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Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia
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Message(#) Sujet: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyLun 2 Sep - 16:03



promess me we've got that.


« Feliciaaaa ! Feliciaaaa ! » Ce perroquet a un sérieux problème depuis qu'il m'a apporté une lettre d'amour anonyme destinée à Felicia. Non seulement il a apprit son nom, mais en plus il le rabâche un peu trop souvent à mon goût. Quoique, en y repensant, c'est souvent pour une raison. La première fois, c'était lorsque Garry -le dit anonyme- avait mit un pied dans la salle commune. Peut-être que Felicia vient d'entrer ? Je lève alors la tête, sourcils froncés, à la recherche du visage de mademoiselle Williams. Mais rien. « Qu'est ce que tu veux toi ? » Scrutant la pièce sans comprendre, mon regard tombe finalement sur l'horloge de la salle commune. Je sais lire l'heure, je vous assure. Il m'a pourtant fallut la regarder cinq fois consécutives avant d'être bien sûr de voir ce que les aiguilles indiquaient. Nom du slip à Merlin, ce con de perroquet a raison : FELICIA !

Felicia et moi avons établis un jour de point par semaine sur une heure fixée dans la journée. Et comme d’habitude, devinez quoi ? Je suis en retard. Je sais déjà la tête qu’elle est entrain de tirer, la même qu’elle tirera lorsque j’aurais passé le seuil de la porte. J’aurais bien fais notre réunion perso dans la salle commune où je me trouvais justement avant de prendre mes jambes à mon cou en direction de la salle des préfets, mais je dois lui accorder que ça manque de discrétion. En vu des sujets qu'on doit aborder, on ne peut pas se permettre d'en parler comme ça, devant tout le monde. Et puis ça ne fait pas très pro. Là pour le coup, j'étais entrain de réviser, l'heure m'a manqué, est-ce qu'elle peut vraiment m'en tenir rigueur ? Oui bon, j'ai de nouveau pas géré, clairement. J'ai carrément arrêté de me chercher des excuses à force. Haussez les épaules, pincez les lèvres, arquez les sourcils, et vous gagnez déjà en auto-dédommagement ! Faut que ça vous passe au-dessus à un moment, sinon on s'arrête vite de respirer à cause de ses conneries !

La salle des préfets me tend enfin les bras et je prends une grande expiration avant de rentrer. J'avoue que ça me fait bizarre de venir ici. Je ne l'ai toujours vu que de l'extérieur, curieux de savoir de quoi ça avait l'air. La découvrir la semaine dernière, fut bien au-delà des mes attentes ! Cette pièce a du cachet, et elle à l'air très reposante. Ouvrant la porte, des parchemins sous le bras, je jette un sourire d'ange innocent à celle qui lève brusquement la tête vers moi. « M’en veux pas Feli, pour la peine j’ai pris des notes dans ma tête pendant tout le trajet jusqu’ici ! » Boum, la connerie numéro uno est larguée. M’approcher de la table derrière laquelle la préfète est assise, tirer la chaise qui lui fait face et poser mes fesses d’idiot dessus. Je pose ensuite tous mes parchemins sur la table, au risque d'y foutre un bordel monstre. J'empoigne ma plume sans perdre de temps, paré à démarrer notre petit point hebdomadaire. « Oh ça va, fais pas ta tête de cochon ultime, tu sais comment j'suis ! » Outch, l'excuse la plus pourrie du monde vient de gagner le prix de la connerie numéro dos. Autre chose ou ça va aller ? C'est bon, je suis là maintenant, on va pouvoir commencer. Enfin, si on veut.

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(trop long <3)
En retard. Évidemment qu’il était en retard. Qu’est-ce qu’elle avait espéré ? Qu’il arrive à l’heure ? Ben voyons. Les bonnes résolutions ne duraient jamais bien longtemps avec lui. Ou alors, sa nature profonde était de toujours arriver en retard. Felicia l’avait bien vu en cours sans le vouloir : même avec toute la bonne volonté du monde, Ollie se débrouillait toujours pour être en retard. Pourquoi aujourd’hui serait-il différent ? Parce qu’il avait des responsabilités à assumer ? Parce qu’il avait fixé cette heure dans la semaine d’un commun d’accord ? Et bien, visiblement, cela ne suffisait pas. Felicia tapait du pied de sa jambe valide et tapotait du doigt sur la table. Si elle avait su, elle aurait emporté plus de manuels à lire. Elle avait fini celui de runes qu’elle avait entamé dimanche dernier, pour combler l’attente. Mais maintenant que les aiguilles continuaient d’avancer et qu’Ollie ne l’honorait toujours pas de sa présence, elle n’avait rien d’autre à faire que de ruminer.

La jeune fille passait en revue tout ce qu’ils devaient aborder et du temps qu’ils avaient pour le faire. À quoi bon ? Ollie fichait tout en l’air ! La préfète avait un emploi du temps à respecter pour ne pas prendre du retard. Et Ollie ferait bien de faire de même s’il ne voulait pas rater son année. Il avait les BUSEs de son côté, elle avait les ASPICs l’année prochaine. Ils devaient se mettre d’accord sur les rondes en s’aidant du tableau. Ils devaient arranger les derniers détails de la soirée. Elle se demandait même s’il ne fallait pas instaurer des réunions entre préfet plus souvent. Et tant d’autre choses. Cela n’avait l’air de rien, comme ça, mais ces tâches parasitaient beaucoup son organisation. Dès que cela serait fait, Williams pourrait enfin se concentrer sur les cours.
Et Ollie était. En retard.
L’année avait à peine démarré qu’il faisait monter son taux de stress au maximum. Son prochain week-end sans le voir lui semblait inatteignable tout d’un coup. Il trouverait sûrement le moyen de venir la voir même un dimanche. Felicia s’était moqué de lui dans sa lettre à Lena, mais elle n’avait peut-être pas tort : elle finirait chèvre avant la fin de l’année. Et elle ne parlait pas de l’année scolaire.

Enfouissant sa tête dans ses mains, Felicia entendit enfin la porte s’ouvrir. Espérant que ce ne soit pas un préfet de passage, elle leva la tête.
Il était enfin là, avec un sourire idiot sur le visage. Elle ne répliqua pas et le regarda prendre place, l’air sévère. Quand il prit la parole pour la deuxième fois, elle ne se dérida pas. Pire : elle prit la mouche. « Je sais tellement comment tu es que je me demande pourquoi je n’ai pas anticipé ton retard. » Elle aurait dû lui donner un horaire d’avance, pour qu’il arrive véritablement à l’heure.
« Bon. On va pouvoir véritablement commencer », dit-elle en prenant elle-même un rouleau de parchemin et une plume. « Une préférence ? » Elle lui aurait bien fait la morale ou quelque chose du genre. Elle lui aurait bien tenu la jambe sur les avantages à arriver à l’heure dans la vie de tous les jours. Mais, franchement, est-ce qu’ils n’avaient pas déjà perdu assez de temps ?
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Message(#) Sujet: Re: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyMar 3 Sep - 19:19



promess me we've got that.


Je ne suis pas dupe, je sais ce que j’ai à faire. Entre deux-trois coups de méfiance par jour suite aux traumatismes infligés par le karma de cette école, je dois prendre sur moi et me préparer à faire beaucoup d’efforts cette année. Je n’ai pas pour objectif de devenir le plus gros des coincés et de jouer le leader d’une équipe qui n’en fera de toute façon qu’à sa tête, mais à un moment, il va falloir que je me prenne au sérieux si je veux que les autres fassent de même, à commencer par Felicia. C’est la première à qui je me dois de prouver mon intégrité. Lui montrer que je n’ai pas été désigné pour rien, pas juste pour animer des goûters d’enfants, ou accessoirement, des réunions entre préfets. Alors oui, c’est bien beau de raconter des conneries à tout va et de faire copain-copain avec le monde entier, mais ça ne m'aidera pas tous les jours. C’est juste un technique pour se défaire de la pression et du stresse. Je n’ai jamais l’air nerveux ou soucieux pour personne, et il est là mon moyen de défense. Je peux facilement être blessé, et selon la personne que j’ai en face, je ne le montrerais pas de la même manière.
Oui, j’ai déconné aujourd’hui encore. Ce sourire d’ange innocent que j’ai jeté à Felicia en passant ma tête dans l’encadrement de la porte, c’était le sourire tout autant crispé d'un idiot qui n'assumait pas ce qu’il avait fait, mais qui préférait en rire. Je pourrais aussi lui demander de m'excuser. Je n'ai aucun mal à demander pardon, mais c'est une option qui ne me vient généralement qu'en second recours. Felicia sait. Elle sait que cette humour me sert de défense, de sympathie, d'attaque, de critique, et même de pardon. Si on cerne si bien mes intentions, c'est juste parce que je le veux bien. Je ne veux pas être compliqué, illisible, mystérieux. Je suis juste moi-même. C'est en restant moi-même que je veux œuvrer à ma mission de cette année. Sinon quel intérêt ?

