Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
TCL C74 Series 55C743 – TV 55” 4K QLED 144 ...
Voir le deal
499 €

Partagez
 
running gag. ♦ feat. Hansel
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyVen 30 Nov - 17:22



“running gag .” &
Arriver sous l'un des arcs en pierre de la cours du château, resserrer les lacets de mes baskets, rehausser le col de mon pull bleu de Quidditch, regarder un instant mes longues jambes sous un agréable legging noir. J’ai d’avantage pris de rondeurs féminines ses derniers mois, mais j’assume pleinement le corps qui niche en ce moment dans mon bas de sport. Utiliser mon pull de Quidditch car c'est de toute façon fait pour la seule activité sportive de l'école, mais aussi parce dans son confort, il tient chaud. Un vent froid contre mes joues bientôt rosées, je vérifie une dernière fois la tenue de ma queue de cheval. A jeun, le soleil vient à peine de se lever. Savoir que je serais loin de tout le monde, savoir que dans quelques instants, je ne sentirais plus que la chaleur de l'activité physique, plus que cette petite goutte de sueur qui coulera le long de ma tempe. Ce que je sais surtout, c’est que je ne serais pas seule. Avec les derniers événements, mieux vaut ne pas se balader seul d'ailleurs. Refouler ce trac et cette hâte qui me démangent les joues autant que le froid. Heureuse qu’il vienne avec moi, flippée par ce que je pourrais encore penser et ressentir. Mais surtout, je suis embêté par tout ce que je sais au sujet de Gretel, et que je ne lui ai pas dis. Seulement j’en ai marre. Marre que Gretel soit devenue un sujet de conversation trop récurent. J’en ai marre de ses conneries qui ne me regardent pas. Je ne veux pas que ses histoires mettent un vide entre son frère et moi, mais ce n’est pas à moi de lui rapporter les faits de sa vie, surtout pas maintenant qu’ils se reparlent. C’est pourquoi j’ai glissé tous ses petits sous-entendus dans la lettre que j’ai fais parvenir à Hansel cette semaine. Oui je sais tout, car je suis autant sa confidente que son amie, mais je veux rester hors de leur histoire. Ils se sont retrouvés merde, qu’ils se parlent et se respectent.

Alors je sautille quelques fois sur place, gardant mon corps chaud, m’efforçant de concentrer mon esprit sur autre chose, sur ce que j’aurais oublié ce matin par exemple. Laisser un mot à Zach pour lui annoncer que je serais peut-être en retard pour le petit-déjeuner : fait. Boire un grand verre d’eau : fait. Laisser au placard la nervosité : à moitié fait. La baguette dans la poche spéciale : fait. J'y repense souvent. Presque trop souvent. A cette conversation aux trois-balais qui en a trop révélée, à ce regard bleu sincère et perdu. Et puis les événements terribles de l'école viennent se nicher en parallèle. Des picotements qui me bouffent le corps, un ras-le-bol qui n'en peut plus et qui me demande de courir. La hâte de lâcher toute cette pression me fait froncer les sourcils alors que je respire fort, la condensation déjà filante dans l'air. Tout arrêter, tout figer d'un seul coup, s'arrêter de respirer et de bouger à l'entente de bruits de pas dans mon dos, des pas dont je devine l'émetteur. Sourire en coin, me tourner vers la silhouette qui se pose à côté de la mienne. Pas un mot, pas un seul ne s'extirpe d'entre mes lèvres. Rien que cette esquisse qui s'étire un peu plus pour laisser apparaître la blancheur de mes dents, ravie et scintillante face à ce visage qui m’avait presque manqué. Puis finalement… « On doit être fou, tu crois pas ? »



code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyMer 5 Déc - 19:17



running gag

hansel ϟ anthea.

Je me préparais. Cette journée me permettait de me mettre totalement au sport. Je n'avais pas l'intention d'utiliser la magie, ou quoi que ce soit. Je ne me livrais pas à l’entrainement de Quidditch, pas ce soir. Nous avions gagné notre match et notre prochain affrontement s’exercera lorsque nous aurons passé l’année. Je m’étirais longuement une fois que j’eus enfilé mon sweat-shirt ainsi que mon jogging. Ce n’était clairement pas la grande classe mais je ne pouvais pas cacher le côté confortable de mon acoutrement. Mon sweat-shirt vert aux couleurs de la maison Serpentard avec le blason de mon équipe de Quidditch au dos… On va pas cacher que j’aime me faire remarquer.

Mais ça me fait trop penser aux vêtements geek là qu’on peut trouver un peu partout et dont je ne pouvais pas me passer… Je me craquais les phalanges, plaçant lourdement la paume de ma main sur mon cou pour appuyer un craquement. Cette matinée allait être rythmée par une course dont l’origine a été initiée par Anthea. Comment refuser ! J’attendais le temps où elle allait se manifester et montrer les premiers signes d’une motivation qui, qui sait, sera révélatrice pour elle. Le temps ne jouait pas spécialement en notre faveur, mais on allait devoir se bouger pour se réchauffer, c’est une évidence. Avec tout ce qu’il se passe en ce moment, il était clair que nous devions nous accrocher vivement au temps qui nous était réservé.

Je sautillais sur place quelques secondes, continuant l'échauffement. Je ne voulais pas me froisser bêtement un muscle et être contraint d’arrêter le sport qui était un rouage essentiel de mon quotidien. Ma volonté de m’affirmé dans ce milieu était au moins équivalent à celle de m’accomplir professionnellement après Poudlard. C’est alors que je rejoignis Anthea, me dispensant de ma baguette. Je ne vois pas en quoi j’en aurai besoin après tout. Il est clair que je n’envisageais que de passer un bon moment avec elle, et pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à cette discrète ambiguïté entre nous. Quelque chose venait de se révéler, les projecteurs ne se braquaient pas sur cette dimension de notre relation.

Et je ne trouvais pas ça désagréable, pourtant nous avons fui tout deux le sujet sur les deux occasions présentées. Qu’est-ce qui nous pousse à réagir comme ça ? Pourtant c’est… de notre âge de penser comme ça. Non ? Alors voilà que je vins à elle. Le parc était à nous et peu de personnes se présentaient en cette matinée. Sans doute à vouloir profiter du confort littéralement chaleureux de leur lit que leur conférait le château. On ne mange pas de ce pain là nous. « Fou ?! On est juste des illuminés super lucides à vouloir courir par ce temps… ! » L’ironie se faisait sentir mais ça, elle y était habituée. Et voilà qu’une légère brise me força à bouger certains membres de mon corps en poussant un bref soupire. Opérant quelques étirements, je prenais soin de préparer un peu mieux l’échauffement pour enfin reprendre la parole :

« T'as bien dormi ? Tu t’es bien étirée ? Pour aujourd’hui on a qu’à faire le tour du parc une première fois, on verra bien comment on se sent après. Ça va être super relax tu verras ! »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyJeu 6 Déc - 11:23



“running gag .” &
On est fou de vouloir sortir par ce temps, la température étant plus rude encore à l’heure qu’il est. On est fou de vouloir sortir avec tout ce qui se trame dehors. On est fou de se regarder dans le blanc des yeux, alors qu’on a fuit deux fois déjà une conversation plus profonde que nos regards. Mais, ce qui serait plus fou encore, c’est de ne pas profiter de chaque jour, de ne pas faire ce qu’on a envie tant qu’on le peut, de s’enfermer parce qu’on a soudainement peur de tout et de n’importe quoi, même des choses les plus simples. Alors son ironie est parfaitement acceptable dans un certain sens, quoiqu’un peu abusée. J'y sourie gentiment, bien certaine de ce que je pense personnellement.

Une brise froide vient arracher nos souries. Nos corps réclament un peu plus d'activité pour le coup, et maintenant que la personne tant attendue est arrivée, je ne vois plus aucune raison de l'en priver. Tout comme lui, je répète ce que j’ai déjà plusieurs fois fait en chemin. Je m’étire, je sautille sur place, j’occupe mon corps un peu trop pressé de prendre le large, mais surtout, de se réchauffer. A la fin d’un saut qui aura efficacement chauffé mes mollets, au retour de mes pieds contre le sol, la voix d’Hansel se fait à nouveau entendre entre les brises. Monsieur le maître, professeur du cours de sport, leader des courses dans le parc, s’assure que tout soit en ordre avant de débuter. Notez l'ironie. S’il arrêtait de parler et qu’on commençait à courir ? Je recule d’un pas, j’hausse un sourcil en plus d’esquisser mes lèvres, taquine. « J’ai fais tout ce qu’il faut t'en fais pas, j’ai pas eu besoin de toi ou de ton approbation. J'me fais aucun souci ! » Je lui sourie en coin, un peu vilaine sur le coup, mais c'est parfaitement taquin. J'aime juste pas avoir l'impression d'être un bébé, ou pire, une débutante. Aaah la fierté Fancourt... « Et toi ? T'as bien dormi, tu t'es étiré ?.. Parce que c’est bon, je suis prête là, je me lance... ! » Je suis très provocatrice pour le coup, bien plus que taquine. M'exprimer, pointer en même temps le chemin qui s’arpente derrière nous, reculer de plusieurs pas alors que je m’exprime, alors que j’ai déjà cette idée en tête. Celle de courir. Celle de prendre les devants et d'ouvrir la marche. Tourner les talons, orchestrer à la fois un pas plus grand, un pas plus rapide, un pas qui me fait courir, dos à lui, dès lorsqu'il est achevé.

