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The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥
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Message(#) Sujet: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptyDim 21 Oct - 13:05


The best is yet to come, I know, You know. ♪

~ Matt ~ Irina ~




Irina dût se concentrer de bon matin pour ne pas trop penser à la date, surtout au jour. Mardi. La perspective de sa soirée du mardi ne devait pas parasiter sa journée qu’elle avait remplie avec des cours de la semaine précédente, reportés faute de pluies diluviennes ; mais elle savait que c’était peine perdue d’avance. Elle penserait à Matt toute la journée en s’efforçant de ne rien montrer de son trouble et de son taux de concentration chancelant. Un bel exemple pour les élèves, tiens ! Comment pouvait-elle désormais leur en vouloir et leur reprocher d’être à l’Ouest alors qu’elle pouvait comprendre sans trop de problèmes un aspect de leurs éventuels tourments ? L’idée était risible, peut-être un peu ridicule, mais la jeune prof l’assumait plus que jamais : Ses pensées errantes tout comme les petits courriers qu’elle avait échangés avec Mattheus … Irina assumait tout et ne s’empêchait pas de constater qu’elle avait désormais cet irrépressible besoin de savoir qu’il était là, qu’il pensait à elle au cours de ses journées. L’entendre dire (ou le voir écrire) qu’il était avide d’arriver au moment qu’ils se réservaient n’était pas moins satisfaisant que tout le reste. Irina le savait, vivre leur couple à Poudlard, dans un endroit rempli de jeunes et avec toutes les responsabilités qui leur incombaient, ne serait pas une chose facile, mais elle ne se voyait pas arriver au point de trouver ça trop dur. Au contraire, il n’était jamais loin et parfois, lire et relire quelques unes de ses déclarations manuscrites lui suffisait.

Le mardi, tout cela cessait de lui suffire et elle savait - lorsqu’elle se levait de bon matin – qu’il n’était que question d’heures avant de pouvoir le retrouver. Irina savait qu’il allait l’attendre, ayant fait du soir de ce jour de la semaine un rituel, et c’est dans cette optique que la jeune femme fit un dernier tour des gradins du terrain de Quidditch, se payant même le luxe (ou la peine, selon le point de vue) de grimper jusqu’en haut de l’une des tours pour voir s’il ne se trouvait pas dehors, aux abords de sa cabane. Il n’y était pas. Irina le regretta, se disant qu’elle n’aurait pas vu d’inconvénient à l’observer de loin jusqu’à ce que l’obscurité l’en empêche. Parce qu’à une semaine d’Halloween, le jour déclinait déjà, à presque 18h. Bien que pressée à l’idée d’aller se glisser dans ses bras, elle s’était promis de prendre les précautions qui s’imposaient pour le rejoindre et d’attendre qu’il fasse sombre, pour que le moins d’élèves possible ne la remarquent.

C’est une fois apprêtée (Irina ne s’était jamais donnée autant de peine à soigner son apparence) qu’elle emporta un petit sac, qui pouvait contenir bien plus que prévu et qui d’ailleurs, contenait deux choses qu’elle voulait apporter à Matt, et pris la direction de la cabane, remontant la fermeture de la veste beaucoup trop légère qu’elle avait revêtue. Le petit vent annonçait une nuit d’octobre assez fraîche et il ne déplaisait pas à la jeune femme de se dire que son arrivée à la cabane de Matt allait la réchauffer, dans tous les sens du terme. Sa voix lui avait manqué, ses doigts, qu’il avait l’habitude de glisser entre les siens, aussi… ! Irina savait qu’ils avaient des tas de sujets de conversation à aborder, mais trouveraient-ils le temps de parler de tout ? Une soirée leur suffirait-il à combler le manque accumulé après une semaine de travail et de séparation ? La réponse ne tarderait pas à arriver. Irina n’avait pas mis longtemps à atteindre sa destination, pénétrant très vite dans l’espace vital de Matt dont l’apparence lui plaisait franchement. Difficile de résister à la tentation de s’y rendre plus souvent et de se restreindre au mardi soir… Sauf que la jeune prof savait que la décision était raisonnable. Finalement, elle le trouva à l’extérieur de la cabane, dans un angle du jardin qu’elle ne pouvait pas apercevoir depuis le terrain de Quidditch, et laissa son sourire grandir sur ses lèvres alors qu’elle alla s’appuyer à l’une des barrières avant d’essayer de comprendre ce qu’il était en train de faire. Elle finit par dire d’un ton amusé qui ne le tromperait pas : « Monsieur Wenlock, bonsoir. Votre rencard a eu un empêchement, il m’envoie vous prévenir… Je fais office de remplacement, ce sera ça ou rien… » Irina pinça les lèvres avant de prendre de nouveau la parole pour dire, doucement : « Joli jardin… » Bien sûr, il était le plus bel élément du tableau, mais elle n’allait pas commencer sur cette voie. Pas si tôt… Irina savait qu’elle perdrait ses moyens, que c’était question de temps, ainsi, elle prenait ses dispositions pour ne pas que ça se produise trop vite. Leur soirée pouvait commencer.








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Message(#) Sujet: Re: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptyDim 21 Oct - 15:27



♫ Mattrina ♥

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Il suffisait simplement de fermer mes sens de la réalité et mon esprit imager instinctivement ces moments où elle ne serait qu’à quelques centimètres de moi. Le lundi ne demeure pas une insoutenable journée mais une raison pour mettre mon impatience à rude épreuve. Le lundi étire longuement ses heures à en faire bailler le plus imperturbable des trolls. Le lundi après-midi n’a de cesse de me rappeler qu’il faut que je tienne encore un peu plus d’une journée. Elle m’a bien inculqué une forme de patience, il faut dire qu’à force de sentir son regard se poser sur moi et être dans l’incapacité de pouvoir lui saisir la main, c’est frustrant ! Mais cela fait partie d’une mécanique avec laquelle je me suis juré de tenir bon. Et je vais tenir bon car nous avons décidé ensemble de ne pas entremêler le personnel et le professionnel. Nous devions rester efficace, et à vrai dire je ne me suis jamais sentis perturbé en pleine tâche. Je n’ai jamais failli une seule fois, même si penser à elle me semblait naturel et de ce fait… aucune sanction ne puisse être prise.

Je demeure efficace jusqu’à mardi, c’est toujours comme ça que je fonctionne, et puis le travail ne manque clairement pas de mon côté, je suppose que du sien aussi. J’avais l’égoïste espoir que mon visage ou même mes mots résonnent encore profondément dans son esprit, que l’écho produit se répétait continuellement. Une telle torture que j’aime prendre pour moi comme quelque chose de nouveau. Oui, au fond, c’est une chose que j’ai profondément souhaité. Je suis l’homme qui étouffait sous l’identité d’un autre Mattheus bien trop professionnel. Je ne suis pas devenu qu’un homme nouveau, j’ai ré-assimilé des principes, un code moral que j’avais oublié et il a suffit de la sagesse d’Irina pour faire ressortir tout cela. Je ne me voyais pas sortir de mon code de conduite, non il était profondément droit, indestructible, grâce à elle.

