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After work - ft. Luca Pumpkin
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Message(#) Sujet: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptySam 31 Aoû - 19:11



Luca Pumpkin ft. Ula O'Domhnaill


After work





La gouttière ruisselait et les passants se faisaient rares dans les rues de Pré-au-Lard. Pour la rentrée, le temps n'était pas au beau fixe, et pourtant, Ula se sentait bien. Elle avait toujours aimé la pluie et la fraicheur qui s'en dégageait la faisait frémir. Elle aimait le mois de septembre parce qu'il marquait définitivement le début de l'automne et la fin de l'été, saison qu'elle détestait. La serveuse était assise, recroquevillée sous le porche des Trois Balais, savourant sa fin de journée. Ce jour là, la rentrée s'était fortement ressentie et le pub n'avait pas désempli. Avec la fermeture, il avait fallu virer quelques clients qui rechignaient à quitter l'établissement, sans doute dans une volonté de se protéger de la pluie.

Ula elle, revivait, en quelque sorte. La reprise d'un rythme plus soutenu et le retour au pub après des congés forcés lui avait redonné du baume au coeur. Voilà plusieurs mois maintenant qu'elle s'était sevrée de l'alcool et qu'elle avait repris vie. Quoi de mieux donc de reprendre le travail qui lui plaisait tant. Elle avait entamé aussi une thérapie sur elle-même et sur sa relation avec la mort d'Isaac. Chaque jour, elle y pensait un peu moins, et chaque jour, elle se sentait moins coupable de l'oublier, dans le bon sens du terme. Bien sûr, jamais il ne la quitterait, mais l'irlandaise retrouvait la paix avec elle-même. C'était tout ce qui comptait finalement. Elle était même parvenue à ranger les affaires d'Isaac dans un carton et à décrocher toutes leurs photos, les remisant dans le grenier de ses parents. Étrangement, elle s'était sentie allégée d'un poids certain.

Un verre de limonade à la main, elle attendait son nouveau collègue, pas si inconnu au bataillon. Luca Pumpkin était arrivé après sa scolarité et Ula lui avait laissé sa chance, le connaissant déjà, en quelque sorte. Il avait géré et l'irlandaise avait donné son aval pour son recrutement. Il faisait du bon boulot et leur bonne entente jouait largement dans l'accomplissement des tâches du bar. Elle lui avait fait comprendre aussi qu'il y avait l'envers du décor : la gestion de clients houleux, l'ouverture du bar avec la récupération des barils de bière, parfois excessivement lourds, le nettoyage du bar et de ses latrines (qui pouvaient faire tourner l'oeil à plus d'un en fin de journée ou lors de soirées particulièrement arrosées), les heures supplémentaires pas forcément les bienvenues et autres tâches ingrates. Visiblement, il en fallait plus que ça pour le décourager. Un peu comme l'irlandaise finalement.

Accoudée sur les marches derrière elle, elle soupira, satisfaite.

- " Ça fait du bien quand ça s'arrête. " - fit-elle en souriant.



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Message(#) Sujet: Re: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptyDim 1 Sep - 15:34


“after work.”
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ignorais si les journées seraient longues, ou si elles passeraient vite. Mais je connaissais d’avance la manière dont je déverserais mon impatience et mon ennui. Comme je le faisais déjà en simple client, souvent assied seul à une table, je fermerais mon visage et ferait comme si le monde n’existait pas. Mais mes yeux scruteraient tout ce qu’il y a à voir autour d’eux et noteraient le moindre détail. J’écouterais la moindre voix aux alentours, comme si le serpent laissait place au vautour. C’est comme ça que j’ai reconnu quelques habitués dès mon arrivé de l’autre côté du bar. Je les avais déjà observés, et je continuerais, jusqu’à ce que leur vie déduite me lasse. Et entre deux lassitudes, je continuerais à penser mon avenir caractérisé par trop d’ombres et de mystères.

Aujourd’hui fut une longue journée, nourrie par l’affluence folle des clients. Débordé, j’ai à peine prit le temps de souffler. Depuis ce matin, les gouttes de pluie s’éclatent mélodieusement sur le toit et les fenêtres. Un son sous lequel j’aurais aimé fermé les yeux et m’endormir, une pensée qui me gagna alors que je servais un type assied au comptoir, des poches sous mes yeux plus grosses que son taux d’alcoolémie. La grisaille a reprit sa place au Royaume-Unis il y a plusieurs jours, comme si les mois de Septembre étaient maudits depuis des décennies. La rentrée s’est fait ressentir, par la venue nombreuse d’étudiants, des visages que je voyais encore entre les murs du château en juin dernier. Et même lorsqu’on voit enfin la nuit tomber, la journée se terminer, on doit encore se battre pour faire sortir les plus téméraires. Lorsqu’un regard perçant du haut de son mètre 93 ne suffit pas, on trouve d’autres solutions plus radicales simplement inspirées de fatigue et de nerfs finalement poussés à vif.