Son air sévère ne me fait plus pâlir, disons qu’il me fait plus chier qu’autre chose, et je ne me suis pas gêné de le dire. Elle est vraiment fâchée, et je la comprend, mais elle n’est franchement pas obligé de prendre ce ton là avec moi. C’est comme ça à chaque fois ! Felicia a la manie folle de réduire en cendre l’atmosphère détendu que j’essaie d’installer. Je sais pas pourquoi je m’entête encore à essayer ! Je pleins presque les Poufsouffles de l’avoir comme préfète. Ça doit filer droit avec elle ! S’ils ont le malheur de la croiser et de lui sourire ils se font tacler aussi ? Bref, on ne veut pas s'éterniser sur ses bêtises. Elle doit sûrement penser qu'on a perdu assez de temps comme ça. Je préfère ne pas lui répondre et lui jeté un regard dépité à la place. Elle suit le mouvement et prend un parchemin à son tour, décidément parée à ne plus perdre une seconde. Je ne dirais rien sur l’air hautain qu’elle est entrain de prendre et qu’elle va certainement me déverser sur la tronche dans les minutes venir.

Si j’ai une préférence ? Sur quoi ? Le premier sujet à aborder ? Pas vraiment non. Mais puisque je me suis vanté d’y avoir réfléchis en venant, autant assumer jusqu’au bout. En évitant de m’avachir sur la table, je jette un œil au planning des rondes. Oui, parce que même les rondes sont plus ponctuelles que moi ! Nous avons déjà organisé la répartition des rondes avec les autres préfets, mais j’ai quand même besoin de faire le point à ce sujet. « Les rondes, tu gérais ça comment avec Milo l’an dernier ? Y’a un parcours en particulier, vous-vous sépariez parfois ? Y’a quelque chose de spéciale que je dois savoir ? » Lui adresser un regard sérieux, me forçant presque à l'être. En parlant de Milo, j'admire beaucoup ce qu'il a fait de cette maison. Je n'assurerais jamais comme lui la fait, bien que j’ai su prendre ses encouragements en considération. Mais je ferais de mon mieux comme dit. « J'ai tellement hâte de faire ma première ronde d'ailleurs ! J'ai toujours du mal à m'endormir le soir, ça m'occupera. » Dis-je bien plus fermé qu’en arrivant, pas le moindre sourire aux lèvres. Je suis comme un gamin qu'on vient de gronder et qui se tient subitement à carreau. Pourtant non, je sais être sérieux, autrement faudrait juste m'envoyer dans un asile. Quoique, Poudlard en ce moment...

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(trop long <3)
Quelqu’un d’autre aurait pardonné le retard d’Ollie très vite, voire même à la vue de cette bouille que tout le monde semblait apprécier. Felicia avait la rancoeur tenace. Cela ferait longtemps qu’elle en aurait voulu à mort à Ollie pour pas grand chose si Brooklyn n’était pas sa principale cible pour sa haine. Malheureusement, Brooklyn, moins elle le voyait, mieux elle se portait ; Ollie, lui, elle devait désormais le voir presque tous les jours. Et désormais : au moins une fois par semaine avec ces réunions. Admettons deux fois par semaine avec les rondes. Voire trois fois, car il n’y avait jamais assez de rondes. Ajoutons une quatrième fois dans la Salle Commune ou dans la Grande Salle, parfois les deux en même temps. Et une dernière fois mise entre parenthèse avec les cours en commun qui devenaient trop nombreux et fréquent pour elle. Felicia avait beau l’ignorer dans ces moments-là, il était toujours là. Il ne lui restait plus que deux jours sans le voir au moins une fois dans la journée ! Soit un week-end. Beaucoup trop peu. Soit elle finirait à l’infirmerie pour surmenage, soit elle finirait pas y envoyer Ollie à sa place.
Parce que cette tête d’ange qu’il avait, ça ne marchait que sur les autres. Utile pour se faire des amis, peut-être, mais pas pour empêcher Felicia de le détester fréquemment. Ils allaient devoir tenir l’année comme ça. La Poufsouffle envisageait déjà de trouver une photo de Brooklyn pour faire des fléchettes et des essais de lancers de sorts dessus. Pour décompresser.
Felicia aimait se dire que Frances aurait déjà Brooklyn en bouilli si elle était restée à Poudlard. Enfin, à ses yeux, Frances aurait démoli la moitié du château pour y ramener une semblant de paix. L’idée l’apaisait toujours.

Felicia n’avait pas pour objectif d’engueuler Ollie. Ça devait se voir sur sa tête qu’elle n’était pas de bonne humeur, et ça suffirait pour le moment. Elle haussait rarement le ton, ce n’était pas son genre. Elle n’avait pas encore atteint la limite de la limite pour s'époumoner sur quelqu’un, même si, parfois, elle se disait que ça aurait plus d’impact sur certains premières années. Mais Ollie avait passé l’âge pour ça, pas vrai ?
La jaune & noir ne prit pas le temps de s’humecter les lèvres et de reprendre un peu de sérieux pour démarrer la conversation. Alors oui, pour le moment, la voix était froide, le ton cassant et le regard dénué de sympathie, mais ça passerait dans quelques minutes si ça se déroulait bien. C’était encore le début de l’année. Ils étaient en plein temps d'adaptation, même si pour Felicia, c’était plus une adaptation à Ollie qu’à l’emploi du temps de l’école et au rôle de préfet.

Ollie préférait commencer par parler des rondes. Felicia se rappelait avoir posé une question similaire à Milo, l’année dernière. Tant mieux, ça lui permettrait de donner une réponse correcte. « Il n’y a pas vraiment de parcours en particulier, mais au fur et à mesure, tu vois ce qui fonctionne le mieux pour toi. » Bien souvent, on commençait par un endroit éloigné et on se rapprochait petit à petit de sa Salle Commune. « Parfois on se sépare oui, pour les tours par exemple. C’est plus simple que chacun en fasse une en même temps que l’autre. » Elle détestait les tours. En plus de son vertige, il y avait sa jambe désormais. Si ce job était payé, elle aurait demandé une augmentation. Mais Felicia était bien trop heureuse d’être préfète pour se plaindre ouvertement. « Ou chacun un étage, pour aller plus vite. Ça dépend. Mais rien de spécial à savoir, non. Il faut juste s’assurer que personne ne se trouve en dehors de son dortoir la nuit. »
Felicia afficha un rictus en entendant Ollie s'enthousiasmer à l’idée de faire sa première ronde. Il allait vite déchanter. C’était important de les faire, c’était impossible d’y couper, mais de là à être heureux… Il y avait un petit bout de chemin quand même ! Ça endormait plus que ça tenait éveillé, et pour Williams, ça avait remplacé un plage horaire de révisions très importante pour elle. Enfin, il s’en rendrait compte lui-même.
« Autre chose ? Si tu as d’autres questions, vas-y. On terminera par les détails de la soirée. » Et après ça, elle prendrait congé.
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promess me we've got that.


J’ouvre ma grande bouche, je fais le malin et je me hâte déjà de faire les rondes qui casseront mes nuits. C’est vrai, j’ai du mal à dormir le soir, alors je préfèrerais sûrement me pavaner dans le château plutôt que de me taper la tête contre l’oreiller. Mais ça veut surtout dire que je vais devoir adapter mes révisions en fonction. Avec mes poches naturelles sous les yeux, j’ai l’air fatigué tout le temps, mais on comprend vite que ce n’est qu’un leur au moment où on fait face à mon humeur explosive. Sauf que là, je risque d’être véritablement fatigué, et je vais devoir m’accrocher un peu plus pour suivre en cours. Tout ça je le sais, pour autant, je préfère le prendre positivement. Le pessimisme tue la motivation, et je veux rester à fond dans ce que je fais. L'année sera différente des autres. Je veux être à fond dans tout ce que j'aurais à faire, quit à m'épuiser. Au moins, je n'aurais aucun regret. Je ne veux pas échouer en sachant que je n'aurais pas tout donné. Parler d'échec, citer le mot interdit, c'est déjà presque une part de pessimisme à mes yeux.

Alors, comment ça se passe ? A quoi je dois me préparer ? Felicia me dit que le parcours n’est pas fixe, qu’il peut instinctivement dépendre de ce qui nous semble le mieux. Nous serons apparemment menés à nous séparer au moment de fouiner les tours. J’hoche la tête en l’écoutant, sans la moindre fossette apparente, tentant d’ignorer son manque de sympathie et sa voix froide. Mais c’est dur. Parce que je n’ai que ça sous les yeux, que ça qui raisonne dans mes oreilles. Je capte les infos, je les prend en note à l’arrache sur mon parchemin, mais son comportement m’agace. Froncer les sourcils pendant que je gratte le bout de ma plume sur le parchemin, garder ce froncement automatique alors que je relève les yeux vers elle. « Ça marche, c’est noté. Je verrais au moment venu ! » J’ai eu beau me montrer hâtif de vivre une ronde, je ne peux pas vraiment m’imaginer ce que ce sera. Je le verrais moi-même au moment d’en faire une. Peut-être que ça va m’endormir, me fatiguer, ou carrément me faire flipper. Je reste persuadé que les préfets sont à la fois utilisés comme pions de sécurité, et pas juste pour ramener les élèves dans leurs dortoirs. Au risque de me répéter, qui seront les premiers témoins et atteints d’une infraction ? Les trouduc de préfets qui feront leur ronde nocturne. Et avec le karma de Poudlard ses dernières années, excusez moi de pas être rassuré. C’est un coup à tomber sur un Serpent géant au tournant d’un couloir !

