Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez
 
Réfléchissons autour d'une table [PV Astride]
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyDim 5 Aoû - 17:14

Les vacances d'été, surement la meilleure chose de l'année... Malheureusement pas pour tout le monde, l'été est aussi l'un des moments de l'année où l'ennui et la solitude sont nos plus fidèles compagnons, surtout à cause du départ en vacances de certains de nos amis. Quand on a le choix entre rester seul dans un endroit que l'on apprécie ou retourner chez ses parents pour retrouver là-bas une vie triste et fade le choix est très rapidement fait. Ici, au moins dans le monde magique, même si tout n'est pas rose, cela reste tout de même mieux que les quartiers miteux où vivent les parents de Lawson dont ce dernier n'a eu aucune nouvelle depuis... justement l'été dernier où là, le jeune homme avait fait le déplacement mais cette année il aura préféré rester du côté de Londres, notamment après l'annonce de l'un des plus gros rassemblement magique du monde entier : la Finale de la Coupe du Monde de Quidditch. Mais pour l'instant ceci était toujours assez loin et pour Lawson cela comptait que très peu, surtout après ce qu'il venait de recevoir : une lettre de ses parents. Très rare étaient les fois où les parents de Law prenait le temps pour lui écrire, soit parce qu'ils étaient d'accord avec la philosophie suivante : "pas de nouvelle, bonne nouvelle" ou bien parce que les frais d'envois vers l'étranger, pour eux vivant en Amérique, leurs reviendraient beaucoup trop cher. Bref, donc il devait surement se passer quelque chose d'assez important au foyer Simmons pour que Lawson en soit témoin, même si cela reste écrit sur une feuille de papier.

Lawson n’avait pas encore ouvert l’enveloppe contenant la lettre envoyé par ses parents, et il ne savait pas vraiment s’il devait oui ou non l’ouvrir. Enfaîte, le jeune homme se demandait surtout si le contenu allait être positif ou négatif. A l’heure actuelle, Law était prêt à tout venant de ses parents, connaissant très bien leur situation qui n’était pas des meilleurs. Tout aurait bien pu leur arriver, aussi bien une expulsion de leur appartement que la mort de l’un d’entre eux, or Lawson n’était pas vraiment en condition pour lire une nouvelle aussi choquante voilà pourquoi il se retrouvait là, au Chaudron Baveur, quitte à lire le pire autant être dans le pire des états se disait-il. Le jeune homme était bien là depuis une bonne trentaine de minute avec devant lui, l’enveloppe et juste à côté un deuxième verre de Whisky pur feu. Généralement, Lawson n’aimait pas vraiment boire, enfin c’est surtout qu’il n’arrivait pas à comprendre comment on pouvait aimer se saouler mais aujourd’hui tout cela lui était égal, il préférait autant s’attendre au pire car pour lui, dans cette enveloppe, le message qu’elle contenait était sans aucun doute négatif. Rien que d’y penser, Law en avait des sueurs froides alors il prit son verre et engloutit d’une traite son verre, lui brûlant tout d’abord la gorge mais dissipant l’angoisse de ce qui aurait pu être écrit par ses parents.

Lawson attendit encore quelques minutes et commanda finalement une autre Ogden's Old Firewhisky que le serveur s’empressa de lui servir. Le jeune homme n’arrêtait pas de réfléchir à ce qu’il devrait vraiment faire, il aurait aimé être épaulé dans cette situation mais son seul allié à leur actuel était le Whisky pur feu, enfin si on peut appeler ça un allié. Law prit une gorgée, puis deux pour finalement boire d’un coup sec le contenu de son verre.

« Vous ne devriez pas boire comme ça. Il y a d’autres façons d’oublier ses problèmes. »

C’était un vieillard qui venait d’adresser la parole à Lawson mais ce dernier se contenta seulement d’hocher la tête. Ce n’était pas qu’il voulait boire pour simplement s’éclater ou quelque chose comme ça, là non, c’était parce qu’il n’avait pas le courage nécessaire afin d’ouvrir cette enveloppe pour lire le contenu de celle-ci. Le vieillard n’avait toutefois pas tort, l’alcool n’était pas non plus une solution, loin de là mais cela rassurait légèrement Lawson, enfin tout le monde connait l’effet qu’à l’alcool sur les gens. L’alcool détend au point d’en oublier tous ses soucis quel qu’il soit. Maintenant, Lawson n'attendait plus que le bon moment, il le serait lui-même, ou peut-être qu'il n'osera pas du tout l'ouvrir. Tout ça reste à voir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyDim 5 Aoû - 18:16

Déjà un mois de vacances derrière elle, Astride n’avait vraiment pas vu le temps passer et ne voulait pas du tout retourner déjà à l’école. Certes, elle avait toujours adoré travailler, avoir un rythme de cours assez soutenu et un emploi du temps à respecter à la règle, mais son mois à New-York avait été tellement exceptionnel qu’elle mourrait d’envie de reprendre l’avion sur le champ et d’y retourner. Maintenant, sa meilleure amie était loin d’elle, bien trop loin et elle se retrouvait dans sa petite ville en compagnie de ses frères et sœurs. Elle adorait sa famille et ça ne changerait probablement jamais, mais le contraste entre la vie qu’elle avait pu mener en Amérique, où elle avait cru vivre un rêve éveillé et celle qu’elle avait à Newbury était assez compliqué à assimiler. En plus, avec un mois de travail en moins, elle se retrouvait un peu en retard dans son programme de révision. Elle mettait toujours un point d’honneur à revoir intégralement ses cours de l’année avant la rentrée pour être sûre de ne pas perdre la main, mais avec un mois de juillet sans ouvrir un seul bouquin, elle craignait de se retrouver complétement à la traine sur ce coup-là. Fort heureusement, la sixième année ne présentait pas d’enjeu majeur si ce n’était celui de pouvoir réussir à atteindre l’année suivante, ainsi que de passer son permis de transplanage si elle en avait l’occasion. Ce serait l’occasion pour elle de souffler un peu avant d’attaquer les ASPICs, ce qui n’était pas plus mal. Sa cinquième année avait été assez éprouvante en fin de compte et elle était ravie de pouvoir la mettre enfin derrière elle.

Depuis le début des vacances, la jeune fille n’avait pas eu une minute à elle, il avait rapidement fallu qu’elle s’occupe des préparatifs pour ses vacances en Amérique. Une fois qu’elle s’était retrouvée là-bas, ses journées avaient toutes été bien remplies, alternant entre shopping, visites et égarement des plus complets. Elle était revenue exténuée mais heureuse et devait déjà reprendre un rythme plus que soutenu. Elle n’avait pas eu le temps de ranger ses cours de l’année et c’était donc ce qu’elle faisait depuis qu’elle avait remis les pieds chez elle. Sauf qu’aujourd’hui, la poufsouffle s’accordait tout de même une petite journée de liberté. Ses frères et sœurs allaient tous faire leurs achats pour la prochaine rentrée scolaire, l’occasion pour la famille de faire une petite virée à Londres, chose qu’ils évitaient un maximum pour ne pas avoir à prendre trop souvent la voiture. Évidemment, Astride avait sauté sur l’occasion pour demander à sa mère de la déposer au Chaudron Baveur. Sa mère n’était jamais très rassurée à l’idée de laisser sa petite fille se rendre seule là-bas, mais celle-ci avait décidé depuis un bon moment qu’il valait mieux qu’elle y aille seule, histoire de ne pas être retardée par les nombreuses questions que pourraient lui poser ses parents à propos de tel ou tel magasin qu’ils venaient à croiser. Ce n’était pas de la méchanceté, pas du tout, juste une question de logique. Si elle allait plus vite, elle était forcément moins stressée, elle avait plus de chance de rejoindre sa famille dans Londres assez rapidement et ils pouvaient tous rentrer à la maison dans la joie et la bonne humeur.