Je décolle du sol une dernière chaise dont l’assise rejoint le lisse d'une table, avant de sortir un paquet de cigarette de ma poche. La pluie frappe encore contre les fenêtres, et je peux l’entendre finement cette fois. Plus de voix, plus de rires stridents, plus d’éclats de verre. Rien qu’Ula et moi, à la fin d’un service plus éprouvant que nature. Aussi étonnant que ça puisse être, je suis reconnaissant envers O'Domhnaill pour avoir soutenue ma candidature. Je ne tenais pas absolument à faire ce métier, j'avis bien d'autre voies ouvertes. Mais je sais pourquoi je le fais. Je faisais autrefois parti de ses clients vivant de leur solitude, souvent assis seul à une table, se marrant mesquinement des ivrognes avides à se faire remarquer. Rare sont ceux à qui j’accorde ma confiance. Ce bar m’est toujours apparu comme une tanière réconfortante dans laquelle j’ai su m’ouvrir à cette inconnue bien plus qu’à aucun de mes amis. Diriger mes pas vers l’entrée du bar où ma collègue occupe les marches. Entendre son soulagement alors que je franchis le seuil de la porte, sourcils froncés, portant une clope à mon bec. « Saloperie de journée. » Je m’assieds sur la marche derrière elle, sous labris de l’entrée qui nous protège de la coulée d’eau abondante des gouttières. Un vent frais nocturne contre nos pores, je lui propose une cigarette en lui tendant mon paquet d’une main, et de l’autre restante, je m’empare de ma baguette. J’ai toujours trouvé la faculté de cette petite flamme extirpée du bout de ma baguette bien plus amusante qu’une allumette. Encore faut-il la maîtriser. Une petite flammèche vivante vient alors enflammer le bout de ma cigarette dont je tire une latte forte et réconfortante. « On aura du mérite à survivre le reste de l’année. Je te demanderais bien de me venter tous les côtés positifs de ce job, mais tu me dirais "le contact humain" et même ça je m’en carre. » Dis-je la bouche fumante, un sourcil haussé et une esquisse amusée au coin de la lèvre, le regard porté vers la nuit de pré-au-lard.


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Message(#) Sujet: Re: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptyMar 3 Sep - 20:55



Luca Pumpkin ft. Ula O'Domhnaill


After work





Être serveuse ou serveur, c'était pas un truc qu'on faisait parce qu'on avait pas le choix. C'était quelque chose que l'on faisait parce qu'on en avait envie. C'était pas un boulot simple durant lequel on pouvait se tourner les pouces. Il y avait toujours quelque chose à faire. Pas de client ? Il fallait faire le ménage, checker le stock, ranger les bouteilles, lustrer le bar en bois, passer les commandes, ce genre de choses qui pouvaient prendre beaucoup de temps si on sait pas s'y prendre. Et si on avait du monde ? Il fallait faire le même boulot, en plus du service. Travailler dans un bar, c'était aussi une question de contact humain, mais tous les serveurs n'avaient pas forcément cette fibre. Ula, elle, aimait servir. Elle n'aimait pas spécifiquement le client, mais elle aimait manier les boissons comme personne, gérer un pub, ce genre de choses. Un jour, peut-être, elle finirait patronne des Trois Balais. Mais le vieux qui gérait la bicoque était pas prêt de clamser ou de lui laisser une part.

Lorsque Luca lui tendit une cigarette, Ula l'attrapa en acquiesçant simplement en guise de remerciement. Elle l'alluma et tira longuement, appréciant tout particulièrement la cigarette de fin de journée, autant que celle du matin. A l'inverse de l'alcool, sa consommation de tabac quant à elle n'avait en rien réduit. Quitte à mourir un jour, autant que ce soit à cause d'un truc bête. Enfin, selon elle. En entendant la remarque de Luca, elle rigola franchement.