Je rapporte les yeux sur nos affaires étalés sur la table alors qu’elle me demande si j’ai d’autres questions à lui poser. Je dois dire que son manque d’entrain tue tellement le mien, que je n’arrive même pas à y réfléchir. De quoi on devait discuter déjà ? Je savais que j’avais plein de questions, qu’on ne devient pas préfet modèle du jour au lendemain, mais je me perds dans la petite frustration qu’elle a le don de faire naître. Alors j’expire fort, m’adossant à ma chaise, faisant subitement tapoter le bout de ma plume contre la table. Les yeux dans les yeux, je prends mon courage à deux mains pour me détendre la cervelle. « Bon, écoute Feli. Je suis désolé, c’est la dernière fois que j’arrive en retard, promis, je trouverais une solution pour que ça n'arrive plus. Je sais aussi qu'on va se voir souvent, peut-être même autant que si j'avais pas redoublé pour notre petit plaisir, mais on va pas bosser dans ses conditions à chaque fois, si ? » Dis-je très calmement. Ses conditions ? Autrement dit avec ton caractère de cochon face à ma positive attitude. C’est contradictoire, et ça fout la merde. On s’aime quand même hein, mais là.. c’est chaud. On va se coltiner la présence de l’autre tous les jours, une chose que nous étions bien heureux de ne plus supporté lorsque j’ai redoublé. C’est cet éloignement qui a maintenu notre amitié. Autrement on se serait sûrement entretués. Elle ne voudra certainement pas en parler, mais je l'ai mise sur le fait accompli. Je ne peux pas parler plus calmement qu'en ce moment. Mes iris plantés dans les siennes, j'appréhende sa réaction, tout comme son comportement du reste de l'année. Si on a des choses à se dire, qu'on se les dise tout de suite, au moins, on sera fixé.

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(trop long <3)
Elle ne serait jamais enseignante et n’avait jamais pensé l’être. Tout était contraignant au poste de professeur : on passait plus de temps à brasser des choses qu’on connaissait déjà plutôt que d’en apprendre des nouvelles, on devait faire face à des idiots qui n’en avaient rien à faire, et - surtout - il fallait avoir la patience de l’enseignement. Et, très clairement, Felicia ne l’avait pas. Milo l’avait sûrement. Non, pas sûrement ; pour garder l’envie de soutenir sa maison en changeant de préfète tous les ans ou presque et supporter son petit-ami et les rumeurs qui allaient avec, il avait effectivement beaucoup de patience. Il aurait pu expliquer parfaitement le métier à Ollie, lui. Il l’aurait fait avec les bons mots et le sourire en plus. Clairement, Ollie n’avait pas gagné au change, mais il allait devoir faire avec comme elle faisait avec en ce moment.
Felicia pensait, au début, que leurs différences seraient une grande force dans leur binôme. Elle le pensait toujours. Ollie allait apporter ce qu’elle ne pouvait pas donner, parce qu’ils n’étaient pas les mêmes. Mais, ce qu’elle avait préféré ne pas voir, c’était que leurs différences allaient forcément leur apporter une mésentente continuelle. C’était la base de leur amitié, ce ne serait pas plus différent en travaillant ensemble. C’était comme se retrouver dans la même classe à nouveau, sauf qu’ils n’avaient plus onze ans. Et le changement était marquant.

Felicia reconnaissait au moins qu’il fait des efforts. Elle ne pouvait pas lui enlever ça. Il était arrivé en retard, c’était vrai, ça l’avait énervée, maniaque de l’organisation qu’elle était, mais il faisait des efforts. Ollie voulait faire les choses bien pour tout le monde et pas seulement pour lui-même. Quelque part, il était le vrai successeur de Milo. La direction n’aurait pas mieux trouvé. Tant mieux pour lui sûrement. Restait à voir combien de temps ils allaient tenir tous les deux, avec l’autre dans les pattes. Si cette composition ne changeait pas et qu’ils mourraient pas avant, ils avaient encore deux ans à tenir. Une joie immense. Felicia n’était déjà pas bien enchantée aujourd’hui, mais rien que d’y penser, cela enfonçait le clou encore plus.
Prête à soupirer, Ollie lui piqua l’honneur en le faisant lui-même de son côté. Est-ce que la limite avait été atteinte ?
De ce qu’elle en voyait, ils avaient atteints la limite. Ce n’était pas aujourd’hui qu’ils allaient avancer d’un iota dans leur réunion. Au moins, s’ils crevaient l’abcès tout de suite, cela leur évitera peut-être de le faire dans l’année. Ce n’était pas plus mal, finalement. Ollie devait toujours se concentrer sur ses BUSEs, et Felicia avait mieux à faire que de se disputer. Non, vraiment, c’était étrange à dire, mais Ollie avait certain sens du timing. Toujours en retard, mais un timing hors pair.

Alors Felicia écouta ce que son cher Willy avait à dire. Comme il plantait ses yeux dans les siens, elle ne détourna pas le regard, s’installa confortablement sur sa chaise, plaça sa jambe valide sur l’autre et croisa les bras.
Il lui exposa son ressenti sur les choses et, par Dumbledore, ils étaient enfin d’accord sur quelque chose : ils n’allaient pas réussir à bosser en l’état, non. « Tu as raison, Lloyd », lui fit-elle en passant sa main sur l’accoudoir. Faisant mine de réfléchir, elle poussa ses parchemins et sa plume d’une côté et disposa son manuel de runes de l’autre côté, faisant table rase. Tant pis pour le désordre, ils rangeraient avant de partir.
« Tu sais quoi ? Vas-y, dis-moi tout ce que t’as sur le coeur, je ne vais pas me vexer. Comme ça, je te dis tout ce qui ne va pas pour moi, et on repart sur de bonnes bases pour la prochaine fois. » Elle l’invita à commencer d’un geste de la main avant de se remettre dans le fond de son siège. « Parce qu’on a un an - voire deux - à travailler ensemble. Ce serait dommage de tout faire capoter », souria-t-elle avec les lèvres, mais pas avec les yeux.
Elle n’avait jamais envisagé séparer travail et amitié avant, parce que tout se passait très bien avec Prudence, mais avec Ollie, ils allaient peut-être devoir faire ça autrement.
Sinon ils allaient s’entretuer. Ce serait dommage pour leur avenir respectif.
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promess me we've got that.


Il fallait que je le dise, que j’en parle, que je lui expose mon ressenti. Je m’étais un peu braqué, et même si ça avait dû se voir dans mes yeux, Felicia ne serait pas du genre à le notifier, bien qu’elle l’aurait remarqué. Pour elle, ça aurait été une perte de temps. Alors une fois que j’ai pris note de toutes les informations dont j’avais besoin concernant les rondes du soir, je me suis permis de l’ouvrir, à nouveau, et de lui faire comprendre que ça ne va pas. On ne peut pas faire ça à chaque fois. Certes, j’ai mes torts, et le meilleur moyen pour nous de rendre les choses agréables, serait que je face tous les efforts du monde pour la satisfaire. Mais pourquoi je serais le seul à en faire ? Pourquoi elle ne pourrait pas faire preuve d’un peu de tolérance, juste une fois ? Je pourrais arriver à l’heure, passer outre ses sales têtes et ses agacements, mais je n’en ai pas envie. Aussi serviable que je puisse être avec mes amis, je demande quand même un minimum de leur part. Eh oui, Felicia et moi sommes amis, qu’elle le veuille non ! Et je sais que si elle avait l’occasion de revenir dans le passé, elle ferait en sorte de ne jamais m’adresser la parole. Oui bon, c’est un peu vexant, mais ça me fait rire de savoir que c’est impossible et qu’elle va devoir me supporter encore deux ans.

J’ai raison. Elle dit que j’ai raison. Je m’attendais à un pique, un levé de yeux au ciel, même une claque, mais non. Elle prend ses aises et déclare sans mal, que j’ai raison. Au fond de moi, je sourie. Je dis bien au fond de moi parce que je m’efforce de rester sérieux face à son regard qui ne quitte pas le mien fixé sur elle. C’est un bon début nan ? Ça prouve qu’on sait communiquer elle et moi. That's love bitch ! J’avoue ne pas répondre tout de suite, encore un peu surpris qu’elle m’ait si facilement donné raison. La regarder en position réflexion, la regarder passer un coup de coup de main façon revers et balai express, éloignant d’elle les livres et parchemins qui s’étendaient sous ses yeux. On dirait qu’elle prépare le terrain pour le combat. Un terrain lisse et sans décombres. Tu veux quoi Feli ? Un bras de fer ? Je te préviens d’avance, je suis winner ! Non, c’est plus mature que ça. Felicia propose que nous balancions ce que nous avons sur le cœur, chacun, que l’on s’exprime sur ce qui nous gêne, et alors plus personne ne pourra rien reprocher à l’autre. Je m’adosse, croisant les bras à mon tour, fixant la brune avec beaucoup de questionnement. Disons plutôt que je suis admiratif, fier de cette décision. Un sourire sur les lèvres de Felicia, à mon sens aigrie, et je ramène mes bras sur la table, déplaçant à mon tour les parchemins fraîchement utilisés qui gisaient devant moi. Hocher la tête, approuver d’une évidence ses dernières paroles sur les deux années à venir. Alors c’est ça, c’est partie ? « Tout ce que j’ai sur le cœur ? Ok, d’accord, soyons honnête alors. Je te connais super bien, je sais comment t’embêter, parfois c’est presque trop facile, et je devrais quand même me calmer avec ça. Des fois je le fais exprès, surtout quand tu me mens -ce qui n'arrive plus si souvent aujourd'hui-. Et puis...tu es un peu agaçante quand tu t’y mets, à croire que rien ne te fais rire ! Tu as toujours cet air méprisant qui me fatigue, et t'as aucune tolérance, alors ça me pousse un peu plus à être chiant avec toi, et j'en suis désolé, c'est un peu débile... Je sais que tu peux pas te changer, moi non plus je peux pas, et puis on s'aime bien comme ça ! Mais y’a peut-être quelque chose que tu peux changer… Tu sais, je te qualifie vraiment comme une amie, et même si ton caractère de cochon a tendance à faussement me vexer, y’a quelque chose qui me vexe vraiment : tu partage rien avec moi. Peut-être que t’en as pas envie, peut-être que c’est compliqué pour toi, mais je tiens à ta petite tête, alors j’aime bien savoir ce qui se passe dans ta vie. Tu vois, j’étais content que tu me parle ses vacances, pendant les rénovations, je me suis senti … important ! Je sais pas, peut-être que ça faciliterait aussi la conversation ici, en salle de réunion, j'en sais rien... » Wow, je me suis exprimé avec beaucoup de sincérité. Parler vite, avec vivacité et sans agressivité. Simplement, avec des mots simples. Ça sort du cœur, c’est ce qu’elle voulait non ? Ouais, j’ai peut-être abusé. « Je vais peut-être un peu loin, j'espère que je te vexe pas. Mais vois le bon côté des choses, t’as le champ libre pour me dire tout ce que tu veux, je peux rien te refuser ! » Enfin, une pointe d'amusement sur la fin, je porte un dernier regard fixe au regard habituellement froid de Felicia. Qu'est ce que je vais me prendre dans la tronche ? Je suis quelqu'un d'honnête, de sincère et tendre, mais qu'est ce que ça vaut face à quelqu'un comme elle ? Moi, j'ai confiance en elle. J'ai toujours eu confiance en elle.

