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(terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana
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Message(#) Sujet: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyDim 22 Déc - 1:40

et le monde est fragile

Hilary n’arrêtait pas de relire la lettre d’Eliana. Elle la lisait et la relisait depuis sa réception. Sa journée de cours avait été déplorable sur tous les points. Les professeurs n’avaient pas arrêté de la reprendre tellement son attention était ailleurs. C’était déjà le cas en temps normal, mais là… C’était encore pire que d’habitude. Soit son esprit divaguait autre part, sur d’autres eaux, soit il se rappelait la lettre et son estomac commençait à se tordre d’appréhension. Oui, elle appréhendait, quelque part, cette rencontre avec Eliana. Cela faisait si longtemps qu’elles ne s’étaient pas parlées de vive voix… Qu’est-ce qu’elles allaient bien pouvoir se dire ? Oh, il y avait beaucoup de choses à dire, bien sûr ! Elles avaient tant à se raconter depuis septembre, tant de choses sur lesquelles revenir. Hilary voulait lui demander si elle avait fait quelque chose de mal, si elle restait pour les vacances, si elle venait assister au match en janvier, si le ciel était toujours aussi bleu quand elle regardait en l’air. Plus qu’il ne l’était plus trop, ces derniers temps, avec les précipitations de novembre… La pluie était présente, mais le ciel demeurait bien gris. Peut-être qu’il pleuvait aussi sur son coeur comme il avait un peu plut dans le sien ? Il y avait toujours un peu de pluie dans la vie d’Hilary, mais il y en avait eu beaucoup depuis qu’elles ne se parlaient plus, toutes les deux.

Pourtant, en lisant la lettre d’Eliana, Hilary comprenait qu’elle s’était fourvoyée sur certaines choses. Sa meilleure amie n’était pas amoureuse de Judith - Dieu merci. Et elle s’en voulait elle-même pour sa réaction. Mais… Hilary ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu coupable quand même. Déjà parce qu’elle ne savait pas si elle pouvait continuer de l’appeler sa “meilleure amie” avec toutes ces révélations. Et parce qu’elle n’était pas certaine de pouvoir… de pouvoir répondre aux sentiments d’Eliana de la même manière. Ça l’avait gardée éveillée toute la nuit. Elle y avait pensé toute la nuit. C’était pas simple comme situation. C’était pas facile pour elle. La tête blonde ne savait pas quelle était la bonne réponse, la bonne façon d’agir. Il y en avait-il seulement une ? Est-ce qu’il y avait une bonne façon de faire ? Parce qu’elle aurait bien aimé avoir la réponse. Elle aurait bien aimé avoir le temps de demander à quelqu’un - Aster par exemple. Mais du temps, elle n’en avait pas. Il y avait les cours, la soirée, et après, vingt-trois heures arriveraient bien vite. Hilary n’avait pas le temps. Alors elle appréhendait.

Comme prévu, vingt-trois heures arriva bien vite. Jusqu’au dernier moment, la tête blonde relut la lettre en long, en large et en travers. Elle tenta un sort d’orchideus et échoua lamentablement à cause du stress. Hilary n’avait rien à offrir à Eliana en guise de pardon. Elle avait demandé à Aster, la dernière fois, la façon de s’y prendre pour s’excuser auprès de quelqu’un. Mais maintenant, tout se mélangeait dans sa tête. Elle ne savait plus ce qu’il était bon de faire. Et l’heure était venue pour elle de descendre retrouver sa meilleure amie. La tête blonde descendit les escaliers sans un bruit, comme elle le faisait quand elle voulait sortir en douce en pleine nuit, et se rendit dans la Salle Commune. Son coeur battait la chamade pour pas grand chose et sa gorge était nouée. En voyant Eliana assise dans le canapé comme elle l’avait annoncé, les sensations furent encore pires. Hilly voulait commencer avec le sujet sérieux, histoire qu’elles s’en débarrassent et passent à autre chose - à quelque chose de mieux, elle espérait. Mais la tête d’Hilary devint presque aussi blanche qu’une copie vierge d’examen qu’elle ne parvenait pas à remplir. C’était horrible. « H… Hey… » C’était bizarre de la voir. C’était comme si elles ne s’étaient pas vues depuis super longtemps. Alors qu’elles se voyaient en classe. Hilary n’arrêtait pas de jouer avec ses doigts. « T… Tu vas bien ? » Pour le moment, la grande tête blonde n’osait pas encore s’asseoir. C’était idiot, mais elle attendait l’autorisation pour le faire…

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Dernière édition par Hilary Fitzpatrick-Priest le Lun 22 Juin - 2:40, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptySam 4 Jan - 14:32

« À ce soir ! ». J’avais reçu le mot le jour-même de la « confrontation ». Avec ces trois termes, j’étais fixée sur sa venue. Elle avait lu ma lettre, et malgré ça, elle avait tout de même accepté de me revoir. Cette fois-ci, elle avait bel et bien compris mes sentiments à son égard. Il ne pouvait en être autrement. J 'étais partagée entre soulagement, appréhension et détermination. Grâce à Aster qui m’avait suggéré l’idée de la lettre, je savais que je ne pouvais plus reculer. J’allais devoir l’attendre le soir-même dans notre salle commune. Au moins, je n’allais plus avoir froid devant le feu de la cheminée. Je ne savais pas du tout ce que je pouvais attendre de cette future conversation, mais je savais que je pouvais compter sur la parole d’Hilary. Bien-sûr, cela allait être plus qu’étrange de lui parler après tout ce temps. D’entendre à nouveau le son de sa voix dont j’avais oublié le ton particulier. De pouvoir détailler les traits de son visage comme j’avais pu encore le faire quelques semaines auparavant. Mais elle viendrait, et c’était le plus important.

Un peu avant vingt-trois heures, je pénétrai dans la salle commune des Gryffondor après avoir donné le mot de passe. Je n’y étais pas venue depuis quelques temps déjà, et j’avais eu peur que le mot de passe ait changé. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. J’entrai donc dans l’antre des Rouge et Or le plus discrètement possible. Pour un soir de semaine, la salle était calme comme je m’y attendais. À l’exception d’un 2ème année qui traînait dans l’un des fauteuils ocres de la salle, confortablement installé, le nez plongé dans un immense ouvrage qui semblait passionnant. Le garçon ne m’avait même pas entendu arriver. Je me plantai devant lui et me raclai légèrement la gorge pour lui signifier ma présence. Je crus un instant qu’il n’allait pas décrocher ses yeux du livre. « Je suis désolée de te déranger dans ta lecture, mais est-ce que je peux te demander de me laisse la salle pour ce soir ? J’ai… J’ai un rendez-vous avec… quelqu’un et je dois discuter de choses privées. » fit-je avec hésitation. L’élève arborait un air contrit tout en me fixant, passablement agacé par mes propos. Je poursuivis : « J’ai un stock de dragées surprises et de pétards étanches que je te garderai pour le nouvel An. » La proposition eut l’air de le satisfaire puisque le garçon ferma son livre d’un coup sec et, sans prononcer le moindre mot, se leva et se dirigea vers le dortoir des garçons. « Merci ! » m’écriai-je alors qu’il disparaissait dans l’escalier.