- " Je t'avais prévenu que ce serait difficile ! Je suis peut-être la moins bien placée pour te vanter ce boulot, j'ai grandi dedans alors j'ai fini par m'habituer. Le contact humain, je m'en fous. Je crois que j'aime l'adrénaline, le rush. La castagne aussi, quand il faut virer un relou. Et puis bon, c'est gratifiant de se dire qu'à deux on tient un pub blindé ! Parfois, j'ai aussi l'impression de tenir entre mes mains le remède à tout un tas de peines ou la récompense ultime, tu vois ? Tu as le coeur brisé ? Tu vas boire un coup pour que ça passe. T'as un truc à fêter ? Tu vas boire un coup. Tu t'es fait virer, embauché, plaqué, tu t'es marié, tu as eu ton diplôme, le pub sert à tout. C'est sympa je trouve. Pas toi ? " - fit-elle.

Pour elle aussi, le pub servait à tout un tas de trucs. Le plus souvent, il lui servait de repaire, d'un endroit où éponger ses peines la plupart du temps. Parfois aussi elle y aller pour rencontrer du monde, voir des copains. Les serveurs étaient parfois des psychologues qui en savaiet bien plus sur votre vie que vos propres parents. Ula avait appris à aimer ce boulot qu'elle avait détesté au départ, ce boulot qu'elle avait choisi pour se laver de l'image d'Isaac, pour ne plus voir son visage, et qui, au final n'avait pas vraiment fonctionné. Alors elle finissait par se concentrer sur elle et sur ses tâches, ça avait au moins le mérite de limiter la casse.



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Message(#) Sujet: Re: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptyMar 10 Sep - 11:28


“after work.”
C’est comme si je lui avais demandé. D’une manière bien à moi, j’ai demander à Ula de me parler en bien de ce boulot, de me dire ce qu’elle y trouve et ce qui la motive à rester. Sûrement que j’ai besoin de l’entendre. J’ai besoin d’entendre autre chose que des éclats de verre, les rires bruyants des piliers de bar, le souffle de ma propre expiration de fatigue. Mes paroles camouflent alors clairement la recherche d’une motivation. Elle avait dit que ce serait dur, me dit-elle, tirant sur l’une des cigarettes que je viens de lui tendre. Oui ça l’est un peu, mais ça n’est pas vraiment le souci. Les enjeux sont bien plus grands pour moi. Je prends le risque d’attiser les foudres d’un grand père attaché à la seule descendance au sang pur qui lui a été donné. Cette simple pensé pourrait m’esquisser un sourire narquois si je ne tirais pas tout juste sur ma barre de nicotine.

J’ai souvent cherché les raisons pour lesquelles certaines personnes m’apprécient, au point de les éloigner moi-même de ma vie. Avec Ula, je ne m’en suis jamais soucié. Je ne me suis jamais posé tant de questions. Pourtant je joue franc jeu, aussi naturellement froid avec qu’elle qu’avec le reste du monde. Je ne suis pas un tendre, ni la compagnie la plus amusante du monde, mais elle l’accepte. Elle réussit même à en rire, comme elle vient de le faire, parvenant elle-même à esquisser un sourire sincère sur mes lèvres. L’écouter conter distinctement les bienfaits d’un métier auquel elle s’est attachée, baisser les yeux sur mes chaussures, expirant toute la fumée que je suis en mesure d’extraire de mes poumons. Là où elle touche juste, c’est sur la symbolique d’un tel lieu.

Moi-même je venais pour tout et n’importe quoi, mais surtout pour me retrouver seul, m’improviser des jeux d’observation et m’inspirer de l’environnement pour penser. J’hôche alors maintes fois la tête, délicatement, approuvant sa vision des choses. « Je dois dire que t’as pas tort. C’est pour ça que je venais aussi souvent. Je faisais partie de ses types qui se planquaient derrière une table pour réfléchir, ou simplement pour changer d'air. Aujourd’hui c'est plus un échappatoire qu'autre chose, mais j'ai pas demandé à venir ici par hasard. Je pense que je me voyais pas ailleurs. » Et les raisons sont certainement les mêmes que celles qu'elle m'a donné. Au diable les gens, la symbolique du lieu dépasse toutes les haines. « Alors je vais souvent râler et m’énerver, mais je m'en irais pas pour autant. » Pas de tout de suite en tout cas. Pas tant que je ne serais pas prêt. Il faut qu’elle sache que je suis quelqu’un de complexe et très vite à bout de nerfs. Pour autant je suis déterminé. Chose à savoir aussi, je ne suis pas bavard de nature, mais j’ai toujours su discuter avec Ula, allez savoir pourquoi. Je me rends d'ailleurs compte que je commence à parler un peu trop de moi à mon goût. Alors j’enchaîne du tac au tac, mon esprit d'auto-défense plus vif et automatique que n'importe lequel de mes sens. « Donc si j’ai bien compris, j’aurais pas besoin de me coller aux lourds de service ? Toi qui aime tant la castagne je te laisserais l’honneur. » Je n’ai aucun mal à me salir les doigts. Je n’ai aucun souci à frapper ou à saigner. Je me devais juste de rapporter le sujet sur elle, elle qui me fait si facilement sourire en coin. On peut malgré tout sentir, dans cette plaisanterie naissante, une grande part de réticence à l'humour. Bien sûr, pour autant, je plaisante. Castagner des connards c'est plus juissif que n'importe quoi.