Je ne fonce pas à toute vitesse. J'ai beau ne pas être aussi sportive que lui, je m'entraîne quand même. Et une course ne se commence pas à fond les blindes, seulement si tu veux sprinter, ou te tuer dès les 2 premières minutes. J'accélère juste un peu le pas, histoire d'avoir de l'avance, quit à ce que je le force à me rattraper. Je sais bien qu'il n'aura aucun mal à remonter. Ce que je voulais surtout, c'est lui prouver que je suis motivée, et que je n'ai pas besoin d'un chaperon. Si je suis aussi chiante, c'est parce que je m'énerve à penser à lui, d'une manière différente, comme si une ambiguïté s'était soudainement installée, une ambiguïté qui fait du bien mais qui me déplaît aussi. Si je suis chiante, c'est pour le charrier, parce que mon cœur me le demande. Si je suis chiante aussi, c'est parce que je suis comme ça, fière et têtue. Queue de cheval au vent, je sens le froid me geler d'avantage les joues. Mais surtout, je me sens bien, défoulée. Don't hate Hansel, c'est fait avec beaucoup d'affection au fond. Bon, tu cours ou tu me regarde faire ?



code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyMer 12 Déc - 15:00



running gag

hansel ϟ anthea.

Je restais concentré. Une mâtinée sportive impliquait de préparer les muscles, mai surtout l’esprit. J’y étais habitué, mais me rappeler de cela me permettait de ne faire aucun compromis sur la préparation. J’inspirai profondément, vigoureusement. Sentant l’air entrer par mes narines pour se concentrer dans mes poumons qui se gonflaient. L’air pur du domaine y était pour quelque chose. Ce n’est pas comme dans les grandes villes où l’on peinait à respirer à cause des voitures etc… Ici, on pouvait avoir l’impression de déplacer des montagnes juste parce qu’une légère brise vient nous caresser le dos en guise d’élan.

Au moins, l’extérieur du château avait son côté tout aussi magique, son côté motivant. La beauté du parc est telle qu’une ballade sportive en excellente compagnie ne pouvait qu’embellir cette matinée ! Malgré l’air un peu trop frais, et ce qu’il se passe en ce moment… c’est peut-être le meilleur moment pour s’évader. On aura toujours des occasions pour prétendre à vagabonder à diverses occasions, mais ce matin, ce matin nous appartient. Faire abstraction de tout ce qu’il se passe pour simplement courir avec une personne qui vaut chère à mes yeux.

Au bout du compte, cette même personne semblait être opérationnelle pour cette séance, et c’est en usant du sarcasme que je cerne toute sa motivation. C’est une bonne chose. Un sourire amusé vient orné mes traits tandis qu’un de mes sourcils se hausse. Comme si j’étais faussement étonné de sa façon de me parler. Deux expressions qui se fondent dans un message emporté par la gestuelle : Ah ouais ? Vraiment ? Tu es sûre ? Ces mots pouvaient qualifier facilement mon expression faciale. Et je ris aux questions qu’elle me retourne. Je pouffe plutôt. Réaction très courte.

« Aha, tu t’emmerdes pas toi. Fais gaffe à pas cracher tes poumons ! »

Comme s’il s’agissait d’un petit vase fragile alors que je la sais sportive rien qu’avec le Quidditch dans les pattes pour expérience. Le second degrés était clairement visible, il se sentait à des kilomètres. La finalité reste que nous sommes deux sportifs et que s’entretenir même à notre âge est un exercice des plus compliqués. Quand nous serons adultes il sera d’avantage plus facile de conserver cet équilibre. Au final, je me préparais tout simplement, quand j’y pense. Les mains dans les poches de mon sweat-shirt à capuche, je la vois s’éloigner pour finalement débuter cette course à pieds. J’emboitai alors le pas d’un air décidé, marchant, marchant un peu plus vite pour finalement me mettre à courir.

Il fallait maintenir un rythme certain. Je la rattrape doucement, restant légèrement derrière elle. Ne pas se prendre bêtement un point de côté. J’aimais d’ors et déjà l’atmosphère environnante à ses côtés. Partager quelque chose, le plus simplement du monde. J’en oubliais presque les tracas du quotidiens. La regardant courir c’est là que je repensais bêtement à nos courtes discussions auxquelles nous nous sommes soustrais… Le vent joue contre nous, nous continuions pourtant à courir d’un air décidé à contenir notre objectif. Il était difficile de penser à ce que l’on s’est dit tout en courant.

Accélérant que très légèrement pour être à ses côtés je finis par prendre la parole. Économiser la salive c’est essentiel, ne pas trop parler. Pourtant avec elle je trouve le moyen d’être loquace, n’importe quand… n’importe où. Et puis je voulais parler, j’avais simplement envie de lui livrer des mots aussi innocents puissent-ils être : « C’est bien ! Je t’ai sous-estimé, tu as un excellent rythme ! Si on continue comme ça, cette course à pied va être une simple activité passagère ! Faudrait pas non plus que le Saule Cogneur nous tombe sur la gueule… » Ma voix s’affaiblit légèrement pour reprendre une respiration correct. Je ne devais pas faire d’erreurs, parler très peu.

Juste ce qu’il faut, mais c’est plus fort que moi. Je regarde droit devant moi, alors qu’à plusieurs mètres, quelque chose interpelle mon regard. Je sais pas, on dirait, des animaux, des petits animaux. Dehors ? Par ce temps ? Le confort chaleureux du château se prête plus à cette occasion… N’importe quoi.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyJeu 13 Déc - 12:15



“running gag .” &
Taquineries, provocations, tous ses états d’esprit qui nous libèrent, évoquent notre complicité sans faille. Mais c’est aussi le meilleur moyen d’exprimer ses reproches de la manière la plus douce qui soit, moyen dont j’ai usé en lui rapportant ne pas avoir besoin de lui pour m’échauffer. Se reprocher des choses qu’on apprécie l’un chez l’autre, pointer du doigt des faits, des manières d’être, des habitudes, ce qui prouve qu’au fond, on se connaît trop bien. C’est ce genre d’amitié qui ne promet aucune fixation. C’est ce genre de relations trop fusionnelles qui peut dériver, prendre un autre chemin, se risquer à des sentiments plus intenses. Tout du moins, la question se posera un jour ou l’autre. Et nos têtes ont fait ce pas. Elles se sont déjà posé la question d’une réponse que je préfère ignorer, mettre de côté, faire patienter une éternité s’il le faut. De toute façon je n’y pense déjà plus, pas dans cette situation, le visage au vent, la course rythmée et vivace.

Concentrée sur ma respiration, concentrée sur mes pas, je n’oublie quand même pas ma volonté de lui prouver ce que je vaux. Je veux foutre à terre ses allusions, prouver ma valeur dont je suis sûre qu’il ne doute pas tant que ça. Rester à l'écoute de sa course qui me colle au train, de son allure évidemment plus rapide que la mienne. Il n'a eu aucun mal à me rattraper, tout comme il ne faiblit pas à se mettre à mon niveau. Queue de cheval filante de gauche à droite, respiration calculée, je l'écoute risquer le point de côté. Sourire en coin à ses paroles, satisfaite de l'entendre, pas vraiment réceptive à son histoire de saule-cogneur. Je déteste cet arbre de malheur, et je pense qu'on est suffisamment intelligent pour l'éviter non ? Qu'importe. Je me décale vers Hansel qui court à côté de moi, le bousculant avec force. Ma respiration plus forte par l'effort que je viens d'exercer, mais aussi par ma voix qui s'exprime en même temps. « Je suis déçue que tu puisse encore me sous-estimer ! » Je sourie, évitant de déclarer plus de mots pour le bien de ma course. Je suis presque vraiment déçue qu'il ne me croyait pas quand je lui disais que je m’exerçais parfois. Un peu moins ses derniers temps, certes, mais comment croyez-vous que je puisse maintenir ce corps avec tout ce que je mange ? Je dis ça pour l’embêter, mais surtout pour provoquer une réaction. Montrer au garçon qui te plaît, et à qui tu semble plaire, que tu es bien meilleure qu’il ne pense, c’est beau. Mais le lui faire remarquer, c’est encore mieux. Mais surtout, c’est comme si je cherchais le compliment, comme si j’en avais besoin, comme si je voulais qu’il me regarde longuement, encore. Comme quoi, je n’arrête pas si facilement d’y penser au final.

Avancer de quelques pas, les yeux rivés droits devant moi. Poser les yeux sur deux boules de poils qui se chamaillent. Je ne percute pas trop sur le coup. Ils peuvent venir tout droit de la forêt par exemple. Pourtant courir ne floute pas la vue. Ce n’est qu’après quelques mètres encore, que je réalise. Inconsciemment je ralentis mes pas et fronce les sourcils, avant de pointer les animaux du doigt. « Eh mais, c’est pas ton chat ?! » Le sien, et celui de Gretel. Qu’est ce qu’ils foutent ici ? Leurs maîtres m’ont pourris mon Halloween et mille autres moments, et maintenant c’est leur chat qui dégomment mon petit moment bien être et complicité ? Je vous insupporte, les Valeska. Oui parce que je me prépare psychologiquement à aller vers eux. Je suis sûre de ce que je vois, sûre de ce que je dis. Suite à mes pas que j'ai ralentis, je me suis retrouvé quelque peu derrière Hansel. Alors je tends le bras, je tends ma main froide pour attraper la sienne, plus chaude. Sentir, durant un instant, ce choque thermique qui me fait du bien. Hâter le pas, accélérer, tirer son bras de cette avance que je prends soudainement. « Viens ! » J'ai l'impression qu'ils se déplacent aussi vite que nous, qu'ils ne cessent d'avancer. Je ne veux pas les perdre de vue, je veux au moins me diriger vers eux. Je dois avouer que ses boules de poil navrantes apportent une couche de piquant à notre course, si on oublie qu'ils pourraient très bien l'interrompre. Car pour l'instant, on court encore.



code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyJeu 13 Déc - 16:40



running gag

hansel ϟ anthea.