J’eus l’impression de vivre les dix minutes les plus longues de ma vie. Incapable de m’asseoir et d’attendre simplement, je fis les cent pas devant la cheminée en surveillant l’horloge avec obsession. Et lorsque l’aiguille pointa vingt-trois heures pile, je m’assis sur le canapé en face de la source du feu. Je retins mon souffle alors que je distinguai des pas très légers descendre les marches derrière moi. C’était elle, et elle était parfaitement ponctuelle. Je tournai mon visage vers celle que j’aimais. Je me parai d’un sourire que je voulais rassurant : « Salut. » fis-je simplement. Ce à quoi me répondit Hilary : « H… Hey… ». C’était comme si elle venait de voir un fantôme. Ou pire, un Epouvantard. L’ambiance était tendue. Les retrouvailles tant attendues commençaient en toute gêne. J’avais l’impression qu’elle avait encore pris un centimètre ou deux, et que son visage s’était davantage affiné. En bref, elle était encore plus belle.

« T… Tu vas bien ? » me demanda-t-elle d’une petite voix feutrée. Elle était extrêmement mal à l’aise et plus qu’hésitante dans le choix de ses mots. C’était certain : elle avait bien compris la nature de mes sentiments. Tout aussi embarrassée, je répliquai : « Ça va… Et toi ? » Quelle belle preuve d’originalité. Nous ne nous étions pas adressées la parole depuis plus d’un mois, mais je ne trouvais rien d’autre de plus conséquent à dire que « ça va ». C’était bête, mais il fallait bien démarrer la conversation quelque part. Soudain, lorsque je remarquai enfin que mon amie était restée debout depuis tout ce temps, je ne pus m’empêcher d’ajouter : « Tu devrais t’asseoir, je suppose qu’on a pas mal de choses à se dire… » Je lui adressais toujours ce petit sourire rassurant. La dernière chose que je souhaitais était qu’elle prenne ses jambes à son cou. Je poursuivis : « Déjà, merci beaucoup d’être venue. Ça compte énormément pour moi que tu sois là. Je suppose que si tu es ici, c’est que tu as lu ma lettre et que tu… enfin… tu as compris que… ce que je ressens pour toi. Je sais que je te mets dans une situation délicate, que tu n’as rien demandé, et que tu penses sans doute que notre amitié est compromise. Mais je veux qu’on mette de côté notre dernier échange et qu’on reprenne les choses là où elles étaient. Je veux toujours être ton amie, je veux que tu saches que tu pourras toujours compter sur moi, quelques soient les circonstances. Je suis toujours moi, Eliana, ton amie, et ça, ça ne change pas. »

Je réalisai que je parlais beaucoup, mais c’était nécessaire. J’avais proposé ce rendez-vous à Hilary, il fallait tout se dire une bonne fois pour toute. « Si tu as des questions, j’y répondrai avec toute l’honnêteté que je te dois. »
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptySam 11 Jan - 20:54

et le monde est fragile

Elle ne connaissait pas forcément les autres Salle Commune, mais celle de Gryffondor avait quelque chose de vraiment réconfortant et chaleureux. Si ça n’allait pas, Hilary n’était pas contre se poser quelques secondes devant la cheminée pour récupérer un peu de chaleur. Elle détestait rester enfermée, mais l’année dernière, ce qui l’avait empêchée de devenir maboule à se terrer dans les dortoirs, c’était la bienveillance du lieu, son confort et sa commodité. Et Eliana. Hilary préférait mille fois la confronter dans ce lieu qu’ailleurs. Elle espérait qu’aucun mauvais souvenir n’allait venir s’attacher à la Salle Commune. Elles partageaient déjà tant de choses ici. Entre les devoirs bouclés et baclés, les discussions au coin du feu où Hilly se goinfrait de dragées surprises alors qu’elles venaient de finir de manger, les “after” des matchs de Quidditch… Et maintenant ça. La tête blonde appréhendait grandement. Elle ne pouvait pas faire comme si ce n’était pas le cas, elle avait les jambes qui tremblaient alors qu’elle descendait les marches. Et son coeur voulait sortir de sa poitrine. Et ses mains devenaient moites. Et elle avait chaud. C’était tellement ridicule ! Eliana n’était pas un monstre, et pourtant, c’était comme si elle allait mourir juste en la voyant. Les choses avaient évolué tellement vite entre la rentrée et maintenant. Hilary avait eu du mal à suivre. Et elle n’aurait sûrement jamais compris si Eliana ne lui avait pas écrit une lettre. Hilly en avait écrit une aussi, de lettre. Comme Aster avait pu le suggérer. Mais elle ne l’avait pas envoyée. En fait, la tête blonde l’avait encore dans sa poche au moment où Eliana la salua également.

C’était tout drôle de lui parler. De vive voix. Et de la voir de si près. Et pas seulement en cours. Hilly en était presque à se demander si elle n’était pas en train de rêver ou d’halluciner. Peut-être qu’on lui avait jeté un sort ? Ce ne serait pas la première fois. Mais cela n’avait pas l’air d’être le cas. « Ça va… » Mis à part le fait qu’elle avait l’impression de se liquéfier sur place ! Est-ce que quelqu’un avait augmenté la puissance du feu de cheminée ? Ils n’étaient pas encore en hiver et Hilary fondait quand même comme un glaçon. Eliana lui proposa quand même de s’asseoir, et après lui avoir souri timidement, Hilly se posa sur le canapé avant que ses jambes ne lâchent. Puis, alors que la rouge & or prenait une grande respiration, Eliana commença à la remercier. Puis à mentionner la lettre. Et ses sentiments. Et à lui dire que ce n’était pas pour autant que les choses allaient changer entre elles. Ça rassurait Hilary, quelque part, mais elle n’était pas complètement satisfaite avec la situation. Eliana mettait les choses au clair, mais Hilly n’avait pas l’occasion d’exprimer ce que elle ressentait. Et il fallait qu’elle le dise. Hilly n’avait pas de questions. Elle avait des excuses ! « Je, euh… Comment dire ? J’ai… Enfin. » La tête blonde se releva et sortit la lettre de sa poche. « J’ai, euh, écrit. Quelque chose. Ast… Enfin, on m’a dit que c’était peut-être… pas mal. Et… » Elle se racla la gorge.

À ma me…

Non, ça c’était raturé.

À Eliana,

Je suis désolée si j’ai pu te mettre mal à l’aise ou si j’ai fait quelque chose de mal, la dernière fois. Je suis vraiment désolée. Mais sache que tes goûts ne me dérangent pas. Je m’en fiche. Tu restes qui tu es, et si c’est possible, j’aimerais que tu restes ma meilleure amie.