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Message(#) Sujet: Re: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptyJeu 12 Sep - 11:26



Luca Pumpkin ft. Ula O'Domhnaill


After work





Ula se mit à sourire légèrement en entendant les justifications de Luca sur le choix de son boulot. Elle aussi était passée par là et elle comprenait son collègue bien plus qu'il n'y pensait. Les Trois Balais était aussi son échappatoire. Mais le pub avait aussi été sa prison. A vouloir fuir ses problèmes, elle s'était murée dans la souffrance et les regrets. La colère avait pris le pas, sans doute pour ne pas laisser place à la parole. Avait-elle un jour vraiment évoqué ses sentiments et la manière dont elle vivait la mort d'Isaac ? Pas vraiment.

- " Il vaut mieux parfois s'énerver et râler un bon coup plutôt que de garder tout pour soi. Crois-moi, ce n'est jamais une bonne idée et ça finit toujours mal. "

Les crises de colère d'Ula avait été la source d'ennuis, et ce, un peu trop souvent. Il lui était déjà arrivé de finir au poste de police moldue à Dublin pour avoir voulu tabasser un type qui lui avait mis une fesse, ou encore d'être virée de certains pubs par des vigiles agacés. Elle avait aussi tendance àà ne pas réfléchir à ses actes, à tout faire par impulsivité. La colère faisait faire tout et n'importe quoi. Certains disaient qu'elle permettait de se défouler et d'évacuer tout un tas de sentiments, mais la rage ne faisait qu'aggraver la situation. Ula avait souvent rit au nez de ses amis qui lui avaient conseillé de se détendre en méditant ou en prenant l'air. Maintenant qu'elle prenait le temps de méditer un peu le matin pour refouler ses envies de boire, elle ne riait plus.

- " Pour refouler mes accès de colère, j'essaye de souffler un peu maintenant. Tu devrais essayer, ça marche assez bien. Je sais que ça parait ridicule mais parfois ça change une personne. "

Venant de finir sa cigarette, elle écrasa le mégot dans le cendrier des employés qui traînait sur la marche du haut. Afin de rendre la pareille à son collègue, elle extirpa une boite en métal de sa poche et tira une cigarette roulée avant de poser la boîte à côté de Luca afin qu'il se serve. Les roulées étaient plus agréables en bouche mais étaient pénibles puisqu'il fallait constamment tirer dessus, sans quoi il fallait les rallumer. Clope au bec, elle se leva et rigola à la remarque du jeune homme. Si elle aimait la castagne ? Un peu mon n'veu ! Elle imita alors quelques coups de poings dans l'air avant de se retourner vers lui.

- " Péter des nez, il n'y a rien de mieux. Ça soulage et puis ça fait fuir les relous. Quand je retourne aider mes parents à Dalkey, certains clients refusent de se pointer tant que je suis en ville. C'est peu dire hein ? " - fit-elle avant de rire.

Elle posa les mains sur les hanches et contempla les rues de Pré-au-Lard, vides par ce temps. La fraîcheur naissante d'un automne qui ne tarderait pas à s'installer était pourtant agréable. Elle se retourna alors vers Luca et le regarda droit dans les yeux.

- " Qu'est-ce que tu essayes de fuir, Luca, en venant travailler ici ? "

L'irlandaise avait beau rire et tout prendre à la rigolade, elle n'en restait pas moins alerte à tout ce qui se passait autour d'elle. Elle avait conscience que cette conversation pouvait tourner court à l'instant même où la question monterait au cerveau du serveur. Mais elle prenait le risque. Après tout, il était son collègue et il connaissait des pans de sa vie dont ses proches n'avaient pas connaissance. Les mains dans les poches de son jean noir, elle tira sur sa roulée avant d'expulser la fumée par ses narines, ne décrochant pas son regard des yeux de Luca.


