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[SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour
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Message(#) Sujet: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMar 3 Juil - 15:04


bienvenue à la cour


Le voyage organisé par l'école avait commencé depuis plusieurs semaines déjà lorsqu'une affiche fut placardée sur la porte du réfectoire un beau matin. L'annonce était claire : une soirée costumée serait organisée le soir-même. Pour l'occasion, de nombreux habits de princes et princesses étaient mis à la disposition des élèves dans deux salles inutilisées reconverties en dressing de fortune. Des étoffes de toutes sortes et de toutes tailles se mêlaient sur des portants sans fin. Le dress code était des plus clairs : on retournait à Versailles ce soir ! Chacun avait quelques heures pour choisir sa tenue, s'habiller et se coiffer afin de parader sous les yeux commères et probablement un peu moqueur de la cour de Poudlard.

Aux alentours de vingt heures, tout le monde se dirigea vers la salle de réfectoire. Comme en Écosse, elle servait également de salle de bal en cas de besoin et quand on voyait la beauté de cette salle, on comprenait aisément pourquoi. Les portes aux moulures dorées finirent par s'ouvrir, dévoilant l'immense galerie vidée de ses tables habituelles. Le parquet miroitant s'étendait à perte de vue, les miroirs de plusieurs mètres de haut qui recouvraient les murs renvoyaient les lumières rosées de cette fin de journée, le jardin parfaitement taillé et les gouttes éclatantes qui continuaient à s'échapper de la fontaine. Si Poudlard parvenait à offrir des spectacles à couper le souffle à grand renfort de sorts et d'imagination, Beauxbâtons y arrivait sans même essayer. Il n'y avait qu'à entrer, ce soir, dans cette salle pour comprendre que tout ici était naturellement grandiose.

À quelques pas de la porte, un homme en livrée bleue et or attendait patiemment que les invités s'approchent pour déclamer leur nom, accompagné d'un titre au hasard, histoire de les mettre dans l'ambiance. Le temps d'une soirée, tous revêtiraient l'habit d'un comte ou d'une duchesse, accueilli comme il se devait à l'une des plus grandes soirées de leur cour. Une fois annoncés, ils purent découvrir un immense buffet décoré de statues en sucre, de fontaine de champagne (sans alcool évidemment) et de tout un tas de mignardises dignes d'un conte de fée. En fond, des musiques d'époque passaient en sourdine. La Directrice, Madame Maxime, entra par la porte du fond et se plaça devant la petite foule des jeunes sorciers anglais.

« Mes chers enfants, je suis très heureuse de vous voir prendre vos marques dans cette école. » commença-t-elle avec un fort accent français. « J'espère que vous appréciez votre séjour entre ces murs et que l'intérêt que vous portez à notre belle culture est grandissant. Ce soir, vous l'avez compris, vous reviendrez quelques années en arrière, alors que la monarchie battait encore son plein. C'est une autre manière de découvrir l'histoire de notre pays, une manière plus amusante qui, je l'espère, saura vous contenter. » Elle leur adressa un sourire difficilement déchiffrable et les couva tous d'un regard satisfait. « Je tenais à vous remercier d'avoir joué le jeu et attends de vous que vous le fassiez jusqu'au bout. Jusqu'à ce que vous alliez vous coucher, n'oubliez pas le rang que vous avez à tenir et toutes les bonnes manières que vous avez pu apprendre, que ce soit ici ou ailleurs. Maintenant, il ne me reste qu'à vous souhaiter une très bonne soirée et d'espérer que vous en profiterez comme il se doit. » Elle s'inclina légèrement alors que le volume de la musique augmentait doucement. Il était désormais tant pour les élèves de Poudlard de se faire une fausse place dans la noblesse française...


petite mise au point

Ce sujet n'est bien évidemment ouvert qu'aux élèves qui participent au voyage et durera jusqu'à la fin des vacances. Vous avez donc deux mois pour y poster autant que vous le souhaitez. Essayez de vous glisser dans la peau de nobles de l'époque autant que faire se peut, évidemment on y connait pas forcément grand chose dans l'ensemble mais on vous fait confiance, vous vous en sortirez comme des chefs ! Nous n'avons pas forcément dans l'intention d'intervenir avec des PNJ mais sachez qu'on vous a à l'oeil et que nous ne nous gênerons pas pour taper sur les doigts des fauteurs de trouble. (Jade, Sage et Jayden, si jamais vous lisez ça... What a Face )


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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMar 3 Juil - 20:17

bienvenue à la cour
merde merde merde
C’était tout pourri. Ces vacances, c’était tout pourri. C’était même pas des vacances puisque ça se déroulait dans une école. Une putain d’école. Le but de l’été et des deux mois à ne pas avoir cours, c’était justement de ne pas avoir cours. Et donc d’être loin des professeurs et de tout ce qui allait avec. Alors pourquoi leur foutu voyage scolaire se déroulait-il dans une putain d’école ? En plus de ça, c’était beaucoup trop prout prout dans le coin. Ces Français, ils se prenaient vraiment pas pour de la merde. Et vas-y que je te donne du mademoiselle, et vas-y que j’ai un accent à chier, et vas-y que je porte des robes avec tellement de froufrou que juste tourner à gauche menaçait d’étouffer toutes les personnes dans un rayon de trois mètres. Je vais m’évanouir, Tash. Ou tuer quelqu’un. Ou les deux, et pas forcément dans cet ordre lâcha Billie d’une voix tellement plaintive qu’elle aurait pu faire pleurer une gargouille. Quand on leur avait annoncé le thème de la soirée, la Gryffondor avait d’abord cru à une mauvaise blague. Puis ensuite, elle avait pensé pouvoir s’amuser et piquer un costume de garçon. C’était sans compter les têtes de cons qui servaient d’adultes et qui l’avaient renvoyée de manière beaucoup trop civilisée à son goût pour qu’elle n’ait pas envie de leur arracher les yeux de l’autre côté de la salle, là où se trouvaient les costumes féminins.

Des robes.

Des. Putain. De. Robes.

Avec beaucoup trop de froufrous, beaucoup trop de tissu, beaucoup trop… de robes. Billie avait faillit tourner de l’oeil puis elle avait décrété qu’elle n’irait pas à cette soirée de merde - d’une manière un peu moins polie que ça - et que si elle ne pouvait pas s’y rendre en jean, c’était qu’elle n’y avait pas sa place, elle préférait encore passer la soirée à discuter avec un des professeurs qui semblait avoir un balai coincé dans le derrière que de s’y rendre.

Et puis elle avait fait face aux yeux doux de Tasha. Tasha qui lui avait monté un dossier en béton armé pour la convaincre de venir. Elles n’iraient en France qu’une fois, cette soirée serait l’occasion de rire, elle n’avait qu’à prendre tout ça comme un grand déguisement - ce que c’était - et jouer le jeu à fond pour se dire que ça n’était pas elle. Elle était forte, la bougresse, parce que ça avait marché. Chose inconcevable, Billie se trouvait dans une robe. Billie. Dans une robe. Autant dire que la situation était inédite. Mais bon, comme l’avait dit sa meilleure amie : il s’agissait d’un déguisement. Un déguisement qui lui enserrait la poitrine, la menaçait de mourir de suffocation, pesait trop lourd, lui donnait trop chaud, mais un déguisement quand même.

Elle pensait avoir fait le pire, que le plus gros était derrière elle, que maintenant elle allait pouvoir s’amuser et se moquer un peu de ces Français, mais sa meilleure amie avait décidé que c’était l’enfer sur terre pour elle aujourd’hui. Mettre une robe, c’était inconcevable. Pourtant, elle l’avait fait. Se maquiller, c’était encore pire. Alors finir avec un sac de farine sur la tronche… Parce que c’était littéralement ce à quoi ressemblait le maquillage foiré que Tasha avait entrepris de réaliser sur son faciès. Elle était blanche comme un cul, avec des yeux entourés de rose, de beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de rose. Malheureusement pour elle, Tasha était maligne et elle ne l’avait pas laissée se regarder dans un miroir, l’entraînant plus vite que ça en direction de la salle où allait se dérouler la soirée. Ce n’était que retarder l’échéance, parce qu’au milieu de Princesse Cucul et ses sujets, il y avait des miroirs à tous les coins de rue. Mais bon, pour le moment, Billie ne pouvait que râler sur sa robe, sans se douter qu’elle ressemblait franchement à un épouvantail.

