla la gorge avant de prononcé : « Epiksey ! » d’une voix à la fois forte et discrète (Résultat du dé ici).

Et.... C’était un échec total. Bon, pas qu’elle s’en étonnait vraiment. Elle s’était bien entraîné en solitaire, mais elle n’avait pas réussi une fois à lancer ce sort. Elle devait faire quelque chose de travers. Quoi, par contre, c’était une bonne question pour la sorcière. Ses épaules s’affaissèrent de déception. Puis, elle releva le regard vers Maxwell en rangeant sa baguette.

- Bon, pas le choix. Faudra utiliser les moyens du bord, comme tu t’en fiche apparemment.


Ce fut le moment qu’elle choisit pour se lever. Elle s’approcha de levier en évitant soigneusement la vitre étalée au sol et qui menaçait de l’entailler sans remord si elle faisait un faux pas. Elle retira la cravate au couleur rouge et or qu’elle portait autour du cou et passa une moitié sous l’eau. De retour près du garçon, elle reprit sa place au sol tout en levant une de ses mains devant lui. Lui jetant un regard entendu, elle attendit qu’il lui donne la sienne pour qu’elle puisse au moins nettoyer la blessure.


Dernière édition par Opal E. Bellingham le Mer 8 Juil - 18:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyJeu 2 Juil - 21:01

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Son regard planté dans le sien était rempli d’incompréhension, d’une profonde tristesse, d’une pointe de haine, et d’un zeste de questions. Qui était cette fille et pourquoi voulait-elle absolument poser ses fesses dans ces toilettes à côté de lui ? Peut-être que ça la faisait marrer de savoir que le dragueur de ces dames avait eu pour une fois ce qu’il méritait. Peut-être pensait-elle que c’était juste une bonne leçon de morale qu’il prenait en pleine face à se retrouver limite à chouiner seul dans cet endroit ? Mais il n’avait pas envie de cette compagnie qu’il voyait comme parasite. Il ne voulait pas ce témoin à ses déboires. Il ne voulait pas que quiconque dans cette école ne sache à quel point cette situation l’avait affecté. Pourquoi ? Peut être était-ce son égo qui parlait … lui qui s’était fait jeté sans ménagement en plein milieu du parc … ou alors le fait qu’on puisse le voir autrement que ce type qui se fout de tout, qui rigole pour rien, que rien ni personne ne peut atteindre. Et pourtant ce même mec était à terre aujourd’hui … il avait déposé les armes à bout de forces. Il était assis sur un sol froid incapable de se relever pour le moment, n’ayant pas la force suffisante pour affronter le monde extérieur, ou le regard des gens. Il avait besoin de ce moment de solitude loin de la fourmilière d’élèves, loin des regards de travers et du jugement de ses pairs … Parce qu’on avait beau le comparer à un petit robot dans sa manière d’appréhender les filles … il souffrait réellement aujourd’hui. Malgré les rumeurs, les on-dit, il aimait cette fille sincèrement, et la blessure qu’il ressentait maintenant qu’elle l’avait jeté comme un malpropre était bel et bien réel. Son ventre le faisait souffrir, comme si toutes ses pensées étaient localisées à cet endroit, qu’elles voulaient sortir mais qu’il refusait d’ouvrir la bouche pour s’en débarrasser … Il se complaisait dans cette souffrance comme s’il méritait d’avoir mal en silence sans que personne ne s’en soucie ou ne le sache.

Elle le regardait de ses grands yeux bleus, et le jeune homme savait qu’elle n’allait pas partir. Elle avait ce regard de ceux qui n’abandonne pas une fois qu’ils avaient une idée dans la tête. Pourquoi tomber sur quelqu’un comme ça au seul moment de sa putain de vie où il désirait réellement être seul … ce n’était quand même pas de chance … Mais Maxwell n’avait pas la force de se battre contre quelqu’un d’autre que ses démons intérieur. Il puisait déjà toute son énergie à ne pas totalement craquer devant cet inconnu … à ne pas perdre le contrôle de lui-même … à ne pas être définitivement vulnérable … Et c’était un combat de chaque seconde, comme si tout son corps avait envie de lâcher mais que sa tête l’en empêchait, créant ce conflit intérieur qui le remuait de façon malsaine et mauvaise.

La jeune femme finit par ouvrir la bouche, elle qui avait été silencieuse depuis le moment où elle avait parlé de sa main, et qu’il l’avait rapidement rembarré. Sa voix semblait douce et rassurante, avec une pointe de taquinerie pour relever le tout. Pour elle, cela n’était semble-t-il pas très important si elle restait puisqu’elle l’avait déjà vu dans cet état pitoyable … elle lui confia qu’elle était une personne à qui l’on pouvait se confier. Maxwell répondit par le silence. Peut-être était-elle comme ça, ou peut-être cherchait-elle simplement à faire parler le poufsouffle pour avoir des choses croustillantes à raconter à ses copines à l’heure du diner. Elle lui apprit quelque chose qu’il avait déjà deviné : comme le fait qu’elle soit quelqu’un qui ne cédait pas facilement. Il l’avait remarqué, et c’était bien ce qu’il redoutait d’ailleurs. En clair, elle ne bougerait pas son cul tant qu’il n’y avait pas un minimum de communication …

– Tu parles beaucoup.

Fit remarquer le jeune homme d’une voix calme. Mais ça n’arrêtait visiblement pas la gryffondor qui avait l’air bel et bien décidé à s’occuper de sa main sanguinolente. Il espérait qu’elle n’allait pas lui proposer d’aller à l’infirmerie, car il en était absolument hors de question. Il avait bien l’intention de rester là pendant quelques heures. Mais la jeune fille voulait apparemment testé un sortilège … qu’elle échoua d’ailleurs. Max le connaissait aussi … mais il n’avait aucunement envie de l’essayer sur lui … comme si inconsciemment il ne voulait pas aller mieux, et que cette main en sang était le rappel de cette souffrance. Il la regarda donc se lever, retirer sa cravate et la passer sous l’eau et revenir vers lui … Elle voulait être gentille, il le comprenait … Mais il ignorait pourquoi cette gentillesse le dérangeait à ce point à ce moment précis. Il se leva brusquement, laissant la jeune femme seule sur le sol. Il passa ses mains sur son visage, comme pris d’un mélange d’agacement et de haine … comme s’il ne savait plus quoi ressentir ou quoi faire … D’ordinaire souriant, et solaire, il ne comprenait pas toutes ces émotions négatives qui le traversaient, et ne savait clairement pas comment les gérer … ce qui créait en lui une certaine frustration.

– J’en peux plus. J’ai envie de me casser d’ici, et en même temps j’peux pas sinon je vais croiser la première bouffonne qui va pas s’empêcher de relayer l’info. PUTAIN. J’vais craquer, j’en ai ras le cul … de cette putain d’école, de ces gens de merde.