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Message(#) Sujet: Re: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptyLun 7 Oct - 11:08


“after work.”
C’est exactement ce que m’avait dit Billie, pendant ce temps où ma haine me dévorait de l’intérieur, pendant ce temps où je gardais tout en moi, bien plus qu’aujourd’hui. Je me suis un peu ouvert avec le temps. J’ai appris à me dévoiler aux bonnes personnes, laissant sans mal planer la surface de mystère ingrate qui se reflète dans le bleu de mes yeux. J’ai appris, un peu. Mais je n’ai pas changé pour autant. Je pourrais rire des paroles d’Ula, comme j’avais presque rie de celles de Billie. Mais à quoi bon ? Elle dit vrai, et j’ai moi-même pu expérimenter ses faits pour savoir qu’il ne sert à rien de nier au ridicule. Elle a raison, je le sais, pour autant, il me faut souvent attendre le bord de l’explosion pour tout évacuer. Cruz était parvenue à calmer ses initiatives destructrices, et j’ai peur, maintenant qu’elle ne soit plus à mes côtés chaque jour, que je ne redevienne celui que j’étais. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, contrairement à ce que je n’aurais jamais imaginé, certaines personnes m’ont rendus meilleurs. Je ne suis pas bon, je suis juste meilleur. Au-délà de toute attente, ce sont les noms de Cruz et de Casey qui me viennent à l’esprit. Mais contrairement aux années précédentes, j’ai des objectifs, et compte sur ceux-ci pour me garder sur le droit chemin. Du moins, le moins pire de tous. Bref, tout ce qu’Ula voulait exprimer avec philosophie bien sage, c’est que ma colère ne serait pas une mauvaise chose. Elle préfèrerait sûrement que je m’énerve régulièrement, plutôt que je n’explose une fois à la fin de tout. Et ça, je l’ai bien entendu. Se ressemblerait-on plus que je ne le pensais ? J’avoue avoir plus de mal à cerner cette femme qu’une autre. Peut-être parce que, pour une fois, je l’ai laissé me cerner avant que je ne le face.

A l’entendre parler, attentif et silencieux comme à mes habitudes, je conclue qu’elle sait de quoi elle parle. Ancienne colérique, peut-être même bagarreuse qui se réjouit de revivre ses moments perdus dans son propre bar. Je ne dis rien, pensant avec amusement aux capacités secrètes d’Ula de lire dans les pensés. Je me disais justement à quel point j’avais changé, et voilà qu’elle me conseille sur des techniques de respiration qui changent une personne. Le ridicule du conseil et l’amusement face à cette perception que je suis le seul à voir, me font une nouvelle fois expulser un rire nasale. Lâcher la fumée toxique de la dernière taffe de ma cigarette, suivre le mouvement de ma collègue et tendre mon long bras vers le cendrier au dessus des marches. Lui porter enfin une réponse qui résume tout, une réponse qui ne nécessite même pas de la regarder dans les yeux tant je ne compte pas m’éterniser sur le sujet. « Vu tout ce qu’il a fallut pour me changer de si peu, un exercice de respiration me serait aussi utile qu'une claque dans la gueule d'un mort. Il est mort, il ne se réveillera pas. » Et fin. C’est tout ce que je dirais, malgré tout ce que je pense sur elle, sur moi, sur nos similitudes. Tomber les yeux sur la boîte de cigarettes roulées qu’elle expose entre nous, aborder le sujet des bagarres que je me doutais accrochées à sa vie. Son rire se fait entendre alors qu’elle se relève et semble revivre avec entrain chacune de ses prises de bec à coups de poings. Je la regarde alors avec un amusement cynique. « Impitoyable, qui l’eu cru ? » Contemplez enfin un amusement réel sur mon visage, un amusement né, malheureusement, d’une sujet concernant la haine et la baston.

