How to deal with problems ? ♔ feat. Maxime

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Meeting before Christmas

EXORDIUM.

Noël approchait à grands pas. Dans une dizaine de jours, la majorité des élèves pourrait enfin retrouver leurs proches, loin de l’Ecosse, pour souffler un peu par rapport au rythme de l’école et pouvoir s’amuser dans une atmosphère différente de celle de Poudlard. D’autres restaient comme les habituels orphelins sans familles ou les adolescents qui considéraient le château comme une véritable maison et je m’étais toujours demandée comment ils pouvaient être ravis à l’idée de ne pas sortir du coin pendant presque toute une année. La faune et la flore du parc, du lac et des abords de la forêt pouvaient être séduisants pour les fous de la grandeur nature, d’accord, mais cela restait un territoire très limité à force et même Pré-au-Lard n’était plus si extraordinaire au bout de quinze visites. J’avais hâte de pouvoir respirer un autre air, de pouvoir sortir dans les rues de Gloucester pour revoir d’anciens amis et tout simplement faire de bonnes virées de shopping avec Tracy et ma mère. Ceux qui resteraient enfermés à Poudlard louperaient beaucoup de choses.

J’avais déjà commencé à faire mes affaires puisque nous partirions en fin de semaine et je savais que je devais m’organiser à l’avance si je souhaitais ne rien oublier, que ce soit mes robes, mes accessoires, mes innombrables produits magiques de beauté et les cadeaux que je comptais donner à Elijah, Tracy et mes parents le soir du vingt-quatre décembre. L’ambiance des vacances se faisaient de plus en plus ressentir au fil des jours et l’assiduité générale de la classe avait diminué. Nous étions moins attentifs, bien plus sujets à des discussions ou des comportements parasites que d’habitude et les réprimandes des professeurs ne nous faisaient ni chaud, ni froid. Ils avaient beau nous répéter que les BUSEs étaient un enjeu majeur dans notre vie, nous préférions en rire, moi et Killian. Ce n’était qu’un diplôme après tout. Il y’avait pire dans la vie comme des guerres, la famine et la pauvreté ! Bien souvent, je sortais ces exemples pour justifier ma flemmardise aiguë pour les devoirs et ça marchait plutôt bien. De plus, il n’y avait que les fous pour se focaliser sur un examen de juin alors que nous étions en pleine période de Noël ! J’avais bien vite fait d’établir l’ordre de mes priorités, personnellement.

Cette petite routine légère me permettait d’oublier un peu ces histoires de lettres, de badge et de message sur le mur. Les élèves en parlaient toujours au quotidien mais j’aimais me tenir loin de ces ragots pour me faire discrète. J’en discutais que lorsque l’on me demandait mon avis sur la situation et généralement, je jouais la petite idiote naïve très inquiète et qui s’imaginait tout un tas de choses. Je le faisais dans le but précis de ne jamais être associée directement à mon initiative de rejoindre ce groupe. Depuis que Milo m’avait pris à part pour m’interroger à ce sujet, j’avais décidé de faire attention à chacune de mes actions et j’espérais que les autres préfets n’aient pas l’idée de me poser des questions, eux-aussi. Killian l’avait déjà fait également mais j’étais sûre d’avoir à peu près bien répondu à ses doutes. Me croyait-il vraiment ? J’aimais croire que oui mais Killian était une personne assez dur à convaincre et il ne laissait pas forcément transparaître ce qu’il pensait réellement.

Mis à part Wendy, je n’avais personne à qui raconter tout cela. Personne à qui livrer ma crainte d’être prise pour une suspecte ou pire d’être prise en flagrant délit le jour où l’on me confierait une autre tâche. Bien sûr que je comptais obéir aux auteurs de ces lettres pour le moment puisque leur cause suscitait à la fois de l’amusement et de la curiosité de ma part, mais j’espérais vraiment qu’ils ne soient pas un groupe aux mauvaises intentions. Je ne doutais pas énormément d’eux à l’heure actuelle, en tout cas.

