C’était un samedi comme les autres dans cette année scolaire à Poudlard. Les journées du week end était réellement réservé aux étudiants, chacun l’occupant de la manière qui lui plaisaient. Chez les Poufsouffle beaucoup aimait prendre leur temps pour lire, finir un devoir ou bien sûr prendre du temps pour eux et discuter entre eux. Chez les Gryffondor, Maya les imaginait bien en train de faire des bêtises ou des farces à tous va, ou bien encore des activités sportives. Serpentard, elle ne savait pas trop, surement discutait-il de chose politique. Enfin les Serdaigle devaient partager convivialement autour d’un bon verre de jus de citrouille ou un truc du genre, en rigolant ou pépiant à tous va. Qui sait, si c’était vraiment la réalité des choses ou si cette étiquette n’était pas réellement faussée. Maya ne savait pas vraiment et en réalité peu lui importait ce que faisaient les autres. Tous ce qui comptait pour elle, c’était de ne pas perdre de son temps.

De fait, ce samedi-là, Maya avait sorti ses exercices pour la semaine suivante et les avaient commencés. Autant, prendre de l’avance que de courir plus tard pour terminer des choses qui avait pu être fait avant. Elle savait qu’ainsi, elle gagnerait du temps pour faire plus de recherche pour ses cours et ainsi, qu’elle pourrait participer sans avoir l’air idiote. Elle ne voulait surtout pas que les autres la rabaissent. Du haut de ses 13 ans la gamine qu’elle était voulait prouver sa valeur plus que tous. Ses capacités venaient d’elle et de personnes d’autres, voilà ce qu’elle voulait crier au monde. Alors que la demoiselle était concentrée sur ses écritures en ce début d’après-midi, elle fut interrompue par l’arrivée d’une chouette qui tenait un bout de papier dans la gueule. Maya l’attrapa et sortie de sa poche une friandise qu’elle offrit à la petite bête. Elle l’ouvrit et découvrit un message de son camarade et amie proche, Florent. Elle sourit, en reconnaissant l’écriture. Cela faisait un certain temps qu’elle n’avait pas eu de ses hiboux express. Maya lu avec curiosité la lettre et prit une petite feuille pour lui répondre :

Florent,

J"ai reçu ton hibou Express. Pourquoi mettre autant de suspense ?
Je viendrais aussi vite que je le peux, mais laisse-moi un peu de temps pour finir mes révisions.
Promis je fais au plus vite.

Ton amie,
Maya.

Elle donna la lettre à la chouette et après une dernière caresse, elle la laissa partir. Elle se pencha sur les dernières lignes qui lui restait et prit vite la peine de s’y remettre. Elle savait que ce ne serait pas bien long et que son ami allait l’attendre. Elle termina en quelques minutes les dernières lignes et attrapa le tout, qu’elle alla jeter dans sa malle. Elle redescendit des dortoirs, sortie hors de sa salle commune et couru à toute vitesse vers le lieu de la rencontre. Elle n’avait reçu aucune réponse, elle s’était dit que le jeune homme avait dû déjà quitter sa salle ou le lieu où il avait donné sa lettre à la chouette. La demoiselle court dans les couloirs et manque de foncer sur certaines personnes, qui ne manqua pas de l’engueuler. La fillette fait la sourde oreille aux plaintes et continue son chemin jusqu’à la tour. Elle arrive bien vite au niveau de la classe et du bureau du professeur. En s’approchant, elle aperçoit son camarade de toujours prêt d’un sac. Le sien surement et d’après ce qu’elle pouvait voir, il semblait pas mal encombré.

"Maya ! C'est toi ?"

« - Non, c’est Merlin ! Bien sûr que c’est moi ! A moins que je n’aie changé d’apparence entre temps, si c’est le cas dis le moi, car va falloir que je m’en inquiète ! Comment va ? »

La demoiselle regarda le jeune avec un sourire brillant. De la tête, elle désigna le sac et demanda :

« - Alors, qu’y a-t-il ? C’est pour quoi le sac ? »

Elle savait à la tête de Florent que ce dernier préparer un mauvais coup. La fille après l’avoir côtoyé et suivi dans ses délires pendant prêt de deux ans maintenant, pouvait reconnaître sans mal ses expressions. Enfin certain lui échappait encore, mais la plupart du temps, ce n’était pas un problème. Mais la jeune fille préférait quand même demander confirmation.