Mais l’amusement se retire aussi vite qu’il est arrivé, car la curiosité du monde revient au galop. Une horde sauvage me fonce dessus, crocs acérés, une violence qui ne m’effraie pas. Une violence qui ne me fait même pas ciller. Ula inspire la confiance et la sympathie. Elle m’inspire une personne que je n’ai pas l’habitude d’être, une personne face à qui je pose malgré tout des barrières brûlantes. Libre à lui de passer, mais il est prévenu; ça peut faire mal. « Je ne suis pas là pour fuir. Je suis là pour apprendre. » Ça ne pourrait pas être plus juste. Beaucoup de choses doivent encore se dérouler. J’ai fuis pendant deux mois, durant les vacances, loin de ma famille. Je me suis éloigné d’elle pour mieux l’observer. Réfléchir, voilà ce que je suis parti faire. Réfléchir et passer du bon temps avec une brune possessive. Mais je ne peux alors m’empêcher de me questionner. Où voit-elle la fuite ? Sur quoi se base-t’-elle pour dire ça ? Qu’est ce que je laisse percevoir, et dont je ne me rendrais pas compte ? Je devrais lui demander directement. Aimer passer pour plus con qu’on est, profiter de la cupidité des uns pour déjouer les autres. Un mode de vie qu’il faut savoir abandonner de temps à autres. « Et toi ? Qu’est-ce qui t’amine en vérité, Ula ? Tu semble être une femme forte, une femme ayant vécu beaucoup de choses. Tu as de l’expérience et tu comprends les autres mieux que personne. Mais à part les souvenirs, qu’est-ce qui t’anime encore ? » Lui révéler alors que je l’ai cerné. J’ai compris ce qu’elle est, mais ses mystères aussi solides que les miens m’empêchent de voir plus loin que ça. Lui rendre la pareil. La questionner sur sa vie, tout comme elle vient de le faire avec moi. Une indiscrétion en vaut une autre. J'ai l'air fourbe, mais amical. Je suis peut-être allé trop loin, mais je m’en fiche. Cette indiscrétion fait également face à mon destin que je sens similaire au sien. Si j'échoue, je n'aurais d'autre vie que la sienne. Non pas qu'Ula soit un échec. Nous avons tous une ligne de départ différente. Mais j'ai vraiment envie de savoir. Si nous sommes si similaires, j'ai besoin de savoir. Je me satisfait de la fixer de mes yeux de glace, agrippant mes doigts à l’une des cigarettes disposées en libre service. Ma fourberie du moment, exprime en vérité beaucoup de sincérité à bon escient.



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Message(#) Sujet: Re: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptyMer 16 Oct - 0:22



Luca Pumpkin ft. Ula O'Domhnaill


After work





Qu'est-ce qui l'animait vraiment ? Qu'est-ce qui lui donnait goût à la vie ? Pas grand chose en vérité. Arrêter de boire, prendre soin de soi, essayer de voir le positif, c'était de la poudre aux yeux pour retarder l'échéance d'un côté. Et plus l'échéance prendrait de temps à se manifester, et mieux c'était. L'irlandaise perdit instantanément son sourire. Luca était son collègue, et d'un côté elle préférait être honnête avec lui, histoire d'éviter les boulettes par exemple ou les questions parfois trop indiscrète sur l'état de son bras droit.

- " En vérité Luca, il n'y a plus grand chose qui m'anime depuis longtemps. Je vais te raconter un truc, mais je veux que ça reste entre nous. Ok ? " -fit-elle en le regardant droit dans les yeux. - " J'ai été en couple, un certain temps. Nous envisagions de fonder une famille. Moi à l'époque, je travaillais pour l'apothicaire du Chemin de Traverse, et lui travaillait pour le Ministère de la Magie. Un soir, en décembre 2022, je ne sais pas si tu t'en souviens, mais il y a eu une attaque au ministère. Des néo-mangemorts. Sauf que ce soir il y a eu des morts, dont mon compagnon. J'ai moi-même été blessée. " - en lui racontant cela, elle remonta sa manche et dévoila les cicatrices d'une brûlure bien ancrée - " Alors ma vie a été détruite. Elle a volé en éclat d'un simple claquement de doigt. Je suis retournée vivre chez mes parents le temps de me reconstruire un peu, mais ça n'a pas aidé. Alors j'ai laissé tomber les potions, le Chemin de Traverse et Dublin. Je suis venue travailler ici parce que c'est le seul endroit qui ne me fasse pas penser à lui. Mais j'essaye de me donner bonne conscience en arrêtant de boire, en faisant un peu de sport, en prenant sur moi. Mais ça ne me le ramènera pas. Alors non, je n'ai plus vraiment quelque chose qui m'anime. Parfois j'en viens même à me demander ce que je fous encore ici. " - fit-elle en tirant sur sa cigarette.

Instinctivement, son tic revint quelques instants. Elle se mit à se gratter nerveusement le bras avant de redescendre sa manche d'une traite pour éviter de continuer. Pourquoi se dévoilait-elle comme ça ? Il n'y avait aucune raison finalement. Peut-être qu'au fond d'elle, elle savait qu'elle pouvait faire confiance à son collègue. Elle se trompait peut-être sur son compte à lui, mais elle sentait qu'il souffrait quelque part. Elle supposait alors que quelque chose le contraignait à s'éloigner de quelque chose, ou quelqu'un. Mais ça, lui seul le saurait. L'irlandaise ne voulait pas lui poser plus de questions, et elle n'avait pas non plus envie d'en dire plus à son sujet. Qui voudrait savoir que sa collègue était en fait une ivrogne pas tout à fait repentie, dépressive et colérique ? Qui aurait envie de voir une femme sombrer complètement parce qu'elle n'avait pas la force de se relever ? Personne.