C’était toute cette haine qu’il avait en lui qui se traduisait dans ces mots, toute cette colère qu’il voulait réprimander sans succès. Ces mains tremblantes qui traduisaient cet état d’esprit dans lequel il était…

– J’me suis fait tej en plein milieu du parc comme une merde, voilà. Contente de savoir ça ? Curiosité satisfaite ?



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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyMer 8 Juil - 18:45

Décidément, ça n’allait pas être facile du tout. À peine avait-elle retrouvé le sol que lui se levait. Comme si l’idée de rester une seconde de plus assis près d’elle était insoutenable. Elle resta silencieuse, mais son regard ne le lâcha pas un moment. Elle voyait très bien le tremblement de ses mains. Toute cette colère, cette douleur qu’elle ne pouvait pas comprendre, mais qui s’échappait de chacun des pores de sa peau. Fragilité. Vulnérabilité. Haine ? Elle essayait de comprendre, mais trop lui échappait encore. Et ce n’était pas que la situation, mais toute la conscience de ces émotions qu’elle n’avait jamais ressenties aussi intensément, ou jamais ressenti tout simplement. Pouvait-elle réellement l’aider ? Cependant, elle refusait d’abandonner.

La cravate humide gouttait sur le sol, Opal la gardait dans sa main, mais n’avait plus tout à fait conscience de sa présence, confronté au fort sentiment du garçon devant elle. Le monde continuait de tourner, mais à l’instant, dans cette pièce, c’était un peu comme si le temps était suspendu.

Satisfaite. L’était-elle ? Certes, elle avait la réponse à sa question première, mais durant les quelques minutes où elle avait été présente, une foule de nouvelles interrogations lui étaient tombées dessus. Ce garçon avait-il toujours ressenti autant de haine ? Comment pouvait-il garder tout cela enfermé au fond de lui ? Pas une seule fois Opal n’avait pu voir une ombre dans le regard de ce garçon semblant si insouciant. Pourtant, il était là, écrasé sous cette vague sombre et gigantesque. Si loin de cette indifférence, tout semblait l’atteindre à ce moment. Et Opal savait que ses moindres faits et gestes allaient influencer le court de cette rencontre. La faire basculer. En bien ou en mal. Elle devait s’avancer avec précaution, comme si elle marchait sur un chemin prêt à se dérober sous ses pieds. Mais elle allait prendre une grande inspiration et continuer d’avancer jusqu’à le rejoindre.

Partir, disait-il. S’éloigner. Mais c’était impossible pour lui. Il était coincé ici. Son ego l’empêchait de quitter cette pièce. La fierté ne l’abandonnait pas et voulait le convaincre de repousser ceux qui tentaient de s’approcher trop près. Refusant quelqu’un d’autre dans sa détresse. Voulait-il vraiment quitter l’école de sorcellerie ? Se questionnait Opal. Pour de bon ? Ou le temps que cette tempête se calme ? La jeune fille n’était pas certaine de la façon dont elle devait prendre ses mots.

Elle réalisait qu’autre les rumeurs et rapides aperçues au détour d’un couloir, elle ne le connaissait pas. Et encore, tout ce qu’elle avait était une apparence, des impressions et perceptions. Rien de tangible. Elle ne savait rien de ce garçon. Malgré tout, elle se tenait ici, à refuser de bouger alors que tout ce qu’il voulait était qu’elle lui foute la paix. Désolée, pas possible. Mais cette fois, elle se retrouvait muette. Bouche-bée devant la violence des émotions qui vibraient dans l’air. Elle se trouvait dépasser par la situation.

Elle se sentait... triste ? Incapable de comprendre pourquoi. Était-ce à cause de l’impuissance qu’elle ressentait à l’instant, de son incapacité à aider, ou encore parce qu’elle n’aimait pas voir quelqu’un souffrir autant, au fond ? Ce qu’elle savait, c’est qu’elle n’allait pas le laisser vivre tout cela seul. Elle ne ressentait aucune réelle satisfaction à connaitre la raison de sa douleur. Elle voulait simplement qu’il ne soit plus sous l’emprise de celle-ci. Surtout, elle ne voulait pas qu’il déteste ce monde qui les entourait.

Assise, elle contempla quelques secondes les tuiles du plancher.

- Je vois, dit-elle simplement d’une voix douce.

Un murmure qui pourrait se perdre dans l’air, mais qui paraissait presque trop fort dans le silence. Son regard se porta de nouveau sur Maxwell et elle resta silencieuse. Attendait-elle la suite ? Elle-même ne saurait le dire. Ce qui s’était passé l’avait blessé. Profondément. Et par-dessus cette tristesse et cette douleur, la haine et la colère s’enflammait. Pouvait-elle réussir à calmer les flammes ?

Elle se leva finalement à son tour et s’approcha lentement. Comme si le premier mouvement brusque pouvait le faire fuir. Une fois à ses côtés, elle s’arrêta. Une part d’elle avait envie de lui prendre la main, pour lui montrer un peu de réconfort, car dans un tel cas, elle aurait aimé qu’on en fasse de même pour elle. Mais elle savait que tous n’étaient pas aussi à l’aise qu’elle avec les contacts physiques. Elle ne voulait pas que son geste soit mal interprété. Plutôt, elle choisit de plonger son regard dans le sien. Il n’y avait aucune pitié dans ses yeux, mais peut-être pouvait-il entrevoir la compassion de laquelle elle était la proie ? Et si elle refusait de lui laisser la solitude, elle essayait de se montrer respectueuse. Autant qu’Opal pouvait l’être, disons.

- Pourquoi t’en peux plus de l’école et des autres ? J’ai l’impression.... qu’il y en a plus que c’que tu laisses paraître.

Première question. Elle se disait que l’événement avait été un élément déclencheur pour lui et elle se demandait si ça ne s’ajoutait pas à autres choses, faisant déborder un vase qui peinait déjà à tout garder à l’intérieur. Qu’est-ce qui se cache, au fond de lui ? Puis, elle décida d’ajouter sa deuxième question :

- Tu veux parler de c’qui s’est passé ?

