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Sport en plein air (libre)
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Message(#) Sujet: Sport en plein air (libre) Sport en plein air (libre) EmptyVen 6 Mar 2020 - 10:26



Sport en plein air

Libre

C’est d’un pas déterminé que je franchis les portes du château, bien décidé à profiter du climat doux du jour pour une séance sportive en extérieur. C’est une activité dont j’ai du mal à me passer, d’autant plus lorsque je suis enfermé à Poudlard au milieu du peuple. J’ai besoin de cet échappatoir afin de me ressourcer et de rester pleinement maître de mes actes dans la vie de tous les jours. Garder la face est un travail bien plus difficile qu’il n’y paraît pour le commun des mortels et même si j’excelle en la matière je me dois d’écouter mes sensations et de gérer le trop-plein à temps.
Je me dirige donc en direction du lac, ayant revêtu une tenue de sport sorcière plutôt sobre et efficace. Dès que j’aperçois l’eau au loin je me mets à trottiner, allongeant de plus en plus ma foulée jusqu’à adopter mon rythme de croisière. Je me suis mis à la course à pieds il y a de ça quelques années maintenant et j’ai presque honte d’apprécier autant une activité qui dérive plus ou moins du sport moldu. Bien des sorciers s’en servent pour compléter leur entraînement physique à côté du Quidditch par exemple mais la course en elle-même n’est pas le sport le plus populaire dans le monde sorcier. Je me contente donc juste d’apprécier ces instants sans trop me poser de questions et en profiter pour me vider l’esprit et repartir de zéro.
Je saute par-dessus un talus d’herbes vertes et accélère la cadence tout en longeant l’eau noire du lac. L’air frais du mois de mars me fouette le visage et me rempli les poumons tandis que mon esprit se vide au rythme de mes foulées. J’atteins rapidement mon état de plénitude et enchaîne les tours du lac à une bonne allure alors que le soleil grimpe peu à peu dans le ciel. Du coin de l’oeil j’aperçois d’autres élèves de l’école s’aventurer à l’extérieur du château pour une promenade matinale et je sens que mon petit plaisir touche à sa fin. J’apprécie ces moments lorsque je suis totalement seul et livré à moi-même sans présence parasite et le simple fait de remarquer mes condisciples me fait ralentir l’allure peu à peu.
Je reprends mon souffle tout en me dirigeant vers un coin isolé du lac pour récupérer toujours en tête à tête avec moi-même. Je me sens galvanisé d’énergie et j’ai l’impression que je pourrais encore courir des heures et des heures sans la moindre fatigue. Par mes ancêtres, que c’est enivrant !
Je m’arrête donc non loin d’un arbre et commence mes habituels étirements tout en laissant mon esprit fuser. Je sens mes pensées s’accélérer et prends une grande inspiration afin de reprendre mon souffle alors que j’attrape ma baguette magique. L’avantage des tenues de sports magiques est que ma transpiration est automatiquement évaporée au fur et à mesure de ma course, en revanche je n’ai pas encore trouvé de tenue adéquate et non ridicule afin d’en faire de même au niveau de mes cheveux. Je suis donc obligée à chaque fois de me sécher d’un coup de baguette avant de rentrer prendre ma douche. Sentir ma sueur couler le long de mon échine n’est pas un sentiment que je qualifierai d’agréable, loin de là.
Tandis que j’agite ma baguette d’ajoncs, j’entends des bruits de pas se rapprocher de moi. Je n’ai pas vraiment envie de discuter en ce moment mais je ne peux non plus faire demi-tour et m’enfuir comme un couard. Je range donc ma baguette et continue mes étirements comme si de rien n'était tandis qu’une silhouette se dessine franchement face à moi.