- " Parfois, il vaut mieux se regarder en face et assumer ce que l'on est pour essayer de trouver des solutions. Parfois aussi, il est vital de baisser un peu les bras pour mieux les relever après. Tu ne crois pas ? "

Les mots avaient beaux être jolis à l'oreille, ils sonnaient comme un mensonge que l'on se faisait constamment à soi-même.


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Message(#) Sujet: Re: After work - ft. Luca Pumpkin After work - ft. Luca Pumpkin EmptyJeu 23 Jan - 10:45


“after work.”
Je ne cache pas ma véritable nature. A quoi bon ? J’ai toujours aspiré à rester le même avec tout le monde. Ma famille, mes amis, mes Professeurs, mes collègues, et même avec Cruz qui bénéficie d’une attention toute particulière. Tout ce qu’il y a de plus faux me répugne. Alors j’apprécie la discussion avec Ula, je l’apprécie parce qu’elle accepte pleinement ce que je suis, de la manière dont je le suis. Cette femme a du cachet, du caractère, et dégage quelque chose de confiant. Sans trop me contrôler, je lui parle avec aisance, presque involontairement. Je ne suis pas le genre de personnes à qui les gens se confient, je ne l’ai jamais été. Pour autant, elle me le rend bien. Surement qu’elle sait que nous sommes destinés à travailler ensemble pour le reste de l’année, et qu’une bonne entente amène une bonne cohésion puis un bon travail d’équipe. Du moins, c’est comme ça que je l’interprète.

Estimant avoir suffisamment parlé de moi pour ce soir, voilà que je l’interroge sur ce qui l’anime. Je vois bien sa nostalgie, ses belles phrases toutes faites, presque philosophiques. A travers ses mots et les lueurs dans ses yeux, je vois ses expériences, ses nombreuses aventures. Mais qu’en est-il vraiment aujourd’hui ? Elle a le comportement d’une personne dont la vie est derrière elle, alors qu’elle n’atteint même pas la quarantaine. A quoi aspire-t‘elle aujourd’hui ? Ma question est simple, mais visiblement, la réponse ne l’est pas autant. Ma question estompe le sourire qui nichait sur ses lèvres, et je pourrais presque me sentir coupable d’une telle curiosité si j’avais deux moitiés de cœur à heurter. Au contraire même, mon intérêt est piqué d’avantage. Ses premières paroles confirment ce que je pensais, autrement dit, plus grand-chose ne l’anime, voir rien du tout. Mais surtout, elle se décide à me raconter une chose qui n’a sûrement pas fait le tour du monde. Peut-être en aurais-je même toute l’exclusivité. A moi, vraiment ? Tirant de toutes mes forces sur la dernière latte de ma cigarette, je fronce mes sourcils, mon visage pâle tourné vers ma collègue, prêt à l’écouter. Sans ciller, sans plus d’expression apparente sur mon visage, je l’écoute, je la regarde.

Sentir une part de haine, une autre de tristesse, sentir que l’histoire de sa vie n’est pas terminée, qu’elle la hante toujours. Voir apparaître sous ses yeux de profondes cicatrices, les marques de brûlures intenses, sûrement la dernière de ses souffrances préoccupantes. Le cœur de pierre s’affaisse alors, laissant percevoir une once de désolation dans le regard. Oui, des expériences, elle en a. Malheureusement, elles ne sont pas toutes glorieuses. Ula est précisément ce que je regrette par-dessus tout de devenir. Un fantôme, noyé dans le passé, incapable de trouver la sortie du pays des ombres, là où plus rien n’a de sens. Je me suis toujours fichu d’être seul, de perdre progressivement des choses pas si importantes aux premiers abords. Mais le jour où j’aurais tout perdu, je m’en mordrais les doigts, c’est certain. Alors oui, au fond, son récit me touche. Sa vie la rendue plus forte, et à la fois, elle l’a amoché. Oh oui, je me souviens bien des néo-mangemorts. J’ai fais partie de ceux qui torturaient l’école. Je me suis à contre cœur rangé du côté des plus forts pour le plaisir de mon père. J’en ai surtout profité pour apprendre d’eux, profiter de mon image de parfait connard pour aider des amis à moi qui s’étaient retrouvés enfermés dans les cachots. Le monde magique a connu des heures sombres, et les victimes en sont nombreuses. Mais il me manque quelque chose, une finalité, une leçon à tenir de tout ça. Ou est-ce que je ne pourrais pas, pour une fois, écouter et me montrer compréhensif en toute amitié ? Ça ne m’est pas arrivé depuis longtemps. Cruz et, bizarrement, Casey sont les seules personnes que je peux écouter parler sans volonté d’en tirer avantage. Casey dont une vision de son bras mutilé fit apparition devant mes yeux au moment où j’ai vu celui d’Ula. Casey choisissait sa torture, Ula elle, l’a subit. Dans quel monde on vit bordel ? Un monde dans lequel Luca Pumpkin est visiblement capable d’être compréhensif. « Je sais que ça sert à rien d’être désolé, que ce sont les mots qu’emploient des idiots qui se forcent au réconfort, incapables de s’exprimer par autre chose. Mais je le suis. Je voyais bien que ton passé avait laissé des traces, bonnes ou mauvaises, mais il n’y a sûrement rien de pire que de perdre un être aimé si injustement. » La cigarette entre mes doigts se meurt. La fumée devient plus dense, l’odeur plus forte. Tendre le bras pour déposer le mégot dans notre cendrier improvisé, avancer de nouvelles paroles en réponse à ses derniers mots pleins de sagesse. « Si, en fait, c’est exactement ce que je pense. A se regarder en face avec autant d’insistance, on en vient parfois à se dégoûter. Mais si on n’affronte pas ses démons soi-même, qui le fera ? » J’ai toujours été mon propre obstacle. Et même lorsque je ne le suis pas, même lorsque je fais face à d’autres obstacles, ceux-ci sont les plus durs à affronter, mais sûrement les plus amusants.