Comtesse de ton cul répliqua Billie au type étrange habillé étrangement qui les accueillait. Comtesse Atwood non mais il se prenait pour qui lui, à l’insulter comme ça. Le visage sombre, la jeune femme pénétra dans la pièce à la suite de son amie, trouvant la décoration écoeurante, les gens écoeurants, tout était écoeurant. À vomir de mièvrerie. Le discours de la directrice lui donna envie de se pendre, ou de tuer quelqu’un, ou les deux. C’était une super soirée qui s’annonçait. Ils voulaient en plus qu’ils jouent le jeu ? Et comment est-ce qu’ils étaient censé se parler, hein ? En levant le petit doigt et en donnant du “très chère” à tout va ? Elle allait vomir, ou s’évanouir, ou les deux. Pitié il me faut de l’alcool souffla-t-elle. Heureusement, son déguisement grotesque avait un bon avantage : on pouvait y cacher pas mal de choses. Et au pays des balais coincés dans le cul, il n’y avait rien de mieux qu’une bonne liqueur anglaise. Milo l’aurait tuée s’il l’avait su, mais Milo était dans un autre pays, et elle, elle était coincée au milieu des fous.
electric bird.

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMar 3 Juil - 21:12


Perrin & les autres

Bienvenue chez les bouffons !


J'avais pas assez de devoir aller en cours pendant l’année scolaire, voilà que mon fabuleux, grandiose, libérateur voyage se soldait par un enfermement foncé dans une école de magie en pleine milieu de la France. Genre, dans une grosse ville pleine d’effrayant moldus qui plus ait. Cette école, elle avait vraiment un grain ! Déjà que j’avais pas eu de vraies vacances l’an dernier, cette année ne s’annonçait pas tellement mieux. S’ils pensaient que j’allais assister à leurs cours débiles, ils se mettaient tous le doigt dans l’oeil jusqu’à l’épaule. Pas question. L’été, c’est fait pour les vacances, pour s’amuser. Je vais me planquer dans l’écurie avec leurs splendides chevaux ailés toute la journée s’il faut. Jamais ne vous verrez mon derrière assis sur une chaise d’une de ces classes.

Si je pouvais éviter tous les adultes du monde, il n’y avait pas moyen de passer sous la main de Tasha, d’autant plus que ma meilleure amie s’était mise en tête que nous allions assister à ce bal costumé qui lancerait notre été. Je l’avais laissé me convaincre alors qu’elle me faisait les yeux doux. Je n’étais pas le seul à m’être laissé entraîné par ses paroles mielleuses puisque, tout comme moi, Billie s’était faite avoir. J’avais pas eu besoin de plus du coup d’oeil suspicieux qu’elle me lança lorsqu’un sourire malicieux c’était glissé sur les lèvres de Tasha pour comprendre que, tout comme moi, elle sentait qu’on était dans la bouse jusqu’au cou. C’était peu dire vu ce qui nous attendait...

« On va s’amuser ! »
, avait dit Tasha. On allait se foutre de ma gueule surtout dans ce truc qui devait être mon costume. Plus je me regardais dans la glace, plus j’avais l’impression d’avoir mis les vêtements de ma grand-mère ou de je ne sais qui. C’était affreux. J’avais l’air complètement ridicule. Même un costume de bouffon n’aurait pas eu l’air encore plus débile que moi, portant des collants avec ce… truc qui était sensé être une tunique masculine sans en avoir l’air. Pourquoi je devais mettre cette robe ? Et ces pantalons qui me donnait l’impression d’avoir pris trois tailles de plus au niveau du derrière ! J’avais l’air d’une cloche avec une perruque encore plus frisé qu’un mouton et un horrible chapeau à plumes sur le dessus de la tête. J’avais plus envie de me cacher dans le dortoir pour le reste de la soirée. Évidemment, pas moyen de passer outre Hugo et Robrecht qui décidèrent qu’on allait se rendre tous les trois à la salle où se déroulait la soirée pour se séparer par la suite. Comme les trois mousquetaires avait dit Hugo. J'en compris absolument rien à sa référence !

À l’entrée de cette dernière, un homme habillé comme un débile - ou comme moi en fait - nous salua usant de termes qui me firent froncer des sourcils. C’était quoi un “comte” par tous les botrucs de ce monde ? Il allait falloir demander à Tasha ou Billie lorsque je les retrouverais. Il n’y avait pas encore grand monde dans cette pièce en dehors de deux filles dans ce qui devait être des robes “d’époque”. Rien à voir avec mes amies… « Dia diabhal ! », m’exclamais-je lorsque l’une des deux se retourna dans ma direction pour prendre une gorgée dans une flasque. Je la fixai une demi-seconde avant d’éclater d’un rire incontrôlable reconnaissant, sous tout ce tissus et ce maquillage ; Billie Atwood. « T’as vu ta tête ? », lançais à mon amie lorsque j’eus assez repris mon souffle pour aligner deux mots. C’était à ne pas en douter, elle avait l’air encore plus stupide que moi. Elle gagnait le trophée même ! « On doit t’appeler Mademoiselle Billie maintenant, ou princesse ? À moins que ce ne soit “ Sa majesté “ ? » Je me moquais ouvertement de sa gueule sachant pertinemment qu’elle ne se retiendrait pas pour en faire autant à mon sujet dès que je me tairais. « J'sais pas comment t'as fait, mais chapeau, elle a vraiment l'ar d'la Grosse Dame sur le tableau à l'entrée d'la salle commune ! », dis-je à Tasha tout en désignant l’ensemble de ce que l’autre gryffondor avait sur le dos. Difficile de croire que j’avais affaire à l’une ou à l’autre de mes compagnes d’aventure habillées ainsi dans ces gigantesques robes. « On est sensé faire quoi maintenant au juste ? Pas moyen de bouger avec toutes ces couches de tissus ! Et ils faisaient comment pour faire leur besoin à l’époque ? Parce qu’y a pas moyen d’arriver à temps avec tout ça ! » Exaspération. Cette soirée, elle serait longue. Vivement le moment où je pourrais me faufiler dehors...
AVENGEDINCHAINS
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMar 3 Juil - 23:42


Bienvenue à la Cour
Les invités du bal & Maddie
⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆
J’observai d’un oeil critique le reflet que me renvoyait le miroir, mes mains tremblantes avaient du mal à remettre correctement la tiare de j’avais accroché dans mes boucles blondes relevés en un chignon complexe. Je poussai un faible soupir espérant ne pas attirer l’oeil de Cruz, qui j’en était persuadée voudrait savoir pour quelles raisons je poussai des soupirs à vendre l’âme. Et une fois que mon aînée avait décidé de me faire dire quelques choses, ce n'était pas mes piètres mensonges qui allaient lui faire croire que tout allait bien. Or je ne voulais pas l'inquiéter, ni commencer une discussion qui mènerai loin alors que nous étions attendus. C’était la première fois que je retournai à un bal depuis…depuis les évènements de l’an passé. Même si plusieurs de mes proches amies étaient là, Roxy n’était pas avec moi, ce qui n’était pas pour m’apaiser. L’idée d’un bal racontant l’histoire de la France était un thème on ne peu plus génial et j’avais toujours adoré me déguiser surtout lorsque je devais porter de longues robes. Mais la perceptive de me retrouver à un nouveau bal me mettait presque autant mal à l’aise que de savoir que je croiserai peut-être Jayden au bras de Maxine ou d’une autre. Mon coeur eut un dérapé. Je fronçai les sourcils et tentai de taire les pensées qui assiégeaient mon esprit vagabond. C’était n’importe quoi! Je ne devrais même pas y penser! Même pas l’imaginer! J’étais bête! terriblement bête de me soucier encore de lui! Mon reflet grimaçant, cela me tira un faible sourire. Le seul avantage que je pouvais avoir était que naturellement pâle, je n'avais pas besoin de me tartiner de poudre blanche! Je me tournai vers l’ensemble du dortoir faisant voler ma robe évasée et vaporeuse couleur écrue brodée de dentelle et de perles. Malgré le nombre de robes toutes plus belles, les unes que les autres et garnies de parures magnifiques c’est celle-ci qui m’avait attiré l’oeil. Robe d’une demoiselle de la cour, que je n’étais pas, mais que j’aurais aimé être dans une autre vie. Cette période de l’histoire me fascinait sans vraiment savoir pourquoi. Je rougis sans le vouloir et fit quelques pas dans la chambre en essayant de ne pas trébucher avec les talons que j’avais au pieds, j’aurais donné n’importe quoi pour troquer mes chaussures contre mes chaussons de danse, malheureusement nous devions nous comporter comme à l’époque alors je tenais à le faire dans les règles de l’art. Plus facile à dire qu’à faire. Me tordant nerveuse les mains, je jouais avec une anglaise qui encadrait mon visage. « Cruz? » Je retrouvai ma soeur de coeur un peu plus loin, elle-même occupée à mettre une touche finale à son oeuvre. Elle était magnifique, si bien que je ne pus que le faire un grand sourire et d’applaudir doucement. « Tu es magnifique! Comme toujours! » Ce qui n'était peut-être pas mon cas. Je dansai d’un pied sur l’autre, plus nerveuse que je ne devrais l’être. Les vacances étaient censées pouvoir être reposante mais j’étais encore moins détendu depuis que je me préparai. Je tournai sur moi-même sous les yeux de Cruz, laquelle j’espérais pourrait me rassurer un peu « Alors? J’ai l’air d’un clown à côté de toi! » rigolai-je de bon coeur. Lui adressant une révérence que je souhaitais digne et non maladroite, j’éclatai de rire face à la situation. Si la soirée continuait comme cela je n’aurais aucun mal à me détendre, mais pour cela il fallait d’abord nous mettre en route.