Hilary jeta un rapide coup d’oeil au dessus de la lettre, mais elle reposa rapidement ses yeux sur les mots qu’elle avait écrit et raturé un nombre incalculable de fois. Le papier était tout chiffonné et et ses mains moites n’arrangeaient rien.

Je suis désolée, aussi, de ne pas pouvoir répondre à tes sentiments. Et de ne pas avoir compris. J’ai cru que tu étais amoureuse de Judith. Ça aurait été dur de faire avec, mais si c’était vraiment le cas, j’aurais quand fait avec, hein !

« Mais si tu pouvais ne pas… tomber amoureuse de Judith… Ce serait… » Elle se racla encore une fois la gorge. Eliana faisait ce qu’elle veut enfin !

Dans tous les cas, je t’aime comme une meilleure amie, et j’espère que les choses ne changeront pas trop. Encore désolée.

« Hilary. » Voilà. C’était, euh… Sûrement assez maladroit, mais il fallait que ça sorte, d’une façon ou d’une autre ! Elle tenait à Eliana autant qu’Eliana devait tenir à elle. Et Hilary pouvait se montrer assez têtue sur certaines choses. Elle ne savait pas comment les gens pouvaient gérer les sentiments amoureux, surtout quand il n’était pas réciproques, et Hilary ne voulait pas faire souffrir sa meilleure, mais elle ne voulait pas la perdre et s’éloigner d’elle non plus. Elle l’aimait. Peut-être pas comme elle, mais elle l’aimait. Priest roula en boule la lettre une nouvelle fois avant de déglutir et de se rasseoir, sans oser regarder Eliana dans les yeux.

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyLun 3 Fév - 22:29

Je ne laissais rien paraître sur mon visage mis à part un sourire rassurant. Pourtant, à l’intérieur, j’étais on-ne-peut plus stressée et presque en panique. Mon cœur ne cessa de s’emballer à mesure que je parlais et surtout, à mesure qu’Hilary m’écoutait. Après avoir fini de dire ce que j’avais à dire, je me forçai au silence. Il y avait tant à dire et pourtant… Mais c’était mal poli de monopoliser la parole, d’autant plus qu’Hilary avait l’air d’avoir des choses à dire elle aussi. Peut-être même qu’elle aurait une infinité de questions sur ma réaction de l’autre fois, sur ma fuite, sur le fait de ne me manifester que maintenant. Peut-être même que notre amitié n’existait plus. Néanmoins, je n’avais plus le droit de m’enfuir. Sinon, je n’étais plus digne d’être son amie. Sinon, je ne pouvais plus faire honneur à notre maison. Après un petit silence, Hilary prit la parole. Et rien que d’entendre le son de sa voix me fit un bien fou. Au moins, elle me faisait part de son opinion avec toute la sincérité qui pouvait en découler : « Je, euh… Comment dire ? J’ai… Enfin. » Je ne l’interrompis pas, peinée de constater qu’elle était aussi mal à l’aise que moi, si ce n’était pire. Je l’encourageai à poursuivre d’un grand sourire.

« J’ai, euh, écrit. Quelque chose. Ast… Enfin, on m’a dit que c’était peut-être… pas mal. Et… » Hilary semblait confuse. Et moi, j’étais incroyablement surprise. Premièrement, parce qu’elle avait écrit une lettre tout comme moi. Deuxièmement, parce qu’il m’avait semblé avoir entendu le début du prénom d’Aster. Je me trompais peut-être, mais si le Serpentard nous avait aidé à nous réconcilier, je lui en serais à jamais reconnaissante. Alors que la jolie blonde se racla la gorge, prête à lire sa lettre, je reportai toute mon attention sur elle, impatiente de l’écouter. « A ma me… » s’interrompit-elle. Je ne fis aucun commentaire lorsque je compris qu’elle avait changé l’adresse « à ma meilleure amie ». Elle reprit : « A Eliana ». Et cette fois-ci, mon sourire se fana pour de bon, et je fus bouche-bée à l’entente de ses mots. Hilary s’excusait même ! Elle fit une pause en me jetant un coup d’œil, probablement curieuse par rapport à ma réaction. Je fis mine de me reprendre en essayant de sourire à nouveau, mais c’était difficile car j’étais réellement impressionnée par le courage d’Hilary en cet instant. Jamais je ne l’avais entendu lire quelque chose à voix haute. Et là, non seulement c’était le cas, mais de plus, elle dévoilait ses sentiments les plus profonds en lisant sa propre lettre. Je m’étais contentée de lui envoyer la mienne. Jamais je n’aurais pu en faire de même et la lui lire directement.

La suite fut à la fois émouvante et choquante. Moi, tomber amoureuse de Judith ?! Jamais de la vie ! Ou peut-être dans un cauchemar où on m’aurait forcé à boire un philtre d’amour. Je me forçai à contenir mon sérieux et à ne pas m’esclaffer. Ce fut difficile devant l’objection d’Hilary : « Mais si tu pouvais ne pas… tomber amoureuse de Judith… Ce serait… » Elle se racla une fois de plus la gorge avant de reprendre sa lecture. Parallèlement, je m’efforçai à me concentrer sur ces propos jusqu’au bout. Sa dernière phrase fut la plus belle de toutes puisqu’elle prononçait les trois mots merveilleux que je lui rendais. Enfin, lorsqu’elle finit pour de bon, elle attendit un retour de ma part. J’étais partagée entre le sérieux de la situation et un autre sentiment. Mais quand la tension arriva à son comble, je ne pus me retenir davantage. J’explosai de rire. Hilary devait me prendre pour une folle lorsque dans un rire semi-contrôle, je m’expliquai : « Plutôt mourir que de tomber amoureuse de Judith ! Ah ah ! » Je ne pensais pas rire à ce moment-là, mais cela me fit un bien fou.

