[Année 2023-2024] [RP COMMUN] whatever it takes • ft. prof & personnel.

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Prof & Personnel

« Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes. Pour la belle et l'aveugle. »

Bienvenue dans ce rp commun qui a un contexte bien plus tranquille ! Nous nous trouvons à quelques kilomètres de l’île des dragons sur une seconde île. C’est la première île où nous nous rendons, c’est ici que se trouve la résidence où nous allons habiter. (elle est en photo) Ici nous mangerons local ! L’architecture est bien entendue traditionnelle, donc le port de chaussures se voit être interdit sur le sol de la résidence. Elle couvre une bonne partie du territoire et possède un jardin traditionnel au centre de la cours mais aussi à l’arrière où il y a une vue prenante sur l’île des dragons ! La résidence a été construite pour accueillir un très grand nombre de personnes, il s’agit là de chambres individuelles Si on s’enfonce un peu plus loin, nous pouvons rejoindre une forêt verdoyante.

Toujours plus bas, se trouve un temple japonais qui se trouve ici depuis des décennies si ce n’est plus, en sortant de la forêt, vous pourrez accéder à la plage de l’île. Cette dernière encercle toute la seconde île donc vous pourrez avoir votre propre intimité si l’envie de vous baigner vous dit ! La personne qui occupe habituellement les lieux ici propose de préparer les repas, mais rien ne vous empêche de vous initier à la cuisine avec ce dernier, après tout, consommer local au Japon c’est une chance ! Sur cette île vous pourrez user de la magie, la répartition des chambres est libre !

Le reste de l’équipe de gardes-chasses et magizoologiste dort sur place, sur l’île des dragons, ils ont de quoi vivre et dormir à la réserve.  Encore une fois, c’est un rp commun mais vous pouvez rp de votre côté avec votre/vos partenaires ! Vous avez toutes les informations en votre possession, sauf si vous avez des questions, vous pouvez toujours me mp ! Enjoy !

(c) DΛNDELION

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whatever it takes

EXORDIUM.

Nous étions enfin arrivés au Japon. Ses traditions et ses paysages ne m’étaient pas inconnus puisque je m’y étais déjà rendue avec ma fille il y avait deux ans. Nous y avions croisé par hasard Aaron avec lequel nous avions eu quelques problèmes de réservation d’hôtel. Aujourd’hui, en revanche, chacun aurait sa chambre et c’était mieux comme ça. Le premier jour, nous avions été chaleureusement accueillis par les magizoologistes qui s’occupaient des Verts Gallois. On nous avait guidé jusqu’à leur réserve où ils gardaient trois specimens de cette espèce. Ma fille qui m’accompagnait avait pu s’émerveiller devant leur beauté et après m’avoir posé une multitude de questions ‒ dont je n’avais pas su répondre pour la plupart ‒ elle avait pris quelques photos du long jet de flamme que l’on pouvait apercevoir de loin. Même si la perspective de les approcher était tentante, mieux valait garder une distance de sécurité. Une grande, même. En tout cas, la première île avait occupé nos trois premiers jours et nous avait permis de pouvoir faire de plus amples connaissances entre professeurs de l’école. Cet après-midi, nous avions quartier libre pour rester dans nos quartiers, visiter la forêt ou bien le temple. Il n’y avait, autour de nous, rien d’autre que la Nature et cela changeait beaucoup de l’Angleterre. Je n’étais pas mécontente de me retrouver ici après de longs si mois passés entre les quatre murs de Poudlard.

Même si la chaleur faisait rage et nous contraignait à emmener de grosses bouteilles d’eau à chacune de nos excursions, ce temps d’été nous faisait profiter de quelques bonnes heures à la plage. Abigail avait été ravie de quitter la maison de mes parents et de pouvoir souffler dans une atmosphère plus détente et moins stricte. Lorsque je l’avais récupérée au début du mois de juillet, elle m’avait semblé en pleine forme mais elle ne m’avait pas cachée s’être très ennuyée de ses journées. On lui faisait l’école dans notre manoir, sa grand-mère l’avait emmenée toute l’année dans sa boutique d’Apothicaire et elle n’avait pas cessé de lui enseigner les rudiments de l’art des potions tout comme elle l’avait fait pour moi. A huit ans, c’était certes une bonne chose de prendre de l’avance pour plus tard mais elle restait une petite fille qui avait besoin de s’amuser. Alors je n’avais aucun regret de l’avoir ramenée ici. Certes, il s’agissait d’une sortie pour les adultes mais Mattheus avait été fantastique et il avait pu négocier une place pour elle. Je crois que sans cela, j’aurais renoncé à ce séjour. D’ailleurs, Narcissa Breckenridge avait également été de la partie et nous nous étions tous demandés pourquoi. Nous n’en savions rien mais Charli ne semblait pas mécontent de la surveiller, ni de discuter avec elle. Au moins, elle ne serait pas seule bien qu’elle soit d’un naturel à ne pas avoir besoin de quiconque autour d’elle.