Peut-être qu’il allait l’envoyer balader, mais elle se risquait malgré tout. Peut-être que ça lui ferait du bien de continuer d’en parler ? Sans devoir se cacher derrière un sourire. Parce qu’il avait déjà commencé à s’ouvrir un peu. Elle avait bien vu comment ça l’avait affecté. Elle avait conscience de sa colère, il n’avait pas besoin de jouer un jeu d’indifférence devant elle. C’était bien trop tard. Alors, peut-être pouvait-il crier sans craindre son regard ?
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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyMer 8 Juil - 22:30

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Maxwell avait totalement chaviré … comme emporté par un surplus d’émotion qu’il n’avait ni la force ni le courage de contenir ou d’affronter. Parce qu’affronter ses sentiments, c’était prendre le risque d’une part de totalement craquer mais également de faire face à la réelle nature de sa relation avec Carla … Elle l’avait quitté en plein milieu du parc devant tous ses potes … Mais pourquoi avait-elle fait ça ? Jeter comme un vulgaire mouchoir qu’on ne voulait plus … Peut être était-ce également pour ça qu’il était à ce point secouer par cet évènement : la violence des propos et de l’acte en lui-même. Lui n’ayant pas le droit à la moindre explication, ou le droit de parole et de réponse tout simplement. Elle lui avait balancé sa décision comme un frisbee reçu en pleine tronche et avait tourné les talons sans demander son reste. Il était resté con, devant cette décision qui lui avait fait beaucoup de mal …

Le jeune homme s’était relevé comme incapable de rester calme et posé maintenant que la haine semblait monter en lui, maintenant que quelqu’un était présent pour être témoin de cette scène affligeante. Parce qu’Opal était du genre buté comme fille, et n’avait visiblement pas la moindre intention de partir et de le laisser tranquille. S’il avait été un peu plus calme et pas refermé sur lui-même de la sorte, il aurait sans doute perçu cet acte comme quelque chose de bon, vu cette fille comme quelqu’un qui se préoccupe réellement de son dernier, et qui ne cherche qu’à l’aider avec les armes dont elle dispose. Malheureusement pour la gryffondor, elle avait pour le moment à gérer un garçon peu enclin à la discussion et très instable. Après tout, même lui ne savait pas ce dont il avait besoin maintenant … Avait-il besoin de se faire du mal en ressassant encore et encore ce qu’il venait de se passer ? Avait-il besoin de cette fille qui lui dise que tout irait bien ? Avait-il besoin d’être seul ? De se barrer ? De ne plus penser à rien ? Peut-être était-ce l’inconnu de la situation qui le mettait dans un tel état. Il ne savait pas ce qu’était le chagrin d’amour finalement … Jamais avant Carla, il n’avait voulu se mettre en couple avec une fille, ça ne l’intéressait pas le moins du monde … préférant papillonner de droite à gauche sans attaches. Et cette fille était entrée dans sa vie, et elle avait remit toutes ses certitudes en cause … pour quoi au final ? Le résultat était maintenant clair : de la souffrance. A quoi ça servait donc de se mettre en couple si c’était pour avoir mal de la sorte, pour être dans un tel état de nerf qu’il lui était incapable de quitter les toilettes, d’avoir mal physiquement alors que tout se passait à l’intérieur de sa tête … Est-ce que tout cela en valait-il la peine ? Et il se faisait du mal aussi à rejouer toutes ses scènes, à se dire qu’il n’aurait jamais du sortir avec cette fille, qu’il n’aurait jamais du lui donner une chance …

Il explosa pendant un instant, laissant sortir une bribe de toute cette colère qu’il avait pour le moment gardé en lui … Il ne savait pas réellement s’il avait choqué la jeune femme en perdant pied de la sorte, mais elle était désormais calme et silencieuse, lui répondant dans un murmure … Et finalement elle finit par se lever pour approcher doucement de lui, comme si elle avait peur de faire un mouvement brusque et de l’effrayer. Il avait la sale impression d’être totalement à bout … comme s’il était mentalement et physiquement épuisé par tout ce qui c’était passé … Fatigué par toute cette incompréhension qui demeurait en lui … La gryffondor finit par lui poser des questions … son regard se faisait plus doux, comme si elle essayait de lui faire comprendre qu’elle n’était pas l’ennemie dans cette situation. Est-ce qu’il voulait parler de ce qui c’était passé ? Il n’en était pas sûr. Il aurait tellement aimé pouvoir oublier tout de cette histoire en un claquement de doigt, faire comme si tout ça n’avait jamais existé.

Il pourrait l’envoyer balader une nouvelle fois … mais après tout, il a déjà explosé une fois devant elle … Elle connait déjà en parti ce qui l’a emmené dans cet endroit aujourd’hui … Peut-être que ça ne lui ferait pas du bien, mais de toute façon, ça ne pouvait surement pas lui faire plus de mal qu’il n’en avait déjà.

– J’sais pas ce que je veux ou ce que j’ai besoin. J’aimerais juste avoir jamais vécu cette histoire. J’ai l’impression d’ m’être fait prit pour un con tu vois.

Commença-t-il un peu plus calme. L’agitation se voyait sur son visage pourtant sa voix avait un ton plus doux qu’avant. Mais c’était encore une façon à lui de se contrôler … de contrôler ses sentiments et ses réactions pour stopper d’une manière ou d’une autre cette vulnérabilité dont il avait en horreur. Il en donnait un peu pour se donner conscience mais finalement, était toujours à la recherche du contrôle, ce qui n’était pas forcément bon pour lui …

– Tain, la garce.

Laissa-t-il échapper dans un murmure, illustrant clairement encore une fois cette haine qu’il avait contre Carla à ce moment précis. Son poing était toujours bien serré le long de son corps …

– Tu vois, on m’prend pour un connard parce que je vais de filles en filles, parce que je prend mon pied à draguer. Mais moi j’donne pas de faux espoirs aux gens, j’fais pas croire à des meufs qu’elles vont avoir plus que du cul … Je joue pas avec les gens perso. Et tu vois j’avais bien raison de pas me faire chier à prendre une seule meuf.


Laissa-t-il échapper … Il ne pouvait même pas regarder la jeune femme dans les yeux, comme s’il avait du mal à assumer cette image qu’il pouvait lui donner …



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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyMar 14 Juil - 18:41

Il ne l’envoya pas balader. Aucune insulte. Pas un regard en fait. Mais elle ne se sentait pas pour autant ignorée. Il réfléchissait. Peut-être se disait-il aussi qu’il n’était plus nécessaire d’essayer de se cacher ; elle l’avait vu explosé une fois déjà. Il se décida à répondre, calmement cette fois. Était-ce une touche de douceur qu’elle pouvait déceler dans sa voix ? Acceptait-il réellement de s’ouvrir à elle ? Elle laissa un petit sourire paraître sur ses lèvres. Il se voulait encourageant et compréhensif, même si Maxwell ne la regardait pas. Elle resta silencieuse et à l’écoute pour, d’une part, en savoir plus, mais surtout pour tenter de comprendre le garçon un peu mieux.

