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[ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques.
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Message(#) Sujet: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyLun 28 Mai - 13:47

Les journées de quidditch étaient probablement celles que préféraient Astride. Pourtant, tout le monde savait qu’elle détestait le sport en général et qu’elle peinait à tenir sur un balai. En tant que supporter, elle n’était pas franchement meilleure. Regarder les joueurs évoluer sur le terrain l’avait d’abord impressionné surtout à cause de la dextérité dont il faisait preuve, dextérité qui lui était encore à ce jour, totalement inconnue. Mais bien vite, elle avait trouvé ça lassant et se gardait bien de se rendre à un match même si elle en avait l’occasion. La poufsouffle n’avait pas mis bien longtemps à trouver un autre avantage à ces journées, et un avantage de taille, elle était seule, complétement seule. La majorité, voire la totalité des élèves allaient admirer leurs équipes respectives et rares étaient ceux qui, comme elle, choisissaient de rester cloitrés dans leur dortoir. Elle s’était donc levée assez tôt ce matin-là, observant de très près les préparatifs de ses camarades, priant pour qu’aucun d’entre eux n’ait la mauvaise idée de lui tenir compagnie. Elle avait besoin de ce moment de solitude, de se vider la tête, de pouvoir faire des trucs qu’elle ne se permettait jamais et elle avait déjà une assez bonne idée de ce à quoi elle allait consacrer sa journée cette fois-ci. Le début de matinée lui sembla durer une éternité. Les filles s’amusaient beaucoup, se maquillant aux couleurs de leur équipe et cherchant les tenues qui les mettraient le plus en valeur. Astride observait tout ça du coin de l’œil, à la fois amusée et agacée par tant de remue-ménage. Elle n’avait pas bougé de son lit et restait allongée sur le ventre, toujours en pyjama, un livre posé devant elle, pour faire croire qu’elle était très occupée. En réalité, elle devait avoir lu une phrase ou deux en l’espace de deux heures, elle était bien trop impatiente que tout le monde sorte du dortoir pour pouvoir se consacrer à quoi que ce soit. Voir Astride dénigrer un livre n’était pas courant, et pourtant… Ce n’était pas aujourd’hui qu’elle se consacrerait à sa lecture. Les minutes s’écoulaient bien trop lentement, les filles n’étaient pas vraiment sur le point de sortir. La poufsouffle fronça les sourcils en voyant l’une d’entre elles sortir une bouteille de Whisky pur feu en gloussant, avant de la faire tourner dans le dortoir. La cinquième année refusa poliment de se joindre à elle, mais ses camarades ne l’entendaient pas de cette oreille.

« Allez quoi ! C’est pour te mettre dans l’ambiance ! »


Astride hésita longuement avant d’attraper la bouteille. Ce genre de comportement ne devait pas être vraiment toléré à l’intérieur du château, et il était d’ailleurs étonnant qu’une élève ait réussi à introduire de l’alcool dans les dortoirs. Ils risquaient d’avoir des ennuis, de gros ennuis même si tout ça venait à mal tourner. Seulement, la poufsouffle n’imaginait pas qu’une gorgée puisse lui faire le moindre mal et de toute façon, si elle n’acceptait pas, les filles perdraient leur temps à tenter de la convaincre et elle ne sortirait jamais de ce fichu dortoir. Un peu à contrecœur, elle attrapa donc la bouteille, en oubliant de préciser qu’elle n’avait jamais bu de Whisky et d’alcool en général, mais qu’importe, dans quelques minutes elles seraient sorties et auraient oublié ce qu’elles avaient infligé à la pauvre poufsouffle. Après une petite gorgée qui la fit grimacer, elle voulut simplement rendre la bouteille aux autres filles qui la regardèrent d’un air affligée, attendant certainement d’elle un effort un peu plus conséquent. Astride vida donc d’une traite le fond de la bouteille et la rendit à l’une de ses camarades avec beaucoup plus de conviction cette fois-ci. Elle en avait assez de jouer à ce petit jeu stupide. Heureusement, elle n’avait presque rien bu, il ne restait qu’un fond, mais ça l’embêtait quand même un peu d’être à ce point irrespectueuse par rapport aux règles qu’elle était censée suivre à la lettre. Les poufsouffles parurent satisfaites du résultat obtenu et sortirent du dortoir en hurlant et gloussant comme si elles allaient assister à une grosse soirée plutôt qu’à un match de quidditch. La jeune fille attendit quelques instants avant de se lever. Elle voulait être sûre et certaine que personne ne reviendrait troubler son moment de folie solitaire et la prudence était donc de mise.

Lorsqu’enfin elle se leva, Astride vacilla légèrement. La tête lui tournait un peu, mais rien de bien grave, c’était probablement l’effet du whisky et il se dissiperait rapidement. Elle allait pouvoir profiter de son projet et ne comptait pas passer son après-midi à l’infirmerie à cause d’un simple petit vertige. Depuis qu’elle était toute petite, la poufsouffle aimait se déguiser, et sa récente conversation en pleine nuit avec Sarah, lui avait donné une excellente idée. La jeune fille mourrait d’envie de savoir de quoi elle aurait l’air en ressemblant à toutes ces pétasses peinturlurées qui attiraient si souvent l’attention. Peut-être attirerait-elle enfin l’attention d’Alexander ? Mais non, c’était stupide, le jeune homme n’en avait jamais rien eu à faire d’elle et elle s’était de toute façon jurée de mettre une croix sur cette bébé attirance qui ne lui apporterait rien de bon. La jeune fille s’examina un instant devant le miroir. Avec ses cheveux en bataille et son pyjama XXL, elle semblait sortir tout droit d’un film d’horreur, il était grand temps d’arranger ça. La poufsouffle se déshabilla entièrement, priant le ciel pour que personne n’ait oublié quelque chose dans le dortoir et ne revienne le chercher. Elle trifouilla dans sa valise quelques instants avant d’en sortir des sous-vêtements en dentelle que sa mère avait tenue à lui offrir. Sa pauvre maman avait imaginé pouvoir faire d’elle une personne plus féminine et Astride lui avait assuré que même si le cadeau lui faisait plaisir, elle ne mettrait jamais ça. C’était le moment où jamais. A peine ses sous-vêtements enfilés, la poufsouffle se sentit extrêmement mal à l’aise, mais l’image que lui renvoyait le miroir était loin de lui déplaire. Il était tout de même temps de mettre une tenue un peu plus décente. Après un instant de réflexion, elle opta pour une jupe noire qu’elle raccourcit au maximum à l’aide de sa baguette. Elle sortit à plusieurs reprise une paire de collants qu’elle aurait aimé pouvoir enfiler, histoire de camoufler ses jambes, mais non, pétasse pour pétasse, elle ne devait pas déroger à l’une de ces règles et resterait jambes nues aussi longtemps qu’il le faudrait. Un court débardeur rose, laissant entrevoir son nombril, vint compléter sa tenue et elle jeta un regard horrifié à son reflet dans le miroir. Elle n’avait jamais osé se balader avec aussi peu de tissu sur elle et c’était souvent le genre de vêtements que ses amis la forçaient à acheter mais qu’elle gardait dans un coin sans jamais envisager de les enfiler. Seulement, sa tenue n’était pas encore tout à fait prête. Elle passa le reste de sa matinée dans la salle de bain, entre crayon, rouge à lèvre, mascara, fer à lisser et acheva sa transformation par un ruban noir qu’elle noua en tant que bandeau, autour de ses cheveux. Voilà, elle ressemblait à une véritable poupée. Et maintenant ? Que pouvait-elle faire ? Elle aperçut rapidement les chaussures à talons d’une de ses camarades de dortoir et se décida à les enfiler pour faire quelques pas à travers la pièce. Comme c’était compliqué de marcher en étant surélevée de la sorte ! Alors qu’elle marchait de long en large, une idée farfelue lui vint, la tête lui tournait toujours un peu et elle avait envie de faire des folies. Après tout, pourquoi pas ?

Astride descendit les escaliers menant à la salle commune avec précaution, d’une part parce qu’elle avait beaucoup de mal à marcher et de l’autre parce qu’il se pouvait que quelqu’un soit encore en bas et elle ne tenait pas spécialement à ce que quelqu’un soit témoin de ce qu’elle était devenue en quelques heures d’intenses recherches. Elle scruta les environs en entrant et fut satisfaite de voir qu’elle était bien complétement seule. Son objectif n’était pas bien loin. Elle se souvenait avoir vu une élève poser un baladeur sur le coin de la table hier dans la soirée. Pourvu qu’il soit encore ! Un simple coup d’œil lui apprit qu’il n’avait pas bougé et elle en fut ravie. Un simple sortilège permit à la musique de résonner dans la pièce et c’est une Astride debout sur un des fauteuils de la salle commune, avec un équilibre tout à fait instable qui se mit à chanter à tue-tête une chanson qu’elle connaissait à peine en inventant la moitié des paroles. Elle s’amusait énormément et ne faisait plus du tout attention à l’éventualité que quelqu’un entre précipitamment et soit témoin de cette étrange scène.


Dernière édition par Astride Whitby le Mer 6 Juin - 6:01, édité 1 fois
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Enfin finit. Fab' me laisse dans la salle sur demande pour rejoindre sa salle commune. Il veut à tout prit soutenir les rouge & or dans leur match à venir. On vient de finir une potion. Mes aptitudes dans cet art lui ont servis pour créer une potions des plus redoutable. En échange, j'ai eu quelques bons plans et un brin d'argent. C'était monnaie courante dans mon entourage, de rendre des services contre d'autres petits, ou gros, avantages. Parfois c'était moi qui avait besoin d'aide, mais c'était plus rare. On parle souvent de la solidarité féminine mais celle entre hommes est aussi très développé. Ça se sait moins, c'est tout. Je la pratique beaucoup. Ce qui m'amena ce matin dans la salle sur demande, équipé de tout ce dont on a besoin pour la confection d'un potion, fut la détresse d'un ami. Il était amoureux, chose que je ne connais pas, d'une serpentar. Il n'a pas voulu me donner son nom mais elle est, selon lui, très bien. Chose dont je doute. La seule serpi' que j'ai eu côtoyé m'a poussé dans ma paranoïa. Fabrice serait soit disant amoureux d'un perle de 6em année, mais qui ne ferait que le mépriser. Pauvre type. C'est un brave mec mais je dois avouer, non sans mal, que la nature l'a pas gaté. Petit, chétif, porteur de lunettes et roux. Encore tout ça pourrait être harmonieux mais non, un nez qui semble avoir été casé plusieurs fois, des joues creuses et des yeux rentrés accompagnaient le tout. C'est mon ami, mais quand je le vois, je suis heureux d'avoir ma gueule et ma carrure.
J'avoue que si j'ai accepté de concocter cette potion, c'est parce qu'il me fait de la peine. Il voulait la faire tomber amoureuse de lui, alors bon. Ça n'est qu'un petit philtre et en plus je l'ai un peu dilué. Je me demande quel effet ça fait d'être amoureux.

- Merci mec, j'te revaudrais ça ! Garde ça au chaud pour moi, j'ai un match à supporter ! Z'allez perdre !

