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[5ème année] Initiation aux autres galaxies
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Message(#) Sujet: [5ème année] Initiation aux autres galaxies [5ème année] Initiation aux autres galaxies EmptyMar 19 Mai - 13:30

[5ème année] Initiation aux autres galaxies

ft les cinquième


L’importance de la cinquième année d’étude à Poudlard était double aux yeux du professeur O’Neill. En effet, les élèves devaient préparer et réussir leur Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire mais également, choisir les options qu’ils approfondiront les deux prochaines années.
Il y avait donc un terrible enjeu dans le cours d’initiation qui allait suivre. Aidan voulait en effet rappeler la beauté de l’univers et énoncer quelques mystères aux étudiants pour leur donner envie de continuer.

Adossé au muret du sommet de la tour, il attendait que les adolescents s’installent sur les petits coussins prévus pour leur éviter un torticoli en se tortillant les mains. Il était un peu nerveux mais souriait néanmoins.

-Bienvenue à tous ! Déclara-t-il en frappant des mains. Aujourd’hui, nous allons parler du programme des sixième et septième années pour vous aider à effectuer vos choix d’options. Pas de panique, je garde la dernière demi-heure à vos éventuelles questions concernant l’épreuve des BUSEs.

Il jeta un regard à ses étudiants : certains le regardaient, en équilibre douloureux sur leurs coudes, d’autres, confortablement installés, n’avaient d’yeux que pour le ciel.

-Comme vous le savez, notre système solaire se trouve à la périphérie de notre galaxie. On l’a appelé la “Voie lactée” pour son apparence de traînée laiteuse dans le ciel. Dans l’univers observable - et observable uniquement ! - savez-vous combien de galaxies il existe ? Près de 170 milliards !


A mesure qu’il parlait, le trac se dissipait peu à peu et son enthousiasme légendaire prenait déjà le dessus. Il aimait l’univers avec tant de passion que ça pouvait le rendre presque ridicule. Peu lui importait.

-Quand on étudie l’univers, on peut à la fois revenir en arrière avec des observations, et prédire l’avenir avec des calculs. Il suffit de savoir comment regarder.

Aidan leva les yeux au ciel.

-Tout au long de vos cinq années d’étude, vous avez survolé certains mystères de l’astronomie. Mais le plus gros en tant que sorciers, est de comprendre les origines de la théorie magique en regardant les étoiles. Vous savez que le mouvement des planètes influencent directement les sortilèges et les potions. Mais que se passe-t-il si on prend un pas de recul ? Que peut-on comprendre de la magie si on observe d’autres galaxies ?

Il rapporta son attention vers les étudiants allongés devant lui et leur offrit un sourire rayonnant - même si, à présent, peu de ces adolescents le regardaient lui.

-Essayer de comprendre l’univers c’est avant tout aimer ce genre de questions fondamentales. L’astronomie vous force à rester curieux de tout.

Apprendre, comprendre, savoir.... Existaient-ils de plus jolis mots que ceux-là ?

-La galaxie d’Andromède se situe à 2,55 millions d’années lumières d’ici. Elle est la plus proche galaxie en spirale de la voie lactée. On y a découvert, en fonction de sa position dans notre ciel, qu’elle agissait directement sur la composition du Veritaserum ! Qu’en pensez-vous ?

Il regardait ses étudiants, attendant avidement un de leurs commentaires.

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Message(#) Sujet: Re: [5ème année] Initiation aux autres galaxies [5ème année] Initiation aux autres galaxies EmptyLun 25 Mai - 22:25

initiation aux autres galaxies
5e année


Nonchalamment allongée sur l’un des bancs de la table des Gryffondor, le temps s’écoule lentement ce soir. Mon bras replié derrière ma tête, le visage tourné vers le plafond magique de la grande salle, je m’emploie à faire voleter plume, grimoire, encrier et tout autre objet que Junior ou Finnbjörn n’ont pas pas encore ôté à ma vue. Ma baguette leur faisait dessiner des formes que seul mon regard clair parvenait à déceler. Mon meilleur ami, vers lequel je levais parfois le regard, penchant simplement la tête un peu plus en arrière, était occupé à réviser je-ne-savais-même-plus-quelle matière. L’ombre d’un sourire dansait sur ses lèvres lorsque ses doigts partaient à la reconquête de ce que mes sortilèges lui subtilisaient depuis la fin du repas. Il était de coutume que nous nous retrouvions tous les trois les soirs où nous devions rester éveillés jusqu’à ce qu’il soit l’heure de grimper au sommet de la plus haute tour de Poudlard. Parfois, Phoenix se joignait à nous, pas cette fois-ci néanmoins. Quant à mon impénétrable jumeau, de l’autre côté de la table, il lisait un grimoire quelconque, probablement un traité ancien sur toutes les manières possibles et inimaginables de conserver ses secrets loin de ceux qui comptaient normalement à ses yeux. Je me félicitais de la certitude qu’il en avait conscience : mes nombreux regards noirs et railleries en tout genre ne gardaient pas le secret sur cette profonde offense.