Sa voix était basse lorsqu’il parla, mais Opal pouvait très bien entendre chaque mot qu’il lui partageait. C’était un peu comme s’il lui répondait, mais qu’il se parlait à lui-même tout à la fois. Ce qu’il voulait. Ce dont il avait besoin. Il ne savait pas très bien. Il était perdu dans tout ça, ne sachant à quoi d’autre se raccrocher que sa colère. Opal se voulait rassurante à ses côtés et elle écoutait avec attention, cherchant déjà ce qu’elle pourrait lui répondre. Il voulait rejeter la vérité, oublier cette histoire, ne pas avoir à la vivre et à souffrir de celle-ci. Le refus aussi d’admettre ce qui paraissait peut-être comme une défaite et la vulnérabilité que toute cette douleur lui apportait ?

Puis, il jura. Les mots lui échappèrent comme si le dédain ne pouvait plus les contenir. Elle voyait que quelque part, il ne comprenait tout simplement pas ce qu’il se passait. Enfin, si en un sens. C’était plutôt le pourquoi qui lui échappait. Le comment aussi peut-être. Comment et pourquoi leur relation à lui et cette fille s’était-elle retrouvée comme ça ? Pourquoi de cette façon ? Les événements lui échappaient. Il n’avait pu que les encaisser et maintenant qu’il devait y faire face, il ne savait plus trop comment. De mauvais souvenirs qui laisseraient place à une probable cicatrice une fois que la plaie béante aura pu guérir. Elle la voyait, sa détresse et sa haine. Dans un simple murmure. Plus le bonheur est grand, plus l’amour est fort, plus la trahison est cruelle, constatait-elle. Comme une lame qui transperce et qui se trouve difficile à retirer et la douleur est constante et brutale.

Opal le laissa continuer. Ce n’était pas à elle de parler à l’instant. Elle voulait lui laisser la chance de partager ses pensées et réflexions sans donner son opinion, sans risque de le couper et de ne pas le voir reprendre par la suite. Elle s’accota avec nonchalance contre un lavabo. Son regard s’arrêta de nouveau sur sa main blessée, dont le sang prenait un malin plaisir à goutter par terre. Opal se demandait s’il ressentait cette douleur physique ou si elle était enterrée par toute celle qui vivait intérieurement.

Sa dernière phrase attira particulièrement l’attention d’Opal. Comme s’il lui disait que c’était la dernière fois, comme s’il voulait se convaincre de ne plus y croire. De se fermer complètement. Se fermer à la possibilité d’être blessé, mais aussi à toutes les petites joies qui pouvaient parsemer ces moments. Mais que pouvait-elle lui dire sur ce sujet ? Elle n’avait elle-même aucune expérience. Comment pouvait-il lui dire que tout irait bien avec le temps, qu’il ne fallait pas laisser un événement désastreux nous convaincre. Au fond, elle ne savait pas ce qui était le mieux à faire. Elle hocha simplement la tête.

- C’est pas un peu l’image que tu veux donner de toi, le mec insouciant et qui s’en fout ? commença-t-elle doucement, lentement.

Une simple question. Parce qu’elle essayait encore de comprendre celui qui lui faisait face. Elle réfléchit quelques secondes. Que cherchait-elle à savoir exactement ? « Qui es-tu » était une question bien large. Et elle n’était pas certaine que lui-même puisse lui répondre à l’instant. Aller à coup de question lui semblait la meilleure solution. Et peut-être cela lui permettra-t-il de réfléchir à sa position.

- Tu caches pas tes intentions, c’est vrai. Est-ce que ça t’affecte c’que les autres disent ou pensent de toi ? Ou est-ce seulement c'qu’elle dit, qui t’affecte plus que t'aurais pensé ?

Elle ignorait la situation précise de leur relation, mais cette fille ne l’avait bien évidemment pas laissé indifférent. Et Opal continuait d’essayer de le cerner. De comprendre ce qui l’atteignait tant. Était-ce les mots qu’elle avait dits ? Était-ce le fait qu’elle l’ait laissé en plein milieu de la cour ? Était-ce son amour refusé soudainement qui le faisait tant souffrir ? Était-ce tout en même temps ? Il n’avait rien vu venir. C’était un choc pour lui. Il n’y avait donc eu aucun signe ? Ils filaient le parfait bonheur et du jour au lendemain, c’était terminé ? Opal ne pouvait que se questionner : qu’est-ce que cette fille avait eu derrière la tête ?

De ce qu’elle avait entendu, il lui semblait que la fille n’avait pas été correcte. Déjà, de rendre le tout public, c’était bas selon la Gryffondor. Mais elle n’avait qu’une seule version des faits. Elle ne pouvait pas tout à fait se positionner. Malgré tout, elle souhaitait épauler Maxwell, à l’instant, et était donc prête à se ranger de son côté.
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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyDim 26 Juil - 11:15

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

La colère, le dédain, l’envie de ne plus rien ressentir l’avait prit. Comme s’il se rendait compte que toutes ces émotions avaient bel et bien existé en lui, et qu’il les laissait ressortir maintenant. Son vœu aurait été de ne rien laisser transparaître, de tout garder en lui, et que le monde ignore ce qu’il pouvait ressentir … mais l’univers en décidait autrement aujourd’hui, le plongeant dans un tourbillon d’émotion qu’il ne pouvait plus contrôler. Devant lui, devant cette fille, il perdait tout contrôle sur lui-même, incapable de se retenir, incapable de contenir cette impassibilité qu’il chérissait tant. Il en devenait vulnérable … une sensation désagréable pour quelqu’un comme lui qui n’aimait pas montrer ses émotions … Il n’avait cependant pas les cartes en main pour reprendre ce contrôle qu’il aimait tant, pour stopper ce flux d’émotions et de paroles qui s’échappaient de lui à chaque seconde, à chaque minute … tout aussi incapable de regarder cette fille dans les yeux comme s’il avait peur du jugement qu’elle pouvait former face à lui, comme s’il ne pouvait accepter cette faiblesse qu’il lui offrait sur un plateau d’argent. Il ne la connaissait pas, et pourtant elle en avait plus vu en quelques minutes ici que la plupart de ses amis … pour elle, il n’était plus que ce connard qui jouait avec les filles et qui aimait draguer sans jamais rien ressentir … cette perspective ne lui plaisait pas, comme s’il aimait finalement se cacher derrière cette image, qui lui servait de protection contre les réelles questions d’émotions. Voulait-il qu’elle s’en aille ? Il n’en était même plus sûr. Tout commençait à se brouiller dans sa tête … d’un côté, il ne voulait que personne ne soit témoin de cette vulnérabilité qu’il ne pouvait décemment caché … d’un autre, cette présence était importante, comme l’empêchant de sombrer complètement, comme le libérant de ses maux intérieures, et lui permettant de mettre des mots sur sa souffrance. Il sautait d’une émotion à une autre … pourtant la colère commençait à se dessiner plus intensément. C’était la facilité … plus facile d’être en colère que de se laisser aller à la tristesse … alors il jura, comme il savait si bien le faire, mettant un mot sur ce qui se passait à l’intérieur même de sa tête … Ce fut comme libérateur, comme s’il avait ouvert une valve, laissant ainsi l’occasion à d’autres paroles de s’échapper …