La salle était époustouflante, encore plus vraie que nature. Mes yeux pétillèrent de rêves et de bonheur face aux miroirs, aux lumières dansantes et aux personnes déjà présentes. Je m'émerveillée tellement du décor si bien que j’aperçus à peine l’homme vêtue de bleu et d’or qui gardait l’entrée de la salle. Inspectant mon aspect en lissant une partie de ma robe, il clama haut et fort un titre qui ressemblait à ne pas s'y tromper à une bouillie du genre « Duchessedelaroseraiedupaysdunord » dont je ne compris que « Duchesse » . Duchesse? Je retins un rire de monter de ma poitrine et respectueusement lui fit la révérence pour le remercier de m’avoir annoncée et m’engouffra dans la salle de bal aussi généreuse en or et diamant que l’était nos robes et nos bijoux. Tout cela paraissait tellement irréel que je clignais des yeux plusieurs fois pour m’assurer que je ne rêvai pas. Emerveillé un grand sourire se perdit sur mon visage et je me concentrai sur ma joie présente pour passer une agréable soirée. Jade et Joanne n’allaient sûrement pas tarder et je pourrais passer la soirée avec mes copines. J’imaginai déjà Jade pousser des soupirs à la vue de sa robe et me demandai si je n’aurais pas dû passer dans son dortoir pour la coiffer même si elle détestait ça! Cette pensée m’arracha un gloussement, que je tus, car en dame de la Cour, personne n’était autorisé à rire de cette façon. La tête haute et le buste droit je m’avançai vers la dame qui nous accueillait et lorsqu’elle tira sa révérence, fit de même avec la désagréable sensation que j’allais passer mon temps à faire des révérences toutes la soirées. Même si en tant que danseuse cela m’était habituel, je n’avais pas l’envie de tomber devant tout le monde ce soir ce qui non seulement serait embrassant, mais ne conviendrait pas non plus à la soirée. Pas de maladresse ce soir par pitié Madison! Je me dirigeais vers un coin de la salle en attendant mes amies et reconnut quelques têtes que je connaissais dont Perrin. Mon premier réflexe fut de commencer à lever la main pour le saluer, mais cela ne se faisait pas. Damne! Je retins un soupir et pour la énième fois de la soirée, le saluai selon les coutumes de la Cour française, sourire à l’appui.

D’une démarche que j’espérais gracieuse et non pas digne d’un hippopotame empoté, je me laissais emporter par les flots des invités espérant reconnaître des têtes familières mais également mes amies qui j’espérais n’allait pas me laisser toute seule à ce bal! Un sourire au bord des lèvres et le coeur de nouveau plus léger, je me laissais aller à l’idée que cette soirée serait merveilleuse.
code by bat'phanie
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMer 4 Juil - 0:40

Bienvenue à la Cour
Feat tout le monde
La France, quel merveilleux pays raffiné, beau et si spécial ! J’avouais que j’aurais préféré me retrouver dans un safari en Afrique mais finalement, ce n’était pas si mal comme destination. Je n’y avais été qu’une fois durant l’été de ma deuxième année avec maman et Hoswald et nous nous étions bien amusés à Paris. Mais aujourd’hui, il ne s’agirait pas de deux petites semaines de vacances mais de tout un mois. Notre arrivée à BeauxBâtons m’avait enchanté et même si Billie et Perrin avaient tiré une sale tronche durant tout le trajet, j’avais trouvé le moyen de les amuser un peu en proposant des jeux de cartes. Puis, ils avaient à nouveau retrouver leur lassitude lors des premiers jours passés dans ce beau château. Je savais que nous n’étions pas dans notre élément, loin de la nature et du style décontracté mais cela restait une expérience enrichissante. Ce serait la seule fois où nous pourrions nous rendre dans une académie étrangère et les hôtes français, bien que trop pompeux, restaient très serviables et plutôt drôles. On s’amusait à se moquer d’eux, avec Billie. Elle passait beaucoup de temps à se plaindre de tout sauf de la bonne gastronomie du pays alors au bout d’un moment, elle avait plus ou moins déteint sur moi. Mais j’essayais de m’intéresser à un max de choses, histoire de rentabiliser le voyage et de ne pas m’ennuyer.

« Bon, on se retrouve tout à l’heure au bal, Megan ! Je vais voir où en est Billie. » Ai-je dit à ma meilleure amie avant que nous nous séparions.

Nous avions passé la journée ensemble dans les jardins de l’école, histoire de profiter du temps qui n’était pas aussi caniculaire que d’habitude. Il était vrai que cela n’avait rien d’aussi palpitant que tout ce que nous avions fait à Galway mais c’était reposant et on parvenait à y trouver des points positifs.

Remontant les longues marches de marbre menant aux dortoirs des filles, j’ai ouvert la porte menant à mon dortoir, là où Billie était censée venir se préparer avec moi. Ses affaires étaient déjà là lorsque j’ai franchi la pièce et elle portait sa robe de noble. Un grand sourire s’est esquissé sur mes lèvres mais je me suis retenue de rire. Cela changeait beaucoup de la Billie que je connaissais et je savais à sa tête que cela ne lui plaisait pas ! J’avais dû user de toute ma persuasion pour la convaincre de participer à ce bal et c’était d’abord passé par des yeux doux et un ton suppliant. Je lui avais dit que nous n’irions en France qu’une fois, que ce serait l’occasion de nous moquer des marquis et des faux princes tout en se déguisant pour le fun. Elle pouvait exagérer ses propos en jouant le jeu des nobles, ce serait bien plus drôle que de rester enfermée dans un dortoir toute une soirée. La mine boudeuse, Billie avait fini par accepter.

« Tu es classe comme ça ! » Lui ai-je lancé en me retenant toujours de rire.

Elle n’avait tellement pas la tête de l’emploi, en vrai. Mais cela restait hilarant et c’était le but. Moi non plus, je n’avais pas pour but d’incarner le charisme et la robe que j’avais choisi n’était pas des plus magnifiques à mes yeux mais elle correspondait au thème.

J’ai tout d’abord refermé ma crinoline autour de moi. Ce grand truc métallique était très encombrant mais cela servait à donner du volume aux robes. Il faudrait que je fasse attention à mes déplacements…

« C’est chiant comme truc. Je me demande comment les femmes faisaient pour supporter ça toute la journée. »

J’ai passé dix bonnes minutes à galérer tout en enfilant ma robe, aidée par Billie. Et quand enfin j’ai pu me mouvoir de façon correcte, j’ai voulu m’asseoir sur le bord du lit de mon amie pour me reposer. Toutefois, c’était impossible avec cette foutue crinoline ! Je suis donc restée debout avant de prendre la décision de nous maquiller, moi et Billie. Je n’avais aucune expérience là-dedans puisque c’était Jill qui s’occupait de le faire pour moi en temps normal mais là, nous n’avions personne pour nous aider. J’ai donc essayé de faire de mon mieux et malheureusement, le résultat a été catastrophique sur Billie. D’accord, j’ai voulu faire un truc spécial sur elle alors que je me suis contentée d’un maquillage naturel sur ma propre face mais je souhaitais juste qu’elle soit magnifique ! Et là, elle… On aurait dit qu’elle était tombée dans de la farine et tout ce rose autour de ses yeux faisait carrément potiche !