HARLEY-
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Message(#) Sujet: Re: Sport en plein air (libre) Sport en plein air (libre) EmptyVen 27 Mar 2020 - 14:45

sport en plein air
hannibal & erin


Alohomorrra. La porte de l’armoire s'entrebâille, les battants libérés du verrou que je venais d’ouvrir. Il était encore tôt et j’étais pourtant déjà vêtue de ma tenue de Quidditch - maillot trop large passé sur une brassière noire et pantalon de sport de la même couleur. Un réveil matinal, un passage éclair dans la grande salle et la vision d’un Serpentard éternellement fuyant m’avait poussée hors des murs du château. Je m’étais simplement changée à toute vitesse, mue par ce besoin de me défouler, de frapper des heures durant cette balle noire qui revenait inlassablement à l’assaut. Pour cela, je n’avais pas le temps d’attendre que la professeur de Vol soit disponible pour me mettre le matériel à disposition. Guidée par mon impatience, je détache un cognard que je tiens fermement serré entre mon bras et mes côtes, ignorant les soubresauts violents qui l’agitent. De ma main libre, je m’empare de ce balai quelconque qui remplace le cadeau de Junior - je n’allais certainement pas utiliser le présent d’une personne mettant un tel point d’honneur à m’ignorer - ainsi que de ma batte.

L’air frais me cueille à ma sortie des vestiaires. Je lâche sans plus attendre la boule affolé qui s’envole bien haut, toujours plus haut. Je n’attends pas plus pour frapper énergiquement le sol de mon pied et m’élever à mon tour. Le manche du balai tiré presque à la verticale, en chandelle, je fends les hauteurs en direction de ce ciel d’un bleu pâle. Quelques looping plus tard, j’entends le sifflement caractéristique du cognard se rapprocher. Le premier coup l’envoie virevolter à des mètres et des mètres de distance, se répercutant dans mes os et faisant trembler jusque mes épaules. Puissant et précis. Un sourire né de cette occupation sauvage étire mes lèvres, habituées à ce plaisir brutal.

Les coups s’enchaînent : de nombreuses réussites et de rares ratés qui viennent abîmer mes phalanges de plaies saignantes. Ce n’en était que plus satisfaisant. La douleur me donnait la sensation d’être plus vivante que jamais. À force de figures toutes plus aériennes les unes que les autres, d’esquives et de frappes terribles, je m’éloigne petit à petit des délimitations du terrain. Mouvements inconscients qui me sautent aux yeux lorsque je me retrouve au-dessus du lac. Mon sourire s’agrandit alors et, coinçant ma batte contre le manche de mon balai, je fonce à toute vitesse en direction de l’eau, l’air fouettant mon visage, dansant dans ma chevelure brune, faisant perler de fines gouttes translucides au coin de mes yeux opalins. Proche de l’eau, trop proche pour certains, je me redresse d’un mouvement vif et seuls mes pieds laissent un sillon éphémère dans les eaux noirs du lac. Je zigzague quelques minutes de cette manière, au ras des flots. Le cognard n’a pas perdu de son tempérament, et je l’esquive sans ciller, éclaboussée alors qu’il s’enfonce dans le lac, de nouveau lorsqu’il en ressort pour disparaître dans le ciel. Mon rire réjouit m’entraîne de nouveau dans les airs, et cette fois-ci je plonge à toute allure en direction de cette surface noire et opaque, avant de me placer, parallèle à elle, et de me laisser tomber à l’envers. Cuisses crochetées à mon balai, mes bras ballants attirés par la gravité, mes doigts effleurant les eaux glacés, mes cheveux bruns la caressant également.

Le visage rougit par cette position, je finis par me redresser. Mon regard alerte repère alors une silhouette évoluant sur la rive qui me fait face. De là où j’étais, je ne pouvais pas distinguer tous les traits de cette personne, mais ce port noble, ce maintien altier, cette prestance reconnaissable entre mille, je savais parfaitement à qui elle appartenait. Entre mes deux frères, un seul pouvait se trouver dehors à cette heure. Ou plutôt, un seul voyait l’intérêt de faire un peu de sport. Un sourire encore plus grand, teinté d’une satisfaction sincère, je glisse lentement dans sa direction, quelques centimètres au-dessus du lac. Dans une dernière envie impulsive de tenter une autre figure, je commence doucement à me redresser sur ce balai, jusqu’à finir debout à l’approche de la berge, en équilibre, filant tout droit en direction de mon aîné qui lui, ne m’avait pas aperçue.