Il s’entendit s’expliquer, comme si un instant, son esprit était en dehors de son corps, et qu’il entendait intensément chaque parole qui sortait de sa bouche … expliquant à cette inconnue comment on le voyait : comme un dragueur, un connard qui aimait jouer, aller d’une fille à une autre, sans réellement se soucier du reste … il sentit comme un frisson ce moment où il déclara être honnête, où il expliqua que lui ne jouait avec personne, que chacune connaissait ses termes. Pas de faux espoirs, pas de déceptions … mais ce n’était pas ce qu’il avait ressenti avec Carla. Avec elle, il s’était ouvert, il avait sauté en plein dedans, sans filet … pour se rétamer correctement … C’était donc ce qui se passait quand on s’investissait avec une fille, on se donnait … on s’autorisait à ressentir des trucs pour au final se retrouver à chialer à moitié dans des toilettes vides ? Comment avait-il pu se laisser s’embarquer là-dedans ? Pourquoi avait-il prit la décision de se donner à la jeune femme quelques mois auparavant ? Tout était désormais remis en question. La jeune femme l’écouta, silencieuse. Elle essayait peut être de comprendre, de remettre les paroles dans leur contexte. Connaissait-elle seulement son histoire avec Carla ? Il n’en avait pas la moindre idée. Une question s’échappa néanmoins de ses lèvres. Cette image qu’il renvoyait … n’était-ce pas ce qu’il voulait que les autres pensent ?

– Parce que c’est ce que je suis.

Le mec insouciant et qui s’en fout … Cette réponse allait-elle la satisfaire. Pour lui, cette définition faisait parti de lui. Ce n’était pas seulement une image qu’il voulait renvoyer, non ? C’était ce qu’il voulait être. Et ce qui s’était passé aujourd’hui semblait lui donner raison sur le fait qu’il fallait mieux s’en foutre de tout plutôt que de donner du crédit à certaines filles … Opal semblait être le genre de fille qui ait besoin de comprendre avant de donner un avis ou des réponses … du moins c’était ce que pensait Max pour le moment, en l’entendant lui poser une série de question. Il savait qu’elle marchait sur des œufs avec lui. Maxwell lui accorda un premier regard. Un regard saisissant de ses yeux bleus océans … des yeux qui ne veulent rien dire mais qui donnent beaucoup plus que l’on ne voudrait à la fois. Max n’avait jamais été un bon menteur, mais ses yeux en étaient surement la raison, comme s’il était possible de lire en lui grâce ou à cause de ce regard perçant.

– J’m’en fous des autres. Elle m’a pris pour un con, elle m’a humilié devant l’école entière. Et maintenant j’suis là à me cacher comme une merde dans des toilettes … J’veux pas ressentir tout ça, tu comprends.

Compliqué de faire face à des émotions quand on a l’habitude de les enfouir en soit sans jamais les traiter de quelconque manière que ce soit.

– J’fais pitié, je sais. Tu vas me dire que j’avais qu’à lui courir après au lieu de m’enfermer comme une gamine ici.

Ce besoin de rejeter ce jugement sur la jeune fille en devinant ce qu’elle pouvait peut être penser, alors que finalement ses paroles ne reflétaient que sa propre vision de lui-même …


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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyJeu 30 Juil - 18:07

Il était debout devant elle, à fuir son regard tout en répondant à ses nombreuses questions. Pourtant, elle savait que l’attention du garçon était divisée entre la réalité et la tempête intérieure. Opal n’était pas d’une grande aide pour le garçon. Elle ne savait pas comment s’y prendre pour apaiser sa douleur, pour le rassurer. Mais elle était là. Et elle voulait comprendre. Découvrir celui qui s’était enfermé dans les toilettes. Pas celui qu’elle avait l’habitude d’apercevoir. Dans sa recherche de réponses, elle ne prenait pas le temps de le rassurer. Que devrait-elle dire ? Les événements la dépassaient tout autant.

C’était des sentiments intenses qui envahissaient le Poufsouffle. Des émotions vives et douloureuses dont Opal ignorait presque tout. Elle ne pouvait qu’observer en silence, cherchant le bon moment pour mettre en mots ses interrogations et tenter de saisir un peu mieux la situation ainsi que le garçon. Étonnement, celui-ci commençait à s’ouvrir à elle. Il lui partageait quelques-unes de ses réflexions teintées de forts ressentiments et laissa entrevoir cette brèche qui menait directement à ce qu’il cachait éperdument au fond de lui-même. La colère, le dégout, l’humiliation, la tristesse. Il refusait de les ressentir. Il ne voulait rien avoir à faire avec cette lourde masse qui l’écrasait. Pourquoi se refusait-il l’accès aux sentiments, aussi négatifs soient-ils ?

Elle s’inquiétait de ce que cette souffrance pourrait causer en lui. L’empêcherait-elle de s’ouvrir à nouveau ? D’accepter de montrer sa vulnérabilité dans un contexte différent, d’avouer ressentir au point d’en perdre ses moyens ? Allait-il refuser un possible bonheur sous prétexte d’avoir été blessé une fois ? Elle ne minimisait pas sa douleur. Pas du tout. Elle croyait sa colère et sa haine. Sa tristesse et sa déception. Son incompréhension et sa honte. Mais allait-il la laisser le définir ? Elle se demandait quelle emprise, quel effet elle aurait sur lui. Pourrait-il être heureux en ne retentant jamais sa chance ? Le regretterait-il ? À ce moment précis, il devait regretter de s’être laissé entrainer dans cette histoire. Regretter que les choses se soient produites et terminées ainsi. Mais est-ce que cette amertume lui restera pour toujours ? Définirait-elle sa façon de considérer les relations ? Opal n’avait que des questions sans réponses et elle ne pouvait pas lâcher des yeux le Poufsouffle qui se trouvait si mal.

Elle accepta d’abord sa première réponse. C’est ce que je suis. Elle ne doutait pas que ces traits faisaient partie de lui, même si elle ne croyait pas du tout que ça le définissait entièrement. La seule preuve dont elle avait besoin était sa présence actuelle dans les toilettes. Les événements pouvaient le toucher beaucoup plus qu’il ne l’avouerait jamais. Que ce soit cette histoire ou une autre. Opal devinait qu’il était de ceux à ne pas trier ses émotions. À les enfouir aussi loin que possible en les ignorant délibérément. Opal n’était pas une experte niveau émotion et psychologie humaine, mais elle était prête à parier que ce n’était pas conseillé d’agir ainsi.