En parlant d'amusement, si j'essayais de détendre l'atmosphère ? J'ai beau ne pas connaître Ula depuis longtemps, je préfère la voir sourire. « N'empêche, t'es complètement malade de me dire tout ça. Tu sais qui je suis ? Dans deux heures tout pré-au-lard est au courant et t'auras un putain de psy devant ta porte. » Evidemment, je plaisante, et ça se lie sur le petit sourire mesquin que je m'efforce d'esquisser. Je suis une tombe à secrets, en plus de me foutre de la vie des gens, les histoires des uns ne regardent pas les autres. J'ai toujours détesté les commérages. Disons plutôt que je suis dans le genre de type qui utiliserait n'importe quelle info comme une arme s'il a un jour besoin d'en aiguiser une.


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L'irlandaise haussa les épaules. Tout ça, c'était du passé et on ne pouvait rien y changer. Elle aurait aimé pouvoir arriver 5 minutes plus tôt, le prévenir, le protéger, mourir à sa place, ou encore... Ou encore rien. De toute façon, on ne pouvait changer les évènements. Elle se tourna alors vers Luca suite à sa remarque sur la possibilité de voir son secret se répandre comme une trainée de poudre et s'approche de lui avec un air faussement menaçant.

- " Tu peux toujours essayé mais quand je t'aurais pété l'intégralité de petites dents toutes blanches, il te restera pas grand chose pour ouvrir ta bouche. Et si tu essayes par d'autres moyens de raconter quoi que ce soit, je suis sûre et certaine que les rats de la cabane hurlante se feront une joie de dévorer ton joli minois. " - fit-elle avant de rire.

Elle savait pertinemment que Luca ne dirait rien. Et quand bien même. Qu'est-ce que cela changerait à la situation ? Pas grand chose à vrai dire... À l'époque, cela avait fait la une de la Gazette des Sorciers, tout le monde avait été mis au courant du drame, mais comme il n'avait s'agit que de quelques subalternes du ministère de la magie, quelques semaines après, on avait déjà oublié leur mort. Si les gens venaient à apprendre la triste histoire d'Ula, la serveuse des Trois Balais, ils passeraient quelques jours à lui faire quelques remarques compatissantes sonnant le creux. Et bla-bla-bla. Finalement, en y repensant, autant ne pas en parler.

Ula s'installa à côté de lui, jetant son mégot là où ils avaient l'habitude de le faire puis lui bouscula l'épaule.

" Bon dis-moi... ça donne quoi les filles en ce moment ? Où les mecs hein, je m'en fiche. " - fit-elle avec le sourire de la fille qui aimait les ragots et les histoires croustillantes. En somme, le sourire de la fille bien trop curieuse. " Allez, dis-moi tout... "

L'irlandaise avait toujours été un poil trop curieuse pour ce genre de choses. Il lui était parfois arrivé de se retrouver dans des situations délicates avec des gens qui pensaient qu'elle en savait plus que prévu. En réalité, sa vie à elle était tellement plate par moment qu'elle trouvait une certaine exaltation à écouter celle des autres.

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