Bien sûr, comme à chaque fois que la poufsouffle voulait obtenir quelque chose, elle finissait inévitablement par l’avoir et c’est avec un grand sourire qu’elle ouvrit la portière avant du véhicule pour se laisser tomber de la haute marche et se retrouver sur la chaussée. Elle resta sans bouger un instant, agitant la main en regardant la voiture s’éloigner. Astride ne tenait pas spécialement à ce que les deux plus jeunes regardent exactement où elle allait. Ils allaient certainement passer la crise d’adolescence un jour ou l’autre, et si pour amuser les copains ou les copines ils se mettaient à vouloir raconter ses petits secrets à droite à gauche ? À la limite, ça ne poserait pas tant de problèmes que ça si personne ne les croyait, mais avec preuve à l’appui ça pouvait tout de même marcher et cet endroit était trop significatif pour qu’elle puisse se permettre de révéler son existence. Il était tout aussi possible que ce soit simplement de la paranoïa de sa part, mais dans le doute, mieux valait pour elle qu’elle ne parle pas trop. La jeune fille avait toujours eu la langue trop bien pendue que ce soit sur sa vie privée ou sur celle des autres. Ça lui avait déjà trop souvent joué des tours, il était hors de question que sa famille pâtisse de son manque affligeant de jugeote. Jusqu’ici, elle pensait avoir plutôt bien réussi son coup, préservant du mieux qu’elle le pouvait ses parents et ses frères et sœurs de tout ce qu’elle découvrait au quotidien. Bien sûr, il était assez difficile pour elle de devoir taire en permanence tout un tas de détails qu’elle aurait aimé pouvoir partager. Mais il était un peu égoïste de sa part de se mettre à décrire tout un univers que sa famille ne connaitrait jamais. Aussi tâchait-elle de s’abstenir du mieux qu’elle pouvait, répondant tout de même aux questions qui lui étaient posées.

Une fois que la voiture eut disparu de son champ de vision, la jeune fille se hâta donc de pénétrer à l’intérieur du Chaudron Baveur, non sans une certaine appréhension. L’endroit lui avait toujours paru assez étrange. Tout le monde disait qu’il y régnait une assez bonne ambiance, mais elle trouvait la salle principale un peu glauque et de toute façon, elle avait du mal à entrer dans un bar quel qu’il soit depuis sa mésaventure aux Trois Balais. Mais bon, tout allait bien, elle n’avait qu’à traverser rapidement la salle et se rendre au plus vite sur le chemin de traverse. C’est exactement de cette manière que tout ce serait déroulé, si quelque chose ou plutôt quelqu’un n’avait pas retenu son attention. Tout seul à une table, se trouvait un élève de poufsouffle qu’elle connaissait plutôt bien. Il était étrange qu’il se retrouve tout seul ici alors que ce n’était pas l’endroit le plus fréquentable du monde, vu de sa fenêtre. Astride ne put évidemment pas s’empêcher de s’approcher de Lawson, intriguée par sa présence. Avait-il envie d’être un peu seul ? Il serait bien assez grand pour le lui dire et elle se hâterait de retourner à ses achats. La jeune fille circula entre les tables, serrant contre elle la liste des fournitures à acheter pour l’année suivante ainsi qu’une énorme encyclopédie qu’elle voulait échanger contre un exemplaire un peu plus récent et donc plus complet. Arrivée devant le futur septième année, elle se laissa lourdement tombée sur la chaise en face de lui, affichant un sourire radieux qui semblait contrasté avec l’air légèrement renfrogné de son ami.

« Coucou ! Je ne m’attendais pas à te voir ici, je suis venue acheter mes livres pour l’année prochaine. Qu’est-ce que tu fais ? »


La poufsouffle remarqua à cet instant précis le verre posé juste devant lui sans qu’elle ne puisse réellement identifier son contenu. À tous les coups, c’était une boisson alcoolisé et cette conclusion lui fit vaguement froncer les sourcils. Bien qu’elle ait toujours été un peu trop sage pour une fille de son âge, jamais elle n’avait réprimandé un ou une de ses ami(e)s parce qu’il ou elle avait voulu boire quelque chose contenant de l’alcool, ils étaient jeunes, ils avaient la vie devant eux et pouvaient pleinement en profiter pour agir à leur guise. Ce n’était pas parce qu’elle avait choisi un certain mode de vie et une certaine conduite que tout le monde devait s’y plier en permanence. Mais là, c’était différent. On était encore en milieu de journée, il n’était pas du tout l’heure pour ce genre de choses. Certes, il pouvait simplement avoir envie de s’amuser mais il était tout seul et ne semblait pas forcément d’humeur à plaisanter. Une conclusion s’imposait d’elle-même, Lawson essayait de noyer son chagrin dans la boisson, chose qui était incroyablement stupide mais que beaucoup de personnes pourtant très intelligentes semblait trouver être une merveilleuse solution de facilitée. Astride n’était pas de cet avis, pas du tout même et n’allait certainement pas se retenir de laisser entendre le son de sa voix. Aussi, posa-elle son livre sur la table, avant d’attraper le verre qui devait beaucoup trop tenter son ami à son gout. Elle ne savait pas combien il avait pu en boire avant cela et ne voulait pas le savoir du moment que c’était le dernier.

« Tu ne devrais pas boire de boisson alcoolisé comme ça. » Le réprimanda-t-elle gentiment sans se départir de son sourire. « T’as un problème ? »

Peut-être un peu trop direct, mais elle le connaissait depuis un bout de temps après tout, elle pouvait certainement se le permettre. Astride s’attendait tout de même à se faire joliment rembarrer ce qui ne pourrait que faire plaisir à ses parents. Cette petite conversation allait la mettre en retard sur son planning et ruiner toute la belle argumentation qu’elle avait pu leur fournir. Tant pis, au pire, elle se ferait légèrement détruire en rentrant, mais ça n’avait pas grande importance.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyDim 5 Aoû - 23:51

Lawson était toujours dans ses pensées les plus profondes avec comme question existentielle : ouvrir ou non cette foutue enveloppe ? La question revenait sans arrêt, au final, le jeune homme essayait presque de s’échapper de cette situation en pensant à quelque chose d’autre, la rentrée prochaine. Law était vraiment impatient de retourner à l’école, pas vraiment pour les études mais pour le train de vie qu’il a acquis à Poudlard. Se lever le matin et être directement avec ses meilleurs amis avec aucuns soucis, mais bon ceci était très loin de la situation dans laquelle se retrouvait Lawson aujourd’hui. Mais alors que ce dernier était toujours dans ses pensées, une voix commune venait de derrière son épaule.

« Coucou ! Je ne m’attendais pas à te voir ici, je suis venue acheter mes livres pour l’année prochaine. Qu’est-ce que tu fais ? »

Il ne fallut à peine une seconde à Lawson pour reconnaître la voix de la jeune femme. Il détourna alors son regard vers celle-ci qui s’avérait être Astride, l’une de ses amies de Poudlard et qui était dans la même maison que lui, Poufsouffle. Lawson voulu décocher un sourire mais rien ne venait. Le jeune homme n’était pas vraiment d’humeur aujourd’hui, mais il tacherait néanmoins d’être le plus agréable possible car ce n’était pas tous les jours que Law avait la chance de croiser un visage familier et surtout si c’est Astride, car cette dernière compte beaucoup pour le jeune homme, c’était une amie extraordinaire car elle était toujours à l’écoute mais pas que ça. Lawson l’appréciait, mais pas seulement en tant qu’amie. Il n’osait l’avouer mais la jeune femme l’attirait, aussi bien moralement que physiquement. En la voyant, Lawson en avait presque oublié tous ses problèmes actuels mais cela fut très bref.

« Tiens... salut. Je passais dans le coin alors j'ai décidé... de m'arrêter. »

On pouvait très bien sentir dans le ton de Lawson que quelque chose n'allait pas, mais pourtant, il a essayé comme il a pu de cacher ses angoisses pour éviter un minimum de traqua chez Astride. Le jeune homme avait déjà bien du mal à s'occuper de lui seul et il pensait donc qu’avoir quelqu'un derrière lui serait surement plus une dose d'ennui qu'autres choses. Surtout qu’après ces quelques verres de Whisky pur feu, Lawson pouvait s'emporter très rapidement, chose qu'il préférait éviter surtout à cette heure-ci, où il n'était plus vraiment lui-même. Un drôle de mélange s'était produit dans la tête à Lawson, entre les verres d'alcool qu'il avait bu, les questions qu'il n'arrêtait pas de se poser au sujet de cette lettre et maintenant voilà que c'était au tour d'Astride de lui en poser. Remarque, ce n’était pas non plus comme si elle l’agressait, la jeune femme voulait juste savoir ce que faisait Lawson ici, rien de bien méchant. Mais pour Law qui n’était pas vraiment d’humeur, il se sentait tout de même agresser, il était venu ici pour être seul et surtout ne pas voir des gens qu’il connaissait. Résultat, le jeune homme se retrouvait maintenant nez à nez avec l’une de ses amies les plus fidèle qui d’ailleurs venait de lui prendre son verre qui était vide.