Puis, il croisa son regard, pour ce qui lui parut la première fois depuis qu’elle avait mis les pieds dans la pièce humide, et la Gryffondor put y voir bien plus qu’il n’aurait pu le dire avec des mots. S’il voulait cacher la vérité, ses yeux voulaient la partager à ceux qui pouvaient comprendre. Il ne voulait rien ressentir et pourtant, il ne pouvait empêcher tout ça de l’entrainer toujours plus creux. Il lui prêta des mots et pensées qu’elle n’avait pas eus et ce fut à ce moment qu’elle réalisa ne pas avoir donné son avis sur la situation. Elle n’avait laissé entendre aucune opinion, seulement des questions, car son but premier avait été de le cerner. Peut-être que le temps de lui donner ses réflexions était venu, malgré le peu de connaissances qu’elle avait de la situation ?

- Je n’peux pas te dire ce que tu aurais dû faire. Je ne sais pas quelle aurait été la meilleure solution. Il n’y en a peut-être pas, en fait. Mais... J’me dis que chacun vit ses détresses à sa façon. C’est correct de prendre du temps pour réfléchir et pour laisser tout ça sortir, tu sais.


N’avait-elle pas raison ? N’était-ce pas plus sain d’agir ainsi ? Chacun faisait face à la douleur à sa façon et elle ne serait pas de celle à juger et condamner le choix de Maxwell. Quel mal y avait-il à s’enfermer dans les toilettes afin de prendre du temps pour lui-même ? Est-ce qu’il regrettait son choix, en fait ? Aurait-il voulu lui courir après et exiger des explications claires ? De nouveau, la jeune sorcière était envahie de questions sans réponses. C’était confus de s’y retrouver, mais elle faisait de son mieux pour que ses paroles aient du sens auprès du garçon.

- Ça fait pas de toi quelqu’un de faible qui fait pitié. C’est peut-être c’qu’on entend, mais c’est pas vrai. C’est quand tu gardes tout pour toi que tu risques d’éclater un jour. Et c’est à ce moment-là que c’est difficile de s’en tirer, non ? Si t’as besoin de pleurer ou crier là tout de suite, tu le fais. C’est tout. Tu te sentiras bien mieux après, tu penses pas ?

Elle laissa un sourire encourageant se dessiner sur ses lèvres. Elle voulait vraiment le convaincre que c’était correct, qu’il n’avait pas à avoir honte en cherchant à se cacher. Comme sa mère lui avait déjà dit ; les émotions n’existaient pas pour qu’on les fuie. Ce que Maxwell semblait décidé à faire. Mais elle comptait bien être celle à le convaincre de trouver une nouvelle approche à son problème.

- Tu peux m’appeler Opal. Si jamais tu voulais savoir le nom de la fille qui refuse de te laisser en paix, ajouta-t-elle avec une touche d’amusement, espérant pouvoir détendre l’atmosphère étouffante pour le garçon.
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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyDim 9 Aoû - 17:58

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Il avait croisé son regard et un frisson glacé lui avait parcouru le corps. Il ressentait cette détresse qui émanait de lui, et il savait que son regard ne pouvait mentir. Ses grands yeux embués, relatant à Opal tout ce qui se passait à l’intérieur même de son esprit, lui offrant un accès direct à ses pensées. Ce sentiment de partage involontaire le mettait mal à l’aise, et le terrait un peu plus dans cette vulnérabilité dont il ne voulait pas faire preuve. Pourquoi arrivait-il si bien à se contrôler en temps normal et en était complètement incapable aujourd’hui. Il aurait dû être capable, il aurait dû savoir restreindre ce flot d’émotion pour ne pas se ridiculiser devant cette fille. Cette fille qui ne le connaissait pas … ou simplement par les rumeurs qu’elle avait entendu, par les on-dits, et les scènes dont elle avait été spectatrice. Mais Maxwell lui offrait bien plus aujourd’hui, il lui ouvrait une porte qui n’était en général jamais franchi tant il était obsédé par le besoin de contrôle de lui-même. Il ne voulait rien ressentir, et pourtant il ressentait tout en ce moment, et c’était bien le problème, n’est-ce pas ? Cette douleur qui était omniprésente et qui ne voulait pas lui laisser une seconde de répit. Une douleur qu’il ne comprenait pas, tellement il avait l’habitude de ne jamais confronter ses émotions les plus profondes et sincères. Il se sentait dépourvu, vulnérable, et ne savait pas réellement comment repartir d’ici. La jeune femme ouvrit la bouche à nouveau. Ces questions s’étaient transformées en piste de réflexion, comme si elle essayait de comprendre la situation tout en essayant tant bien que mal de lui donner son propre avis sur la situation. Elle faisait une sorte d’analyse psychologique du garçon qu’elle avait en face de lui. Il ne savait pas réellement depuis combien de temps ils étaient là tous les deux. Cela semblait être quelques minutes et en même temps des heures, comme si le temps n’avait plus de règles dans cette pièce. Il écoutait donc ses paroles avec attention comme si c’était la seule chose à laquelle il pouvait se rattacher pour le moment, comme si elle lui tendait une main pour l’empêcher de sombrer.

– Il aurait été hors de question que je lui courre après de toute façon.

Laissa-t-il échapper. S’il y avait au moins une chose de claire dans sa tête, c’était ça. Déjà surement parce qu’elle l’avait humilié publiquement et qu’il ne pouvait aller au dessus de ça. Mais surtout parce qu’il ne pouvait courir après une fille qui n’avait plus envie d’être avec lui, peu importe ce qu’il ressentait pour elle. Carla n’était pas du genre à faire n’importe quoi, elle était une personne réfléchie au fond, et si elle l’avait tej, c’était surement parce qu’elle y pensait depuis des jours et qu’elle en était venu à la conclusion que c’était la seule solution possible de son côté. Alors pourquoi se battre pour quelqu’un qui ne vous veut plus, pour quelqu’un qui voulait vous faire mal en vous traitant de la sorte ? Non il n’aurait jamais pu lui courir après, même s’il n’avait pas été déformé par la haine. Et puis, il y avait son égo … mal placé … toujours ancré en lui qui ne pouvait décemment pas faire une telle chose. Il y avait des milliers de raisons de ne rien faire, et peu finalement pour lui courir après. Bien sûr que lui aurait voulu être avec elle, que cette relation continue, mais à quoi bon, n’est-ce pas ? Le problème maintenant c’était ce flot de sentiment qui lui faisait mal, presque physiquement, à l’intérieur de la poitrine. Cette douleur qu’il voulait voir déguerpir d’un coup de baguette magique.