Un fois calmée, je repris quelque peu mon sérieux avant de m’expliquer à mon amie : « Désolée, c’est juste que je ne comprends pas pourquoi tu as été amenée à penser ça. C’était vraiment un sacré malentendu ! Et je tiens à te rassurer, tu es tout l’opposé de Judith, et ça veut dire ce que ça veut dire. » Je baissai les yeux de gêne, arrivant sur la partie la plus sensible, avant de replonger dans les yeux d’Hilary : « Hilary, je te remercie beaucoup de m’avoir lu ta lettre. Je sais à quel point c’est difficile. Tu es vraiment une amie irremplaçable. Moi non plus, je ne me vois pas tenir dans ce château sans toi. Depuis la dernière fois, ça a été extrêmement dur ces journées et ces nuits sans ta présence. Et plus le temps passait, plus je sentais ce vide grandir en moi… Je… je ne sais pas comment l’expliquer autrement, mais… Tu me complètes. On se complète, et j’espère que tu accepteras de rester ma meilleure amie. » Je lui souris et lui tendis la main dans un geste amical. C’était étrange de faire ça après tout ce qu’on avait vécu depuis deux ans. Néanmoins, je tenais comme à sceller un pacte. « Une dernière chose, tu n’as absolument pas à t’excuser. C’est parti d’un malentendu de ma part et je ne me suis pas bien comportée. Alors, c’est à moi de m’excuser. Je suis vraiment désolée pour tout, j’espère que tu pourras me pardonner… »

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyLun 24 Fév - 23:49

et le monde est fragile

Voilà. Voilà, c’était dit. C’était fait. Hilary avait dit tout ce qu’elle avait sur le coeur. Ou plutôt lu. Oui, elle avait lu une lettre. Parce qu’elle aurait été bien incapable de tout dire sans rien oublier sur le tas, et sans bafouiller, et sans s’emmêler les pinceaux, et sans paraître encore plus ridicule qu’elle ne l’était, et sans partir en courant. Vraiment, les lettres, c’était le secret - voire le remède - à presque tout. Elle remerciait encore secrètement Aster de lui avoir donné l’idée. Elle n’y aurait pas pensé toute seule, et pourtant, Dieu savait que la tête blonde adorait les lettres ! Mais dans sa tête, une lettre était faite pour être envoyée et reçue. Comme ce qu’avait fait Eliana. Pas pour être gardée quelque part et être lue comme un directeur lirait un discours. Toutefois, c’était ce qu’elle avait décidé de faire. C’était beaucoup plus simple de déclamer ses sentiments comme ça, et beaucoup moins intimidant quand on avait la possibilité de se cacher derrière sa feuille. Même si… désormais, Hilary ne faisait pas la fière, il était vrai. Elle avait un peu peur de la réaction d’Eliana. Mais Eliana avait dû avoir peur de sa réaction également… En fait, elles avaient peur toutes les deux parce qu’elles voulaient que tout se passe bien. Alors pourquoi est-ce que les choses devenaient aussi compliquées tout d’un coup ? Priest ne comprenait pas vraiment. Mais elle espérait que cela allait aller en s’arrangeant. Elle espérait vraiment. Parce que sa seule envie, pour le moment, c’était de jeter son papier dans le feu de la cheminée, et elle avec, histoire de bien terminer le travail. Elle était extrêmement gênée, ça c’était clair ! Ses joues devaient commencer à rosir et Hilary se demandait quand même sérieusement si l’excuse du feu pouvait faire l’affaire dans une situation pareille.

Mais ce fut encore pire quand Eliana éclata de rire à la fin de sa déclamation, une fois qu’elle s’était rassise. Sa meilleure amie n’avait pas arrêté de sourire pendant qu’elle lisait - enfin, le peu de fois où elle avait levé les yeux de sa lettre, Hilary l’avait vu sourire. Mais de là à éclater de rire ? Hilly était heureuse de la voir rire, qu’on ne prétende pas le contraire ! Mais, il fallait avouer qu’elle était un peu… décontenancée ? Qu’Eliana puisse rire de nouveau en sa présence, en soi, elle ne disait pas non, mais la tête blonde n’avait pas l’impression d’avoir fait quoi que ce soit qui mérite l’éclat de rire ? Eliana avait dû voir son regard perdu ou peut-être était-ce pour une autre raison, mais elle lui expliqua sa réaction soudaine, et, effectivement, il y avait de quoi rire ! La tête blonde ne tarda pas à la rejoindre en se tenant le ventre tellement elle en avait mal. « Désolée, je ne pensais pas que ça sonnait aussi bizarre comme phrase » fit-elle en s’essuyant le coin des yeux. C’est vrai que “Judith” et “tomber amoureux” dans la même phrase, c’était… ça faisait rire quand même ! Hilary plaignait d’avance la personne qui aurait le malheur de voir son petit coeur ravi par une personne comme Judith. Heureusement, ce ne serait pas Eliana ! Sur ce point-là, au moins, elles étaient en accord total. Comme avant.

Tout commençait à redevenir comme avant. Même si… Il y avait encore quelques petites choses à mettre au clair entre elles. Des derniers mots à prononcer. Eliana ouvrait le bal. Elle lui faisait son retour sur la lettre, même si, honnêtement, elles avaient déjà tout dit, et surtout le principal. Mais il restait encore des choses. Et Hilly écoutait attentivement, faisant de son mieux pour soutenir le regard de sa meilleure amie retrouvée. Eliana lui tendait la main, mais à la place, Hilary s’élança pour l’enlacer. « Toi non plus, t’as pas à t’excuser ! C’est pas de ta faute, et on y peut rien… toutes les deux. Je reste ta meilleure amie, Eli, si tu veux toujours de moi comme meilleure amie aussi. » Quelque part, Eliana avait raison : elles se complétaient un peu. Le château, sans elle, c’était très dur. « C’était vraiment vide et froid, le dortoir sans toi, tu sais ? C’était clairement pas pareille… Je sais pas où tu es allée te mettre, toutes ces nuits, mais j’espère que c’était pas à la Volière ! Les hiboux sont de charmantes compagnie, mais le matin ils te réveillent un peu trop brusquement. Et la paille n’est confortable qu’au début… Deux nuits d'affilées c’est déjà beaucoup trop à supporter ! » Et elle savait de quoi elle parlait ! La tête blonde s’écarta pour ne pas pleurer. De joie ou de soulagement ou de tristesse, elle ne saurait pas, mais c’était pas loin. Elle renifla un petit coup, l’air de rien, avant de sourire à Eli. « Ça veut dire que… tu viendras nous voir jouer, au match de janvier ? » Hilly avait eu extrêmement peur qu’Eli ne vienne pas l’encourager. Et Florent avait proposé qu’ils se fassent une sortie à quatre, un de ces jours, avec Maya. Maintenant, tout était remis au goût du jour !

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyMer 18 Mar - 22:36

C’était étrange de pouvoir rire avec Hilary. Comme si ces deux mois n’avaient pas été aussi douloureux, avec cette impression de vide permanent. Comme si nous ne nous étions jamais quittées. C’était ça le pouvoir de l’amitié. De l’amour aussi. Hilary m’avait avoué le sien : un amour d’amitié. Pour moi, c’était légèrement plus compliqué. J’aimais ma meilleure amie de deux façons. Et j’allais devoir faire le deuil d’un amour qui n’aurait jamais d’issue. Pour l’instant, l’amour-amitié me suffisait. Durant ces longues dernières semaines, j’avais fait la douloureuse expérience de vivre sans elle. De faire comme si elle n’avait jamais existé. Désormais, la réponse était plus que claire : je ne pouvais pas tenir sans Hilary. C’était juste impossible. C’était ce moment précis où nous avions ri toutes les deux qui m’avait apporté la réponse. J’avais dû passer par ce vide, cette douleur, pour comprendre l’essentiel, le vital. Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément. Du moins, dans l’instant présent.