Un claquement sec me tire de mes rêveries virevoltantes. C’était le signal. Dans un soupir grognon, je tente, comme bien souvent, de m’échapper de cette obligation. Est-on vrrraiment obligés... Déjà le reniflement indisposé de mon cher frère m’indique tout ce qu’il pense de mes essais infructueux. Tant qu’il serait là, je n’aurais aucune échappatoire à cette longue ascension qui nous attendait. Je m’étire longuement avant de passer mon sac à mon épaule, duquel je n’avais pas sorti la moindre affaire, rangeant ma baguette à sa place.

Nous parvenons finalement au sommet de la Tour d’Astronomie, accueilli par l’air affable de cet impur enseignant. Junior et Finnbjörn, comme à l’heure habitude, le saluent le plus poliment du monde, je me contente pour ma part d’un signe de tête vague qui pourrait aussi bien vouloir dire bonsoir que rien du tout. Des coussins étaient installés au sol pour nous permettre de nous allonger et de laisser notre regard divaguer dans les nuances infinies du ciel étoilé. Mon regard, circonspect, se pose sur ces oreillers qui avaient traîné on ne savait trop où. Je ne retiens pas une petite moue de dégoût, notant mentalement de prendre une douche bien brûlante pour tuer toutes les bactéries que nous pourrions récolter en nous étendant en ces lieux. Finalement, je reprends la position que j’avais quittée quelques minutes plus tôt, Finnbjörn à ma droite ne daignant pas s’avilir dans une telle posture, mon meilleur ami ne tardant pas à me rejoindre à ma gauche. Et, très rapidement, je n’écoutais déjà plus rien à la leçon du jour, entendant vaguement des mots tels que galaxie, lointain, univers, savoir… J’avais décidé depuis bien longtemps déjà que je ne conserverai pas l’astronomie comme matière l’année prochaine. Alors à quoi bon se forcer à être attentive ?

Il me semble saisir quelques éléments au vol : l’influence des astres sur les sortilèges et les potions. Ça, c’était assez intéressant somme toute. Je me demandais vaguement si Grand-Mère ne veillait pas au bon alignement des planètes pour les rituels dont nous étions au coeur. Peut-être bien. Mais je décroche de nouveau bien vite, mon intérêt pas plus éveillé par la mention du veritaserum que par l’enseignant qui nous enjoint à faire part de nos pensées sur le sujet.
electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: [5ème année] Initiation aux autres galaxies [5ème année] Initiation aux autres galaxies EmptyVen 5 Juin - 10:05

Cassiopeia appréciait l’astronomie depuis qu’elle était assez grande pour savoir qu’elle partageait ses deux prénoms respectivement avec une constellation (elle-même dérivée d’une reine des temps anciens) et une étoile des plus brillantes). Elle les avait bien souvent observées dans le télescope de son grand frère Orion.
Parmi les cours qu’elle suivait, l’astronomie n’était de loin pas l’un des plus susceptibles de tracer son avenir. A priori, ce n’était pas avec les étoiles que l’on changeait le monde. Pourtant, renoncer aux étoiles, c’était renoncer au rêve, à l’espoir, à la vie elle-même. Cassiopeia réfléchissait donc sérieusement à continuer l’astronomie en sixième année.

Elle dit bonjour en entrant et s’installa souplement sur l’un des confortables coussins, en adressant un sourire chaleureux au professeur O’Neill, qui semblait fort agité.
Il les accueillit en frappant dans ses mains pour obtenir le calme, et annonça qu’il allait – bien entendu – parler des BUSEs et du programme des prochaines années. Elle l’écouta avec attention, les yeux fixés sur lui, appuyée sur ses coudes. Ce n’était pas très confortable, mais pour l’heure, le professeur avait des choses à dire, son propos était intéressant, et il semblait assez mal à l’aise pour qu’elle ne veuille pas lui donner l’impression de l’ignorer.