Il était seize heures. Dans une heure sonnerait le temps de boire un bon thé mais en attendant, rien ne nous empêchait de nous rendre au fameux temple, situé par-delà la forêt qui nous séparait. Avec ma fille, nous avions mis une quinzaine de minutes pour y parvenir et le tout en prenant soin de déguster le paysage luxuriant de cette nature sauvage du regard. C’était bien différent de la Forêt Interdite et cette dernière ne me manquait pas. Remplie de créatures magiques dangereuses, elle était très loin d’être un lieu ouvert au tourisme. Ici, il n’y avait que les serpents et certains insectes magiques qui pouvaient piquer et faire enflammer l’épiderme mais nous avions tous pris nos précautions sur les conseils de nos hôtes.

« Regarde la photo, maman. »

Abigail me tendit son appareil photo dans lequel on pouvait voir le temple en plein centre ainsi que des oiseaux qui volaient au-dessus. La prise était un peu brouillonne et très loin d’être à la hauteur d’un véritable cliché mais cela aurait quand même sa place dans un album.

« Pas mal, chérie ! Tu devrais en faire d’autres pour les envoyer à toutes tes amies. » Répondis-je avec sourire.

Elle hocha la tête et elle fit le tour du temple, l’air observateur comme si elle étudiait la manière dont elle pourrait prendre ses prises. Moi, pendant ce temps-là, je me posai sur un banc face au monument et je la surveillais. D’ici quelques minutes, je l’inviterai à y entrer à l’intérieur.

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« Hé dis donc, t’as pas vu que Breckenridge était une élève ou bien ? Je croyais que c’étaient des vacances pour le personnel. »

« Décidément, elle est bien méthodique pour son âge. Je me demande de qui elle tient ça. »

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Whatever it takes

Charli & les collègues (+ Abigail)

Après une matinée plutôt tranquille à apprendre quelques spécialités culinaires japonaises dans la cuisine de leurs hôtes, Charli s’était décidé à participer à la petite sortie de l’après-midi improvisée qui consistait à se rendre au temple en contrebas. Si au début il avait été un peu perplexe face à cette invitation – qu’il avait d’ailleurs songé plusieurs fois à décliner avant de se raviser – il était plutôt satisfait d’y être finalement allé. Sans être complètement à fond comme certain, il avait même apprécié cette rencontre de loin avec les dragons. Un peu en retrait par rapport au groupe, il les préférait toujours dans les livres qu’en vrai ; mais il s’était laissé surprendre à profiter de l’expérience sans prétention.
Puisqu’il n’avait jamais vraiment voyagé ailleurs qu’entre la Norvège et le Royaume-Uni – si on ne comptait pas les quelques sauts chez Ombellyne – Charli avait bien l’intention de tirer le maximum de ce pays dont il ne connaissait rien il y a quelques semaines à peine. Avec ses quelques rudiments de japonais appris en catastrophe avant de partir et beaucoup de patience, il s’était donc mis en tête d’essayer et de visiter à peu près tout ce qu’il pourrait, reléguant presque le but initial de l’expédition à un second plan.
Lui qui pensait d’abord s’ennuyer à mourir et qui était venu sans grande conviction se trouvait alors être complètement embarqué dans ce genre d’aventures. Et quand le chef cuisinier de leur refuge lui avait proposé de partager sa recette ancestrale de glace au thé vert ainsi que celle du fameux kakigori, il avait été si conquis qu’il n’avait pas hésité un seul instant à réserver quelques nombreux créneaux pour aider à la cuisine.
Ce voyage au Japon resterait gravé dans sa mémoire comme un excellent souvenir, il en était certain. Entre toutes ces activités passionnantes même pour lui qui ne se laissait que rarement aller de manière sincère aux choses qui lui plaisaient et la présence plus que divertissante de Breckenridge, il était servi. Des vacances parfaites en somme.