Tout en finissant ce que j’avais à dire – et j’avais longuement parlé -, je lui tendis la main dans un geste de presque hésitation, redoutant qu’elle ne rechigne à la saisir. Le rire nerveux, c’était une chose, mais je me faisais peut-être des idées, peut-être qu’un retour en arrière n’était plus envisageable. Et au moment où ma main allait redescendre, je fus secouée par le soudain enlacement de la blonde. Mon cœur en explosa de joie et je me sentis flotter pendant un moment de béatitude. J’avais mal supposé ; Hilary ne semblait pas m’en vouloir. Du moins, pas autant que je l’avais pensé. Au contraire, pour elle non plus, il n’était pas question que je m’excuse. Il n’y avait pas de barrière à notre amitié. C’était le plus important. C’était tout ce qui comptait. À ses mots, mes yeux larmoyèrent et je pris une profonde inspiration pour ne pas me mettre en pleurs. Bien-sûr, c’était le trop plein d’émotions, mais il n’était pas question de gâcher un moment aussi joyeux. Je rendis son étreinte à Hilary.

En moi, mes sentiments s’entrechoquaient, confus. Je ne pouvais pas faire la part des choses en un soir. Chaque chose en son temps comme me l’avait appris Mamie. Ne me laissant pas déborder par mes émotions, je me concentrai sur les paroles de mon amie. Il était tout à fait légitime que cette dernière se demande où j’avais dormi depuis tout ce temps. Je rassurai Hilary sur ce point sans plus attendre : « Rassure-toi, je n’ai pas dormi dans la volière. Quelqu’un l’aurait remarqué et puis, c’est trop bruyant, trop froid et trop sale. Tu vois les salles abandonnées au 4ème étage ? J’ai dormi dans l’une d’entre elles. C’était pas le confort absolu, mais j’ai fait un peu comme les moldus. Je me suis mise en mode camping, mais à l’intérieur. Et pour les nuits les plus froides, rien de plus soulageant qu’un thé bien chaud. Je faisais chauffer l’eau dans mon chaudron, c’était plutôt pratique ! » Hilary s’écarta et je relâchai mon étreinte, la laissant reprendre ses aises. Elle semblait sur le point de pleurer elle aussi. Ses efforts pour ne pas craquer étaient bien voyants.

« En tout cas, je suis de retour au dortoir maintenant. J’ai laissé une bonne partie de mes affaires dans la salle, mais j’irai les récupérer demain, ça ne presse pas. Ah, mon lit me manque trop ! » fis-je d’une expression apaisée. Je ne pouvais qu’imaginer le bien-être que j’allais ressentir au contact des tissus propres et chauds de mon lit à baldaquin. L’expression d’Hilary changea et je sus qu’elle s’apprêtait à me demander quelque chose d’important. « Ça veut dire que… tu viendras nous voir jouer, au match de janvier ? » Je la gratifiai d’un grand sourire : je retrouvais bien là les préoccupations de ma meilleure amie. « Bien-sûr que je viendrai ! Pour rien au monde, je ne manquerai ça ! Et dans tous les cas, je serais venue encourager mon équipe, et toi, et Florent, et Joanne, et tous les autres. Je suis de votre maison, alors peu importe, je serais venue. Et tu sais bien que ma place est toujours dans les gradins ! » Oui, je serais venue, j’en étais persuadée. C’était ça aussi, l’amitié.

Au même moment, j’entendis un petit « miaou » à quelques mètres de nous. « Tommy ! » fis-je presque en hurlant de surprise. Je récupérai mon chat sans attendre avant de le serrer dans mes bras. « Ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vu, toi non plus. »
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyMer 8 Avr - 17:49

et le monde est fragile

Le crépitement des flammes dans l’âtre lui avait donné envie de fondre, quelques secondes plus tôt. Mais maintenant, il rappelait à Hilary la chaleur de l’endroit, le bien-être de cette pièce et… le réconfort de l’habitude et des joyeux souvenirs. Il faisait toujours chaud comme il fallait ici, jamais trop. C’était bon de se poser dans le canapé comme elles l’étaient actuellement, avec Eliana. Il suffisait d’éteindre son cerveau et de… se laisser caresser par la chaleur des flammes. Il ne manquait plus qu’un peu de musique, honnêtement, pour parfaire le tableau. Une musique un peu folk, ou un vrai joueur de guitare, juste à côté. Des marshmallows en plus, qu’elles feraient griller du bout de la baguette. Elles finiraient par se raconter des histoires qui font peur et iraient se coucher à l’aube, sans inquiétude du lendemain. Rien que d’en rêver… Hilary devenait envieuse. Ce serait trop facile que tout se passe comme ça, mais ça faisait du bien de se laisser porter par l’instant, de temps en temps. D’imaginer autre chose. Hilly savait pertinemment que les cours les attendaient, qu’elles n’avaient pas des marshmallows mais des dragées surprises - et Eliana n’aimait pas ça, elle s’en souvenait -, qu’elles finiraient sûrement pas se coucher avant l’aube et qu’il était impossible d’éteindre leur cerveau tout de suite. Mais au moins, elles pouvaient se laisser bercer par le crépitement des flammes.

Hilly n’arrivait pas à éteindre son cerveau, de son côté. Elle ne voulait pas qu’Eli s’excuse ou se sente coupable de quoi que ce soit. Elle se sentait beaucoup plus coupable de son côté, parce qu’elle était incapable de lui retourner ses sentiments. Elle aimait Eliana, mais pas de la même manière. Mais cela restait un amour fort… Et si ça la faisait juste souffrir encore plus ? Tout était confus. Hilly n’était encore jamais tombée amoureuse, elle avait juste lu des livres quand elle était petite, et encore. Les soeurs de l’école et la mère supérieure avaient toujours veillé à plutôt séparer les filles et les garçons. Le reste, ce n’était pas avant le mariage. La mère d’Hilary avait été moins stricte sur le sujet. Surtout avec Willem qui était consacré aux études et au boulot et… Même lui, finalement, n’avait eu personne jusqu’à présent. Et Oncle Ben également. Est-ce qu’elle bloquait tout le monde ? Est-ce qu’Hilary était la cause du malheur des gens autour d’elle en amour ? C’était un peu ridicule et exagéré, mais franchement, au point où elle en était, tout était possible ! Était-ce égoïste, alors, que de vouloir qu’ils restent tous à ses côtés malgré tout ? Hilly ne supportait plus une vie sans personne à ses côtés. Elle s’était beaucoup méfiée, au début, mais maintenant, c’était tout le contraire. Elle avait besoin d’avoir les personnes qu’elle aimait autour d’elle. Ce sentiment était tout de même bien étrange.