Assise sur une chaise propre que j’avais nettoyé à l’aide de magie, j’attendais sagement dans l’une des salles inutilisées de l’école. J’avais veillé à accrocher un parchemin sur la porte d’entrée avec écrit : « Ne pas déranger, travail de groupe en cours » dans le but d’être tranquille lorsque j’accueillerais la personne que j’avais invité dans ce lieu-même : Maxime Winterhold. Je lui avais écrit une lettre il y a deux jours pour lui donner rendez-vous afin que l’on fasse des petites expériences amusantes avec la magie. En vrai, il s’agissait simplement d’un code pour lui indiquer que je souhaitais lui parler de tout ce qui touchait aux événements étranges se déroulant dans l’école. J’avais pris la précaution de coder ma lettre par simple paranoïa ; on ne savait jamais qui pouvait tomber sur ce genre d’écrits à terme. L’épisode de Milo le fouineur m’avait suffisamment ruiné le sommeil comme ça durant un moment alors j’étais prête à être encore plus prévoyante qu’à l’accoutumée.

Je l’attendais donc, assise, le buste penché sur mes cours de métamorphose qui semblaient être écrits dans une langue étrangère tant je ne comprenais absolument rien au chapitre. Il manquait des passages importants, je n’avais pas recopié toutes les définitions et j’avais peut-être fait quelques fautes ce qui, au final, donnait un cours de qualité moyenne comme d’habitude.

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Les Salles Inutilisées

La lettre que reçut Maxime deux jours avant, le laissa perplexe, surtout son auteur. Candice Tiedoll. Elle était à Poufsouffle, en cinquième année, jolie blonde très populaire au sein de l’école. Enfin bref, pas du tout la came de Maxime au premier abord. Cependant, depuis la rentrée, les choses avaient quelque peu changé. Candice porte le badge rouge. Il ne pensait pas que ce genre de personnalité serait intéressé par de telles idées. Ou peut être ne comprenait-elle pas réellement les enjeux, ou faisait-elle cela pour avoir des informations, ou juste pour rester au courant de tout, et dans le mouvement, vu qu’elle appréciait visiblement tout cela.
Le Serpentard avait des craintes et des à priori à son égard, il ne lui faisait pas pleinement confiance. Après, son sang était pur et peut être pouvait-elle se révéler une solide alliée, finalement. Mais tout était encore flou. Le message de la lettre était codée, les deux sorciers s’étaient entendus en ce sens. Il fallait brouiller les pistes, surtout à ce moment, où Maxime se sentait plus surveillé. Il restait sur ses gardes. Le vert et argent se préparait, lui qui accordait tout de même une importance quant à son apparence, Candice ne pouvait être que de son avis sur la question. Maxime n’était pas plein de chichis, mais une apparence soignée et élégante accordait tout de même beaucoup plus de crédit, il était inutile de le nier.

Le brun aux yeux clairs se dirigea donc vers le lieu du rendez-vous. Il s’agissait d’une des vieilles sales inutilisées du quatrième étage. Maxime n’y mettait que très rarement les pieds. Mais il était vrai que pour trouver un peu de calme et ne pas être dérangé, c’était parfait. Quoique l’endroit devenait un peu plus fréquenté ces derniers temps. Quel endroit de Poudlard était totalement désert d’ailleurs…
Le serpent montait les escaliers, tout en se demandant encore pourquoi Candice l’avait choisi lui pour discuter de ces affaires sensibles et si tout cela n’était pas un piège pour le mettre encore plus dans les ennuis. Enfin, il verrait bien. Il lui accordait le bénéfice du doute et espérait que la jeune fille était bel et bien de son côté. Mais avec les Poufsouffle, on ne savait jamais vraiment à quoi s’attendre. « Ne pas déranger, travail de groupe en cours » Voilà ce que Maxime lu sur la porte en arrivant dans la salle choisie par la jaune et noir. Très bien, c’était une bonne idée, au moins ils ne devraient pas être dérangés par des perturbateurs. Il toqua à la porte tout de même, pour ne pas surprendre la jeune fille de sa soudaine venue, et entra directement. Maxime approcha vers Candice, qui était assise, penchée sur des papiers, dont il ne connaissait pas l’objet.

- « Bonjour Candice. »

Même si les blondes n’étaient pas à la base son genre de fille, il fallait avouer que la demoiselle en face de lui était quand même très jolie, il l’observa un bref instant mais pas trop ouvertement, pour ne pas paraître lourd… tout en approchant vers elle.
Il dit ensuite :

- « Alors, ces expériences ? »

Il employa ces mots sur un ton amusé, il savait pertinemment que la lettre était codée et qu’ils n’allaient pas faire d’expériences sur la magie aujourd’hui. Même s’il savait à peu près de quoi il retournait, il était impatient de savoir réellement ce dont la jeune fille avait envie d’aborder précisément et surtout pourquoi avec lui.

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