« Tu ne devrais pas boire de boisson alcoolisé comme ça. »

Lawson regardait alors Astride qui tenait son verre avec lequel il avait bu jusqu'ici. Combien de verres ? Le jeune homme ne pouvait pas vraiment le dire, le seul truc qui savait c'était que ces verres étaient seulement là pour l'aider à se surpasser, il en avait besoin pour ouvrir cette enveloppe envoyé par ses parents. Quel nouvel était écrite à l'intérieur ? Il ne le saurait que si il l'ouvre mais pour l'instant Lawson n'avait pas encore l'air vraiment prêt, surtout maintenant car le fait qu'Astride lui prenne son verre le contrariait un peu.

« Astride... S'il te plaît rends moi ça. »

Le bras de Lawson se tendit mais Astride n'avait pas vraiment l'air de vouloir redonner son verre au jeune homme qui se contenta alors de le baisser. Il avait légèrement honte de lui. Pour en arriver à vouloir se saouler, c'était vraiment que Law n'allait pas du tout bien mais ça il espérait qu'Astride ne le remarquerait pas, ou enfaîte totalement l'inverse, il espérait intérieurement que son amie l'aiderait à se sortir de cette situation assez délicate. Lawson releva la tête et croisa alors le regard d'Astride, la chose qui fallait absolument éviter.

« T’as un problème ? »

Lawson ne savait pas très bien quoi répondre à cette question. Devrait-il lui dire que ces parents lui ont écrit et que cela annoncer rien de bon ou ne rien dire ? Le jeune homme se contenta de baisser son regard pour éviter celui d'Astride. Il ne voulait pas être plonger dans le sien pour ne pas montrer ce qu'il ressentait actuellement, le regard est comme un langage donc autant ne pas le parler pour ne pas éveiller de soupçon chez la jeune femme. Law ne voulait pas mêler Astride à toute cette histoire, il pensait que cela ne le concernait que lui mais le problème c'est que seul, le jeune homme refusait d'ouvrir cette enveloppe mais il devait pourtant le faire, après tout celle-ci pouvait très bien contenir des nouvelles positives mais Lawson ne préféra pas tenter le diable. Ce dernier prit d'ailleurs l'enveloppe entre ses mains en la fixant sans rien dire. C'était une situation assez embarrassante il fallait dire surement autant pour Lawson que pour Astride.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyMar 7 Aoû - 9:05

« Tiens... salut. Je passais dans le coin alors j'ai décidé... de m'arrêter. »

Sérieusement ? Aucune personne saine d’esprit n’aurait choisi cet endroit pour « s’arrêter » comme le faisait si bien remarquer Lawson. À croire qu’il était inscrit imbécile sur son front et qu’il n’avait pas à chercher bien loin pour trouver un bon mensonge assez crédible pour qu’elle y croit. Dommage pour lui, elle n’était probablement pas aussi stupide qu’elle en avait l’air, puisqu’elle comprenait fort bien qu’il y avait un problème. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à ça de toute façon ? Il était tout à fait possible qu’elle soit totalement à côté de la plaque, ça lui arrivait beaucoup trop souvent pour qu’elle se permette de faire des suppositions à la légère. Si jamais elle se montrait soupçonneuse maintenant et tentait de jouer les curieuses pour savoir ce qui n’allait pas, elle risquait de passer pour une vraie folle, si Lawson était véritablement venu seulement pour passer un bon moment et boire simplement un verre. Après tout, il était majeur contrairement à elle et pouvait donc agir à sa guise, sans qu’aucun adulte n’ait quelque chose à y redire et encore moins elle. Seulement la présence du dit verre la gênait tout de même. Combien avait-il pu en boire avant celui-là ? Est-ce qu’il en aurait recommandé un ou deux si elle n’était pas arrivée ? Ce n’était peut-être pas si grave que ça que de vouloir être un peu pompette, mais pour Astride qui était toujours assez sage, voire un peu trop, rien que ce petit détail prenait d’énormes proportions. La solitude du jeune homme était également un peu alarmante. Enfin, était-il vraiment seul ? Elle s’était tranquillement installée comme si de rien n’était mais pouvait aisément se retrouver entre l’ami ou la copine du poufsouffle qui aurait fait son apparition peu de temps après elle. Dans ce cas-là, la jeune fille avait la quasi-certitude qu’elle allait passer pour une vraie idiote et elle n’était pas sûre d’aimer ça. De toute façon, maintenant qu’elle était là, la jeune fille préférait penser que son intuition première était la bonne, c’est pourquoi elle se saisit du verre de Lawson sans hésitations supplémentaires, bien décidée à trouver le vrai fond du problème. Et puis, si toutefois il n’y en avait pas, elle pourrait rire avec lui de son interprétation foireuse et ils pourraient certainement passer un très bon moment entre amis, il n’y avait aucune raison pour que ça ne se passe pas bien entre eux.

« Astride... S'il te plaît rends-moi ça. »

Bon, premier point important, le jeune homme n’avait pas du tout l’air de vouloir s’amuser ou rigoler, elle avait donc touché pile poil juste mais n’en était pas forcément fière pour autant. Astride n’aimait pas forcément être confrontée aux problèmes de ses amis, elle avait déjà un peu beaucoup de mal à gérer les siens alors ceux des autres… C’était une toute autre histoire. Cependant, apporter son aide lui faisait toujours plaisir, elle aimait beaucoup se sentir utile lorsqu’elle pouvait prétendre l’être et aimait se prouver qu’elle n’était pas toujours un poids pour ses camarades. Mais pour cela, il fallait qu’elle en sache un peu plus sur ce que lui cachait Lawson. Elle n’avait pas réellement de craintes à ce sujet, elle devait avoir la médaille d’or des fouines grâce à Hecate qui se sentait toujours bien trop coupable pour avouer en bloc un de ses méfaits, méfait qui n’avait d’ailleurs pas une importance colossale la plupart du temps. Mais au moins, sa meilleure amie lui avait appris à être patiente, et même si elle devait extorquer les informations mot par mot à Lawson, elle finirait inévitablement par savoir exactement pourquoi il se retrouvait assis tout seul à un bar à une heure pareille à boire un verre peut-être même plusieurs. Après ça, le poufsouffle allait probablement la détester, la trouver bien trop curieuse et bien trop collante mais qu’importe, elle préférait de très loin passer pour la méchante que de jouer aux insensibles et le planter là sans plus pousser la conversation. Astride aurait adoré que quelqu’un soit là quand elle en avait eu besoin tout au long de cette année éprouvante. Bien sûr, Hecate l’avait un peu été en quelques sortes, mais elle préparait ses examens, avait eu son lot d’imprévus et les deux amies ne s’étaient pas vues aussi souvent qu’elles ne l’auraient voulu. La plupart du temps, la poufsouffle s’était donc retrouvée livrée à elle-même et elle n’avait pas du tout adoré ça. Enfin, quand c’était simplement pour des histoires stupides de retenues, elle arrivait encore assez bien à encaisser le choc, mais se faire agresser en plein bal par deux élèves avait déjà été un peu plus dur à supporter et cette étrange histoire avec Enzo ressemblait fort bien à une cerise sur le haut d’un gâteau. Alors quel que soit le problème de Lawson et l’ampleur que prenait celui-ci dans la vie du jeune homme, elle ne bougerait pas de cette chaise avant d’être sûre et certaine qu’il allait bien et qu’elle ne le laissait pas broyer du noir tout seul dans son coin.