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Message(#) Sujet: Re: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyVen 4 Oct - 21:58


(trop long <3)
Ils avaient beaucoup de choses à mettre à plat. Ils avaient cinq ans à décortiquer, à analyser, à remettre en place et à corriger. Ça demandait du boulot, du temps qu’ils n’avaient pas pris la peine de prendre pour le faire avant de se retrouver pile poil au bord du précipice. Felicia pensait au travail avant toute chose, aux conditions pour qu’il soit agréable de travailler. Et clairement, aujourd’hui, ces conditions agréables de travail, ils ne les avaient pas. C’était bien ce qui l’embêtait. Dire qu’il avait fallu attendre de se mettre d’un côté et de l’autre d’une table pour se concerter sur un sujet commun pour que ça dérape. Quelque part, Felicia s’y était toujours attendue. Ils n’avaient que fait reculer l’échéance d’une façon ou d’une autre pendant toutes ces années. Mais de l’autre côté, en repensant aux vacances d’été, elle s’était vraiment dit que ça aurait pu bien se passer jusqu’à ce qu’elle soit diplômée et que ce soit à lui de former quelqu’un d’autre pour sa dernière année à Poudlard. Il fallait croire que non. Ils avaient travaillé main dans la main pendant les vacances, côte à côte, dans une ambiance qui avait des senteurs de liberté. Forcément, c’était différent quand l’école reprenait vraiment, avec ses charges de travail et leurs responsabilités. Ça devait changer beaucoup de choses, finalement, même si elle ne s’en rendait pas compte, même si elle ne détestait ni l’un ni l’autre. Pour qu’ils en soient venus à un tel extrême, c’est que cela devait être différent, oui.
Mais Felicia voulait régler ce problème comme une adulte, surtout avec Ollie. Ils avaient réussi à maintenir cette amitié tout ce temps durant, et même si elle se foutait de blesser les sentiments de son ami pour le moment, elle ne voulait pas que ces cinqs années soient perdues pour rien. Elle pouvait penser ce qu’elle voulait, Ollie était un ami, merde ! C’était bizarre à dire, mais ça n’en restait pas moins vrai.

Pour le moment, cependant, Felicia pensait tout de même surtout à leur avenir en tant que préfet et à leur devoir de préfet plutôt qu’à leur amitié. Pour Ollie, la balance devait pencher à l’inverse d’elle, même si sa tête affichait clairement le contraire. Il n’avait pas dû s’attendre à ce qu’elle interrompe la réunion d’elle-même pour qu’ils règlent leur différend. Et pourtant, c’était bien vrai ! C’était bien ce qu’ils allaient faire.
Ayant fait table rase, Williams s’enfonça dans son siège, les bras croisés, et laissa son ami qui prenait la même position commencer. Ollie ne se fit pas trop prier pour démarrer, et Felicia prit bien soin d’écouter et d’enregistrer tout ce qu’il pouvait dire, toutes les remarques qu’il avait à faire, tous les reproches qu’il pouvait avoir. Elle encaissa les critiques sans vraiment broncher. Il lui demanda, à la fin, s’il l’avait vexée. Pas le moins du monde ! Mais… enfin ; le but était de se remettre en question, alors c’est ce qu’elle essayait de faire. Fronçant les sourcils encore plus qu’à l’habituel, elle resta dans la même position qu’au début, fixant Ollie en face d’elle mais sans vraiment le regarder non plus, réfléchissant à ce qu’elle bien pouvoir dire, comment elle pourrait tourner les choses sans parler d’elle pendant la moitié du monologue. Ollie ne l’avait pas fait, lui. Il lui avait exposé ses points, et - le pire ! - c’est qu’il était resté raisonnablement gentil.
Elle commencerait par ce point-là.

« Tu sais quoi ? Tu es trop gentil. Tu es trop gentil, et c’est sûrement ça qui m’énerve. Tu as une bonne humeur maladive et souvent ça me tape sur les nerfs. J’ai l’impression que tu ne prends rien au sérieux, jamais. Et tu parles toujours trop et parfois ça me donne tellement mal à la tête que je souhaite juste que tu te taises pour les dix prochaines minutes avant de rouvrir la bouche. J’adore t’appeler autrement que par ton prénom, surtout Lloyd, juste pour t’énerver, et j’avais dû trouver ça drôle à l’époque que ton deuxième prénom soit pratiquement le même que mon nom de famille. Je trouve toujours ça drôle d’ailleurs. Et si on ne s’était pas abordé en première année, j’aurais peut-être trouvé le moyen de le faire plus tard, juste pour la blague. Mais je doute que ça aurait été plus loin que nous le sommes aujourd’hui. Parce que je ne suis pas très douée avec les relations sociales. Je le sais, Ollie, je le reconnais. Alors que toi, tu le fais très bien, tout ce… côté prenant de la sociabilité. On a clairement pas le même rythme de vie, les mêmes besoins, etcetera. » Elle déglutit. « Je t’ai dit, pendant les vacances, que je m’étais fait des amis… Tu en faisais partie. C’est juste que… je m’en suis rendue compte que très récemment, d’accord ? Je vais essayer. De partager des choses avec toi, je veux dire. Ça va peut-être juste prendre du temps et ce sera pas de façon très directe pendant un long moment… »

Elle ne pouvait pas faire plus honnête. D’ailleurs, c’était déjà trop honnête pour son pauvre coeur. L’honnêteté avait du bon, Felicia ne disait pas le contraire, surtout quand la franchise était ce qu’il y avait de mieux pour fermer le clapet de celui d’en face. Mais là, elle aurait bien aimé glisser un ou deux mensonges dans le tas. Mais elle ne l’avait pas fait. Parce qu’Ollie ne le méritait pas. La jeune fille continuait de le fixer avec un regard dur et les lèvres pincés, parce qu’elle se faisait violence pour ne pas détourner le regard.
Elle venait de lui dire qu’elle tenait à lui, d’une certaine façon. C’était pas rien, par Dumbledore !
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Message(#) Sujet: Re: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyMar 8 Oct - 15:24



promess me we've got that.


Ce que je vie là, c’est un avant goût de la vie professionnelle, l’âge durant lequel tu dois gérer non seulement ton emploi, mais aussi ta vie perso. L’âge où tu seras sûrement en couple avec la personne que tu aime, un âge où tu devras pérenniser cette relation en laquelle tu tiens, tout en pérennisant ce qui bouffe une bonne partie de ton temps : le boulot. Sans oublier la gestion du porte monnaie et le contrôle de toi même pour ne pas devenir fou avec un esprit aussi dispersé que le tiens. Ma situation actuelle n’est pas loin de se rapprocher de cet âge maudit. J’ai des cours à suivre, des histoires personnelles à gérer, une responsabilité de préfet à temps plein, et des poils qui s’hérissent au moindre bruit de couloir suspect. En ce moment, je m’expose à deux de ses complications : la vie perso, et la vie pro. Ne mélangeons pas la vie perso et le boulot, c’est bien ça qu’on dit ? Et bien, à Poudlard, où l’ont vit le reste de l’année, où l’école est notre maison, nous n’avons pas trop le choix. Alors on se retrouve en pleine réunion, à balayer la table de ses parchemins annotés pour exposer nos problèmes tout aussi privés que professionnels. Être préfet demande du professionnalisme et de l’organisation, ne riez pas parce que je le compare à un métier, c’est franchement pas loin d’être le cas ! Alors je me suis lâché. Sans sourire, sans volonté de la vexer, sans pincette non plus. Sincère à souhait, j'y suis allé franco. Je voulais qu’elle sache ce que je pense vraiment et ce qui me gêne. Mais je lui ai aussi exposé mes torts, parce que je ne suis pas tout blanc dans notre relation en dent de scie. Et c’est exactement ce que j’attends de sa part. J’attends les critiques, les reproches, mes fautes et mes défauts, mais j’aimerais qu’elle prenne conscience de ses propres torts à elle aussi. C’est important de savoir qui on est, et ce qu’on fait. Se rendre compte de ses torts, c’est le meilleur moyen d’évoluer et de devenir quelqu’un de meilleur. C’est surtout la seule chance qu’on a de se connaître soi-même.