Cela faisait du bien oui. Il y avait cette inlassable complicité qui s’éveillait depuis des mois entre nous. Notre relation a fait du chemin depuis notre rencontre. Au début sans doute trop jeunes pour cerner ce qui nous attendait. Il y avait une difficulté de taille pour ce qui est de distinguer l’ambiguïté et l’amitié pure et simple. Difficile d’aller vers elle avec des mots choisis entre le discutable et la ligne directrice de l’amitié.

En général, si je ne me trompe pas il y a des signes non ? On va dire que j’ai déjà vécu cette transition vers le couple avec Jill. J’ose espérer que ce n’est pas si différent que ça ? Enfin j’étais sans doute trop jeune encore une fois à l’époque pour cerner tout le juice de cette notion là. Ma relation avec Jill c’est du passé, je ne peine pas à me souvenir de ce que je ressentais, au moins pour me permettre de comparer à ce qu’il en est aujourd’hui avec Anthea. Attends, j’viens clairement de penser au fait d’être en couple avec Anthea là ?

Histoire de, c’est un léger point de côté qui s’invite… Mais je ne montre pas que cette situation physique est inconfortable. La pensée précédente elle, était plutôt agréable. Mais j’ai dû sortir de mes pensées quand la Serdaigle avait fini par préciser ce que nous avions devant les yeux. Des chats, mon chat, avec celui de Gretel.Je les reconnaitrai entre milles… on avait colorier les poils de nos chats… Beerus le mien, Champa le sien. Ils se frittaient. J’aimais pas spécialement ce genre de comportements alors quand Anthea m’entraina, je suivis le pas. Cette fois-ci la course se faisait de façon bien plus intense.

« Beerus ! PCHT ! LAISSE CHAMPA TRANQUILLE ! »


Criais-je en courant toujours plus vite. Je crois que le fait que nous arrivions en courant joua sur leur réaction. Ils commençaient à fuir mais il fallait tenter de les rattraper. Avec tout ce qu’il se passe en ce moment, je serai rassuré de les voir dans le château. Mais plus nous avancions plus je comprenais que la situation allait vite dégénérer. Le Saule Cogneur. Putain. Ils allaient vers le seul arbre capable de te buter. Je me suis arrêté net alors à plusieurs mètres de l’arbre. Ecarquillant les yeux, la main devant la bouche : « Oh putain. Faut qu’on les récupère, vite ! » Je me suis mis à courir à nouveau en voyant que les chats viennent d’entrer dans le trou au pied de l’arbre. Ça mène pas à la Cabane Hurlante ça ? C’est le meilleur moyen pour eux de se faire la malle et quitter le domaine. Gretel va me tuer, elle va chialer c’est sûr.

Faut les récupérer ! J’essaye de courir toujours plus vite en constatant que l’arbre commence à se réveiller. Je dépasse alors Anthea, essayant de taper une pointe pour sauter dans le trou mais au moment d’y arriver, une longue branche vient me fouetter l’abdomen. L’impact et le poids de la branche est tel que je me retrouve projeter en arrière, m’écrasant sur le sol. En atterrissant, je fais une roulade arrière tellement l’impact est fort pour me retrouver sur le ventre, le souffle presque coupé. « Hhh… La vache… » Je me retrouve à côté d’Anthea quoi. Je me lève lentement en tentant de reprendre ma respiration. Je me dis que le temps joue contre nous. Je regarde alors Anthea, ma main sur mon ventre :

« Faut qu’on passe là, sinon les deux chats vont se casser. Et si Gretel l’apprend j’peux t’assurer qu’elle va me buter… »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyJeu 13 Déc - 21:35



“running gag .” &
Quand on pense qu’il suffira de s’avancer, main dans la main, pour régler le problème, c’est se planter de long en large. En voulant se dépêcher pour les récupérer, en criant comme Hansel l’a fait, les chats Valeska n’ont fait que s’éloigner toujours plus. Un chien obéissant serait venu dans notre direction, alors que le chat n’en fait qu’à sa tête, pire encore lorsque sa nature sauvage s’éveille. Même si le chat est tout aussi capable de retrouver sa maison et ses maîtres, on ne peut pas se permettre de les perdre dans le parc, de les laisser apprivoiser d’autres lieux que ceux dont ils sont habitués.

Se lâcher, les fixer, s’approcher du pire, de ce que je craignais au fur et à mesure qu’on prenait cette direction. Se stopper net quelques secondes, en voyant les deux chats filer sous le saule-cogneur, l'arbre mortel. C’est une plaisanterie, c’est ça ? Hansel en parlait il n’y a même pas quelques minutes, et voilà qu’on se retrouve face à lui, voilà que le préfet vert et argent veut se risquer à l’approcher pour sauver deux boules de poile. Mettre de côté la mauvaise foi, savoir que l’amour qu’on éprouve pour nos animaux de compagnie est importante, unique, savoir que je ferais la même chose pour Mushu. La seule différence, c’est que mon hibou m’obéit quelque peu. Alors je suis Hansel, bêtement, en courant vers le saule-cogneur. Je n’ai pas le temps de lui répondre quoi que ce soit ou même de l’arrêter. Mes pas ralentissent à nouveau, ma vision devient plus clair, plus étendue. Voir ce qui s’éveille, voir ses branches s’exciter une à une, ses massues de bois et d'écorce s’agiter. Ce que je vois surtout, c’est Hansel qui fonce vers l’issu qui mène à la cabane hurlante. Anticiper ce qui va arriver, le sentir arriver de loin. Je crie alors, mais c’est assurément trop tard. « NAN ATT.. » Je n’ai pas le temps de terminer mon appel. Hansel fonce sans réfléchir, et d’une seconde à l’autre, je le vois se faire percuter par le saule-cogneur. Il est propulsé en arrière alors que je pose mes mains sur ma bouche, alors que j’ai le réflexe de reculer de quelques pas, des pas que j’opère à nouveau pour me rapprocher d’Hansel, couché à terre, sur le ventre. J’accours vers lui, je me penche, je lui tends mes bras. Mais surtout, j’ai peur. J’ai peur pour lui, il n’ya que lui qui compte en ce moment-même, comme si les chats m’étaient déjà sorties de la tête. Porter une main sur sa hanche, l’aider à se relever, m’exprimer dans une inquiétude monstre. Poser ma main restante sur la sienne, celle qui tient son ventre visiblement douloureux. « Je m’en fou des chats là, toi, ça va ?! » Je sais, il veut qu’on face vite, qu’on les récupère le plus tôt possible, mais je ne le ferais pas dans la précipitation si on risque nos vies. Je le regarde quelques instant, de la tête aux pieds, les yeux écarquillés. L’une de mes mains s’amène quelques instants sur sa joue froide, un signe d’affection, un réflexe idiot dans le processus de vérification de son état. Oui j’ai eu peur, terriblement peur. Mais je veux l’aider, je dois l’aider. Lui et Gretel.

Je m’en voudrais s’ils les perdaient. Alors je le lâche de toute part et me redresse. Je dois rester calme et réfléchis. J’observe autour de nous, j’observe le saule qui s’est sauvagement éveillé. Glisser ma main tremblante dans la poche qui contient ma baguette discrètement glissé auparavant. Réfléchir sans m’arrêter, analyser la situation, mettre de côté ses tremblements idiots qui me démangent. « On va essayer de faire ça autrement… » Dis-je le regard vide, enfoncée au fin fond de mes pensés et de mes souvenirs. Observer ses branches d’arbre qui se déplacent, et qui ne cesseront sûrement pas de s’agiter tant qu’on restera proche de lui. Il me vient alors en tête, ce sortilège, cette idée complètement loufoque. Je sors finalement ma baguette, la tenant avec fermeté. Cette idée germe de plus en plus dans ma tête alors que je rapporte mon regard vers Hansel. « Tu m’suis.. ? » Sensible et confiante, je veux qu’il me suive dans ce qui va suivre. Il faut surtout que je réussisse. Parée à foncer moi aussi, parée à courir vers l’entrée de la cabane hurlante. Tendre ma baguette vers l’arbre, au moins vers les branches susceptibles de nous percuter en premier, et m’exprimer enfin, crier avec niaque. « IMPEDIMENTA ! »



1-3-4-5-2 : Le sort d’Anthea succède. Le mouvement de la menace est alors ralenti, suffisamment pour leur laisser le temps de prendre leurs jambes à leur cou et de courir jusqu’au trou.
6 : Le sort d’Anthea a raté, le stress et la peur l'ont déconcentré. Anthea qui avait prit de l'avance et s'était quelque peu approchée, est à son tour légèrement percutée de volé par le saule-cogneur.



code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyDim 16 Déc - 2:05



running gag

hansel ϟ anthea.

Reprendre mon souffle, essayer de reprendre mes esprits. La douleur n’était pas si insoutenable, même si au moins je me faisais une nette idée de ce que donnera un coup de cognard en pleine gueule. Et encore, j’suis même sûr que ce putain d’arbre s’est retenu. J’analysais l’anatomie du Saule Cogneur en constatant qu’il possédait des parties bien plus épaisses pouvant nous buter. Alors, est-ce que ça vaut forcément le coup de perdre la vie pour des chats ? Oula. Faut vraiment pas que je pense comme ça, Gretel aura une double raison de me pendre sinon. Et Anthea était d’un avis … logique. Je m’en faisais beaucoup trop pour ces boules de poil au point d’en oublier ma propre personne.