Elle a défini à elle seule mon existence qui n’est pas, désormais, sans objectifs… Oh que non, elle m’a donné l’opportunité de donner bien plus qu’un sourire, qu’un réconfort. Elle m’a permis de secréter le sentiment le plus chaleureux que je n’ai jamais ressenti alors que je ne me voyais pas bénéficier cela à cause de quelque chose d’aussi stupide que mon handicap. Mais elle est là, elle se tient tous les mardi soirs devant moi, à moins de quelques centimètres. Ce sont ces moments qui élèvent mon esprit dans les hauteurs, où je peux me permettre d’humer pleinement son parfum. Rien que le fait d’y penser vient réveiller cette sensation frissonnante qui m’oblige à inspirer profondément. Me redressant alors, je m’occupais du jardin afin d’habiller un peu plus les environs de la cabane - la mettre plus en valeur en dehors des citrouilles géantes qu’Hagrid laissait trainer dehors. Un espace fleurit enchanté, s’adaptant aux conditions météorologiques. Il m’a fallu bien un temps pour assimiler cette méthode au travers d’un bouquin.

Je pense que Liu Xi serait effectivement enchantée d’entendre parler de cette méthode sauf si son génie m’a dépassé et qu’elle est déjà au courant. À partir de cette pensée je me suis stoppé. Ma conscience ou plutôt mes sens se développèrent vers une intuition. Je percevais tout ce qui m’entourais, et cela avec acuité : la pression d’un soleil qui est quasiment absent de paysage pour laisser la clarté de la lune prendre le relais, même l’air frais du dixième mois de l’année annonçait des températures plus « hostiles ». Mais finalement c’est le presque imperceptible bruit de pas qui s’approchait. Le parfum des fleurs plutôt agréable s’écarta pour un parfum plus familier, pour une aura qui arrivait d’ors et déjà à me faire sourire. Une influence non négligeable, voilà ce que c’était. Un réel bonheur à vivre cela de cette façon, à réagir aussi facilement avant même qu’elle ai besoin de parler.

Pourtant je n’attendais que ça, et si ses propos élargirent mon sourire… je ne pus m’empêcher de rire. Ce rire que je classais parmi les plus sincères, je lui montrai alors cette mécanique pour lui montrer que j’étais réceptif, me tournant donc vers elle. Prenant une moue plutôt flattée quand elle complimenta ou analysa simplement l’état du jardin je finis par jouer le jeu : « Oh très bien… Je saurai me réjouir de ta présence si mon rendez-vous est indisponible. Je venais justement de finir ce joli jardin ! Il n’y a aucuns problèmes, que des solutions… » M’approchant alors un peu plus d’elle avec le cœur qui ne pouvait pas s’empêcher de faire des siennes. Une réaction qui aimante, une réaction qui traduit une attractivité surpuissante… Assez proche d’elle, mes lèvres viennent se glisser près de son oreille pour finalement libérer sur un ton bien plus calme, doux, tout simplement épris de sa personne :

« Je n’ai fais que compter les secondes depuis des jours, jusqu’à ce soir, j’espère que ça ne te fais pas peur, mais pouvoir avoir cette proximité m’a clairement… clairement manqué… »

Un simple, et pourtant puissant, baiser au creux de son cou conclut mes propos pour enfin me tenir droit devant elle en réajustant mes lunettes sur le bout de mon nez. Lui souriant de façon chaleureuse, bienveillante. Me montrant clairement prêt à continuer cette soirée, il fallait avouer que la débuter de cette façon dressait un plan où nous ne nous lasserions pas de parler, d’entremêler nos doigts, de sentir chaque partie de sa peau sur le bout de mes doigts. Non je n’étais clairement pas pressé que l’aurore pointe le bout de son nez mais pour l’heure… l’astre solaire laissait place à l’astre lunaire, lentement et nous… sous son égide. Que cela illumine ma compagne dont l’amour que je lui voue ne s’épuisera jamais.

(c) DΛNDELION
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Message(#) Sujet: Re: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptyMar 30 Oct - 6:26


The best is yet to come, I know, You know. ♪

~ Matt ~ Irina ~




Que serait devenu son quotidien à Poudlard si Matt n’avait pas été là ? Irina ne cessait de croire qu’il avait peut-être réussi – sans le savoir – à transformer chez elle une éventuelle attitude envers Bianca. La jeune prof avait laissé sa fille en paix depuis le début de l’année, elle ne prenait même pas la peine de lui écrire continuellement et de venir lui dire quelques mots ou lui toucher les cheveux chaque matin. Bien sûr, elle gardait un œil sur elle la plupart du temps, mais la jeune gryffonne ne pouvait pas se plaindre d’être envahie par la présence de sa mère. Il lui semblait que ce besoin de discrétion et de réserve lui venait de sa relation avec Mattheus. Ils se cachaient par nécessité et par respect des obligations qui leur incombaient à tous les deux ; mais avaient-ils vraiment envie d’en arriver là ? Une chose était claire, l’objectif d’Irina n’était pas de cacher sa relation au reste du monde, bien au contraire. Rares étaient les fois où Mattheus lui sortait de l’esprit ; nombreux étaient les moments où elle essayait de deviner ce qu’il était en train de faire ou de penser… Offrez votre cœur à autrui et votre esprit vient avec…

La jeune femme ne voulait pas occulter le reste du monde, en oublier ses amis, sa famille, les élèves et ce pour quoi elle devait œuvrer, mais que pouvait-elle faire contre le pouvoir de l’amour ? Tout mettre de côté - pour n’avoir en tête que Mattheus et ce qu’ils avaient à partager – un seul soir de la semaine était un bon compromis. Maigre, au vu de l’immensité du besoin de contact qu’elle ressentait, mais tout de même largement profitable. C’est d’ailleurs dans un état d’enthousiasme difficilement maîtrisable qu’elle avait fait le déplacement jusqu’à la cabane dont les contours dissimulaient la silhouette du Garde-Chasse. Irina ne s’empêcha pas de sourire en l’apercevant, même de loin, et engagea la conversation, découvrant très vite l’une des principales raisons qui la poussaient à bloquer sur son visage : son sourire. Il était bien le seul homme à pouvoir produire un sourire aussi renversant. « Ton rendez-vous s’excuse platement et nous souhaite une agréable soirée … C’était pour l’éblouir, ce soin apporté au … joli jardin ? » Le petit ton rempli d’amusement ne trompait personne. Irina conserva ensuite le silence, ne le quittant pas des yeux tandis qu’il approchait sans se faire prier. Ses paroles poussèrent Irina à fermer les yeux un instant ; elle avait le souffle coupé, déjà, et totalement secouée par la proximité qu’il engageait, par sa voix qui avait comme formidable pouvoir de la détourner de toutes ses pensées rationnelles. Que dire du geste qui avait accompagné ses paroles ? Il lui inspirait bien des choses… La jeune femme avait presque l’impression qu’ils pouvaient échanger un regard explicite par le biais du nouveau sourire que Mattheus lui adressa ensuite. Ça n’était pas le cas, mais l’alchimie était suffisante pour donner cette impression à Irina. L’expression de toute l’attraction qu’elle ressentait en sa présence avait fait son grand retour en l’espace de quelques secondes. Essayant de garder un semblant de maîtrise, Irina se mordit la lèvre inférieure le temps qu’il s’écarte avant de dire, à mi-voix : « Peur… ? La seule chose qui puisse me faire peur, c’est que la soirée file beaucoup trop vite… et d’en voir arriver la fin. » Elle glissa délicatement quelques doigts entre les siens avant de reprendre : « Mais loin de moi l’idée de déjà penser à ça ; Je suppose que ta maison est aussi jolie que ton jardin… j'ai le droit d'en juger par moi-même ? » C'était un prétexte pour qu'ils s'isolent. Par un délicat geste de la main, elle obligea Mattheus à avancer vers la cabane. Le jardin était certes très joli, mais exposé et n’importe quel élève ou collègue pouvait les apercevoir. Or, ce que la jeune prof s’apprêtait à faire avait beaucoup plus sa place dans le huis clos de la cabane.