Opal ne le connaissait peut être pas, mais elle avait une voix apaisante. Elle n’avait surement que peu d’expérience dans la matière, tout comme lui, mais elle était là pour lui, malgré le fait de ne pas le connaître personnellement. Elle ne l’abandonnait pas, et n’avait visiblement pas l’intention de le faire incessamment sous peu. Et cette présence qu’il trouvait parasite au début semblait devenir réconfortante d’ne certaine manière sans qu’il ne puisse réellement expliquer pourquoi il ressentait ça.

– Ca me rend fou d’imaginer mon monde où elle en fait pas partie, où elle peut rencontrer quelqu’un d’autre, où elle peut être heureuse sans moi, tu vois.

Déclara le jeune homme. Il commençait légèrement à se dérider, à avoir moins de mal à s’ouvrir à cette inconnue, et pour autant en écoutant chaque chose qu’il disait, il essayait toujours tant bien que mal d’éviter de confronter ses propres émotions pour la jeune femme. Certes il avouait ne pas pouvoir imaginer son monde sans elle, mais il ne se confronter pas frontalement à l’amour qu’il portait à cette fille, comme si c’était encore une chose impossible à avouer pour le poufsouffle.

Et finalement la jeune femme se présenta avec une petite réflexion, ce qui fit apparaitre un petit sourire sur le coin des lèvres du garçon, surement le premier depuis qu’elle avait pointé le bout de son nez dans les toilettes. Peut-être était-ce un bon début finalement … Opal donc, gryffondor. Malgré le sourire, ses yeux le trahissaient toujours autant, comme s’il avait simplement envie de craquer mais qu’il s’en empêchait encore. Le jeune homme se laissa glisser une nouvelle fois sur le sol, clairement fatigué mentalement et physiquement par tout ce qui se passait dans sa tête. Qu’avait-il besoin maintenant ? Il n’en savait rien et pourtant, il n’avait plus réellement envie qu’Opal ne quitte cette pièce, comme si sa présence était rassurante.

– Max. Mais il parait que j’suis un mec drôle alors me juge pas sur ce que tu vois aujourd’hui.

Répondit-il finalement avec un faible sourire.


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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyMer 12 Aoû - 5:25

Il se détendait lentement. Presque imperceptiblement. Mais il y avait quelque chose de différent dans l’air. Un peu comme si la présence d’Opal ne lui était plus aussi hostile. Comme si, au contraire, il accueillait sa présence. La sorcière avait senti ce soudain changement. Alors que la froideur et la colère l’avaient accueilli, cherchant à la repousser et à l’éloigner. Le sentiment avait changé. C’était plus… agréable. Toujours aussi lourd de fortes émotions, sauf qu’elles n’éclataient pas avec le désir de la faire fuir comme au début. Elle se sentait accepter plutôt qu’attaquer.

Être seul dans un tel moment pouvait s’avérer néfaste. Beaucoup plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Opal n’avait pas voulu le laisser sombrer dans les abimes noirs de sa haine, de sa douleur et de l’incompréhension face à toutes ces émotions. Plus que vouloir simplement cerner le garçon, elle voulait l’aider. Lui tendre la main pour lui promettre qu’il pouvait s’en sortir. Que si c’était difficile, long et douloureux, chaque jour qui passait rendrait la douleur plus supportable. Un peu plus chaque jour. Lentement, mais sûrement. Elle y croyait et il devait y croire aussi.

Il prit la parole. Il ne lui aurait pas couru après. Une phrase dit simplement, mais Opal devinait qu’il avait déjà réfléchi à la question. Il ne l’aurait pas fait pour plusieurs raisons, probablement. Il devait y avoir une part d’ego, bien sûr, mais ce n’était pas le seul point qu’il l’avait décidé. Il était convaincu et Opal hocha la tête. Elle n’avait rien à ajouter à cela ; elle ne savait réellement pas ce qui était la meilleure décision. Elle ne les connaissait pas et elle ignorait tout de la relation qui les liait, ou qui les avait liés du moins. Néanmoins, s’il était confiant dans son choix, c’était tout ce qui importait.

Il lui partagea un peu plus de ses pensées. Une pensée plus personnelle, qui touchait à cette part de vulnérabilité en lui. Il lui avouait ne pas vouloir imaginer un monde sans elle à ses côtés. Opal ne pouvait pas comprendre. Elle ne connaissait que l’amour familial. Elle n’était jamais tombée amoureuse. Jamais réellement. Jamais profondément. Elle avait déjà ressenti de l’attirance pour quelqu’un. Elle avait déjà trouvé certains garçons de son goût, mais sans plus. Elle n’avait pas cherché à partager une relation. C’était toujours resté bien loin dans ses priorités et elle n’y avait pas porté plus d’importance que ça. Ce que ressentait réellement Maxwell lui échappait. Son cœur se serrait malgré tout sous la confidence et elle ne pouvait qu’imaginer cette émotion. De ne pas avoir près de soi celui ou celle qu’on aime. Se voir refuser l’amour que l’on porte. Ça devait être plus douloureux qu’elle ne pouvait le penser. Et ils ne pouvaient rien y faire. Ni elle. Ni lui. Ils ne pouvaient rien changer à l’histoire qui s’était déroulée. Ce qui était arrivé ne pouvait pas disparaitre d’un coup de baguette.

Maintenant, que pouvait-elle faire pour l’aider ? Car c’était ce qui importait réellement à l’instant. Le voir accepter sa présence la rendait heureuse et la rassurait un peu. Comme si elle avait réussi à l’apaiser un tant soit peu. Même si elle savait bien que ce n’était pas le cas du tout. Elle lui était étrangère, mais elle était présente pour l’accompagner dans tout ça. Attentive et silencieuse, elle écoutait ce qu’il avait à dire.

Il l’aimait vraiment, au fond. Cette fille... il s’était montré sérieux avec elle, contrairement à toutes les autres. C’était différent de ce qu’elle avait entendu, de cette réputation de coureur qu’il avait. Il aurait voulu la garder, elle. Peut-être ne savait-il pas comment réagir avec toutes ces émotions, car il n’en avait pas l’habitude ? Il ne voulait pas s’avouer cette vérité cependant. Et Opal n’allait pas le pousser ni le forcer à dire ce qu’il ne souhaitait pas affronter tout de suite. Chaque chose en son temps.

Son sourire ne passa pas inaperçu pour la Gryffondor, réponse à sa présentation dans laquelle elle avait essayé de glisser une touche d’humour. Il flottait au coin de ses lèvres discrètement, mais il était bel et bien là. Il se présenta à son tour. Opal laissa le sourire étirer davantage ses lèvres, contente de le voir se dérider un peu à ses côtés.