Je me suis précipité dans la gueule du loup en oubliant que cet arbre pouvait me broyer de façon instinctive. Et à vrai dire… je passe mon tour, j’agis bien trop souvent sans réfléchir. Elle était plus la tête pensante avec les talents qui vont avec… Il fallait garder son sang-froid. Sentant sa main sur la mienne, c’est ce contact qui me rappela à la réalité, sa main valide sur ma joue. Je la regarde, et je me dis que j’ai été idiot de lui faire peur, d’agir de cette façon. J’acquiesce doucement alors, mes nerfs, mes muscles se relâchant aussitôt. Comme si au contact de sa peau, je me retrouvais désarmé. Les contacts rompu, je reporte mon attention sur le trou au pied du Saule Cogneur. Elle avait l’air déterminée et avait sa baguette en prime. Geste d’intelligence que je n’ai pas eu…

« T’as ta baguette pour toutes les occasions toi aha… J’te suis. »

Une phrase à but humoristique mais qui fut désamorcée par un ton un peu plus sérieux sur la fin. Qu’est-ce qu’elle est charmante quand elle est sérieuse… Et c’est parti. Son sortilège fonctionne à merveille sur l’arbre, les mouvements de ce dernier sont entravés par un enchantement qui le ralentit. C’était le meilleur moment pour aller dans l’espèce de sous-sol. Je n’y ai jamais mis les pieds mais je vois où ça mène par pure réputation… Il n’y aurait qu’une seule et unique galerie. Respirant profondément, ce fut le moment d’accélérer la cadence malgré la douleur au niveau du ventre.

Je pris sur moi le temps de quelques secondes avant de me jeter en premier dans le trou, littéralement. La descente était plutôt rude, forcé de subir une forme de galipette pour atterrir sur le ventre. Me redressant directement, je soufflais alors… Un soupir de satisfaction assez prononcé tandis que je me retourne pour voir débarquer Anthea. Me percutant alors je tombais sur le dos, l’entrainant avec moi dans ma chute. Serrant les dents pour cacher la douleur surprise, je la tenais par les épaules. Reprenant ma respiration, on avait comme fait le plus compliqué. La regardant dans les yeux, soucieux de son état, j’ignorais si le Saule Cogneur avait pu la toucher ou non, dans le feu de l’action je me suis concentré sur notre objectif :

« Tu… tu vas bien ? »

La proximité avait comme fait bugué mon esprit. Proximité plaisante qui venait inéluctablement renforcer cette forme d’ambiguïté. M’éclaircissant la gorge au bout de quelques secondes, je compris qu’il fallait se remettre au route malgré nos visages proches. Me redressant tout en l’emportant avec moi, c’est une fois debout que je dépoussiérait mon jogging. La douleur était encore présente, c’est un fait et je ne pouvais pas le cacher. Me pliant légèrement vers l’avant en me tenant le ventre, je relevais mon sweat-shirt ainsi que mon t-shirt pour constater… Un bleu assez imposant s’était imposé très vite… Vu l’impact du coup… Levant les yeux vers Anthea, un air un peu gêné. Dégâts causés par ma façon stupide de réagir…

« Eum… Oui j’irai à l’infirmerie promis après tout ça… »


Regardant la suite de la galerie qui s’étendait longuement, nous devions faire vite. Mon attention piquée au vif par l’écho lointain de quelques miaulements. Ils étaient pas loin de la Cabane Hurlante. Commençant à marcher d’un air plutôt décidé en jaugeant la situation, je restais auprès de la Serdaigle, comme si je ne pouvais pas être quelques mètres devant elle sans craindre qu’il se passe quelque chose…

« J’te remercie Théa de venir… Vraiment. Ce week-end aura été quelque chose de très sportif. T'étais loin de t'imaginer que toute cette merde pouvait nous tomber dessus, à croire qu'on sera jamais tranquille aha. T’es une héroïne plus couillue que moi ! » Sérieux ?

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyMer 19 Déc - 17:20



“running gag .” &
Oui j’ai pris ma baguette, oui je suis prévoyante à ce point. Après tout, comment ne pas l’être ? Si même les Professeurs qui se font sauvagement attaqués prennent un peu de temps à s’en remettre, qu’arriverait-il à un sorcier de premier cycle ? J’imagine là une mort imminente. Hansel semblait presque faiblement amusé que je puisse l’avoir sur moi, mais il ne semblait pas surpris. Comme une évidence, comme si on attendait rien d’autre de ma part. Je peux devenir très prévisible quand je le veux, car j’ai des principes. Mais ce qui semblait plus évident encore, c’est ce sort que j’ai jeté sur le saule-cogneur. J’avais peur qu’il ne soit pas suffisamment puissant. Mais il le fut assez pour ralentir le geste violent qui menaçait de nous percuter, et nous laisser le temps de passer. Une tape contre son dos, pousser Hansel à passer en premier, décidée à fermer la marche dans le cas où la douleur le ralentirait. Le temps défile si vite, et si lentement à la fois, que je ne suis même pas sûr de ce que je vois, de ce que je fais. Je crois qu’Hansel est passé dans le trou, et qu’à présent, vient mon tour. Sentir une douleur piquante m’irriter la main, n’y prêter qu’une vague attention la seconde qui suit, glissante sur le sol, préparée à l’atterrissage.

Propulsée par le poids et la vitesse, je sens que mon visage va s'écraser violemment contre le sol. Sentir une pression sur mes épaules, atterrir sur quelque chose de bien plus confortable qu'un sol humide. Je me retrouve nez à nez avec Hansel. Le temps que je réalise notre réussite, que je me rende compte du chemin que nous avons parcourus, plusieurs secondes s'écoulent. Deux visages proches, presque trop proches. Un regard qui ne quitte pas le sien, une lèvre légèrement entre-ouverte qui ne demande qu'à respirer un air sauf. Les secondes perdurent alors qu'il me demande si je vais bien. En ce qui me concerne, je me suis perdue. Je suis perdue dans ses iris plus bleues que les miennes, perdue dans ce contact maladroit qui fait du bien et qui rassure. C'est l'esprit maladroit qui perturbe le plus, celui contrôlé par le hasard plus farceur qu'on ne saurait l'imaginer. Alors je m'exprime d'une voix basse, d'un souffle presque coupé, mes yeux s’abaissants à regarder ses lèvres. « Oui ça va.. »

Un raclement de gorge vient remettre nos esprits à l'endroit et nous rappeler la raison de notre venue. Les chats, on doit rattraper ses boules de poils, l'unique raison pour laquelle nous nous sommes mis en danger, exception faîte de l'adrénaline. Se redresser tous deux, passer d’un réflexe nos mains sur nos vêtements sales, glisser le dos de ma main contre ma joue tâchée de terre. Concentrée sur l’état d’Hansel, concentrée sur le froid qu'il fait, je ne ressens rien me concernant. Pas la moindre douleur, pas le moindre picotement. Je suis absente. Je n’ai les yeux rivés que sur lui, sur ce geste qu’il exerce ensuite. Il relève son t-shirt, visiblement heurté par le coup qu’il a prit. Des parcelles de peau qui se révèlent peu à peu, des abdominaux de boxeur qui se font oublié à la vue du bleu qui les surplombe. Porter un regard froncé, pincer les lèvres, relever la tête vers son visage avant d’acquiescer positivement sur l’idée d’aller à l’infirmerie. « Oui c’est mieux ! » C’est là que je me rappel cette douleur sur ma main. Je l'expose alors, et ce n’est que maintenant que je vois ses longues écorchures, ses rougeurs sang jusque sur mon poignet. Je ne sais pas ce qui m’a touché. Peut-être que je me suis fais mal en tombant, ou j’aurais frotté l’écorce, ou subit le contact de l'une des branches du saule. Je n’en sais rien. Je regarde ma main, ses légers picotements, et je fronce les sourcils de perplexité en la secouant. Je n’ai pas mal, pas vraiment. C’est juste désagréable et ça pique. Je veux dire j’ai des bouts de peau arraché sans vous donner de mauvaises images, bien sûre que ça pique ! Mais ce n’est rien de grave, rien qui ne vaille la peine d’aller à l’infirmerie, contrairement à Hansel. Alors j’espère qu’il n’a rien vu, je ne voudrais pas qu’il m’emmerde pour ça.

Entendre les écho des miaulements à travers la galerie sombre qui s’étend devant nous, sentir que le Serpentard n'a plus le même courage qu'il y a quelques minutes. Il ne prend pas les devants, il reste près de moi et il me remercie. Il me dit des choses qui n'ont rien à foutre ici, sur le moment, sûrement que ça le rassure de plaisanter et de discuter avec moi. De quoi il a peur ? Nous ne sommes pas le soir, et encore moins un soir de pleine lune. Il n'y a donc aucun loup garou dans la cabane hurlante. Qu'importe sa réflexion me fait sourire en coin alors que je quitte enfin la galerie des yeux pour les tourner vers lui. Alors comme ça je suis couillue ? « J’allais pas te laisser tout seul ! Justement je savais que tes couilles ne pèseraient pas assez comparé aux miennes pour que tu puisses te débrouiller… » Offrir une tape de mon poing intact sur son épaule, geste et parole de plaisanterie parfaite en offrant le premier véritable sourire taquin depuis plusieurs minutes. Rends-toi surtout compte de ta phrase débile Valeska ! Je ne le pense pas, pas une seule seconde. Ceci-dit, pour quelqu’un qui veut me redécouvrir, je le trouve encore très distant. Des illusions, une situation loin d’être idéale, une mauvaise foie certaine, tout est possible. « Et non, je pense qu’on aura jamais d’année tranquille à Poudlard ! » Cependant je ne suis pas héroïne, sûrement la seule chose à laquelle je n’ai pas réagis. Je sais juste garder le contrôle et réfléchir raisonnablement. J’ai juste tendance à penser à mon grand-frère dans ses moments, lui qui me donne la force d’y croire. Lui qui fut mon premier adversaire, ma première concurrence, lui qui fut longtemps plus doué que moi. Je veux devenir quelqu’un d’aussi douée et courageuse que lui, bien qu’il ne cesse de me dire que c’est déjà le cas. Je me perds dans ses pensés quelques instants, le pas lent dans notre avancé vers la cabane.