« T’es… t’es jolie ! » Lui ai-je dit dans un sourire gêné.

Non, je ne pouvais pas lui avouer l’horreur que j’avais fait sinon elle me tuerait et ne viendrait pas du tout à la réception ! A contrecoeur, j’ai pris la décision de maintenir le mensonge. Ce n’était peut-être pas si horrible que cela au 17ème siècle, non ? N’était-ce pas le siècle de l’art étrange ou quelque chose de ce genre ?

« Tout va bien, elle est juste un peu trop blanche mais ils aimaient bien la peau blanche, à l’époque… » Me suis-je efforcée de penser.

Je me suis donc hâtée de presser Billie vers la sortie de mon dortoir sans lui donner le temps de se regarder dans un miroir. Je stressais de plus en plus au fur et à mesure de notre avancée dans le château. Je savais qu’il y avait toutes sortes d’objets qui pouvaient refléter son image et j’essayais de l’occuper en lui parlant d’anecdotes amusantes dans le seul but de capter son regard. Merlin… Quel carnage avais-je créé ?

Quelques minutes plus tard, nous étions arrivées à l’entrée de la salle du bal, gardé par un homme habillé étrangement d’une livrée bleu et or. J’ai lorgné sa tenue pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’il nous appelle en accompagnant nos noms d’un titre spécial. Si j’ai souri à « Duchesse Lennox-Blackwood », Billie n’a en revanche pas apprécié son titre.

« Comtesse de ton cul. »

J’ai écarquillé les yeux avant d’observer mon amie avec un certain malaise perceptible. Je respectais son audace, d’habitude, mais là, elle aurait pu se montrer plus courtoise, tout de même ! Cet homme ne faisait que jouer son rôle. Voyant que notre hôte était perturbé par cette réplique, j’ai aussitôt tenté de réparer son erreur.

« Oh, c’est juste une…un…anglais expression pour dire qu’il est…contente. »*phrase prononcée dans un mauvais français.

J’avais géré mon français, cette fois-ci, j’en étais certaine ! Depuis notre arrivée à BeauxBâtons, je suivais quelques cours de langue pour m’imprégner de leur culture et comprendre un minimum ce que se disaient les habitants d’ici.

Rentrant dans la fameuse salle de bal, Billie a retrouvé son expression sombre et totalement désintéressée. Je l’ai prise par le bras pour l’entraîner dans une marche plus rapide et j’ai détaillé des yeux le magnifique décor qui s’offrait à nous. Il y avait un immense buffet au centre duquel une fontaine de ce qui semblait être du champagne s’écoulait. La nourriture ne manquait pas et elle était sûrement aussi raffinée que tout ce que nous avions mangé jusque-là. Le seul point noir de la décoration était la disposition d’un bon nombre de miroirs et si je m’arrêtais de distraire Billie en lui parlant, elle finirait par se voir…

« Pitié il me faut de l’alcool. »
Je me suis tournée vers mon amie en lui lâchant le bras.
« Puis-je vous servir un verre de champagne, Madame ? » Ai-je proposé mielleusement tout en m’inclinant doucement.

Cette crinoline ne me permettait pas de faire de grands mouvements alors j’ai un peu passé les courbettes pour me rendre directement près de la fontaine de champagne. Je ne savais pas s’il y avait de l’alcool dedans mais dans tous les cas, j’espérais que cela lui redonnerait un peu plus de pêche.

Au moment de lui donner le verre, une voix familière a attiré nos regards et j’ai souri en apercevant Perrin, dans une tenue affreusement ridicule mais qui respectait les codes à cent pour cent. Je n’ai toutefois pas pu me retenir de pouffer de rire quand il est parvenu jusqu’à notre hauteur.

« T’as vu ta tête ? » A-t-il lancé à Billie.

Aussitôt, j’ai observé Perrin avec reproche. Il allait tout gâcher ! J’allais me faire tuer sur place à cause de lui ! Le pire, c’est qu’il a continué sur cette lancée.

« J'sais pas comment t'as fait, mais chapeau, elle a vraiment l'ar d'la Grosse Dame sur le tableau à l'entrée d'la salle commune ! »

Mon regard s’est fait presque implorant et je le cachais du mieux que je le pouvais à la victime de mon raté. C’était limite si je ne joignais pas mes deux mains pour le supplier d’arrêter de dire ça.

« Mais non, elle est géniale sa tête. Tu dis n’importe quoi ! » Ai-je répondu en forçant un rire, histoire de faire croire que tout allait bien, que tout était normal.

J’ai fait un clin d’œil à Perrin dans l’espoir qu’il comprenne qu’il devait marcher avec moi. J’étais consciente qu’elle finirait par voir la catastrophe mais si l’on pouvait repousser cet instant au maximum, cela m’arrangerait énormément. Mon but n’était pas de la voir fuir le bal alors qu’il n’était même pas commencé.

« On est sensé faire quoi maintenant au juste ? Pas moyen de bouger avec toutes ces couches de tissus ! Et ils faisaient comment pour faire leur besoin à l’époque ? Parce qu’y a pas moyen d’arriver à temps avec tout ça ! »

Sa question était très drôle mais elle l’était surtout parce qu’il semblait exaspéré et ennuyé par l’événement. J’étais responsable de sa présence ici car j’avais usé du même stratagème pour le convaincre de venir. Des yeux doux, utiliser le prétexte de l’amusement et tout le tralala des souvenirs à se créer ensemble, ce qui était plutôt pertinent en réalité ! J’étais certaine que l’on manquerait quelque chose à ne pas y assister.

« Ouais, je sais. J’ai une crinoline là, c’est juste affreux. Je peux pas bouger n’importe comment. Ah et pour faire leurs besoins, je crois qu’ils faisaient derrière les rideaux ! Ensuite, un sujet ramassait tout pour les mettre dans les rues. Donc si t’as une envie pressante, cours vite vers un rideau ! »


©️ FRIMELDA

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMer 4 Juil - 0:52

   FEATURING Hugo & la Noblesse, la vraie

Let them eat cake.

Comme les trois mousquetaires avait-il dit à Perrin et Robrecht.

Les gens pouvaient bien râler, c’était Byzance. Ou plutôt Paris. Ratatouille en mode condensé magique et la fine fleur de la gastronomie. « Ça va être un été aux petits oignons. » Avait-il rajouté ensuite dans un sourire confiant.
Il avait un peu déchanté en voyant les bonnes manières et les longs discours made in Beauxbâtons. Le futur sixième année avait fini par accepter l'idée qu'un bal serait cette fois-ci impossible à éviter et qu'il risquait d'être très loin de l’ambiance sunlights de celui auquel il avait assisté il y a peu. Du reste, celui de Poudlard lui avait laissé une curieuse impression, le parfum de Prudence en ode entêtante qu'il avait suavement noyé dans la piscine à boules de Tim.

Le protocole établit lui sembla ridicule mais c'était Versailles, et bon gré mal gré, Hugo s'y plia, bavardant avec ses amis dans un premier temps. Se présenter lui arracha un rire confus et il prit un air distingué fort foireux en balançant un « Prince Croquembouche » comme si c’était là le titre le plus naturel du monde. Pendant tout le reste du discours, Hugo avait eu un mal de chien à garder son sérieux à vrai dire, commentant à peu près chaque phrase en se penchant vers Perrin et ses camarades. « Mais ils n‘ont pas coupé la tête à leurs rois, eux ? Moi je vous avoue je suis pas très tranquille. On va nous ramener des guillotines à la fin de ce bal, on va finir en hachis parmentier ce sera beau. On aurait dû se fringuer en manant Perrin et faire les révolutionnaires mais j’étais pas ok avec cette idée de sans-culottes. Sérieusement ? Y’a qu’en France que tu te dis que tu vas faire la révolution sans sous-vêtements. » Il avait remis sa cape sur une partie de son épaule en attendant, le velours côtelé désagréable sur sa peau. Dans un regard expert, il jeta un œil lumineux vers les larges tables ornées de fleurs et d’exquises friandises. « La pâtisserie française… c’est autre chose. » murmura-t-il dans un soupir. Il avait ramassé un nombre incalculable de livres magiques de cuisine française mais ne parvenait qu’avec difficulté à lire les mots. Il allait mettre des mois à convaincre Victoire à l’aider à traduire quoi que ce soit.