Sur le chemin vers le temple, il pouvait déjà apercevoir Morgana et sa fille – l’approche avait été difficile, mais le contact s’était fait sans trop de dégâts – ainsi qu’Aaron. Pas vraiment surpris de l’absence de Breckenridge, à qui la mauvaise blague de cette nuit avait sans doute provoqué une insomnie fatale pour la journée d’aujourd’hui, Charli sentit naître un sourire insolent en ce remémorant sa dernière vacherie en date. En effet, il l’avait surprise debout et somnolente à une heure tardive – lui même n’ayant jamais beaucoup dormi, il était bien trop éveillé pour passer à côté d’une occasion pareille – et lui avait fichu la trouille de sa vie en se cachant dans la pièce pour lui faire peur et l’entendre hurler. Définitivement agréable et reposant pour lui, ce voyage ; pour les autres, c’était moins sûr. Sur le bateau qui les avaient emmenés sur l’île, il avait entendu Aaron toucher quelques mots à Mattheus à propos de la Serdaigle, et il n’avait pas résisté à s’en mêler ne serait-ce qu’un peu.

« Tu m’étonnes qu’il ne l’ait pas vue… » avait-il glissé avec un air faussement affecté en levant les yeux au ciel.

Si Charli comprenait bien pourquoi la présence de cette élève pouvait gêner certains membres du personnel, il l’acceptait sans trop de soucis. Il s’entendait bizarrement très bien avec Breckenridge et lui servir de babysitter privé était loin d’être aussi barbant et agaçant que ce qu’il ne s’était imaginé en premier temps. D’ailleurs, il se demandait parfois si Breckenridge n’aurait pas du être sa babysitter plutôt que l’inverse tellement il prenait de plaisir à l’embêter et à faire n’importe quoi.
Ceci dit, il se demandait toujours comment elle avait réussi à convaincre Mattheus de la laisser venir. Ce voyage avait l’air d’être important pour elle, et il se doutait que ce n’était pas simplement une histoire d’occasion de toute une vie. Sans pour autant lui poser la question, il avait juste décidé de la faire tourner en bourrique le plus possible – ce qui était une distraction comme une autre.
Gardant une allure plus que détendue avec ses manches retroussées jusqu'aux coudes, il s’approcha sans ménagement de ses collègues posés sur un banc en face du temple. Les bruits de la nature étaient si légers qu’on pouvait presque entendre l’écoulement de l’eau qui servait à la purification avant l'entrée dans le temple ; construit en harmonie parfaite avec la nature, le lieu était assez impressionnant et sans aucun doute chargé d’histoire et de magie – même les moldus savaient parfois le reconnaître.
Apercevant la fille de Morgana s’aventurer autour du temple, il la rejoignit en quelques enjambées après avoir adressé un léger mouvement de tête à Morgana et Aaron pour les saluer.

« Salut microbe, qu’est-ce que tu complotes ? » lança-t-il à la petite Abigail qui semblait prise dans une grande quête photographique.

HRP:

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whatever it takes

EXORDIUM.

Le Japon avait ses particularités dans presque tous les domaines. Leur histoire était aussi riche que fascinante et chacun de leur lieu renfermait des faits historiques importants. Les quelques symboles qui étaient gravés sur l’un des piliers du temple indiquaient que cette île avait toujours été un endroit de paix pour ceux qui fuyaient les conflits des Hommes ou ceux qui cherchaient la bénédiction d’une divinité. C’était l’une des rares îles à ne pas avoir été souillé par le sang des guerres. Finalement, l’installation de cette réserve à proximité n’était peut-être pas dû au hasard. En choisissant un lieu sain tel que celui-là, ils pensaient certainement protéger les dragons des braconniers.

J’observais calmement les environs tout en veillant sur ma fille lorsqu’une silhouette à ma gauche attira mon attention. Je pivotai la tête et rencontrai Aaron du regard qui s’approchait de mon banc sans pour autant s’y installer, une main posée sur le dossier.