Concentrée, je perçois néanmoins l’arrivée du cognard, rendu encore plus hargneux par sa plongée dans le lac. Je parviens à l’esquiver en plongeant, me raccrochant à mon balai qui fait une embardée de mauvaise augure. Mais, rompue à flirter avec les limites, je parviens à le redresser et arrive sans encombres sur la terre ferme, le regard brillant, la peau rosie par les sensations, une partie de ma longue chevelure mouillée. Hannibal était entrain de s’étirer, une activité bien populaire pour mon très estimé aîné. Hannibal le salué-je tout en manifestant ma présence, mon ton agité de ce sourire impertinent qui ne me lâchait jamais. Hva gjør min kjære storebror denne vakre morgenen? (Que fait mon très cher grand frère en cette belle matinée ?)
electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: Sport en plein air (libre) Sport en plein air (libre) EmptyLun 6 Avr 2020 - 11:16



Sport en plein air

ft. Erin

   
Je reconnais la voix de ma sœur et le son si doux de notre langue natale et un sourire sincère étire mes lèvres. Je ne sais l’expliquer mais une certaine tendresse m’envahit lorsqu’il est question d’Erin et je suis toujours content de me retrouver en sa compagnie, surtout lorsque celle-ci est fortuite comme aujourd’hui. Non pas que je n’éprouve pas ce genre de satisfaction en présence de Finnbjörn ou de Judith, mais le lien qui m’uni à ma cadette est spécial, tout comme l’affection que je lui porte. Je sais pourtant que son côté sauvage et intrépide est source de bon nombre de nos problèmes mais je passe outre et me contente de profiter de ces rares moments familiaux intimes que nous partageons à Poudlard.
 
« Som deg, fra det jeg ser, Comme toi, à ce que je vois, répondis-je en notant la sueur qui perlait de son front et sa tenuede sport trempée, litt trening un peu d’exercice. »
 
Un nouveau sourire se peint sur mon visage lorsque je coule un regard en direction du terrain de Quidditch. Bien entendu, aucune séance d’entraînement n’est programmée et ma sœur a sûrement bravé le règlement comme à son habitude afin de s’octroyer un petit plaisir aérien. Je la reconnais bien là, et même si ce comportement de la part d’un autre m’aurait exaspéré il n’en est rien lorsqu’il s’agit d’Erin.
 
« Hva er denne kvasten? Qu’est-ce que ce balai ? » demandé-je en fronçant les sourcils et en détaillant l’objet d’un air mi-étonné mi-agacé.
 
Étant moi-même équipé d’un Balétoile X je suis surpris de voir ma sœur s’encombrer de ce qui me semble être un balai quelconque. Je me doute qu’aux vues de ses capacités elle serait excellente même sur une vulgaire Comète néanmoins j’aurais préféré la voir emprunter un balai volant à la hauteur de son talent. Ma famille n’a pas pour habitude de s’encombrer avec de la pacotille de bas étage et je pense que Père serait plus que ravi de lui fournir l’objet de son choix en la matière si tel était le désir d’Erin.
Je termine de m’étirer et me rapproche de ma cadette afin de l’étreindre brièvement dans mes bras. Nos moments familiaux au sein du château sont bien trop rares à mes yeux et je suis ravi de pouvoir un peu en profiter. Elle me paraît en forme et ce constat silencieux me soulage. Quand on sait à quel point leur santé est fragile, à elle et Finnbjörn… Je me demande parfois ce qu’il adviendrait si Grand-Mère n’était plus en mesure d’accomplir ses rituels. Qui prendrait le relai ? Qui s’occuperait d’assurer leur survie ? Judith est certes une excellente potionniste mais je doute qu’elle soit capable des prouesses réalisées par mon aïeule en matière de vieille magie… Je repousse bien loin dans un coin de ma tête toutes ces craintes n’ayant pas lieu d’être et je me reconcentre sur ma cadette. Ses yeux brillent de cet habituel éclat de rébellion que j’apprécie sans pour autant pouvoir me justifier.
 