Je marche à ses côtés, toujours remplie de cette adrénaline qui bouffe chaque partie de mon corps, tout sauf mon cerveau resté réfléchit. Monter des marches glissantes, arriver au seuil de la cabane hurlante, abandonnée, sale, poussiéreuse. J'aperçois le chat d’Hansel au milieu de la pièce, entrain de renifler tout ce qu’il peut. Je m'approche lentement avant de me pencher avec rapidité pour chopper cet idiot de Beerus et le prendre dans mes bras. J’ignore où est Champa, mais il ne doit pas être bien loin. Entre deux pas sur le sol craquelant, je m’exprime alors. « J’te jure, c’est la dernière fois que je risque ma vie pour vos boules de poiles. T’es complètement malade Hansel ! » Je tire une tête complètement désespérée à ses mots, à cette voix par moment cassée par le froid extérieur. Mais au fur et à mesure, j'ai un sourire qui s'étend en long, jusqu'à laisser mes dents percer, ainsi qu'un rire à la fois nerveux et amusé. C’est maintenant que je rie de tout ça, maintenant que je sens le calme s'être installé. Reculer d'un pas, me laisser tomber sur le divan complètement dépravé derrière-moi. « On est complètement con..! » Dis-je d'un ton aiguë au milieu d'un rire encore présent, encore joviale. Fixer le vert et argent, le chat posé sur mes genoux. Ma main douloureuse à même les poils du chat d'Hansel, le caresse et le calme avec épreuve. C'était fou. Plus jamais ça ! J'ai eu trop peur pour toi Hansel, trop pour ne pas me rendre compte de la raison pour laquelle je ne te quitte pas des yeux. L'un des seuls qui sache à quel point je peux être débile quand je veux, à quel point l'apparence m'est égal, contrairement à ce que je dégage. Des airs d'arrogante méprisante, rien de ce que je suis. J'aime rire fort et mal, j'aime me moquer certes, mais ce que j'aime par dessus tout, c'est porter des Jogging. Féminine, mais pas trop. Masculine, mais pas trop. Lui, il sait tout ça, lui.

code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyMer 19 Déc - 18:38



running gag

hansel ϟ anthea.

À vrai dire, je n’aurai pas imaginé une matinée comme ça. J’étais loin de me dire que les choses pouvaient tourner de cette façon, pourtant on est à Poudlard, tout se réalise, même l’impensable. À croire qu’on ne sera jamais préparés à avoir une journée tranquille. C’est avoir une journée normal qui relèverait du surnaturel putain, c’est ça ! Cette pensée est amusante, mais aussi frustrante. Je n’aurai jamais le temps de consacrer mon attention envers Anthea ou bien ? Si si, je veux avoir ce temps là alors je peux l’avoir. Malgré les moments comme où elle s’est retrouvée au-dessus de moi. À couper le souffle alors que… si, c’était bizarrement agréable. Je ne suis pas dupe, il y avait toutes les raisons du monde pour se questionner. Je me suis retenu de passer à l’acte et pourtant cette proximité m’a demandé un self-control de malade pour ne pas ployer.

Pourtant qu’est-ce que j’aurai dû faire ? M’y risquer ? C’était vraiment tentant. Comme si j’avais grillé une carte. Elle allait bien. Le fait de se redresser me confirma que j’ai laissé une occasion de mettre un geste sur des mots. Un peu dégoûté, je demeurais tout de même rassuré à l’idée qu’elle aille bien. On aurait pu finir écraser, ou moi seulement, parce qu’il faut croire qu’Anthea a tendance à bien plus réfléchir que moi. C’est une Serdaigle quoi. La douleur présente ne m’empêcha pas de me consacrer à l’objectif. Je lui garantis que je me rendrai à l’infirmerie, au moins pour recevoir les petits soins nécessaires. Ce serait con d’être entravé pour un match de Quidditch à cause de mon inconscience. En tout cas, nous n’avions pas perdu de notre sens de l’humour. Ce qui est sûr c’est que sa répartie écrasante frappa alors. J’suis toujours étonné qu’elle emploie cela avec la plus grande facilité, d’une façon si décomplexée que je tombe amoureux de son second degrés. J’en souris alors, mais ce sourire montre bien ma facette de défi :

« T’es putain d’impitoyable ! Mais vas y, savoures, c’est bien parce que tu m’as évité au Saule Cogneur de me transformer en carpaccio de Strangulot. »

Cette bouffe n’existe même pas, mais l’idée même de finir comme une merde était bien présente. Et puis elle avait toutes les raisons du monde de me donner des coups et de m’insulter après mon acte inconscient. Quand je perd mon sang-froid ou quand je suis confronté au stress, je perd la plupart de mes moyens. C’est vraiment quelque chose qu’il faut que je travaille, tout comme m’attendre à ce que Poudlard ne soit pas un lieu où l’on peut espérer avoir une scolarité normale ! Ceci dit, même au bout de sept à huit années passées dans ce château, il est clair que je ne m’y ferai jamais… à cette cabane. Je sais que c’est une réputation, mais qu’est-ce qu’elle est badante… Je respire profondément, je me calme. Je suis avec Anthea, tout va bien se passer. Comme si rester à côté d’elle me garantissait une sécurité.

On sait jamais hein, les loups-garous sont dans la Forêt Interdite, on peut trouver bien pire dans la maison la plus hantée de Grande-Bretagne… Je sursaute même légèrement quand je cerne la présence de Beerus. Et d’un au moins… Anthea le récupéra alors qu’il ne restait plus que Champa à retrouver. Comme par hasard c’est celui de Gretel qui est porté disparu. Je soupire tout de même de satisfaction, même quand Anthea explicita son exaspération à mon égard. J’ai rien à redire, j’suis complètement d’accord avec ce qu’elle dit. Et même si un fond de culpabilité se montre, je partage le rire qui désamorce ce ressentiment. Ça fait du bien de passer outre cela, et de ne rien prendre au sérieux.

« Ça fait du bien de savoir que j’suis pas le seul con dans ce cas. Au moins… t’es une personne tout à fait disposée à porter ce titre honorifique ! Et… AH ! »

Je sursaute au moment où quelque chose me passe entre les jambes, je l’avais même pas vu s’approcher de moi à ce moment. Putain Champa… Nous étions dans une pièce tout à fait disposée pour ne pas les laisser filer. Mon cri a dû l’amuser hein… je file vite fermer la porte à ce moment là pour ensuite m’adosser au mur. « Si tu raconte ça à qui que ce soit, j’me charge de t’étouffer dans ton sommeil. » Prononçais-je en reprenant mes esprits, même si je ne pus être sérieux, il a fallu que je rigole de façon nerveuse pour montrer que la situation était putain de débile. Je la regardais alors, cernant tout de même quelque chose au niveau de sa main pendant ses caresses.

Fronçant légèrement les sourcils, je m’approchais pour m’installer à côté d’elle. Juste à côté d’elle. Saisissant lentement sa main qui caressait Beerus, je constatais les petits dégâts. « Hmhm. J’t’emprunte ta baguette. » Saissant alors son outil de tous les jours, je finis par pointer le bout de celle-ci vers la plaie. Me concentrant un minimum je finis par prononcer l’incantation suivante. « Vulnera Sanentur. » La baguette commençait à émettre une douce chaleur tandis que la magie opéra sur sa main pour dissiper ce qu’il y avait sur sa main. Pourtant à ce moment précis, je ne trouvais pas la force de lui lâcher la main. Levant les yeux vers Anthea, un sourire satisfait au bord des lèvres je concluais donc :

« Voilà Théa, une main comme neuve. »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyMer 19 Déc - 22:36



“running gag .” &
Impitoyable n’est pas le mot que j’emploierais à mon sujet. Bornée serait plus juste. Formée comme un parfait soldat ne serait pas totalement faux non plus. Il est vrai que dans ma famille, les enfants ne sont pas beaucoup autorisés à sortir. Mon frère et moi avons été éduqués comme ça, au cœur des livres et des ouvrages qui ornaient notre bibliothèque. Deux parents forts et cultivés ça forge l’esprit. Un frère rebelle et fort, ça forge le caractère. Il était mon binôme avant que Narcissa ne le devienne. Je me souviendrais toujours ce que j’ai lu sur son visage ce jour-là. J’étais calme, peu expressive, déjà analyste, à l’inverse de Cissy qui ne cessait de piquer son père à base de mots crues. J’avais alors automatiquement compris qu’elle cherchait l’attention de celui-ci, et je ne me suis pas retenue de lui faire remarquer. Ce n’est que plus tard, lorsque notre individualisation s’est transformée en binôme individualiste, que j’ai pris quelques bouts d’elle. Sa répartie parfois piquante, sa fierté, et son esprit impitoyable. Si en fait, je suis peut-être vraiment impitoyable quand je veux, aussi plaisantin que ça ait pu être pour Hansel. Un peu plus et je lui sauvais les fesses. Comment ne pas en être fière ? Une fierté légèrement effacée par un autre sentiment, un sentiment plus grand, plus perturbant, plus sincère, voir même, plus détestable.