« Non, je ne suis pas certaine que ce soit une très bonne idée. Je vais le garder, pour l’instant. »

En même temps, c’était plus un geste symbolique qu’autre chose. Astride voulait simplement lui faire comprendre qu’elle n’était pas du tout sûre qu’il soit judicieux d’essayer de noyer un chagrin quel qu’il soit dans une boisson alcoolisée, mais si jamais il lui prenait l’envie de n’en faire qu’à sa tête, commander un autre verre était encore tout à fait possible. Elle n’allait pas faire l’enfant et essayer de lui retirer des mains chacune de ses commandes en sachant fort bien qu’elle ne parviendrait pas à l’empêcher de boire si c’était véritablement ce qu’il voulait. Autant imaginer que Lawson ne se montrerait pas aussi stupide et qu’il accepterait sans broncher d’arrêter de jouer les idiots. La poufsouffle n’avait jamais vraiment compris en quoi il pouvait être bénéfique de boire un peu trop lorsqu’on avait des problèmes difficiles à résoudre. Sur le coup, on se sentait peut-être un peu plus joyeux et euphorique que d’habitude, les problèmes devenaient certainement beaucoup moins importants et beaucoup plus faciles à gérer surtout, mais lorsqu’on se réveillait le lendemain matin avec un mal de tête de cheval et le même problème toujours pas résolu, on devait vraiment se sentir particulièrement stupide. Après, évidemment, on pouvait tout recommencer, se remettre à boire pour oublier et le problème, et le mal de tête et c’était comme ça que les alcooliques anonymes avaient pu voir le jour. La jeune fille était au moins sûre d’une chose, jamais elle ne ferait une chose pareille à moins d’être dans une vraie impasse ou si elle se retrouvait complétement seule face à quelque chose de totalement insurmontable. Mais ça ne devait pas être le cas de Lawson… Quelle impasse pouvait-on rencontrer à dix-sept ans à peine ? Aucune, ou alors quelque chose qui paraissait ne pas avoir de solution mais qui en avait tout de même une si on daignait se creuser un peu la tête. Et pour ce qui était de la solitude, elle était là, elle, même si ce n’était pas forcément la personne idéale, Astride était au moins sûre de pouvoir être un vrai soutien pour Lawson. Si c’était un problème avec ses cours, elle pourrait peut-être l’aider, elle avait toujours été bonne élève et prenait de l’avance sur les programmes des années supérieures depuis que le professeur Londubat lui avait proposé des cours en plus pour remplir au mieux son dossier scolaire. Si le problème était relationnel, elle risquait d’avoir un peu plus de mal, mais qu’importe, elle pourrait au moins tenter d’apporter un peu de réconfort au jeune homme, ça elle en était certainement capable.

« C’est cette lettre le problème ? Tu sais, si tu ne me parles pas, je vais mettre un temps fou à comprendre ce qui te tracasse, ce n’est pas que je n’aime pas jouer aux devinettes, mais tu gagnerais du temps en m’expliquant directement ce qui ne va pas. J’ai pas l’intention de m’en aller. »


Astride dévisagea longuement son ami comme ses yeux avaient pu soudainement voir ses pensées à l’intérieur de sa tête. Elle allait définitivement être en retard pour ses courses, mais il était un peu plus important de tenter de venir en aide à Lawson. Au pire, elle repartirait bredouille et reviendrait en bus une prochaine fois pour ne pas déranger sa mère. La rentrée était encore loin, très loin devant elle, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyMar 7 Aoû - 15:15

« Non, je ne suis pas certaine que ce soit une très bonne idée. Je vais le garder, pour l’instant. »

A ce moment-là Lawson n’avait plus vraiment le choix, soit il perdait patience et laissait la colère sortir de lui ce qui ne serait pas vraiment judicieux face à son amie Astride qui n’essayait que de l’aider et qui au moins était présente à ses côtés aujourd’hui. Le jeune homme préféra acquiescer d’un signe de tête envers Astride qui ne bougeait toujours pas, elle avait l’air de vouloir savoir ce qui se passait dans l’esprit de Lawson mais ce dernier n’était pas non plus vraiment d’accord avec ça. Pourtant ce n’était pas bien compliqué à dire, mais Law était surtout persuadé que cela ne le regardait que lui et seulement lui. Après tout, cela concernait sa famille et il n’était pas du tout dans les habitudes du jeune homme de dévoilé quoi que ce soit sur ses parents, il n’en avait même jamais parlé à ses amis que ce soit Astride ou même Duncan et Logan qui pourtant eux, étaient encore plus proches de Lawson. En même temps il n’y avait rien de bien fameux à raconter sur ses parents, sa mère restait à l’appartement et son père partait travailler, il n’était que plongeur dans un petit restaurant et les fins de mois étaient très dures pour la famille.

« Ecoute, tu sais, je ne voulais pas venir ici ou boire ou quoi que ce soit d’autres… Je voulais juste oublier mes problèmes pour un temps. Mais boire doit surement être une mauvaise solution... Enfin j'en sais rien... Je ne sais plus... »

Lawson avait jeté un coup d’œil à Astride puis se remit à baisser la tête. Le jeune homme était tout de même assez honteux de cette situation, il n’avait jamais pris l’habitude de boire pour régler ses problèmes, si on peut appeler ça régler. Mais aujourd’hui, tout ça était trop dur à supporter pour Lawson. Est-ce que ses parents allaient bien ? Y’avait-il un problème au foyer des Simmons ? Est-ce que quelque chose de grave s’était passée ? Toutes ces questions n’avaient aucune réponse, du moins pour l’instant car il suffisait que Lawson prenne sur lui et ouvre cette enveloppe. Law manquait vraiment de courage sur ce coup-là. C'était quelque chose qu'il lui avait toujours plus ou moins manqué durant toutes ces années. Le jeune homme était toujours assez discret et très rare était les fois où il s'exprimait fortement contrairement à d'autres. Ne pas se faire remarquer pouvait être une judicieuse solution mais parfois montrer qu'on existe est tout aussi important.

« C’est cette lettre le problème ? Tu sais, si tu ne me parles pas, je vais mettre un temps fou à comprendre ce qui te tracasse, ce n’est pas que je n’aime pas jouer aux devinettes, mais tu gagnerais du temps en m’expliquant directement ce qui ne va pas. J’ai pas l’intention de m’en aller. »

Voilà qu'Astride avait finalement mis le doigt sur le point sensible de Lawson. Ce dernier se contenta une nouvelle fois de secouer la tête de haut en bas pour acquiescer. Maintenant que faire ? Dire à Astride qu'il n'a pas le courage de l'ouvrir ou chercher un autre mensonge pour pouvoir ne pas paraître ridicule. Non, il devait tout dire, de toute manière jusque-là il s'était assez ridiculisé. Venir dans un bar pour boire était déjà bien assez honteux donc autant ne pas en rajouter tant qu'il le pouvait. Le jeune homme posa la lettre sur la table et la fit glisser jusqu’à Astride. Peut-être qu'en lui donnant, il aurait le courage de l'ouvrir, il ne serait plus seul face à ce dilemme.

« C'est une lettre que j'ai reçu de mes parents. Je sais que ça peut paraître stupide de réagir comme ça juste pour une lettre mais c'est que... mes parents ne m'écrivent que très rarement donc je suis persuadé qu'ils ont eu une bonne raison et avec tout ça... J'ai peur qu'ils leur soient arrivés quelque chose. Ils ne sont vraiment à l’abri de rien… J’ai pas envie de l’ouvrir pour tomber sur quelque chose de dramatique. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyMer 8 Aoû - 18:51

« Écoute, tu sais, je ne voulais pas venir ici ou boire ou quoi que ce soit d’autres… Je voulais juste oublier mes problèmes pour un temps. Mais boire doit surement être une mauvaise solution... Enfin j'en sais rien... Je ne sais plus... »

Astride dut retenir un soupir d’exaspération. Il en mettait du temps à comprendre que ses actes étaient peu raisonnables, quand même ! Mais bon, il était seulement triste pour elle ne savait quelle raison, il était donc excusable malgré tout. Tant qu’il comprenait ses erreurs et tâchait de ne pas les reproduire, c’était le principal. Il n’y avait pas mort d’homme et Lawson ne semblait même pas être ivre, elle était donc arrivée juste à temps pour l’empêcher de se souler, ce qui était une excellente chose. Le seul problème restait qu’elle avait promis à sa famille de faire vite, mais elle n’avait pas du tout l’intention d’abandonner un ami qui n’allait pas bien, c’était absolument hors de question. Si elle avait été à la place du jeune homme à ce moment-là, elle aurait trouvé étrange, voire même un peu blessant qu’un de ses amis s’assoit en face d’elle pour cinq minutes et parte très rapidement comme si elle était beaucoup moins importante que ses courses sur le Chemin de Traverse. Ses parents comprendraient certainement ce qui l’avait retenue au Chaudron Baveur. Elle avait la chance d’avoir des géniteurs plutôt compréhensifs, pas très portés sur les punitions et tout ce genre de choses. La plupart du temps, elle agissait un peu à sa guise, et si jamais elle venait à se détourner du droit chemin, ils arrivaient parfaitement à lui faire comprendre de quoi elle était coupable sans avoir à hausser le ton. Ça devait être une bonne technique puisque jusqu’ici, les quatre enfants s’étaient toujours plutôt bien comportés. Astride avait toujours eu plus ou moins conscience de quelles étaient ses priorités, elle ne faisait certainement pas toujours les bons choix, mais elle essayait tout de même et agissait seulement très rarement sans réfléchir. Enfin, il ne fallait pas prendre sa cinquième année comme exemple frappant, elle avait fait tout un tas de bêtises qu’elle regrettait amèrement maintenant. Il n’était pas dans ses habitudes d’enchainer tout un tas de choses qu’elle n’aurait jamais osé faire en temps normal, la culpabilité qui en résultait était toujours assez compliquée à supporter. La poufsouffle était bien décidée à changer cette année et ce changement passait par un rapprochement plus que nécessaires avec ses amis qu’elle avait légèrement délaissés l’année précédente. Ils ne méritaient pourtant pas qu’elle les oublie et elle était contente de pouvoir venir en aide à l’un d’entre eux.

