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QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1
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Message(#) Sujet: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptyVen 7 Sep - 1:08



QUATRIÈMES ANNÉES



De l'Art...



Thématique du cours : il s'agira ici d'une étude de l'art graphique moldu, allant de l'antiquité à l'époque contemporaine. Nous tenterons de comparer des oeuvres d'art de thématiques similaires mais qu'époques différentes. Le premier cours portera sur les représentations de l'Enfer.
Objectif : les élèves devront, à la fin de l'année, comprendre l'importance de l'étude des arts moldus dans la compréhension des sociétés et des courants de pensées qui régissent chaque époque.
Outils : des projections d'oeuvres d'art telles que des peintures, des sculptures, des gravures ou encore des photographies pourront accompagner les cours.


La veille, le professeur avait passé sa soirée à préparer ses cours du lendemain. Le mardi était toujours une journée chargée pour lui mais le peu d'étudiants qu'il avait lui permettait de ne pas être débordé. Le cours des quatrièmes années étaient l'un de ses préférés : l'art... Rufus avait toujours aimé l'art sous toutes ses formes. Néanmoins, il avait fait le choix de choisir l'art pictural pour son cours afin de ne pas surcharger les élèves d'informations trop éparses. Après tout, l'art était très subjectif et chacun pouvait avoir son avis sur la question. Il fallait donc être le plus objectif possible afin de laisser à chaque élève l'entièreté de son libre-arbitre.

Le visage fatigué et tiré à cause d'une nuit relativement courte, Rufus accueillit les élèves dans sa salle de classe. Contrairement aux troisièmes années, les quatrièmes années semblaient être déjà un peu plus calme et il n'eut à demander le silence qu'une fois en tout et pour tout. Chaque élève s'installa, choisissant sa place et son voisin pour l'année à venir. Rufus remarqua d'ailleurs que les maisons parvenaient à se mélanger un peu. Un fois le calme définitivement installé, le professeur s'avança vers sa classe.

- "Bonjour à tous et bienvenue à ce cours d'étude des moldus pour les quatrièmes années. Je suis le professeur Wolffhart et c'est moi qui vais vous enseigner les us et coutumes des moldus ainsi que leur histoire. Cette année, nous étudierons nos semblables à travers l'art graphique. "

Le professeur attrapa un livre de cours et le posa face à lui. Il l'ouvrit à une certaine page et demanda aux élèves d'en faire autant.

- "Ouvrez vos livres à la page 32." - demanda-t-il sur un ton neutre mais calme.

Rufus patienta le temps que les bruissements du papier s'arrêtent.

- "Bien, commençons. Vous avez face à vous, deux oeuvres de deux artistes différents, d'époques différentes mais d'un thème commun. La première se nomme Dulle Griet de Pieter Brueghel l'Ancien et date de 1562 environ. Il s'agit d'une huile sur toile. La seconde fait partie du Livre d'heures de Catherine de Clèves, et est une enluminure sur vélin datant du plus ou moins 1440. Ces deux oeuvres présentent l'Enfer comme on tend à l'imaginer au XVe siècle et au XVIe siècle. "

Spoiler:

Spoiler:

- "Ces deux oeuvres ont un certain nombre de points communs dont un en particulier que j'aimerai aborder avec vous par la suite. Quelqu'un souhaite-t-il essayer de confronter les deux oeuvres ? Rappelez-vous, il n'y a pas de mauvaises réponses. "





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Message(#) Sujet: Re: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptyVen 7 Sep - 17:59