Il poursuivit avec enthousiasme en parlant de la voie lactée, donc la jeune fille accueillit la mention avec un sourire, puis leur apprit qu’il y avait près de 170 milliards dans l’univers. Cassiopeia ouvrit de grands yeux, fascinée. Elle n’en avait pas la moindre idée !
Il parla ensuite des possibilités qu’offrait l’astronomie, et l’élève de Serdaigle haussa un sourcil. Prédire l’avenir ? Il n’allait pas leur faire un cours de divination, si ? Ça, c’était une matière qu’elle n’avait aucune intention de poursuivre en sixième année.

Cassiopeia buvait littéralement les paroles du professeur. Elle était désormais certaine qu’elle voulait poursuivre l’astronomie l’année prochaine. L’astronomie n’était pas seulement une matière passionnante, elle était aussi une source de savoir sur le monde et la magie. Elle ne ferait pas de grandes choses si elle renonçait aux étoiles, c’était certain.
Andromeda était le deuxième prénom de sa demi-sœur, Aurora Andromeda Borealis, et elle se demanda brièvement si le Professeur O’Neill l’avait eue en cours, sans se laisser distraire de son propros. Il leur apprit que la position de cette galaxie agissait directement sur la composition du véritasérum.

Intriguée, la jeune fille se redressa en position assise et leva la main pour poser une question.
- Professeur, je me demandais… Est-ce qu’on sait juste qu’il y a un impact, ou est-ce qu’on sait quel alignement céleste produit quel impact précis sur le véritasérum ? Ou sur d’autres sorts ou potions, d’ailleurs ?
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Message(#) Sujet: Re: [5ème année] Initiation aux autres galaxies [5ème année] Initiation aux autres galaxies EmptySam 20 Juin - 10:21

[5ème année] Initiation aux autres galaxies

ft les cinquième


Ce fut la jeune Cassiopeia qui, la première, brisa le silence.
Il lui offrit un grand sourire. Avoir une étudiante portant comme prénom la constellation Cassiopée ( reconnaissable dans le ciel à sa forme en “W”) était aussi amusant qu’adorable. En début d’année, en découvrant son nom de famille et son prénom, il avait presque cru à une blague. Puis, il s’était demandé s’il nommerait ses enfants en honneur à ses étoiles ou galaxies préférées. Enfin, il avait réalisé que le simple fait de se poser la question présupposait qu’il n’était pas contre l’idée d’avoir un jour un enfant à lui. Cette pensée lui avait retourné le cerveau.
Il ne croyait pas en la notion de famille et voilà que, dès les premiers jours de septembre, au contact d’enfants et d’adolescents, ce genre de questions se formaient déjà dans son esprit ! Les mois l’avaient ensuite rassuré car jamais plus cela ne lui avait effleuré le cerveau.

La jeune étudiante de Serdaigle lui demandait si le lien entre les mouvements de l’univers et la magie étaient précisément ou vaguement connus.
Excellente question !
La manière dont il allait formuler la réponse était cruciale. Il devait parvenir à enthousiasmer des adolescents sur des choses théorisées mais jamais encore totalement prouvées.

-Hé bien… commença-t-il lentement. Nous ne savons pas encore exactement ! Andromède est la galaxie la plus proche de notre point de vue. Et pourtant, nous ne parvenons pas encore à observer précisément ce qui s’y déroule. C’est ici que la physique à toute son importance. Grâce aux calculs, ceux-ci parviennent à prédire certains mouvements lointains et les effets qu’ils ont sur Terre.

Le coeur d’Aidan battait à tout rompre. C’était quelque chose de fondamentalement compliqué à comprendre.

-...ainsi, les physiciens dessinent un plan de mouvements des galaxies, même ce qui est pourtant hors de portée de nos télescopes. Et devinez quoi ? Leurs prévisions “semblent” fonctionner ! Oui, j’ai bien dit “semblent” ! A ce jour, nous n’avons pas encore toutes les preuves nécessaires pour valider scientifiquement les théories.