« Je suis d’accord, ce n’est pas la bonne solution. Je suis sûre que tu peux réussir à surmonter tout ça autrement. »


Mais surmonter quoi ? Il aurait été tellement simple qu’il lui explique réellement ce qui n’allait pas. En même temps, c’était peut-être un peu trop compliqué à expliquer, ou il pouvait aussi en avoir honte et ne pas avoir forcément envie de partager ses problèmes. Astride ne pouvait que respecter sa décision de ne pas révéler la nature exacte de ce qui l’angoissait, elle-même tentait au maximum de se préserver en gardant tout ce qu’elle pouvait pour elle. Ce qu’il s’était passé avec Enzo, son aventure dans la Chambre des Secrets, la soirée aux Trois-Balais. Hecate était bien la seule qui était au courant de tout ça, la poufsouffle avait bien trop peur du regard des autres pour crier ce qu’elle avait fait à l’intérieur du château. Elle avait connu l’isolement toute son enfance et se disait que tout était de sa faute, elle avait dû avoir un mauvais comportement pour que tous les autres enfants la rejettent à l’unanimité. Elle avait toujours eu peur que tout recommence, aussi surveillait-elle avec attention tout ce qu’elle faisait comme si les autres élèves allaient se mettre à rire sur son passage si elle se trompait quelque part. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle hésitait à répondre aux questions des professeurs même lorsqu’elle était certaine de connaitre la réponse. Elle se disait continuellement qu’il valait mieux qu’elle se taise pour éviter de se tromper, si ça lui arrivait, tout le monde allait se moquer d’elle et Astride n’était pas du tout prête à affronter ça. Ses parents avaient bien tenté de lui ouvrir les yeux pour qu’elle renonce enfin à toutes ses peurs qui n’avaient pas lieu d’être, mais même leurs raisonnements on ne pouvait plus logique n’avaient pas réellement réussi à la convaincre. Ce problème de confiance resterait toujours avec elle, quoi qu’il puisse se passer, mais heureusement ce n’était pas ça qui l’empêchait de vivre et d’aller vers les objectifs qu’elle se fixait elle-même. Son projet de vie était un peu hors du commun et intriguait de nombreuses personnes, mais c’était bien la seule chose qu’elle était sûre de vouloir mener à bien quelles que soient les remarques qu’on pourrait lui faire à ce sujet. Et puis, elle avait toujours le soutien de ses amis, tant qu’ils restaient auprès d’elle, elle n’avait aucun souci à se faire.

« C'est une lettre que j'ai reçu de mes parents. Je sais que ça peut paraître stupide de réagir comme ça juste pour une lettre mais c'est que... mes parents ne m'écrivent que très rarement donc je suis persuadé qu'ils ont eu une bonne raison et avec tout ça... J'ai peur qu'ils leur soient arrivés quelque chose. Ils ne sont vraiment à l’abri de rien… J’ai pas envie de l’ouvrir pour tomber sur quelque chose de dramatique. »


Astride l’écouta sans broncher, loin de trouver étrange qu’il ne souhaite pas ouvrir la lettre de ses parents. Après tout, s’il en avait si peur aujourd’hui c’était certainement parce que les précédents courriers lui avaient donné des raisons de le craindre. Seulement, ne pas ouvrir la lettre ne l’aiderait certainement pas à affronter son contenu. Il fallait qu’il l’ouvre pour savoir s’il devait avoir peur de quelque chose, il était aussi tout à fait possible qu’il n’y ait rien qui vaille la peine de boire à l’intérieur de cette enveloppe, et quand bien même elle contiendrait une mauvaise nouvelle, il était certainement plus utile de connaitre sa nature exacte pour pouvoir réussir à la gérer. Mais pour le coup, Astride n’était pas sûre d’être la mieux placée pour lui apporter un peu d’aide. Elle avait du mal à imaginer les problèmes familiaux des autres puisqu’elle-même n’en avait absolument aucun. Cette attitude lui donnait la très nette impression d’être une vraie égoïste, mais elle ne se voyait pas provoquer des problèmes au sein même de sa famille rien que pour réussir à comprendre ce que pouvaient vivre certains de ses amis. De toute façon, elle partait du principe que tout problème avait sa solution et celui de Lawson ne devait pas être si insurmontable que ça. Mais comment réussir à lui faire ouvrir sa lettre ? S’il n’avait pas réussi tout seul et qu’il en soit arrivé à chercher un peu de courage dans l’alcool ce n’était probablement pas pour céder devant elle aussi rapidement. Au pire, s’il décidait de ranger l’enveloppe et de ne pas du tout l’ouvrir, elle pourrait toujours tenter de lui changer les idées. La jeune fille avait toujours été particulièrement bavarde, elle pouvait parler de tout et n’importe quoi dans l’espoir de meubler la conversation. Du moment qu’elle parvenait à rendre son sourire à Lawson, sa journée n’aurait pas vraiment été une perte de temps. Et s’il ne voulait pas d’elle, il lui suffirait de retourner à ses courses et de lui envoyer un ou deux hiboux pendant les prochaines semaines pour lui apporter un peu de soutien. Elle n’était qu’un être humain normal, elle ne pouvait pas faire beaucoup plus que ça malheureusement et elle espérait que ça suffise.

« Oui, mais si tu ne l’ouvres pas, tu vas continuer à te tracasser pour un problème qui est peut-être inexistant. Courage, après tu seras fixé et tu pourras chercher une solution si problème il y a, c’est peut-être rien. »

Astride n’était pas sûre d’être vraiment la plus convaincante possible, mais elle ne voulait pas non plus forcer Lawson à faire quelque chose dont il n’avait pas du tout envie. Qui était-elle pour prétendre simplement battre des cils pour qu’il cède super facilement ? Il n’était pas forcément facile de se comporter toujours en amie et de trouver le bon comportement à adopter, mais dans le cas présent, elle était persuadée que sa solution était la meilleure.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyMer 8 Aoû - 22:43

« Je suis d’accord, ce n’est pas la bonne solution. Je suis sûre que tu peux réussir à surmonter tout ça autrement. »

C'est vrai que boire n'était pas du tout la solution qui réussirait à faire surmonter ses problèmes à Lawson, mais quand il était arrivé au Chaudron Baveur cela lui paraissait normal de commander de l'alcool au vu de la situation dans laquelle il se retrouvait. Maintenant, le jeune homme de la maison Poufsouffle se sentait comme légèrement débarrasser d’un poids. Dire ce qui le tracasser à Astride lui avait fait comme un bien fou même s’il se trouvait toujours face à la même impasse : ouvrir ou non l’enveloppe contenant le courrier écrit par ses parents. Il n’était toujours pas sûr de lui par rapport à ça. D’ailleurs Lawson essayait d’analyser un peu plus la situation maintenant, qu’est-ce qui lui faisait vraiment peur ? Le fait de savoir que ces parents venaient de lui écrire ? De penser que sa famille le prévenait de quelque chose de grave ? Enfaîte ce que Law ne voulait pas découvrir ça serait une mauvaise nouvelle par rapport à la santé de son père ou bien de sa mère. Ceci entraînerait tout un tas de complication dans la vie actuelle de Lawson. Ce dernier se sentirait surement obliger de retourner à New York et par conséquent d’abandonner sa dernière année d’étude à Poudlard. Cela était quelque chose d’impossible à envisager pour le jeune homme, sa vie maintenant était à l’école. Voilà enfaîte ce qui lui faisait le plus peur, d’avoir des obligations par rapport à ses parents. C’est sûr que si cela devait arriver il choisirait ses parents et ça serait avec peine qu’il quitterait Poudlard, ainsi que tous ses amis, y compris Astride qui était face à lui.