Elle ne broncha pas. Je ne lâcha pas le regard. J’étais à fond tout du long, ne lui laissant pas un instant de répit pour réagir verbalement. Et j’avoue ne pas savoir comment interpréter l’expression de son visage maintenant que j'ai terminé. Enfoncée dans son siège, bras croisés, sourcils froncés au maximum possible. Felicia en position chef de mafia, ça n’est pas très rassurant, mais j’estime avoir fais ce que j’avais à faire. À son tour de prendre la parole, un tour qui vient en très peu de temps, et pourtant, j’ai l’impression que les quarts d’heures passent en attendant de l’écouter. Au contraire, le temps passe à une vitesse folle lorsque c’est chose faite. Je bois ses paroles, je les reçois parfaitement, ingurgitant syllabe après syllabe. J’hoche même la tête avec beaucoup d’approbation et de réceptivité. J’ai compris. Je la comprend. Et ses mots me touchent, surtout la fin. Elle a raison, si nous n'avions pas créer de lien entre nous dès la première année, aucune autre situation nous aurait menée jusque là. La vie à décidé de nous mettre sur le chemin de l'autre, c'est comme ça. Mais dans l’ensemble je me sens bien. Je me sens mieux. Je suis content que tout ça ait finir par sortir, j’imagine que ça doit lui faire du bien de l’avoir dit. Là est le but aussi, de se libérer. « Je sais tout ça, à propos de toi, à propos de moi, et je suis content de te l’entendre dire. Ça me fait du bien qu’on me dise enfin que j’en fais trop, qu’on se dise enfin à quel point nos différences peuvent nous agacer ! Mais attention hein, faut que tu sache que je l’accepte très bien ! Je suis trop sociale, toi pas assez, et alors ? On s’en fou. On est pas pareil, on se fatigue mutuellement, mais tout ça n’a pas la moindre importance à côté du fait que tu me qualifie comme ton ami… ou que tu me l'avoue enfin du moins... Je savais pas que c’était de moi dont tu parlais, enfin en partie… bref, merci. » Lui jeter un sourire gêné mais affectif sur la fin. Elle sait, elle sait ce que ça veut dire. Elle vient de m'avouer son attachement pour moi, et je viens de la remercier d'avoir enfin avoué cette réciprocité. Pour une fois, je ne sais plus quoi dire. Je sècherais presque complètement si je n’étais pas doué pour me relever. «... Enfin bon, je suis content que tu comprenne et que tu veuille essayer. D'ailleurs t'es même pas obligée de me parler de tout, ni même tout court si tu n'en sens pas l'envie, si jamais, faut pas te forcer ! En tout cas, avance à ton rythme, j’ai tout mon temps, je vais pas m’envoler ! Moi aussi je vais faire des efforts de mon côté. Je te promets de faire preuve d’un peu plus de calme à l’avenir, de prendre les choses avec beaucoup plus de sérieux, et surtout d’être ponctuel ! En gros, je vais essayer de pas trop t’emmerder. Mais si je te laisse m’appeler Lloyd ou William, tu me laisse te fatiguer encore un peu avec ma bonne humeur maladive ? » Hausser les sourcils, lui offrir un sourire sincère presque joueur qui cherche vraiment l’approbation de cette dernière question. Mains à présent liés sur la table, je n’avais pas remarqué que je gigotais mes doigts avec nervosité. Mais mon visage lui, est vraiment fier de nous. Oh je sais que ce n'est pas terminé, que ce ne sont que des mots. Mais je le sais, je le sens, ça va changer beaucoup de choses. A la fois, nous resterons les mêmes. Certaines choses avaient juste besoin d'être dîtes.

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(trop long <3)
Elle ne le referait probablement jamais. S’exposer ainsi, verbalement, à vider son sac du début jusqu’à la fin, sans même être coupée une seule seconde, recevant une oreille plus qu’attentive ? Felicia avait l’impression de se retrouver en haut d’une tour, d’être exposée au vent, de voir directement le sol en bas, de sentir la pression atmosphérique sur ses épaules et même sur tout le corps, le vide l’appelant juste à rejoindre la terre ferme de la façon la plus rapide qui soit : en sautant. Elle avait le souffle court après avoir autant parlé, après avoir expliqué tant de choses qui n’avaient jamais quitté son esprit auparavant. Cela lui donnait vraiment la même sensation que le vertige. Bizarrement, c’était comme se retrouver de nouveau en première année, avec les cours de vol et la nausée qui allait avec. Malheureusement, rien n’indiquait qu’elle allait se retrouver à l’infirmerie tout de suite après. Ils avaient tous les deux déballé leur sac, mais il n’y avait pas de drap frais et d’infirmier à son chevet. Ils étaient encore dans la Salle des Préfets, l’un en face de l’autre, Felicia se refusant à détourner le regard avant Ollie. Heureusement que les chaises étaient confortables, sinon elle aurait vraiment cru perdre au change. Après, l’infirmerie se trouvait au bout du couloir… Elle pouvait toujours lever ses fesses et s’y rendre comme une enfant qui faisait un caprice, trouvant une excuse quelconque à propos de sa jambe pour y rester pour les deux prochaines heures. Oh, elle aimerait beaucoup faire ça ! Surtout si c’était mademoiselle Gray qui s’occupait d’elle en face. Parce qu’entre Blake et elle, si Felicia devait vraiment passer une bonne fin de journée, son choix était vite fait. Chacun ses préférences après tout. Elle méritait bien un peu de repos après cette réunion qui la vidait de toute énergie, beaucoup plus que ce qu’elle avait prévu au début.

La Poufsouffle se faisait violence pour ne pas partir tout de suite, en colère, embarrassée, presque bafouée, peut-être un peu heureuse aussi et le coeur un peu plus léger. Elle se promettait à elle-même d’aller faire un tour à l’infirmerie après tout ça et de tenter d’y rester un moment avant de retourner étudier. C’était cette promesse qui la faisait rester assise en face de Lloyd, lui qui prenait tout ça presque un peu trop bien, qui la renvoyait directement en première année. Cette tête d’idiot… S’il lui restait encore un peu d’honnêteté en réserve, elle avouerait qu’il lui manquerait s’il venait à disparaître. Mais c’était encore trop tôt pour le dire. Il allait devoir se contenter de ce qu’elle avait dit pour aujourd’hui. Il avait l’air de s’en contenter de toute façon. Il arrivait même à continuer de parler après tout ça. Felicia le reconnaissait bien là, parce qu’il était un ami. Oui, elle le reconnaissait, n’allait pas le dire très souvent, mais maintenant, au moins, Ollie le savait. À partir du moment où il ne la narguerait pas trop avec ça trop souvent, tout irait bien. Mais c’était Ollie. Il le ferait, de temps en temps, juste pour la charrier un peu. Mais comme c’était Ollie, Felicia savait qu’il ne le ferait pas avec mépris ou pour se moquer d’elle franchement. « En partie, oui, ne t’emballes pas trop », répondit-elle avec un rictus. Elle n’était pas habituée à autant de joie d’un coup, elle était obligée d’équilibrer un peu, à sa façon. Et puis, Ollie comprendrait qu’elle ne le pensait qu’à moitié. Ils venaient de se comprendre et de se rapprocher d’un coup là, non ? Elle n’était pas très sûre. L’amitié était encore un concept qu’elle ne maîtrisait vraiment pas, et il n’existait aucun manuel pour ça.

Willy lui promettait de faire des efforts et il lui disait qu’elle n’avait pas besoin de se forcer. En vrai, c’était presque comme prendre une bonne résolution qui n’allait durer qu’un mois. Ce ne serait pas étonnant que rien ne change vraiment dans quatre semaines, mais ils auraient au moins essayer, et ils auraient eu cette discussion de faite. Peut-être qu’ils tiendraient vraiment ! Peut-être qu’elle n’était qu’une mauvaise langue. Mais en vrai, Ollie, ponctuel ? Impossible que ça tienne. « Ne fais pas de promesse que tu ne pourrais pas tenir, Willy. Je vais vraiment te prendre au mot. » Cela voulait dire oui. Oui, il pouvait garder sa bonne humeur et elle continuerait de l’appeler Willy. Ce serait trop dur de juste l’appeler Ollie après tout ce temps. Et il deviendrait trop bizarre sans sa bonne humeur.
Felicia décroisa les bras et avança la chaise plus près de la table, récupérant les affaires qu’ils avaient écartées pour les recentrées. Maintenant qu’ils avaient dit ce qu’ils avaient à dire, pouvaient-ils en revenir au sujet de départ ? « Penses-tu qu’on puisse reprendre la réunion maintenant ? » fit-elle d’un ton plus doux. De meilleures bases étaient posées, alors commençons à construire quelque chose dessus.
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Message(#) Sujet: Re: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyVen 8 Nov - 14:24



promess me we've got that.


Ça fait du bien se de lâcher, de se dire les choses, de déballer son sac plein de merdes et de babioles débiles. Je peux enfin mettre des mots hauts et forts sur les petits agacements qui me rongeaient la tête. Je sais quelle épreuve c’est pour elle de s’ouvrir comme ça. Si Felicia avait été une amie un peu plus réceptive et expressive, nous aurions eu cette conversation depuis bien longtemps. Je suis du genre à ne rien laisser trainer. Alors quand quelque chose me perturbe, ou quand une question me ronge, je vais directement au front. Je peux être particulièrement chiant, mais au moins j’aurais eu ce que je voulais.