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« Je vous retrrrouve tout à l’heurrre, il est temps d’aller constater de mes prrroprrres yeux les prrrogrrrès de ce collège en matièrrre de déchéance scolairrre. » annoncé-je à Phoenix et Rachael, après avoir vidé d’une traite le contenu de ma tasse, tandis qu’un arrière-goût épicé me reste en bouche. Je saisis donc mon sac, et prends la direction des étages supérieurs, pour m’arrêter devant la salle du cours d’étude des moldus. Il était peut-être surprenant de m’y voir, mais comme mon grand frère, j’estimais important de garder à l’oeil l’enseignement de ce cours optionnel… surtout lorsqu’il était donné par un incapable issu de la communauté de plus en plus nombreuse des traîtres à leur sang. Misère… Un ancien Gryffondor qui plus est… rien de tel pour me dégoûter à vie de cette maison d’impurs. Cet homme a peut-être du sang sorcier dans les veines, pour moi il ne vaut guère plus qu’un vulgaire cracmol, et le pire, c’est qu’il semble se croire doté d’une légitimité auto-octroyée. L’étude des moldus… une discipline telle que celle-ci devrait, non pas être interdite ou censurée comme le voudraient certains amis de Grand-Père, mais uniquement donné par un enseignant rigoureux et prêt à nous avertir des risques que représentent cette communauté nauséabonde pour nous autres sorciers de sang noble. Seulement, Poudlard étant un établissement extrêmement propice au laisser-aller, Neville Londubat a bien sûr choisi un amoureux compulsif des moldus pour nous livrer des cours mensongers nous vantant les mérites de ce peuple de primitifs ignares… Je m’assois donc au deuxième rang, en m’assurant que la place à mes côtés ne sera pas prise : hors de question de partager cette heure avec un sang-de-bourbe venu se rassurer sur la légitimité de sa présence à l’école alors qu’il n’en a aucune. Grand-Père m’en a parlé, de ce professeur Wolffhart, soi-disant recruté pour ses solides connaissances historiques qui sont probablement des balivernes étalées dans un torchon. J’essaie de me focaliser sur sa démarche singulière pour savoir si c’est vrai, qu’il est bien handicapé au niveau de la partie inférieure de ses membres… Si cet homme était un peu moins dévoué à la stupide cause moldue, je suis presque certain que la médecine sorcière aurait pu régler son problème à force de traitements adéquats. Mon visage, placide, se fixe sur le sien, et mes yeux ne consentent à le quitter, pendant qu’il présente les objectifs du cours. Je me retiens évidemment de lever les yeux au ciel lorsqu’il est question qu’il ne soit pas consacré à la partie historique de l’étude des moldus, mais bel et bien d’art graphique. Je ne sais sincèrement pas quoi dire. Je suis navré devant un programme aussi vide de sens, et probablement de contenu… Cet homme a-t-il réellement passé du temps à rédiger un cours sur les gribouillis rupestres des moldus ? Je sens que cette heure va être interminable… L’absence de Rachael et Phoenix à mes côtés commence déjà à se faire ressentir, et je n’ose imaginer la colère de ma soeur jumelle si c’était elle qui avait du entendre des inepties pareilles. Mes attentes n’étaient déjà pas bien élevées, mais là je découvre que la médiocrité a un nom, et qu’elle porte celui de ce professeur.

Médusé, je me contente donc d’un coup bref de baguette d’ouvrir mon manuel à la page trente-deux, comme il vient de nous le demander, et soupire discrètement en scrutant les illustrations deux oeuvres picturales d’un mauvais goût que je ne saurais décrire. Pourtant, j’éprouve beaucoup d’intérêt pour l’art sorcier, pour la méticulosité de ces réalisations animées dictées par les baguettes, la richesse et le foisonnement de détails révélateurs de bon nombre d’éléments de l’histoire de notre communauté. Dans notre demeure à Kristiansand, nous avons un certain nombre de tableaux dont j’apprécie beaucoup la qualité de facture, et surtout une immense tapisserie qui représente dans son intégralité notre arbre généalogique, avec tout un bas un immense brasier rassemblant moldus, sang-de-bourbes et autres traîtres à leur sang. Ça me fait d’ailleurs beaucoup songer à la thématique choisie par notre enseignant, l’enfer… si je ne craignais qu’affirmer mes opinions m’offre un aller simple chez le directeur ou de m’attirer des soupçons, voire un suivi régulier par l’un des psychologues de l’école, je lui aurais bien proposé l’analyse de cette oeuvre familiale, malheureusement notre société n’est pas suffisamment évoluée pour lui reconnaître toutes ses qualités. Mes yeux vont de la peinture à l’huile figurant sur la page de gauche, à l’enluminure sur celle de droite, et je demeure observateur quelques minutes, avant de lever la main lorsqu’il m’y invite. C’est un risque que je prends volontairement… il veut notre avis ? Je m’en vais le lui donner avec grand plaisir. « Prrrofesseurrr, je souhaiterrrais prrrendre la parrrole. » commencé-je en m’éclaircissant la gorge, avant de donner mon nom. « Finnbjörrrn Sørrrensen. » Il me semble essentiel de le rappeler, parce que je tiens à ce qu’il le retienne. Si cet homme a un tant soit peu de culture sorcière, ce qui serait très surprenant pour un amoureux inconditionnel des moldus, il a très certainement entendu parler de ma famille… « A prrremièrrre vue, je vois dans ces deux images l’idée de l’enferrr rrreprrrésentée parrr le feu. Il semblerrrait, au vu de la faiblesse évidente de la communauté qui y figurrre, qu’elle soit dans l’incapacité de l’arrrrêter. » Je m’interromps un instant : bien sûr, j’ai soigneusement évité de préciser qu’ils ne le peuvent, parce que ce sont des moldus incompétents qui ne pourraient jamais manier une baguette même dans leurs rêves les plus fous, et que par conséquent, ils se rapprochent plus de l’animal que de l’être humain. Je reprends, les yeux plissés : « Peut-êtrrre est-ce là son destin ? Ou je dirrrais même, sa vrrraie place ? L’enferrr serrrrait même plutôt, si je pousse plus loin cette analyse, un reflet de leurrr prrroprrre naturrre. » Et je n’ai même pas prononcé le mot « moldu »… Je suis plutôt content de moi et de mon interprétation, que je sais être la bonne, mais il y a peu à parier que mon professeur le soit aussi. Que ce soit en histoire de la magie ou dans ce cours sur la misère sociale de ces imposteurs qui se prennent pour nous, je ne peux m'empêcher de rajouter mon grain de sel... Peu m’importe, je ne cherche certainement pas ses louanges, et encore moins son approbation, je suis là pour défendre ce qu’il reste de nos valeurs.
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Message(#) Sujet: Re: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptySam 15 Sep - 12:16



QUATRIÈMES ANNÉES



De l'Art...