« Oui, mais si tu ne l’ouvres pas, tu vas continuer à te tracasser pour un problème qui est peut-être inexistant. Courage, après tu seras fixé et tu pourras chercher une solution si problème il y a, c’est peut-être rien. »

Astride essayait vraiment au maximum d’encourager Lawson dans l’épreuve qu’il endurait aujourd’hui. Le jeune homme lui revaudrait ça un jour surement mais là il réfléchissait toujours à ce qu’il devait faire. Selon sa collègue Poufsouffle, il se devait d’ouvrir l’enveloppe car peut-être qu’après tout il n’y avait aucune raison de s’en faire. Au fond de lui, Lawson s’avait qu’Astride avait raison, et l’avis de son amie était vraiment essentiel sur ce coup-là. D’ailleurs ce dernier reprit l’enveloppe dans ses mains et commença à l’ouvrir sans toutefois retirer la feuille de papier présente à l’intérieur. C’était tout un dilemme qui se présenter face à lui mais Lawson devait prendre sur lui afin de la lire. Il jeta un regard à Astride qui le regardait faire comme pour l’encourager dans cette épreuve. Comme quoi il aura fallu quelques paroles venant de son amie pour le persuader de lire cette lettre, mais ce n’était pas vraiment le fait que ce soit une amie qui l’ait conseillé, c’était surtout le fait que ce soit Astride. Lawson se demandait si cette dernière était au courant des vrais sentiments qu’avait Law envers elle. Peut-être qu’il se faisait des idées tout simplement, que les deux resteraient que des simples amis. Enfin tout ceci est une autre. Entre temps, Lawson avait déplié la feuille de papier mais la laissa retourné sur la table avant de prendre sa tête entre ses mains, tout ça était tellement dur pour le jeune homme mais il fallait le faire.

« Je vais... le faire, je dois la lire. »

Lawson rejeta un nouveau coup d’œil à Astride puis hocha la tête pour montrer que là il était vraiment sûr de lui. C’était ce qu’il devait faire. Sur le coup Law se sentit comme un super-héro portant toute la protection d’une ville sur ses épaules, sauf que là la seule chose qui pourrait basculer ce n’était pas la vie de milliers de gens mais seulement celle de Lawson. Ce dernier prit la feuille de papier entre ses mains puis la retourna pour commencer à la lire. Cela commençait par un simple "salut fils", ce qui voulait dire que c’était le père de Lawson qui l’avait écrit, c’était exactement le genre d’expression qu’il employait. Le jeune homme posa sa main devant sa bouche comme pour cacher une expression que pouvait faire son visage alors que plus il avançait dans la lecture, plus Lawson sentit les larmes montaient, une coula d’ailleurs sur son visage.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyJeu 9 Aoû - 12:37

Astride n’était pas convaincue d’avoir choisi la meilleure façon de faire, même si elle n’en voyait pas franchement d’autre. Elle aurait aussi pu lui proposer d’ouvrir la fameuse lettre à sa place s’il n’en était pas capable, mais elle ne voulait pas du tout avoir l’air de faire intrusion dans sa vie privée. En plus, le problème de cette méthode restait qu’elle devrait ensuite annoncer le contenu du courrier à l’intéressé, sauf que si c’était quelque chose de difficile à entendre, elle se retrouverait dans une situation bien délicate. Le mieux était donc que Lawson fasse preuve d’un peu de courage et lise la lettre. La poufsouffle savait déjà qu’elle culpabiliserait si jamais il se rendait compte qu’il aurait mieux fait de laisser l’enveloppe fermée. Mais de toute façon, ça ne pouvait pas être un mal, en attendant un bon bout de temps avant d’ouvrir l’enveloppe, il ne faisait que gagner du temps et donc retarder une échéance inévitable. Astride ne connaissait pas les parents du jeune homme et savait qu’en tant que moldus, il leur aurait été probablement impossible d’envoyer une beuglante à leur fils pour l’obliger à faire attention à eux, mais il devait exister d’autres stratagèmes qui pouvaient les aider à arriver au même résultat. En définitive, que ce soit maintenant ou dans deux jours, Lawson n’avait pas le choix et il devait comprendre la position de la jeune fille qui commençait tout de même à se sentir un peu anxieuse. Son ami devait avoir un stress un peu contagieux pour qu’elle finisse par appréhender elle-même le contenu de la lettre. À tous les coups, ils allaient finir par passer une fin de journée exécrable et ça serait de sa faute et non pas de celle de Lawson qui avait eu assez de jugeote pour ne pas se laisser tenter par l’ouverture du courrier. Oserait-il remettre toute la faute sur elle ? Astride préférait ne pas l’imaginer, ils étaient amis depuis un bout de temps maintenant, jamais il ne se permettrait de lui faire la tête pour un truc aussi stupide. Quand bien même il choisirait de le faire, elle n’avait rien à se reprocher et n’aurait donc pas à se sentir coupable.

« Je vais... le faire, je dois la lire. »


Astride acquiesça doucement. En effet, il devait le faire, il n’avait pas d’autres alternatives. Le jeune homme semblait un peu trop stressé pour rien finalement. Enfin, c’était facile de dire ça pour la poufsouffle qui était tout de même un peu plus angoissé que le commun des mortels. Toutes choses étaient matières à faire ressurgir une certaine nervosité pour elle. Les cours étaient certainement ce qu’il y avait de pire, elle avait toujours peur d’arriver trop en avance ou trop en retard, de ne pas réussir à prendre assez de notes, de donner une mauvaise réponse à un de ses professeurs, de donner une bonne réponse dans laquelle il manquerait des éléments essentiels, de se retrouver assise à côté d’un mauvais élève qui essayerait de la distraire pendant qu’elle tenterait vainement d’écouter. Le pire l’année dernière avait tout de même été son rendez-vous avec le professeur Londubat qui s’était pourtant assez bien déroulé finalement. Pendant les jours suivants sa convocation, elle avait stressé comme jamais, s’imaginant qu’il voulait la renvoyer, casser tous ses projets d’avenir ou lui reprocher son horrible comportement qu’elle avait pu avoir pendant l’année scolaire. Quand elle avait réalisé que ce n’était rien de tout ça, elle avait eu tout de même du mal à se détendre et à expliquer à tous ses amis qu’elle avait flippé pour rien parce que son professeur de botanique voulait simplement lui proposer des heures de cours supplémentaire pour l’aider à préparer un peu mieux son avenir. Astride avait pourtant été totalement convaincue que tout ce qu’il se passerait dans ce bureau ne pouvait être que complétement négatifs. Après tout, elle ne méritait pas d’être bien traitée par ses professeurs alors qu’elle n’avait pas toujours les résultats scolaires qu’elle escomptait. Mais visiblement, sur ce coup-là, elle avait été bien la seule à croire qu’elle allait droit dans la gueule du loup, même sa meilleure amie qui était pourtant encore plus nerveuse qu’elle n’avait pas eu l’air de croire qu’elle était en train de vivre ses derniers instants à l’intérieur du château. Pour être plus angoissée qu’Hecate, il fallait vraiment le vouloir. La jeune fille était capable de voir le mal partout, dans tout ce qu’elle faisait tout du moins et ne faisait que très rarement confiance aux personnes qu’elle rencontrait, surtout aux serpentards si les souvenirs d’Astride étaient exacts. En même temps, après avoir voulu sortir avec Tyler, il était normal de faire preuve de méfiance.