« Décidément, elle est bien méthodique pour son âge. Je me demande de qui elle tient ça. »

Sa remarque m’étira un sourire. Je prenais cela comme un compliment, préférant entendre des choses comme cela plutôt que des mots qui pourraient l’associer à ses grands-parents qui, je l’espérais, n’avaient pas déteint sur Abigail que je m’efforçais d’éduquer d’une bien meilleure manière.

« Rigueur et qualité sont toujours les maîtres mots. » Répondis-je sur un air amusé.

Je ne savais pas si je serai toujours professeur des potions lorsqu’elle ferait sa rentrée à Poudlard mais je croyais en ses capacités ; elle avait tout pour briller et réussir, ce n’était pas l’intelligence et l’ingéniosité qui lui manquaient.

« Elle est bien plus heureuse ici que chez ses grands-parents. Lorsque je suis venue la chercher, elle avait ce regard pétillant qui voulait tout dire. » Ajoutai-je avant de jeter un œil vers la concernée.

Malheureusement, je ne pouvais pas la confier à d’autres personnes que mes parents aux pensées arriérées et baignées d’intolérance. Les Lois étaient comme ça et Draco, malgré toute son influence, n’y changerait rien. Je savais qu’il était prêt à vouloir endosser son rôle de parrain mais pour se faire, il me fallait une preuve de maltraitance de la part de mes parents. Ce ne serait pas gagné… Ce n’était pas la maltraitance le problème mais plutôt les idées horribles qu’ils pouvaient lui inculquer.

« Tiens, Charli est aussi de sortie. » Glissai-je doucement à Aaron.

Notre cher bibliothécaire n’était pas accompagné de Breckenridge, cette fois-ci. Nous avions tellement l’habitude de les voir ensemble ces derniers jours que son apparition en solo m’apparaissait presque surprenante. Il s’était approché de ma fille et il semblait qu’il avait engagé la discussion. Trop loin loin pour qu’on ne puisse les entendre, je me demandais toutefois de quoi il pouvait bien lui parler.

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Abigail:

Abigail ne s’était jamais sentie aussi libre depuis bien longtemps. Ce voyage au Japon lui plaisait et elle avait l’impression de découvrir de nouvelles choses à chaque instant. Certes, il n’y avait aucun autre enfant de son âge pour pouvoir discuter ou jouer mais elle avait pris l’habitude d’être assez seule, ses seuls amis étant ceux du voisinage, des enfants de grandes familles de sorciers. Mais ici, elle se sentait moins enchaînée par les règles et elle pouvait s’exprimer comme elle le voulait, dire les choses telles qu’elle le pensait et sans devoir se conformer à ce qu’on attendait d’elle. Des clichés par-ci, des clichés par-là… Elle continuait d’appuyer sur le bouton tout en attendant que la photographie n’en sorte avec de belles couleurs et elle les faisait sécher avant de les ranger à l’intérieur d’un livre dans son sac dont elle avait déjà commencé la lecture et qui racontait des tas d’histoires folles de magie. C’était un livre destiné aux première année à Poudlard mais elle avait de l’avance et ces thèmes lui plaisaient.

Alors qu’elle se demandait ce que les inscriptions gravés sur de la pierre signifiaient, une voix la détourna de ses objectifs.

« Salut microbe, qu’est-ce que tu complotes ? »

L’Homme qui l’observait et qui s’adressait à elle ne lui était pas inconnu mais elle ne lui avait encore jamais parlé. Sa mère lui avait dit qu’il gardait la bibliothèque de l’école et qu’il était très cultivé. Abigail n’en doutait pas et elle éprouvait secrètement de la curiosité concernant son statut sanguin et la maison à laquelle il appartenait autrefois mais elle aurait tout le temps de lui poser ces questions. Pas toujours à l’aise avec les hommes du fait d’une éducation privée de la présence d’un père, elle se montrait un peu distante au départ mais il n’était pas compliqué d’obtenir sa confiance quand on savait lui parler.

« Je prends des photos et j’essaie de lire ces symboles, dit-elle calmement en scrutant le bibliothécaire. Mais pourquoi vous m’appelez Microbe ? Ce n'est pas gentil. »

La mine boudeuse et offensée, elle attendait sa réponse.

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