Aidan se mit à marcher entre les têtes de ses étudiants, tout en veillant à ne pas marcher sur une main ou des cheveux. Son attention était focalisée sur les jeunes allongés sur le sol et non vers le ciel, mais il était malgré tout probable qu’il trébuche.

-Revenons donc au Veritaserum. Avant les années 1920, on pensait que seule la lune jouait avec sa composition. Il est vrai que notre satellite joue un grand rôle dans beaucoup de fabrications, ne serait-ce que par sa force gravitationnelle. Cependant, l’astronome américain - et sorcier - Norton Davis, découvrit en 1922 que la courbe de rotation d’andromède augmente l’efficacité de la potion ! Et pourquoi a-t-il pointé son télescope dans la direction d’Andromède ? Parce que son épouse, Greta, l’avait prédit avec des calculs !

Aidan enjamba des jambes mais ne calcula pas assez bien la distance séparant deux étudiants et il buta légèrement sur le bras d’Erin.

-Excusez-moi, Mademoiselle Sorensen ! S’excusa-t-il directement tout en se dirigeant vers le muret de la tour. Où en étais-je ? Ah, oui ! Les Davis… Le couple a découvert cet effet en observant l’extérieur de la galaxie. Or, de nombreuses autres théories ont calculé des effets encore bien plus loin qu’Andromède ! C’est la raison pour laquelle on parle plutôt d’astrophysique de nos jours que d’astronomie. Les deux disciplines sont profondément liées.

Il releva les yeux vers le ciel avant de rapporter son attention sur les jeunes.

-Les mathématiques, déclara-t-il en pensant à Alice, son amie qui venait de lui apprendre qu'elle avait accepté ce poste pour la rentrée, ne doivent pas effrayer parce que c’est une langue différente de la nôtre. Comme toute autre langue étrangère, le langage de l’univers peut s’apprendre…

Il était vital pour lui que ses étudiants comprennent que les deux prochaines années dans son cours, les quelques formules apprises ne suffiraient plus.

-A votre avis, qu’est ce que ce cours peut apporter en option ? Demanda Aidan, espérant que les réponses de ceux qui voulaient continuer inspirent les indifférents.

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Message(#) Sujet: Re: [5ème année] Initiation aux autres galaxies [5ème année] Initiation aux autres galaxies EmptyLun 29 Juin - 9:28

En voyant le grand sourire que lui adressa le professeur O’Neill lorsqu’elle posa sa question, Cassi sourit à son tour. Même si elle posait avant tout ses questions par curiosité – pour la même raison pour laquelle elle passait un temps fou le nez dans les bouquins – elle ne pouvait jamais s’empêcher d’apprécier le constat que la pertinence de ses questions était reconnue par ses professeurs.
Le professeur d’astronomie sembla se plonger quelques instants dans une profonde réflexion, que la jeune fille supposa simplement liée à sa question. Comme elle, le professeur était un grand enthousiaste, et elle ne connaissait que trop bien la difficulté de formuler d’une manière claire et posée les choses qui l’intéressaient le plus, pour ne pas perdre son auditoire. Cassi songea qu’elle aurait fait une prof assez épouvantable, au moins pour ce qui était théorique, et malgré ses connaissances.
Cassi écouta la réponse du professeur avec attention, sans prendre de notes. Parfois, le fait de mettre la plume au papier la distrayait, empêchait ses pensées de suivre leur cours en analysant ce qu’elle apprenait, et dans ces circonstances, elle préférait se contenter d’écouter et condenser ces nouvelles connaissances en notes plus tard, à tête froide. Elle craignait cependant parfois que ses professeurs pensent que, parce qu’elle ne prenait pas de notes, elle n’était pas attentive, ce qui était à mille lieux de la réalité.