Rufus observa le jeune homme qui venait de prendre la parole et en entendant son nom de famille, il tiqua. Bien sûr qu'il connaissait les Sørensen... Et visiblement le jeune Gryffondor (il avait été envoyé chez les Gryffondor ?!) avait retourné plusieurs fois la question des deux oeuvres dans sa tête. Le professeur n'était pas idiot et de tels propos étaient tout de même teintés d'une certaine animosité. Mais il fit semblant de ne pas les relever.

- "Pourquoi pas Monsieur Sørensen. Mais sachez que tous les individus commettant quelques péchés, et plus particulièrement les sorcières étaient voués à l'enfer dans l'esprit collectif durant ces périodes. Néanmoins vous allez bien vite en besogne !"

Il tira du plafond une toile blanche et y projeta les deux oeuvres, l'une à côté de l'autre.


- "Il faut suivre une certaine méthode afin de mieux situer une oeuvre d'art dans son contexte historique. Il ne faut pas oublier qu'une oeuvre est une fenêtre ouverte sur la société d'une époque donnée ! C'est pour cela que cette année, l'étude de l'art moldu fait partie de votre cursus.

Bien. Observez ces deux oeuvres attentivement et souvenez-vous de ce que je vous ai dit. Ce sont deux oeuvres issues d'un siècle différent, et entre ces deux là, il y a 122 ans d'écart.

Vous ne voyez donc pas ?
"

Silence. Les élèves effectivement, ne voyait pas autre chose que la symbolique de l'oeuvre.

- "Ces deux oeuvres font état d'une technique tout à fait différente ! Vous avez une enluminure d'une part et une peinture à l'huile d'une autre part. Finalement, en quoi cela nous intéresse ?

La peinture à l'huile, dans le milieu des artistes, va totalement révolutionner la période Moderne et plus encore.


Il fit d'abord un zoom sur l'enluminure du Livre d'heures de Catherine de Clèves.

- "Il s'agit ici d'une enluminure, terme réservé généralement aux illustrations de manuscrits. La technique se rapproche fortement de celle de la Tempera. La Tempera est une technique qui consiste à mélanger des pigments avec un oeuf. A cela on peut y ajouter quelques liants de plus en fonction des besoins et du rendu que l'on souhaite. La technique de la tempera était connue dès l'Antiquité. Pline y fait allusion dans son Histoire naturelle pour l'usage de certaines couleurs ; certains portraits du Fayoum ont été exécutés avec une tempera émulsive. Tous les textes connus du Moyen Âge s'y réfèrent et donnent des recettes plus ou moins complexes à base d'œuf.

Cette technique exige un vrai travail méticuleux mais elle permet d'obtenir de très beaux résultats

"

Il passa cette fois-ci sur l'oeuvre de Brueghel.

- "Passons à cette oeuvre. Celle-ci a été réalisée selon la technique dite "à l'huile". A partir du XVe siècle et sous, dit-on, l'influence des frères Van Eyck, des peintres flamands, on commence alors à se rendre compte de l'utilité de la peinture à l'huile. En effet, elle permet de fondre des couleurs entre elles de manière beaucoup plus douces et de jouer aussi sur le clair-obscur. L'Europe entière allait en tirer, pendant près de trois siècles, de remarquables profits pour sa peinture."

Les élèves semblaient dubitatifs. Peut-être trop d'informations d'un coup. Tant pis, le mal était fait.

- "Revenons aux détails de nos oeuvres. Que pouvez-vous me dire au sujet de ces gueules béantes, omniprésentes dans chacune des images ?"


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Message(#) Sujet: Re: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptyDim 23 Sep - 14:36