La porte fut à peine fermée qu’Irina l’attira à elle, provoquant un contact corporel d’un degré supérieur à celui qui avait eu lieu à l’extérieur. D’une légère pression de la main, elle approcha le visage du jeune homme du sien dans l’espoir de laisser l’occasion à leurs lèvres de se frôler. Pas de baiser profond et charnel pour l’instant, mais une volonté de ne pas entrer dans la précipitation et faire perdurer cette sensation de manque qui avait finalement quelque chose de grisant. Sans se défaire de son contact et retenant toujours plus difficilement l’envie de l’embrasser sérieusement, Irina lui souffla : « J’ai besoin de te dire que la proximité m’a manqué aussi ou… ça ira ? » Dans le même temps, Hylia ne s’était pas fait prier pour leur rappeler sa présence. Irina s’était déjà promis de lui accorder le temps qu’elle méritait, mais elle ne pouvait se défaire du visage, du souffle et des doigts du propriétaire des lieux, pas tout de suite, pas tant qu’elle n’aurait pas retrouvé un peu de discernement, pas tant qu’elle n’aurait pas eu le baiser qu’elle avait brûlé de vouloir échanger avec lui depuis la semaine précédente. Les battements de cœur et les gestes se trouvaient bien plus explicites que n’importe quelles paroles, en l’état actuel des choses. Ils pouvaient s'accorder quelques minutes de quelque chose qui serait perçu - par des yeux extérieurs - comme un moment de vide et de silence. Il n'en était rien, l'instant était plus bruyant et percutant que ce qu'il n'y paraissait...







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Message(#) Sujet: Re: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptySam 3 Nov - 14:28



♫ Mattrina ♥

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
On s’invente un monde où le mal ne peut pénétrer. On s’invente un monde où notre volonté fait ricocher les maux de l’atmosphère. On s’est efforcés de créer cette intimité pour qu’elle nous colle à la peau sur le long terme. Ne jamais envisager que cela prenne fin, n’envisager qu’un seul et unique cas de figure : celui où nous construisons une vie ensemble. On cherche tout le long de not vie une forme abstraite d’amour. Qu’elle soit liée à l’amitié, aux sentiments… Nous sommes tout deux sortis de schémas douloureux des relations passées. Quelque chose de neuf s’est inéluctablement mis en place à partir du moment où nous nous sommes retrouvés. Des valeurs enfouies de notre première rencontre se sont alors mises en lumières. Que ce soit pour moi, pour elle, nous n’avons plus reproduis les mêmes attentes que dans le passé, nous avions quelque chose en tête.

Quelque chose qui allait nous propulser vers les sommets vertigineux de ce monde. Elle vient me rejoindre, me chercher dans une partie très singulière de mon être : ma créativité, mes souhaits les plus profonds. Elle a poussé ma personne à s’accomplir. Elle a formulé les mots et les gestes nécessaires à la forme de magie la plus intime et puissante qui soit. Je n’ai plus jamais crains d’être mi-même, je me suis assumé encore plus dans ma façon d’être, sans fard. Il y avait une puissante réciprocité afin qu’elle puisse aussi se déployer librement… même si ce n’est pas sous un regard, c’est sous une avalanche de sentiments qu’elle pouvait déployer ses ailes. Mon regard ne transmet rien que le vide, mais il est aimant il véhicule tant bien que mal mes idées et mes sentiments. Je ne me suis pas leurré, non, je sais que l’idéal ne sera jamais une réalité et la réalité jamais un idéal… Cependant, elle est cette passerelle entre ces deux notions au point de m’en rendre fou.

Elle arrive à incarner ce fantasme de toute une vie afin que nous puissions aller de l’avant. Elle a détruit l’imaginaire pour devenir une idéale réalité, ma réalité. Tout en jouant des mots avec son habituelle habilité, elle réussit encore une fois à jouer le jeu. C’est réellement de cette façon que j’aimais être pris au piège par sa stratégie. Encore une fois elle personnifiait sa personne en utilisant le “elle“. Haussant légèrement les épaules, je ne pouvais regarder l’œuvre accomplie mais je me faisais une grande idée du résultat du jardin pour pouvoir rebondir sur ses propos : « Effectivement, j’espérais lui donner une idée de mes talents si jamais elle avait quelque chose à faire ou refaire à Lucan… Alors je compte sur toi pour lui donner ton avis dés que tu la verras. » À vrai dire il serait bien intéressant d’en arriver là non ? Est-ce qu’il y avait possibilité d’œuvrer pour son chez elle ? J’aimais désormais avoir la main verte, ces six années ont été plus que révélatrices et mes connaissances dans le domaine se sont décuplées au point d’en faire une passion. Il n’y avait pas que les animaux au final quand on y pense.

La flore jouait un rôle essentiel et qu’elle soit de nature magique ou non. Et puis ce serait l’occasion d’entretenir cet endroit où elle habite, cet endroit qu’elle tenait à me présenter. Comme un lègue, ce sera au moins ma contribution, c’est ce que j’aimais me dire. Il est même probable qu’il n’y ai rien à faire aussi ! Ou que les choses présentent soient très bien. Si la soirée pouvait filer à une vitesse folle, il valait mieux s’isoler. Bien que ce soit l’objet de ses propos, je ne trouvais rien à redire. Il était évident que la maison se devait de nous ouvrir ses portes. Je pus sentir cette invitation, un sourire amusé et totalement conquis par sa voix, ses différentes intonations pour se jouer de la situation. Je pouvais tomber du ravin en face de nous s’il y en avait au moins un. Dés que nous avions passé le seuil de la porte, Hylia partie alors se coucher à l’autre bout de la grande pièce.

Ni une, ni deux secondes se sont écoulées que je me suis sentis attiré par elle, contre elle. L’attraction était forte et elle su s’accaparer ma personne en une fraction de seconde. Que les les lèvres se frôlent intiment à ce moment. Nous venions de transcender le stade des papillotements pour entrer dans quelque chose de plus exaltant. Celui d’un amour sincère. Je compris sans mal que je n’étais pas le seul à retenir cette fulgurante envie de l’embrasser à chaque fois que nous nous croisions. Cette irrépressible envie de répondre à ces besoins, ces désirs qui animent notre relation au point que l’implosion nous guette. Les mardis serviraient-ils à se baser sur l’explosion de nos sentiments, libérer un flot de paroles sans retenues. Ne bougeant que légèrement les lèvres pour continuer cette danse intime qui ne représentait que nous, mes mains s’étaient glissées lentement sur ses hanches.

Le fait de ne pas pouvoir admirer explicitement sa beauté me dérangeait, et pourtant, par le toucher j’arrivais à ressentir sa douceur tout en imageant son visage que milles femmes pouvaient jalouser. Je m’en souviendrai toujours, et je ferai aussi ce qu’il faut pour retrouver la vue et pouvoir l’admirer de façon très explicite. Si les couleurs de ce monde me manquaient, il me fallait absolument revoir ce visage que j’ai en tête depuis tant de mois. Cette proximité qui nous avait manqué dura un certain laps de temps qui pourtant donna l’impression que cela durait une belle éternité. « Tu n’as pas besoin de me le dire, même s’il y a une profonde satisfaction à t’entendre faire cet aveu… » Et oui parce qu’au final, peu importe le nombre de gestes, de jeux établis à l’aide de nos voix respectives… Expliciter un propos si plaisant pouvait être extrêmement plaisant. Il n’y avait pas l’objectif de devoir rassurer, non, je lui faisais confiance quant aux sentiments qu’elle éprouvait pour moi.

Une confiance aveugle, une confiance que personne ne pourra remettre en cause, que les vents et les vagues ne pourront faire chavirer. Ce sont dans ces brusques pensées que je laissais nos lèvres se joindre finalement. Un soupire d’aise exprimé par une forte expiration. Que le baiser dure quelques secondes pour ne donner l’impression qu’il dure plus longtemps. Les yeux clos, je finis par sourire contre ses lèvres, sentant la rupture du baiser que j’initiais à contre-cœur. Déposant un dernier baiser, furtif, juste pour récupérer une once d’amour qui demeurait sur ses lèvres je pris la parole ; front contre front : « Bien, bien bien bien… Ça, ça m’a déjà terriblement manqué. Je pense que notre soirée peut s’ouvrir alors hm ? Après tout, nous avons beaucoup à nous dire. Tu m’avais dis dans ta lettre que tu souhaitais me parler de Bianca et d’autres choses non ? » La voix douce, le ton totalement posé et mes mains reposaient encore sur ses hanches, ne souhaitant pas la lâcher et pourtant il allait falloir. Nous ne pouvions décidément pas rester sur place ! Et pourtant, la saisir, la garder contre moi et l’embrasser continuellement demeurait un terrible désir emporté par des vagues de sentiments.

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Message(#) Sujet: Re: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptyJeu 29 Nov - 13:48


The best is yet to come, I know, You know. ♪

~ Matt ~ Irina ~




Ce rendez-vous hebdomadaire était risqué. Irina le savait et était persuadée que les plus observateurs d’entre les élèves finiraient par noter qu’elle faisait le chemin vers la cabane de Mattheus tous les mardis soir. Tant pis. C’était un détail dont ils ne pouvaient pas faire grand-chose, un rituel qu’elle protégerait et qui leur appartenait largement. La jeune prof n’avait pas prévu d’y déroger, estimant déjà (très peu de temps après la rentrée) que les instants de séparation étaient trop nombreux et que le manque avait atteint des sommets suffisants pour justifier ces petits rencards. Celui qui allait avoir lieu faisait suite à une série de petites lettres dans lesquelles Mattheus et elle avaient admis qu’ils avaient des choses à se dire. Comme souvent… pour ne pas dire : comme toujours ! Lui parler de tout ce à quoi elle pensait était devenu partie intégrante de ce qu’elle adorait faire (en plus de suivre l’actualité Quidditch et sortir tôt le matin) ; Irina avait finalement trouvé l’oreille attentive qu’elle n’imaginait pas trouver en la personne de Mattheus. Bien sûr, il n’était pas que ça et remplissait sans mal quelques fonctions un peu moins avouables… Devoir cacher à quel point elle était sensible à son sourire ou à son anatomie globale n’était pas une mince affaire au quotidien.

La jeune femme entama la discussion dès qu’elle fut à sa hauteur, les dispensant des banalités d’usage qui ne lui semblèrent pas nécessaires. S’il allait mal, elle le sentirait ; s’il avait passé une mauvaise journée, elle l’apprendrait très vite… Inutile de le lui demander et de manquer une occasion de plaisanter et de surprendre des signes d’amusement sur son visage. Parler d’eux-mêmes à la troisième personne était un petit jeu auquel Irina aimait jouer, appréciant beaucoup l’idée de lui faire passer quelques messages dissimulés dont il était le seul à capter le sens. Un langage particulier qui lui rappelait toujours les prémices de leur histoire qu’elle n’avait pas l’intention d’oublier. En l’occurrence, il était question du « rendez-vous » du jeune homme qui n’était autre qu’Irina elle-même. Approchant toujours, Irina attendit qu’il lui ait répondu, laissant son sourire s’étaler de plus belle sur ses lèvres avant de dire : « Je vois… Il habite aussi à Lucan, ce rendez-vous ? Le monde est petit… Je saurais me souvenir que tu traines dans les rues de cette ville avec elle, à l’occasion. Si elle te fait encore faux-bond comme ce soir, j’accepterai peut-être de la remplacer de nouveau…. » En roulant les yeux, Irina ajouta : « Je me déciderai ce soir… Tu gagnes un point avec « l’argument jardin », en attendant ! » D’autant qu’Irina ne se jugeait pas capable de s’occuper d’un espace vert, quel qu’il soit, bien qu’elle trouvait ça joli. Peut-être en était-elle finalement capable, mais la jeune prof était persuadée d’avoir un gros souci de patience… A travailler avant d’en arriver au point de Mattheus qui ne devait probablement pas compter son temps passé à s’occuper des extérieurs.

Très vite, ils visèrent la cabane dans l’espoir d’avoir un peu plus d’intimité. Irina n’avait pas l’impression d’être observée, mais un simple coup d’œil vers les nombreuses fenêtres et ouvertures du château lui suffisait à réclamer un huis clos. La cabane était, aux yeux d’Irina, une manière de trouver un isolement difficile à satisfaire, à Poudlard. Tout ce qui composait le lieu lui rappelait que Mattheus faisait désormais partie intégrante d’un gros morceau de sa vie privée… La jeune femme continuait de croire qu’elle n’avait jamais imaginé remplir cette part de vie privée, ayant peut-être une vision erronée de ce dont elle avait droit et ce vers quoi elle était capable de tendre. Il était bien question d’Amour. Un besoin aussi physique que spirituel d’être au plus proche de quelqu’un et un souhait de marcher sur les mêmes traces. Irina ne se faisait pas d’inquiétude quant à sa relation avec Mattheus tant elle ruisselait d’évidences. Les baisers qu’elle alla tranquillement réclamer une fois la porte refermée faisaient preuve de cette certitude qu’elle n’imaginait pas s’essouffler… Comment pouvait-elle faire autrement face à la représentation parfaite de l’attraction ? Irina avait plusieurs fois imaginé ce moment alors même qu’ils étaient dans la Grande Salle, entourés d’étudiants qui ne soupçonnaient sûrement pas un tel flux de pensées dans la tête des adultes. Elle avait eu envie de l’embrasser, de déserter toutes ses conduites d’adulte pour ne suivre que ses instincts. Là, elle pouvait s’en donner à cœur joie et se permettre de ne pas autant réfléchir avant d’agir. Ce qui se passerait entre eux resterait au sein de la cabane. Après un moment à empêcher leurs lèvres de se rencontrer, Irina se concentra pour l’écouter dire qu’il éprouvait une certaine satisfaction à la formulation orale du manque. Tout cela n’était que vérité, Irina subissait de plein fouet la passion des premiers instants et le manque faisait bien sûr toujours partie de la fête. Il allait donc falloir qu’elle réunisse suffisamment de baisers ce soir pour permettre au manque de durer jusqu’à la semaine suivante. N’ayant pas l’occasion de prendre la parole de nouveau à cause du contact recherché et parfaitement voulu, la jeune femme laissa les secondes silencieuses s’écouler, regrettant énormément de le sentir s’éloigner. C’était néanmoins nécessaire. Ils ne pouvaient décemment pas passer la soirée à s’embrasser ; un semblant de conversation devait être instauré et les premières paroles de Mattheus firent sourire Irina. Son « Bien, bien bien bien » résumait assez bien l’état d’esprit global de la jeune femme. Un mélange de conclusion d’un moment qui pouvait durer sans mal et la nécessité de remettre à plus tard les expressions du manque.

Soupirant alors pour se donner le courage de ne pas être de nouveau détournée, Irina répondit au reste des paroles du jeune homme en disant : « OUI ! Je t’ai déjà dit par écrit que nous avions quelque chose à fêter, n’est-ce pas ?! Ça se passera autour de quelque chose que je n’ai jamais bu de ma vie par obligation chez tous les sportifs, principalement. » La jeune femme sortit de son sac une bouteille de Whisky Pur Feu, invitant Mattheus à toucher la bouteille pour l’identifier avant d’ajouter : « Une première pour moi ! Et je te conseille de mettre cette bouteille de côté pour les prochaines fois qui ont de graaaaandes chances de se produire, à l’avenir, au vu de mon talent ! » Là, Irina commençait à laisser la malice apparaître dans le son de sa voix. Mattheus n’avait pas idée de ce qu’elle avait en tête, mais elle y venait en prenant tout son temps. Profitant du fait d’être toujours proche de lui, elle lui glissa, à mi-voix : « Tu te souviens m’avoir volé mon pari et d’avoir misé sur Poufsouffle à ma place pour la future maison de Bianca, hum ? Eh bien raté, J’AI gagné et je me souviens parfaitement de la récompense en cas de victoire. Je m’apprête donc à la revendiquer ce soir autour d’un verre, très cher. » Fière, la jeune femme s’écarta de lui, glissant tout de même sa main libre sur la sienne jusqu’au bout des doigts avant de s’écarter pour viser l’endroit où elle pourrait trouver des verres. Quand elle les eut trouvés, elle se dirigea finalement vers la table, y déposant le tout avant de dire : « Il va falloir m’aider à me faire redescendre de mon petit nuage parce que…. c’est seulement après coup que j’ose avouer que j’avais TRÈS envie que la petite finisse chez les rouges ! J’ai même croisé les doigts comme je l’ai rarement fait pour que le choixpeau la mette là où je voulais ! » Irina pinça les lèvres dans un sourire avant de poursuivre : « Finalement, ce soir, j’ai une fille qui va faire sa scolarité à la même place que moi ET un homme qui perd un pari… J’apprécie ma soirée d’avance ! » Irina s’installa et versa du contenu dans deux verres (peut-être un peu plus qu’il ne le fallait) avant de reprendre : « Oh et je t’ai apporté une boîte de caramels, aussi….ce sera pour t’aider à supporter la défaite. » Bien sûr, elle le taquinait largement et avait envie de faire preuve d’un peu d’enthousiasme avant qu’ils n’en arrivent à parler de choses un peu plus sérieuses. Cela arriverait, Irina le savait, mais elle s’en réjouissait même si les sujets à traiter n’étaient pas aussi léger que la bêtise du pari.







(J'espère que tu me pardonnes de mon temps de réponse... Sad Câlin )
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Message(#) Sujet: Re: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptyMer 5 Déc - 18:51



♫ Mattrina ♥

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Il y avait beaucoup à construire. Je m’en suis rendu compte assez tôt, mais plus les jours défilaient, plus j’étais certain que la vie nous mènerait si loin que l’aube pourra être perçue du bout de nos doigts. Il y avait un romantisme non négligeable dans mes pensées, mais tel était mon quotidien. Il était bercé par la lueur chaleureuse d’une aura si bienveillante qu’elle pourrait purifié l’âme du mage noir le plus corrompu de notre monde. Les mardi soirs mettaient au devant de la scène toute cette complicité, tout ce manque ressenti les autres jours pour laisser nos ressentis respectifs s’entremêler.

Au bout du compte, il était question de simuler un autre rôle pour mon rendez-vous de base. Voilà de quoi amuser la galerie de mon esprit, fondre une nouvelle fois sous cet armement de second degrés qui faisait toujours mouche. Je ne pouvais clairement passe soustraire à l’amusement qui s’invitait à chaque fois qu’Irina faisait de l’humour. Impensable que cela se passe autrement. Sa tirade uniquement portée par une forme agréable d’ironie décrocha un nouveau ricanement de ma part, finalement convaincue des talents apportée par la main verte du garde-chasse :

« Je tâcherai de jauger si ta présence est aussi agréable que la sienne, mais continue de faire l’éloge de mes quelques talents et je prends parti pour toi. »

Envolée lyrique ou simplement suivre le mouvement dans un jeu qui nous plaisait, où personne n’était gagnant au final. M’abandonner à l’instinct le plus sentimental qui soit, voilà ce que je m’autoriserai à faire une fois en dehors du domaine, même si ces soirées me permettaient de placer autant de gestes que de mots sur ce que je ressens le reste de la semaine. Mon esprit devient alors comme le sien une bombe à retardement où les sentiments mais aussi la complicité viennent jouer un rôle crucial dans notre relation. J’imploserai si nous ne pouvions pas nous voir. Mais ce n’était pas le cas et libre à nous de nous comporter comme des adultes responsables sans avoir à être otage des contraintes et de nos responsabilités. Nous pouvions gérer cela.

On gérait et gère encore cela en maintenant un équilibre. Nous ne leurrons pas nos fonctions, il n’y a pas grand intérêt à faire cela… Le manque se faisait sentir mais je le savourais comme si je ne l’avais jamais dégusté avant. J’avais la sensation de tomber à nouveau amoureux, chaque mardi soir. A nouveau amoureux et toujours un peu plus. Alors l’entrée dans la cabane s’opéra avec une hâte domptée pour finalement engager gestes et mots tant manqués. Mais surtout, il s’agissait là d’une chose qui piqua ma curiosité. En effet, il était question qu’elle me livre des informations sur un sujet dont elle souhaitait parler. Et elle s’y plia très vite avec un enthousiasme qui me fit sourire.

Une joie de vivre que je ne saurai expliquer mais j’acceptais d’être contaminé par ce symptôme. J’arquai tout de même un sourcil, toujours souriant, et quasiment impatient de savoir ce qu’elle avait à me dire. Au final je sentis comme un objet de soustraire de son sac, mais aussi il s’agissait d’une bouteille. Le frottement du verre du contenant sur le tissu de son sac, je reconnaissais ce bruit. Au-delà de ça, mes mains purent tâter la bouteille. Essayant de mettre mon odorat et mon toucher au service de la réflexion malgré le contenant fermé, je devinais alors de quoi il s’agissait. Et pendant ce temps, elle expliqua alors que les grandes occasions seraient alors le moment pour cette bouteille d’être ouverte :

« Je donnerai ma main à couper que dés à présent, il n’y aura que des occasions pour boire cet Ogden's Old Firewhisky. J’ai vu juste ? Si c’est le cas, tu sais caresser la corde de la sensibilité… »

Voilà un choix auquel je me risquais car l’omniscience ne fait pas partie des dons que j’ai développé suite à ma cécité. Ceci-dit, je ne pensais pas me tromper en devinant la catégorie de ce Whisky Pur Feu. Boisson faisant partie de mes alcools favoris soit dit en passant. Ces petites attentions qui finissaient par avoir un symbolisme agréable. Alors, parler de Bianca et plus précisément du pari que nous avions fait avant que celle-ci n’intègre Poudlard, voilà de quoi raviver les flammes du défi ! Mais elle n’avait pas tort, j’ai perdu mon pari. Poufsouffle était pour moi un choix évident, mais Irina a raison, c’est dans sa maison que se trouve Bianca.

Je ne lui volerai pas ça. Un ricanement faussement gêné se déclencha alors de façon pourtant… presque naturelle. La sentir s’éloigner en ressentant le contact de ses doigts sur la surface de ma peau, voilà sensation agréable. La sentant tout aussi bien préparé le terrain de sa victoire, je pus prendre la parole après un nouveau rire.

« Tu as de la chance que ton compagnon soit un bon perdant… Pourtant j’aurai vraiment misé sur la maison Poufsouffle ! Mais soit, j’accepte ma défaite. J’aurai bien d’autres occasions d’affirmer mes victoires, tu peux y compter ! »

Et ce n’était pas des paroles lancées en l’air. L’esprit infantile de compétition m’animait et rien de toxique ne pouvait monter à la surface. clairement pas ! Écoutant alors le contenu se déverser dans les verres, je m’installait à ses côtés. Souriant vis-à-vis du fait qu’elle ai sensiblement ramené des caramels. Saisissant lentement le verre je le levais dans sa direction pour trinquer : « Le simple goût du Whisky suffira, cependant, tu pourrais me les laisser quand même. Ça reste une de mes faiblesses aussi aha… Alors à la victoire dont tu auras le droit de te vanter pendant longtemps ! » Trinquant alors, une fine gorgée suffisait à me laisser envahir par un festival de sensations dont je ne me lassais pas. Déposant le verre sur la table, ma main valide vint se placer au-dessus de la sienne. Mes doigts se refermant sur le revers de sa main. Un signe de possession ou alors d’une attention tout à fait louable. J’aimais la douceur de sa peau et si ce soir j’avais l’occasion de ressentir sa main contre la mienne et ressentir cela, autant commencer maintenant.

« Alors, ça te fais quoi d’avoir ta fille et ton homme à l’école ? Partagée entre le stress, l'excitation, la joie la peur ?! Je plaisante. » Mon pouce caressait doucement sa main, et je repris : « Je ne compte même plus les fois où Hylia couine quand elle t'aperçoit mais parce que tu te dirige vers le terrain et pas vers elle. Il va vraiment falloir qu'on prenne du temps pour que tu puisses avoir une grande complicité avec elle. J'voudrais pas non plus que tu t'attaches plus à elle qu'à moi ! »

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Message(#) Sujet: Re: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptyVen 18 Jan - 12:56


The best is yet to come, I know, You know. ♪

~ Matt ~ Irina ~




Se voir régulièrement sans faire naître quelques rumeurs, ou simplement des soupçons, allait être compliqué, Irina le savait pertinemment, mais aucune difficulté ne lui apparaissait comme suffisamment importante pour renoncer à tout ce dont il était question avec Mattheus. Le contexte n’était peut-être pas celui qu’elle aurait choisi en premier lieu, mais entretenir une relation – plusieurs années après son propre passage à Poudlard en tant qu’élève – dans un tel endroit avait finalement son petit charme. Irina n’avait pour le moment pas eu à s’expliquer sur ce qui la liait à Mattheus et la situation lui allait comme ça. Les mardis soirs étaient devenus ses soirs préférés de la semaine et pour cause… elle savait qu’une petite parenthèse enchantée allait lui permettre d’oublier toutes ses préoccupations actuelles. Mieux encore, si préoccupations il y avait, Irina savait qu’elle allait pouvoir en parler au jeune homme et cette simple pensée lui faisait souvent office de pré-consolation.

Les premières minutes passées en compagnie de Mattheus, en ce nouveau mardi soir, avaient déjà l’effet escompté : Irina se sentait plus légère et elle laissait volontiers un sourire naître de leurs premiers échanges de plaisanteries lié à la présence de la jeune femme près de la cabane. Sur le ton de l’humour, Irina reprit à son tour pour dire : « Hmm… je viens tout juste de comprendre que je suis en train de payer ma place de numéro 1 avec des éloges ! Je crois que je vais renverser la tendance en te disant la chose suivante : Quand tu auras pris parti pour moi – ce qui va arriver à quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf pourcent de chances – et que tu réclameras ma présence, il faudra que tu te démarques de la multitude d’autres demandeurs pour que je prenne parti pour toi et que je te sélectionne à mon tour. » Irina s’approcha tranquillement, laissant le ton de la plaisanterie qu’elle avait employé faire son petit effet. Elle ajouta tout de même, adoptant cette fois un ton volontairement compatissant : « Je sais… je sais…. la vie est dure ! » Mais très vite, le fond de leur semblant de conversation s’éloigna de son esprit au profit de la proximité physique.

Irina préférait qu’ils puissent être tranquilles et leur présence à l’extérieur ne dura pas longtemps. Pourtant, la proximité avait commencé bien avant que la porte ne se referme derrière eux, et cela avait suffi pour que la jeune prof ressente tous les effets habituels de la présence de Mattheus. Un bouleversement qui, malgré l’officialisation de la relation, restait sans pareil et surtout intact. Le baiser qu’ils échangèrent très vite après être entrés et la signification qu’Irina lui donnait en témoignaient largement. Elle était certaine de n’avoir envie d’aucun autre homme à sa place et jamais un tel constat ne lui était apparu aussi nettement.

Mais il fallait quand même qu’ils puissent aborder tous les sujets de conversation prévus, et pour cela, il fallait se forcer à se séparer un peu physiquement. La tâche n’était pas aussi évidente qu’elle en avait l’air, mais Irina était adulte et encore capable de faire un effort ; de même, elle savait qu’elle passerait le reste de la soirée en sa compagnie, qu’elle allait pouvoir – égoïstement – le dévorer du regard et profiter autant qu’elle l’avait imaginé avant de venir. Mattheus, en tant que non-voyant, avait les autres sens parfaitement développés, sans grande surprises, mais ses compétences continuaient de surprendre Irina. Bien sûr, il avait deviné le contenu du sac de la jeune femme qui ne tarda pas à sortir la bouteille, tout en continuant de répondre : « Je n’ai fait que m’inspirer de ce que tu as demandé au serveur lors de notre longue conversation aux Trois Balais… » Le clin d’œil était évident ; Irina était en train de lui faire comprendre qu’elle n’en avait pas loupé une miette, ce petit détail compris. « Tu as vu juste, c’est bien de ça dont il s’agit et crois-moi, l’occasion en nécessite au moins un verre ! » A ce stade, Irina n’avait pas encore parlé ni dévoilé ce qu’elle avait en tête Mattheus avait bien sûr tout le loisir de croire qu’elle avait l’intention de la taquiner.

Irina mit sa brillante victoire sur le tapis sans plus attendre et ne fut pas surprise de le voir rire. S’attendait-il à quelque chose de vraiment très sérieux ?! Il n’en était rien, le pari qu’ils avaient fait sur la répartition de Bianca avait été amené sur le ton de la blague, à l’époque. Mattheus accepta la défaite, mais le fit d’une façon qui amusa Irina encore davantage. Visiblement, il ne s’avouait pas vaincu et comptait sur des victoires prochaines ; voilà qui promettait de nouveaux paris destinés à alimenter le côté léger de leurs rencontres. Irina en avait clairement besoin et avait en face d’elle un adversaire aussi bien déterminé que fair-play, tout ce dont elle avait besoin. « Et puisque tu es un bon perdant, je dois bien t’avouer que… moi aussi, dans le fond, je pensais que Poufsouffle serait sa maison… » Irina fit une pause pour hausser les épaules avant de dire, reprenant le ton de l’humour : « Tu n’es pas en train de me dire que tu espères gagner à l’avenir ? Je ne vais pas te laisser faire … sauf…. si tu trouves une manière de me détourner du chemin de la victoire… » Irina n’avait pas prévu de lui envoyer une telle invitation, mais le message était sorti un peu malgré elle. La taquinerie était de mise, la jeune femme savait parfaitement qu’il était capable de réussir à la détourner… il n’avait même pas énormément d’efforts à faire pour cela…

Ni une, ni deux, Irina claqua délicatement son verre contre le sien, toujours bien heureuse d’avoir extrait une petite victoire des archives de leurs conversations mais aussi, et surtout, de l’avoir retrouvé et d’avoir de nouveau pris place dans son espace de vie. Elle s’amusa de la réplique du jeune homme où il lui disait que le simple goût du Whisky suffisait avant de reprendre la parole pour dire : « Merci ! A ma victoire ! A la nouvelle recrue des rouges et…. à ce nouveau mardi soir que j’attendais avec une dose d’impatience plus importante que ce que j’ose avouer… » Sur ce, elle porta ses lèvres sur le bord du verre et avala une gorgée avec prudence. Clairement, elle n’avait pas l’habitude de boire quelque chose qu’elle jugeait fort. S’éclaircissant la gorge pour faire passer la sensation de brûlure, elle le laissa s’exprimer, écoutant ce qu’il avait à lui dire jusqu’au bout. C’est seulement après avoir précautionneusement avalé une nouvelle gorgée de son verre, qu’Irina s’exprima de nouveau pour dire : « Avoir la part la plus importante de ma famille à l’école… ça me fait surtout penser qu’aucun prof de Divination n’a été capable de me prédire tout ça…et qu’une telle situation n’aurait eu que très peu de chances d’apparaître dans l’un de mes rêves… » Irina fit une pause-sourire et reprit quelques secondes après pour commenter chaque élément de ses paroles : « L’excitation, oui, pour plusieurs raisons. La joie… oui, je pense que la joie est bien présente. La peur… je n’irais pas jusque là, disons que je crains surtout qu’une autre collègue te mette le grappin dessus ou que Bianca se détourne de moi au profit d’un premier petit ami, à part ça, pas de peur à signaler. Le stress… on va dire oui aussi ! J’angoisse à l’idée que tu sois pris dans une toile d’Acromentule et que tu ne sois pas capable d’en sortir…. Si c’est le cas, il va falloir que je vienne te secourir et mettre un pied dans cette forêt sombre me stresse ! » Pinçant un instant les lèvres pour contenir son envie de rire, Irina attendis quelques secondes supplémentaires avant de dire : « Bref, et toi ? Qu’est-ce que ça te fait de nous avoir à l’école, alors que tu pensais devenir le Garde Chasse solitaire dans sa petite cabane reculée ? » Irina savait que Mattheus avait posé sa question en plaisantant, mais la jeune prof avait rebondi dessus, histoire de savoir comment il voyait les choses et le faire parler un peu. Elle n’oubliait cependant pas ce qu’il venait de lui dire concernant Hylia, et c’est avec bonne humeur qu’elle répondit : « Je réalise que je ne vais plus pouvoir t’observer en douce et passer inaperçu avec les couinements de mademoiselle, d’après ce que tu me dis… » Sur ses paroles, la jeune femme jeta un coup d’œil à la chienne qui semblait relativement calme. « Hum… elle va commencer à être attachée à moi plus qu’à toi… mais je suppose que c’est ta faute puisque tu m’invites à venir ici au minimum une fois par semaine… » C’était plus ou moins faux, ils avaient convenu que les choses se passeraient ainsi et Irina avait bien l’intention de venir sans avoir été expressément invitée…chaque mardi soir.






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Message(#) Sujet: Re: The best is yet to come, I know, You know. ~ Mattrina ♥ The best is yet to come, I know, You know.  ~ Mattrina ♥ EmptyLun 4 Fév - 11:03



♫ Mattrina ♥

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. »
Il y avait cette alchimie dont je ne pouvais me lasser. Je ne pouvais que me conforter dans ces ressentis qu’elle seule est capable de me procurer. Nous pouvions être les adultes aux responsabilités de taille comme des adolescents qui s’envoient des pics avec l’amusement le plus prononcé qui soit. J’aimais bien cette tendance à provoquer des éloges qui me sont directement adressées, je gardais cette idée même que je ne m’en lasserai pas, ça non plus. Il n’y avait aucune routine, chaque mot qui s’échappait d’entre ses lèvres respirait un vent de fraicheur. Penchant ma tête sur le côté, adoptant même un air faussement offusqué par ses propos, je croisais les bras et libéra une réponse de taille sur un ton qui respirait ce fameux second degré dont moi-seul avait le secret.

« Une multitude d’autres demandeurs ? J’ose espérer que tu parles de moi au pluriel ! Et on ne va pas se mentir, je prendrai parti pour toi peu importe le sujet, peu importe la cause. »

C’était un excellent moyen de jongler entre un humour enfantin et une preuve d’amour parmi toutes celles que j’ai déjà réalisé pour Irina, et toutes celles qui viendront par la suite. Je ne voulais pas non plus paraitre étouffant, sur-protecteur, mais je le serai si elle désire voir tout ce dont je suis désormais capable pour elle. Je déplacerai les Monts les plus grands, je ferai ployer la plus hostile des créatures pour elle. Et elle, m’offrirai le whisky le plus bon de notre communauté. Par le geste le plus simple, elle dépasse ce que je serai capable de faire pour elle. Et ses intentions derrière cet achat sont plus que louables, plus que touchant. J’étais bien heureux qu’elle puisse se souvenir de cela, alors j’affichais un sourire doux, un sourire chaleureux qui traduisait clairement le fait que j’étais touché par ses intentions.

« Empressons nous alors de trinquer à ce symbolisme ! Et surtout, à nous… »

La voir profiter de cet alcool pu me surprendre aux premiers abords mais faire sacrifice d’un brin de sobriété ne la tuera pas, elle est bien plus endurante que cela ! Et comme si cela ne suffisait pas, elle s’amusa à remettre sur la table un pari que nous avions tenu. Un pari concernant la répartition de Bianca, je me suis trompé à son sujet. J’ai juré que Poufsouffle serait la maison qui accueillerait Soussa junior, mais finalement c’est au sein des hardis pourpres qu’elle trouva sa place. J’acceptais ma défaite avec le fair-play le plus juste qui soit. M’inclinant face à Irina, je pus tout malgré tout entendre qu’elle était partie sur le même choix que moi ! Cette déclaration me fit entremêlé cri de surprise et rire, dans l’instantané, j’étouffais cette réaction. Mais si cette phrase m’amusait, sa déclaration quant à ma victoire aiguisa mon intérêt. Arquant alors un sourcil, je m’avançais vers elle, restant très proche de cette dernière. Verre à la main, je me penchais au niveau de son cou, mes lèvres remontant près de son oreille droite.

« J’ai bien entendu, quelques idées pour ce qui est de te détourner de la victoire. Mais ça, tu le verras en temps voulu… » De quoi faire peser la notion de questionnement, de quoi provoquer confusion mais aussi la hâte !

Et si la hâte était de taille, celle de trinquer se fit attendre jusqu’à ce que nous levions nos verres au nom de Bianca et de cette soirée qui s’est faite attendre durant un bon moment. Lui souriant avec une façon bien claire, je lui fis comprendre que cette impatience a été partagée durant un bon moment. Et à la suite de mes questions sur comment elle se sentait d’avoir son compagnon ainsi que sa fille dans l’école où elle travaillait. Visiblement, cela faisait son effet. Un effet qu’elle me conta et dont mon esprit se régala. Chaque seconde à chaque fois qu’elle parlait, c’était un pur délice pour les oreilles. Je restais silencieux, buvant ses propos comme s’il s’agissait du ressenti le plus pur que je n’ai jamais entendu de ma vie.

Je souriais naïvement, j’aimais ce qu’elle me racontait. A chaque fois, j’avais cette impression de chance, que j’avais bien atterri que j’allais avoir cette vie que j’ai secrètement souhaité durant des années. Et c’est Irina qui me donnait cette occasion. Et la chute de sa longue tirade m’arracha un rire. Rire que je ne cachais pas en levant la tête au ciel pour finalement la rabaisser. Gonflant alors ma poitrine d’air, je rebondis sur ses propos : « Ça c’est une belle preuve d’amour que tu me fais là. Tu braverai les dangers de la Forêt Interdite ? Nous sommes fais pour passer notre vie ensemble ! » Bien que je n’avais pas réagi à tout ce qu’elle m’avait dit, il était clair que dans mon ressenti j’allais en profiter pour livrer ce que je pensais de tout cela. Poussant un soupire de réflexion, préparant le tout dans mon esprit, je lui livrais finalement mon opinion sur la question avec une sincérité plus que palpable :

« Sincèrement, je crois que tu n’as pas idée du bien-être que je ressens, de saisir le sentiment que j’ai chaque jour de vous avoir à mes côtés. En revenant sur le domaine, c’est vrai que je n’aurai pas imaginé que mon quotidien prenne le plus beau des virages. Cette petite cabane reculée, tu y a apporté les couleurs les plus belles qui soient. Et encore plus à ma vie, je tenais à te le redire. Avoir Bianca est aussi une chance pour moi d’être… parent, et je ferai tout ce qu’il faut pour que le courant passe entre elle et moi. J’ai vraiment envie que l’on forme cette trinité familale… même si Hylia risque d’être jalouse, alors disons ce dynamique quartet ! » Parce qu’au final c’est d’Hylia dont nous avions fini par parler après s’être livrés nos ressentis mutuels. Cela faisait un bien fou.

« Et ne t’en fais pas pour ça, Hylia ne sera pas toujours à faire la sentinelle, tu pourras t’octroyer le droit de m’observer uniquement si tu viens à moi ensuite, c’est le deal… »

Un sourire joueur, amusé par le marché proposé. Tous les arguments sont bons pour se voir, tous les arguments sont valides du moment que nous pouvons vivre notre idylle sans que les regards accusateurs s’élèvent contre nous. Je suis seulement celui qui aime éperdument cette femme et qui pourrait abandonner le monde pour protéger elle et son monde à elle. Il n’y a pas une chose que je ne ferai pas pour Irina, pour nous…

FIN DU RP

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