Les cheveux plus courts pour l’été - il les avait coupés avant de partir ignorant les lamentations maternelles sur ses « si jolies boucles de bébé »- étaient surplombés d’un chapeau que Perrin lui avait déniché il ne savait trop comment ni où. « On doit t’appeler Mademoiselle Billie maintenant, ou princesse ? À moins que ce ne soit “ Sa majesté “ ? » Hugo se fendit d’un sourire goguenard en glissant pas très loin de Tasha. « Miss Franfreluches ça peut être sympa, nan mais tire pas cette tronche Billie, ok on te voit plus en fait... » Fit-il en faisant mine de la chercher. Il s'arrêta immédiatement en voyant Tasha faire des efforts constants pour maintenir l'harmonie et Billie dans un bon état d'esprit. Elle ne voulait pas être là ? Quelque chose n’allait pas? (autre que l'accoutrement).

Hugo fronça le nez finalement en s’amusant à jouer le jeu imposé pour cette soirée royale, glissant une pichenette sur un des noeuds innombrables de la robe de Tasha. « Mais saviez-vous mes chers, qu’il y a sensiblement assez de place pour cacher un macchabée sous ces tissus, c’est cocasse. Allez-vous parvenir à poser votre séant, ma dame ? » Il pensait sincèrement que ce serait plus rapide si on les roulait au vu des cerceaux, ce qui était d’autant plus drôle que les deux filles étaient menues et pas vraiment très grandes, ne leurs en déplaisent. « Bon je vous dis ça mais j’ai l’impression d’avoir un drap autour de la nuque là. » Les bas ce n’était rien en fin de compte. Il avait joué au football moldu, c’était assez similaire à des chaussettes recouvrant des protège-tibias, pas gênant pour un sou, mais la cravate du XVIIème ? Un calvaire. Il allait finir étouffé et Billie et la moitié des filles allaient finir en tonneau. C’était ça la vérité de ce bal noble.

Il fallait croire qu’à l’époque, on ne voulait pas que les gens se tiennent trop près les uns des autres en définitive. « Ah pardon, on est la fine fleur de la noblesse, merci de s’appeler par les bons titres. Comtesse de quoi déjà ? Je n’ai pas tout saisi ? C’est la crème de pralin ça me remonte jusqu’aux oreilles. » provoqua-t-il gentiment d’un ton goguenard avant de regarder ce qu’il y avait à boire et de donner un petit coup de coude à Perrin. « Mince, on nous a refourgués du champomy. Vous pensez pas que la table des adultes est différente ? » Il souffla sur une des boucles grises de la perruque de Perrin. « Messire, mesdames, je m’en vais me… sustenter et crevasser mon chemin vers ces petites choses qu’on appelle chou. Qui m’aime me… ouais non, vous êtes des méchants je sais ce que vous allez dire. » Hugo se mit à rire avant de saluer la Poufsouffle nouvellement arrivée en mode prince et princesse.

Dommage que le chapeau roula direct au sol. « Camembert, j’ai perdu mon couvre-chef. » Hugo avait voulu dire morbleu en français et ça sonnait comme un nom de fromage, camembert était donc tout aussi bien.



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Agatha Kline

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMer 4 Juil - 2:39


LES IMPURS À LA COUR
Finn au bal de Beauxbâtons
J’esquisse une moue désapprobatrice en contemplant mon reflet, à moitié habillé, à moitié avachi contre un fauteuil, afin de bien communiquer mon envie incommensurable d’aller me mêler à la plèbe au sang douteux. Déjà d’ordinaire, je n’aime pas les bals, mais alors en plus que je peine à me faire à ce climat français détestable, je ne me sens franchement pas d’humeur à aller faire des courbettes au premier sang-mêlé venu qui, parce qu’il a enfilé une veste en taffetas et un foulard de soie, compte me faire oublier que nous avons une fois de plus pénétré un sanctuaire dédié au péché et à l’immondice. Le seul avantage de cette cérémonie ridicule, c’est qu’elle peut m’extirper de ce dortoir atroce dans lequel je suis entassé avec la crème des traîtres à leur sang et amoureux des moldus, le félon Thompson qui a comploté contre le règne légitime, et le bon à rien Weasley dont on ne présente plus la généalogie désolante. Pour ne rien manquer à mon bonheur, la direction de l’école a sans doute cru amusant de me flanquer avec le sang-de-bourbe Sinclair, et il est dans ces conditions difficile pour moi de fermer l’oeil de la nuit : on ne sait jamais ce qui prendrait à cet impur au sang souillé, si alors que j’étais assoupi, il décidait de tromper ma vigilance en m’injectant quelques gouttes de la substance infâme qui circule entre ses veines. J’ignore encore entre quelles filles Erin a atterri, mais j’ose espérer qu’elle a eu plus de chance que moi… En attendant, j’espère pouvoir retrouver Phoenix, et Rachael, songeant qu’après avoir supporté la présence oppressante de sous-sorciers dans mon espace vital et de propreté immaculé de toute saleté j’ai bien le droit d’aller retrouver quelques rares personnes qui me sont sympathiques. Après avoir jugé que mon effort vestimentaire, pourtant très sobre en comparaison de ces imposteurs habillés en nobles ducs, est suffisant, je resserre mon cache-col, et me prépare à aller affronter la racaille déguisée.

Je descends les marches, alors que gêné par l’extravagance de ces habits qui ne me vont pas, je commence déjà à être écoeuré de ce surplus de décoration et de ces perruques poudrées, et les premiers élèves que je croise me font me dire que, finalement, je l’aime bien ce dortoir, et je vais tout de suite y retourner. Vous doutez bien que je suis absolument ravi de retrouver le traître à son sang Weasley à l’entrée dans la salle, que je vois déjà bien trop à mon goût, occupé à faire des boutades sur nos hôtes français, tandis que je déplore qu’il ne veuille aller faire honneur à ses origines en allant prendre un bain forcé dans la fontaine. En attendant, c’est un vrai défilé, j’ai droit à la sang-de-bourbe Atwood qui nous offre là un bien gracieux spectacle vestimentaire, auquel je me serais bien passé d’assister, à l’amoureux manouche des moldus et autres cracmols O’Riordàn, et à toute une flopée de sangs-mêlés qui se prend pour la cour royale parce que la direction faisant part d’un aberrant laxisme a jugé bon de les affubler de costumes royaux. Je ne sais franchement pas ce qui me retient de régurgiter tout mon repas du soir, mais quelques exercices de respiration me font reprendre contenance, tandis que je rase les murs pour aller fondre vers la fontaine de champagne, espérant en boire suffisamment pour me guérir de ces pénibles visions qui me sont imposées. J’observe la manière dont mes camarades saisissent les verres, appuyant leurs doigts bien crasseux sur la surface, et je me surprends à sincèrement espérer que Rachael et Phoenix sont en chemin, parce que dans le cas contraire, je me verrais contraint de faire ce que j’interdit à ma soeur de faire : un massacre. J’écoute un morceau du discours de la directrice, et j’ignore si c’est un défaut de traduction, mais je suis presque sûr qu’elle nous a appelés ses chers enfants, ce qui me met au bord de la cataplexie… Malheureusement, mon bon sens me susurre de ne pas me donner en spectacle, et m’incite à ne pas prendre l’interrompre pour lui dire que merci bien, mais je suis tout sauf son enfant. Sincèrement, j’espère que ma soeur a prévu de rester en haut ce soir, sinon nous courrons tous à la catastrophe, et Grand-Père ne pourra pas éternellement nous sauver la mise. Je tire donc une chaise, pour m’y asseoir le plus nonchalamment du monde, croisant les bras sur ma poitrine, et décidant que je ne bougerais pas jusqu’à ce que quelqu’un dont proximité n’est pas insoutenable pour mon pauvre coeur fragile vienne me tirer de là. Et je peux être très patient.
code by bat'phanie
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMer 4 Juil - 3:51