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- "Pourquoi pas Monsieur Sørensen. Mais sachez que tous les individus commettant quelques péchés, et plus particulièrement les sorcières étaient voués à l'enfer dans l'esprit collectif durant ces périodes. Néanmoins vous allez bien vite en besogne !" Il y a quelque chose qui me déplait profondément dans le ton que cet homme emploie avec moi : sympathique, bienveillant presque, un peu sur la réserve afin de ne pas fragiliser la disposition à l’apprentissage de son jeune élève… Je sens un léger tremblement dans mes doigts, qui trahit ma profonde frustration : je refuse de considérer cet individu comme étant mon professeur. Il n’a rien à m’apprendre, tout ce qu’il y a à savoir sur les moldus c’est qu’ils sont des êtres nuisibles. Je ne m’intéresse aux nuisibles que pour savoir comment m’en protéger, et à cause d’inconscients dans son genre, notre vie pourrait être aisément mise en danger. Que d’imagine-t-il, qu’il suffit de créer une passerelle entre sorciers et moldus pour annihiler nos différences, nos tensions… ? Ce serait la fin de notre ère en quelques décennies… “ Ce sont plutôt les moldus qui envoyaient les sorrrcièrrres au bûcher, prrrofesseurrr. Mais soit. ” ne pouvais-je m’empêcher de rajouter, avant qu’il n’enchaîne sur la suite. Salem, les chasses aux sorciers, ça ne lui dit rien… ? Je ne suis peut-être pas là pour lui dire de revoir son cours ou rappeler certaines notions d’histoire de la magie qui semblent lui avoir échappé, mais je pense que l’amour que cet homme a pour les moldus l’aveugle au point qu’il ne discerne plus vraiment la réalité de ses fantasmes. Sans doute croit-il, parce qu’il s’est pris de passion pour ces êtres impurs et insipides, qu’il s’agit d’un peuple que l’on gagnerait à connaître, et que tisser des liens avec leur communauté pourrait nous être bénéfique… Il mériterait qu’on lui rappelle un peu l’origine de nos conflits, je n’ai pas de temps à perdre avec les doux rêveurs qui se complaisent dans leurs douces utopies. J’entends déjà Grand-Père et Hannibal me dire de ne pas m’emballer, me conseiller d’en rester là, mais c’est plus fort que moi… Dans le fond, je ressemble plus à ma soeur que je ne l’imaginais. Peu importe, je dois me rappeler de ma position d’élève : malheureusement pour tous ceux dans cette classe, c’est lui qui incarne l’autorité, et je vais hélas devoir m’y plier. Alors, je me tais, je l’écoute parler d’art, le menton appuyé contre ma paume, l’air passablement plus irrité qu’ennuyé. Je surveille chacun des termes qu’il emploie, et au premier qui me déplait, je réagirais…

Je dois bien reconnaître que ses connaissances en terme d’histoire de l’art ne semblent pas si mauvaises. Les dates qu’il énonce semblent concorder à celles que je connais, et ce qu’il affirme à propos de la technique picturale parait cohérent, bien que je ne maîtrise pas le sujet. Si son jugement n’était pas biaisé et altéré par l’amour absurde qu’il porte aux moldus, ce professeur aurait pu être un remarquable historien… quel gâchis, à la place il a préféré se pâmer pour des êtres indignes d’intérêt. Je continue donc de l’écouter, tout en continuant de comparer les deux oeuvres d’un air légèrement dubitatif. Il insiste bien sur le siècle qui les sépare l’une de l’autre, et mentalement, j’essaie de les contextualiser l’une et l’autre, en me demandant quel conflit idiot a pu opposer ces crétins de moldus à ce moment-là. Tous les termes qu’il emploie, huile, oeuf, enluminure… me semblent un peu abstrait, peut-être parce que je suis très étranger à ce domaine : j’ai beau me montrer admiratif pour le travail méticuleux réalisé par les plus grands artisans sorciers, je me sens totalement étranger à ces visions d’artistes, trop éloignées de mes réels objectifs. Trop éloignées de la lutte à laquelle je compte consacrer le reste de ma vie. L’enthousiasme du professeur me parait forcé, superficiel, et cela m’agace un peu, alors à nouveau je me permets une nouvelle provocation : “Si l’on oublie que cette technique ne perrrmet d’animer une oeuvrrre en lui insufflant la vie, en effet, c’est rrremarrraquable.” ironisé-je à voix basse, toutefois assez forte pour qu'il l'entende, fixant la peinture à l’huile. Cela me vaudra sans doute d’être réprimandé, mais puisque personne dans cette fichue classe ne semble avoir l’idée de dire quelque chose ou d’intervenir contre cette propagande nauséabonde, je suis prêt à le faire, quitte à déroger à certaines de mes règles habituelles… Je dois me surveiller, je le sais pourtant bien. Le voilà qui attire de nouveau notre attention sur les détails des deux images qu’il confronte, et machinalement, je compare à nouveau les deux « oeuvres ». A nouveau, je lève la main, défiant qui voudrait me voler la parole : “Elles donnent l’airrr de crrréaturrres difforrrrmes et monstrrrueuses. La prrremièrrre d’entrrre elles notamment, fait penser à un trrroll des montagnes.” commencé-je d'un ton faussement naïf, en me plaisant à imaginer ces idiots de moldus qui ne comprendraient même pas ce qui leur arrivait si d’aventure ils se retrouvaient aux prises avec pareille créature. Je retiens un sourire d’étirer mes lèvres, avant d’ajouter, l’air de rien. “Ces humains doivent êtrrre parrrticulièrrrement faibles pourrr ne pouvoirrr les affrrronter.” Je le pense réellement. Lorsque l’on a été choisi pour faire usage de la magie, l’on peut se défendre de n’importe quelle menace, pour peu que l’on sache s’en servir.
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Message(#) Sujet: Re: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptyDim 30 Sep - 15:55



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De l'Art...