-Hé bien… commença le professeur. Sans même y prêter attention, la jeune fille hocha presque imperceptiblement la tête, souriant toujours, comme pour l’encourager. Il poursuivit, resituant la galaxie Andromède et précisant davantage leurs connaissances astronomiques et les limites de ces connaissances.
Pour sa part, Cassi comprenait très bien ce qu’il voulait dire au sujet des prévisions qui semblaient fonctionner, mais sans pouvoir être prouvées complètement. Elle se souvenait par exemple avoir lu dans un livre moldu l’histoire d’Hypatie, la philosophe alexandrine. A l’époque d’Hypatie, les théorie héliocentriques existaient, mais ne reflétaient pas les observations, et le géocentrisme était donc communément admis. Celle-ci avait donc cherché à corriger les modèles héliocentriques incohérents de ses prédécesseurs en proposant un schéma basé sur deux cercles de gravité. Ce modèle, parfaitement fonctionnel au regard des observations réalisables à l’époque, avait pourtant créé un scandale et n’avait jamais été accepté, mais il avait été l’une des sources des travaux de Kepler qui, à l’aide des informations de son époque, avait proposé un système elliptique encore en usage aujourd’hui. Mais peut-être ce modèle était-il lui aussi imparfait, peut-être que d’ici quelques décennies ou siècles, on se rendrait compte avec des observations ou calculs plus avancés qu’un autre système était « plus exact ».

L’esprit de la jeune fille tourbillonnait de possibilités, mais malgré tout elle avait suivi avec attention et intérêt la suite du propos du professeur, sur l’impact des astres sur le Veritaserum qui, dans le cadre d’Andromède, avait été découverts par des calculs puis vérifié par l’observation.
Il semblait clair que Cassi allait devoir travailler sérieusement ses maths – une matière qu’elle abhorrait quand elle allait encore à l’école moldue – si elle voulait suivre en astronomie l’année prochaine. Mais elle était prête à relever le défi.


Le professeur heurta soudain malencontreusement le bras d’Erin, et Cassi tressaillit pour sa camarade. Elle profita de l’interruption pour s’asseoir carrément en tailleur sur son coussin, une position plus confortable pour écouter le professeur.
Il conclut sur l’effet d’astres plus loin qu’Andromèdes, puis reprit justement sur les mathématiques, auxquels elle songeait justement un instant plus tôt, et rassura ses élèves en les qualifiant simplement de langue à apprendre. Le langage de l’univers… les cours d’astronomie du professeur O’Neill étaient toujours si poétiques…

La sorcière sourit. Les langues, ça lui parlait. Elle ne parlait véritablement que trois langues vivantes, l’anglais, le gallois et un français conversationnel. Mais quand on était galloise, on était familière des langues dans lesquelles une écriture alambiquée renfermait en fait un mot ou un concept très simple (des mots comme mwnwgl, la nuque). Elle progresserait en mathématique, elle s’en sortirait. Il aurait été intéressant qu’elle aille l’interroger après le cours sur la meilleure manière de travailler ce point, mais malheureusement, elle devrait se rendre immédiatement à son cours suivant. Tant pis, elle n’aurait qu’à lui envoyer une petite lettre, ou passer à son bureau plus tard si elle trouvait le temps.

Le professeur les interrogea alors sur les avantages à poursuivre ce cours l’année prochaine. La jeune fille sourit – puisque pour sa part elle était bien déterminée à poursuivre ce cours – réfléchit soigneusement, préparant sa réponse, puis leva la main.
- Je ne pense pas pouvoir m’exprimer pour tout le monde, professeur. Mais pour ma part, j’ai deux raisons de vouloir poursuivre le cours l’année prochaine.
La réponse du savant et la réponse du poète, comme l’aurait dit un auteur moldu français qu’elle appréciait beaucoup.
- Déjà, je comprends que les astres ont un impact sur énormément de choses. Sur les potions, sur les sorts, mais aussi je crois sur la conjoncture de manière plus générale. Alors, si je veux laisser ma marque et faire quelque chose de bien dans le monde, peut-être que j’aurai plus d’impact si je m’appuie sur ces influences. Mais pour cela, il faut les comprendre, j’ai donc intérêt à les étudier.

Elle hésita un instant à prononcer à haute voix la réponse du poète. Un coup d’œil autour d’elle lui apprit que la plupart des camarades présents somnolaient sur leurs coussins et ne prêtaient aucune attention à l’échange qui se déroulait. Elle regarda à nouveau le professeur qui, lui, attendait évidemment les réponses avec intérêt, et se décida.
- Et puis… pour moi, les étoiles ont été la première forme de magie, avant même que je découvre que la magie existe. Je pense que rêver, c’est viser les étoiles, d’une manière ou d’une autre. J’ai envie de découvrir leurs mystères et de ne jamais les perdre de vue.
Et puis, comme disait Pierre Bottero, l’auteur en question, elle voulait apprendre à écouter le chant des étoiles. Mais la jeune fille tut ces derniers mots, les yeux pétillants.
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