Bienvenue à la cour !
Sleibhin la princesse au bal de fin des vacances
Debout devant le miroir en pied, je m’observe sous toutes les coutures. Je n’ai clairement rien porté qui se rapproche de près ou de loin de cette robe auparavant, mais il me semble que mon épreuve d’habillage a été bien plus simple que celle des autres filles de mon dortoir provisoire. D’ailleurs, j’ai eu pas mal de chance. Je n’étais qu’avec des sang-pures et des sang-mêlées – l’erreur est tolérable – si on ne compte pas Lena. Mais la Serdaigle et moi, nous nous… entendons bien. Alors j’imagine que je suis bien mieux tombée que Finnbjörn, qui lui a probablement du se coltiner des atrocités ambulantes dans le sien.
J’ai eu un peu de mal à choisir une robe. Il y avait tout un stock proposé et mis à notre disposition, mais je suis restée des heures devant ces robes toutes plus belles – et plus énormes, et plus pleines de froufrous, et plus difficiles à enfiler – les une que les autres sans réussir à trouver chaussure à mon pied. J’ai même cru que je n’irai pas, au bout d’un moment. L’angoisse d’être le mouton noir qui ne respecte pas le thème toujours bien trop présente, ou de faire partie de ces filles qui se trouvaient ridicules une fois la respiration coupée par leur corset bien ajusté. Alors quand j’ai vu la robe blanche doublée d’un voile presque transparent et dont les manches bouffantes relevaient un peu le décolleté large qu’elle présentait, je me suis dit que c’était celle-là ou aucune autre.
Dans mes cheveux noués en un chignon complexe, quelques bijoux floraux et broches viennent égayer le tout. J’essaye de secouer la tête légèrement, persuadée que tout tombera au moindre mouvement que je ferai ; mais tout reste en place, à mon plus grand étonnement. La fermeture de mon collier en or très finement réalisé tombe jusque dans mon dos. Le contact est froid, presque désagréable, mais quelque part il m’aide à garder les pieds sur terre ; je ne vais pas sombrer, pas ce soir.
Alors me voilà, errant jusqu’à la salle de bal de Beauxbâtons dans ma robe empire aux voiles multiples et aux manches longues mais brodées si finement qu’on pourrait presque voir les pores de ma peau entre chaque maille. Je sais que je semble m’être trompée d’époque par rapport aux autres filles qui déambulent dans de lourdes robes de taffetas et soutenues par des crinolines. Mon maquillage est léger, mais peut-être pas vraiment dans l’air du temps. Tant pis, au moins je n’aurais pas l’air d’un monstre… ou peut-être que tout le monde se moquera de moi parce que je n’ai pas joué le jeu jusqu’au bout ? Je suis une conteuse, pas une actrice ; je ne peux pas faire ça, c’est juste au-dessus de mes capacités. Mais après tout, ce ne sera ni la première fois ni la dernière que je ne serais pas au diapason avec le reste de mes camarades.
Je crois que j’ai plutôt aimé mon séjour ici, et même si je ne suis pas certaine d’apprécier le thème un peu loufoque de la soirée, je pense pouvoir dire sans me tromper que j’ai bien fait de venir. Quand je repense aux activités et aux sorties de groupes – aussi dangereuses et effrayantes soient-elle – je suis plutôt contente d'avoir réussi à me dépasser. Maintenant, j'ai une collection toute spéciale de cailloux pyrénéens à ramener chez moi, ça valait le coup. J'ai cru mourir une bonne trentaine de fois, mais la vague de fierté que j'ai ressentie quand j'ai atteint une totalité de onze cailloux particulièrement beaux et raccords dans leur forme et dans leur couleur à ajouter à mes trophées était extraordinaire.
Bien sûr, même à moitié perdue dans mes pensées pourtant heureuses, à chaque pas qui me rapproche de l’endroit, mon ventre se tord et ma gorge se noue. Et si ma robe se déchire ? Et si je trébuche ? Et si Finnbjörn a décidé de ne pas s’y rendre et si je reste toute seule toute la soirée ? Et s’il se passe quelque chose ? Ce n’est pas Poudlard, ni chez moi ici. Il pourrait se passer n’importe quoi.
Je prends une longue et lente inspiration, les yeux fermés. Quand je les ouvre à nouveau, c’est seulement pour voir des millions de reflets dorés de mon propre visage dans les innombrables miroirs de la galerie. A la recherche de ma propre ombre, je scrute chacune de mes images comme si je m’attendais à ce que la prochaine soit différente de la précédente. Au sol, le carrelage magnifique éclipse les dorures sur les murs et les portes, à tel point que mon regard se perd entre les lignes. Forcée à marcher lentement les pieds le long des séparations entre les carreaux, je m’arrête brusquement. Est-ce que j’ai oublié de mettre des chaussures ?

Un peu perdue toute seule au milieu de cette salle si grande, j’ai du mal à me concentrer sur le discours de la directrice. Je me sens mal, elle a du préparer ça pendant des semaines et je ne suis même pas capable de l’entendre. Je sens la panique monter dans ma poitrine, mais je finis par apercevoir non loin une silhouette familière avachie sur une chaise. Je suis clairement dépassée par tout ce qui se trouve dans la salle, le bruit, les gens, la musique, le (faux ?) champagne qui coule à flots… Heureusement qu’il n’est jamais vraiment bien loin pour me rattraper au vol.
De quelques pas incertains, je m’approche de lui et pose délicatement ma main sur le dossier de sa chaise. Je pourrais m’annoncer de mille et une façons, mais aujourd’hui ne suis-je pas une noble française à la cour d’un roi de Versailles ? Il se passe quelques longues secondes avant que ma tête ne réussisse à choisir quelque chose à faire pour lui signaler ma présence, mais je sais que je peux toujours compter sur ma bouche pour la devancer. Je déclare alors d’une voix douce, bien plus posée qu’à mon habitude, en prenant soin d’articuler correctement toutes les syllabes pour éviter de sonner comme les vaches espagnoles qui s’essayent au français un peu partout dans la salle :

« Elle brave le temps, aux siècles révolus
Fait entendre les noms de ceux qui ne sont plus ;
Et, quand un noble son dans les airs s'évapore,
Elle est l'écho lointain qui le redit encore.*
 »


Après avoir récité la seule partie du poème dont j’ai été capable de me souvenir, je me place en face de lui pour me pencher légèrement en avant. Pas du tout gênée par ma robe peu semblable à celle des autres, la révérence parfaite que je lui adresse termine de me plonger dans le thème du bal. En relevant la tête et sans fuir son regard – parce qu’il est une des seules personnes dont le regard ne me fait pas fuir – je lui souris du coin des lèvres en voyant qu’il n’a pas l’air de s’amuser beaucoup ; quoi que ceci ne soit pas très étonnant. Le plus surprenant reste quand même l'effort vestimentaire. Qu’à cela ne tienne ; si inventer et raconter des histoires est passionnant, pourquoi ne pas carrément les vivre.

« Sire Finnbjörn Sørensen. » dis-je avec un petit mouvement de tête qui accompagne mon visage pour une fois apaisé.