« Les salles du quatrième ? » Même si Eli avait réussi à y survivre pendant deux mois, la tête blonde était encore un peu sceptique sur le choix de sa meilleure amie. C’était mieux que la Volière, pour sûr ! Mais en plein hiver ? Elle aurait pu attraper la mort avec ces histoires. « Ça aurait pu être dangereux Eli… Heureusement que t’as rien eu. » Dieu merci, elle n’avait rien eu. Enfin… Cela voulait dire qu’Eliana était plutôt débrouillarde dans son genre. Pour se servir de son chaudron pour faire chauffer du thé, c’était plutôt malin ! Elle s’en sortirait plutôt bien, en camping, c’était vrai. « Faudrait que t’essaies de faire du vrai camping, un de ces jours ! » Qui sait, ça pourrait peut-être lui plaire ? Si c’était aussi drôle que de courir et s’écrouler dans l’herbe en regardant les nuages, ce serait forcément bien. Toutefois, pour l’heure, Eli était de retour au dortoir, et il fallait qu’elle réinvestisse les lieux. Et surtout : son lit. « J’suis sûre que tu lui as manqué aussi ! »

Mais Hilly était vraiment soulagée pour une chose : cela voulait dire qu’Eliana serait présente lors du premier match des Gryffondor en janvier. C’était très important pour la tête blonde. C’était stressant, aussi, bien sûr, mais avoir des amis dans les gradins était très encourageant également ! « Évidemment que je le sais ! C’est pour ça que j’aurais été triste si tu n’avais pas été là le Jour J… » Elle lui donna un petit sourire avant qu’une boule de poils ne vienne les rejoindre. Lui non plus ne dormait pas encore ! « À lui aussi, tu lui as manqué. » Hilary espérait qu’Eliana comprenait. Sa place était avec eux, dans le dortoir. Les choses n’avaient pas à être compliquées, même si elles l’étaient quand même. Hilly n’avait pas vraiment envie de se prendre la tête pour des sentiments, parce que parfois, ça faisait vraiment mal et ça lui faisait oublier les choses importantes : l’amour, il était partout, sous toutes les formes possibles. Et y avait pas à réfléchir plus loin que ça.

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyDim 3 Mai - 21:17

Tout en caressant Tommy, je savourais l’instant des retrouvailles. Hilary avait réellement été inquiète pour moi depuis tout ce temps. Il n’y avait qu’à écouter toutes ses préoccupations sur mon confort. Aussi, le regard de mon amie ne trompait pas : je pouvais y lire une lueur de crainte. Peut-être redoutait-elle que ce moment ne soit qu’éphémère ? Que je ne revienne ici que l’instant de la rassurer un certain temps ? Quoiqu’il en fût, je n’allais plus fuir. Cela avait été la seule réponse que j’avais trouvé à mes sentiments, mais c’était aussi une solution minable et trop facile. C’était fini tout ça. La fuite pour justifier des sentiments incontrôlés n’étaient pas en faveur de l’amitié. Et celle-ci, je lui avais donné un sacré coup. A tel point qu’être ici, dans ce moment précis avec Hilary, me donnait l’impression d’être en plein rêve, d’assister à une situation inespérée, et que je risquais d’ouvrir les yeux à tout moment et de sursauter dans mon sac de couchage dans cette vieille salle du 4ème étage.

Tout en déposant Tommy au sol – celui-ci prêt à s’évader de mon étreinte à tout moment, montrant une préférence claire pour son indépendance -, je rendis son sourire à la jolie blonde. Nous savourâmes longtemps un silence apaisant, uniquement contrebalancé par les crépitements du feu de la cheminée. Enfin, je repris la parole, désireuse d’égayer l’ambiance de nouveau. « On pourra se refaire nos balades à Pré-au-Lard maintenant ! Toujours partante ? En plus, avec la période de Noël, il va y avoir plein de nouveaux articles en édition limité. Je pense notamment au stock spécial Noël que Zonko va mettre en rayon, tu m’y accompagneras ? » demandai-je en toute gêne. J’ignorais encore si Hilary se sentait prête à m’accompagner au village, peut-être avait-elle d’autres plans depuis le temps ? « A moins que tu n’y ailles déjà avec quelqu’un d’autre ? Et auquel cas, ne te sens pas obligée de dire oui, je comprendrais. » m’empressai-je d’ajouter avec un large sourire compréhensif. Il était hors de question de pousser Hilary à accepter tout ce que je lui proposais.

Une demi-heure passa très vite, et finalement, une heure entière défila entre bavardages et ricanements incessants. Et au fil du temps, c’était comme si nous ne nous étions jamais quittées. Les anciennes habitudes et les sourires complices avaient repris le dessus. Qui aurait cru que nous y reviendrions aussi facilement ? Mon cœur était peut-être encore fragile, mais pas notre amitié. C’était du béton armé. Et après cette soirée, j’avais la certitude que rien ne pourrait plus nous séparer. Du moins, pas de manière aussi aisée. Baillant légèrement, je proposai à ma meilleure amie de remonter les escaliers en direction de notre dortoir avant qu’une question ne vienne me parasiter l’esprit. « Dis-moi, tu as fait de nouvelles rencontres depuis… eh bien, tu sais, depuis notre malentendu ? Je voulais juste savoir si de nouvelles connaissances s’étaient montrées à la hauteur. » souris-je avec audace. « Pour ma part, si je suis ici, c’est en partie grâce à Aster, tu sais, le Serpentard de notre classe ? Il est bien plus sensible que ce qu’on pourrait penser. C’est lui qui a eu l’idée de t’écrire cette lettre et de renouer ! Je devrais le remercier d’ailleurs. »
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyJeu 7 Mai - 2:02

et le monde est fragile

Le chat noir d’Eliana n’avait été qu’une maigre consolation pendant son absence. Il avait dormi sur le lit de sa propriétaire tout le temps où elle n’avait pas été présente. Même que, parfois, Hilary avait tenté de dormir avec lui pour avoir ne serait-ce qu’un peu de chaleur avec elle. Sans Eliana, le dortoir lui avait paru bien froid. Presque gelé. Elle s’était rendue compte que, finalement, elle ne l’aimait pas plus que ça, ce dortoir. Il était grand, impersonnel, et… vide. Chacun pouvait y mettre sa petite décoration, bien sûr, mais quand il n’y avait plus personne pour l’occuper, ce n’était pas pareil. Hilly n’avait pas aimé ça, mais alors pas du tout. Elle n’aurait jamais cru se sentir aussi peu en sécurité dans un endroit qui aurait dû lui inspirer plus de confiance qu’autre chose. Un lit, si on y était pas bien, on y dormait mal. Et déjà qu’elle dormait mal pour plein de raisons différentes, si on y rajoutait en plus un lit inconfortable et une atmosphère désagréable dans la pièce, la tête blonde aurait fini par ne plus jamais dormir. Peut-être même qu’elle aurait fini par pieuter dans le canapé où elles étaient installées en ce moment même. Mais de là à aller dormir - voire carrément vivre - dans les salles inutilisées du quatrième, il y avait un peu d’écart quand même ! Eliana forçait vraiment l’admiration. Sa meilleure amie était incroyable sur plein de points, de toute façon, fallait pas se le cacher. Elle était ingénieuse, débrouillarde, drôle, gentille et plutôt pas mal courageuse. En plus d’être déjà plus sociable qu’elle. Hilly avait vraiment de la chance d’avoir Eli comme amie. Elle la méritait pas. En vrai ? Elle en revenait déjà pas d’être son amie, alors même si ses sentiments avaient été réciproques, quelque part, elle préférerait que sa meilleure amie trouve quelqu’un de mieux qu’elle. Eliana méritait carrément mieux.