Alors que Rufus reprenait son cours, l'étudiant sembla ne pas vouloir s'arrêter sur ses propos et coupa sans cesse le cours pour intervenir afin de faire quelques remarques désobligeantes. A la dernière remarque, Rufus écrasa d'un coup la craie qu'il tenait entre ses doigts. Il prit une discrète inspiration et se tourna vers le perturbateur, lentement et calmement.

- "Monsieur Sørensen, je remarque que votre vivacité aujourd'hui pourrait être tout à fait appréciable... si vous n'arrêtiez pas d'interrompre le cours afin de faire quelques interventions... disons... malvenues. "

Il arrêta alors la projection d'images et fit disparaitre la toile blanche.

- "Regardez votre main. Anatomiquement parlant, celle-ci est constituée de 26 os, dont des phalanges distales, des médianes, des proximales, des métacarpes et des carpes. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, un moldu possède exactement le même nombre d'ossements, et la même composition !" dit-il en esquissant un sourire faussement compréhensif.

- "Et je vais vous apprendre encore autre chose de surprenant. Les moldus et les sorciers sont composés exactement de la même manière ! " - Il fit quelques pas dans sa classe et haussa le ton, faisant gronder sa voix de géant - "Et savez vous pourquoi Monsieur Sørensen ? Et bien parce que sorciers et moldus sont humains et sont issus de la même espèce ! Dénigrer un moldu, reviendrait donc à dénigrer votre propre espèce. Mais je comprends Monsieur Sørensen, je comprends. Les moldus n'ayant pas connaissance de la magie, ils ne peuvent pas valoir autant qu'un sorcier, c'est bien connu dans certains rangs. Oui les moldus ont brûlé les sorciers, oui nous avons été envoyés au bûcher, en prison et avons été persécutés. Voyez-vous, dans mon pays, l'Allemagne si vous ne l'aviez pas deviné, mes ancêtres ont été persécutés de tout temps et jusque des périodes très proches de la nôtre. Pourtant, pourquoi pensez-vous que je suis ici ? "

Rufus laissa un silence pesant s'installer. Il voulait faire comprendre, sans doute sans grand succès, qu'ici, les étudiants qui auraient un malin plaisir à vouloir prouver une quelconque supériorité des sorciers sur les moldus n'avaient pas leur place.

- "Tout simplement parce que j'ai évolué, comme beaucoup de sorciers. J'ai évolué parce que je sais que les générations actuelles de moldus n'ont plus les mêmes craintes vis-à-vis de ce qu'ils ne connaissent pas. Nous ne sommes plus au Moyen Âge Monsieur Sørensen. Il serait temps de grandir et d'évoluer. Si vous pouviez avoir désormais l'obligeance de cesser vos remarques, vous rendriez service à tout vos camarades. Toutefois si vous désirez continuer cette conversation, vous aurez tout le loisir après vos cours de venir m'en parler dans mon bureau. Si vous décidez une fois de plus de prendre la parole pour vociférer quelques observations dignes d'anti-moldus, je vous envoie aider les cuisiniers de l'école à attraper les poules et les coqs pour vos repas du soir, et ce sans magie. Est-ce clair ? "

Il attrapa sa baguette et fit tourner les pages des ouvrages de tous les élèves qui étaient restés médusés après la tirade de leur professeur. L'agacement de Rufus était palpable mais elle retombait progressivement. La page montrait une image de Léviathan, une créature mythologique et biblique.

- "Voici donc un Léviathan." dit-il en avalant sa salive, la gorge sèche. "Il s'agit d'une créature marine mythologique et aussi présente dans la Bible, texte religieux d'une religion omniprésente chez les moldus durant l'époque qui nous intéresse. Il s'agit plus ou moins d'un grand serpent de mer et ressemble beaucoup au Basilic. "

A la prononciation de ce mot, Rufus eu un frisson. Le basilic lui rappelait des souvenirs pernicieux. Il y avait eu des blessés et Poudlard avait failli fermer à cause de la créature...

- "Je vous parle ici de cette créature car durant plusieurs siècle, sa gueule fut considérée comme étant la gueule de l'Enfer. Et c'est ce qui pourrait être représenté sur les deux oeuvres que nous avions abordées au début du cours. Ces gueules de l'Enfer peuvent prendre plusieurs apparence : celle du monstre, comme dans l'enluminure, et celle d'une bâtisse dans la peinture.

Selon vous, pourquoi utiliserions-nous une bâtisse pour nous figurer une porter de l'enfer ?
"

Il garda un oeil sur le jeune Finnbjörn, décidément remonté face à l'étudiant.