« Je pense que c’est le mieux. Au moins, tu sauras exactement ce qu’il y a dedans. »

La jeune fille regarda anxieusement son ami ouvrir la lettre sans pour autant commencer à la lire. Il semblait légèrement hésitant et elle craint pendant un moment qu’il puisse vouloir la remettre dans l’enveloppe et renoncer totalement à l’idée de la lire un jour. Ce n’était pas la bonne solution mais elle ne savait pas quoi dire pour le pousser à lire. Fort heureusement, elle n’eut pas à le faire finalement, puisque Lawson finit par prendre son courage à deux mains et à commencer sa lecture. Astride ne put que le regarder faire, déglutissant difficilement alors qu’il avançait dans son texte. Elle n’aimait pas du tout la tension qui flottait dans l’air, à moins que ce soit une tension qu’elle inventait toute seule ? Elle n’avait jamais aimé le Chaudron Baveur et avait toujours fait en sorte d’éviter cet endroit le plus possible. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle y passait le moins souvent possible, soit une fois par an pour aller faire toutes ses courses sur le Chemin de Traverse. Et encore quand elle le pouvait, elle emmenait Hecate avec elle pour être sûre qu’il ne pourrait rien lui arriver pendant sa traversée. Les sorciers qui se trouvaient là avaient toujours l’air affreusement bizarre et elle n’était pas certaine d’aimer beaucoup ça. En plus, en tant que née-moldue, elle n’était jamais totalement à l’abri d’une mauvaise rencontre. Astride était convaincue que les pro sangs-purs étaient un peu partout prêts à lui tomber dessus lorsqu’elle ne s’y attendrait pas. Après ce qu’il lui était arrivé avec les serpentards, elle avait la nette impression que son côté moldu était beaucoup plus visible qu’elle ne le pensait. Pourtant, elle abordait sa sixième année et commençait donc à se faire assez bien au nouveau monde auquel elle appartenait. Pourtant, elle ne devait pas oublier que pour certaines personnes, elle ne serait jamais à sa place parmi les sorciers et qu’ils attendaient simplement qu’elle reparte. En attendant, il y avait plus important que son intégration dans le monde magique. Astride venait de voir une larme rouler sur la joue de Lawson et elle ne savait pas quoi faire d’autre que d’entrelacer nerveusement ses doigts sans savoir réellement ce qu’elle devait dire ou de pas dire.

« C’est… C’est si mauvais que ça ? »


Astride ne put que tenter de sourire maladroitement, plus très à l’aise dans cette conversation. Il était bien trop difficile pour elle d’essayer de jouer les amies correctes pour une fois, elle avait surtout l’impression qu’elle venait d’enfoncer Lawson et que sans elle, il s’en serait probablement mieux sorti. Il restait à voir si elle avait tort ou pas.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyJeu 9 Aoû - 20:28

« C’est… C’est si mauvais que ça ? »

Lawson continua d'avancer dans la lecture de la lettre de ses parents, toujours en cachant ses expressions faciales avec sa main. Il sentait toujours la larme descendre peu à peu sur sa joue. Très rare était les fois où on pouvait voir Lawson pleurait, il prenait souvent sur lui pour ne pas laisser ses émotions l'emportaient et aujourd'hui c'était la fois de trop, même devant Astride, il était obligé de se lâcher. On pouvait voir que le jeune homme continuait de lire puis quelques secondes passèrent avant que Lawson ne retourne la feuille face à la table. Ce dernier posa sa tête entre ses mains, les coudes sur la table entrain de fixer toujours la feuille de papier. Lawson renifla plusieurs ce qui montrait bien qu'il était toujours entrain de pleurer mais étrangement on entendit comme un gloussement. Voilà que le jeune homme se mettait maintenant à rire avec force, mais pourquoi ? C'était tout simplement la situation qui faisait rire Lawson, il y a deux secondes il pleurait mais de rire enfin de compte. Il pouvait plus cacher son sourire à présent. Enfaîte son père lui avait écrit pour savoir simplement où Lawson passait ses vacances car ce dernier n'avait pas tenu au courant ses parents pour la camping à Pré-au-Lard que Law allait maintenant bientôt rejoindre. Tout ça était tout simplement ridicule, Lawson s'en était fait pour quelque chose qui finalement n'existait pas. Il continuait de rire alors qu'Astride qui ne savait pas ce qui se passait devait le prendre pour un fou.

« Excuse-moi, c'est juste trop ridicule là ! »

Voilà que Lawson n'arrivait plus du tout à se calmer. Il avait été tellement sur les nerfs pendant ces dernières heures que maintenant il ressentait vraiment le besoin de décompresser un maximum et rire de cette situation lui faisait un bien fou. Astride faisait toujours une drôle de tête face à lui qui continuait de rigoler, en même temps c'est très bien compréhensible. Quelques minutes avant on aurait très bien pu penser que le pire était arrivé aux parents de Lawson mais enfaîte pas du tout. Peut-être que si Law aurait prévenu ses parents qu'il resterait en Angleterre durant l'été il n'aurait jamais reçu la moindre lettre mais du coup il avait quand même eu quelques nouvelles de sa famille. Sa mère avait retrouvé du travail, rien de bien important mais ça permettrait aux deux de mieux s'en sortir durant les fins de mois qui étaient toujours assez dur. Le jeune homme essaye de se calmer un peu mais il affichait un grand sourire, tout en ayant les yeux pleins de larmes. Il se concentra ensuite sur Astride qui devait surement bien se demander ce que Lawson avait lu pour être dans une situation comme celle-ci.

« Faut que je t'explique. Enfaîte mon père m'a seulement écrit pour savoir où je passais les vacances. Parce que d'habitude je passe l'été à New York avec eux mais cette année j'ai préféré rester dans le coin, pour rester avec mes amis et tout ça. Franchement... C'est vraiment trop ridicule excuse-moi, mais je m'attendais pas du tout ça. »

Lawson se retrouvait un peu bête sur le moment. Il en avait fait tout un plat avec cette lettre mais finalement il n'y avait vraiment rien de grave, c'était juste une simple étourderie de sa part de ne pas avoir prévenu ses parents de sa non présence avec eux cet été. Peut-être que cela ne serait jamais arrivé sur Lawson aurait pensé à prévenir ses parents de son absence. En même temps, il n’y avait pas de comparaison à faire. Entre un été avec ses parents, et un été à passer avec tous ses amis, le choix était plutôt très vite fait.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] EmptyMar 14 Aoû - 22:34

L’absence de réponse de la part du poufsouffle fut loin de rassurer la jeune fille, bien au contraire. Il ne parlait pas, se contentant de lire sa lettre, une larme ou deux roulants toujours sur ses joues. Il tentait vaguement de les dissimuler, mais malheureusement pour lui, ses mains n’étaient pas assez larges pour dissimuler la totalité de son visage si bien qu’il n’était pas difficile pour Astride de constater l’apparent désarroi de son ami. Au bout de longues secondes, il enfouit sa tête dans sa main, laissant la future sixième année complètement désemparée. Comment était-elle censée réagir à ça ? Bien sûr, elle pouvait très bien allonger le bras au-dessus de la table et tapoter pendant de longues heures l’épaule de son ami sans rien dire, attendant qu’il parvienne à reprendre le dessus de lui-même et parvienne à lui décrocher deux mots. Cette perspective était loin d’être enthousiasmante pour Astride qui avait déjà beaucoup de mal à gérer ses propres des émotions. C’était donc largement pire lorsqu’il s’agissait de pouvoir encaisser celle des autres, et encore plus lorsque la vision de Lawson visiblement en larmes, lui faisait des nœuds étranges à l’estomac sans qu’elle puisse réellement parvenir à comprendre pourquoi. Seulement, la poufsouffle n’eut pas à prendre de décision puisqu’un premier éclat de rire, suivi de près par un second lui parvint, légèrement étouffé cependant. Astride ne put que s’en étonner, elle ne comprenait plus grand-chose et ne savait plus du tout comment elle devait réagir, qu’est-ce qu’il pouvait bien se passer ? Il y a encore une minute, elle aurait juré l’avoir vu pleurer, sauf que visiblement, il était en train de gérer un monstrueux fou rire à présent. Était-ce de la nervosité ? L’effet de la quantité de boisson alcoolisé ingurgité ? Elle n’en avait aucune idée mais était sûre d’une chose, elle voulait des réponses.