Sentir ma queue de cheval s'emballer, tendre un bras rapide pour la défaire, laisser mes cheveux recouvrir ma nuque froide. Assise sur le divan dépravé, pleine vue sur la pièce dans laquelle nous sommes. Un air poussiéreux, des tissus troués et délavés, une ambiance de mort, un ensemble grotesque qui ne semble pas nous déranger. Je suis posée avec le chat sur les genoux, comme une grand-mère sur son vieux canapé qu’elle refuse de vendre depuis des décennies. Une grand-mère ? Plus encore lorsqu'on constate que j'observe des choses drôles, des choses que je raconterais assurément à mes petits enfants, tout comme elles observent par la fenêtre ou sur un banc, le moindre mouvement de la rue. Quelles choses ? Hansel ne finit pas sa phrase et l’interrompt par un crie aussi léger que sa fameuse paire. Champa lui ait juste discrètement passé sous les jambes, sûrement que la peur est un droit lorsqu'on traîne dans un tel endroit ! Alors je sourie d’avantage, alors je fais place à mon rire de sorcière ogresse, celui qui se moque, celui qui est véritablement amusé. J’en ferais presque fuir le chat. Qui a dit que j’étais féminine déjà ? Sourire jusqu’aux oreilles, effacée de toute anxiété alors qu’il se dirige vers la porte pour la fermer. Boucler les chats est le meilleur moyen d’éviter une nouvelle fuite. Même si ce boucler dans une cabane pareil, ce n’est pas rassurant, j’en oublie l’appréhension. « Je raconterais ça à Avalon, Zach, ta sœur, ta mère, ton père,… Eh faut bien que les gens connaissent tes succès et apprennent avec quel héroïsme tu as sauvé la vie du chat de ta sœur ! Comment veux-tu que les légendes naissent autrement ? » Une voix remplie de taquinerie, de fausse mélancolie narrative, mais surtout d’ironie. Je me moque beaucoup en ce moment, surtout avec Hansel. Je suis très loin d’être sociable, mais lorsque je choisis de l’être, j’apprête alors un tout autre visage, une différence plus puissante lorsque je suis avec lui. On passe notre temps à nous charrier, et c’est sûrement ce que les années ont fait de mieux.

De mieux ? Vraiment ? Y’a-t-'il vraiment quelque chose de pire entre une complicité forte, un regard fixe et désireux, ou encore un frisson agréable lorsqu’il me prend la main ? Arrêtons de se mentir. L’adrénaline de la course et de l’action ne m’aide pas à le contredire. Autrefois il m’aurait prit la main, que ce geste aurait été éphémère, anodin. Esquiver son regard, tête baissée, suivre chacun des gestes qu’il exerce ; comme la prise de ma baguette, le sort jeté avec celle-ci, la cicatrisation parfaite de ma main, le contact de ses doigts contre ma peau qui perdure après coût. Une main comme neuve qu’il cite. « Merci ! » Son regard que je sens posé sur moi et dans lequel je rapporte le mien, quelques instants seulement avant que je ne le rapporte sur nos mains. Souriante, j’y suis sensible, nerveusement sensible. C’est sûrement pour ça que je ne retire pas ma main. C’est surtout là que la tête de classe et la douée dans tout, sent qu’elle va se planter. Je n’y connais rien, pas même en ce ressenti que j’avais déjà oublié tellement je l’avais si peu rencontré. Je suis supposé faire quoi ? Dans ma tête, je lutte entre le dévisager, ou regarder ailleurs. J’ai l’impression que chaque seconde est une chance, une opportunité, comme chaque seconde pourrait être le mauvais moment. Je suis perdue.
Alors je suis mon instinct qui se refuse à le regarder dans les yeux, comme si c’était dangereux, comme si je détestais me voir craquer pour des beaux yeux. Plus encore si ce sont les siens. Fixer nos mains, serrer finalement la mienne pour maintenir la sienne. Je pivote sa main afin d’être face aux phalanges certainement fortifiés par la frappe. Glisser délicatement mon pouce contre celles-ci, une caresse simple et affective. Briser le silence finalement, briser un silence qui n'était menacé que par nos souffles et le bruit d'une peau contre une autre. « J'aimerais bien apprendre à boxer .. ! » Et c'est tout ? Tu veux apprendre l'un des seuls sports que tu n'as jamais pu apprendre parce que ton père le trouve trop violent ? Comme si j'ai eu besoin de justifier mon geste. Pathétique.

Se rendre compte de sa timidité soudaine, une timidité trop rare pour être acceptable. Me pincer les lèvres, utiliser ma main libre pour passer un seul côté de mes cheveux derrière mon oreille. Puis je me décide finalement à relever la tête face à la sienne. C'est bon, je te regarde enfin. Ton chat me lèche la main que je viens de rabaisser, mais je te regarde... .....Rah non merde, je peux pas ! Ça se bouscule trop dans mon torse, dans ma tête ! Je déteste sentir mon cœur s'accélérer et mon sang chauffer tout seul ! Alors après un secouement millimétré de la tête qui passerait presque pour un frisson de froid, je perds soudainement ce regard innocent, nerveux, timide, mais je m'exprime avec une hésitation dans la voix, le retour de cette fameuse voix faussement confiante et que je déteste. « Il fait froid ici tu trouves pas ? On ferait pas mieux de... ? » De quoi ? De rentrer ? Bah de rien du tout visiblement. Parce que tu n'arrive pas à terminer, parce t'es nerveuse comme jamais. Parce que t'as peur. C'est quoi le problème ? En attentant t'as toujours pas bouger tes fesses, ni même ta main. Faut savoir ce que tu veux avec ta fausse confiance en toi de merde.

code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyJeu 20 Déc - 16:58



running gag

anthea. ϟ hansel

On disait beaucoup de choses sur cette foutue Cabane, et putain qu’est-ce que ces histoires font flipper. Mais pourquoi on reste là ? Non mais j’ai pas besoin de penser à ça merde ! Si je donne de l’importance à cet endroit je vais finir par croire tout ce qu’on raconte à son sujet et je risque de perdre la face. Enfin si c’est pas déjà fait avec mon courage qui dépasse celui du plus courageux des Aurors, sursauter à cause d’un chat. La vache c’est aussi cliché de dire que tous les Serpentard sont des connards. Enfin, ça, ça ne vaut que pour Albus aux dernières nouvelles. Tiens, je suis capable de me faire rire tout seul ?

Il en faut peu visiblement pour en arriver là. Quoi qu’il en soit, nous avions retrouvé les deux animaux, et nous allions bientôt repartir. Je pense ? En tout cas elle prit bien son temps pour manipuler l’ironie et l’imposer contre moi. Mais je m’en amusais. Le fait que je ne souhaitais pas qu’elle en parle pouvait réduire en cendre le peu de crédibilité qu’il me restait ! Et elle a été témoin de l’anéantissement de mon sérieux ! Elle sait que je crains la Cabane, que je suis le genre de personne à sursauter facilement quand je ne m’y attends pas. Je crois les doigts. Je croise vraiment les doigts pour qu’elle n’en joue pas plus tard ! Et même si elle met en place cette idée, je vais devoir lui rendre la pareille. J’entrouvre les lèvres, cherchant alors les mots pour lui répondre, mais ce n’est qu’un rire qui prend le dessus. Je le calme tout de même au bout de quelques secondes pour parler :

« Hansel Valeska, le sauveur de chats. Accompagné de son acolyte Anthea Fancourt, ils se sont opposés au terrible Saule Cogneur et bravé l’hostilité de la Cabane Hurlante pour sauver deux chats. J’te le dis, si c’est ça le scénario de notre ascension légendaire… j’achète ! »

Il n’en fallait pas plus pour comprendre que je plaisantais complètement. La situation évolua vers une intervention n médicale de petite ampleur. Mais je ne pouvais pas passer à côté, après tout elle m’a limite sauvé la vie alors je lui dois bien ça même si c’est superficiel, ça pourrait s’infecter. J’ai dû m’y employer à l’aide de sa baguette car génie que je suis, je me suis dispensé de la prendre aujourd’hui. Il faut dire que je n’avais aucune idée que les choses tourneraient ainsi. La situation nous a… m’a échappé en soit et je nous ai plongé dans ce bourbier. Pourtant, je ne pus me défaire de l’emprise qu’avait son regard, et de la douceur de ses mains.

Je ne pouvais juste pas m’en empêcher, il y avait une connexion évidente là, non ? J’avais envie de croire que je pouvais rester comme ça pendant des heures à la regarder mais … boxer ? Ah. Je déglutis silencieusement, réalisant ce qu’elle venait de dire : « B…boxer ? Euh… Ouais, j’te montrerai si tu veux… » Je euh… j’étais plutôt perdu à ce moment précis. On ne bougeait pourtant pas, et mon rythme cardiaque ne cessait de s’aiguiser. Je n’y échappais pas, ça c’est sûr. Respire respire. Le fait est qu’elle ne put finir sa phrase, je ne savais pas à quelle décision m’abandonner. Réfléchis réfléchis. Arrête arrête. Je vais imploser si je continue de me prendre la tête. On va vraiment me prendre pour un mec bizarre. Et puis merde ! Vas y une bonne fois pour toute !