Aujourd’hui, j’ai obtenu ce que j’ai toujours voulu. Des yeux et des écoutilles grands ouverts, une sincérité sans faille et une affection révélée à la manière de chacun. Je ne saurais pas dire comme les mots de Felicia me touchent, ni même comme je suis fière d’elle pour l’effort qu’elle a fournit. Mais j’imagine que le regard et le sourire que je lui jette suffisent amplement à eux seuls. Observer un rictus sur les lèvres de Felicia alors que le naturel reprend peu à peu place dans nos échanges. Je me suis emballé, et elle m’a calmé avec amusement, rien de plus habituel pas vrai ? Alors je sourie à mon tour, parfaitement conscient qu’elle ne le pense pas totalement. Une fois encore, elle ne saurait dire haut et fort à quel point ça lui a fait du bien. Mais je la comprends. Je la comprendrais toujours.

Promettre d’arriver à l’heure, c’est clairement prendre le risque de chier à la gueule du naïf petit enfant qui voudra bien le croire. Mais rien ne m’empêche d’essayer ? « Vouais, t’as raison, c’est peut-être un peu trop. Je vais m'exercer d'abord ! » Aborder les choses avec amusement, pas moins sérieux dans ce que je dis. S’il le faut je m’exercerais, montre à la main, top chrono, du réveil à la fin de la journée. Analyser ce qui me met en retard, si je prends trop de temps pour me préparer, ou manger, ou au petit coin, allez savoir. Quoiqu’il en soit, le fait qu’elle m’ait appelé Willy prouve bien qu’elle accepte. J’aurais le droit de rester chiant avec ma bonne humeur, car elle continuera de m’appeler Willy.

Si on revenait au sujet initial maintenant ? J’ai une année de responsabilité à vivre, et c’est bien la raison de notre présence ici. Certes, avoir parlé de notre relation spéciale comme nous l’avons fait, c’est déjà un grand pas de maturité en avant. Mais chaque chose à sa place. Je suis Felicia dans son mouvement et rapproche à mon tour ma chaise de la table. Récupérer plume et parchemins, me racler la gorge, ignorant totalement où on s’était arrêté. « Euh oui ! On en était où ? » Jeter un œil sur mon parchemin déjà encré de quelques notes concernant les rondes, rapporter le regard vers ma co-pilote Poufsouffle, finalement intéressé par une seule chose. « Au fond j’ai pas tellement de questions sur le fonctionnement. J’en avais un peu discuté par lettre avec Milo, mais j’aimerais bien tes conseils aussi. A quoi il faut s’accrocher quand on est préfet ? Comment on fait pour lâcher l’amitié et se concentrer sur sa responsabilité ? J’ai vraiment peur de n'avoir aucune crédibilité et de pas gérer, c'est quoi le secret ? »

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Message(#) Sujet: Re: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyJeu 5 Déc - 19:39


(trop long <3)
Il y avait cet ami un peu chiant qui s’appelait Ollie, toujours beaucoup trop joyeux et avec une énergie qui ne tarissait jamais, à jamais en retard aux rendez-vous les plus importants de sa vie, mais qui était toujours présent, avec le sourire, et qui la comprenait mieux que n’importe qui sur cette Terre probablement. Et ce qu’il y avait de bien, c’est qu’ils travaillaient ensemble. Cette réunion aurait pu mal finir, Felicia le savait. Elle était têtue, elle aurait pu continuer, tête baissée, à s’aveugler dans sa colère et à ne pas écouter ce que son meilleur ami aurait pu lui dire. Ils se seraient disputés et toute l’année scolaire à travailler ensemble aurait été exécrable. Heureusement, pour une fois, Felicia avait ravalé sa fierté mal placée et avait fait un effort. Et par Dumbledore, merci ! Ils s’épargnaient des difficultés et se retrouvaient enfin comme deux amis étaient censés le faire. C’était comme respirer un nouvel air frais : cela faisait grand bien. Quelque part, Felicie se disait qu’Ollie serait son filet de protection si jamais elle manquait vraiment de basculer dans le vide. Lui et les autres personnes qui comptaient à ses yeux… Un jour, peut-être, la Poufsouffle oserait-elle dire ce qu’elle venait de dire à Ollie à d’autres. Mais ce ne serait sûrement pas pour tout de suite. Une fois lui avait déjà coûté beaucoup d’énergie. Et elle ne se voyait pas s’encombrer d’une telle chose avec Casey, par exemple. Elles avaient trouvé leur propre moyen de se parler et de se faire confiance, depuis, et cela leur convenait très bien. Pour le moment, tout allait très bien, partout, pour tout le monde. Il ne restait plus qu’à espérer que tout reste ainsi pendant toute l’année.

Même si, honnêtement, toutes les promesses du monde ne conviendraient pas Felicia qu’Ollie puisse arriver à l’heure un jour. Il aurait d’autres retards cette année, ça c’était certain. De toute façon, il le reconnaissait lui-même ! Toujours avec bonne humeur, forcément. « Du moment que tu n’arrives pas en retard à notre fête de début d’année », le mit-elle en garde, à moitié en rigolant, à moitié en étant des plus sérieuses. S’il arrivait en retard, elle allait le décapiter, et c’était peut-être encore trop gentil. Ils n’allaient pas faire autant d’efforts pour, qu’à l’arrivée, elle se retrouve seule, à l’attendre, avec tous les autres. Entre les premiers années qu’elle devait gérer, Jade qui l’exaspérait trop facilement et le nouveau qu’elle devait tenir à l’oeil… S’il ne voulait pas d’une Felicia au bord de la crise de nerf, il fallait qu’il soit là. Il n’avait pas le choix. Elle était en train de lui faire un regard de la mort, donc il n’avait clairement pas le choix. Ils étaient là pour ça, aujourd’hui, et ils en revenaient enfin au sujet principal : répondre à ses questions et la fête. Cette réunion était là pour ça. Et il y en aurait d’autres, bien sûr.

Il lui demanda où est-ce qu’ils s’en étaient arrêtés. « Les rondes il me semble. » Mais, concrètement, ils n’avaient pas avancer de beaucoup avant de se crêper le chignon et de démêler les fils de leur relation. Ils pouvaient reprendre du début que cela ne changerait pas grand chose. Finalement, Ollie lui demanda surtout ses conseils à elle, ce qu’elle pensait être le mieux à faire pour gérer et être crédible dans ce rôle. Felicia avait déjà conseillé Lena par lettre, mais les demandes d’Ollie était plus spécifique à sa personnalité à lui, aussi essaya-t-elle d’adapter sa réponse le plus possible. « Trouve ce qui te rend heureux ou fier d’être préfet, et accroche-toi à ça, parce que dans les moments de doute ou les moments sombres, tu en auras besoin pour ne pas flancher et continuer à être un repère pour les autres. » C’était un premier point. Eux plus que quiconque ne devaient pas désespérer quand tout le château allait mal. Chacun avait son moyen d’y arriver, alors il devait trouver le sien. « Ensuite, reprit-elle, il faut juste faire un effort pour prendre sur soi et sévir, peu importe la personne en face. Mais ça ne veut pas dire faire la gueule comme moi je le fais. Tu n’es pas obligé d’arrêter d’être de bonne humeur pour être crédible, je pense. Du moment que tu fais ton boulot correctement, tu seras crédible. » Et si jamais on ne le respectait pas, elle ne serait jamais bien loin pour rappeler qu’ils étaient préfets et qu’une punition était un punition. « Et, entre toi et moi, fit-elle sur un air de secret, les préfets ne sont pas infaillibles. Tu seras loin d’être le premier à ignorer le règlement si jamais il s’agit d’un ami en face. Mais si jamais il y a une faute grave, continua-t-elle en se redressant, ami ou pas, il ne faudra pas faire d’exceptions. » Felicia se souvenait très bien de Perrin qui n’avait rien d’un préfet et qui l’avait laissé partir sans problème. Elle se souvenait très bien de Bonnie, l’année dernière, qu’elle avait surprise dans les couloirs après le couvre-feu… Elles avaient régler ça autrement qu’avec une punition. Et malgré les événements qui avaient suivi, Felicia n’avait pas regretté son choix. Et elle préférait ne pas imaginait ce qu’il se serait passé dans le cas contraire.
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Message(#) Sujet: Re: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyDim 5 Jan - 13:01



promess me we've got that.


On s’est lâché, on s’est rassuré, on s’est descendu pour mieux se soutenir. La finalité de tout ça est très importante, autant pour notre amitié que pour la maison Poufsouffle. Malgré notre jeune âge, on en voit de toutes les couleurs, et les responsabilités s'accumulent. Si on ne peut même pas compter l'un sur l'autre, on va au drame. Seulement ce qui n'était qu'un petit doute autrefois, devient alors une certitude. Nous seront toujours là l'un pour l'autre, même si aucun de nous deux ne l'a exprimé de cette manière. Peu importe comment, peu importe la manière, Felicia est certainement ma meilleure amie et ça se ressentira. Dans les piques, les rires ou la fatigue, ça se ressentira.