Lorsque Maya approcha du jeune homme, se dernier semblait un peu nerveux, elle pouvait donc dire qu’il préparé un mauvais coup. Et si elle ne se trompait pas, il avait décidé de la mettre dans la confidence pour qu’elle participe. Elle aimait vraiment bien ce garçon, qui lui offrait souvent des moments de rigolade à n’en plus finir. Florent regarda autour d’eux et répliqua avec amusement à sa blague sur Merlin. Maya sourie de toute ses dents et entama le duel de réplique avec le garçon :

« - Qu’est ce qui te dit qu’il n’est pas en réalité une jeune fille et qu’il s’est changé en vieux sage pour paraitre plus important ? après tous c’était un sorcier puissant et respecté de l’ancien temps. Qui sait, s’il l’aurait été sous la forme d’une jeune demoiselle… »

Elle haussa les épaules pour appuyer ses dires et le regarda avec une lueur amusée dans le regard. Tous les deux savaient qu’à l’époque les conventionalités et mœurs n’était pas les mêmes. Ainsi, les femmes étaient moins respectées et moins prise au sérieux. Elle entendit sa réponse et lui dit :

« - Je vais bien aussi, tu n’as pas attendu trop longtemps ? J’imagine que tu n’as pas eu mon hibou, te disant que je devais finir ce que je faisais avant de venir… »

Elle n’attendit pas de réelle réponse du jeune homme et fixa son sac posant une autre question sur la contenance de ce dernier. Florent assouvis sa curiosité en lui montrant le contenue, mais en faisant toutefois attention à ne pas élevé la voix, ni même trop exposé ce qu’ils s’apprêtaient à faire. Elle put constater d’innombrables possibilités de farces & Co. Et ses yeux brillèrent de malice, il était temps de s’amuser un peu. Elle devait réfléchir précisément à ce qu’il pouvait faire. Elle fit signe au deuxième année de poser son sac fermé prêt du banc et se posa sur ce dernier. Elle rigola quand se dernier tenta de prendre un air plus sérieux, mais écouta ce qu’il avait à dire. Ils devaient en effet prendre plusieurs points en compte avant de lancer leur attaque de blagues. Elle dit d’une voix joyeuse :

« - Heureusement, que je ne veux pas prendre ce cours en option l’année prochaine… »

Elle eu un petit rire avant d’ajouter plus calmement et sérieusement :

« - Tu sais si le prof de divination est présent actuellement ou pas ? Car il faudrait déjà le faire fuir les lieux avant de commencer notre prochaine étape. »

Elle leva les yeux vers le plafond, signe qu’elle réfléchissait :

« - Faut aussi voir ce qu’on va entamer comme action, tu a pris plusieurs farces possible, mais parfois les plus simple sont les meilleurs : par exemple mettre un cousin péteur, c’est un objet moldu, mais facile à trouver. Ou des punaises sur la chaise aussi ça peut être marrant, ça fait mal sur le coup, mais ce n’est pas vraiment dangereux. On peut aussi utiliser ton télescope frappeur, car on est sûr que le professeur va l’utiliser, après tous de ce que j’ai entendu, la divination peux se faire avec les étoiles. Et toi, tu as des idées en tête ? »

Elle se tourna vers le jeune homme, avide de savoir ce qu’il préparait, car elle était sûr qu’il n’était certainement pas venu les mains vides, ni l’esprit vide d’idée. S’il pouvait mélanger leur idée commun, peut-être cela pouvait-il menait à la blague du siècle.

Quel genre de farces pouvait-il bien inventer pour s’amuser et surtout faire en sorte que le prof lui-même en soit amuser ? Maya pris un certain temps pour y réfléchir. Elle ne voulait pas quelques choses de trop méchant, au contraire elle souhaitait que le prof lui-même puisse rire de leur petite farce inoffensive. Ce n’était pas le genre de Maya d’être méchante, bien au contraire, si elle venait à faire du mal à quelqu’un ça ne serait presque jamais intentionnelle. Et si c’était intentionnelle, c’était que l’autre personne l’avait réellement cherché. Bien que la petite soit colérique et capricieuse, elle n’avait pas un mauvais fond.

Florent lui détailla le contenant de son sac et elle regarda ce dernier, elle se remit à chercher une farce sympa et amusante à faire. Elle sourie à l’une de ses idées et en se tournant vers son camarade, elle lui demanda ?

« - Tu aurait une fine corde en plus dans tous ces objets de farces et attrapes ? »

Maya regarde autour d’elle ne souhaitant pas se faire prendre par qui que ce soit, mais il n’y avait personne dans les alentours. Pourtant, elle ne s’en détendit pas pour autant, il leur fallait se décider vite et ne pas attendre trop longtemps qu’une personne passe dans ce couloir. Ils ne devaient pas risquer une heure de colle ou des remontrances, puis surtout pour que leur farce fonctionne.