*La Gloire, de Gérard de Nerval – en français dans le texte. Elle ne parle pas français, mais son père étant écrivain et lui ayant fait l’école à la maison, il est plutôt logique qu’elle s’y connaisse un peu en littérature de tous horizons. J’espère que le choix du poème te parle.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMer 4 Juil - 18:10

    « Sérieusement, à quel moment ils se sont dit que c’était classe, ça ? » Je soupirais, tenant à bout de bras le costume que j’allais devoir porter ce soir. Une veste noire avec quelques dorures et aux manches repliées jusqu’au coude était probablement le plus soft. En-dessous, un pantacourt… Un short ? Bref, un bas qui n’irait pas plus bas que mes genoux, et bien sûr les chaussettes blanches, elles, remontaient au même endroit, telles des chaussettes de football. Le swag assuré. Les chaussures… étaient plutôt bien, et les gants blancs étaient simples. Par contre, le truc à mettre autour du cou et la perruque je m’en passerais bien. Et finalement une canne pour faire genre, et j’ai vérifié c’est pas une canne-épée. Finalement, je souris, après tout on était là pour s’amuser et je serai loin d’être le seul dans un accoutrement pareil. Résigné, et en même temps un peu curieux de savoir comment ce costume pourrait m’aller, j’allais me placer dans un coin de la salle pour enfiler tout ça, en espérant ne pas me planter dans l’ordre. Déjà que ces chaussettes remontaient trop haut, manquerait plus qu’elles passent par-dessus le pantalon tiens…

    Et c’est finalement très peu convaincu du résultat que je me dirigeais vers la salle de bal. J’étais sérieusement partagé entre l’amusement du ridicule dont tout le monde avait dû se vêtir et l’embarras du ridicule duquel j’avais dû moi-même me vêtir. A l’entrée se tenait un adulte pas forcément plus à l’aise que nous qui m’annonça comme le Duc Thompson de je ne sais pas quoi. Même si j’avais voulu, je ne suis pas sûr que j’aurais retenu. J’avais vraiment besoin de ça, qu’il gueule mon nom à toute l’assemblée déjà arrivée – qui heureusement n’était pas trop nombreuse. Il n’y avait actuellement que deux groupes présent, un groupe de gryffondors parmi lesquels les préfets, Billie et Hugo Weasley, et… un autre groupe que je ne connaissais pas suffisamment pour deviner la maison, avec la présence de Finnbjörn, un de mes colocataires pour la durée du voyage. Et mon choix fut vite fait. Ce dernier était un peu bizarre, j’avais l’impression qu’il ne m’aimait pas beaucoup, bien que je ne sache pas vraiment pourquoi. Il évitait la conversation avec moi et quand il y en avait une, il paraissait assez froid. Et puis je sais pas, il y a un truc dans son attitude générale qui me laissait largement comprendre qu’il ne comptait pas profiter de notre séjour pour apprendre à faire connaissance. Et puis de toute façon, de l’autre côté, il y a Billie en robe, et ça je peux pas ne pas aller commenter. Et je parle même pas de sa gueule enfarinée qui passerait presque pour un clown si elle avait un nez rouge.
    Je me dirigeais donc vers le petit groupe et fis savoir que j’étais là.
    « Toujours ensemble ces préf… » Ah non, on doit la jouer nobles. Il serait peut-être temps que je rentre dans mon rôle plutôt que de simplement rire des costume que tout un chacun arborait. « Nobles de Gryffondor. »
    J’arrivais au moment où le chapeau de Hugo roulait par terre. Je me baissais, m’appuyant sur ma petite canne pour le ramasser avant de lui tendre.
    « Ne laissez donc pas tomber vos affaires, très cher. Il serait dommage qu’une si belle pièce soit souillée de nos pas. »
    J’aimais pas vraiment parler comme ça, ça donnait un air beaucoup trop pompeux à mon goût. Pour compenser, je tournais donc la tête vers Billie.
    « Votre accoutrement vous va à ravir… Duchesse, c’est ça ? Atwood le fantôme. » lui lançais-je avec un sourire qui laissait clairement comprendre mon ironie, si le ton que j’employais n’était pas suffisant. Bien sûr, tous étaient relativement ridicules, mais voir Billie autrement qu’en jean était bien plus étonnant.
    « Et vous n’êtes pas en restes, vous autres. Alors, quelles festivités sont prévues pour ce bal ? »


Le Costume:
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyMer 4 Juil - 22:30

Tu t'es vu, avec ta tronche d'enfariné ?La reine Jade et ses sujetsLa robe j’suis obligée ?” demanda la tête de Jade, qui dépassait légèrement de l’encadrement de la porte, tandis que pour la énième fois elle sondait l’un des professeurs en charge de l’évènement, alors que toutes les autres filles étaient déjà en train de s’habiller. Celles de son dortoir, qui étaient majoritairement beaucoup plus grandes qu’elle, avaient déjà commencé à se préparer. Comme se crêper le chignon avec Mackenzie Sinclair, et préparer sa vengeance auprès des autres Serpentards lui demandait une énergie assez conséquente, elle avait complètement oublié cette histoire de bal de la cour française, et se retrouvait complètement prise au dépourvu alors qu’elle sortait d’un cours d’équitation. Et voilà qu’on lui demandait d’enfiler une de ces robes exubérantes et ridicules qui plaisaient tant à sa mère, et qui lui donnait l’impression d’être une pâtisserie ambulante. Elle avait ricané, un peu nerveusement, en découvrant la couche de tissu beaucoup trop volumineuse qu’on lui demandait d’enfiler, et avait aussitôt pali lorsqu’elle avait compris qu’elle n’avait pas le choix, et que même les ruses les plus fourbes ne lui permettraient pas d’y échapper. Naturellement, elle avait essayé de passer entre les mailles du filet, de trouver LA faille qui lui permettrait de quand même aller s’amuser à la fête avec ses copines et aller se coucher plus tard que l’heure autorisée : mais là était son cruel dilemme, son billet d’entrée n’était autre qu’une robe de marquise immonde accompagnée d’une perruque poudrée qui lui donnait plus l’air de sortir tout droit d’un film d’horreur que de la cour des rois. “J’peux garder quand même les baskets ?” Insista-t-elle, auprès de l’enseignante, qui ne répondait à ses requêtes que par des soupirs exaspérés, refusant toute négociation auprès de Jade, qui espérait encore se sauver de cette tragique destinée. Malheureusement, personne ne semblait vouloir aller dans son sens, et faire de concessions, en l’autorisant à venir en tenue de révolutionnaire d’époque, et à lui prêter une épée. Ça, vraiment, ça démontrait bien la mauvaise volonté de cette école. “Miss Shepherd, j’ai été très patiente, mais si vous ne déguerpissez pas sur le champ, je me verrais dans l’obligation d’appeler un surveillant et vous serez au lit bien avant l’heure du couvre-feu.” lança l’enseignante, manifestement occupée à quelque chose d’autre qu’écouter ses revendications, derrière ces petites lunettes qui lui donnaient l’air d’un hibou. Seulement, Jade, pas encore disposée à s’en aller, était bien décidée à obtenir gain de cause, cherchant absolument un moyen qui lui permettrait de se faufiler jusqu’à cette stupide sauterie sans être habillée comme une meringue. “Et si je mets un jean’s en dessous est-ce que…” “MISS SHEPHERD !” rugit la professeure, en lui indiquant la porte d’un geste significatif, et à contre-coeur Jade dut se résigner à obéir, avec dans l’idée que si par hasard elle tombait sur un nid de cafards, elle ferait en sorte qu’ils se retrouvent malencontreusement dans les lits du personnel de cette école de snobinards.

Enfiler cette trop grande quantité d’étoffes était un enfer sans nom : elle avait du s’y reprendre à au moins quatre fois pour s’y retrouver - dont deux parce qu’elle l’avait mise à l’envers - et avait cru crouler sous le poids des bijoux, ce pourquoi elle les avait finalement retirés. Jade n’était pas du tout dans son élément, cela se sentait, et s’énervait quelque peu que ses possibilités de mouvements soient aussi restreintes. Heureusement, tandis qu’elle essayait tant bien que mal de s’en sortir entre les couches crinoline et de dentelle qui faisaient d’elle une sorte de poupée qu’elle se refusait obstinément à être, un élément attira aussitôt son attention, camouflé parmi tous les accessoires de costumes, et elle fondit dessus comme une pie se serait emparée d’un objet brillant. Une couronne ! Bon, bien sûr, pas une vraie couronne, seulement une en plastique avec de faux joyaux incrustés dessus, mais suffisamment pour la satisfaire et lui faire oublier qu’elle se baladait déguisée en rideau. Jetant sans plus de cérémonie la perruque ridicule qui lui donnait des airs beaucoup trop guindés à son goût, elle plaça le diadème sur le sommet de son crâne, et observa son reflet avec cet air souverain qu’elle adoptait un peu trop vite. Elle fit un noeud à sa robe pour s’empêcher de marcher dessus et de trébucher lorsqu’elle courrait dans les couloirs, et se dirigea sans tarder vers le réfectoire, où elle espérait retrouver Joanne et Madison. Un type en costume de bouffon bleu et or la salua d’un titre, et elle crut bon de bien désigner la couronne qui lui recouvrait la tête en laissant échapper un petit rire. “Y a erreur par contre, j’suis pas une duchesse : j’suis la Reine. Mais vous pouvez m’appeler “votre Majesté” si ça vous dit.” lança-t-elle, avant de s’introduire dans la salle, et de fondre vers le buffet comme un rapace. Un peu plus loin, son sourire s’étendit en reconnaissant une tête qui lui était bien connue, un peu en retrait de l’attroupement des Gryffondors : Maddie ! Elle s’avança bien vite vers son amie, guettant un peu les nouveaux arrivants pour essayer de retrouver une Joanne en robe à colifichets. “Ça alors Maddie, j’ai failli pas te reconnaître sous tout ce tissu ! Tu fais une super impératrice de Machintruc, on s’y croirait.” Malgré son sourire, la pâleur de son visage le rendait un peu mélancolique, et cela faisait quelques temps que Jade s’interrogeait sur ce qui taraudait la Poufsouffle, même bien avant qu’elle ne quitte Poudlard. Il y avait forcément quelque chose qui clochait, mais elle ne parvenait pas à savoir quoi ! Ou peut-être se fourvoyait-elle simplement… Mais il était de son devoir de s’en assurer. “Tu fais une drôle de tête, y a un truc qui va pas ? Ou c’est la poudre sur le visage qui te donne envie d’éternuer ? Moi aussi ça me fait ça.” ajouta-t-elle en se pinçant le nez, espérant que cela suffirait à faire partir l’envie.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 0:44