« Comment vas-tu, ma sœurrr ? enchainé-je en m’accoudant contre l’un des arbres bordant le lac, la brise fraîche faisant virevolter mes cheveux bruns, j’imagine que ce n’est pas de tout rrrepos au château. »
 
De nous quatre, Erin est celle ayant le plus de difficulté à s’intégrer au sein de la communauté médiocre formée par Poudlard. Fort heureusement elle s’est trouvé des fréquentations convenables qui l’aident à se canaliser – et encore … - toutefois je ne compte plus le nombre de fois où elle a dérapé, causant des situations parfois difficilement rattrapables. Je peux imaginer combien il est difficile pour un esprit fort et brute de se contenir face à tous ces êtres inférieurs et stupides cependant l’avenir de ma sœur au sein de la communauté sorcière est encore à tracer et je n’ai pas envie qu’elle grille toutes ses cartes avant même la fin de ses études. J’ai déjà dû user plus d’une fois de mon influence à l’école pour la sortir de situations bien difficiles et je n’hésiterais pas à le refaire si besoin néanmoins viendra un moment je le crains ou ni Grand-Père ni moi ne pourrons la protéger. Je sais que Finnbjörn agit aussi de son côté pour contenir le tempérament plus que fougueux de ma cadette mais comme nous, ses compétences sont limitées. Quant à Judith, plus loin elle se trouve de notre sœur et mieux elle se porte, et même si elle ne l’enfoncera pas auprès de tous ces moins que rien je me doute qu’elle ne se mouillerait pas non plus pour elle. Aux vues de leur passif commun, je peux comprendre l’attitude de ma benjamine. Je regrette parfois que leur relation soit si conflictuelle et il me prend à penser que j’aurais dû intervenir dans notre enfance afin de régler leurs différends. Désormais il est trop tard pour que je me mêle de cette rivalité malsaine cependant j’essaye de mon mieux d’assurer mon rôle d’aîné auprès de Judith depuis son arrivée à Poudlard. Je ne suis pas certain que cette dernière apprécie cette initiative de ma part mais ce n’est pas réellement un souci.
Je constate au loin que d’autres élèves de l’école commencent à affluer dans le parc et d’un signe de tête je désigne l’un des sentiers faisant le tour du lac à Erin. Je n’ai pas envie que notre discussion soit épiée par nos condisciples et je préfère me retrouver seul avec ma sœur afin de profiter de ce moment sans interférence. J’imagine qu’elle n’est pas contre une petite promenade aussi commencé-je à marcher en attendant qu’elle m’emboîte le pas.

HARLEY-
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Message(#) Sujet: Re: Sport en plein air (libre) Sport en plein air (libre) EmptyMer 8 Avr 2020 - 18:45