Et il s'élança dans le couloir avec une démarche déroutante. Je sortis de la salle à mon tour et le regarda, amusé, s'enfuir en courant. Petites enjambés serrées, bras ballants de chaque coté du corps et menton relevé. Un dégaine à faire fuir une harpie en chasse. Il tourne au bout du couloir, se dirigeant sans doute vers son dortoir pour revêtir les couleurs de sa maisons. Planté là, dans le couloir vide, je regarde le flacon que je tiens entre les mains. De la taille d'un pouce, on voit sans soucis qu'il s'agit d'une potion. Je n'aime pas me trimballer avec ça dans le mains au milieu du château un jour banalisé. Trop de profs sont hors de leur salles de classe et si on me choppe avec ça, je peux être exclus de Poudlard. Ça serait ballot à la fin de la 7eme année de se faire virer.
J'observe un instant la porte de la salle sur demande rétrécir pour enfin disparaître complètement. Il ne reste plus qu'un pan mur grisâtre aux taches de vieillesse. J'aime bien ce château. J'ai pas mal de souvenir ici. Surtout à cet étage.
Je me détourne et me plante devant mon flacon. En tour de main, celui ci s'est transformé en bouteille d'eau en plastique. Le liquide lui est toujours le même. Histoire de le diluer et mâcher le travail à Fab' je rajoute de l'eau. Fin prêt, je peux rentrer aux vestiaire. Ma maison joue, il faut que je les soutienne. Mes amis ne m'attendent pas particulièrement mais j'aime bien assister aux matchs.
C'est donc d'un pas décidé de je descend les escaliers et que j'arrive devant la porte secrète de ma salle commune.
Mot de passe, c'est fait. À cette heure, ils sont sans doute déjà tous partis. Rares sont ceux qui ne vont pas voir le match.

Oh stupeur. J'ai a peine fait deux pas dans la salle commune de la musique entrainante parvient à me oreilles. Une femme chante, ça bouge, on pourrait avoir envie de danser. C'pas trop mon genre. J'avance de quelques pas, la peur au ventre de tomber sur une fille. Je connais presque toute celle de ma maison, toutes ont leur visages encré dans ma mémoire. Celle sur qui je n'aimerai pas tomber serait la folle amoureuse de moi. J'aimerai voir Sasha, mais j'en doute grandement. Jamais elle n'écouterai ça. Enfin pas que je sache...
J'avance à pas de loup histoire de ne pas me faire entendre et pour, ainsi, ne pas me faire voir. Si on ne me voit pas, je peux passer outre.

Oh mon dieu.
Une sensation bizarre me parcourt. Qu'est ce dont ce gargouillis dans mon ventre ? Mes yeux me piquent, mon coeur palpite. J'ai peur. Une fille est là. Elle danse, elle se déhanche comme une folle sur la musique entrainante de toute à l'heure. Je n'éprouve plus tout l'envie de danser. J'ai juste envie de m'enfuir à toute jambe. Deux options s'offrent à moi. Repartir dans le couloir et aller comme ça au match, avec mon philtre d'amour. Soit je tente une percée vers le dortoir et j'y reste cloitré le temps de digérer les papillons qui volent dans mon ventre.
Mes doigts se crispent, la bouteille en plastique craque dans un bruit sourd. Je vois enfin son visage. Je la connais, bien sur. C'est Astride Withby, une jolie brunette qui m'aurait plut sans problème si je n'avais pas eu cette répulsion pour les filles. Elle saute sur les fauteuils de la salle commune dans une danse pour le moins surprenante. Je ne peux m'empêcher de l'observer.
Elle porte une mini, très mini jupette noire, qui lui siait à merveille. Je n'avais jamais pris le temps la regarder vraiment mais elle à de belles jambes. Et un beau buste. Le débardeur à la couleur criarde n'est qu'un petit bout de tissus qui lui cache les seins et un peu de ventre. Je devine son nombril. Ses cheveux volent autour d'elle, des beaux cheveux brun, brillant. Ouai, elle est belle. Malgré ma peur des fille, je ne peux ne pas être attirée par certaine. Enfin ça n'est pas de l'attirance. Mais dans mon simple état d'observateur, j'arrive à être objectif et serein.
Tiens, elle me rappelle une chanteuse moldue. C'est pas tout à fait le même style mais là, avec ce look pour le moins osé, ça lui collerait presque à la peau. Pourtant ça ne lui ressemble pas du tout;
Britney Spears, dans « oh baby one more time », quand elle se la joue écolière. J'aime bien cette chanson, elle date un peu maintenant mais ma mère est fan. Enfin était, la starlette est morte d'over dose y'a quelque années. La pauvre …

Il est temps d'y aller, me dis-je en me dirigeant doucement vers l'escalier qui mène au dortoir des garçon. J'avais presque finit de traverse la salle commune que je jetai un dernier regard en arrière. Astride n'est pas dans son état normal, c'est certain. Ou alors, elle cache bien son jeu.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyMar 29 Mai - 5:41

La jeune fille commençait à être particulièrement à l’aise dans son rôle de diva. Nul n’était encore venu troubler sa merveilleuse interprétation d’une vieille chanson dont elle ne se souvenait ni le titre, ni l’auteur et encore moins les paroles. Elle se contentait d’essayer de hurler à peu près juste, mais de toute façon, ce n’était pas très, très important. Les seules oreilles qu’elle avait à casser aujourd’hui étaient les siennes puisque rien ne semblait pouvoir troubler son petit instant de bonheur. Elle était bien loin la nuit, où elle était allée pleurer dans les bras de sa préfète, avouant son chagrin et tous les petits malheurs qui lui étaient tombés dessus. Avait-elle eu raison de lui faire confiance ? Probablement pas, mais la jeune fille avait au moins le maigre espoir que leurs révélations respectives l’oblige à tenir sa langue En même temps, si Sarah décidait de balancer ses secrets, la poufsouffle savait qu’elle n’en ferait pas de même dans le simple but de se venger. Jouer les commères n’était pas dans ses cordes, mais ça, la préfète n’était pas obligée de le savoir. Et puis, il était risible de dire à ce moment précis qu’elle ne pouvait pas jouer les pimbêches, puisqu’elle était une véritable caricature de l’une d’entre elles. Elle ne s’en rendait même plus compte. Elle était bien trop prise par sa chanson pour analyser ses vêtements trop courts et les parcelles de peau trop importantes qu’elle laissait entrevoir. Astride était en pleine euphorie et comptait bien en profiter encore longtemps. Même la chute qu’elle fit quelques instants plus tard ne diminua en rien son envie de continuer sa petite fête solitaire. Il faut dire que la jeune fille n’avait pas l’habitude de se trouver si haut perché et sur un sol instable tel que les accoudoirs molletonnés du fauteuil sur lequel elle était juché n’arrangeait rien du tout. Elle se mit à rire toute seule alors qu’elle se retrouvait assise par terre et choisit de remonter presque aussitôt, pour reprendre de plus belle le show qu’elle offrait à un publique imaginaire. Elle aurait été une bien piètre célébrité si l’occasion c’était présenté. Elle était de toute façon beaucoup trop pudique et réservé pour s’amuser à jouer la carte de la popularité et même si elle venait de faire un effort considérable pour sortir de sa coquille, elle avait fait en sorte que personne n’en soit témoin et seule l’euphorie du moment parvenait à dissimuler le malaise qu’elle ressentirait en se retrouvant dans cette tenue ridicule en plein milieu d’une foule d’élèves. Bien sûr, il y aurait probablement quelques regards pour se tourner vers elle, mais c’était justement ce qui l’inquiétait. Elle ne saurait jamais si les yeux, qui se posaient sur elle, le faisaient parce qu’elle était jolie ou parce qu’ils avaient plutôt pitié de voir qu’une telle cruche pouvait se promener ainsi dans le château. Mais rien ne viendrait perturber cette journée ! Aujourd’hui, elle se fichait du regard des autres. Elle était toute seule et bien décidée à danser jusqu’à ce que les autres élèves reviennent du match. A ce moment-là, il lui suffirait de s’enfermer dans la salle de bain et d’enlever sa tenue de Cendrillon version prostituée pour redevenir en un rien de temps l’intello que tout le monde connaissait et elle garderait dans un coin de sa tête le souvenir de ce moment de bonheur. Moment qui aurait pu d’ailleurs se poursuivre, sans une intrusion dans la salle commune. Elle tournait le dos à la porte et n’aperçut donc pas tout de suite le nouvel arrivant. Elle continua son show comme si de rien n’était, ignorant une quelconque présence. Seulement, le jeune homme, car s’en était visiblement un fut obligé de passer devant elle pour rejoindre son dortoir et la jeune fille ne mit pas bien longtemps à le reconnaitre. Au bout de cinq ans passés à Poudlard, elle pouvait au moins se vanter de connaitre les prénoms de tous les élèves de sa maison et de parvenir à les associer à un visage, bien qu’elle n’ait pas eu l’occasion de lier des liens très forts avec tous les élèves de sa maison. En temps normal, Astride aurait été affreusement gênée, d’une part par sa tenue et d’autre part d’avoir être surprise dans son délire. Mais pas cette fois. Le mélange d’adrénaline, combiné au reste de whisky qui persistait dans son organisme devait aider et la jeune fille ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche avant que le pauvre garçon ait le temps de commencer à gravir les escaliers menant à son dortoir.

« Eh Enzo ! Eeeeeenzoooo ! »

Astride avait légèrement hurlé son prénom, comme s’il se trouvait à plusieurs mètres d’elle alors qu’une courte distance les séparait. Elle ponctua ses paroles de grands gestes de la main, tel un naufragé sur une île déserte. Il était pourtant très peu probable qu’il n’ait pas remarqué sa présence. Il n’y avait qu’elle ici et l’activité à laquelle elle se livrait ne l’aidait pas à passer inaperçue. Elle aurait tout le temps de regretter ses actes demain, pour le moment, elle avait gagné un peu de compagnie, même si elle ne connaissait absolument pas le jeune homme en réalité. Qu’importe, de toute façon, Enzo ne la connaitrait pas plus après la conversation qu’ils pourraient avoir, elle était tout sauf elle-même aujourd’hui et la préfète serait sûrement déçue d’apprendre qu’elle avait loupé une scène aussi pitoyable. Ou peut-être ne l’apprendrait-elle pas ? Astride ne connaissait pas assez son camarade pour savoir s’il était du genre à colporter des ragots ou non et c’était honnêtement le cadet de ses soucis. La jeune fille entreprit de descendre de son perchoir. L’opération était délicate, le fauteuil manquait de basculer lorsqu’elle se penchait un peu trop en avant et il lui fut difficile de trouver le sol en tâtonnant du bout du pied. Elle finit tout de même par y parvenir, et se tint fièrement debout sur ses deux jambes. Ses pieds commençaient à la faire souffrir, elle était plus habituée aux chaussures plates et confortables qu’à ce genre d’escarpins à talons hauts et comprenait maintenant pourquoi elle n’en avait jamais fait l’acquisition. Mais bon, elle pouvait encore tenir quelques instants. Astride s’accorda donc quelques pas en direction du poufsouffle, sa démarche était encore incertaine, mais elle faisait des progrès, c’était incontestable. Si Hecate pouvait la voir à ce moment-là ! Elle la ferait probablement interner sur le champ. Cette pensée fit glousser la jeune fille, qu’Enzo devait maintenant prendre pour une vraie cinglée. La poufsouffle réussit tant bien que mal à adopter une expression un peu plus sérieuse malgré les tournoiements de son cerveau à l’intérieur de sa tête, ou c’était du moins la façon dont elle percevait les vertiges dont elle était assaillie quasiment en permanence. Elle arriva non sans mal devant son camarade et arbora un grand sourire qui devait lui donner un air encore plus étrange que tout ce qu’elle avait pu donner comme image jusqu’à présent, mais qu’importe, le poufsouffle ne semblait pas encore avoir envie de fuir, ce qui pouvait être considéré comme une petite victoire.

« Je veux dire, salut Enzo. Je suis désolée que tu ais assisté à ça. Je profite du match pour décompresser un peu, avec les cours et tout, c’est un peu dur pour moi tu sais… Tu n’en parleras pas n’est-ce pas ? »

La jeune fille avait eu beaucoup de mal à formuler entièrement sa phrase. Elle était légèrement essoufflée ce qui prouvait par-dessus le marché son inactivité au niveau sportif. Elle n’était décidément qu’une intellectuelle et rien d’autre, son endurance laissait sérieusement à désirer. Au moins, elle pourrait dire fièrement à qui voulait l’entendre que la danse était vraiment un sport parce que c’était fatiguant et que ça faisait travailler physiquement. La jeune fille avait la gorge un peu sèche, mais elle ne s’en formalisa pas. Elle se félicita même d’avoir eu la présence d’esprit de demander au jeune homme de garder le silence à propos de la scène à laquelle il avait eu malgré lui à assister. L’euphorie commençait à s’estomper et elle réalisait petit à petit qu’elle avait l’air d’une fille facile, mais elle n’en était heureusement pas encore au point d’être rouge de honte et elle supportait encore très bien le regard de son camarade. Elle était d’ailleurs décidée à ne pas bouger de là tant qu’il n’aurait pas accepté d’engager une vraie conversation. Et après tout, peut-être pourrait-elle-même lui demander une danse ?
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Je ne suis pas très loin des premières marches quand je l'entend m'appeller. Elle crie, ça me glace le sang.

« Eh Enzo ! Eeeeeenzoooo ! »

Sa voit qui déraillait un instant plus tôt sur une chanson au titre espagnol imprononçable ce fit plus claire. Je n'osai pas tourner les yeux vers elle. Je savais à quoi m'attendre. Elle devait sans aucuns doute arriver vers moi, bras en avant, dans un état second de fille à son maximum. De tout ce qui m'effraye chez les femmes c'est bien ça le pire. Les excès d'amûr mielleux. Si Astride m'approche, aussi belle soit-elle, avec cette attitude, je vais m'enfuir à toute allure. Sa voix m'a paralysé. Mes doigts sont encore plus crispés sur la bouteille pleine de potion. Baissant les yeux, je me trouve étonnamment doué pour me fourrer dans les pires situations. Tant que je n'attirais pas l'attention, ça allait. Sérieux, j'aurai songé une seule seconde au fait qu'Astride aurait pu m'apercevoir et sortir de sa transe, j'aurai fait demi-tour et je serai repartis dans les couloir. Mais non, je l'ai observé, je l'ai trouvé belle et j'ai même pensé un moment qu'elle dansait bien. C'est surprenant de la voir, elle, dans cet état. Même si je n'en ai pas l'air, je m'intéresse aux femmes et me languis parfois de leur compagnie. Mentalement, elles m'effraient un peu, c'est physiquement que la réaction est la plus forte. Là, Astride s'adonnait à un rite que je ne lui aurai jamais soupçonné, je n'ai pas pu m'empêcher de la contempler. C'était le mot juste. J'ai beau en avoir une crainte fondée, je ne reste qu'un homme. Un homme qui ne sait pas où il en est vis à vis de ses envies, de ses désirs et de son orientation. Mes amis me disent gays, d'accord j'éprouve de l'attirance pour un ou deux amis. J'ai même eu quelques relations extra-amicales... mais rien ne m'interdis de trouver belle une femme.
Finalement, je relève les yeux, attiré par un bruit de pas. Elle arrive vers moi. Je m'interromps dans mes pensées et tourne la tête. Je la vois arriver vers moi, dans une démarche que je pourrais qualifier d'acrobatique. Il ne fait nul doute que miss Whitby n'a pas l'habitude de marcher avec des escarpins. Bien que l'envie de fuir me tord l'estomac, je ne peux retenir un sourire. Cette petite m'attendrit, avec sa démarche mal assurée, ses vêtements pour le moins incongrus et son visage rouge à cause de son activité physique sur les divans de la salle commune. D'autres que moi auraient eu diverses réactions. Rire, se moquer, être exaspéré, passer sans accorder la moindre attentions, dédicace à Sasha... Beaucoup auraient raconté ça dans les couloirs dès leur sortie de la pièce. La danse sexy de la petite intello de 5em année aurait fait le tour du château si vite qu'elle n'aurait pas eu le temps de prononcer le mot « attends! ». Heureusement qu'ici, à Poudlard, les objets moldu sont interdit, sinon un téléphone portable et hop, la scène aurait été filmé et dévoilée sur la toile. Les sorciers n'aiment pas internet, pourtant moi j'adore. C'est fort pratique. Dans le monde des sorciers, je me sens un peu comment dans les 80's, c'est un peu archaïque. Enfin, on s'y habitue...

Astride est là, planté devant moi. Un sourire bizarre est accroché à son visage. Qu'elle à joli d'ailleurs. Ses yeux pétillent, si j'en crois mon expérience, elle n'est pas totalement sobre... Cela m'étonne, ça ne lui ressemble pas du tout. Mais après tout, qui suis-je pour dire ce qui lui ressemble ou non, je ne la connais pas. Qui la connait ? Peut-être au fond est-elle fêtarde et dévergondé ? Sans doute qu'elle ne le sait pas elle-même et ne le découvrira que dans un an ou deux... Je la détaille. L'envie de fuir est toujours là mais moins forte que d'habitude. C'est comme si la bizarrerie de la scène avait bloqué mais jambe et atténué ma crainte. Je peux pas bouger, je suis obligé de rester là, à la regarder dans le blanc des yeux. Je sais pas, que quelqu'un vienne me sortir de là. Elliott, Sasha, même Leonora pourquoi pas ! Qu'on me donne une échappatoire, quelque chose pour stopper la confrontation. Tiens, même un professeur ne me dérangerait pas. Si une personne rentre dans le dortoir maintenant, de préférence de sexe masculin, je lui voue un culte.

« Je veux dire, salut Enzo. Je suis désolée que tu ais assisté à ça. Je profite du match pour décompresser un peu, avec les cours et tout, c’est un peu dur pour moi tu sais… Tu n’en parleras pas n’est-ce pas ? »

Elle est essoufflée. J'entends de là sa respiration saccadée, je vois sa poitrine se soulever dans un rythme irrégulier. Je vois bien qu'elle est fatiguée, que son délire gestuel et vocal l'a épuisé. Il faudrait que je lui réponde. Fuir ne mènerait à rien de toute façon. Je doute qu'elle le prenne comme un affront et qu'elle propage ma fuite, mais tout de même. Mon orgueil est déjà assez blessé comme ça. Elle est seule, il est temps de continuer ma thérapie pour essayer de me soigner.
J'avale ma salive et essaye de décrisper les muscles de ma mâchoire.

- Tu … non je ne le dirais pas.

Bon point, je n'ai pas parlé trop vite ni trop fort. Mauvais point, j'ai un peu hésité au début. Globalement c'est une bonne performance et un très grand pas en avant pour moi. Je viens de tilter un truc. Astride à dit avoir besoin de décompresser un peu, cela signifierai que ça ne serait pas la première fois qu'elle s'adonnerait à ce genre d'exercice ? J'en reviens donc au fait que je ne peux juger les gens comme ça, au premier coup d'oeil. Même si comme ça, ça ne lui ressemble pas, en fait si, il semblerai que la jolie petit intello' soit un brin délurée. Ça lui va bien en fin de compte. Le sourire jusqu'aux oreille, elle le porte aussi bien que la mini jupe. Je ne peux retenir mon regard de glisser vers le bas. Avant de fixer mes mains, je m'arrête un instant non volontaire sur sa gorge. Son débardeur rose est très moulant et légèrement décolleté. Elle se cache derrière des vêtements trop grands ou des robes de sorciers boutonnées jusqu'en haut mais est très belle.
Je souffle un moment.

- Tu n'as pas à te justifier, tu peux péter un plombs quand ça te chante. Moi mon trip c'est cogner des arbres. Je préfèrerai danser et sauter comme toi plutôt que de m'abimer les mains.

Première fois que j'affronte le regard d'une femme sans que mon coeur ne m'arrache la poitrine. Mon état semble s'améliorer, même mes poings sont moins crispés.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyMar 29 Mai - 17:05

La jeune fille regardait anxieusement son camarade, qui semblait étrangement pétrifié. Enfin, étrangement, non, ça n’avait rien de très étrange. Toutes les personnes qui avaient l’habitude de la croiser dans les couloirs seraient restées sans voix devant un tel comportement. Astride s’en serait d’ailleurs formalisée si elle avait réellement conscience de ce qu’elle était en train de faire. La situation n’était pas banale, finalement. Elle était debout devant un garçon, un grand sourire étalé sur les lèvres, dans une tenue des plus inappropriés. Elle aurait même pu écrire sur son front le prix qu’elle demandait de l’heure et ça aurait achevé son look de prostituée. En vérité, la poufsouffle était bien trop heureuse pour s’en soucier maintenant, mais l’absence de réponse de son camarade qui se contentait de la détailler de haut en bas, en s’arrêtant sur des parties de son corps qu’elle ne dévoilait jamais au grand jour ne pouvait que la mettre un peu mal à l’aise. Mais non ! Il n’y avait aucune raison de fuir, elle était bien dans cette pièce, elle avait envie de se mettre à danser et chanter de nouveau, entrainant le jeune homme avec lui pour lui montrer à quel point il était agréable de se lâcher un peu. Elle avait toujours été la jeune fille coincée plongée dans ses bouquins, il était normal, qu’elle aussi décide de se trouver une échappatoire histoire de rester un être humain malgré les apparences. Elle s’arrangeait toujours pour que personne ne la surprenne, c’était son petit secret, elle n’avait jugé bon d’en parler ni à Hecate ni à Bonnie et ne le ferait probablement pas même sous la torture. Tout le monde avait son petit jardin secret après tout, et Enzo venait d’entrer dans le sien, il était normal que sa réaction l’angoisse un peu et en l’occurrence c’était plus son absence de réaction qu’autre chose. Le jeune homme finit enfin par ouvrir la bouche, il semblait cependant un peu hésitant, était-ce bon signe ? Probablement pas, mais ils avaient le temps de parlementer avant le retour des autres élèves.

« Tu … non je ne le dirais pas. »

Il n’avait pas l’air très sûr de lui, mais Astride s’imagina qu’il était totalement sincère et cette constatation suffit à la rassurer. En temps normal, elle aurait été bien plus méfiante que ça, elle se serait même posé tout un tas de questions complétement inutile avant d’arriver à la même conclusion que celle-ci. Pourquoi ne le faisait-elle pas ? Etait-ce le whisky qu’elle avait bu il y a quelques instants ? Non, c’était peu probable, elle n’avait pas assez bu pour ça, elle avait encore les idées très claires et la tête ne lui tournait même plus. C’était donc seulement de la faute du moment choisi. Elle avait décidé de ne pas se prendre la tête et c’était plutôt bien parti. Malheureusement, elle avait mal choisi son partenaire pour ce genre d’activité futile, il semblait un peu coincé et sur ses gardes comme s’il avait peur qu’elle dise ou fasse quelque chose de déplacé. En même temps, dans une telle tenue, on pouvait s’attendre à tout de sa part, d’ici à ce qu’elle lui saute dessus, il n’y avait qu’un pas. Mais non, ce n’était absolument pas le genre d’Astride, la perspective était tellement grotesque que la jeune fille eut presque envie de rire. Elle n’avait jamais eu le moindre contact physique avec un garçon si ce n’est une bise de temps à autres qui ne durait qu’une fraction de seconde et qui suffisait tout de même à la faire rougir jusqu’aux oreilles. Elle en perdait ses mots et ses moyens et se retrouvait à balbutier bêtement tout en tâchant de se rattraper aux branches pour ne pas monter sur un petit nuage rose et aller rejoindre les anges et les petits cupidons. Enzo n’avait donc absolument rien à craindre de ce côté-là, tout ce qu’elle voulait été danser et prendre du bon temps. Un peu de compagnie n’était pas indispensable, mais elle n’allait pas cracher dessus, bien au contraire. Son enthousiasme se renforça davantage lorsqu’il reprit la parole, beaucoup moins hésitant cette fois-ci. Il commençait certainement à se détendre et c’était une très bonne chose.

« Tu n'as pas à te justifier, tu peux péter un plombs quand ça te chante. Moi mon trip c'est cogner des arbres. Je préfèrerai danser et sauter comme toi plutôt que de m'abimer les mains. »

La jeune fille éclata de rire. Se défouler en s’attaquant à un arbre ne lui était jamais venu à l’esprit, mais pourquoi pas après tout, il ne devait pas avoir trop peur de se faire mal dans ces conditions. La jeune fille y réfléchit longuement avant de renoncer à faire la même chose que lui. Elle n’était pas une grande fan de ses mains et ce n’était pas la peur de se rendre plus laide qui l’en dissuadait, mais celle d’abîmer son outil de travail. Elle utilisait ses mains pour tourner les pages de ses livres et pour écrire ce qui constituaient ses deux activités principales. Devoir effectuer les mêmes tâches mais avec deux plâtres qui lui remontaient jusqu’au-dessus des avant-bras ne serait probablement pas chose facile et elle en avait bien conscience. Enfin, le silence se faisait un peu pesant. Ses éclats de rires avaient cessés et elle avait du mal à savoir où il fallait qu’elle reprenne la conversation. Que devait-elle faire ? Lui proposer de danser avec elle ? Le laisser s’en aller aussi rapidement qu’il était venu ? Toute autre chose ? Astride avait beaucoup de mal à réfléchir en réalité. Cette intense activité physique l’avait pas mal fatigué finalement, et en plus de la fatigue musculaire, elle commençait à avoir réellement soif. Elle avait de plus en plus de mal à déglutir, sa gorge était toute sèche et sa langue semblait étrangement pâteuse dans sa bouche. Jamais elle n’aurait imaginé que cette activité soit si difficile à supporter physiquement ! Mais au-delà de ces petits inconvénients, elle s’était bien amusée et mourrait d’envie de recommencer aussitôt. Si seulement, elle pouvait boire quelque chose… C’est alors qu’elle aperçut la bouteille qu’Enzo tenait à la main. C’était étrange, elle ne se souvenait pas en avoir vu une pareille à Poudlard, peut-être l’avait-il acheté à Pré-au-Lard ? Après tout, c’était tout à fait possible, le poufsouffle ne devait probablement pas être aussi ermite qu’elle. Quoi que ? Pourquoi n’était-il pas allé assister au match avec les autres élèves ? Tout le monde n’était pas fan de quidditch, mais il était rare voire presque impossible de voir trainer un garçon dans les couloirs un des jours comme celui-ci et pourtant, il était là devant elle et cette bouteille qui lui faisait de l’œil…

« Je peux t’emprunter ça ? J’ai trop soif ! »


Sans attendre sa réponse, elle s’empara de la bouteille, et ne prit même pas le temps d’examiner plus attentivement son contenu avant d’avaler d’une traite plus de la moitié du liquide. Elle avait vraiment, vraiment très soif ! Si elle s’était écoutée, elle aurait probablement fini la bouteille tellement il était tentant de la vider entièrement de son contenu. Mais elle restait tout de même polie contrairement à ce qu’elle venait de montrer en se servant sans autorisation préalable. Le liquide avait un gout tout à fait étrange et inconnu. Elle qui pensait que c’était du jus de fruit se trompait à l’évidence, ça n’était rien de tout ça. Elle n’aurait même pas su dire si c’était bon ou mauvais ? Peut-être un peu des deux. En tout cas, c’était désaltérant et c’était tout ce qui l’importait. Elle savoura ce moment sans rien dire, profitant pleinement de ce moment. Elle n’avait plus soif et c’était tout ce qui importait, maintenant, elle pourrait reprendre ses activités et au pire, elle irait chercher une grande bouteille d’eau aux cuisines si celle-ci réapparaissait. Il lui semblait qu’Enzo la regardait d’un drôle d’air, elle ne comprit pas totalement pourquoi et se contenta de tendre le bras vers lui pour lui rendre sa bouteille, un petit air penaud étalé sur son visage. Elle s’en voulait un peu de s’être comporté de la sorte, elle avait agi plus comme un animal que comme un être humain et c’était bien déplorable. Heureusement, cet événement n’entachait en rien sa bonne humeur. L’étrange breuvage d’Enzo leur permettait de lancer un nouveau sujet de conversation, elle avait hâte de savoir ce quoi il s’agissait et était prête à cuisiner le jeune homme jusqu’à ce qu’il lui dise où il avait obtenu cette boisson.

« Waow, c’est trop cool ton truc, c’est quoi ? »


Un large sourire s’afficha sur le visage d’Astride, elle se sentait toujours aussi heureuse, mais avec un petit plus. Une bonne odeur flottait dans l’air, elle n’aurait pas su décrire exactement ce que c’était, mais ce n’était pas désagréable. Elle avait l’impression de flotter légèrement et la tête lui tournait. Ce n’était pas du tout désagréable, et puis de toute façon, ce n’était rien, dans un instant, tout ça aurait disparu…

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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyMer 30 Mai - 5:03

Au loin, j'entends les coup de trompettes qui sonnent le début du match. Les balais doivent maintenant voler dans le ciel, à serpenter entre eux et les tours de spectateurs. Peut être qu'un souafle a déjà éborgné un de mes amis. Je le saurai jamais, ou alors ce soir après le récit des joueurs. Moi, au lieu d'être dans les tribunes à supporter l'épique dont je devrais faire partie, je suis là, bloqué en salle commune, à contempler une intello' transformée. Le silence qui trône entre nous commence à se faire pesant. J'aimerai briser la glace en premier, mais je m'en sais incapable. Je sais parfaitement comment ça va se passer. Je vais réfléchir à quoi dire, ouvrir la bouche mais aucuns sons ne va sortir puis, devant se spectacle navrant, Astride s'en ira reprendre ses occupations. Au fond ça serait ce que je voudrai, qu'elle me laisse partir, la tête haute car se serait elle qui aurait tourné les talons. Mais en fait, j'en n'ai pas envie. J'ignore ce que je veux mais je sais que je ne veux pas qu'elle parte. Même vêtue ainsi, comme si elle partait pour la place Pigalle, à Paris. Son maquillage digne d'un balais volé et ses talons trop haut pour elle... j'ai du mal à l'admettre mais elle est jolie dans son accoutrement de « pute ». Au départ, de loin, je n'avais vu qu'une paire de jolie jambes se trémousser relativement en rythme avec la musique. Maintenant que j'ai la force de l'observer vraiment, je me demande comment l'idée de s'habiller comme ça lui est venue. Si j'avais encore plus de force, je lui suggèrerai d'atténuer son crayon noir, de porter un rouge à lèvre nude, d'enfiler une chemise blanche et de se mettre aux pieds de petites Salomée, moins haute. La longueur de la jupe est certes osée mais cela lui va bien. Quelqu'un la croiserai comme je l'imagine dans la rue, il l'a trouverai sublime sans pour autant qu'elle soit vulgaire. Ça n'est pas dur de mettre en valeur une femme, du moment qu'elle accepte les critiques et surtout les compliments.
Mon oeil est toujours aussi attiré par sa poitrine, qui va et vient dans un souffle saccadé. Décidément, l'endurance ne semble pas être le fort de la jolie rate de bibliothèque. Il faut que j'arrête de regarder cette zone de son corps, mais je dois admettre qu'elle est bien formée. Je pourrai donner son tour de poitrine, mais je m'abstiendrai. J'ai encore du respect pour les femmes que je croise, même si je n'en ai plus des masses pour moi. Lentement je relève les yeux, prenant soins d'humecter mes pupilles une dernière fois par le spectacle réjouissant qui s'offre à moi. Je croise enfin son regard. Il pétille encore, mais moins. J'ai l'impression que son euphorie redescend, que l'adrénaline qu'elle devait éprouver perd de son efficacité. Peut être qu'elle va sortir de sa transe et se demander ce qu'elle fait là, en la compagnie du mec le plus fuis du lycée, dans ces vêtement. J'exagère peut être un peu en disant que l'on me fuit. Je sais que la majorité des mecs sont toujours mes potes et que je n'ai pas perdu de mon potentiel séduction. Plusieurs fois j'ai même reçu des hiboux anonymes parfumé à la rose pour me supplier de redevenir comme avant. J'ai une belle gueule, je le sais, mais je m'en sers pas. Je devrais pourtant, en plus je sais comment faire … enfin savait comment faire.
Astride me sort de mes pensées en me demandant si elle peut boire. Je l'avais oublié tiens celle là. Ma main est complètement détendue, limite je ne sens plus son contact avec ma peau. Je veux la mettre en garde, faire un mouvement de recul ou lui dire un bobard pour qu'elle ne me demande pas d'en avoir.

- Euh ça c'est un echentill …

Trop tard, elle me l'avait prise des mains. Avant que je n'ai le temps de reprendre le philtre d'amour et l'empêcher d'y toucher, Astride l'avait porté à ses lèvres. Penaud, je regardai le liquide descendre dans sa gorge dans un rythme rapide. Elle devait vraiment avoir très soif. Une goutte perla au coin de sa bouche et glissa dans son cou pour enfin se perdre dans son décolleté. Je déglutis. Après avoir bu bien la moitié de la bouteille, elle me la rend, affichant une mine excusée. Je ne lui en veux pas, mais je crains ses prochaines paroles. Si tout est bon, elle devrait tomber amoureuse de moi. C'est bien la personne que l'ont voit en 1er non ? Je sais plus, enfin c'est ce que Fab' m'a dit. Moi je n'ai fait que concocter le mélange. Je suis doué en potion mais je me contrefiche de leur utilité. Je préfère les sortilèges. Je repris la bouteille et attendis, paralysé à l'idée qu'elle tombe folle de moi. Déjà que son comportement était étrange, sans doute à cause d'un brin d'alcool, si on ajoutait l'effet du plus puissant philtre d'amour, bien que je l'ai un peu plus dilué dans la bave de crapaud, ça allait être apocalyptique. Je la vois qui va parler. Dans ses yeux brille une nouvelle lueur, je ne saurai la décrire. Une énorme boule pèse dans mon ventre et lorsqu'enfin elle ouvre la bouche, je suis pris d'un mouvement de recul, comme pour éviter une énorme bombe. Je m'attendais à une exclamation, des mots mielleux, des compliments, des sauts partout, des envie de câlin … à tout, sauf à ça.

« Waow, c’est trop cool ton truc, c’est quoi ? »

D'un seul coup, toute la pression que j'avais accumulé, comme celle qu'on a quand on doit couper le fil rouge ou bleu d'une bombe mais que le minuteur continue de fonctionner, redescend à 0. Je souffle, respire. On dirait que je me suis trompé quelques part dans ma préparation. Peut être qu'il ne fallait pas le diluer sinon le philtre perd son effet ? Je m'en fiche, j'ai évité la catastrophe.
Ne pas balbutier.

- Hum, c'est un échantillon d'eau moldue … tu dois connaître, tu sais, les trucs aromatisés. J'ai essayé de reproduire ça, je l'ai pas encore testé.

J'ignore si mon explication tiendra la route, Astride étant née moldu, mais ça suffira. Mais quand même, comment ai-je pu me tromper à ce point. Enfin, Astride à trouvé ça bon. Pourtant j'ai ajouté de l'eau, et normalement un philtre d'amour n'a pas de goût. Ah si, c'est vrai, il en a un différent selon la personne. On dirait, à l'entendre, qu'elle à eu le goût du philtre mais pas l'effet. C'est bizarre. Faudrait-il que je teste pour en être sur ? Au mieux, j'avale de l'eau, au pire, je tombe amoureux de cette fille. J'ai pas beaucoup de risque à prendre, et puis ça se soigne, dès que les professeur me verront amoureux, ils se rendront compte qu'il y'a un problème et nous sortiront de notre état passager. Je suis fou, mais je suis curieux. Ma peur des filles est moins forte en compagnie d'Astride, ce qui est déjà bizarre, alors pourquoi pas aller au bout. Et puis je ne sers que de cobaye à la science. Ça me prouvera ainsi que je ne dois plus diluer le philtre, c'est tout. De toute façon ça n'a pas fonctionné sur elle, pourquoi ça marcherai sur moi ?
Sans réfléchir plus, je dé-bouchonne la bouteille et porte le liquide à mes lèvres. J'avale une gorgé, prudemment, puis une seconde plus vite, enfin je vide la bouteille d'une traite. C'est pas mauvais, mais un peu rude. Légèrement sucré mais avec un arrière goût amer. Je lâche la bouteille, elle s'écrase à mes pieds. J'ai des papillons dans le ventres, comme tout à l'heure quand j'ai vu cette fille au visage inconnu se déhanchant sur les fauteuils. Je regarde Astride. Une étrange envie me prend. Je ressent le besoin de la toucher.
Bougre d'âne, pourquoi est ce que je tends la mains vers elle ? Vers son visage ? Je la touche. Je crois que la surprise peut se lire dans mes yeux. Elle à la peau douce. J'ai envie de lui faire un compliment.

- Tu es très jolie tu sais ?

Première fois depuis longtemps que je fais ça. Je ne suis plus moi-même, mon coeur palpite un peu trop fort. C'est comme quand j'ai envie de fuir, mais là non, au lieu d'avoir envie de fuir en courant, je n'aspire qu'à une chose, me rapprocher d'elle.

Code:
HJ : Nous sommes désolées, Astride et moi-même, pour l'utilisation bizarre du philtre d'amour, qui normalement n'est comme cela, mais je vous prie de ne pas en tenir compte. Il fallait que ça fonctionne comme cela pour le déroulement de l'histoire et pour la suite des évènements (qui vont être palpitants.)

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyJeu 31 Mai - 4:26

« Euh ça c'est un échentill … »

Astride n’avait pas vraiment prit le temps de lui demander son avis. Il avait à peine finit sa phrase qu’elle avait vidé la moitié de la bouteille, tout en culpabilisant tout de même un peu d’agir comme une véritable petite peste totalement mal élevée. En même temps, pour une fois, elle avait véritablement le physique de l’emploi. Il était vrai qu’Enzo aurait probablement trouvé bizarre qu’une fille habillée comme un sac avec un immense pull et un pantalon difforme se retrouve soudainement en train de danser debout sur un fauteuil comme si elle était la personne la plus extravertie qu’il ait jamais rencontrée. Ça ne collait pas du tout à l’image qu’elle renvoyait et elle aimait rester dans le rôle qui lui collait à la peau. Depuis le début de l’année, elle ne se souvenait pas avoir été plus de deux fois à Pré-au-Lard. Contrairement aux autres élèves qui s’y rendaient dès qu’ils en avaient la possibilité, elle faisait un peu ermite pour le coup. Mais en même temps qu’avait-elle réellement à y faire ? Elle ne buvait pas et trouvait que s’assoir dans la grande salle, dans la salle commune ou dans l’une des salles de classes pour discuter avec ses amies était largement suffisant. Et puis de toute façon, elle avait fait une croix sur les Trois-Balais depuis qu’elle s’était pris successivement dans la tête une bierraubeurre et un aguamenti pour finir pendre un des anciens élèves de l’école au plafond et quitter le bar en pleurant. Il était évident qu’elle avait dû faire sensation ce jour-là et ne souhaitait pas se retrouver dans la même situation un autre jour. En réalité, le seul endroit qu’elle aimait fréquenter était Honeydukes puisque sa gourmandise la poussait à s’y rendre très régulièrement. Enfin, au moins une fois par an, ça dépendant de la quantité de provision qu’elle réussissait à emmagasiner et du temps qu’elle mettait pour écouler son stock. Elle ne parvenait pas et ne parviendrait certainement jamais à se passer de tout ce sucre. Etait-il possible de devenir dépendant aux sucreries ? Oui, forcément puisqu’elle-même l’était. Il était possible qu’elle le devienne également de la boisson d’Enzo qui était aussi intrigante qu’excellente, elle ne put d’ailleurs se retenir de lui poser la question. Elle voulait savoir ce que c’était à tout prix et pourtant, lorsque le jeune homme tâcha de lui répondre, sa voix lui parut bien lointaine et elle se sentait vraiment… Bizarre ?

« Hum, c'est un échantillon d'eau moldue … tu dois connaître, tu sais, les trucs aromatisés. J'ai essayé de reproduire ça, je l'ai pas encore testé. »

Elle l’avait entendu sans vraiment l’écouter. Sans s’en rendre réellement compte, elle se retrouvait complétement obnubilée par le visage d’Enzo. Elle le scrutait sans pouvoir s’en détacher, examinant avec attention chaque détail de son visage, comme si elle cherchait à l’apprendre par cœur. Plus les secondes s’écoulait et plus son pouvoir d’attraction augmentait, elle avait la forte impression qu’il était plus un aimant géant qu’un garçon. Astride ne réalisait pas trop ce qu’il se passait en réalité, elle se rapprocha du jeune homme sans pour autant le toucher, elle n’aurait eu cependant qu’à bouger légèrement la main pour le faire tellement ils étaient proches à présent. Elle en avait envie bien sûr, mais elle ne réalisait pas trop ce qui se passait et avait encore des gestes trop hésitants pour faire suivre réellement le fil de sa pensée. Elle n’était d’ailleurs pas sûre d’adorer ce qu’elle ressentait en ce moment. Le reste de la pièce avait disparue, toute son attention était focalisée sur le poufsouffle, et uniquement sur lui. Lorsqu’il lui passa la main sur le visage, elle ne fit rien pour l’arrêter. Elle ne le connaissait pas et pourtant, elle avait l’impression que c’était la personne qu’elle connaissait le mieux. Elle ne lui avait jamais parlé et pourtant ils discutaient ensemble en permanence, elle n’avait jamais été attirée par un garçon et pourtant, elle avait simplement envie de l’embrasser. Ce qu’elle aurait d’ailleurs fait s’il n’avait pas ouvert la bouche pour parler. Sa voix ne la fit cependant pas redescendre un peu plus sur terre, tout cela semblait tellement réel et irréel à la fois, elle était heureuse déstabilisée et… Amoureuse ? Oui, ça devait être ça, et dire qu’elle s’était toujours demandé ce que ça ferait lorsque ça lui tomberait dessus. C’était enfin arrivé, elle venait d’avoir un coup de foudre et ne s’en remettrait probablement jamais.

« Tu es très jolie tu sais ? »

Jolie ? Elle ? Elle n’en avait jamais été très convaincue, mais en revanche qu’est-ce qu’il était beau ? Astride avait de plus en plus de mal à résister aux charmes du jeune homme et de toute façon à quoi bon le faire, il était si près d’elle… Peut-être pouvait-elle se rapprocher encore davantage ? Il n’y verrait probablement pas d’inconvénient. De toute façon, il l’aimait c’était évident, elle ne pouvait pas être la seule à ressentir cette attirance déstabilisante, son cœur battait à cent à l’heure ? Depuis combien de temps étaient-ils ensemble ? Est-ce qu’ils l’étaient réellement ? Oui, ça ne faisait aucun doute. Il ne pouvait pas être avec une autre fille qu’elle et si c’était le cas, ce n’était pas bien grave, il lui suffirait de la tuer pour récupérer son homme. Car il était à elle et à personne d’autre. Sans qu’elle ne l’ait vraiment décidé, ses doigts, se mirent à parcourir le torse du jeune homme, comme si elle cherchait à l’apprendre par cœur rien qu’au toucher. Ce n’était pas une sensation désagréable bien que nouvelle et elle n’avait pas du tout envie que ça s’arrête. Enzo était en septième année, non ? Il partirait sûrement l’année prochaine. Aucune importance, elle arrêterait ses études pour le suivre, elle ne pouvait pas être loin de lui, pas une seule minute, ni une seule seconde. Elle ne pourrait jamais arrêter de le regarder, de le toucher et de l’aimer. La poufsouffle n’avait plus vraiment les idées claires. Il fallait qu’elle respire, qu’elle réfléchisse, mais elle était incapable de bouger. Et puis réfléchir à quoi ? Tout était bien trop évident, aucune interrogation n’avait lieu d’être. Ils étaient amoureux et heureux. Il la trouvait jolie ? C’était bien le seul garçon qui avait eu cette image d’elle. C’était pour lui qu’elle s’était habillée de cette façon ? Probablement, elle ne se souvenait pas de grand-chose en réalité. Et puis, où étaient-ils en ce moment ? A l’école, ils étaient à l’école mais ils avaient dû s’arranger pour se retrouver seul à seul. Comment avait-elle pu oublier ce rendez-vous aussi important. Ce matin encore elle ne se souvenait même pas qu’elle avait un petit-ami et ça paraissait tellement évident pourtant. Ses parents n’avaient pas tort lorsqu’ils la disaient étourdie, mais là ça atteignait des sommets. Sa présence dans sa vie était beaucoup trop normale et indispensable pour qu’elle puisse se permettre de l’oublier. Elle se punirait plus tard pour la faute grave qu’elle avait commise, pour l’instant, il y avait plus important… Beaucoup plus important.

« Il faudra qu’on se marie, mes parents ne me laisseront jamais abandonner mes études pour te suivre. Ils ne peuvent pas comprendre que je… Je ne peux pas vivre sans toi. »

Pourquoi était-elle en train de l’embrasser à présent ? Sa tête n’avait pas commandé à ses lèvres de se poser sur celles du jeune homme et c’était pourtant ce qu’elle venait de faire. Astride avait enroulé ses bras autour du cou d’Enzo et refusait de le lâcher à présent. Où qu’il aille, elle partirait avec lui, quoi qu’il décide de faire, elle le ferait aussi. La poufsouffle n’avait jamais embrassé aucun garçon, et pourtant, ce baiser lui paraissait tellement naturel, aussi évident que l’enchainement des événements qui venaient de se produire. Ses révisions ? Ses examens ? A quoi lui servirait-il d’obtenir ses BUSEs, elle s’en fichait, elle ne voulait pas travailler, elle voulait être avec Enzo, vivre pour lui et avec lui sans jamais le quitter. Ne pas desserrer son étreinte, c’était tout ce qui importait à ce moment précis.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyJeu 31 Mai - 9:20

Une sourde chaleur monte dans mon ventre, puis dans mon torse, ça me brûle les poumons. Ça me monte à la tête, elle tourne. Où suis-je ? En salle commune, sans doute. Mon coeur bat. Fort. Très fort. C'est bizarre, je ressens quelque chose de nouveau. Je croise le regard de cette fille, sur qui ma main est posée. Sa peau est douce, ses lèvres m'attirent. Notre proximité est telle que n'importe quelle réaction de mon corps se ferait sentir. Je sais qui elle est, je la côtoie depuis quelques minutes, mais je la vois différemment. C'est comme si … comme si c'était notre toute première rencontre. Comme si le temps s'était suspendu pour nous laisser savourer cet instant, ce moment que je ne peux que qualifier de magique. C'est comme si tout s'était envolé, les tapisseries, les fauteuils, le feu de cheminée perpétuel … rien n'a plus d'importance pour moi. Je ne vois plus qu'elle, Astride Whitby. Plus personne ne compte maintenant. C'est elle & moi.
Alors c'est ça, je suis amoureux. Mon coeur ne bat plus que pour elle, pour ses yeux, sa bouche, son sourire, sa voix … ses formes. Je sens un sombre désir monter en moi. Comme quoi, j'ai bien réussis ma potion. Peu de conscience me reste. Je ne veux pas songer à mes peurs, à mon passé ni à ma paralysie chronique. Je ne veux qu'elle et rien d'autre. Je me souviens qu'il y a un instant, je la trouvais jolie, maintenant elle est merveilleuse. La 8eme Merveille du monde. Rien ni personne ne peut l'égaler. Ma main glisse dans sur sa peau, je l'arrête dans son cou. Elle est si douce. Comment ai-je pu passer devant elle sans m'en rendre compte avant ? Pourquoi ne m'était-t-elle jamais apparut comme telle avant. Elle semble être un ange tombé du ciel, rien que pour moi. Elle est à moi. Jamais je ne pourrais laisser quiconque s'approcher d'elle. Je n'ai plus peur de rien, elle et là maintenant, avec moi. Rien qu'à moi. Nullement possessif, juste amoureux. Et je n'ai pas peur de le dire ni de le reconnaître, c'est un fait. Personne ne me la prendra, j'ai l'intime conviction que mon amour est réciproque. Comment cela pourrait être autrement de toute façon ? La foudre de peut avoir été aussi égoïste et n'avoir frappé que moi. Il faut que j'en ai le coeur net. Si elle me repousse, je mourrai. Je ne peux vivre sans elle, ça m'est inconcevable et mon coeur saigne rien que d'y penser.
Elle me touche. Sa main parcours mon corps. Elle ne me regarde plus, elle suit ses doigts sur mon torse. Je sens ma chemise de trop. Ma respiration s'accélère, comme si j'étais dans la mer, seul et sur le point de me noyer. Je cherche son regard. Ses yeux couleur océan me font complètement chavirer. C'est finit, je suis perdu. L'amour m'a submergé, je coule, je me noie. Et j'aime ça. J'aime me perdre dans les méandres des sentiments. Rien n'est plus beau que d'aimer quelqu'un, et d'en être aimé en retour. Je le sais, je le lis dans ces yeux. Son coeur bat pour moi, tout comme le miens bat pour elle. Je vis pour elle, je mourrais pour elle. Rien ni personne ne pourra m'empêcher de vivre cet amour si intense, cette si belle histoire qui commence, avec elle. Astride, ce nom sonne si clairement à mon oreille. Si jolie fille au si joli prénom. C'est bel et bien un ange. Ange que Dieu doit me jalouser, car elle m'aime moi, et pas lui. Mon esprit dérive, je me sens partir sans râmes sur la rivière de l'amûr, à la fois si calme et si agitée … L'ange me parle, sa voix et douce et chaleureuse, elle caresse mon oreille, réchauffe mon corps et gonfle mon coeur. À l'entendre, un sourire se dessine sur mon visage.

« Il faudra qu’on se marie, mes parents ne me laisseront jamais abandonner mes études pour te suivre. Ils ne peuvent pas comprendre que je… Je ne peux pas vivre sans toi. »

Je veux lui répondre. Elle me rassure et me confirme son amour, elle m'aime. Je l'aime autant qu'elle. Plus même. Personne ne peut aimer quelqu'un plus fort que je n'aime Astride. Ma main se presse dans son cou, je veux l'attirer à moi, mais elle me devance. Sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, ses lèvres se posent sur les miennes. Son baiser est doux, je sens la passion monter en moi, encore plus forte. Astride est à moi, je suis à elle. Elle me prouve cette propriété en passant ses bras autour de mon cou. De tous les baiser que j'ai eu, celui ci est de loin le meilleur. De toute façon, je ne pense qu'à elle, elle et l'unique pour moi. Le passé n'est rien, juste une parcelle de mon existence. Maintenant, ma vie c'est elle. Je ne veux qu'elle, seulement elle. Elle est ses grands yeux bleu, son sourire, son air ingénu et intelligent qui cache une panthère.
Je l'attire plus près, son corps est collé au miens. Je sens sa poitrine contre mon torse, ses hanches contre mon basson. Malgré sa petitesse, rien ne vient m'empêcher de profiter de ce baiser. Ma seconde main se perd dans son dos, au creux de ses reins, alors que l'autre fourrage ces cheveux. Je lui rend son baiser avec tout mon amour, toute ma douceur. Je donnerai tout pour qu'il dure toute la vie. Tout. Mais j'y met fin. Jamais je ne me permettrais de manquer de respect à Astride, et je sens au fond de moi que le désir est presque aussi présent que l'amour. Je recule mon visage et plonge mes yeux dans les siens. Mon corps palpite, le sang boue dans mes veines. Il faut que je dise quelque chose, je ne peux me contenter de me délecter de sa beauté. Je pourrais la contempler toute ma vie. Jamais je ne la perdrait.

- Nous nous marierons, et tes parents comprendrons. Et si non, nous partirons vivre ailleurs. Il ne me faut rien de plus que toi pour vivre heureux...

Nous sommes toujours aussi proche. Personne ne viendra interrompre un aussi beau moment, personne n'est aussi cruel pour faire ça. De toute manière, je ne vois qu'elle. Aucun élément extérieur ne pourrait venir me couper dans ma contemplation. J'ai envie de passer du temps avec elle, de l'apprendre par coeur, chaque coté de son caractère, chaque parcelle de son corps... Tout, je veux tout gouter, découvrir et aimer.

Mes lèvres cherchent les siennes, je les trouves enfin. Je parcours sa bouche, sa joue, sa mâchoire puis enfin son cou. Je la serre contre moi, elle est si légère. J'ai envie de la soulever, de la faire mienne. Non, je ne peux pas la brusquer, elle n'est qu'en 5eme année... Et alors ? Après tout, l'amour n'a pas d'âge, dit-on. Je n'ai vu nulle part trace de détresse, ni dans son regard ni dans ses gestes. Sans quitter son cou, mes mains glissent dans son dos, j'effleure ses fesses. Je me baisse et la prend dans mes bras. Sa légèreté ne me surprend pas. Elle est dans mes bras, je la tiens pas les cuisses. Je sens ses jambes autour de moi. Un instant, je m'interromps. Elle est bien là, ça n'est pas un rêve.

- Je t'aime tellement Astride...

Ca n'était qu'un murmure, quelques mots soufflé par le coeur. Je cherche son regard une dernière fois ...

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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptySam 2 Juin - 13:59

La jeune fille aurait aimé voir se baiser durer une éternité, Enzo la colla contre lui, mais il lui semblait tout de même que quoi qu’ils décident de faire, ils ne seraient jamais assez proches à son gout. Bien sûr, ils pourraient toujours se marier, comme elle venait de le suggérer, mais même le mariage n’était pas à la hauteur de l’amour qu’elle lui portait en ce moment. Si la poufsouffle avait conservé un tant soit peu de lucidité, elle aurait probablement noté sur un post-it que boire plus de la moitié d’une bouteille contenant un puissant philtre d’amour était fortement déconseillé et qu’il lui serait probablement très difficile de ne pas sauter sur le jeune homme qui se trouvait en face d’elle. Malheureusement, toute capacité de réflexion avait été inhibé par les effets de la potion et à présent, elle n’était maitre ni de ses pensées, ni de ses émotions, et encore moins de ses actes. Bien sûr, il y avait bien cette petite voix dans un coin de sa tête qui lui répétait que tout ceci n’était qu’une douce illusion qu’il fallait qu’elle se raccroche au peu de réalité qu’elle pouvait encore percevoir, mais elle en était bien incapable. Chaque geste, chaque nouvelle sensation l’éloignait un peu plus du monde réel et elle n’avait d’ailleurs aucune envie d’y remettre les pieds un jour. Pourquoi se contenter de la réalité alors que le fictif était aussi agréable ? Plus besoin de se prendre la tête pour un rien, de se dire qu’elle n’était pas à la hauteur des espérances de ses proches, que ses mauvais choix avaient des répercussions sur l’ensemble des élèves de sa maison puisqu’elle leur avait fait perdre des points depuis le début de l’année. Il suffisait de voir l’affreux résultat qu’elle avait obtenu au cours de potion alors que tous les autres élèves avaient réussi à la perfection l’exercice demandé. Elle avait tout raté dans le monde réel et elle comptait bien réussir pour ce qui était de la fiction.Ne pas mettre fin à se baiser, ne pas laisser le jeune homme s’écarter d’un millimètre, telle était la clé de son bonheur. Il était celui qui allait la rendre heureuse et elle en était persuadée à présent. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont eu fin. Enzo finit tout de même par reculer de quelques pas mettant fin à une étreinte des plus plaisantes. Elle n’avait pas du tout envie que ça s’arrête, mais elle n’avait pas vraiment le choix, elle lui avait posé une question qui n’en était pas vraiment une et en parfait gentleman, il n’allait pas laisser ses interrogations sans réponse. Il aurait pu cependant, Astride se voyait mal lui reprocher quoi que ce soit, leur comportement actuel était parfait, il n’y avait rien à changer, absolument rien. Si un élève venait à entrer dans la salle commune, en revanche, il y avait de fortes probabilité pour qu’il rompe le charme de cet instant, mais ce n’était pas possible, la réalité était beaucoup trop loin pour qu’ils puissent tenter de s’y accrocher, même en tendant le bras le plus possible, la jeune fille ne se sentait pas capable de la toucher, et sans faire d’efforts, elle n’y arriverait jamais. C’était parfait, tout était parfait.

« Nous nous marierons, et tes parents comprendront. Et si non, nous partirons vivre ailleurs. Il ne me faut rien de plus que toi pour vivre heureux... »

La jeune fille acquiesça. Elle ne voulait pas revenir sur le problème parental. Elle vivait peut-être dans un monde de paillettes et de fanfreluches à l’heure actuelle, elle ne planait pas encore assez pour ne pas se rendre compte que son projet de vie déplairait à ses parents et au plus haut point qui plus était. Ils avaient pourtant toujours trouvé qu’elle travaillait trop, qu’elle faisait preuve de trop de maturité pour son âge, qu’elle gâchait sa jeunesse avec ses idéaux et ses ambitions. Maintenant qu’elle était heureuse, ils allaient forcément vouloir lui laisser une chance d’étaler son bonheur au grand jour et de clamer haut et fort qu’il n’y avait réellement que l’amour qui comptait dans la vie, non ? La Astride d’avant le philtre en aurait fortement douté, ses parents étaient de fervents catholiques et ils ne serait forcément tout à fait emballés par l’idée que leur fille de seulement seize ans décide de se marier du jour au lendemain avec un garçon qu’ils ne connaissaient même pas. Non ! Ils ne comprendraient pas, c’était impossible. Dans sa bulle toute rose, elle arrivait tout de même à le percevoir. Mais l’accepter ? Jamais. Il y avait forcément une solution pour qu’ils puissent passer le restant de leurs jours ensemble. L’horloge tournait, ils n’avaient plus vraiment le temps d’y réfléchir, et pourtant, il était plus urgent que jamais qu’ils soient réunis pour toujours. L’éternité ? Et lorsque l’un d’entre eux mourrait comment feraient-ils ? Mais non, inutile d’y songer maintenant, c’était bien loin de toute préoccupation. La présence d’Enzo tout contre elle la rassurait, il avait lâché ses lèvres, mais le contact de son corps sur le sien représentait une sécurité qu'elle n'avait pas connu ailleurs, elle s’était blottie contre lui, écoutant chaque battement de son cœur, ne perdant pas un instant pour explorer chaque détail et le visualiser très distinctement dans sa tête. Cette idée de mariage était probablement la meilleure qu’ils aient pu avoir, ils allaient devenir le plus beau couple de l’école c’était certain. Et dire qu’il y a quelques jours encore, Astride pensait qu’elle décéderait en vieille fille aigrie, elle avait été bien stupide de penser une chose pareille. Le monde lui offrait quelque chose d’incroyable et d’inoubliable, elle n’était pas prête d’y renoncer. Sa décision était prise, sa famille avait beaucoup moins d’importance à ses yeux que le jeune homme. Ce n’était pas vers eux qu’elle pourrait se tourner en cas de besoin mais vers lui, ce n’était pas avec eux qu’elle voulait finir ses jours mais avec lui. Il n’y avait plus qu’une seule solution possible et c’était le moment de la saisir.

« Ou alors on s’enfuira ! Le match de quidditch de cet été fera diversion ! On partira très loin et ils ne pourront jamais nous retrouver. »

La perspective était alléchante. Astride se voyait bien se retrouver sur une île déserte avec pour seule compagnie Enzo. Il n’y aurait qu’un splendide paysage autour d’eux, la mer, la plage, de quoi se nourrir, ils pourraient se construire une maison et à partir de là une vraie vie de famille. Ils créeraient un nouveau monde, un espèce d’Eldorado dont ils seraient les Adam et Eve. Les idées fusaient dans la tête de la poufsouffle à une vitesse impressionnante. Elle qui avait toujours voulu être une personne raisonnable avec les pieds sur terre commençait à échafauder les plans les plus fous et les stratégies les plus loufoques lui permettant de passer le plus de temps possible avec l’homme qu’elle aimait. En plus d’être beau, il devait forcément être intelligent aussi. Ils n’auraient aucun mal à se créer leur propre monde et il serait plus que parfait. Les lèvres d’Enzo se posèrent à nouveau sur les siennes faisant taire pendant un temps seulement, les parfaites pensées qui gravitaient dans sa tête. Elle n’entendait plus rien autour d’elle, ils étaient seuls au monde. Où en était le match de quidditch ? Elle n’en avait que faire, elle espérait simplement que le vif d’or soit très difficile à attraper cette fois-ci et que le match ne se termine pas avant de longues heures. Ils pourraient mettre tout ce temps-là à profit pour se découvrir de différentes manières, et rien que l’imaginer la faisait rougir. Lorsqu’il la souleva de terre, la poufsouffle se sentit d’un seul coup incroyablement légère. Avec toutes les sucreries qu’elle ingurgitait à longueur de journée, elle aurait dû être insoulevable mais ce n’était visiblement pas le cas. Elle se trouvait bien dans ses bras, elle n’avait plus besoin de se hisser sur la pointe des pieds pour se retrouver en face de son visage, ils n’avaient jamais été aussi proche. Mais ils pouvaient l’être plus encore, la jeune fille voulait sentir le contact de sa peau contre la sienne, elle décrocha les mains de son cou, assez délicatement pour ne pas tomber en arrière et entreprit d’enlever cet horrible débardeur rose qu’elle n’aurait jamais pensé enfiler un jour dans de pareilles circonstances. Etrangement, se retrouver en soutien-gorge devant Enzo ne la dérangeait pas, il la connaissait depuis toujours, n’ignorait rien d’elle, pourquoi aurait-elle dû être pudique. La jeune fille se sentait étrangement bien, mieux que jamais même. Enzo devait ressentir la même chose puisqu’il ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots qui firent frissonner la poufsouffle.

« Je t'aime tellement Astride... »

Elle n’en avait jamais douté, et pour cause, leur amour était une évidence et comme toute évidence, il ne servait à rien de les prononcer à haute voix. Elle ne prit même pas la peine de répondre, jugeant inutile de prononcer les mêmes mots une seconde fois, préférant de très loin savourer le moment présent sans ternir ses instants magiques en ouvrant la bouche. Elle passa ses doigts sur le torse d’Enzo, faisant un slalom entre les boutons de sa chemise. Ne commençait-il pas à la trouver un peu trop lourde ? L’idée ne lui effleura même pas l’esprit. Elle continuait son petit jeu sans s’en lasser, de toute façon, le temps s’était arrêté à quoi bon précipiter les choses. Astride finit tout de même par se laisser tenter, elle avait besoin de sentir sa peau contre la sienne et cette chemise constituait un obstacle qu’elle aurait aimé éliminer. Ce qu’elle fit en un instant, déboutonnant un à un le vêtement du jeune homme jusqu’à ce qu’elle puisse plaquer son corps contre le sien, savourant ce contact qu’elle avait voulu depuis tellement longtemps. Il n’y avait aucune contrainte, aucune barrière, la poufsouffle ne se souvenait pas s’être un jour sentie aussi libre. Rien ne pourrait jamais les séparer, c’était certain. Comme pour se le prouver, la jeune fille passa ses bras autour de son cou, le serrant plus fort contre elle, il ne partirait jamais, et elle ne laisserait personne le lui prendre.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyLun 4 Juin - 6:25

Je ne peux la quitter du regard tellement elle est belle. Elle mon soleil elle illumine mes jours. Sa voix est une caresse. Tout cela ne me ressemble tellement pas, en temps normal je ne me tiendrais jamais aussi proche d'une fille, mais elle, elle fait tout disparaître. Mes peurs ne sont plus. Ma conscience est lointaine, je ne me souviens même pas pourquoi j'avais peur des femmes. Ni même si c'était vrai, pourquoi je craindrais de rencontrer un si bel être vivant. Surtout elle. Femme que je tiens dans mes bras. Quand enfin elle me répond, mon coeur palpite encore plus fort. Ces simple mot me rassure, tout cela est bien réel. Je nage dans un océan de bonheur. Et même si cela n'est qu'un rêve, jamais ça ne s'arrêtera. Je l'écoute d'une oreille distraite. Je veux qu'elle continue à parler, qu'elle reste là, toujours avec moi. Je ne la cèderais à personne d'autre. Pas même à ses parents.

« Ou alors on s’enfuira ! Le match de quidditch de cet été fera diversion ! On partira très loin et ils ne pourront jamais nous retrouver. »

Mon amour est très enthousiaste, elle à de bonnes idées. S'enfuir, visiter le monde, être vraiment nous même, sans critique, vivre notre amour partout. Laisser une trace de notre histoire sur les plages de caraïbes, dans les montagne Indiennes, en France, au milieu de l'océan, en Australie …Notre avenir est tout tracé, jamais on ne nous séparera. L'amour nous guidera, en solitaire. Moi qui rêvais de traverser les USA en moto, d'aller au Perou. Il nous faudra de l'argent, mais je travaillerais. Je pourrais tout faire, je suis majeur tant au niveau sorcier que moldu. Je pourrais devenir serveur, couturier, balayeur en salon de coiffure, tout ça juste le temps d'avoir assez d'argent pour partir n'importe où. Ou alors je pourrais voler. Nous pourrions devenir les nouveau Bonnie & Clyde ! Certes ils sont mort dans une fusillade, mais nous, avec nos connaissances magique, on s'en sortirait haut la main ! Par contre il nous faudrait des identité de couverture, vivre en hors la lois dans les deux mondes. Par contre nous ne turions personne. Jamais. On volerait juste l'argent. Un petit coup d'oubliette et hop, pas de soucis. Et le Ministère et bien, il ne nous trouverai jamais. Je changerai de baguette, elle aussi, on prendrait diverse indentée et quand enfin on aura l'argent nécessaire, on partirai vivre où bon nous semble.
Je voyais de là les folles aventures que nous pourrions vivre, sur nos balais, à traverser le ciel mains dans la mains, à voguer où bon nous semble. Et puis quand nous en aurions mare, on s'installerait dans une maison au soleil, ou sous la neige, comme elle voudra, pour vivre la fin de nos jour et élever des enfants. Oh oui, des enfants. J'attendrais le bon moments, mon amour est encore bien trop jeune. Mais l'envie de voir notre amour se concrétiser dans de petites tête blondes est forte. Nous nous marierons, trouverons de l'argent par n'importe quel moyens et vivront heureux. Peut être qu'être hors la lois n'est pas une bonne idée, mais c'est la seule option que je trouve correcte en ce moment. Je suis troublé, je n'arrive pas à réfléchir. Son regard me fixe. Je l'embrasse, nos corps se rapprochent, je la soulève. Elle trouve mes lèvres, fait quelque chose qui me surprend. Interrompant mon baiser, elle m'éloigne d'elle. Je ne veux pas quitter ce contact, mais son geste est passionné et passionnant. Elle enlève son débardeur. L'envie de la plaquer contre le mur monte en moi, mais non, jamais, pas tout de suite du moins. Elle commence à déboutonner ma chemise. Ce vêtement que je trouvais de trop tout à l'heure. Nous sommes sur la même longueur d'onde, je le sens dans mon coeur. Alors ainsi elle désire sentir sa peau contre la mienne ? Jamais je ne la brusquerai, non jamais je ne lui demanderai quelque chose qu'elle ne veut pas me donner. Mais je me plierai à ses moindres désir. Ses doigts finirent d'arpenter mon torse, déboutonnant ma chemise. Je quitte ses lèvres et la pose délicatement par terre. La vision de son corps crée une chaleur douloureuse dans mon ventre. Elle porte quelque chose qui lui va à ravir, une dentelle rouge très fine, de la grande lingerie. Elle est parfaite. J'ignore à quoi ressemble mon regard mais je sais que mon sourire se veut canaille. Je la désire, c'est plus fort que moi. Parler ne sert à rien dans ces moments là, tout passe par le regard.
Je recule de quelques pas pour me délecter de ce spectacle qu'elle m'offrait avec son petit air ingénu. Je finis son travail, laisse tomber ma chemise derrière moi. J'ai chaud, l'air est lourd dans cette salle commune. La tension est palpable, amour et désir se mêlent en moi. La pièce est sombre, le soleil doit être caché dehors. Je m'entend rien, peut être le match est-il déjà finit ? Pourvu que non, qu'on nous laisse la paix, à vie. Je recule de nouveau de quelque pas, mon coeur bat à tout rompre, je le sens dans quelques parties de mon corps autre que mon torse. Mes temps, mon bas ventre, mes mains... J'ai envie de caresser sa peau. Je heurte quelque chose. La table la plus grande de la pièce, en bois massif, là où tout le monde fait ses devoirs, où l'ont prend des thé, où l'on mange des chocogrenouille entre amis et où les plus fort se battent dans duels d'echec sorcier. J'effleure le bois du bout des doigts, il est lisse, polis avec toute les années passées. Je m'appuie contre puis croise le regard de ma dulcinée. J'ai envie de dénouer ses cheveux, de voir sa crinière se rependre sur ses épaules et dans son dos...
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. [ANNEE 2017-2018] L'éducation à elle seule, ne suffit pas à éviter les dérapages les plus diaboliques. EmptyMar 5 Juin - 10:49

Pourquoi la reposait-il par terre ? Elle se sentait si bien contre lui, elle n’avait aucune envie qu’il la laisse qu’il s’en aille. Pauvre Astride… Elle était à des années lumières de réaliser ce qu’il était en train de lui arriver. Pourtant, sa conscience faisait bien son travail, elle lui hurlait de s’arrêter, tambourinant à l’intérieur de son crâne pour qu’elle arrive enfin à l’entendre. D’habitude, ça marchait plutôt bien. La poufsouffle était une jeune fille raisonnable, qui n’avait pas fait un seul pas de travers en quatre ans de scolarité. Elle avait toujours fait la fierté de ses parents même lorsqu’elle avait été scolarisée à domicile pour ses problèmes de socialisation. Sa difficulté à se lier de quelque manière que ce soit avec les autres enfants de son âge n’avait aucunement influencé ses excellents résultats scolaires et c’est donc avec un an d’avance qu’elle avait terminé l’école primaire. Elle avait été plutôt fière d’entrer au collège avec un an d’avance, mais aussi très stressée à cette idée, devoir à nouveau se rendre dans une vraie école, retenter quelque chose qu’elle n’avait pas réussi à faire une première fois… C’était une perspective assez angoissante d’autant plus qu’elle s’était vite rendu compte qu’elle suivait le même schéma répétitif que celui de ses premières années d’école primaire. Elle n’avait pas plus compris que la première fois ce qui la rendait si différente des autres. Certes, elle lisait dans la cours de récréation alors que d’autres élèves passaient leurs temps à courir après un ballon ou à jouer avec tout un tas de trucs dont elle ignorait le nom. Mais mis à part ça, elle s’évertuait toujours d’être polie et agréable, elle disait bonjour aux autres élèves en entrant dans la classe alors qu’eux se contentaient de la regarder d’un air bizarre en chuchotant derrière son dos. Au départ, tout le monde pensait que c’était la timidité qui l’éloignait des autres enfants, mais il fallait bien reconnaitre qu’il y avait bien plus que ça, même les autres élèves réservés de la classe ne lui adressaient pas la parle, c’était comme si elle avait eu un handicap visible et absolument insupportable aux yeux des autres, sauf qu’elle-même ne le voyait pas. La petite fille qu’elle était encore rentrait souvent en pleurant le soir, et à peine descendue du bus qui la ramenait à la maison, elle courait dans sa chambre pour s’écrouler sur son lit et y pleurer toutes les larmes de son corps. Certes, elle avait été et serait probablement toujours une pleurnicheuse, mais la situation alarmait quelques peu ses parents qui voyaient leur petite fille de plus en plus perdue et malheureuse. Tout avait changé avec Poudlard, et même si elle était resté une élève modèle, elle avait réussi à sortir de son mutisme et à rencontrer des gens qui ne la dévisageaient pas de haut en la prenant pour une parfaite crétine. Enfin si, elle avait Sarah pour ça, la jeune fille devait s’imaginer qu’il ne fallait pas trop la dépayser dès fois qu’elle en vienne à regretter son ancienne école. Enfin, toujours était-il que cette fameuse petite conscience ne faisait plus du tout son travail à l’heure actuelle, elle avait été enfermée dans une petite boite et reléguée au fin fond d’un de ses lobes. Elle aurait beau crier, hurler et donner des coups de pieds dans tous les sens, la jeune fille ne pourrait pas l’entendre et c’était très bien comme ça.

Astride le regarda retirer la chemise qu’elle venait de déboutonner. Etait-ce pour ça qu’il l’avait soudainement reposé au sol ? Dans ce cas, elle n’y voyait pas franchement d’inconvénient. Elle contempla sans scille son torse nu. En temps normal, elle aurait rougi, enfoui sa tête dans ses mains et peut-être même versé quelques larmes, mais rien n’était normal… Ils étaient en dehors de toute réalité. La poufsouffle voulut immédiatement se rapprocher de lui de nouveau, elle avait besoin de retrouver ce contact perdu, elle se sentait vide, il était trop loin et la perspective de le perdre l’effrayait. Pourtant, il n’était encore qu’à quelques centimètres, mais qu’importe, c’était des centimètres de trop. Elle avança donc vers lui, prête à se retrouver à nouveau dans bras, mais elle ne put qu’être surprise de le voir reculer alors qu’elle tentait de combler la distance qu’il avait mis entre eux. Elle n’avait pas du tout envie qu’il s’éloigne, qu’il mette fin à cette étreinte qu’elle avait tant voulu et finit par obtenir. Pourquoi l’avait-il reposé par terre d’ailleurs ? Qu’est-ce qui avait bien pu pousser le jeune homme à s’éloigner ? Etait-il possible que ses sentiments se soient soudainement effacés et qu’il n’en ait plus rien à faire d’elle ? Non, ça ne se pouvaient pas, ils s’aimaient, ils allaient s’enfuir ensemble, elle le lui avait suggéré quelques minutes auparavant et il n’avait pas eu l’air de trouver l’idée mauvaise. Enzo continuait à reculer, et Astride à paniquer, pourtant, elle ne pouvait s’empêcher d’avancer dans sa direction, elle ressentait toujours cette attraction qui l’aimantait de façon étrange au jeune homme. Elle avait beau avoir peur, elle était incapable de le quitter, il ne l’aimait plus ? Eh bien qu’importe, elle ne pourrait jamais arrêter de l’aimer, quoi qu’il fasse. Ce petit jeu dura un moment, il reculait, elle avançait, et la distance qui les séparait n’évoluait pas d’un millimètre. Astride en avait assez, elle voulait qu’il arrête ce manège, stupide, elle voulait se retrouver à nouveau dans ses bras, elle voulait… Tellement de choses en réalité. Les émotions se bousculaient dans sa tête sans qu’elle puisse réussir à faire le tri. Enfin, le jeune homme s’arrêta, heurtant la table qui se trouvait derrière lui et permettant à la poufsouffle de retrouver ses lèvres une nouvelle fois. Il ne la repoussa pas et c’était plutôt une bonne chose, elle ne l’aurait pas supporté, cet éloignement avait été la pire chose qui puisse leur arriver. Sans mettre un terme à leur baiser, la jeune fille pivota sur elle-même, se retrouvant à son tour dos à la table. C’était une manœuvre risqué, il n’était plus emprisonné maintenant, il pouvait repartir quand il le voulait, mais Astride ne pouvait qu’espérer qu’il n’en ferait rien. En fait, elle n’espérait plus rien du tout à l’heure actuel, son cerveau avait été mis sur pause, et il n’était pas forcément prêt à se remettre en marche prochainement. D’une main, elle fit glisser la fermeture-éclair de sa jupe, qui tomba à ses pieds, se sentant d’un seul coup incroyablement vulnérable. Ce n’était pas pour autant qu’elle avait envie de fuir, bien au contraire, la jeune fille appuya ses deux mains sur la table pour s’assoir dessus et enferma Enzo entre ses jambes. Il n’avait plus aucune échappatoire possible à présent…

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Je la regarde, elle, Astride. Sans vraiment m'en rendre compte, je repense à ma dernière petite amie, Camille, une moldu que j'avais rencontré en été. J'avais crus en être amoureux mais non, ça n'était rien comparé à ce que je ressent à cet instant précis. Mon coeur battait moins fort, je voyais les autres filles passer dans la rue, je sentais leur parfum … Là, je ne distingue même plus le décors. Je sens la chaleur autour de moi mais ne voit plus l'âtre de la cheminé. Astride attire mon regard, ça y'est maintenant je la désire par tout les pores de ma peau. Elle est si belle, si sexy même. A la fin de notre petit jeu de tu me suis je te fuis, auquel j'ai participé un sourire au coin de la bouche, elle arrive enfin à moi. Je suis pris dans un piège exquis entre la table et elle. Je suis contre elle, sa bouche, son corps. Elle est plaquée contre moi. Je ne peux m'empêcher de glisser mes mains dans son dos. J'arpente son corps, frôle sa chair, ses reins, sa nuque. Le seul obstacle à cette délicieuse expérience et le mince bout de dentelle qui barre son dos. Je me souviens comment faire, pincer l'accrocher et le défaire. Elle se retourne, me laisse reprendre le dessus. Les rôles sont inversés, mais même comme ça, elle arrive à garde l'initiative. Son soutien gorge tombe au sol, presque sur ma chemise. Cela dévoile une partie de son corps que je n'aurais jamais osé soupçonnée ni même imaginer dans les plus fous de mes rêves. A ma plus grande surprise, Astride dénoue sa jupe et la laisse tomber au sol. Un râle monte dans ma gorge, je sais que je ne vais plus tenir longtemps devant cette femme. Femme que j'aime de tout mon coeur, que je ne veux pas voir partir, jamais. Cet instant magique n'est qu'entre nous, personne ne peux comprendre ça. Je le souhaite aux autres bien sur, de trouver leur âme soeur, mais pas la mienne. Marque de possession, Astride est mon amour, à moi et à personne d'autre. Je la regarde grimper et s'asseoir sur la table, presque complètement nue. Son regard pétille, elle n'a peur de rien. Si elle avait eu peur de moi, je l'aurai rhabillée vite fait, l'aurai emmené sur le canapé et nous aurions parlé de tout et de rien pendant des heure. Mais non, son désir est aussi puissant que le miens et la tension qu'il y a entre nous à ce moment précis est encore plus tangible. Résister m'est impossible. Je me penche sur elle et lui dépose un baiser sur le front, puis sur la joue et enfin, j'atteins ses lèvres. Lentement, elle s'allonge et je fait tomber les dernière barrière qui nous empêchent de nous unir.

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Son souffle à mon oreille est haletant. La salle commune est soudain bien calme et l'air est lourd. J'ai chaud, je la regarde. Je l'embrasse une nouvelle fois, avide de ses baisers. Je ne pourrais jamais plus m'en passer. Un merveilleux moment partagé, meilleur que jamais. Je l'aime, je l'ai aimais et je l'aimerai toujours. Soudain, alors que je m'approche de nouveau d'elle pour l'embrasser, j'entends du bruit. C'est encore lointain mais les cris des élèves dans les couloirs annoncent que le match vient de finir, sans doute soldé par ue victoire des Pouffy' vu que les cris de joie arrivaient par ici. Si on nous trouvait, là, à peine à moitié habillés, on tirerait des conclusions peut être même qu'on voudrait nous séparer ? Je ne supporterai pas ça. Je ne veux partager ça avec personne, elle est mienne maintenant. Pris de panique à l'idée qu'on nous sépare, je m'éloigne rapidement et rassemble le reste de mes vêtement et donne à Astride sa jolie jupette et son débardeur. J'enfile sans la boutonner ma chemise.

- Mon amour, ils arrivent !

C'est un peu comme la fuite de Roméo&Juliette sauf que nous, nous ne mourront pas, nous fuirons et nous vivrons heureuse jusque la fin de nos jour. Les cris de joies se reprochent encore, j'en suis sûr, Poufsouffle à gagné. Peut être même qu'il y a parmi le groupe d'arrivant hystérique des professeurs ? Je n'ose y penser. Il faut qu'on se cache, que personne ne découvre notre amour, partager ça avec quelqu'un serait une torture. Je prend la main de ma bien aimé de nouveau couverte et envisage de fuir vers les dortoir, au bout de l'escalier. Quelques pas et nous y sommes. Je jette un dernier regard derrière nous pour vérifier que nous n'avons rien laissé, mise à part un peu de notre amour dans le bois de la table sans doute centenaire.

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