Je promets toujours beaucoup de choses, et généralement je m'y tiens. Lorsque je suis moins sûr de moi, je ne manque pas de le notifier. "Je vais essayer" autrement dit je ne promets rien. Rétractation du type qui parle toujours trop vite ou oublie de tourner la langue dans sa bouche avant de le faire. Reconnaître là l'amitié piquante de Felicia, esquisser un sourire amusé face à sa volonté de rester sérieuse en pleine réplique comique. Hocher la tête, assurément engagé à être à l'heure le jour de notre soirée de rentrée. Nous revenons peu à peu vers la raison de notre présence en ce lieu, et ça se fait tout naturellement, presque innocemment, comme si rien ne s’était passé. Pourtant quelque chose à changé en nous, quelque chose s’est réveillé. Ce qui s’est éteint au contraire, c’est ma mémoire. Je ne savais déjà plus où on s’était arrêté. Le sujet des rondes n’avait pas aboutit à grand-chose avant qu’on ne manque de se gueuler dessus, et je crois bien avoir pris de note de ce qu’il faut. Alors je me suis permis de lui poser la seule question à laquelle j'aimerais vraiment une réponse. L'organisation, ça s'apprend sur le tas. Certainement tout comme la personnalité préconisée pour le rôle de Préfet. Moi qui ne manque jamais de m'adapter, j'ai peur de ne pas succéder cette fois. Alors après l'avis de Milo, je requiers celui de Felicia. Et je savais que ses conseils seraient faits d’or. Sur le premier point, elle peut clairement compter sur moi. Je suis toujours rempli d’espoir, rarement abattu, continuellement là pour les autres. Puis elle me défait d’une autre crainte. Elle dit que je peux parfaitement être crédible en restant tel que je suis. En soit, quand y regarde de plus près, Felicia est le flic méchant, et je suis le flic gentil. A son écoute et à cette pensé, je sourie en coin. Plus encore lorsqu’elle me confie que les préfets ne sont pas parfaits et que beaucoup ont fait des bavures. Ça, je n’en doute clairement pas ! Ça me fait du bien d’entendre ce qu’elle a à me dire. Ça a un pouvoir revigorant plutôt impressionnant. Ma question sérieuse, presque inquiète, devient soudainement plus légère, mais pour combien de temps ? « Je crois que t'as raison, c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre. Je resterais moi-même, plein d’optimisme et d'énergie. Je ferais ce que j'estime juste et tout devrait bien se passer. » Oh et puis merde, je peux pas m’empêcher de la charrier sur ça, je trouve ça beaucoup trop cool comme binôme : « On joue au gentil flic, méchant flic ? » Dis-je amusé sur la fin, tendant ma main vers Felicia pour qu’elle m’en tape 5, persuadé qu’elle comprendra le message caché dernière ses mots. Je rigole bien sûr, mais franchement, ça y ressemble pas mal !

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(trop long <3)
Une fête n’était pas une fête s’y personne ne s’y amusait vraiment. Une réunion n’était pas une réunion si personne ne s’écoutait parler et qu’elle n’aboutissait à rien. C’est ce qui aurait pu se passer aujourd’hui, honnêtement. Ils étaient bien partis pour se taper dessus et se quitter en colère sans n’avoir rien prévu. Felicia imaginait sans mal les protestations de certains pour ne pas avoir organisé de fête de début d’année comme la coutume le voulait. Elle imaginait également sans mal les protestations des gens lors de la soirée, tout simplement. Il y en avait toujours un pour se plaindre, et les plus agaçants avaient l’air de se trouver à Poufsouffle. Comme de par hasard ! Au bout d’un moment, on finissait purement par faire ce qu’il semblait juste, sans chercher à contenter tout le monde. C’était tout bonnement impossible. Et il y avait des personnes, comme Jade, qui paraissaient ne pouvoir jamais être contenter par la vie. C’était une bataille sans fin, avec ces gens-là, pour avoir un peu de paix. Et Felicia maudissait les jours qu’elle aurait à passer près de cette gamine. Le mieux qu’elle pouvait espérer et qui lui apportait le peu de paix nécessaire pour ne pas sombrer, c’était une bonne entente et une bonne coopération avec son binôme. Milo avait eu suffisamment d’énergie et de bonne volonté pour deux, surtout après toutes ces années passées sans préfète décente à ses côtés. Et Ollie… Ollie, c’était Ollie. C’était Willy, c’était Lloyd. C’était un meilleur ami tout aussi agaçant que d’autres, mais lui, au moins, elle le supportait. Mieux : ils avaient réglé leurs différends. Ils étaient prêts. Prêts à repartir sur de bonnes bases. Prêts à collaborer au mieux pour le bien de Poufsouffle cette année. Prêts à faire des efforts l’un l’autre pour une amitié qui en valait clairement la peine. La force de deux préfets réunis contre l’anarchie provoquée par deux ou trois élèves de Poufsouffle était toujours mieux que deux préfets chacun de leur côté qui se détestaient froidement.

Aussi reprirent-ils le déroulé de leur réunion là où ils l’avaient laissé. Ils n’avaient, certes, pas beaucoup avancé avant de se crêper le chignon, mais ce n’était pas bien grave. Maintenant qu’ils étaient sur la même longueur d’onde et emplis d’une énergie nouvelle, ils allaient sûrement avancer en un rien de temps. Ils n’allaient pas rattraper leur retard, Felicia ne se leurrait pas, mais ils allaient avancer, et ils finiraient peut-être assez tôt pour qu’elle puisse se rendre à la bibliothèque avant la fermeture. Alors les questions reprirent. La jeune fille fit de son mieux pour y répondre honnêtement et de façon développée, tout en rassurant son ami. Il ferait un très bon préfet, il n’y aurait pas de problème, il n’avait pas besoin de s’en faire pour ça. Franchement ? Elle ne doutait pas qu’il s’en sortirait mieux que Perrin. Felicia aimait bien Perrin. Mais clairement… C’était un des pires préfets de sa décennie. Maintenant qu’elle en était une elle-même, elle s’en rendait bien compte. Elle avait profité de sa faiblesse, en quatrième année, mais s’il était encore là cette année, elle serait fortement déçue de son manque de sérieux et de respect envers ses fonctions. Au moins, Ollie, lui, avait le soucis de bien faire. Et de ce qu’il en disait, elle avait réussi à le rassurer. Cela lui arracha un petit sourire, sincère, très rare, à peine visible, mais authentiquement heureux. Ce n’était pas pour autant qu’elle allait en taper cinq avec Ollie. C’était encore mieux si elle l’ignorait en lui donnant raison. « Gentil flic, méchant flic ? Je croyais qu’on le faisait déjà. » Il était évident qu’Ollie serait le bon copain et qu’elle serait la méchante sorcière. Et avec un duo comme le leur, ils s’en sortiraient peut-être mieux que d’autres. Leurs forces respectives combleraient les faiblesses de l’autre.

Prenant une plume et un nouveau parchemin, Felicia décida de passer à autre chose. La deuxième partie de leur réunion : la soirée. Ils avaient déjà bien avancé les choses, pendant les vacances d’été, bien que théoriquement et pour s’amuser. Mais cela correspondait déjà à une bonne base. Ils avaient le tableau à disposition - qu’ils avaient eux-même fait pendant les ateliers de restauration -, une idée de décor, une idée de repas, mais pas encore d’activité précise. C’était, comme elle le disait, une bonne base. Ils pouvaient être fiers d’eux. « On passe à l’organisation de la soirée ? On a déjà les bases du décor, il faudra juste s’organiser », commença-t-elle. « Pour le repas, il faut juste qu’on s’assure de la coopération des elfes de maison. J’irai les voir dans le semaine pour leur demander. » Felicia cochait ou notait des choses dans sa liste au fur et à mesure qu’elle parlait. « Il ne nous reste plus qu’à nous fixer sur l’activité principale, sauf si tu vois autre chose à rajouter. » Parce qu’il fallait les divertir, les autres. Et même avec ça, ils trouveraient quelque chose pour ne pas être contents, Felicia en était persuadée ! « Des idées ? » Avec un caractère comme le sien, Felicia pensait assez innocemment qu’il trouverait bien des idées pour amuser la galerie. Si cela ne tenait qu’à elle, ils passeraient tous la soirée à la lire sans faire une bruit. Ou à réviser. Les deux étaient convenables à ses yeux.
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promess me we've got that.


Il nous manquait une bonne discussion. Avant d’entamer l’année avec nos rôles respectifs, il nous fallait en discuter. C’est certes notre amitié que nous avons étalé sur la table, mais elle reflète aussi parfaitement nos conditions de préfet. En conclusion, notre amitié est sauvée, voir améliorée, et nos objectifs respectifs sont exposés. Felicia et moi nous complétons clairement. Notre collaboration va porter ses fruits et jure sur le slip de Dumby qu’on va gérer. Son caractère de cochon et ma sympathie maladroite sauront parvenir à leurs objectifs. Je m’efforce alors de cacher ma joie et mon amusement lorsqu’elle approuve l’idée du gentil flic et du méchant flic. J’ignore si c’est une nouvelle technique spéciale Felicia pour acquiescer, mais elle rétorque que le jeu est carrément déjà d’actualité. Mais ce qui me fait le plus plaisir à cet instant, c’est le sourire exceptionnellement très sincère qu’elle me jette. Je comprends là qu’elle a bien conscience de la force que notre binôme peut constituer. Je suis presque immédiatement remis d’aplomb !