sport en plein air
hannibal & erin


Hannibal se retourne et le sourire qu’il affiche vient teinter le mien de la même joie sincère. Le lien tout particulier qui nous unissait faisait que cette rencontre fortuite apportait une nuance colorée à une journée teintée de gris. Ce n’était pas Finn - mon jumeau aurait à jamais une place singulière à mes yeux - mais cela rendait nos rapports d’autant moins houleux. Si mon frère adoré n'hésite jamais à me gratifier de son froncement de sourcils si caractéristique, cette marque de désaccord ou encore cette compétition qui nous pousse à nous dresser l’un contre l’autre continuellement n'entament jamais tout l’amour que je peux lui porter - bien qu’ils le fassent régulièrement disparaître au profit d’un agacement prodigieux. Cependant, avec mon cher aîné, c’était une toute autre musique. Mon respect à son égard lui donnait cette force sur mon impulsivité, puisqu’il était probablement le seul membre de ma famille que je pouvais accepter d’écouter sans trop broncher et qui parvenait le plus facilement à me raisonner. Tout ce qu’il entreprenait, et réussissait, ne m’affectait pas de la même manière que mon jumeau. Là où ce dernier pouvait m’irriter et où je devais parvenir à faire mieux, c’était tout autre chose avec Hannibal. Je les aimais, aussi puissamment que j’étais capable de le faire, d’un amour bien différent néanmoins. N’était-ce pas après mon aîné que je me plaisais à courir, espérant grappiller un peu d’attention ou quelques miettes de sa connaissance étant petite ? Un trait de caractère que Grand Mère se plaisait d’ailleurs éternellement à rappeler. S’il en était autrement aujourd’hui, le retrouver de manière si imprévue me faisait le plus grand des plaisirs.

Il note l’état dans lequel je suis, poussant mon sourire vers plus d’impertinence encore. J’étais dans un état bien moins impeccable que lui, c’était certain, mais n’était-il pas toujours tiré à quatre épingles, après tout ? Mes prunelles opalines s’assombrissent d’un voile de mécontentement tandis qu’il me questionne au sujet de mon balai. J’en avais un bien meilleur que celui-ci, fourré sous mon lit, mais il était hors de question que je l’utilise. Le cadeau de Junior resterait à sa place, ignoré et seul, tant que ce dernier me ferait vivre le même enfer. En skolekost. Jeg desinfiserte det, ikke bekymre deg. (Un balai de l’école. Je l’ai désinfecté, ne t’inquiète pas.) Je savais pertinemment que telle n’était pas sa question et qu’il s’offusquait plutôt de mon choix pour un balai de si piètre qualité que de l’hygiène que j’avais pu observer. Lui parler de Junior était exclu s’il n’abordait pas le sujet de son propre chef.

Dans un dernier étirement, Hannibal se rapproche de moi et m’enlace brièvement, quelques secondes durant lesquelles je passe mon bras de libre autour de lui. Il n’y avait bien qu’avec mon aîné que j’observais cette proximité physique. Peut-être parce que je passais plus de temps avec Finnbjörn, ou peut-être parce qu’il était le plus sur la retenue de nous tous. Quant à Judith, valait-elle seulement la peine que je pense à elle ? Nos seuls rapprochements physiques étaient ceux que je prenais un malin plaisir à lui infliger et en-dehors de ces exutoires je n’avais aucun intérêt à me la représenter par la pensée. Je vais bien. Tu sais bien que je n’aime pas le rrrepos réponds-je avec un air impertinent. C’était étrange, nous avions beau vivre dans le même château, c’était comme si nous évoluions dans des réalités différentes. Et toi ? Tu dois êtrrre trrrès prrris avec les ASPICS fais-je avec un sourire qui vient faire danser une flamme impertinente au fond de mes prunelles. Ma question venait assurément me mettre en danger : j’étais prête à parier qu’il viendrait s’enquérir de l’avancée de mes révisions pour les BUSES, mais il restait encore tant de temps ! Et même si j’étais morose, ces derniers temps - la faute à Junior - je n’avais guère le temps de m’ennuyer. Ou plutôt, je cherchais la moindre chose capable de m’occuper un tant soit peu.

J’étais sincèrement ravie qu’aucun reproche ne franchisse ses lèvres. Ce n’était peut-être qu’une question de temps ; à l’instar de Finnbjörn, Hannibal avait tendance à respecter les directives de Grand Père, et en tête de liste devait se trouver quelque chose comme empêcher Erin de commettre l’irréparable. Qu’était-ce que l’irréparable au juste, chacun en avait sa conception, la mienne était bien des crans en-dessous de celles de mes frères, à n’en pas douter. Faen juré-je en norvégien, mon ouïe attirée par un bruit caractéristique au moment où nous commençons à nous éloigner. Tu as ta baguette, mon frrrèrrre ? lui demandé-je, question rhétorique pour qu’il s’en saisisse. Mon regard clair fouille le ciel bleu, jusqu’à ce qu’une tâche noire apparaisse. La ténacité des cognards m’était momentanément sorti de l’esprit.