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J’aurais du m’y attendre, voilà que le professeur se met à prendre la mouche, parce que selon lui, j’aurais été trop loin dans mes propos. Ben voyons. Plutôt que de mettre la faute sur les moldus et sur leur tort d’exister, c’est bien plus facile de la reporter sur moi qui ne fais rien de plus que mettre le doigt sur la vérité… Quand je dis que cette école n’est pas suffisamment évoluée ! Mais soit, je l’écoute faire son petit discours, complètement impassible, mon menton reposant sur mon poignet replié tandis que je repose ma plume, afin de lui montrer que je lui accorde toute mon attention. Ces inepties de bien-pensant n’ont aucune valeur à mes oreilles, mais Grand-Père ne voudrait pas me voir faire de vague, me demandant de prendre exemple sur Hannibal, ou que sais-je encore. Je ne suis pas ma soeur, je sais me tenir, même si c’est dans une classe qui nous enseigne comment cohabiter avec les êtres les plus grossiers et retardés de la planète. J’ai même la délicatesse de ne pas fourrer mon visage dans mes mains au moment où il procède à sa petite leçon d’anatomie… Et au moment où il me demande de grandir et d’évoluer, je sens ma mâchoire se contracter. C’est à moi qu’il dit ça, sérieusement… ? Sans notre famille, cette école ne pourrait même espérer retrouver un sixième de l’honneur qu’elle a perdu ! J’écume, silencieusement, sans ne rien en montrer. Pas de vague, je ne peux pas me le permettre, pas alors qu’il y a un an nous échappions à une audience disiciplinaire qui nous condamnait pour nos propos tenus à l’égard des nés-moldus. Je crains de ne pas avoir le choix, je vais devoir jouer les idiots… j’attends ainsi qu’il est terminé son laïus, et toussote légèrement : « Navrrré, prrrofesseurrr, je crrrains forrrt que mes prrropos n’aient été… disons… mal interrrprrrétés. » Je prends le même ton que lui, et c’est bien évidemment volontaire. En tout cas, c’est un fait, tout ce que représente cet homme me révolte… En lui circule un sang pur comme l’eau, et pourtant il gaspille sans complexe son existence en la consacrant à la défense de ces sous-êtres. Enfin bon, le moment n’est pas bien choisi pour jouer au plus malin… je vais malheureusement devoir me camoufler derrière des justifications vaseuses qui me donnent la nausée rien que d’y penser. « Je ne sous-entendais rrrrien à l’égarrrd de nos amis moldus. » A peine. Je pensais tout ce que j’ai dit, et bien plus encore. Si j’ôtais tout filtre, j’aurais bien volontiers rajouté que le bûcher serait une sanction juste les concernant : oeil pour oeil, dent pour dent. « J’ai même plutôt tendance à les plaindrrre de ne pas bénéficier de moyens aussi évolués que les notrrres. Mais en dehorrrs de cela ils ont toute ma sympathie, naturrrellement. Je me suis cerrrtainement mal exprrrimé. » Non, je ne me suis pas mal exprimé, mais puisque c'est ce qu'il veut entendre, allons-y. J’ai du mal à réaliser que ces mots sortent de ma bouche de manière aussi fluide, et pourtant, c’est bel et bien le cas… Sur le coup, j’ai failli rajouter que j’avais moi-même un très bon ami moldu, mais je finis par me dire qu’il ne vaut mieux pas pousser trop loin la comédie. Je pense simplement aux deux sangs-de-bourbes de ma classe, Prevost et Chasemane, et le simple sentiment qu’elles m’inspirent me dissuade de me servir d’elles comme excuse.

Mes yeux demeurent plantés dans ceux du professeur, froids, sereins, et nous nous observons ainsi, en chiens de faïence. C’est un véritable duel psychologique que nous livrons, mes camarades de classe n’existent plus, il n’y a désormais que lui, et moi. En arrière-plan, le cours qu’il tente de mener depuis une bonne demi-heure… mais l’art moldu me semble être une préoccupation bien futile par rapport à cette discussion que nous menons de front désormais. J’attends un peu, et je reprends la parole : « Cependant, je suis étonné de vous entendrrre prrrétendrrre que le métabolisme d’un moldu et d’un sorrrcier serrrait similairrre… j’ai entendu dirrre le professeurrr Mandrake nous dirrre l’inverrrse lors de son courrrs surrr les loups-garrrous. » Et je n’invente rien… Mon regard s’arme d’une lueur triomphante. L’information est facilement vérifiable, et il va sans dire que c’est du côté de mon professeur de défense contre les forces du mal que je me range. L’enseignant qui me fait face est seulement baigné dans ses propres illusions… on ne peut plus rien faire pour lui, malheureusement. « Enfin, non que cela ne me préoccupe outrrre mesurrre, mais je trrrouve simplement cela… étonnant. » Ça ne m’amuse pas plus que ça de jouer à l’idiot, mais après tout, c’est lui qui m’a cherché. Il serait bon que notre nom de famille inspire enfin auprès de la plèbe tout le respect qu’il mérite… Mais soit, je ne vais pas apprendre aux dindons à ne plus glousser. En attendant, les bras croisés sur ma table, je me demande bien pour quel motif je pourrais être sanctionné… Certes, j’ai émis mon avis en classe, qui n’était peut-être pas le bienvenu, mais en attendant je n’ai rien dit à proprement parler de préjudiciable. Ça relèverait de la pure spéculation, et il serait très aisé de me défendre, Grand-Père pourrait même en profiter pour réunir les meilleurs avocats et descendre cet homme en un claquement de doigts, en invoquant la persécution. J’imagine déjà le scandale… « un professeur d’étude des moldus en plein délire paranoïaque prend en grippe un jeune élève »… je m’en réjouis d’avance. Toutefois, puisqu’il continue son cours, je décide de laisser là notre différend, et de tâcher de voir ce qu’il a à m’apprendre, qui ne soit pas trop stupide ou inutile. Je sais, j’en demande beaucoup… Mais alors que je m’attendais à franchir à nouveau les portes de l’ennui, mon oreille capte un détail auquel je ne m’attendais pas : le léviathan, une créature marine mythologique… une porte des enfers. Intéressant. Je commence à attraper ma plume, et reste en suspens, deux centimètres du parchemin, avant de finalement lever la main pour répondre à la question. « S’il s’agit bel et bien de la gueule d’un monstrrre, il est peut-êtrrre plus rrrassurrrant d’imaginer qu’il ne peut bouger, et qu’il est ainsi condamné à rrrester une forrrterrresse vivante. » Finalement, je suis dans un bon jour, et j’accorde à ce traître à son sang de professeur l’extrême honneur de me pencher un peu sur son cours. Ce n’est pas tout les jours qu’un sang noble offre de son intérêt pour la culture populaire moldue… Il ne me remerciera sans doute pas, par fierté, mais j’ai presque l’impression d’avoir réalisé une bonne action.
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Message(#) Sujet: Re: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptyJeu 6 Déc - 18:30