« T’as raison, on ferait mieux d’y aller. »


Et merde. J’ai entremêlé les deux idées. Parce qu’à la fin de mes propos, je me penchais vers elle. Et ce ne fut pas pour humer son parfum ou même lui faire la bise. Non, à ce moment précis, se furent nos lèvres qui se touchèrent. L’espace de quelques secondes, j’eus l’impression de me faire happer par un trou noir. Je n’ai pas réalisé immédiatement ce que je venais de faire. Ce fut au moment de rompre le baiser que je voyais bien que la situation s’était…enflammée. Écarquillant les yeux, je réalisais alors seulement ce que je venais de faire. La main devant ma bouche, ma poitrine se gonflant d’air :

« Euh ! Je euh… j’suis désolé Théa ! J’voulais pas… enfin si ! J’avais euh… peur de ne plus avoir l’occasion et euh… merde… J’viens de larguer une bombe là... ! »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyVen 21 Déc - 0:24



“running gag .” &
Désolé Hansel, mais cette histoire restera à jamais graver dans ma mémoire. Peut-être même qu’elle rentrera dans la tête de bien d’autres, si je l’en extirpe de mes lèvres. Son résumé rend franchement notre aventure ridicule, et je me rends compte qu’au fond, elle l’est peut-être. On en est là à cause de deux chats, c'est suffisant pour la rendre ridicule. Qui a eu l’idée d’un tel scénario déjà ? Cette légende je l’achète aussi, à condition qu’on y rajoute deux trois dragons dans le décor.

J’ai gérer la partie sauvetage, puis Hansel à prit la main sur la partie premiers secours. Il a prit la main, c’est bien le cas de le dire. Un contact qui a perduré, une proximité qui m’a tenté de lui prendre la main plus fort, d’accentuer le contact déjà existant. Un moment où mes yeux esquivaient les siens. En fait, je crois que ce sont les frissons et les battements top hâtifs de mon cœurs qui se sont mit à chercher une brèche vers la sortie. Ils ne connaissent pas bien ça. Ils n’y sont pas habitués. Et comment réagit un être humain face au changement ? Il est d’abord dubitatif. Percevoir mon ami comme un autre, prétendre à de nouvelles pensés lorsque je le regarde, ça me rend nerveuse comme je le suis rarement. Mettez-moi face à un ennemi, je reste de marbre. Foutez-moi devant une situation stressante, voir dangereuse, je garde le contrôle. Mettez-moi devant Hansel, et mon cerveau se dérègle. C’est une Anthea sûre d’elle qu’il apprécie, pas celle qui se met à sortir des absurdités inutiles. Boxer ? T’as vu la tête qu’il tire ou ça te passe au dessus ? Une hésitation dans sa voix, une gorge nouée qui semble galérer à déglutir. Je crois que je l’ai tué, je crois que je n’ai effectivement rien géré, comme je l’avais prédis.

Alors j’ai tenté de reprendre du poil de la bête, de retrouver de l’assurance. Mais ça puait l’échec. J’ai effectivement retrouvé de l’assurance, sauf que celle-ci sentait le faux. Mais je parviens finalement à ne pas le quitter des yeux, à confronter son regard, perdu mais intense. Je me hais, là, en cet instant. J’ignore pourquoi je suis comme ça, pourquoi je ne peux pas simplement être moi-même. A croire que passer le cap me fait peur. Pourtant, ses battement de cœurs retentissants jusqu’au bout des doigts, ce n’est pas un sentiment si désagréable. Je crois que ma peur est au-delà de ça. Je dirais même qu’elle réfléchit plus que moi. C’est bien le problème. Je ne cesse de réfléchir ! Alors j’ai pensé qu’on devrait y aller, quitter la cabane hurlante, et je l’ai dis sans grande confiance personnelle. Et il était d’accord, perdu avec lui-même, mais d’accord. Seulement, je n’ai pas eu le temps, ne serait-ce qu’un instant, de songer à me relever. Soudainement plus rien ne fonctionne. Ni mon cœur, ni mon cerveau, ni aucun des muscles de mon corps. Moi qui voulais cesser de réfléchir, c’est exactement ce qui se passe en cet instant. Cet instant où Hansel se penche vers moi pour joindre nos lèvres, cet instant qui ne dure que quelques secondes et qui semble pourtant durer une éternité. Cet instant si secrètement attendu, qu’il en devient plus beau qu’il ne devrait. Si surprise du contact, je n’ai même pas eu le temps de fermer les paupières.

Des lèvres qui se séparent, deux visages qui se refont face. Mes lèvres sont entre-ouvertes, mon regard est perdu dans un vide qui met salement au défi de retrouver son chemin. Celui-ci est d’ailleurs très vite retrouvé aux premiers mots d’Hansel après coup. Il est… désolé ? Entendre ses paroles, froncer alors les sourcils, le torse encore fumant de feeling indescriptibles. La suite exprime très clairement le stress dont il est prit, si ce n’est pas carrément la peur de ma réaction. Pourquoi est-ce qu’il réagit comme ça ? Et pourquoi est-ce que ça m’énerve ? Il avait envie, il n’avait pas envie ? Comment j’aborde ce genre de sujet que je trouve terriblement gênants ? Je sens encore le contact de ses lèvres sur les miennes, alors qu’il les recouvre de la paume de sa main. Des occasions on en a eu des tonnes, des occasions que j’ai fuies autant que lui. Parce que j’avais peur que le moment ne soit pas véritablement propice, que ce soit raté. Mais s’il l’a fait, ici et maintenant, c’est que c’était le moment, non ? Oui, il vient clairement de larguer une bombe. Celle qui me donne envie de partir, mais aussi de l’embrasser en retour pour qu’il la ferme. Je crois qu’après la boxe, le départ et maintenant ça, il faut juste qu’on se taise. Bon, d'accord, je l'admets, si je veux l'embrasser en retour, c'est aussi parce que ça me démange, parce que mes pulsions me le supplient. Seulement c’est à une autre pulsion de mon corps que je réponds dans l’immédiat.

Je voulais exprimer mes frustrations désagréables, à quel point j’ai détesté son retour. J’aurais pu être chiante et l'envoyer valser. "Pourquoi tu réagis comme ça ? Pourquoi tu dis que tu voulais paaaas nia nia nia". Mais non. Je m’y refuse. Car je ne suis pas cette chieuse dont j’ai tellement l’air, je suis l’ambitieuse. Celle qui tend son bras pour retirer sa main de devant sa bouche, celle qui laisse s’exprimer une voix un peu perdue, dont la seule fermeté réside dans mes sourcils toujours froncés. Une voix enfin nulle d'hésitation. « Fermes-la. » Des dernières paroles avant que l’une de mes mains ne se dépose sur sa joue, avant que ce contact ne soit suivi d’une destruction soudaine de l’écart qui demeurait entre nos lèvres. Un baisé, un seul, qui dure, plus longtemps, cette fois paupières fermés. Une main froide sur sa joue chaude, une Anthea qui en a marre, marre de se restreindre, marre d’envoyer bouler des sentiments si parfaits lorsqu’ils te percutent. Marre d’être cette gamine à qui il manque un seul point de maturité. Ce dernier point, il est là, dans ce baisé que je lui rends. Plus brusque, certes, mais tout aussi tendre.

Détacher mes lèvres, laisser glisser ma main de sa joue jusqu'à ce qu'elle s'abaisse d'elle même, fixer son regard de mes pupilles pleines de lueurs. Je l'ai fais. J'ai passer le cap sans avoir eu besoin d'un philtre d'amour, sans avoir eu à m'imaginer dans l'image de la gourde facile, sans même avoir eu besoin de brûler un livre. Est-ce que je suis moins stupide après ce baisé ? Non. Me reculer peu à peu, en me pinçant les lèvres, remarquer seulement maintenant que le chat s'était barré de mes genoux. Puis j'ai soudain un frisson très expressif, le genre de frisson qui fait bouger tout votre corps le temps d'une secousse. J'ignore s'il vient du froid ou du moment que nous avons partagé. Je ne voulais pas changer si facilement de sujet, enchaîner si vite, malgré ce long vide après coup. Mais ma crainte et ce frisson me demandent de partir. « On devrait vraiment y aller maintenant. » Des mots qui ne semblent pas plus appropriés que les siens. Sauf que je sourie nerveusement, sauf que je frotte ma paume sur mon bras niché sous le pull de Quidditch, un geste réflexe pour se réchauffer, corps contracté. Pourtant j'ai chaud à l’intérieur, extrêmement chaud si vous saviez.


code by solosands

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyVen 21 Déc - 1:33



running gag

anthea. ϟ hansel

Une personne a dit un jour : pour réussir quelque chose les doigts dans le nez, il faut se les sortir du cul. Il y a plus glamour, mais force est de constater qu’on trouve toujours quelque part une part de courage qui nous permet de passer un certain cap. Je cherche à partir de quel moment cette occasion est apparue pour la première fois. Je ne l’ai certainement pas remarqué au début, mais quand ça m’a tapé dans l’œil je me suis dis que les chances de réciprocités sont sûrement nulles. Et pourtant il a fallu que je donne du miens pour y croire, il a certainement fallu pour elle un temps pour réaliser aussi ? Oui je pense bien.

On ne grandit pas toujours avec la sensation que tout nous est acquis, il y a le travail sur soi-même à faire le plus long qui soit. Il faut juste… apprendre à avoir confiance en soi. Je ne suis pas effrayé à l’idée d’échouer, je crains juste une livraison de sentiment qui ne soit pas reçue comme je l’espérais. Ce que j’ai fais, je l’ai analysé. Pendant que nos lèvres se touchent, le temps a cessé de s’écouler. On a été coupé du monde pendant un long moment, les secondes se sont diluées petit à petit et assez longtemps à la fois. Ce geste n’est pas qu’une simple envie et j’aurai dû lui faire savoir dés lors que le contact fut rompu, à contre-cœur.