C’est c’que j’ai entendu dire aussi. Faut pas s’inquiéter pour ça. Promis, je n’juge pas, répondit-elle sans perdre le sourire. Sa réputation n’était plus à faire. Opal en connaissait les grandes lignes et savait bien que celui qu’elle avait sous les yeux n’était pas le garçon que tout le monde connaissait. Et elle ne détestait pas celui qu’elle découvrait en ce moment. Non, elle l’appréciait bien. Loin de toutes ces apparences. Il n’avait pas besoin de se donner des airs et la sorcière était heureuse de le rencontrer officiellement sous ce visage.

Au creux de sa main, Opal tenait toujours la cravate humide de sa maison. Dans le silence, elle la passa à nouveau sous l’eau et alla s’asseoir près de Maxwell, qui s’était laissé glisser au sol. Gentiment, elle approcha une main de la sienne et tout en douceur, elle l’attrapa pour poser le linge humide sur sa blessure. Un mince sourire encourageant éclaira ses lèvres.

Ça va guérir. Ça fait mal en ce moment, mais ça ira mieux. Ça va peut-être laisser une cicatrice, mais la douleur va s’estomper. Le problème, c’est que ça peut prendre du temps. Je n’peux pas te dire combien. Mais le sang arrêtera d’abord de couler, la blessure va se refermer et tu te sentiras mieux. C’est la même chose qu’ici, tu sais. Elle posa une main sur son cœur. Même si tu la vois pas, cette blessure-là. Même si t’as l’impression que ça n’arrêta jamais, toute cette douleur. C’est dommage, mais y’a juste le temps qui pourra t’aider.

Petit à petit. À chaque jour qui passe. Opal n’avait pas d’expérience. Elle était encore naïve sur bien des sujets, mais elle était aussi perspicace et intelligente. Capable de comprendre rapidement. Ici, elle avait décidé d’y aller du concret vers l’abstrait. Ce qui rendait les choses plus faciles à saisir pour elle, comme pour lui probablement. Elle n’essayait pas de lui expliquer une logique qu’il devait déjà comprendre, mais seulement de lui partager des mots encourageants. Car c’était peut-être ce dont il avait besoin ? Simplement que quelqu’un lui dise que tout irait bien ?
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Message(#) Sujet: Re: (opal) just get the f. out of here (fb) (opal) just get the f. out of here (fb) EmptyMer 26 Aoû - 20:58

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Il l’aimait cette fille au fond … et pourtant il n’allait rien faire dans ce sens. Il n’allait pas lui courir après, ni même lui dire ce qu’il avait réellement sur le cœur … surement au nom de la raison ou de son égo. Peut être n’était-ce pas la meilleure solution mais c’était la sienne. C’était comme ça qu’il pensait pouvoir gérer cette rupture et cette humiliation. Carla avait été différente dans sa tête et dans son cœur pour lui, et ça ne changerait jamais. Elle aurait surement toujours cette place importante et privilégié malgré le mal qu’il ressentait aujourd’hui, quand bien même il pouvait la détester pour ce qu’elle venait de lui faire. Elle n’était pas comme toutes les autres … bien au contraire … une fille unique, pleine de paradoxe, parfois difficile à vivre et à suivre, mais avec un cœur pourtant. Et même s’il était dur de traverser ce moment pour le poufsouffle, il savait qu’il garderait cette part de leur relation quelque part en lui. Peut être était-ce pour ça que cela faisait aussi mal … la réalisation qu’elle pouvait peut être le quitter de cette façon alors qu’une partie d’elle ne le quittera jamais vraiment. Dans tous les cas, pouvoir s’ouvrir d’une certaine manière à Opal l’avait touché et lui avait procuré un bien qu’il ne mesurait pas encore. Elle était la première et surement l’une des seuls qui aurait connaissance de cette vulnérabilité dont il avait fait preuve aujourd’hui dans ces toilettes. Et peut être le fait qu’ils ne se connaissaient pas personnellement l’avait aidé à ne pas totalement chercher à se cacher. Comme si de toute façon, elle ne pouvait pas réellement le juger sur la personne qu’il était au quotidien. Cette fille était douce et patiente, et vu comment il lui avait parlé au début, elle aurait très bien pu le laisser tout seul dans sa douleur. Et pourtant, elle ne l’avait pas fait. Elle était restée, malgré ses paroles et ses actes, elle l’avait accompagné dans cette douleur, dans l’analyse de ses pensées et de ses sentiments. Et elle était encore là. Elle ne saurait sans doute pas à quel point il lui était reconnaissant d’être resté, il ne s’en rendait peut être pas encore compte, mais c’était exactement ce dont il avait besoin : une épaule sur laquelle s’appuyer alors qu’il n’avait pas lui-même la force de se tenir droit.

Elle ne le jugeait pas. Et il sentait dans ses yeux qu’elle disait la vérité, que réellement elle ne cherchait pas à juger le jeune homme ni sur ce qu’il montrait aujourd’hui, ni sur ce qu’il avait pu montrer par le passé dans les couloirs de l’école. Elle rencontrait un garçon bien loin de l’image qu’on avait d’ordinaire de lui, peut être une part de vérité s’y cachait, un adolescent avec ses forces et ses faiblesses, à nu devant une fille qu’il ne connaissait pas, une fille qu’il ne cherchait pas à draguer, une fille devant il n’avait rien à cacher maintenant. Elle le rejoint sur le sol, s’asseyant tout près de lui, en lui attrapant doucement la main pour y déposer la cravate humide. Cette fois-ci le garçon se laisse faire, appréciant la fraicheur sur sa plaie encore ouverte. Elle se montrait réconfortante, lui expliquant que chaque blessure guérissait, même si ça pouvait mettre du temps. Il irait mieux bientôt, et elle ne parlait pas que de sa main mais également de la plaie au niveau de son cœur. Max eut un faible sourire devant les paroles réconfortantes de la jeune femme. Il commençait à apprécier sa présence, et sa voix relaxante.

– Merci Opal.


Laissa-t-il échapper d’une voix calme et douce, avant de finalement machinalement poser sa tête sur l’épaule de la jeune femme, comme un petit garçon qui avait simplement besoin d’être tenu par quelqu’un, de recevoir un peu de douceur après avoir connu la douleur. Le sol frais et le contact d’Opal semblait l’apaiser. Comme s’il pouvait rester encore un petit moment ici avec elle dans le silence, avec comme simple réconfort sa présence. Il ne le savait pas encore, mais c’était surement le début d’une belle amitié avec la jeune amitié. Le genre d’amitié qui commence de la plus pure des manières. Et comme elle avait su si bien être là pour lui, Maxwell répondrait présent pour la jeune femme, quoi qu’elle ait besoin, peu importe à quelle heure, et dans quel lieu. Car il y avait bien une qualité qui ne lui faisait pas défaut : la loyauté envers les gens qui lui avaient tendu une main alors qu’il était au plus mal …



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