« Excuse-moi, c'est juste trop ridicule là ! »

La jeune fille le regarda continuer à rire, incapable de prononcer le moindre mot. Qu’est-ce qui était trop ridicule ? De quoi parlait-il ? Ses maigres explications ne l’aidaient absolument pas à comprendre ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête à l’heure actuelle. Il semblait tellement triste lorsqu’elle était arrivée vers lui. Il avait l’air de croire que sa vie allait prendre un tournant décisif à l’ouverture de cette enveloppe et ça le déprimait au maximum. Et voilà qu’au lieu de se retrouver au bout du rouleau, il avait l’air de trouver la situation plutôt drôle en définitive. Astride avait beau se creuser la tête, chercher à comprendre ce qu’il se passait dans la tête de Lawson à ce moment précis, elle ne parvenait réellement pas à tout saisir. Quelque chose lui échappait, mais quoi ? Peut-être qu’en fin de compte, il avait simplement voulu lui faire une farce ? Après tout, elle avait négligé ses amis cette année, plus absorbée par les différentes situations auxquelles elle avait dû faire face que par le bien-être des personnes qu’elle aimait. Est-ce qu’il voulait lui faire payer toute cette négligence en lui faisant croire qu’il avait des soucis en réalité inexistants ? C’était fort possible, mais il y avait certainement d’autres moyens un peu moins angoissants de lui faire comprendre qu’elle avait été une amie minable pendant toute cette année. En plus, ce n’était pas comme si elle n’en était pas consciente. Elle savait fort bien qu’elle avait un peu raté son organisation, elle avait chamboulé d’une bien étrange façon l’ordre de se priorités et ne pouvait que le regretter amèrement maintenant. Mais la culpabilité qui l’avait rongé pendant tout l’année scolaire et qui commençait simplement à s’estomper à présent était une punition largement suffisante, il n’avait pas en plus besoin de lui faire payer derrière quelque chose qu’elle regrettait déjà. Mais il était aussi tout à fait possible qu’elle fasse fausse route ? Pourquoi le Lawson qu’elle connaissait aurait-il fait une chose pareille ? Elle avait toujours eu l’habitude d’avoir en face d’elle un garçon absolument adorable et il était la dernière personne qui aurait pu vouloir lui faire un coup aussi bas que celui-ci. Il y avait certainement une toute autre explication bien plus logique et évidente que celle qui venait de lui passer par la tête. Mais laquelle ? Ca restait encore à découvrir, malheureusement.

« Ce n’est pas drôle. » Répondit-elle un peu plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu. « Quoi que tu puisses en penser, je me fais du souci pour toi. »

Au fond, Astride était sans doute un peu plus vexée par l’attitude de son ami qu’elle n’aurait voulu le laisser penser. Il était évident qu’avoir en face d’elle une personne hilare alors qu’elle venait de passer un bout de temps en sa compagnie à s’inquiéter pour quelque chose qui ne lui tenait visiblement plus si à cœur que ça pouvait être un peu frustrant. Tant qu’elle n’aurait pas de réelle explication à cela, la jeune fille n’était pas sûre de beaucoup apprécier un tel comportement. En même temps, il lui était bien arrivé à elle aussi d’éclater de rire pour une raison lambda que personne ne réussissait vraiment à comprendre. Dans la Chambre des Secrets par exemple, elle n’avait pas résisté à l’envie d’exploser de rire lorsque la situation lui avait soudain paru incroyablement ridicule. Bien sûr, ni Flynn, ni Scipion n’avaient réussi à comprendre ce qui lui passait par la tête à ce moment-là et c’était bien normal. Il n’y avait rien qui soit susceptible d’engendrer un tel fou rire, ils étaient coincés à plusieurs dizaines de mètres sous terres, sans trouver la moindre possibilité de revenir à la surface, ça aurait dû être effrayant, angoissant, préoccupant, mais pas du tout drôle. Était-ce pour cela que Lawson riait finalement ? Parce qu’il avait peur de quelque chose et que c’était la seule réaction adaptée qu’il ait pu trouver. Non, ça semblait tout de même peu probable. Il avait semblé s’être attendu au pire, il devait donc être émotionnellement bien préparé à subir le choc de la nouvelle, sans avoir à subir une telle hilarité. Astride ne pouvait que se demander lorsqu’elle aurait véritablement le fin mot de l’histoire. Son ami ne semblait pas réellement décidé à arrêter son fou rire et bien qu’elle ait tenté de faire entendre son mécontentement, elle était bien placée pour savoir que les éclats de rire n’étaient pas forcément évidents à contrôler, une fois qu’ils avaient commencé. Toutefois, elle n’était pas sûre de vouloir passer les deux prochaines heures dans un silence des plus complet à attendre bien gentiment que le temps passe et que Lawson reprenne ses esprits. Fort heureusement, il sembla avoir un peu moins de mal à revenir à la réalité qu’elle n’aurait pu l’espérer. Peut-être allait-elle vraiment avoir le fin mot de l’histoire en fin de compte ? Elle était vraiment impatiente de savoir ce qu’il pouvait bien se passer.

« Faut que je t'explique. Enfaîte mon père m'a seulement écrit pour savoir où je passais les vacances. Parce que d'habitude je passe l'été à New York avec eux mais cette année j'ai préféré rester dans le coin, pour rester avec mes amis et tout ça. Franchement... C'est vraiment trop ridicule excuse-moi, mais je m'attendais pas du tout ça. »

La jeune fille commença tout d’abord par froncer les sourcils avant de se radoucir presque instantanément en affichant un léger sourire. Il était facile de considérer que cette explication était un peu caduque et que Lawson avait fait une montagne de pas grand-chose finalement. Mais le poufsouffle était son ami et un garçon à qui elle faisait entièrement confiance depuis un bout de temps maintenant, il était absolument hors de question qu’elle doute de la sincérité de ses paroles et encore moins celle de ses actes. Il n’y avait aucune raison pour qu’il ait pu chercher à lui mentir, s’il riait à présent, c’était probablement grâce au soulagement que lui avait provoqué la lecture de la lettre. Sa réaction pouvait certainement paraître un peu disproportionnée, si on prenait en compte le fait que la lettre ne parlait que de ce qu’il ferait de ses vacances et non pas d’un prochain voyage sur la lune ou de toute autre chose incroyable pouvant engendre une telle réaction. En même temps, elle n’était pas la mieux placée pour critiquer les émotions des autres alors qu’elle-même n’était pas du tout douée pour dissimuler les siennes. Elle devait être la seule à pleurer dans sa salle de classe parce que l’anecdote racontée par un professeur lui paraissait beaucoup trop triste, elle avait été à deux doigts d’éclater en sanglot dans le bureau de son professeur de botanique lorsque celui-ci lui avait annoncé qu’elle n’allait pas être renvoyée et elle s’était fait surprendre à de nombreuses reprises par ses camarades alors qu’elle tentait de se dissimuler pour pouvoir se transformer en fontaine. Le ridicule ne la tuerait sans doute jamais, mais il pouvait être sacrément handicapant dans certains cas. Au moins, avec toute l’expérience qu’elle avait accumulée dans ce domaine, elle ne pouvait que se montrer des plus compréhensives. Comme quoi, tous les défauts pouvaient certainement servir un jour et probablement au moment où elle s’y attendrait le moins. Il fallait espérer que Lawson ne la décevrait pas en lui annonçant tout simplement qu’en fait tout ceci n’était qu’une vaste plaisanterie. Elle avait mis cette hypothèse dans un coin de sa tête pour le moment, mais ne pouvait s’empêcher de conserver un léger doute qui s’estomperait probablement au fil de la conversation, en tout cas, elle l’espérerait.

« Ah ! Ce n’est que ça ! Bah ça va alors, tu vois bien que ce n’était pas si terrible d’ouvrir cette enveloppe, tu aurais eu tort de te mettre dans un sale état rien que pour réussir à affronter son contenu. » Lâcha Astride avec un grand sourire. « Tu passes tous tes étés à New-York, vraiment ? J’y ai passé tout le mois de juillet avec Hecate, c’était vraiment génial ! J’aimerais trop y retourner. »

Maintenant que le mystère de l’enveloppe était percé, ils allaient pouvoir en revenir à une conversation nettement plus plaisante sur tous les sujets futiles qu’ils pourraient trouver. La jeune fille était plus que ravie de pouvoir enfin changer de sujet et évacuer par la même occasion cette pression inutile qu’il avait tout de même réussi à lui imposer malgré lui. Cette journée allait pouvoir être aussi formidable que toutes celles qu’elle avait passées depuis le début de ses vacances.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty
Message(#) Sujet: Re: Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Réfléchissons autour d'une table [PV Astride] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Réfléchissons autour d'une table [PV Astride]
Page 1 sur 1

Sauter vers: