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"Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana]
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Message(#) Sujet: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyLun 1 Oct - 18:56

L’ambiance à Poudlard était de plus en plus étrange. Ce matin-là, alors que j’avais lu l’article relatant des explosions survenues au Ministère de la Magie, j’avais les pensées encore plus embrouillées qu’en début d’année. Je n’arrivais plus à dormir instantanément – un peu comme Hilary – et mon sommeil n’était plus aussi réparateur. Si je trouvais que la charge de travail que l’on nous avait imposé l’année dernière était injustifiée, que dire de celle de cette année ? Nos devoirs avaient presque doublé de volumes, et nous avions plus d’heures de cours que la première année. J’attendais les vacances d’Halloween avec impatience. J’espérais seulement que le Directeur nous laisserait tranquille cette fois-ci, et qu’il ne nous octroierait pas de ses idées tordues aux tournures cauchemardesques. Je constatai avec effarement que je n’étais plus qu’à quelques pas de l’endroit maudis de Poudlard. Il n’était jamais trop tard pour rebrousser chemin… Je jetai un œil désespéré à mes affaires dans mon sac. C’était la dernière ligne droite, je n’avais plus le droit à l’erreur. C’est en accélérant le pas dans un dernier élan de volonté que j’entrai à la Bibliothèque.

J’adressai un regard rapide à M. Ethergsen. Comme d’habitude, il avait cet air de profonde exaspération. Je jetai un regard circulaire sur la salle. Elle était bondée, je n’aperçus que quelques places de libres. Les premiers devoirs à la maison et les contrôles avaient déjà commencé à pleuvoir, ce qui expliquait cette affluence d’élèves, même pour un samedi après-midi. Je déposai mon sac en bandoulière sur une chaise, signifiant à un voisin de table qu’elle n’était plus libre désormais. Je me mis à disposer sur la table deux parchemins vierges, une plume, mon encrier, ainsi que mon manuel d’Histoire de la Magie et celui de Vol. J’avais un devoir maison horriblement compliqué sur la Révolte des Gobelins pour la professeure Jones. J’espérai que j’allais m’en sortir et en découdre pour la fin de la journée. Sentant ma motivation flancher, je me dirigeai vers le rayon d’Histoire de la Magie. Je m’arrêtai devant le panneau « Histoire des Créatures magiques » avant de me rendre compte que j’étais à côté de Judith Sørensen. Je lui lançai un regard véritablement surpris. De toutes mes connaissances à Poudlard, de tous mes camarades de classe, il avait fallu que je tombe sur elle…

« Salut. » dis-je simplement. Aussitôt, je retournai à la recherche de mes manuels d’Histoire. Je ne savais pas du tout ce qu’elle faisait dans ce rayon, mis à part des recherches sur le même sujet que moi. Je jetai un œil peu amène sur les manuscrits qu’elle avait en main. « Tu étudies ça, toi ? » lançai-je un peu fort, avant que des « chut » ne me fasse revenir aux murmures. Gênée, je fermai les yeux quelques secondes avant d’ajouter à voix basse : « C’est qu’on en est pas encore à ce point-là du programme, mais tu fais ce que tu veux bien-sûr. ». Encore une fois, je passais pour une idiote à côté d’elle, elle qui était une encyclopédie ambulante. Quoique qu’un peu étrange. Un élève plus âgé bouscula la Serdaigle à l’épaule. Un de ces manuels tomba à terre. En se penchant pour le ramasser, sa robe se défit légèrement au niveau de son torse. Elle se releva et je fus stupéfaite d’apercevoir cet insigne rouge porté par quelques élèves aux convictions sombres et incertaines : « C’est bien ce que je pense ? Où tu as eu ça ? » demandai-je précipitamment, comme si elle venait d’être prise en faute.
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Amelia I. Ferguson

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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyDim 7 Oct - 22:46


Rien n'est plus proche du vrai que le faux
Eliana & Judith

« La curiosité est un vilain défaut »

Eliana ne semblait pas être partie pour me laisser terminer ma lecture tranquillement. J’aimais le silence et la sérénité de la bibliothèque mais mon avis ne devait pas être partagé par tous, à voir la façon dont certains troublaient sans gêne ce havre de paix. J’avais en horreur toutes les paroles inutiles et vaines, je n’appréciais nullement que l’on tournât autour du pot pendant une heure. C’était un défaut que l’on ne pouvait cependant pas reprocher à ma camarade de Gryffondor qui était allée droit au but : ces questions étaient franches et sans détour et son audace me fit sourciller[b] « Je n’en ai pas la moindrrre idée » . Et là encore, ce n’était pas un mensonge. Qui que ce fut, cet expéditeur secret m’intriguait : son objectif n’était pas encore très clair et j’ignorais totalement où cela allait bien pouvoir nous mener. Si cela était un piège alors je ne craignais pas grand chose : je n’avais rien à me reprocher. Mais j’en doutais. Comme le faisait remarquer Eliana, nous avions été trié sur le volet et seul un petit nombre d’élèves avait reçu ces lettres anonymes. Il ne fallait être bien malin pour comprendre que cette histoire avait trait à une question d’ascendance : la forme du badge et le choix des destinataires étaient des indices qui mentaient pas. Néanmoins, à moins d’avoir eu l’une de ces lettres entre les mains, personne ne pouvait deviner quel en était le contenu. La dernière, plus franche que la précédente, laissait peu de doute sur les opinions politiques de leur expéditeur. Cela m’était cependant assez facile à deviner : j’étais familiarisée à ce type de propos qui était monnaie courante chez les Sørensen.

Les tentatives de ma camarade pour me soutirer des informations que je n’avais pas devenaient moins subtiles. Que voulait-elle ? Je voyais dans sa dernière interrogation une pique lancée contre mon caractère studieux. Vexée, je décidai cependant de ne rien laisser paraître : je ne voulais pas lui donner l’avantage et j’étais bien trop fière pour me laisser faire. [b] « Peut-êtrrre. Mais dans ce cas, nous ne serrrrions pas trrrès nombrrrreux. » La meilleure stratégie que je puisse adopter consistait à la laisser parler sans apporter de réponse concrète à ses questions. Je savais qu’elle ne se lasserait pas aussi facilement mais ma place de benjamine de la famille m’avait dotée d’une patience à toute épreuve. Je baissai les yeux pour mieux observer le badge épinglé sur ma poitrine, l’air faussement intriguée. « Hum, je ne sais pas trrrop… Cela ressemble à une larrrrme ou bien plutôt un pétale de fleurrr si on le tourrrne dans l’autrrre sens ? Qu’en penses-tu ? » Jouer à la sotte m’amusait follement et me permettait de garder une longueur d’avance. Je ne comptais pas lui dévoiler le contenu des lettres, c’était évident,mais pourquoi ne pas en profiter pour savoir ce qui se disait dans les couloirs. Je n’étais pas suffisamment sociable pour être au fait des derniers potins de Poudlard. D’ordinaire cela ne m’intéressait pas outre-mesure mais elle semblait bien informée pour quelqu’un qui n’avait pas reçu de courrier et j’étais curieuse d’entendre à quel point les rumeurs se propageaient vite. « Pourrrquoi cela t’intérrresse autant ? » A mon tour maintenant de poser des questions. Pourquoi se mêlait-elle des affaires des autres ? Par curiosité ? Par jalousie ? Ce n’était que des pin’s après tout.

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Dernière édition par Judith V. Sørensen le Mar 12 Mar - 16:06, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyJeu 1 Nov - 15:15

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Judith Sørensen n’était pas très loquace. Je ne relevai pas plus que cela le fait qu’elle dévorait des ouvrages aussi gros et casse-tête juste pour sa culture personnelle. Or, qu’elle porte ce Pin’s rouge qui lui avait été offert par on-ne-sait-qui, faisant se propager des doctrines très douteuses à l’école, ça c’était à relever. Hors de question de la laisser s’en aller avec une réponse aussi brève. Elle avait commencé à rassembler ses affaires à la minute où je l’avais abordée. Elle ignorait sans doute jusqu’à quel point je pouvais me montrer enquiquinante, si ce n’est qu’elle n’en avait cure, mais ça m’était bien égal. Il fallait que j’en apprenne un peu plus. Tous ces ragots et cette ambiance pesante de début d’année m’exaspéraient profondément. L’heure était venue de tirer cette histoire au clair. Et au diable si j’avais l’art et la manière de me mêler de tout : on n’est jamais trop prudent.

« Tu l’as reçu… ? demandai-je avec un sourcil haussé, articulant bien le dernier mot. De qui ? » De tout évidence, elle n’était pas encline à m’en dire davantage. Était-ce d’un ami ? De quelqu’un de l’école ? Ou en dehors ? Est-ce que c’était tendance dans la famille Sørensen ? Le seul lien que je pouvais établir était que, parmi les personnes qui avaient épinglé l’insigne, la majorité étaient des Sang-Purs, et Judith n’y faisait pas exception. « Tu sais, je n’ai rien reçu de mon côté, pourtant, on est dans la même classe… À moins que ça ne soit pas une affaire d’âge… ? Peut-être qu’il y a une secte secrète à Poudlard et que pour y entrer, il faut dévorer de gros manuscrits poussiéreux et soporifiques ? » Pour ma part, je songeai plutôt à une question d’ascendance. Je fixai intensément mon interlocutrice, détaillant son expression de marbre, priant pour qu’elle me balance le moindre indice, qu’elle craque, que par mégarde, elle laisse échapper un élément anodin à première vue, mais déterminant à éclaircir certaines zones d’ombres. Je l’aurai à l’usure, maintenant ou un autre jour.

Néanmoins, au fur et à mesure de mon interrogatoire improvisé, la Serdaigle restait dans le vague, cherchant manifestement à gagner du temps. Avait-elle promis à quelqu’un de garder tout cela pour elle ? Pire : avait-elle était menacée ? Il fallait que je sache. Cela n’avait rien d’anodin. Il se passait des choses pas nettes dehors. Ma première année n’avait pas été de tout repos, surtout avec les agissements très suspects du directeur. Mais des choses encore plus étranges et inexplicables se produisaient dans le château. Toutes ces rumeurs, toutes ces rondes des préfets, tous ces regards inquiets ne pouvaient être uniquement le fruit du hasard. Judith ne pouvait pas être directement mêlée à tout cela, j’en étais persuadée, pourtant, elle avait dû voir ou entendre quelque chose. Le simple fait d’arborer presque cet insigne le prouvait. « Est-ce que tu sais au moins ce que ça signifie ? » demandai-je à nouveau, l’air un peu moins dur mais pas moins prudent. On l’avait peut-être menacé. Tout était possible.


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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyMar 13 Nov - 18:28


Rien n'est plus proche du vrai que le faux
Eliana & Judith

« La curiosité est un vilain défaut »

Je me sentais observée, comme passée au strutoscope. Eliana cherchait les failles, tentait tant bien que mal de me faire sortir de mes gonds. Elle n’y arriverait pas. Je ne connaissais que peu de personnes capables d’y parvenir et elle n’en faisait pas partie. Je n’étais pourtant pas dépourvue d’émotions, comme beaucoup de mes camarades semblaient le croire, seulement j’avais appris, comme mes frères, à garder mes sentiments pour moi. Il n’était pas digne d’un Sørensen de faire étalage de sa vie privée sur la place publique : j’avais été élevée pour tenir une place dans la société et je me gardais bien de dépasser les limites du rôle que l’on m’avait attribué. La Gryffondor pouvait bien faire preuve de tout l’ironie dont elle était capable, cela ne changerait rien. Ma soeur m’avait déjà infligé des châtiments plus durs que quelques paroles acerbes et mon armure s’était endurcie au fil des années. Ma camarade ne parviendrait pas à me faire craquer.