Notre réunion, elle aussi, repart de plus belle. Fini de parler de nous, fini de se rassurer, la conversation s’offre à la soirée de rentrée, petit rituel annuel. Nous avons déjà quelques bases, le plus important du moins, mais il nous manque l’animation de la soirée. Felicia me fait savoir qu'elle ira voir les elfes de maison dès demain pour s'assurer de leur bon suivi. Je prends note de ses infos à mon tour. « Parfait ! » Tout se déroulera comme prévu, je n’en doute pas. Il est surtout certain que, peu importe nos choix, les plus grandes gueules de notre maison auront quelque chose à redire. Malheureusement, soirée ou pas, on reste à Poudlard, alors nous ne sommes pas libres de tout. Pour autant, ils ne manqueront pas de nous en tenir rigueur. Alors j’ai franchement décidé de ne pas trop me prendre la tête dans mes réflexions. Une animation, un jeu, une activité ? J’ai toujours des idées ! Et pour le coup, celle que je vais partager avec Felicia n’est sûrement pas la meilleure au monde, mais c’est la plus efficace. « Toi et moi on connaît bien la bande de branquignoles qu’on se coltine chez les Poufsouffle, quoiqu’on face, on ne satisfera pas tout le monde. Et puis ils sont plutôt doués pour animer leur soirée tout seul, alors j'ai pensé à un truc simple : On note des noms sur un bout de papier, des noms de personnes célèbres ou connus de tous. Ils les tireront au sort, devront imiter le personnage tiré, et le faire deviner aux autres. Pour ceux qui aiment se payer la tête de tout le monde, là au moins ils seront servis ! » Hausser les sourcils, hausser les bras, carrément sérieux. Je compte vraiment sur une idée aussi simple que celle-ci. Les Poufsouffles n'ont pas besoin de leurs préfets pour s'amuser, ils n'en ont jamais eu besoin. Et pour tous ceux dont le passe-temps favoris est de se foutre de la gueule du monde, je leur tend une perche. Plume virevoletante entre mes doigts, j'attends l'avis de Felicia à ce sujet. Peut-être qu'elle a mieux ? Ça serait pas difficile.



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Message(#) Sujet: Re: Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia Je t'aime moi non plus tu me saoul passe moi le sel restons pro crétine t'es pas drôle heureusement que t'es là tais toi. -feat. Felicia EmptyVen 31 Jan - 0:21


(trop long <3)
Réunion au sommet. Ils étaient d’une étonnante efficacité. Aussitôt avaient-ils mis à plat tout ce qui n’allait pas pour tout outrepasser qu’ils en étaient ressortis plus forts. Plus efficaces. Plus dynamiques. Plus motivés que jamais pour mener les choses à bien. Et tant pis pour les râleurs. Parce qu’il y en aurait ! Ollie et Felicia ne se leurraient absolument pas là-dessus. Elle la première se plaignait souvent des fêtes et de leur côté trop… “festif”. Toute cette sociabilité, ce dynamisme, cette bonne humeur… C’était à vous en faire vomir parfois. Donc, oui, elle pouvait comprendre la réticence de certains. Elle pouvait comprendre les râleries d’autres. Mais qu’on se plaigne de l’organisation et des activités, c’était vraiment cracher dans la main de votre bienfaiteur. Elle aimerait bien les voir, eux, mener la barque d’une maison comme la leur. Poufsouffle devenait de plus en plus un foyer pour cas désespéré. Alors quand il fallait contenter tout ce beau petit monde, les choses devenaient rapidement compliquées. Déjà parce qu’il était difficile de faire plaisir à tout le monde - phrase très connue. Et ensuite parce qu’il faudrait faire du cas par cas dans leur situation, et c’était hors de question. Impossible aussi, mais surtout hors de question. De ce fait, il n’était plus question de leur faire particulièrement plaisir, mais d’organiser une soirée dont ils seraient fiers malgré tout. Le gentil et la méchante travaillaient main dans la main.

Et le gentil flic était tout à fait d’accord avec elle. Il le disait très bien tout seul : aucun préfet de Poufsouffle n’arriverait à mettre tout le monde d’accord. Pire encore : les jaunes sous leur responsabilité s’en sortaient très bien tous seuls pour s’amuser. À leur grand dam, malheureusement. Ce ne serait pas demain la veille qu’ils allaient arrêter de les reprendre régulièrement sur leurs agissements. « M’en parle pas. Tous les jours sont une fête avec eux. » Et encore, c’était peut-être un euphémisme à ce stade-là. Malgré tout, Ollie avait une activité à proposer, et Felicia ne disait absolument pas nom pour le faire. Elle n’était pas bien compliquée, pouvait occuper un moment si on était nul, faire plaisir si on jouait le jeu, et satisfaire les grandes bouches de la maison. En fait, l’activité était presque parfaite. Ça ne cassait pas trois pattes à un canard, mais ça faisait le travail. Elle n’en demandait pas beaucoup plus franchement. « Adjugé vendu. » Felicia le rajouta sur sa feuille et commença à faire une estimation du nombre de personnage à trouver pour que tout le monde se retrouve avec un petit papier le jour J. Et puis, il fallait qu’ils décident tout simplement de qui ils allaient mettre ! Peut-être Ollie avait-il déjà quelques idées. Elle, de son côté… « Je pose mon veto sur Harry Potter et le professeur Dumbledore. Non négociable. » Ils étaient trop chers à son coeur pour passer à côté. Bien sûr, cela lui briserait le coeur s’ils tombaient dans les mains d’une Jade ou d’une Erin, mais cela faisait déjà deux nom de trouvés pour la liste. Ils n’avaient pas le luxe de faire du chipotage de toute façon. « Tu veux qu’on fasse toute la liste maintenant, ou on se laisse un temps de réflexion jusqu’à la fin de la semaine ? » demanda-t-elle en s’étirant. Elle qui s’était attendue à ce que cela prenne plus du temps… Finalement, ils s’étaient très bien organisés pendant les vacances d’été, mine de rien. Tout en s’amusant. Assez innocemment, il fallait le dire. Et alors que Felicia pensait qu’ils avaient laissé ça en été, il fallait bien admettre que ce n’était peut-être pas le cas. Leur travail d’équipe savait porter ses fruits, quand il le fallait vraiment.


hrp:
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promess me we've got that.


Rester profesionnel dans un cadre personnel et amical, c’est parfois plus difficile qu’il n’y paraît. Une chance, Felicia est du genre trop professionnel et à fond dans tout ce qu’elle fait. Conclusion, je n’ai même pas envie de me disperser. Ses regards noirs ont fusés, j’ai eu ma dose de confidence et de parlote pour aujourd’hui, alors on se lance à nouveau dans les choses sérieuses. Enfin presque. Je ne peux m’empêcher de nous comparer à deux flics aux manières de fonctionner totalement différentes. Je trouve la comparaison totalement cool et vraie, et le meilleur dans tout ça, c’est que Felicia la valide. Si je n’en ai pas marre de toujours être le gentil ? Non, je ne m’en lasse pas. Mais comme tous les gentils, j’ai des faiblesses. Je suis humain, avec un cœur qui peut craquer, une patience qui peut s’affaisser et une raison qui peut se rebeller. Comme tout le monde, j’aime et je déteste. Et quand je déteste, je déteste vraiment.

Certain de ses Poufsouffles intrépides dont on parle justement font partie de ses personnes que je déteste. Pas pour des raisons simplement physiques, mais parce que j’ai une raison d’exécrer leur simple existence. Ouais ouais, moi aussi je sais me la jouer Rambo. J'aimerais d'ailleurs beaucoup ajouter ce personnage à la liste de mon idée, mais ça serait comdamner la moitié des joueurs. Les noms doivent être célèbres et connus de tous. En gros, désolé Ollie, on écarte automatiquement la culture moldue. C'est moche. J’aurais fais un Chewbacca parfait ! Bref, l’idée n’est pas la plus brillante du monde, mais Felicia et moi sommes d’accord pour dire que rien ne les satisfera tous. Alors autant ne pas se prendre la tête, surtout qu’on s’embête déjà beaucoup avec la bouffe à volonté au choix. La négociation avec les elfes s’annonce serrée, et autant dire qu’on en a clairement chié pour enchanter le tableau. Conclusion, Felicia valide l’idée, sûrement qu’elle n’aura pas le temps non plus de penser à autre chose. Elle commence même déjà à me proposer des noms célèbres parfaitement imitables. Souriant, je serre ma plume un peu plus fort et note à mon tour nos dernières décisions sur le parchemin. Jeu validé, liste entamée. Plein d’entrain, je réagis à mon tour. « Vendu. Je pose le mien sur Peeves et le Choixpeau Magique ! » Celui qui piochera Peeves se verra pardonné la connerie de son choix. Faut juste espérer que ça ne tombe pas sur un gros coincé du cul. Felicia me demande ensuite si on se laisse un peu de réflexion, ou si on essaie de tout finaliser aujourd’hui. La regarder s’étirer alors que je m’adosse à ma chaise, la plume pointant mes lèvres grimaçantes sur le côté avec réflexion. « C’est pas pressé je pense, on peut facilement se laisser une petite semaine pour trouver quelques noms. Ça nous laissera le temps d’estimer le nombre de participants. Je pense pas que tous les Poufsouffles seront de la partie. » En gros, je crois qu’on est bon pour aujourdhui. Le reste est déjà bien agencé, et nous venons d’aborder les quelques détails qu’il nous restait à organiser. Maintenant, la réflexion est le meilleur moyen de faire encore mieux. Lever les yeux vers l’horloge de la salle des préfets, constater que le temps est passé vite, bien que n’en ayons pas eu pour des plombes. Vite fait bien fait. « Du coup je pense qu'on est bon pour aujourd'hui nan ? Je vais sûrement profiter d'être dans le mood pour aller réviser un peu ! » Incroyable nan ?

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