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Du baratin, c'était ce à quoi ressemblait les excuses - déguisées - du Gryffondor. D'ailleurs, Rufus ne cessait de se demandait ce que fichait un tel énergumène chez les Gryffondor. Il avait la trempe d'un Serpentard, mais pas d'un Gryffondor. Avait-il piqué la robe d'un de ses camarades ou le Choixpeau s'était-il trompé ? Peut-être qu'au fond de lui subsistait quelqu'un de bien, de courageux et de téméraire ? Inutile de dire que le professeur restait dubitatif face à cette théorie.

Malheureusement pour lui et heureusement pour le jeune Sørensen, Wolffhart était trop gentil et il fit mine d'oublier cinq minutes les propos du jeune homme et accepta d'une certaine manière la participation de ce dernier.

- "En réalité, le Léviathan, si l'on se fie aux textes chrétiens et juifs, est une créature marine qui est capable de se déplacer. Elle ressemble à un dragon à 7 têtes. Cette créature a été décrite comme étant la représentation du chaos primordial dans la Bible, le texte saint de l'une des religions les plus importantes chez les moldus. Cette créature fut créée afin de s'opposer à Behemoth, une créature terrestre de la même trempe que Léviathan. C'était dans l'idée, l'opposition du bien et du mal.

Si on en revient à cette histoire de bâtiment, il s'agit d'une représentation purement artistique. Le motif de la « gueule-cité » est déjà connu durant la période romane, mais il reste rare. On retrouve sa trace à partir du XIIIe siècle après avoir vu la disparition de ce motif. Les artistes font néanmoins une analogie assez flagrante entre l’Enfer et le Léviathan comme bouche de l’Enfer : le Léviathan représente la porte qui mène aux limbes, et mieux encore, il est l’Enfer. La gueule du Léviathan en constitue bien le portal. Il existe d’ailleurs un certain nombre d’enluminures médiévales qui présentent cette fonction de portail. Les mâchoires dentées qui le constituent visent à renforcer la dimension cauchemardesque de l’Enfer.

Cependant, si durant l’époque médiévale elle se présente sous la forme d’un monstre, ou du Léviathan lui-même, à partir du XVe siècle, et durant le XVIe siècle, la gueule du Léviathan se construit, elle participe en tant que cadre et s’introduit dans l’œuvre en tant qu’architecture.
"

A mesure qu'il expliquait ce concept d'architecture infernale, il montra deux nouvelles oeuvres, étayant alors son propos.

Spoiler:


Il jeta un coup d'oeil à sa montre et il lui semblait que le cours touchait bientôt à sa fin mais il préféra d'abord susciter quelques réactions de la part des élèves.

- "Avez-vous des questions, des réactions, des suggestions ? " demanda-t-il tout en se redressant un peu.

Une grimace se dessina légèrement sur son visage lorsqu'il se mit à faire quelques pas dans la classe, comme si d'un seul coup sa hanche se libéra d'une rouille quelconque.