Mais en attendant, Hilly allait être égoïste un peu plus longtemps et garder sa meilleure amie près d’elle. Elles auraient pu rester comme ça encore un long moment qu’Hilary ne se serait plainte à aucun moment. Peut-être même qu’elle aurait fini par s’endormir doucement, en caressant Tommy d’une main, le feu caressant gentiment son visage, en sachant qu’Eliana était juste à côté. Et elle aurait eu une nuit paisible, assurément. Oui, cette nuit serait probablement paisible pour une rare fois dans sa vie. Mais Eliana entama de nouveau la conversation, et Hilly eut un petit temps de décalage. (Pour dire vrai, elle avait bien failli véritablement s’endormir.) Toutefois, l'enthousiasme d’Eliana faisait plaisir à entendre. Un sourire un peu béat était en train d’apparaître sur ses lèvres au fur et à mesure qu’elle enregistrait les paroles de sa meilleure amie. Une sortie à Pré-au-Lard ? Évidemment qu’elle était partante ! « Bien sûr que je viens ! En plus, Florent voulait trop qu’on se fasse une sortie à quatre avec Maya, un de ces jours, j’avais oublié de t’en parler ! » Ou, plutôt, elle n’avait pas trop eu l’occasion de lui en parler. Mais bon. Il n’était jamais vraiment trop tard pour ce genre de choses, pas vrai ? « Mais on peut la faire que toutes les deux aussi, si tu veux. Des occasions pour sortir on en aura plein ! » Si jamais Eli ne voulait pas faire une balade à quatre, ce serait dommage de lui forcer la main. « Je fais pas beaucoup de sorties si t’es pas là, tu sais ? » lança-t-elle à sa meilleure amie, un peu pour la rassurer. Et puis, surtout parce que c’était vrai. Elle ne savait pas vraiment avec qui elle pourrait sortir à part elle ! Jade était une amie, mais elles ne traînaient pas encore suffisamment ensemble, et Florent était sympa aussi, mais elle serait trop gênée de lui demander une chose pareille.

C’était un soulagement, en tout cas, de voir que tout redevenait comme avant, comme si rien ne s’était passé. Ce n’était pas pour autant que rien ne s’était passé, mais… Enfin bon ! Hilly reprenait bien vite ses habitudes, parce qu’elle s’y sentait bien, dans ces habitudes, justement. Et rigoler avec Eliana comme elles avaient l’habitude de faire, ça lui faisait du bien. Enfin, pas trop fort non plus, parce qu’il ne fallait pas réveiller quelqu’un, mais bon, dur de se retenir aussi quoi ! Hilary était de nouveau bien réveillée. Elle s’autorisait même quelques friandises, ce qui n’était pas une bonne idée à une heure aussi tardive, mais eh ! La gourmandise ça se freinait difficilement. « De nouvelles connaissances ? » Hilly avait beau réfléchir, elle ne voyait pas trop. Elle n’était pas vraiment du genre à faire de nouvelles rencontres ! Enfin, elle avait bien rencontré un type venu d’un autre pays en tout début d’année, mais mis à part ça… Il y avait ce Cameron que Jade lui avait décrit comme odieux. Et… ASTER ! « Hum, oui, Aster ! » avait-elle fait la bouche pleine. « Faut que je lui dise merci aussi ! Enfin, il a pas fait grand chose, mais j’aurais pas eu l’idée de la lettre sans lui non plus. Il est grave sympa ! On dirait pas comme ça, c’est sûr, mais il a quelque chose de doux, tu trouves pas ? » Il avait aidé Eliana également ? Ce hasard quand même ! À moins que Dieu l’ait mis sur leurs routes pour que tout se déroule au mieux ? « T’as une idée de comment le remercier ? » Parce que là, ça s’imposait, effectivement.

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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyJeu 4 Juin - 0:12

Ce soir-là, nous étions réellement les seules Gryffondor à traîner aussi tard dans la Salle Commune. Minuit passé, nous étions encore d’attaque pour d’autres sujets aussi égayants qu’excitants. Et voici que nous abordions les prochaines sorties à Pré-au-Lard. Ma question avait peut-être semblée maladroite dans un premier temps, me demandant pour ma part si Hilary serait prête pour une sortie à deux aussi vite. Néanmoins, quoi de mieux qu’une visite à plusieurs pour détendre l’atmosphère ? Je fus surprise d’apprendre que sans moi, Hilary ne se rendait pas pour autant à Pré-au-Lard. Et moi qui ne m’y étais pas rendue ces deux derniers mois juste pour l’éviter ! Je me sentais stupide d’avoir réagi ainsi, il n’y avait pas d’autre mot. De plus, je n’étais pas dans le bon état d’esprit pour une quelconque séance shopping. Après avoir écouté les suggestions emplies d’hésitation de mon amie, je répliquai d’un sourire bienveillant : « Dans l’absolu, tout me va, tant qu’on s’amuse. Mais on pourrait toujours proposer à Florent et à Maya de nous accompagner. Après tout, plus on est de fous, plus on rit, c’est bien connu ! »

Je venais de proposer à Hilary de regagner notre dortoir avant qu’une question particulière ne me vienne à l’esprit. La jolie blonde avait sûrement fait de nouvelles rencontres depuis, non ? Les yeux plissés de fatigue, j’observai Hilary mâcher quelques bonbons tout en réfléchissant à sa façon, les yeux un peu dans le vague. Elle me surprit lorsqu’elle répondit la bouche encore pleine, me faisant un peu rire au passage. Aster ? Alors lui aussi l’avait aidé autant qu’il l’avait fait pour moi. Eh bien, personne d’autre au château ne pouvait se vanter de connaître notre histoire aussi bien que lui ! Je trouvais cela un peu étrange qu’il n’ait pas mentionné avoir aidé Hilary, mais peut-être qu’il ne désirait pas que je me braque. « En tout cas, très bonne idée cette lettre, ça t’aura réussi autant qu’à moi. » Aster qui avait quelque chose de doux ? Oui, pourquoi pas. Je dirais d’abord que ce qui le caractérisait le plus était sa discrétion, sa finesse également. Ce quelque chose de doux était bien présent, mais il fallait gratter à la surface pour le déceler et Hilary et moi étions peut-être les premières à le voir. « Il y a sûrement quelque chose de doux en lui et surtout, à aucun moment, je ne me suis sentie jugée. Je pense… que c’est quelqu’un de bien. Et je suis contente de lui en avoir parlé à ce moment-là car… j’avais vraiment besoin de me confier. »