Non à la place j’ai libéré un flot de paroles sans queues ni têtes. J’ai mis en avant un pardon qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Le fait d’avoir confondu deux actions n’est pas une erreur, car dans tous les cas… je l’ai souhaité. Et je le souhaite encore, mais ça a été plus fort que moi de devoir me justifier. Une bombe ? Ouais, c’est ce qui vient de nous tomber sur la gueule, mais putain qu’est-ce que c’était plaisant. Je voulais recommencer, rien que pour effacer mes mots qui n’avaient aucun putain de sens, aucun foutu objectif. J’aurai dû recommencer au lieu de l’ouvrir. Je parle trop, et ça elle me le fit savoir sans le moindre mal.

La main devant ma bouche fut abaissée avec une délicatesse qui laissait présager que… Mon cœur subit un bon, sans doute le même que le sien quand j’ai pris la dite initiative. Mes muscles se relâchent aussitôt, je m’abandonne à cette réponse plus que convaincante. Je me suis perdu à ce moment précis dans un conglomérat de pensées bien censées. Je voulais éviter de parler pour ne pas tout entremêler. Ma main valide se plaqua doucement au creux de sa nuque, montrant une assurance bien plus pointue que précédemment. Il était inutile de se prendre la tête, juste de se répondre.

On a détruit les bases d’une ancienne relation. Les fondations de ce nouveau chapitre peuvent être solides à condition de s’investir. De s’engager à construire des bases solides, de le faire dans la légèreté la plus prononcée… Tout se fait, tout se termine, y comprit ce baiser qui m’a semblé plus intense, plus ambitieux que le mien. Je la regarde, je réalise encore une fois ce que l’on vient de faire. On assume. Il n’y a pas besoin de le dire explicitement pour le faire savoir. Je percevais tout avec acuité, tout ce qui nous entourait. Les chats calmes et dans un coin, le vent qui se faufile entre les murs endommagés, et sa voix.

Me rappelant à la réalité il était clair que nous ne devions pas nous éterniser en ce lieu. J’acquiesçai donc, déposant sa propre baguette dans le creux de sa main, je reste quelques secondes à les regarder puis je lève les yeux vers elle. J’ai l’impression de me perdre à nouveau avec cette envie irrésistible de réitérer la chose. « T’as raison, c’est pas le lieu le plus fou qui soit pour partager ça aha. » Constatant que Beerus revient se nicher entre les jambes d’Anthea, je me lève et je rompt tout contact charnel avec la Serdaigle. Me dirigeant vers Champa qui se laissa faire définitivement. Le portant, me trouvant à deux trois mètres d’Anthea, lui tournant le dos, je tremble. Mais ce tremblement est uniquement lié à un rire que je retiens. Pourquoi je le retiens déjà ?

Je décide alors de partager ce moment déclenché par la nervosité qui s’évapore. Je me tourne en même temps vers elle. Je montre un visage bien plus ensoleillé par la situation, un visage qui est resté trop longtemps dans l’ombre avec ce que nous avons tous traversé. Je montre un putain d’engouement, une force qui ravive mon optimisme. Ce que nous avons fait sera une force je le sais. Je saurai m’en souvenir comme une motivation nécessaire pour avancer. On a tous quelque chose, quelqu’un à protéger. J’ai beaucoup de raisons de défendre Gretel, Lena et bien d’autres… mais j’ai une raison encore plus évidente de vouloir préserver Anthea désormais. Même si c'est elle qui me protège tout le temps.

J’essaie de calmer mon rire, mais le message est clair à travers cette réaction : j’en suis amusé, je suis trop expressif… Je parle trop, je rigole trop. Le chat dans mes bras je m’approche d’elle d’un pas certain. Même si la douleur au ventre se manifeste à nouveau. « J’suis vraiment un boulet, un mec qui parle trop, un putain d’inconscient qui va risquer sa vie alors qu’un arbre peut l’écraser. Quoi d’autre… ah oui ! Qui a décidé de t’embrasser dans la maison la plus hantée de Grande-Bretagne. » Je ricane, la pause n’est que très courte pour me permettre de reprendre la parole : « C’est sexy non ? Avoues. » Concluais-je. Finissant peu après par me tourner vers la porte que je m’apprêtais à ouvrir, on allait devoir partir. Mais ce n’était pas la fin d’une situation, mais le commencement d’une putain d’odyssée, j’ose le dire.

« J’aurai mis un certain temps à expliciter la façon dont je voulais nous redécouvrir, mais c’est chose faite maintenant. Et j’suis vraiment content qu’il y ai une réciproque Théa. C’est… j’ai pas les mots. Tu vois ! J’parle trop. »

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel EmptyLun 24 Déc - 13:41



“running gag .” &
Redécouvrir l’autre. Mettre au loin l’innocence et l’amitié enfantine qui nous liait, faire place à un baisé, au signe d’une amitié qui se développe, qui se transforme, qui se rend compte. Savoir que ça fait peur, qu’un tournant raté pourrait tout détruire. Se satisfaire de ce moment qui vous change. Se redécouvrir soi-même. Abandonner l’enfant, l’intellectuelle qui ne pliait devant aucune présence masculine, la fille forte et indépendante qui flippait à l’idée de devenir la femme de quelqu’un d’autre qu’elle-même. Gagner un point en maturité, là où c’était tombé dans le négatif suite au philtre d’amour, suite à mon manque de rigueur. Se satisfaire de savoir ce que je veux, à un niveau où le compteur explose dans le positif.

Une ambition qui s’affaisse, une main qui se retire de sa joue, un petit moment de calme et de silence, seuls avec nos esprits, ensemble par le regard. Exprimer le besoin de partir, le besoin de fuir cette envie de recommencer, de me réchauffer au chaud dans le château. Non, ce n’est pas le lieu le plus fou pour ce genre de chose, mais ce qui est fait, est fait. Sentir le chat d’Hansel revenir sur mes genoux, le regarder, souriante, alors que le préfet se lève pour récupérer Champa. Me lever à mon tour, tenant fermement la boule de poil dans mes bras. Je fixe Hansel dos à moi, et celui-ci se met à sourire. Je fronce alors les sourcils, esquissant mes lèvres moi aussi. Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? Le retour d’un rire nerveux que je ne partage pas. Je suis incapable de parler, de sortir le moindre son, comme si ses lèvres avaient définitivement bouclé les miennes, comme si elles m'avaient arraché la voix. Partager son optimisme dans ce sourire denté, le regard fixé sur lui, approbateur et plein de lueur.

Caresser Beerus, faire un pas alors qu’il en exerce plusieurs vers moi. Il se met à parler, encore, beaucoup trop. L’avantage c’est qu’il rompt des silences qui pourraient potentiellement être gênants et rendre notre nervosité plus extrême encore. Le regarder parler en haussant les sourcils. Il résume assez bien notre journée et l’idée folle d’un moment de romantisme dans la cabane hurlante. Sexy ouais, l’ironie est plutôt bien choisie. M’exprimer enfin, répondre à ses réflexions, la voix rauque par le froid et l'absence de longues répliques depuis quelque temps. « Personne n’est parfait ! » Et c’est tout ? Dit d’un ton un peu taquin, sans avouer que le lieu ne m'a dérangé plus que ça ? Il saura le comprendre lui-même, de ce visage si lumineux que je lui offre. Et puis, je lui ai déjà dis de ce que je pensais de son courage inconscient. Se déplacer vers la porte, choisir l’option pré-au-lard pour rentrer, une option clairement plus sûre. On risque de se faire taper sur les doigts, mais au moins nous seront à l’heure en cours. Mais oui ! D’ailleurs ! On se reverra dans quelques minutes, en classe, avec tous les autres. Est-ce que j’aurais le même sourire après ça, la même nervosité ? Est-ce que je vais arrêté d'y penser ou dans ma tête ce sera encore pire ? Je n’ai pas le temps de penser plus longtemps aux prochains jours avant les vacances, car Hansel parle de nouveau, et pour n’y rien changer, il parle trop.

Entendre enfin ce que je voulais être sûre de bien comprendre, la manière dont il voulait me redécouvrir. Réaliser que mon histoire d’idiot du village n’était pas maladroite, ce jour là, aux-trois-balais. Baisser les yeux sur le chat, sourire, flattée par ce qu’il dit. Ceci-dit, il me fou la pression à trop parler. Comme un poids soudain sur mes épaules, comme si tout venait de changer depuis quelques secondes, que je ne pourrais plus revenir en arrière. Ce qui est totalement vrai. La seule chose que je veux, c’est pouvoir garder un contrôle sur ma vie, sur mon avenir. Malgré tout, cette pression je la ressens, aussi mignon soit mon sourire. Je ne lui dirais pas, parce qu'il est maladroit et qu'il ne fait pas toujours attention ce qu’il dit. Alors je vais au plus simple, au moment même où mon nez retrouve le vent de l’extérieur. « Si c’est une technique pour que je te cloue le bec encore une fois, ça n'marchera pas ! » Employer un ton amusé, plaisanter sur la chose qui vient tout juste de se passer, en sachant pertinemment que si c’était à refaire, je le referais. Enchaîner alors, comme pour camoufler cette vanne que je n’assume pas. « Oui Hans’, tu parle trop. » Je tourne enfin la tête vers le blond, et je lui sourie. Je ne réponds rien au sujet de ses mots, pourtant croyez-moi, je les ai bien entendu.


code by solosands

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

running gag. ♦ feat. Hansel Empty
Message(#) Sujet: Re: running gag. ♦ feat. Hansel running gag. ♦ feat. Hansel Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
running gag. ♦ feat. Hansel
Page 1 sur 1

Sauter vers: