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Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE]
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Message(#) Sujet: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyMar 23 Oct - 20:27


Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] A10
Le début des problèmes
feat Gretel B. valeska


Doucement, la journée traîne. Vivement, les cours s’enchaînent. Prudemment, je m'égare en mes rêveries lointaines. Certes les cours m'intéressent mais bien moins que mes objectifs. Je rêve de ma vie future, à me battre pour ce dont je crois. Je rêve de batailles, baguette à la main. Je rêve de cris qui s'égarent dans le vide. Je rêve de noms qui tombent dans le silence de l'oubli. Je rêve... Je rêve de mon rêve. Tout simplement. La vengeance la plus exquise, ce ministère, ces coupables pour enfin se tourner vers la menace principale. Oh oui tu le sais ma baguette, tu vibres en attendant tant d'aventures. Oui... Les moldus et ces maudits Sang-de-Bourbes. Vous polluez nos ressources, notre espace, notre temps, nos vies. Au grand jamais je ne veux vous revoir, une fois mes premiers pas établis dans cette magnifique voie. Je suis ambitieux, mais je suis dans la maison correspondante. Les autres ne sont que trop faibles. Le pouvoir... Il y a ceux qui le veulent, ceux qui le redoutent et ceux qui sont assez forts pour le rechercher. La sonnerie me sort de l'abysse, je sors de la classe en dernier. Saluant le professeur. Mon corps se faufile dans les couloirs. Mon regard s'attarde sur les autres élèves, certains les portent encore... J'ai vu l'école se remplir de ces petits badges... Douce mélodie qui sonne à mes oreilles. Simples curieux ou réels soutiens? Je ne sais que dire mais je suis sûr de ne pas me révéler. Malgré tout, la flamme s'allume dans mes yeux et le réel démon est de sorti. Je me vois infliger une douleur sans nom en reconnaissant des visages de l'année dernière, les damnés... Je reprends rapidement le dessus pour me maîtriser à temps, peur de blesser? Non, peur de se faire repérer... En ces temps qui courent, je ne peux me révéler, j'aurais pu le faire l'année Blackman bien sûr... Mais mes intuitions étaient bonnes: ça n'allait pas durer, un système trop bancal pour que je me révèle... Qui s'est en plus conclu par des morts, des gouttes de sang trop précieuses ont été versées...

Sans même m'en rendre compte j'étais dans les ténèbres du sous-sol, devant le passage. Je révèle le code secret pour passer. Il était bientôt l'heure d'aller manger... Je monte en vitesse dans mon dortoir pour y poser mes affaires. Je m'attarde sur mon lit que j'arrange parfaitement. D'un air satisfait, je m'en vais manger. La soirée se passe plutôt bien, comme à son habitude je m'isole rapidement du groupe, parlant presque pas au repas pour enchaîner sur un approfondissement du cours dans la salle commune. Le temps passe et les élèves défilent, le bruit s'estompe et la salle se vide. Le feu crépitant dans la salle commune me réchauffe doucement en ces fraîches nuits d'Octobre. Quelques flashs me reviennent de la soirée serpy.... Eurk... Etre sociable, plus jamais Albus, plus jamais. Le dernier élève monte se coucher, je le dévisage d'une froideur peu commune. Un premier ou second année selon mes estimations... Ta classe n'a aucune importance... Seuls ton ambition, ton talent et ton sang comptent... Dans ma tête, ce dernier point siffle, il ne part pas, le marquant profondément dans ma chair. Comment peut-on avoir de l'attirance pour un non-sorcier? Ceci me paraît inconcevable, pour beaucoup d'autres aussi selon mes sources...

Je regarde l'heure, il est déjà minuit, mon regard se perd dans le feu qui ronfle dans la cheminée. Les flammes m'offrent un ballet des plus gracieux. Mes lèvres s'offrent le plaisir de s'étendre sur mon visage, transformant mon visage froidement démoniaque en visage d'ange. Le sourire et le bonheur ne me vont pas si mal mais sont si rares. Je n'ai pas le temps de les rechercher. Je préfère me concentrer sur mes futurs accomplissements que de me la couler douce. Mon corps se réchauffe tandis que mon cœur reste de glace.

"Encore une nuit tranquille" chuchotais-je  les yeux reflétant la lueur des flammes.


(c) par elfyqchan pour Never-Utopia


Dernière édition par Albus Lewis le Dim 4 Nov - 1:19, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyMer 24 Oct - 18:13


A Snakes' Bite



Je gratte mes derniers mots sur le papier, et pose ma plume. Je viens juste de finir ma lettre à Anthéa, je la pose à côté de moi. Qu'est-ce que je deviendrais sans elle? Ma bonne conscience, ma grande sœur de cœur. Si seulement mon frère et elle pouvaient arrêter de se tourner autour pour s'y mettre sérieusement!
Sur mes genoux, Champa s'en fout: il dort. Je gratte mon chat derrière les oreilles, et son ronronnement me répond presque aussitôt. Il est 23 heures passées, je dois être la dernière réveillée de mon dortoir, comme d’habitude. Autour de moi, toutes mes colocataires dorment profondément, nullement gênées par la lumière de ma bougie. Mais je n’ai aucunement sommeil. Voilà des mois que je n’arrive pas à dormir correctement, et je sais qu’il est vain de tenter de me coucher si tôt.

Et puis j’ai froid, dans le dortoir. Je m’endormirais plus facilement face à notre feu de cheminée dans la salle commune. Je me lève, et le grand t-shirt qui me sert de pyjama glisse jusqu’à mes genoux. Celui-là aussi, je l’ai piqué à Hansel, c’est un vieux truc noir et gris inspiré d’un de nos jeux vidéo favori, mais le logo a été à moitié effacé par le temps. J’attrape mon plaid, comme d’habitude, et me recouvre les épaules du velours noir aussitôt. Champa ronchonne d’avoir été réveillé pendant sa pseudo-sieste, mais me suit quand même en trottinant.

A cette heure-ci, heureusement, presque tout le monde est sorti.
Je croise un duo de couche-tard de première ou deuxième années qui montent rejoindre leur chambre, mais c’est bien les derniers. J’ai une vague pensée pour Brooklyn, mon meilleur ami, qui me fait toujours la gueule. Cela reste le mystère le plus impossible… Et pénible. Normalement, il aurait été là, dans la salle commune, à essayer de me convaincre qu’il faut que j’arrête d’être une chieuse et que j’aille me coucher avant de faire une nouvelle connerie. Jamais trop pressant, mais juste assez insistant pour tenter de me convaincre de faire les bons choix, pour une fois. Chose qui semble impossible pour moi. Je ne suis jamais attirée par la facilité. Je suis toujours la première à courir tête baissée dans les ennuis, faire des conneries et fréquenter les mauvaises personnes. Et éloigner celles qui me veulent du bien… Les rares personnes que je ne fuie pas m’évitent elle-même. J’ai refusé l’aide d’Avril, l’aide de mes parents, Tasha, l’infirmier Lennox… Pour au final, quoi ? Me retrouver seule et malade ? Je n’avais pas prévu qu’Hansel continue de m’ignorer si longtemps, ni que Brooklyn s’y mette aussi.
Sans Anthéa, sans ses lettres pour me donner du courage, je ne sais pas à quel stade j’en serais. Je suis épuisée, moralement et physiquement. Ça fait encore plus mal de se retrouver seule lorsqu’on a déjà réussi à fuir la solitude une fois. L’abandon de mon frère et de mon meilleur ami font plus mal que je ne veux le laisser paraître. Et au lieu de me voir craquer, c’est mon corps qui signe son ras-le-bol.

Je chasse de mon esprit tout ce qui l’embrume. Je suis vivante, jusque-là. Je n’ai même pas ouvert la dernière lettre de maman, pas encore. Je sais que l’infirmier Lennox a dû la mettre au courant de ce qu’il m’est arrivé la semaine dernière, et je n’ai pas envie de lire ce qu’elle en pense. Je n’ai pas envie d’entendre un énième sermon sur le fait de prendre soin de moi, de faire des efforts.

Pour l’instant, j’ai juste envie de voir passer les jours, de me tourner la tête à autre chose. Quelque chose qui m’occupe.
La solution m’arrive lorsque je descends enfin les marches. Je me suis trompée, la salle commune a encore un occupant. Pourquoi personne ne se couche jamais tôt dans cette maison ? Il ne m’entend pas arriver, je suis pieds nus sur les tapis. Je m’approche par derrière, assez pour finir par reconnaître son profil.
Albus Lewis.

Je ne suis pas extatique de le trouver là.
Parce que depuis la soirée des Serpentards, je commence à prendre conscience de mes sentiments, des sentiments que je ne maîtrise pas mais qui vont encore me pourrir la vie. Oui, je sais, je suis attirée par le Russe. Je n’ai jamais compris pourquoi, depuis notre première année à Serpentard, ce type m’agace. Il m’agace dans son air hautain, son accent, ses yeux, ses gestes. Je pensais que c’était le truc habituel, ce genre de méfiance naturelle que j’ai vis-à-vis des Sangs-Purs. Après les cachots, j’ai commencé à tous les fuir autant qu’à me méfier d’eux. Mais il a fallu que j’approche encore ce type, lui en particulier, pour réaliser que ce n’était pas que ça. Aucun autre sang-pur ne m’agace, ne m’inquiète et ne me fait peur autant que Lewis.
Parce que ce type est dangereux, je le sens jusqu’à l’os. Tous mes instincts me disent constamment de fuir, de ne pas traîner près de lui. Et pourtant, je réalise petit à petit que mes instincts sont à l’opposé de mes envies. Comme si j’étais attirée par la flamme qui m’hypnotise.

C’est devenu clair à la soirée des Serpentards. A quel point je suis stupide, et à quel point je vais encore souffrir à cause de ça.

- Encore une nuit tranquille… Je l’entends murmurer

J’hésite, mais au fond, je sais déjà.
Une seconde plus tard, je prends la place restante du canapé, dans l’autre coin, mes jambes repliées sous moi. Je suis clairement tournée vers lui, et je le dévisage sans rien exprimer.

- Désolée de te décevoir.

C’est tout.
Parce que je le teste, comme d’habitude. Ses réactions, ses paroles. Je guette la moindre faiblesse de sa part, comme j’analyserais n’importe quel opposant. C’est dingue, d’être ainsi déchirée entre un type qu’on devrait détester, et une envie à la fois primale et humaine, de me retrouver encore à sa portée, assez près pour qu’il puisse me blesser.
Gretel, tête baissée dans les ennuis. Comme toujours.

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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyJeu 25 Oct - 0:59



Mon murmure se perd dans les murs quand soudain une douce voix y répond. Une voix féminine. Je mets un petit temps à la reconnaître. Doucement mon visage se tourne vers la dite personne. Mon visage marqué d'une surprise non dissimulée. Je la vois à côté de moi, orientée, trop proche. Elle est là à me regarder avec son gros plaid. Je la dévisage lentement :

"Je vois ça... Que fais-tu là? Tu ne vas pas dormir avec les autres?"

Sans même m'en rendre compte je me tourne vers elle sans la lâcher du regard. Gretel...Je me noie soudainement dans ses yeux, le visage légèrement marqué par un sourire en coin. Sous la lumière du feu de cheminée, sans les autres autour, juste elle, elle me paraît plus douce. Je remarque quelques traits de son visage, sa beauté non négligeable... Il est tard, je dis n'importe quoi! Doucement je me reprends et regarde le feu, les joues légèrement rosies:

"Tu n'es pas obligée de me tenir compagnie si c'est pour encore m'embêter... De toute façon je ne veux pas te voir, je veux être seul. Tu me déranges en pleine réflexion voyons!"


Je me retourne, face au feu pour ne pas qu'elle se fasse des idées. Je vois son petit jeu mais je ne comprends pas. Pourquoi moi? Quelqu'un d'autre? Un autre sang pur anti sang de bourbes mais pas moi! Je pourrais la blesser à n'importe quel moment, n'importe quel instant. Maintenant je pourrais, le doute prend possession de mon esprit... Aucun témoin, aucun préfet.... Les petits de tout à l'heure... Un sortilège d'amnésie suffirait... Si vraiment elle m'énerve de trop, je n'hésiterais pas. On a pas le même sang, je suis au-dessus, elle n'a aucun droit sur moi, c'est plutôt l'inverse. Elle me doit le respect et me le devra éternellement. Je n'ose même plus la regarder, je ne veux pas savoir ce qu'elle pense, je ne veux pas qu'elle dise quoi que ce soit. Je ne veux plus qu'elle m'approche, je pourrais la mordre. Mon venin, mes propos, mes pensées... Qui partent dans son poignet allant jusqu'à son cœur et son cerveau. L'empêchant de penser correctement, l'endoctrinant tel un enfant... Répandre mon venin dans son sang sale, impur.

Cependant un détail me sort de mes pensées: sa tenue hors plaid...

"Que fais-tu avec un t shirt trois fois trop grand? C'est assez inapproprié en lieu public. En tout cas ici, je ne sais pas comment ça se passe chez les moldus..."


Ce mot a le même effet qu'une épine dans ma gorge. Je racle pour enlever la douleur vainement... Horrible... Sans les autres autour pour garder mon personnage de garçon ténébreux, froid, je me perds et révèle un peu trop de ce que je pense. Pire que ça.. Mes vaines tentatives pour la repousser sonnent comme une faiblesse dans mon comportement... Je ne souhaite clairement pas lui montrer ne serait-ce qu'une once de faiblesse. Pas à l'ennemi, pas à elle, pas à toi... Gretel...


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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyJeu 25 Oct - 17:41


A Snakes' Bite


Je ne sais pas ce que le danger a de si attirant.
Je fais partie de ses filles qui aiment s’y laisser prendre, j’imagine. Comme si l’adrénaline était ma propre drogue, j’y reviens toujours. Je n’ai jamais eu peur d’être blessée, pas physiquement en tous cas. Son espèce m’a déjà infligé beaucoup trop de ses blessures-là. Les échos de sortilèges de torture résonnent encore en moi, dans ma chair et dans mes cauchemars.
Non, ce qui est fragile, c’est mon cœur, mes sentiments. C’est pour ça que l’abandon fait si mal. Celui de mon frère, celui de Brooklyn. J’aimerais être sans failles et sans mémoire. Pour ne laisser personne ne m’atteindre, et personne me retenir. Je peux faire croire que je suis forte, me constituer toutes les armures et tous les masques, je n’ai juste pas la force de rester seule. Et je suis bien trop vulnérable à ce genre de blessures.

Tandis que je garde mon épais plaid noir sur moi, Champa glisse dessous, pour venir se caler contre mes jambes comme une bouillotte. Une bouillotte aussi maigrichonne que sa maîtresse.
Mais à ce moment, je me fous de ce que fait mon chat. Je suis happée par ces yeux noirs, ces yeux noirs qui ne me lâchent pas.

- Je vois ça... Que fais-tu là? Tu ne vas pas dormir avec les autres ?

Les flammes de la cheminée dessinent des reflets dansants sur son visage, et réchauffent son visage de pierre, ses traits si durs. Qu’est-ce qu’il a qui m’attire autant, ce mec ? Physiquement, il ne ressemble à aucun des gars que j’ai pu regarder autrefois. Il n’a rien des airs de Bad Boy de Luca, que j’embêtais jusqu’à il y a récemment. Au fond, je sais très bien que Luca n’était qu’un moyen de me détourner de lui. D’Albus. Parce que c’était simple. Un mauvais garçon, un peu asocial, qui ne se serait jamais intéressé à moi. Je pouvais jouer le petit béguin d’adolescente, et agacer ma préfète en plus. Tout le monde pouvait y croire.
Sauf moi.

- Je ne dors pas beaucoup en ce moment, je murmure.

Nos regards se capturent une seconde, et je me sens incroyablement… calme. Je me détends, pour la première fois depuis très longtemps. C’est stupide. Je suis constamment à bout de nerfs dernièrement, je me méfie de tout et de tout le monde. Les Sang-Purs me paraissent systématiquement menaçants. Mes cauchemars m’empêchent de dormir, et la fatigue d’aller bien. La moindre goutte d’eau peut me crisper, et les journées de pluie sont une véritable torture. Je suis un corps ambulant.
Et pourtant, cette nuit, dans ce canapé, dans ces yeux, je me détends enfin.

Albus me fait toujours aussi peur, mais c’est… différent. Il m’intimide, il m’inquiète, il m’agace. Et je sais, je sais qu’au fond, il est dangereux. Je sens sa répulsion envers les gens comme moi. Lui, comme beaucoup d’autres élèves Sang-Purs, ont du mal à le dissimuler. Jouer la comédie devant les profs, mettre des masques de façade… Je ne crois pas à leur mascarade. Pas après ce qu’on a subi. Je ne peux pas accepter gentiment qu’ils soient miraculeusement revenus du bon côté de la barrière. Pas après les sourires que j’ai vus cette année-là.
Alors pourquoi lui ?

- Tu n'es pas obligée de me tenir compagnie si c'est pour encore m'embêter... De toute façon je ne veux pas te voir, je veux être seul. Tu me déranges en pleine réflexion voyons!

Est-ce qu’il se rend compte à quel point ses propres mots sont contradictoires ? Lui tenir compagnie, l’embêter… Ce sont des termes trop sages pour lui comme pour moi.
Je ne réponds pas, encore perdue dans la débâcle de mes sentiments. Mais clairement, je ne compte pas bouger d’ici. Je recule mes pieds sous le plaid, le temps que les flammes me réchauffent. Les températures commencent déjà à baisser dehors, et à l’intérieur, j’ai le cœur qui brûle. Pourquoi lui, hein ? Je sais que c’est stupide, dangereux et vain. N’importe quelle personne avec un minimum d’instinct de conservation aurait choisi de fuir ce gars, à ma place. J’aurais pu choisir de l’éviter encore 2 années, faire ma vie comme s’il n’existait pas, et ç’aurait été réglé.
Mais non.

Je ne veux pas m’éloigner, prendre mes distances. Alors je reste là, à sa portée. Assez près pour qu’il me blesse, qu’il m’inflige ça. Ce qu’il veut. Je ne prendrais pas de bonne décision, encore une fois. J’imagine un prédateur, un danger, un serpent qui me fait face. Et mes pensées qui m’empêchent de sauver ma peau.

- Que fais-tu avec un t shirt trois fois trop grand? C'est assez inapproprié en lieu public. En tout cas ici, je ne sais pas comment ça se passe chez les moldus...

Surprise par sa réflexion, je baisse les yeux sur ma tenue. Quoi, cette vieillerie piquée à Hansel? C’est ça qui le perturbe ? Je hausse les épaules.

- On n’est pas en lieu public, je fais remarquer.

Et en plus, le seul public, c’est lui. Je n’ai pas manqué sa façon dédaigneuse de prononcer le mot « moldu ». Je ne vois qu’une perche tendue exprès pour que je la saisisse. Glissant sous mon plaid, je sors mes jambes nues, juste assez pour les poser vers lui. Je suis passée de roulée en boule à semi-assise, toujours tournée vers lui. Je penche la tête avec un regard de défi, cherchant jusqu’où je vais pouvoir l’agacer, encore une fois.
Il pourrait s’énerver. S’emporter, être violent, me faire du mal. Je n’ai même pas ma baguette. Je suis idiote, une idiote qui ne songe même pas à se protéger un minimum. Parce que je m’en fous. Je suis juste bien, près de lui, et la peur passe au second plan. Je n’ai pas envie de bouger, pas envie de quitter ces flammes.

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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyJeu 25 Oct - 23:45



Tandis que je parle à Gretel, son chat se rejoint aux festivités. S'installant confortablement au près de sa maîtresse. Je le dévisage, il est maigre. Je ne sais pas si c'est de la faute du t shirt trop grand mais Gretel n'a pas l'air bien plus épaisse... Serait-elle malade? Va-t-elle nous quitter? Ca serait quand même incroyable... Bonne nouvelle j'imagine mais l'idée de cette possibilité me réjouit beaucoup moins que je ne l'aurais imaginé. Peut être que la vue du sang, d'un corps déchiré, de la chair apparente me sont nécessaires... Voilà qu'elle m'en dit plus. Elle ne dort pas: elle a des nuits agitées en ce moment. Elle s'ouvre à moi. Ne serait-ce qu'un brin, c'est déjà de trop. C'est déjà assez. C'est déjà fini. Suffisant. Suffisant pour que par ma simple volonté, la voyant désarmée, mes mots lui poignardent le cœur... D'une lame de rasoir à un katana... D'une insulte à la remarque la plus blessante... Je pourrais en abuser librement... Actuellement. Lui dire ce dont je pense de son sang. Lui dire ce dont je vois dans ses veines. Lui dire ce dont je rêve. Lui dire tout plein de vilains mots qui pourraient en choquer plus d'un mais en faire jouir quelques connaissances.


La voilà qu'elle bouge un minimum ses jambes, se recroquevillant comme une petite chose fragile, si facile à briser, à écraser, à anéantir. Si simple de lui faire mal, la douleur la plus pure qu'elle puisse connaître. Tu n'as rien connu jusqu'à là. Je rigolais en vous voyant cette année là, dans ces états. Je pourrais vous faire bien pire. Etre si sournois, si fourbe, si dangereux que la peur se marquerait dans votre sale sang pour se transmettre à jamais dans la mémoire de vos enfants. J'y serais allé tellement fort que mon visage se marquerait à jamais dans vos paupières, me voyant à chaque clignement d'yeux...

Enfin elle me répond. Pas un lieu public donc? Un peu tout de même... Tu ne réponds pas sur la pique que je lance sur tes parents -et leur peuple-, sang de bourbe? Qu'as-tu donc? Tu te dégonfles? Je la dévisage lentement... Elle décide enfin de bouger. La fin des ennuies! Je vais pouvoir me reposer loin de cette demoiselle qui risque d'être en détresse si elle continue. Mais non, je me trompe, la Serpentard -si je puis dire- décide simplement de m'exposer ses jambes dénudées. Je la regarde d'un air sombre. Autre le fait que la tenue soit réellement inappropriée en plus de la pose, c'est un manque de respect total... Je vais te briser Gretel. Te casser tes faibles os jusqu'à ce que ce son délicieux berce mes nuits. Tu te souviendras à jamais de cette nuit. A jamais.

Je saisis ma baguette à l'intérieur de ma tenue. Contrairement à Valeska, je suis présentable. Je serre fortement cet objet en me disant quel sort puis-je lui jeter à la figure... Mais soudainement, la pensée s'estompe, ma colère retombe, mon dégoût recule loin dans mon esprit. Mon regard parcoure son corps jusqu'à se plonger dans ses beaux yeux... J'ai une baguette, elle n'en a pas, je le vois mais pourtant... De nous deux, c'est bien moi qui suis désarmé. Toutes ces pensées si cruelles, si méchantes... Purement diabolique. Pourrais-je réellement les appliquées? Pour la première fois de toute ma vie, pour la première fois après la mort de ma grand-mère. Je faillis en ma mission et mes principes. Je faillis. Je faillis en ma confiance, me demandant si j'ai le talent et le cran. Si réellement je me sens capable de réaliser une telle chose? Pour la première fois depuis 17 ans d'existence, je me remets en question. A cause d'elle. A cause de toi. Gretel...

Sans même m'en rendre compte je sors ma baguette et la laisse glisser entre mes doigts, ma main gauche s'amusant timidement. Je baisse la tête. Regardant mon outil, mon arme, mon âme sœur qui comprend ce que je ressens et ce dont je dois faire, pour ma race, pour ma vraie famille, pour mon sang... Mais mes mains devenues moites et impossible à serrer, me rappellent la personne à côté. Je me retourne vers elle la dévisageant de plus belle. Quelle est dont cette sorcellerie...?

Avec un regard provocateur, voulant jouer avec ses nerfs. Voulant simplement renvoyer la balle, je m'installe en tailleur. Face à elle. Je me rapproche de quelques centimètres pour me retrouver à la portée de ses mains.
Je pointe ma baguette vers le bas de son cou, me rapprochant de plus en plus de ma cible, ne laissant que quelques millimètres, effleurant sa peau du bois froid de mon arme... D'un regard des plus provocateurs je lui lance:

"Tu le sais... Tu as peur... Je pourrais te faire si mal que même ton chat s'en souviendrait. Je pourrais te faire subir une telle souffrance que même les parents de Londubat paraîtrons normaux à côté de toi... Je pourrais te faire voir l'enfer comme je pourrais être au jardin d'Eden en te voyant souffrir... Pourquoi pas commencer sobrement avec un Doloris... Je me réjouirais tellement de ton sort, si méchant je puisse être........ Cependant..."

Doucement mon bras redescend... Je lâche ce dernier mot dans un souffle, tel une déception monumentale. Je la tenais là, entre mes mains... Sa petite vie médiocre et je l'ai laissée repartir... Je sais que je n'aurais pas dû... Tel un moustique que tu relâches, je sais qu'elle reviendra me taquiner de plus belle... Je jette ma baguette au sol, loin de nous, proche des tables... Mon regard se perd dans le sien... Sans vraiment savoir ce qu'il me prend, je lui souris. Un sourire que je n'ai plus jamais réellement fait.. Plus depuis 8 ans au moins... Ce sourire... Ce vestige perdu d'une vie heureuse... Illumine mon visage... Pourquoi elle? Pourquoi la première personne à qui je m'ouvre ainsi doit être une fille de son rang? surtout Gretel! Qui ne pense qu'à me provoquer depuis cette année... J'accentue ce visage reflétant mon bien être, ma bonté et mon calme qui m'étonnent moi même...

"Je ne peux même pas... Même si je l'avais incanté, rien ne se serait passé. Tu sais pourquoi?"

Je laisse écouler quelques secondes, voyant sa réaction. Elle même doit être surprise de mon attitude, d'un tel retournement de situation...

" Parce que tout simplement, pour qu'un tel sort se réalise, il faut que le sorcier veuille du plus profond de son âme, le sort destiné à sa cible... Or, ce soir, peut être exceptionnellement... Je ne veux pas. Je ne veux pas te faire de mal, je ne veux même pas te voir souffrir. Ni par moi, ni par quelqu'un d'autre, Gretel."

Je réalise lentement mes propos et me rend bien compte à qui je dis tout ça. Mon sang ne fait qu'un tour. Mon cerveau me crie d'arrêter mais je n'ai toujours pas envie de la blesser. Pas au plus profond de mon âme même si les fibres superficielles de mon corps me hurlent tant bien que mal de sauter du canapé pour prendre la baguette... Je ne bouge pas. Je la fixe simplement en sentant ses jambes autour de moi.

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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyVen 26 Oct - 19:24


A Snakes' Bite



Pourquoi lui ?
Ça aurait pu être n’importe quel type. Y a des dizaines de mecs dans cette école. Des garçons de mon âge, des plus jeunes, des plus âgés. Des né-moldus, comme moi, et des sang-mêlés. Des types gentils, sympa, tolérants et doux.
Je dois avoir l’instinct de conservation le plus foireux de la planète. Je suis la seule fille assez dingue pour tomber amoureuse d’un type qui me déteste, et rêve probablement de se débarrasser de moi juste parce que je n’ai pas le bon patrimoine génétique. Tu parles d’une histoire foireuse….

Assise sur ce canapé, on peut croire que c’est une simple conversation entre camarades de maisons qui se déroule. Et sous la surface, il y a tellement plus que ça. Le danger, c’est instinctif. Un frisson, une respiration qui s’accélère, un battement de cœur qui change de rythme. Et cette petite voix qui vous dit de fuir loin, très loin, le plus loin possible. Et à côté de ça, ma tête qui ne sait pas quoi faire. J’ai l’impression d’avoir des chaînes invisibles qui me retiennent ici. Pourquoi je n’ai aucune envie de fuir ? Je sais, je sais que je devrais me barrer, me tenir loin de ce mec. Qu’il est dangereux. Je le sens, dans sa voix, dans son attitude. Sa façon de me regarder.
Et pourtant…

Et pourtant, je m’en fous.
De ma peur, de la raison, des impossibles. Plus rien de toutes ces conneries n’a d’importance. Je ne me pensais pas si stupide, la preuve est faite que si. Parce que je suis encore là, sur ce canapé, devant ces flammes. Tournée vers lui. Je n’ai aucune idée de ce à quoi il pense. Il me déteste ? Oui, sûrement. J’ai tout fait pour, après tout. Tout est fait pour qu’on se déteste. Alors pourquoi moi je n’y arrive pas ?
Il sort sa baguette, et mon corps se tend en réaction. Son regard va de sa baguette à moi, puis l’inverse. Je n’ai aucune idée de ce qu’il pense, et je ne pense moi-même à rien.

Il se tourne alors vers moi, et s’approche, assis en tailleur, dangereusement près. Dangereux ? Non, ça ne couvre même pas la moitié de la vérité. La seconde suivante, sa baguette est pointée vers ma gorge avant que je n’ai eu le temps d’esquisser un geste. Et je me contente de le regarder dans les yeux tandis qu’il me menace.
Sa menace fait froid dans le dos, parce qu’elle est juste. Beaucoup trop juste. Il mentionne même le sortilège de torture, assez pour réveiller de vieilles cicatrices en moi. J’ai envie de pleurer. Parce que mon corps se souvient de la douleur avant moi, et la rejette de toutes ses forces. Moi, je me contente de retenir mes larmes. Et je me rends compte que je tremble. Et la température n’a rien à voir avec ça.

Je vois son geste s’abaisser, très lentement. Et soudainement, il projette sa baguette loin de nous, me faisant sursauter. Je ne sais même pas où il l’a lancée, mais il est désarmé. Alors pourquoi je tremble encore ? Ce n’est pas sa violence qui me fait peur.
En quelques secondes, son visage passe de la dureté à un sourire… Et je suis perdue. Mes lèvres s’entrouvrent, mais je n’arrive pas à lui rendre la pareille. Je suis encore dans un état presque second, quelque part entre la peur et la confusion. Pas à cause de ses actions, mais à cause de mes pensées, mes sentiments qui se bousculent et se violentent.

- Je ne peux même pas... Même si je l'avais incanté, rien ne se serait passé. Tu sais pourquoi?

Lorsqu’il prend la parole à nouveau, son ton a changé. Je ferme les yeux quelques secondes pour les rouvrir, essayant de calmer le tumulte qui se réveille en moi. Je sens cet océan de poison, qui déferle dans mes veines et cause ma déraison. Je deviens folle, c’est la seule explication. Et lui tout autant.

- Parce que tout simplement, pour qu'un tel sort se réalise, il faut que le sorcier veuille du plus profond de son âme, le sort destiné à sa cible... Or, ce soir, peut être exceptionnellement... Je ne veux pas. Je ne veux pas te faire de mal, je ne veux même pas te voir souffrir. Ni par moi, ni par quelqu'un d'autre, Gretel.

Pourquoi?
Pourquoi est-ce qu’il faut qu’il me dise ça? S’il me rejetait, me frappait, me haïssait, tout serait si simple ! Ça ferait moins mal, ce serait moins pénible. J’aurais au moins l’espoir de nourrir ma haine après lui. Je pourrais le détester, le maudire lui comme tous ces autres Sang-Purs que j’exècre.
Au lieu de ça, j’ai l’impression qu’il me plonge dans un empire de souffrances, où je sais que je vais me noyer tôt ou tard.
Lorsqu’il prononce mon nom, c’est comme s’il saisissait mon cœur à main nues et serrait, fort. Il est là, à quelques centimètres de moi, et il a déjà une telle emprise que c’en est trop. Son odeur, ses gestes, son attitude, tout chez lui devrait me dégoûter, mais au lieu de ça, je ne peux même pas lutter en me noyant dans ses yeux noirs. Je voudrais qu’il se taise, qu’il ne prononce rien d’autre que des paroles blessantes, rien d’autre que de quoi me repousser. Et au lieu de ça, il m’accorde un demi-espoir ?
S’il ne veut pas me faire souffrir, que me veut-il ? Chacun de ses mots me fait perdre la tête. Parce que j’ai peur de comprendre ce que ça implique. Qu’il est comme moi, avec une haine faite de papier face à des sentiments qui emprisonnent ses instincts aussi violemment que les miens.

Et le pire, c’est que je n’ai aucune envie de lutter. Je le savais depuis l’instant où j’ai compris ma déroute, où j’ai compris qu’il était déjà trop tard, bien trop tard. Je suis une idiote, et une folle. Plus que je ne le pensais.
Je tremble encore, c’est léger mais c’est incontrôlable. Je glisse soudainement ma main, la sortant de sous le plaid pour la guider jusqu’à lui. Avec une hésitation, je soutiens son regard et, avec l’incertitude de mon geste, j’effleure doucement son avant-bras en me penchant légèrement vers lui.

- Tu me fais peur, je murmure. Pas parce que tu me détestes, ou que tu peux me blesser…

Du bout de doigts, je caresse en effleurant sa peau, comme si ce faible contact sur son avant-bras était illicite. Je relève les yeux vers lui, vers son regard sombre à une poignée de centimètres du mien. Si proche, et si impénétrable.

- … J’ai peur parce que je suis incapable de résister. Et que si… Si jamais tu m’approches, si jamais tu me touches, je sais que je ne pourrais pas résister non plus. Même si je peux te rejeter, il sera déjà trop tard, je ne pourrais même pas fuir.

J’inspire, et retiens mon geste en éloignant ma main.

- Tu vas me détruire, je murmure.

Moi, et tout ce en quoi je crois. Il peut balancer d’un revers de la main toutes mes convictions, toutes mes certitudes. S'il me dit ces mots-là, ces mots qui me font si peur, je vais me noyer, pour de bon, et je ne reviendrais pas de ce chemin-là.

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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptySam 27 Oct - 4:19



Son corps se fige, contracté dans un mouvement. Un réflexe. Ma baguette lui a activé un syndrome, un acte d'auto défense. Au prononcement du sortilège, elle faiblit sans le vouloir. Elle tremble, tremble durant toute ma plaidoirie, durant toute ma scène. Elle tremble, elle a instinctivement peur. Elle est à portée de la flamme, elle y met son doigt, sa main, son corps entier et se brûle sans s'en rendre compte. A rester à mon contact, elle se consume. Gretel, tu ne peux pas rester au près de moi, pas dans cet état, pas quand je suis comme ça. Je ne suis pas fait pour toi, je ne suis que l'opposé de ce qu'il te faut. Et tu le sais. Mais pourtant. Tu peux pas t'en empêcher. Tu en as besoin. De cette dose d'adrénaline. De ce sentiment d'insécurité, sortir de ton confort. Tu as besoin de te sentir vivante et tout ce que tu as trouvé à faire c'est de te jeter dans la gueule du loup. Du plus serpent des verts. Du plus détestable personnage pour quelqu'un comme toi. De ton ennemi juré. Ses yeux sont humides, ils se rappellent de son lourd passé. Eux ils le savent. Ils le disent. Ils le crient. Ils hurlent à mon âme. Ils me supplient de partir. De te laisser tranquille. A jamais. Mais je n'écoute pas. Pourtant mes yeux sont comme les tiens. Ils ne demandent qu'à s'éloigner de toi. Comme le reste de mon corps. Le reste de mon corps sauf une partie: mon cœur. Et oui... Je le sens. Ce battement qui me murmure: pense ce que tu veux mon grand mais tu le sais toi aussi, c'est peut être pas elle qu'il te faut pour tes ambitions, mais c'est elle que tu veux...

Elle sursaute, elle a envie de pleurer, elle tremble. Elle n'est pas bien psychologiquement mais elle reste là. Les vestiges de cette année la hantent comme la cabane hurlante avec les environs. Elle a dû mal à garder ses yeux ouverts, son regard intact... Mais je ne dis rien... J'ai juste envie d'entendre sa voix...

La verte et argent me fixe, maintien le regard, me cherche. D'un mouvement imprécis et lent, sa main sort de son plaid pour venir à mon contact. Je baisse les yeux vers sa main puis la regarde avec intensité. Une lueur brille maintenant dans mes yeux. Une lueur entre l'excitation et l'envie. Son doux contact, ses doigts parcourant mon bras, effleurant ma peau... J'en frissonne sans me cacher, mes poils se redressent comme si un courant d'air avait balayé le château tout entier. Elle me murmure sa pensée. Elle m'avoue qu'elle a peur mais pas pour les raisons aux quelles j'ai bien pu penser... Elle est dangereusement proche de moi, penchée, à quelques centimètres de ma tête. Je lance mon regard le plus intense, me mordillant la lèvre inférieure, fixant ses lèvres puis ses yeux puis ses lèvres... Elle a peur de moi car elle ne peut me résister... Mais Gretel, sais-tu qu'en cet instant il m'est difficile de ne pas céder? Que mes dernières barrières qui m'empêchent d'éprouver quelque chose pour toi luttent avec l'énergie du désespoir? Je pense même que c'est peine perdue... Tu m'as touché dans le coeur mais je ne peux m'en résoudre...

Bon sang pourquoi le tien ne l'est-il pas??!

Tout serait si simple mais peut être que sans ce danger je ne t'intéresserais pas.. Elle murmure des mots si difficiles à mon oreille: je vais la détruire... Je le pense aussi mais je ne veux pourtant le moins du monde en cet instant. Machinalement je hoche la tête pour dire non tandis qu'elle ravise sa main. Elle respire fortement pour se calmer.

Sans réfléchir, sans crier garde, je laisse ma main parcourir avec douceur son visage, remarquant à quel point sa peau est lisse. Je me suis rapproché d'elle, nos genoux se touchant. Son parfum m’enivre. Je suis dans un état second ce soir, à ses côtés. Je ne pense plus à rien: ni aux conséquences, ni à mes préjugés. Toute pensée négative s'en est allée et je n'ai pas peur de le dire: mon racisme envers les nés moldus, en cet instant précis, n'est plus.

Ma main remonte sur sa joue pour aller essuyer délicatement la légère larme qui bordait ses magnifiques yeux:
"Je t'en prie Gretel, ne pleure pas. Ce n'est ni le moment, ni l'instant, ni devant moi qu'il faut le faire... Je sais ce que tu penses de moi... Je sais ce dont je suis capable de faire.. Mais ce dont je suis incapable aussi... Et actuellement, la vision de détruire, de blesser ou d'écorcher la née moldue Valeska m'est impossible... Mais toi... M'aimes-tu pour ce que je suis ou pour le risque que je représente? "

Je laisse planer le silence un long moment... Ma main quitte son visage pour rejoindre sa main baladeuse. Je la serre puis me penche pour y déposer un doux baiser, tel un papillon qui se pose sur la plus jolie fleur de ce jardin. Je n'ai d'yeux que pour elle...

"Par quelle magie m'as-tu envoûtée... Je ne sais quoi penser... Mon esprit est trouble et ton odeur, ton parfum, tes gestes, tes yeux... Ne font qu'accentuer cette sensation. A côté de toi, seuls, tous les deux, je brise des barrières tel un autre pourrait le faire avec quelques grammes dans le sang... Sauf que je suis parfaitement sobre, je suis juste..."

Je ne préfère rien dire, je ne veux pas m'avancer. Lui donner des faux espoirs. Est ce la chaleur du feu qui me fait délirer? Mon état second parle peut être pour moi. Les barrières sont craquelées... Le monstre au plus profond de mon antre veut sortir... Je ne le connaissais même pas.. Dans mes souvenirs, seul celui de la puissance était présent. Mais Gretel a réveillé une force qui somnolait encore jusqu'à cette nuit...

Je m'approche d'avantage d'elle pour lui susurrer à l'oreille d'une voix suave:

"Je m'en fous de ton sang, je m'en fous de mon rang, je m'en fous de ce qu'on m'a inculqué. Je m'en moque, tout de suite maintenant, de cet hiérarchie au nom du sang. Je m'en moque de ces valeurs, je m'en moque des autres, je m'en moque si je dois le regretter plus tard... Ce dont je suis sûr c'est qu'aucune sang pur m'a fait cet effet, personne, jamais... Excuse moi mais... Mon envie la plus brûlante, celle qui n'a jamais été aussi intense, me l'ordonne et je me sens obliger de lui obéir... Alors écoute moi bien Gretel Valeska: je n'ai pas envie de te détruire et tout chez toi m’enivre depuis que tu es arrivée sur ce canapé. Je ne sais pas comment tu fais jolie blonde mais.... Tu m'as eu en cette douce soirée au coin du feu..."

Sans même lui laisser le temps de répliquer, je viens l'embrasser d'un baiser des plus somptueux que je puisse donner. Quand mes lèvres entre en contact avec les siennes... Que mes yeux se ferment... Que ma main quitte la sienne pour aller attraper délicatement sa nuque... Que ma seconde main vient caresser lentement sa taille... Je me rends compte d'une chose: c'est que plus rien ne compte à part Gretel... Je ne sais pas si c'est ça la béatitude... Mais je n'ai jamais ressenti autant de bonheur dans mon corps depuis des années...Tout se fait avec la tendresse la plus totale. Pour terminer cet acte interdit, je mordille légèrement sa lèvre en signe de désir profond.

Je recule ma tête pour la laisser respirer... Je sens que cet acte va me hanter au lever et dans les prochains jours mais je ne réalise pas, je pense pas à tout ça, je ne pense qu'à la sensation que ça me procure. D'aimer ne serait-ce que légèrement... D'avoir cette attirance pour quelqu'un... Je n'ai jamais eu ça et je ne veux plus jamais en avoir si c'est pour quelqu'un d'autre.

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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyMer 31 Oct - 22:09


A Snakes' Bite



Je devrais être loin.
Ailleurs, dans mon lit, là où il ne peut pas m’approcher, pas me toucher. M’ensorceler. Parce ce que c’est ça, c’est l’impression que j’ai. Que quelqu’un m’a lancé un maléfice qui me rend faible, incohérente et stupide. Sinon, comment expliquer ce qui m’arrive ? Je n’ai jamais eu peur du danger, mais je ne suis pas suicidaire, ni aussi bête. Je ne me laisserais jamais menacer sans répondre. Alors pourquoi lui, lui je le laisse faire ? Ce n’est pas de la confiance. Au nom de quoi aurais-je confiance en lui ? Il est tout ce que j’ai appris à détester, et à craindre. Mon propre prédateur sur mesure. Mais là, tous mes sens sont comme… déréglés. Ma tête et mon instinct me disent de fuir, mais tout le reste de mon être n’est pas prêt à bouger de là.
Et j’ai horreur de ça. De cette sensation qui m’enchaîne ici, me soumet et me torture mille fois dans ses yeux noirs. Comment peut-on aimer quelqu’un qu’on déteste ? …Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?

Je suis déjà morte cent fois dans ses yeux.
S’il va me détruire ? Oh non, il peut faire bien pire que ça, tellement pire. J’ai toujours cru que j’étais forte, vraiment. Mais pas face à lui. Parce qu’il peut détruire toutes mes convictions, tout ce en quoi je crois avec un souffle. Et je le déteste pour ça.
C’est comme si j’avais un monstre à ma mesure, qui n’existait rien que pour moi.

Lorsque je retire ma main, j’ai encore espoir de pouvoir fuir, d’échapper à ma prison.
Mais il fait exactement ce qu’il faut pour me retenir, m’emprisonner. Je sens sa main, large, sur mon visage et ma peau, et plus rien d’autre n’existe que lui. J’oublie tout le reste que cette sensation contre ma joue, et je rate une respiration. C’est fou, comme cette main étrangère peut être douce et cruelle à la fois.
Je ferme les yeux pour savourer ce contact sur ma peau, lorsqu’il s’exprime enfin, son pouce sabordant ma larme avant qu’elle ne tombe.

- Je t'en prie Gretel, ne pleure pas. Ce n'est ni le moment, ni l'instant, ni devant moi qu'il faut le faire... Je sais ce que tu penses de moi... Je sais ce dont je suis capable de faire... Mais ce dont je suis incapable aussi... Et actuellement, la vision de détruire, de blesser ou d'écorcher la née moldue Valeska m'est impossible... Mais toi... M'aimes-tu pour ce que je suis ou pour le risque que je représente?

Née-moldue… ?
Je rouvre les yeux. Alors c’est tout ce que je ne serais jamais, à ses yeux ? Une tare génétique, un être anormal qui va à l’encontre de ses convictions ? Sa question sonne tellement faux…. Si je savais, si je pouvais mettre des mots sur ce que je ressens, ce serait si simple. Qui est-il ? Un ennemi, un homme, un inconnu ? Et ce qu’il représente. Le danger, une menace, un regard haineux, des insultes, une longue torture… Et surtout, qu’est-ce que moi je suis, pour lui… Une erreur dans ses convictions ?
J’ai l’impression de ne jamais assez apprendre de mes erreurs.

- Par quelle magie m'as-tu envoûtée... Je ne sais quoi penser... Mon esprit est trouble et ton odeur, ton parfum, tes gestes, tes yeux... Ne font qu'accentuer cette sensation. A côté de toi, seuls, tous les deux, je brise des barrières tel un autre pourrait le faire avec quelques grammes dans le sang... Sauf que je suis parfaitement sobre, je suis juste...

J’ai l’impression de me faire mordre. A chaque mot, à chaque souffle, je perds petit à petit mes chances de lui échapper. Est-ce qu’on peut tricher avec ça ? J’ai envie de croire ses mots, et pourtant une partie de moi hurle au mensonge. J’ai envie de le repousser, d’être dégoûtée par ces mots, de lui supplier de ne pas m’approcher davantage. De me laisser partir, de me laisser une chance.
Sa voix à mon oreille est comme un lent poison qui s’insinue en moi, traverse mes veines et ma chair pour atteindre chaque part de mon être. Est-il possible d’éprouver autant de plaisir et d’envie avec de simples sons ?

Et soudain, la morsure.
Sa bouche sur mes lèvres, sans me laisser le temps de me préparer au choc qui me renverse. La sensation de ce baiser qui chamboule mes sens, alors que je ferme les yeux en savourant le poison qui déferle. C’est comme si c’était écrit en moi. Comment répondre au mouvement de ses lèvres sur les miennes, agripper sa chemise d’une main et sentir les siennes sur moi. Et c’est une sensation d’un autre monde. Hors du temps. Je savoure ce long baiser comme si je l’avais attendu toute ma vie, comme si c’était le dernier. J’ai l’impression que le temps va nous rattraper à chaque seconde, et que je n’en aurais jamais assez. Mon cœur ne sera sans doute même pas assez fort pour supporter autant d’émotions mais tout ce qui compte, à ce moment précis, c’est ça. Ce moment de pur bonheur et ce tabou que je brise sans y repenser à deux fois. Et je m’en fous, je me fous de tout sauf de lui, des lèvres d’Albus sur les miennes.

Lorsque ça s’arrête, j’ai l’impression d’avoir voyagé à des milliers de kilomètres, comme si je revenais brutalement à mon corps alors qu’il ne m’a jamais quitté. C’est juste que pendant quelques secondes, j’ai joui d’une drogue plus forte que tout ce que les pires potions pourraient engendrer. J’ai encore son goût au bord des lèvres, et le cœur à genoux. Nos regards se croisent, et je reprends mon souffle sans le quitter des yeux.
Je sais.

Je sais qu’il est déjà trop tard.
S’il me restait qu’une infime chance de ne pas tomber amoureuse, elle s’est évanouie avec ce baiser. C’est une sensation terrifiante, et enivrante à la fois. Parce que j’en veux encore, et que j’ai perdu toute volonté de fuir. Je ne crois pas que je pourrais de nouveau le haïr un jour, alors que je sais que tout ce que j’ai prophétisé va arriver. Qu’il va me faire mal. Qu’il m’aime autant qu’il me haït. Qu’il sera plus fort, et moi plus vulnérable. Un baiser, comme une promesse douloureuse.
Je passe une main dans mes cheveux, en essayant de reprendre mes esprits, et recroise son regard une nouvelle fois. J’ai encore ces mains sur moi, encore sa chemise entre mes doigts, pour le retenir à moi.

- Dis-moi que tu m’aimes, Je murmure

Même si c’est un mensonge, je m’en fous. J’ai juste besoin de l’entendre, au moins une fois. Que je sache que je ne rêve pas, que j’ai une chance de rester saine d’esprit. De garder ma volonté, de me battre. Je veux tout tenter, quitte à me blesser, à manquer d’air, à le regretter. Je veux faire face à mes doutes, mes erreurs. Je veux tenter d’accepter ce que je ressens, tant que je ne manque plus d’air, même si je dois briser la fille que j’étais. J’ai besoin de quelque chose à quoi me raccrocher, une idée, une envie. Un désir.
Je rapproche ma main libre pour caresser sa joue, la ligne de sa mâchoire sous mes doigts.

- Je te préviens, Albus Lewis. Je crois que je suis réellement amoureuse de toi.

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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyJeu 1 Nov - 6:20



Elle agrippe ma chemise d'une main vive durant ce baiser. Me collant à elle. Montrant son envie la plu brûlante. Je souris, on ressent la même chose et simplement le savoir me met en joie... Je... Je réalise. Je réalise ce qu'elle fait. Ce que je fais. Ce que les autres penseraient. Que mon père serait heureux. Que ma grand-mère.... Bref. Je pense à ça, à son frère. A tout. Je ne la lâche pas, je me perds en parcourant son corps de mon regard devenu tendre... Elle passe sa main dans ses cheveux blonds après ce doux instant, délivrant encore une odeur des plus ensorcelante. Je ferme les yeux et inspire profondément, entendant d'autant sa requête. 

J'ouvre les yeux, la dévisageant, un visage chaleureux me caractérise actuellement, comme jamais je n'en ai eu un. Je n'ai même pas le temps de répondre que sa main caresse mon visage, soupirant qu'elle tombe amoureuse. De qui? De son bourreau? De moi? Réellement amoureuse... Je panique un peu, c'est la première fois..

Sans même réfléchir, par réflexe, par pure envie, par amour... Je repose mes lèvres tendrement sur les siennes, fermant les yeux me laissant emporter. Accro à ses lèvres, à son odeur, à cette sensation, à elle, à cette drogue. Mes mains se baladent sur sa taille, son dos, sa nuque... J'essaie de mémoriser son corps, gravant ce moment à jamais. Doucement je me laisse tomber sur le canapé, l’entraînant dans ma chute. Belle image révélant ce qu'il se passe actuellement dans cette pièce. Complètement allongé, elle sur moi, je décide de rompre de nouveau le baiser avec un visage non pas heureux, non pas glacial. Il n'a ni haine, ni joie. Il n'a que tristesse. 

Rapidement j'esquisse un mouvement pour qu'elle ne remarque rien, pour poser sa tête sur mon torse, qu'elle sente mon cœur. je souris certes un minimum mais une larme coule seule sur mon visage plongé dans les ténèbres, me cachant de toute lumière pouvant me trahir au près de ses yeux. Je lui caresse lentement la tête et lui dit d'une voix légèrement meurtrie, à peine décelable.

" Je t'aime Gretel... Ça j'en suis sûr... Ce cœur que tu sens battre, il bat pour toi. Il n'est plus de pierre, de glace ou encore froid. Il s'est réchauffé à ton contact. Je t'en remercie..."

Je dépose le plus doux baiser que je puisse, sur le sommet de sa tête, serrant ma douce dans une étreinte pleine d'émotions. Une deuxième larme coule puis une troisième... D'un mouvement naturel je fais comme si de rien n'était et fais disparaître toute trace. Des larmes... Ca faisait si longtemps... Je m'en sentais plus capable. Je ne sais pas comment demain je serais, quand je verrais les autres, quand mon satané cerveau remarchera. Reprenant les commandes, délaissant le cœur. Ne pensant qu'au pouvoir et à mon image... A mon sang, à toutes ces choses futiles...

"Mais pourtant... Tu me fais peur... J'ai peur... J'ai peur que le démon en moi resurgisse et te blesse... J'ai peur d'être celui qui te brise, qui te rend malheureuse... J'ai peur de ne pas être celui qu'il te faut... J'ai peur de faire souffrir la seule personne à qui je me suis attaché depuis des années... Tu es la personne la plus pure, la plus merveilleuse dont j'ai pu m'approcher... Ca me perturbe... C'est nouveau... Aimer quelqu'un... Comprends moi.."

J'arrive à contrôler mes émotions jusqu'à cette nouvelle prise de parole où ma voix tremble ne serait-ce qu'un minimum, j'en suis sûr; elle l'a senti. De plus, mon cœur rate un battement.

"Tu serais plus heureuse loin d'un mec... Comme moi..."

Pour la première fois de toute mon existence, je ne pense plus à moi, je pense pas à mes ambitions, je pense au bien être d'une autre personne. Mais... Simplement j'aimerais savoir pourquoi... Pourquoi maintenant? Pourquoi elle? Pourquoi je ne le sens pas... Je me vois comme son destructeur, je le ressens dans toutes mes fibres. Mais je ne le veux pas... Je crois bien que je ne suis clairement pas fait pour elle... Mais je l'aime...

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Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptySam 3 Nov - 20:39


A Snakes' Bite



Je déteste ne rien maîtriser.
Cela me donne l'impression d'être faible, vulnérable. J'ai horreur de ça.
Je préfère me dire que je fais mes propres choix, et que j'en assumerais les conséquences.

A cet instant précis, j'essaye de me convaincre que j'ai choisi ça. Ce goût sur mes lèvres, cet nouvel interdit, ce tabou que je brise en toute connaissance de cause. On ne pourra me punir d'être tombée amoureuse. Mais on pourra me reprocher de l'avoir fait avec la mauvaise personne. Tant pis. Si on me demande, on me dire que je l'ai fait exprès, que c'était voulu.
En réalité, je n'ai rien choisi. J'ai l'impression d'avoir été dépassée par quelque chose de plus fort que moi, une volonté implacable qui écrase la mienne sans effort. Je n'aurais pas plus pu résister à son regard qu'on peut résister à la gravité.

C'est une sensation grisante. Ces baisers sur ma bouche, et l'envie qu'il recommence dès que ça s'arrête. J'ai l'impression que je n'en aurais jamais assez. Et je sais à quel point je suis stupide. Je pourrais le repousser à tout moment, le traiter de la première insulte que je trouverais et m'éloigner sans regarder en arrière.
Mais je n'en ai aucune envie. Je veux rester là, avec lui, à abuser de la chance et profiter de cette sensation. Je l'ai dit, je suis nulle pour prendre les décisions, et je suis égoïste.

Je découvre de nouvelles expressions sur son visage, avec l'impression que mon cœur va fondre ou exploser à chaque fois, parce qu'il me regarde avec ces yeux-là. Est-ce qu'ils mentent? Je ne suis pas prête à le lâcher et, pour mon plus grand plaisir, il reprend notre baiser de plus belle. Comment est-ce que je pourrais résister à cette sensation maintenant que j'y ai goûté?
C'est comme une drogue. Un venin, qui s'insinue lentement dans vos veines et vous consume lentement, implacablement. J'ai l'impression qu'il me dévore de l'intérieur, me ronge comme la folie et m'empêche de raisonner. Et je n'ai même pas envie de lui résister. Je me sens seule, depuis trop longtemps. Même si ce n'est qu'une soirée, j'ai besoin de lui. De sa proximité, de ses mains sur moi, de sa chaleur. Juste, pour une fois, ne pas passer une soirée seule avec mes idées noires.
Je savoure ce baiser, et ma main monte machinalement jusqu'à son visage, et passe dans ses cheveux. Il m'emporte avec lui, et je me retrouve sur son torse.

Son étreinte lâche un voile d'apaisement sur moi. Ça fait combien de temps que quelqu'un m'a pris dans ses bras comme ça? Avoir un meilleur ami que les contacts physique rebute peut encore être tenable, quand on a un autre entourage. Mais mon grand frère ne me regarde même pas dans les yeux, et je repousse petit à petit le peu de proches que j'avais.
Sa main sur mes cheveux me pousse à fermer les yeux, envahie par son odeur et la douceur de ses gestes.

- Je t'aime Gretel... Ça j'en suis sûr... Ce cœur que tu sens battre, il bat pour toi. Il n'est plus de pierre, de glace ou encore froid. Il s'est réchauffé à ton contact. Je t'en remercie...

Ses paroles me bercent, je sens que je dérive doucement vers le sommeil. Je n'ai pas envie que ça s'arrête. J'ai l'impression que je vais me réveiller, demain, dans mon lit, et que je devrais réaliser que tout ça n'est qu'un rêve. Ça expliquerait mes sentiments, et son attitude inespérée.
Mais je sais que ce n'en est pas un. J'ai l'habitude des rêves. Là, c'est trop saisissant, trop improbable... Mon subconscient n'oserait même pas imaginer une telle chose.
Si c'est ça, être amoureuse, je veux bien l'être tous les jours. Je sais, c'est étrange comme les choses se font et se défont. Il y a encore quelques semaines, je pensais juste que c'était un de ses mecs Sang-Purs aveuglé par ses convictions, et que le fait qu'il m'agace était tout ce que j'avais besoin de savoir à son propos. Est-ce que je me mentais parce que c'était plus facile pour moi? Peut-être. Peut-être que j'avais besoin de me donner des excuses, peut-être que j'avais besoin de me mentir pour essayer de retenir mes pensées loin de ce danger qui menaçait. Les dernières traces de mon instinct, essayant désespérément de repousser l'inévitable.

- Mais pourtant... Tu me fais peur... J'ai peur... J'ai peur que le démon en moi resurgisse et te blesse... J'ai peur d'être celui qui te brise, qui te rend malheureuse... J'ai peur de ne pas être celui qu'il te faut... J'ai peur de faire souffrir la seule personne à qui je me suis attaché depuis des années... Tu es la personne la plus pure, la plus merveilleuse dont j'ai pu m'approcher... Ca me perturbe... C'est nouveau... Aimer quelqu'un... Comprends moi...

J'ai peur aussi.
Parce que je sais que plus je m'ouvre, plus je prends le risque d'être blessée. Et je sais qu'Albus peut me toucher plus que quiconque l'a jamais fait. J'ai l'impression d'être entièrement nue, sans barrière ni défense, face à lui. Et en même temps, je n'oublie pas qu'il est dangereux. L'image d'un serpent me revient constamment en tête, un serpent qui peut m'étouffer et me mordre à tout moment.
Je sens mes pensées s'évanouir doucement, et mon esprit s'embrume. Je n'ai plus envie de penser, de m'inquiéter. Je veux juste.... Juste retrouver un peu de calme, même quelques minutes. Pouvoir fermer les yeux, et essayer de croire que j'ai le droit à ça, un peu de répit et de bonheur.
Parce que malgré ce qui m'attend, malgré les difficultés que je sens venir, je suis sincèrement sereine à ce moment précis, loin de nos différences.

Je laisse doucement le sommeil m'emporter, et ses derniers mots avec. Je m'endors, toujours enlacée dans ses bras, devant ce feu de cheminé, la sensation de ses bras autour de moi et la douceur du plaid sur mes jambes.
Demain est un autre jour.

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Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Empty
Message(#) Sujet: Re: Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] Le début des problèmes... Feat Gretel B. Valeska [TERMINE] EmptyDim 4 Nov - 1:13



Gretel s'endort dans mes bras, bercée par mes belles paroles. Je les pense pourtant, mais je ne sais quoi faire maintenant. Je me retrouve seul. Seul face à mes idées, à mes sentiments, à mon jugement. Qui dois-je écouter. Dois-je penser au futur à long terme, à mes projets ou bien à mon bonheur actuel qui pourrait bien graver un véritable sourire heureux pour les prochains jours, semaines, mois voir même années... Ca peut être à court, à moyen ou à long terme mais je n'en sais rien... Le choix, je dois le faire maintenant car demain, au réveil, il faudra agir en fonction de ce que je pense faire... Je pourrais très bien assumer mes sentiments, supporter les siens, faire en sorte qu'on soit ensemble. Mais je pourrais très bien tout aussi le cacher à tous, vivant un amour secret ou même lui cacher à elle aussi... Soudain, mes paroles me reviennent en tête. Si moi, ici, dans cet état second que je n'ai jamais connu, ai douté de ce que je pourrais lui faire alors.. Pourrais-je la détruire complètement? Tout autant physiquement que mentalement? J'en doute guère... Dois-je lui faire confiance, dois-je m'ouvrir? Puis-je réellement aimer? J'en suis à aucun moment sûr de moi... Je dois, je dois l'éloigner de moi. Je dois briser les liens qui nous unissent ce soir pour qu'elle trouve quelqu'un d'autre, quelqu'un qu'elle lui est bénéfique...

Je choisis à sa place car elle est folle. Je ne risque rien, je ne vois pas ce qu'elle pourrait me faire mais par contre je sais ce que je peux faire aux autres. Alors... Tout d'abord, je veux faire ça en douceur. Je dois la laisser seule, coller les murs, me confondre avec les ombres pour qu'elle ne me retrouve pas, qu'elle ne vienne pas me parler. Elle n'osera pas si je suis toujours accompagné mais par contre.. Si par malheur elle doit m'aborder de nouveau, qu'elle revient à la charge, qu'elle ne comprend pas, je n'aurais pas le choix. Je serais blessant, violent, démoniaque. Je serais le pire être à ses yeux pour l’écœurer au plus profond de son âme, qu'elle me lâche enfin, qu'elle voit l'enfer dans mes yeux. Je veux qu'elle voit ça, que Gretel aperçoive les ténèbres qui inondent mon être comme un bateau au fond de l'océan. Je ne serais plus qu'un mirage pour elle, une légère rêverie. Désolé jolie blonde mais j'ai tranché, mes sentiments me crient de rester avec toi, secrètement ou publiquement mais mon corps me dit de fuir, de ne pas courir le risque que je te blesse, que tu m'adoucisses, que tu contredises mes plans et sans même m'en rendre compte, les supprimant de ma tête. Je ne veux pas être gentil, je ne veux pas être comme vous, je veux ma supériorité plus que tout... Je dois oublier mon cœur et le jeter dans les flammes, je n'ai rien à faire avec ça. Je laisse ça aux faibles, je suis trop fort pour ça...

Très délicatement pour ne pas réveiller la verte et argent, je glisse jusqu'au sol pour la laisser dormir, seule, sur le canapé. Hors de question de rester dans ses bras au risque que quelqu'un nous voit comme ça. Je replace son plaid confortablement sur elle et dépose un doux baiser sur son front. Je n'écoute même pas moi même. Je fais n'importe quoi. Je veux m'en éloigner, m'en défaire, oublier tout ça et pourtant d'un naturel déconcertant je lui donne plus d'attentions qu'elle ne mérite. Elle doit rien avoir... Je sors de mon état second, je reviens à moi. Je récupère ma baguette au sol et part vers les escaliers. Je la regarde un long moment depuis la première marche avant de me retourner l'air décidé.  Montant au dortoir. Allongé dans mon lit, j'y pense encore...

Notre amour est impossible Gretel, c'est fini, oublie cette nuit, ce n'était qu'un rêve.. Mais je le sens, c'est surtout un début de problèmes...
 
[Fin du RP]
(c) par elfyqchan pour Never-Utopia
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