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Message(#) Sujet: Re: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptyMar 18 Déc - 8:04


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Ça ne m’amuse pas plus que ça, de me répandre en fausses excuses et de raconter des salades qui endormiront la vigilance de mon interlocuteur. Mais je n’ai pas le choix, à cause des deux grands noyaux autour desquels gravite ma vie : mon combat, et Grand-Père. Le second exige de ma part une certaine discrétion, et de mieux camoufler nos intentions, ce que j’ai quelque peu oublié de faire en rentrant dans cette salle de classe. Et si je veux lutter efficacement, je n’ai d’autre choix que d’obtempérer… nous avons eu assez d’ennuis comme cela avec le ministère il y a un an sans qu’il ne soit nécessaire d’en rajouter : je n’ai pas l’intention de solliciter à nouveau les talents d’orateur d’Hannibal pour qu’on me sauve la mise, à choisir je préfère rester dans l’ombre et m’occuper de mes propres affaires. Avec l’année qui se dessine, j’ai l’impression que ce sera déjà bien suffisant… Alors supporter les discours nauséabonds d’amoureux de cracmols et des moldus fait malheureusement partie du calvaire que j’aurais à vivre. Je cherche à me rassurer, tentant de me rappeler envers et contre tout pourquoi je suis là, et à quelle société j’aspire en sortant de cette soi-disant école… Alors je prends une mine vaguement ébahie devant le professeur Wolffhart qui continue de nous parler d’art moldu avec passion, et je me demande ce que je fais encore là. Bien sûr, le choix de cette option était purement stratégique, mais il ne faut pas se mentir : plus j’en apprends sur eux autres êtres souillés, et plus ils me filent la gerbe. Tout dans leur histoire, dans leur patrimoine, nous montre que c’est une espèce à exterminer, ou à défaut, à asservir. Dans une société idéale, ce genre de cours serait laissé à des spécialistes qui connaissent sur le bout des doigts tous les vices des moldus pour nous mettre en garde contre eux… mais je me suis bien sûr fait à l’idée que nous vivons dans une dystopie tragique, dans laquelle nous autres sorciers de sang noble sommes malheureusement condamnés à vivre dans l’ombre planante de la menace des non sorciers, mais m’y conformer est toujours un exercice difficile.

Je m’efforce de participer, de jouer le jeu, tant bien que mal, me promettant de me défouler au cours du dîner, en racontant à Phoenix et Rachael comment cet enseignant lobotomie s’est permis de piétiner les efforts de nos ancêtres de sang pur pour construire une barrière entre nos deux mondes. Je l’écoute parler de religion moldue, le pouce et l’index sous la mâchoire, en signe de réflexion. Il parvient à me distraire quelque peu en abordant le sujet du Léviathan, et je me surprends à matérialiser cette créature reptilienne dans mon esprit : ce genre de monstre me plait. Tout comme je me plais à imaginer l’enfer auxquels sont promis tous ces moldus qui ont imaginer pouvoir un jour moduler tout notre système selon leur bon goût, entraver notre aptitude à la magie… Je leur souhaite un beau voyage dans la gueule-cité du Léviathan. J’observe les modèles d’architecture médiévale qu’il nous montre, je hoche vaguement la tête. Mes yeux se perdent sur les flammes, dans la troisième partie du diptique, et je me surprends à les lorgner avec une certaine fascination… Puis, le cours semble sur le point de terminer. Le professeur nous demande si nous avons des questions, je secoue la tête pour ma part. « Non prrrofesseurrr. Aucune. » marmonné-je en reposant ma plume sur mon encrier, satisfait d’avoir su me faire violence pour tenir le coup dans ce bain de propagande pro moldue. Je le fixe, et lui adresse alors ce qui donne l’air d’être un sourire poli : en vérité, c’est un défi.
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Message(#) Sujet: Re: QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 QUATRIÈMES ANNÉES - De l'Art... n°1 EmptyDim 6 Jan - 21:24



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Pour un premier cours, celui-ci avait décidément mal commencé. Il fallait s'en douter, après tout, sa matière avait été souvent sujette à controverse. Mais il ne s'en offusqua pas. Au contraire, il voulait qu'il y ait un débat entre né-moldus et sorciers, que ces derniers comprennent que leur sang était loin d'être une justification à leur haine viscérale.

Il balaya la salle du regard et d'un coup de baguette, ouvrit tous les volets, fermés à l'occasion pour la projection. Il s'assit sur une table et d'un geste las de la main, congédia les élèves.

- "Le cours est terminé. J'aimerais que pour le prochain cours vous réfléchissiez aux méthodes de peinture utilisées par les moldus. Pigments, liants, matériel etc. Même si nous en débattrons peu, ce sera toujours un plus pour vos connaissances. "

Les élèves rangèrent alors bruyamment leurs affaires, chuchotant vaguement de la discussion enflammée entre Rufus et Finn, ou en discutant de choses bien plus futiles. L'allemand observa alors sa classe lorsqu'une boule de poils vint se frotter contre sa main. Flaumig semblait apprécier de retrouver son maître à la fin du cours. Le professeur soupira alors, cherchant alors à changer ses plans quant au prochain cours. S'il avait dans un premier temps envisagé de faire un cours sur le paradis afin de rester sur la même longueur d'onde, il se dit qu'il serait peut-être plus judicieux de travailler sur quelque chose de plus... accessible. Il aurait quelques nuits devant lui pour y réfléchir sereinement, devant un thé et la cheminée.

Décidément, l'année commençait mal.




Fin du cours n°1 (enfin)


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