Il m’était assez difficile de deviner quels étaient ses intentions : était-ce de la simple curiosité ? En savait-elle réellement plus qu’elle ne voulait bien l’admettre ? « Parce que je m’inquiète pour toi. » Je n’étais ordinairement pas si mauvaise pour cerner les autres mais j’étais forcée d’admettre que je ne l’avais pas vu venir. Je m’intéressais assez peu à mes camarades et j’avais dû mal à comprendre comment la réciproque pouvait être vraie. La plupart du temps, je faisais en sorte de me faire oublier et, sans que cela ne soit une réelle stratégie, cela fonctionnait plutôt bien : je me retrouvais régulièrement à faire seule des travaux habituellement donnés à des binômes et j’étais assez rarement invitée aux sorties et aux diverses activités ordinaires. Je ne prêtais pas beaucoup d’attention aux autres et ils me le rendaient bien. Je ne trouvais rien à lui redire : aucun sarcasme ne me venait à l’esprit tant j’étais surprise par sa réponse. « Tout ce que tu me diras restera entre nous, c’est promis. » Espérait-elle me soutirer plus facilement des informations ou était-elle sincère ? Le doute était permis et je n’allais pas me laisser avoir. « Tu sais, je suis la benjamine de la famille. Mes frrrères porrrtent ce badge, je le fais également, il n’y a rrrien d’autrrre à savoirrr » . Ainsi dit, on aurait pu me croire totalement soumise à l’autorité de la fratrie et c’était exactement ce que je souhaitais. Si les choses devaient un jour mal tourner, ma place de benjamine me protégerait. Beaucoup pourraient témoigner de la cruauté d’Erin : sa violence était le meilleur alibi qui soit. Mon jeu serait d’autant plus facile à cacher que je n’avais rien à me reprocher. Je n’avais fait qu’ouvrir des lettres et porter un badge. Certes, les opinions de l’expéditeur inconnu n’étaient pas faites pour plaire à tout le monde mais j’avais été élevée dans une famille aux idées similaires et je n’en connaissais pas d’autres.  « Je ne suis pas cerrrrtaine de comprrrendre pourrrquoi tu t’inquiètes pourrrr moi. » Que disait-on dans les couloirs qui puissent alarmer Eliana de la sorte ?

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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyLun 18 Fév - 22:22

J’observai le visage placide de ma camarade de Serdaigle avide d’en savoir un peu plus. Je voulais l’entendre de sa bouche, et non pas de rumeurs peu crédibles provenant de tous les coins et recoins du château. A priori, il semblerait que même Judith ne connaisse pas le mystérieux expéditeur. Je la regardai curieusement : contrairement à bon nombre de mes camarades, elle n’était pas facile à cerner, et j’étais dans l’incapacité de repérer un mensonge. A cet instant, je perdis patience et tentai une approche sarcastique, mon but étant de la chercher. Je voulais la provoquer, faire naître en elle ne serait-ce qu’une pointe de vexation. Mais cela ne changea rien, si ce n’est que la Serdaigle donnait l’impression de ne pas en savoir plus que cela sur toute cette histoire. Peut-être était-elle sincère ? Ou qu’à l’inverse, elle jouait un jeu ? Je décidai de prendre un détour en lui demandant ce que signifiait l’insigne en question.

« Hum, je ne sais pas trrrop…, répondit-elle. Cela ressemble à une larrrme ou bien plutôt un pétal de fleurrr si on le tourrrne dans l’autrrre sens ? Qu’en penses-tu ? » Je la regardai d’un air dubitatif : se fichait-elle de moi ? Je ne répondis rien, continuant de la fixer, ne sachant que dire, hésitant entre l’honnêteté et les faux-semblants. Pour une élève aussi brillante, il m’était difficile de croire à autant d’innocence. Je détaillai encore une fois cet insigne porté par d’autres élèves du château. A la différence qu’ils l’apposaient bien en évidence sur leur poitrine. Une curieuse question assaillit mon esprit : pourquoi donc Judith le portait-elle tout en le cachant ? Finalement, c’est cette dernière qui finit par rompre le silence : « Pourrrquoi cela t’intérrresse autant ? ». Parce que je suis une fouine et que je me mêle toujours ou presque de ce qui ne me regarde pas ? voulu-je répondre instantanément. Mais voici ce que je rétorquai : « Parce que je m’inquiète pour toi. »

Un ange passa. Je regardais ma camarade comme si je venais de voir un fantôme mort à nouveau. J’ignorais complètement pourquoi j’avais dit cela. Ce n’était pas par hasard. Je ne disais jamais rien à la légère. Ce qui avait été le plus choquant dans ma réponse, c’était le naturel avec lequel la phrase était sortie de ma bouche. Une sorte d’évidence. Je repensai à tous ces mois durant lesquels je m’interrogeais sur ma camarade, durant lesquels je la trouvais à la fois si sûre d’elle et pourtant si seule. Et là, je compris quelque chose de nouveau, et cela m’avait échappé, moi qui pourtant était si en phase avec mes sentiments. Si j’avais compris que Wyatt s’était éloigné, si j’avais très vite accepté mes sentiments pour Hilary, je n’avais pas compris que je ressentais de la compassion pour la Serdaigle face à moi. « Tout ce que tu me diras restera entre nous, c’est promis. » eu-je l’idée de lâcher sur un ton neutre.


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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyMar 12 Mar - 16:00


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Je me sentais observée, comme passée au strutoscope. Eliana cherchait les failles, tentait tant bien que mal de me faire sortir de mes gonds. Elle n’y arriverait pas. Je ne connaissais que peu de personnes capables d’y parvenir et elle n’en faisait pas partie. Je n’étais pourtant pas dépourvue d’émotions, comme beaucoup de mes camarades semblaient le croire, seulement j’avais appris, comme mes frères, à garder mes sentiments pour moi. Il n’était pas digne d’un Sørensen de faire étalage de sa vie privée sur la place publique : j’avais été élevée pour tenir une place dans la société et je me gardais bien de dépasser les limites du rôle que l’on m’avait attribué. La Gryffondor pouvait bien faire preuve de tout l’ironie dont elle était capable, cela ne changerait rien. Ma soeur m’avait déjà infligé des châtiments plus durs que quelques paroles acerbes et mon armure s’était endurcie au fil des années. Ma camarade ne parviendrait pas à me faire craquer.

Il m’était assez difficile de deviner quels étaient ses intentions : était-ce de la simple curiosité ? En savait-elle réellement plus qu’elle ne voulait bien l’admettre ? « Parce que je m’inquiète pour toi. » Je n’étais ordinairement pas si mauvaise pour cerner les autres mais j’étais forcée d’admettre que je ne l’avais pas vu venir. Je m’intéressais assez peu à mes camarades et j’avais dû mal à comprendre comment la réciproque pouvait être vraie. La plupart du temps, je faisais en sorte de me faire oublier et, sans que cela ne soit une réelle stratégie, cela fonctionnait plutôt bien : je me retrouvais régulièrement à faire seule des travaux habituellement donnés à des binômes et j’étais assez rarement invitée aux sorties et aux diverses activités ordinaires. Je ne prêtais pas beaucoup d’attention aux autres et ils me le rendaient bien. Je ne trouvais rien à lui redire : aucun sarcasme ne me venait à l’esprit tant j’étais surprise par sa réponse. « Tout ce que tu me diras restera entre nous, c’est promis. » Espérait-elle me soutirer plus facilement des informations ou était-elle sincère ? Le doute était permis et je n’allais pas me laisser avoir. « Tu sais, je suis la benjamine de la famille. Mes frrrères porrrtent ce badge, je le fais également, il n’y a rrrien d’autrrre à savoirrr » . Ainsi dit, on aurait pu me croire totalement soumise à l’autorité de la fratrie et c’était exactement ce que je souhaitais. Si les choses devaient un jour mal tourner, ma place de benjamine me protégerait. Beaucoup pourraient témoigner de la cruauté d’Erin : sa violence était le meilleur alibi qui soit. Mon jeu serait d’autant plus facile à cacher que je n’avais rien à me reprocher. Je n’avais fait qu’ouvrir des lettres et porter un badge. Certes, les opinions de l’expéditeur inconnu n’étaient pas faites pour plaire à tout le monde mais j’avais été élevée dans une famille aux idées similaires et je n’en connaissais pas d’autres.  « Je ne suis pas cerrrrtaine de comprrrendre pourrrquoi tu t’inquiètes pourrrr moi. » Que disait-on dans les couloirs qui puissent alarmer Eliana de la sorte ?

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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyDim 21 Avr - 12:43

Je ne savais pas ce qu’il m’était passé par la tête. Avoir dit que j’avais des inquiétudes vis-à-vis de Judith semblait m’avoir surpris autant qu’elle. Mais pour sa part, il était difficile de deviner la moindre émotion sur son visage. Peu importe ce que je disais, elle demeurait le visage placide, comme une statue de pierre. Et alors que j’essayais tant bien que mal de la mettre en confiance, Judith répondit enfin quelque chose, sur un ton neutre et explicatif, et qui me déconcerta davantage : « Tu sais, je suis la benjamine de la famille. Mes frrrères porrrtent ce badge, je le fais également, il n’y a rrrien d’autrrre à savoirrr. » Un silence pesant se fit ressentir. Pour ma part, je n’étais tristement pas surprise d’avoir confirmation que les frères et sœurs Sørensen portaient ce badge à l’unisson. Mais Judith ? Si jeune ? Avais-je raison de deviner que Judith se retrouvait embrigadée dans des idéaux qu’on lui imposait ? N’avait-elle pas son mot à dire ?

« Je ne suis pas cerrrtaine de comprrrendre pourrrquoi tu t’inquiètes pourrr moi. » Je regardais la Serdaigle droit dans les yeux et avec l’air le plus déterminé qui soit avant de répondre, le ton tranchant : « Parce que c’est comme ça qu’on fait dans ma maison. Ou du moins que je fais avec mes camarades, mes amis, on se soutient les uns les autres, on s’inquiète pour les autres. Nous ne sommes pas amies, c’est évident, et je ne te propose pas qu’on le devienne, mais je m’inquiète pour toi car… tu n’as pas toi-même l’air sûre de ce que tu es en train de faire. » Je marquai une pause, manquant de m’embrouiller dans la suite de mes propos. Une tension en moi naissait avec un mélange de différents états d’être ; un mélange de colère, d’injustice, et puis d’autre chose d’indéfini. Je criai presque la suite de mes propos, laissant jaillir l’incompréhension et la frustration mêlées que je ressentais : « Et puis, tu es obligée de faire comme les autres dans ta famille ? Tu n’as aucune personnalité ?! »

Je laissai échapper ma voix l’espace d’un instant, oubliant presque où nous nous trouvions. Des « chut » me rappelèrent à quel point j’étais irrespectueuse de hausser le ton dans une bibliothèque. Or, il m’était difficile de faire autrement dans ces circonstances. Une camarade était en train de mal tourner, jugeant légitime de suivre les préceptes inculqués au sein de sa famille. Seulement, ce n’était pas normal, et encore moins juste de véhiculer des valeurs qui allaient à l’encontre de ce que l’école jugeait bon de nous transmettre. Je pris soin de me calmer avant de réessayer d’établir à nouveau le dialogue avec Judith : « Tu sais, personne n’est stupide ici. Ces badges qui apparaissent d’on ne sait où et que seuls des élèves de familles aux opinions particulières portent… Ce n’est pas une coïncidence, j’y mettrais ma main au feu. Alors pour la dernière fois Judith, je t’en prie, dis-moi où tu l’as eu. »

J’avais un très mauvais pressentiment vis-à-vis de tout cela. Et mieux valait prévenir que guérir.
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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyMar 7 Mai - 19:47


Rien n'est plus proche du vrai que le faux
Eliana & Judith

« La curiosité est un vilain défaut »

Alors c’était donc cela que mes camarades pensaient de moi ? Que je n’étais qu’un petit mouton à la solde du clan Sørensen ? J’étais habituée à inspirer du mépris, une profonde indifférence voire le sarcasme mais la pitié m’était inconnue. Je ne savais pas vraiment quoi en penser. De prime abord, j’aurais eu tendance à croire que cette pensée me révulserait. Après tout, la pitié s’apparentait à une forme de médiocrité que je haïssais. Mais n’importe quel élève de ma promotion pourrait en témoigner : j’étais loin d’être idiote. Du moins sur le plan des connaissances magiques car en ce qui concernait mes compétences sociales, il aurait été malhonnête de dire que je tirais mon épingle du jeu. Dans le contexte actuel, je me réjouissais cependant : si un jour les choses tournaient au vinaigre pour ma famille, il me serait plus facile de plaider l’innocence. Alors soit, j’acceptais ma sentence.

« Tu n’as aucune personnalité ?! » Je plissai les yeux, un peu abasourdie par les propos d’Eliana. Comme elle l’avait si justement fait remarqué, nous n’étions pas amies. Son commentaire me semblait légèrement déplacé : serait-elle en train de sortir de ses gonds ? Je gardai mon calme, l’air toujours sérieux. « Les liens du sang sont parrrmi les plus forrts qui existent. Ici à Poudlarrd, mes frrrères et ma soeurrr sont tout ce qui me rrrelie à chez moi.  » Pauvre petit immigrée loin de sa terre natale. La Norvège me manquait, c’était indiscutable. Ses montagnes majestueuses et sa mer au bleu froid… Mais de là à dire qu’Erin me reliait à quoi que ce soit… Hormis la douleur et la haine, elle ne m’avait pas appris grand chose. Il n’empêche que même dans l’orage le plus pénible, nous pouvions compter les uns sur les autres. Et mon aînée ne faisait pas exception à la règle. Je marcherais dans ses pas si on me le demandait, par devoir et par loyauté au reste des Sørensen. Nous formions un tout indissociable : sans les autres, nous n’étions rien. Et cette relation, personne ne pouvait l’imaginer. Nos grands-parents n’étaient certainement pas étrangers à tout cela : ces principes avaient été ancrés en nous par notre éducation. « Ne t’en fais pas pourrr moi, je suis librrre de mes faits et gestes. Mais nous nous soutenons toujourrs, cela dépasse ma prrroprre perrrsonne. » Je savais pour le moment parfaitement où j’allais. Si je voulais m’imposer dans la fratrie, ils devaient avoir confiance en moi et je devais faire mes preuves.

Visiblement, la Gryffondor commençait à être sérieusement agacée par mon attitude. Elle ne prenait plus garde à déguiser ses paroles et allait droit au but. Voilà au moins qui était clair. « Je ne t’ai pas menti : je l’ai rrreçu. Par hibou. Et bien entendu, l’expéditeurrr n’a pas signé le courrrier. » Et je n’étais pas suffisamment stupide pour conserver les lettres. On m’avait appris cela bien assez tôt ! Le feu de la cheminée de la salle commune avait emporté les parchemins en quelques minutes. Et puis de toute manière, je ne comptais pas réellement en faire mon livre de chevet. J’avais bien mieux sous le coude…
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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyMer 12 Juin - 21:53

Ce n’est qu’après coup que je me rendis compte à quel point mes propos étaient déplacés. À en juger l’expression presque abasourdie de Judith, – était-elle capable de l’être ? – j’avais été un peu loin au vue de notre relation. Mes propos étaient exactement ceux que l’on tenait à une amie très proche, voire à un membre de sa famille que l’on voyait en danger. Certes, Judith n’était ni une amie ni un membre de la famille, mais était-elle vraiment dans l’impasse ? Avais-je raison de me méfier autant de ces badges rouges au destinataire et au dessein inconnus ? Je n’avais pas le souvenir d’être aussi impulsive. Ma grand-mère dirait que c’est la puberté.

« Les liens du sang sont parrrmi les plus forrrts qui existent. Ici à Poudlard, mes frèrrres et ma sœurrr sont tout ce qui me rrrelie à chez moi. » J’écoutais attentivement les propos de la Serdaigle dont les paroles prenaient pour la première fois une dimension sentimentale. C’était touchant de la voir porter autant d’affection à sa famille. J’en oubliais presque qu’elle venait de loin ; ça ne devait pas être facile de quitter sa terre natale, encore moins d’être cataloguée de « première de la classe au cœur de pierre ». Bien-sûr, je ne le pensais pas, et je ne l’avais jamais pensé, mais je ne pouvais ignorer les bruits de couloirs et les regards lancés sur certains Sørensen, Judith y compris. « Ne t’en fais pas pourrr moi, je suis librrre de mes faits et gestes. Mais nous nous soutenons toujourrrs, cela dépasse ma prrroprre perrrsonne. » ajouta Judith alors que je me rassérénai, mais seulement d’apparence. J’étais encore bien plus curieuse de savoir d’où elle avait reçu le badge en question.

Dans une dernière tentative de savoir, de comprendre, je la suppliai presque de me révéler la provenance du badge. « Je ne t’ai pas menti : je l’ai rrreçu. Par hibou. Et bien entendu, l’expéditeurrr n’a pas signé le courrrier. » Judith avait l’air sincère. A priori, il n’y avait aucune raison qu’elle mente sur ces détails. Mais avait-elle tout dit ? Pourquoi donc un expéditeur inconnu s’intéresserait-il à elle ? Était-ce aussi le cas pour tous les Sørensen ? Beaucoup de questions restaient en suspens dans ma tête. Une chose était néanmoins sûre : Judith ne connaissait pas l’expéditeur. Je ne savais pas si cette information était rassurante ou inquiétante, mais au moins, je continuais à croire que Judith avait été indirectement impliquée, et qu’elle n’aurait pas cherché le badge d’elle-même.

« L’interrogatoire » s’en arrêta là. J’étais persuadée que je n’en tirerai rien de plus. Je la détaillai un certain temps avant de lui dire « D’accord ». Tout simplement. « Je te laisse, j’ai le devoir pour Madame Jones à terminer ; je vais en avoir pour un sacré temps ! » m’exclamai-je avec un petit sourire. À plus tard. » Et je filai comme une flèche en direction de ma table. On me jeta des regard froids et agacés, l’air de dire « tu pourrais pas discutailler ailleurs ?! ». Mais cela m’était bien égal, je les ignorai complètement, bien trop plongée dans mes pensées.

J’avais enfin la preuve de l’implication indirecte de Judith. Et cela faisait toute la différence.

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Message(#) Sujet: Re: "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] "Rien n'est plus proche du vrai que le faux" [Judith et Eliana] EmptyDim 30 Juin - 17:57


Rien n'est plus proche du vrai que le faux
Eliana & Judith

« La curiosité est un vilain défaut »

Je me sentais observée, comme passée au strutoscope. Mon doigt glissa sur la couverture du manuel que j’avais refermé à l’arrivée impromptue d’Eliana. Plus la discussion s’éternisait, plus il me tardait de reprendre ma lecture. Après tout, je n’étais pas venue à la bibliothèque pour parler chiffon avec des camarades de promotion. Et c’était d’ailleurs la raison pour laquelle je ne restais pas ma salle commune : on y trouvait toujours des dizaines d’élèves occupés à piailler bruyamment. Cette pièce était l’un des seuls havres de paix de cette école mais il semblait devenu difficile d’y trouver le calme ces derniers temps.

Mes explications semblaient suffisamment émouvantes pour attendrir la Gryffondor, où du moins était-ce l’impression que j’avais. Le petit laïus sur la Norvège fonctionnait toujours divinement bien. Peut-être parce qu’il avait sa part de vérité et c’était ce qui le rendait si convaincant. A dire vrai, j’essayais de penser le moins possible à ma terre natale : nous n’avions plus très souvent l’occasion d’y retourner et mieux valait ne pas rouvrir la plaie trop souvent. Cela ne changerait rien à notre exil et n’améliorerait certainement pas mon humeur. Nous avions d’autres chats à fouetter et des desseins autrement plus important que celui-ci. Pleurer sur mon sort me détournerait de mes objectifs et j’étais bien résolue à m’imposer dans la fratrie. Il n’était pas question de flancher, alors que l’année était à peine entamée. « D’accord »Avais-je réussi à la convaincre ? Cela était peu probable. Elle n’était pas parvenue à savoir grand chose de plus que ce qu’un autre porteur de badge aurait pu lui dire, à savoir que j’avais reçu une lettre anonyme et avait décidé d’épingler le badge qu’il contenait sur ma robe, comme une dizaine d’autres élèves du château. Mais finalement, peu m’importait qu’elle me croit ou non, cela ne changerait rien. « Je te laisse, j’ai le devoir pour Madame Jones à terminer ; je vais en avoir pour un sacré temps ! » J’avais à peine eu le temps de lui rendre son sourire qu’elle disparut comme elle était venue, me laissant de nouveau seule en tête à tête avec mes recherches. J’ouvris de nouveau le livre et ressortit ma plume et mon parchemin. Je tâchai de me remettre à l’ouvrage mais je fus forcée de constater que la conversation m’avait fait perdre le fil. Et bien tant pis, je reprendrais cela plus tard. Je rangeai mes affaires dans mon sac et prit le chemin de la salle commune : peut-être Maxine s’y trouvait-elle ? Voilà qui lui permettrait de tromper l’ennui avant de se remettre au travail.


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