Je réfléchis à la façon de remercier le Serpentard sans qui nous n’en serions pas là ce soir. « Pourquoi pas un petit mot de remerciement avec des sachets de thé ? Je pense qu’on pourrait en trouver au magasin de thé et de confiseries à Pré-au-Lard. Je m’en chargerai si tu veux. » Ce n’était pas grand-chose, mais mes fonds étaient modestes. De plus, ne connaissant pas Aster, je ne me voyais pas lui offrir quelque chose de somptueux au risque de le mettre mal à l’aise. Je jetai machinalement un coup d’œil à l’horloge : minuit trente-cinq ! Bon, nous allions définitivement hériter de cernes majestueux aux cours du matin si nous ne faisions rien. « Il commence à se faire tard, je suggère d’aller au lit ? » Ce n’était pas comme si je voulais écourter ce moment tant rêvé, tant espéré, mais il était inutile de se coucher à quatre heures du matin. « Ah, ce lit, j’ai vraiment hâte de le retrouver ! » ajoutai-je d’une moue de bienfait. On avait encore tant à se dire, mais je savais que nous chuchoterions encore de longues minutes dans le dortoir avant de plonger dans un doux sommeil.
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Message(#) Sujet: Re: (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana (terminé) et mon coeur est fragile • feat. Eliana EmptyLun 22 Juin - 2:41

et le monde est fragile

Les petites discussions du quotidien reprenaient doucement et Hilary se sentait comment emmitouflée dans une couverture bien chaude, la fumée d’un chocolat chaud lui effleurant calmement le menton, avec de la neige tombant à l’extérieur. Ils étaient encore au milieu de l’automne, et même si l’hiver finirait par vite arriver et que les températures chutaient graduellement, ils n’y étaient pas encore. Pourtant, la tête blonde avait le coeur entouré de ce chaleureux cocon que seules les vacances d’hiver savaient lui offrir. Elle était contente de ce moment qu’elle partageait avec Eliana. Elle était contente qu’elles ne se soient pas disputées ou éloignées, toutes les deux. Elle était contente que Dieu leur accorde ces quelques minutes au calme dans une atmosphère aussi appréciable. Pourdlard était une école agitée presque à toute heure du jour et de la nuit, et pouvoir trouver un peu de calme relevait parfois presque du miracle. Tout le monde avait ses petites combines, ses petites techniques, évidemment, mais tout de même. Hilary avait le coeur à remercier le monde entier, alors elle remerciait. Merci le ciel pour cette soirée magique tout droit sorti d’un film de Noël. Honnêtement, elle n’en aurait jamais demandé autant, mais elle n’allait pas refuser ce si beau cadeau donné en avance. Hilary ne savait jamais trop quoi demander comme cadeau de Noël ou d’anniversaire, mais… eh bien, celui-là ferait amplement l’affaire pour aux moins cinq ans ! Et, maintenant qu’elle y pensait, il y aurait également celui d’Eliana, en décembre… Elles étaient presque nées le même jour ! Si le monde n’était pas bien fait tout de même, ahah !

Sa meilleure amie proposait de faire une sortie à Pré-Au-Lard, et Hilary était bien la dernière à dire non : sortir, manger et s’amuser ? Tout ça en même temps ? Il faudrait être fou pour refuser ! Ou aimer rester enfermé, ce qui n’était absolument pas son cas. Et puis, ça lui permettrait peut-être de trouver un cadeau pour Eliana ? Hilly comptait déjà se montrer plus qu’attentive, ce jour-là, aux remarques et aux faits et gestes d’Eliana. Si elle montrait de l’intérêt pour quelque chose, Hilly pourrait toujours s'en rappeler pour plus tard ! Ce n’était pas comme si elle avait beaucoup d’argent, mais… pour le jour où elle en aurait, ça ferait déjà ça de pris, non ? Bien sûr que oui. C’était décidé. Et puis, si Florent et Maya se joignaient à elles, se serait encore plus facile de faire attention sans que sa meilleure amie ne le remarque ! Hilly était déjà suffisamment maladroite pour qu’elle se fasse démasquer directement si elles se trouvaient toutes les deux. Ça ne payait peut-être pas de mine, mais… Cela faisait déjà deux ans qu’elles étaient amies. Bientôt trois. Eliana commençait par un peu trop bien la connaître ! Il fallait qu’elle fasse attention si elle voulait la surprendre. « Ahah, c’est bien connu oui ! » Un adage qui se vérifiait souvent, même si Hilly préférait quand même quand elle restait entre amis.

Et en parlant d’amis, Hilary se découvrait une connaissance commune avec Eliana. Enfin, en même temps, ce n’était pas forcément étonnant quand on savait qu’Aster était dans la même classe qu’elles, MAIS ! Mais elles ne lui avaient jamais vraiment parlé, et il avait fallu d’un… petit désagrément dans leur relation pour qu’elles puissent découvrir à quel point Aster était une bonne personne. De ce que le tête blonde comprenait, il les avait aidées toutes les deux. Il devait vraiment avoir été envoyé par Dieu, ce n’était pas possible autrement ! Il fallait le remercier. Hilary ne savait pas trop comment, mais il le fallait. Hilary avait découvert une personnalité plutôt douce, et Eliana y avait trouvé un confident. Cette épreuve qu’elles avaient traversé avait tout de même eu de bons côtés. Hilly eut un sourire à moitié fatigué à moitié satisfait. « Un sachet de thé ? On peut, oui. J’te fais confiance. » Ils devaient avoir plus parler eux qu’avec elle. Hilary n’était pas forcément la plus bavarde - pas quand le sujet n’était pas du Quidditch - et encore moins avec des inconnus, ou alors ce qu’elle disait ne faisait pas grand sens. Eliana était déjà beaucoup plus sociale qu’elle, alors si elle proposait de lui offrir des sachets de thé, Hilary s’en remettait totalement à elle sur ce coup-là. Et elle s’en remettait totalement à elle quand elle suggéra d’aller se coucher. Rien que de parler du lit faisait bailler la tête blonde. C’était une très bonne idée, oui ! « On fait ça » dit-elle d’une voix fatiguée. Hilary avait hâte, quelque part, de rejoindre ce dortoir maintenant qu’elle ne se sentirait plus seule à dormir dedans. Ce soir, son sommeil allait être paisible, chaleureux et bordé de songes, à n’en point douter.

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