PAIR - Je parviens à l’arrêter sans mal, habituée à la fin des match où il fallait immobiliser ces teignes pour les remettre dans leur caisse en bois.
IMPAIR - Je parviens à l’immobilier contre moi, mais non sans que le choc me couple le souffle. J’ai connu pire, mais ce n’est pas agréable pour autant.

Si tu veux bien l’immobiliser... fais-je à l’attention d’Hannibal, maintenant la balle enragée contre mon torse.
electric bird.



Dernière édition par Erin B. Sørensen le Mer 8 Avr 2020 - 18:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Sport en plein air (libre) Sport en plein air (libre) EmptyMer 8 Avr 2020 - 18:45

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Message(#) Sujet: Re: Sport en plein air (libre) Sport en plein air (libre) EmptyLun 29 Juin 2020 - 23:39



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La brise fraîche qui souffle sur le parc vient au passage ébouriffer mes cheveux que je recoiffe d’un geste vif et sec. Je ne suis pas du genre à aimer les rencontres impromptues mais celle-ci me ravit tout particulièrement. Je n’arrive pas à passer autant de temps que ce que j’aimerais en compagnie de ma famille et j’en suis bien désolé. Outre le fait que nos emplois du temps ne se ressemblent guère, les jacassements dont nous sommes le sujet principal ont tendance à m’agacer. Je n’aime pas savoir que certains au sein de cette école épient nos moindres faits et gestes, tentent d’écouter nos discussions… Et même si je prétends n’en avoir que faire, la vérité est tout autre. Lorsque l’on prétend à un avenir tel que le mien, il faut savoir garder une oreille attentive sur ce qui se dit de nous, et ce à tout moment. Peut-être qu’un de ces sombres racontars me fera du tort un de ces jours… Je sens ma mâchoire se contracter comme à chaque fois que mes pensées dérivent vers les gueux que peuplent Poudlard… Par mes aïeux, dire que nous sommes obligés de nous empêcher de vivre à cause de cette bande d’abrutis. Je retiens un soupir et reporte mon attention sur ma cadette. Ma question sur son balai ne semble pas tomber dans l’oreille d’un sourd et je suis mi-amusé mi-scandalisé par son aveu.

« En skolekoste ?! Du er ikke kald i øynene. Un balai de l’école ?! Tu n’as pas froid aux yeux. » répondis-je en jetant un regard dédaigneux à l’objet magique.

Que dirait la famille si elle voyait Erin s’encombrer de ce genre de choses… Je détaille un peu plus l’objet et je ne masque pas le dégoût qui m’habite avant de reporter mon attention sur Erin. J’ai toujours apprécié la voir voler sur un balai et ce depuis notre enfance ; voir toute cette hargne qui semble l’habiter depuis la nuit des temps devenir sa force l’espace d’un instant est une image dont je ne me lasse pas. J’ai toujours pensé qu’Erin pourrait atteindre un très bon niveau en Quidditch même si je sais que son avenir n’est pas là et que son côté mauvais perdant l’empêcherait de gravir les échelons d’un tel sport.

« Du har egentlig ikke noe bedre å prestere for å trene ...? Tu n’as vraiment rien de plus performant pour t’entraîner… ? » lancé-je en reportant l’attention sur ma cadette et en ancrant mes yeux clairs dans les siens.