Comprenant que son camarade n’avait aucune farce moldu à porter de main, Maya haussa les épaules, signifiant qu’ils feront avec les moyens du bord. Florent s’éclipsa rapidement pour vérifier si un professeur était présent dans la salle. Et Maya en profita pour détailler leur possibilité de farce. Elle eu plusieurs petites idées assez sympathiques en tête.


Ensuite, il détaille à la demande son amie le contenant de son sac à dos. Il lui alors qu'il y a mini télescope frappeur, baguettes farceuses, boule puante, bonbons à hoquet. À la suite de son énumération, Florent se tourne vers Maya qui lui demande alors si le garçon sait si le Professeure de Divination est là ou non. Maya soupira à la remarque de son compère, il n’était absolument pas organisé et cela ne semblait pas vraiment changer. Mais c’était aussi pour cela que Maya l’appréciait après tous. C’était un garçon avec qui tout pouvait arriver. Lorsque le jeune homme revint, Maya lui offrit un sourire et le regarda avec curiosité, le professeur était-il présent ou pas ? Leur magouille allait-il être avorté ou au contraire, il aurait le temps de s’y mettre ? Elle hocha la tête au jeune et s’approcha, en portant le sac, de la porte. Elle lança alors un Alohomora.

Bon comme quoi, il ne faut jamais mettre les bœufs avant la charrette. Soit Maya avait voulus aller trop vite, soit elle était réellement angoissée devant ce qu’ils allaient faire. Elle ne voulait pas se faire prendre et que tous les deux aient des problèmes. Même si ce n’était qu’une petite blague rien de bien méchant.

Lorsque Florent lui avait montré la corde, elle l’avait examiné et avait estimé qu’elle était assez fine pour faire son travail. Elle avait souri au garçon, mais se sourire avait disparut lorsque ce dernier avait dit qu’elle prendrait seul la responsabilité de ce qu’ils faisaient à l’heure actuelle si cela venait à se savoir. Maya prit un air mécontent et fit semblant de bouder en disant à son camarade :

« - Si tu ose faire ça, plus besoin de me parler. Hors de question que je te laisse avec toute la responsabilité, même si je ne veux pas me faire prendre. Il est hors de question que je t’abandonne dans ça. Après tous, je suis tous aussi responsable de mes actes que toi et c’est de plein grès que je suis venue ici faire cette farce. »

Maya le fusilla du regard et ajouta avec un peu de colère, de la réelle colère cette fois-ci.

« - Puis, je pensée que tu me connaissais mieux que ça tous de même. Tu sais que je suis loyal envers mes amis et que je serais toujours là quelle que soit la situation. Donc tu t’imagine bien que si j’en suis la cause, je ne me défilerai certainement pas. »

Maya repris un sourire amical. Et regarda le jeune homme, elle ajouta avec un sourire menaçant, mais plein de gentillesse dans les yeux.

« - Alors ne t’avise même pas de faire l’idiot et d’agir comme tu l’a dit. Sinon, tu devras subir les conséquences de cette stupidité. »

Maya avait remarqué que son ami avait rougit à sa propre remarque et elle se demanda ce qui lui arrivait. Mais elle n’avait pas le temps pour l’heure de poser la question. Elle décida donc de mettre cela de coter et se promis de poser la question à son camarade plus tard.

Lorsque le jeune homme lui dit qu’il n’y a rien de grave à rater son sort, Maya lui fit une grimace et rumina dans son coin, après s’être poussée de devant la porte. Laissant libre place à son complice. Elle regarda le jeune ouvrir facilement la porte et ouvrant cette dernière, elle le poussa rapidement dans la pièce avant de refermer doucement celle-ci. Elle observa immédiatement les alentours pour voir ce qu’elle pouvait utiliser pour mettre un peu de piment dans sa farce. Dès qu’elle eu une idée claire dans son esprit, elle se tourna vers son compagnon et lui dit :

« - Bon, on va éparpiller plusieurs petits pièges farceurs. J’ai pensée que nous pourrions utiliser différents objets que tu as amené. Le premier étant de placer sur le bureau en évidence les bonbons hoquet. Utiliser le télescope frappeur est pas mal. Enfin, en dernière farce, j’utiliserais bien la corde pour l’accrocher à un récipient rempli de craie en poudre. Faut qu’on arrive à faire rejoindre chaque farce, pour cela on pourrait écrire des petites cartes qui mènerait à la suivante sans qu’il ne le sache. Qu’en pense tu ? »