La brève étreinte que je partage avec Erin me réchauffe le cœur et mes pensées dérivent durant un instant en direction de la Norvège et du reste de notre famille. Même si je m’intègre au sein du monde anglais, le mal du pays se fait de temps à autre ressentir et d’autant plus lorsque je partage des moments avec ma fratrie. Même si nos habitudes familiales peuvent étonner, j’ai apprécié chaque moment passé en compagnie des miens, tantôt au pays tantôt en Angleterre, à écouter, évoluer et apprendre pour finalement devenir le sorcier que je suis aujourd’hui. Chacun de ces souvenirs m’est précieux et je me surprends parfois à me les repasser lors des rares moments où je laisse mon esprit vagabonder à sa guise. Je me demande parfois si mes sœurs et mon frère sont aussi sentimentaux que moi… J’aime à penser que oui et ce malgré nos côtés dominateurs et rusés respectifs.
La réponse d’Erin m’arrache un sourire sarcastique et je la toise mi-amusé mi-exaspéré. C’est décidément la seule capable de me faire ressentir ce genre d’émotions de façon conjointe. Je décide de ne pas répondre et me concentre plutôt sur la suite de ses paroles. Mes ASPICs. Bien entendu préparer mes examens occupe une grande partie de mon temps mais c’est sans compter le reste de mes recherches à propos du Ministère de la Magie, de la justice magique et du monde moldu de manière générale. Le programme proposé par Poudlard n’est guère compliqué lorsque l’on possède mon talent et je me doute bien que même avec une préparation minime je parviendrai à obtenir les meilleures notes de l’école toute entière.

« En effet cela m’occupe une bonne parrrrtie du temps, lui dis-je en remettant l’une de mes mèches sombres derrière mon oreille, mais je ne me fais pas trrrop de souci pourrrr l’issue de tout ça. Et toi, comment vont tes études ? »

J’empêche le coin de ma bouche de s’étirer en un petit sourire tandis que je tente d’adopter un air sérieux. Je sais qu’Erin ne voit pas les cours de la même façon que moi et j’ai cessé de lutter de ce côté-là même si je ne l’avouerai jamais directement. Je suis bien plus inquiet par les remous causés au sein de Poudlard par le caractère de ma sœur que par sa réussite scolaire, et c’est dire. J’étais bien moins inquiet concernant Finnbjörn cependant depuis son amnésie je ne peux m’empêcher de m’inquiéter à propos de son avenir. Et s’il ne retrouvait jamais son véritable niveau ? La situation est bien moins catastrophique que cet été, mais tout de même…
Tandis que nous nous dirigeons doucement mais sûrement vers l’un des sentiers entourant le lac afin de poursuivre notre discussion à l’abris des oreilles indiscrètes, le juron prononcé par Erin me fait pivoter sec, prêt à la reprendre. J’ouvre la bouche lorsque la question qui suit me fait froncer les sourcils et dégainer ma baguette d’ajoncs aussi sec. J’ai tout juste le temps de voir ma cadette être frappée de plein fouet par un cognard déchaîné avant de le tenir bien fermement contre sa poitrine. D’un coup sec de ma baguette magique j’immobilise la chose et cherche du regard où le ranger.


PAIR : J’ai été assez rapide et efficace et personne dans le parc ne semble avoir remarqué que nous venons d’être attaqué par un cognard sauvage. Tant mieux.
Je me demande si ma sœur risque quelque chose à emprunter ainsi le matériel de l’école…

IMPAIR : Malheureusement, le geste que je réalise avec mon poignet est trop vif et une légère détonation retentie tandis que le cognard s’immobilise. J’ai l’impression que nous venons d’attirer l’attention sur nous et je remarque un groupe d’élèves se diriger vers nous.

« Il vaut mieux le rrremettrrre à sa place avant que quelqu’un ne soit blessé, tu ne crrrois pas ? »


HARLEY-


Dernière édition par Hannibal A. Sørensen le Lun 29 Juin 2020 - 23:40, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Sport en plein air (libre) Sport en plein air (libre) EmptyLun 29 Juin 2020 - 23:39

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