Pourquoi les évents tournent-ils toujours mal ?

Jayden & tout le monde

Une bonne partie des élèves avaient été déçus de se retrouver à BeauxBâtons. Et pour cause, nombre d’entre eux s’étaient imaginés pouvoir partir en Russie, en Alaska ou même en Afrique dans des tribus ou dans la jungle. Si l’aventure ne plaisait pas à Jayden, il s’était au moins attendu à passer son séjour ailleurs que dans une école. Quitter Poudlard et ses examens pour retrouver le même type d’atmosphère dans un autre pays, ce n’était pas le rêve du jeune garçon. Ce château français était justement trop beau. Trop beau pour lui qui était habitué au style plus rustique et poussiéreux de sa propre académie. Trop beau pour lui qui était issue d’un quartier à risques de Manchester et qui avait toujours vécu dans la précarité financière. Alors, il ne se sentait pas vraiment à sa place et il avait l’impression que le personnel de BeauxBâtons se prêtaient trop au jeu de la noblesse. Pourtant, ce qu’on ne pouvait pas retirer au garçon, c’était son français franchement très bon et qui était meilleur que celui de ses camarades, même ceux plus âgés ! Depuis tout petit, sa mère, qui était professeur de français dans les prisons et dans les écoles en fonction des années, lui apprenait les bases de la langue ainsi qu’une façon de se débarrasser de son accent anglais. Cela avait plutôt bien marché et lorsque ses amis avaient besoin d’exprimer quelque chose aux professeurs, Jayden devenait le porte-parole.

Il avait beau pouvoir se plaindre intérieurement de cette destination ennuyante, elle ne restait pas moins un véritable palace contrairement à l’ambiance de sa propre maison. Les deux semaines passées à Oxford n’avaient pas été des meilleures et son père avait encore voulu le battre alors qu’il était complètement ivre, un soir. Fort heureusement, Jayden avait pu calmer ses pulsions de violence en le menaçant d’utiliser la magie pour le blesser très fort. Son père, même sous l’effet de l’alcool, avait donc fini par casser des objets en contrepartie. Et quant à sa mère, si elle s’était montrée très douce avec lui parce qu’il lui manquait depuis tant de mois, elle en était vite redevenue froide durant les cinq derniers jours précédent son séjour. Au fond, elle voulait garder Jayden jusque septembre mais pour lui, il n’était pas question de rester ici. Sa petite sœur, Eleanore, avait toutefois pris la décision de ne pas se rendre au voyage.

« T’es ridiculement classe, Kenny. » Déclara-t-il à sa meilleure amie qui venait d’arriver au point de leur rendez-vous.

Ce soir-là, cela faisait des semaines qu’ils étaient en France et le personnel avait décidé d’organiser une soirée spéciale durant laquelle tout le monde devrait s’habiller comme à la Renaissance. Au départ, Jayden avait refusé d’en être mais Mackenzie s’était montrée très persuasive et elle lui avait promis un beau spectacle pour humilier Jade et Hilary. Bon, il n’aimait pas tellement que l’on touche à sa petite Hilbilly parce qu’il ne permettait personne de l’embêter à part lui-même mais il avait été si peu inspiré à cause de cette histoire avec Madison qu’il pouvait bien la laisser faire pour une fois. Leur dernière confrontation remontait à cet échange épistolaire au cœur duquel il avait voulu la convaincre que Dieu n’existait pas. Cela avait pris une tournure étrange, sûrement moins mesquine que ce qu’il avait prévu alors Mackenzie avait carte blanche pour la bousculer.

Quoi qu’il en soit, il parlait de ridicule mais lui-même n’était pas mieux. Il avait enfilé l’un des costumes qu’il pensait être le moins risible parmi tous ceux proposés mais même à l’intérieur, il se sentait bien plus comme un clown que comme un Duc ou un Marquis.

« Bienvenue à la salle de bal, Madame la Duchesse et Monsieur le Duc. » Fit l’homme qui les accueillait et qui portait une tenue sophistiquée faite de bleu et d’or.

Jayden lui attribua un regard indifférent, peu sensible à ce genre d’appellation pompeuse qui ne lui correspondait pas. Mackenzie était également très loin d’être une Duchesse même si elle en avait la tenue. Cette hypocrisie vestimentaire commençait déjà à le lasser… Un petit monde peuplait d’ailleurs déjà la salle et il esquissa une grimace de mépris en apercevant O’Riordàn au milieu d’autres Gryffondor sans importance. Ce type avait encore plus l’air d’un débile que d’habitude.

« Je te sers un verre, Madame ? Euh, attends, je te la refais, dit-il d’un air sarcastique. Puis-je vous servir un verre, Madame la Duchesse ? Votre robe est tellement magnifique que je suis certain que la jalousie suscitera à notre bouffonne Jade Shepherd le désir irrésistible de mettre fin à ses jours dans une misérable tentative d’auto-égorgement. »

Son sourire moqueur s’agrandit au même rythme que celui de sa meilleure amie et il s’approcha du buffet pour les servir en champomy ‒ selon lui, cela en avait tout l’air. Ils firent semblant de trinquer comme des nobles avant de boire une gorgée de leur breuvage. Ce fut à cet instant qu’une chevelure dorée sous les lumières attira l’attention du Serpentard. Madison était arrivée et Jade lui tenait compagnie. Aussitôt, il perdit toute trace de son espièglerie et son visage s’assombrit ; il aurait dû s’attendre à la retrouver ici, en train de s’amuser avec ses copines. Depuis leur arrivée à BeauxBâtons, il l’avait souvent observé de façon discrète, en tentant de trouver le bon moment pour venir lui parler mais il n’en avait pas eu le courage. En compagnie de Maxine, ils avaient monté le plan de reconquête de l’Archimage Madison ou quelque chose de ce style. Cependant, si ce plan paraissait simple sur le papier, il en était autrement en réalité.

A cet instant, Jayden hésitait à venir lui parler. Oui, là maintenant. Peut-être était-ce le mauvais moment en sachant que ce vautour de Jade lui tournait autour mais Maxine lui avait dit de saisir toutes les opportunités possibles et cela faisait des semaines qu’il repoussait ce fameux moment. Alors, pourquoi pas ? Il en avait assez de ne pas être fixé, de ne pas pouvoir faire quelque chose pour sauver au moins leur amitié.

« Je reviens Kenny, j’ai une affaire à régler. Ca me prendra cinq minutes, je te rassure. Et si tu peux, fais-lui en baver à Jade, ça m’arrangerait. »

Il insista du regard pour qu’elle ne se pose pas plus de questions que cela et il traversa la salle de bal en direction de la jolie Poufsouffle. Madison, hein. Pas l’autre épouvantail de Jade qui ne ressemblait encore plus à rien avec sa robe miteuse et sa vieille couronne éco +. Elle n’avait rien trouvé de mieux que ce truc en plastique en guise de coiffe ? On aurait dit une gueuse des rues s’essayant à l’art de la noblesse sauf qu’elle était tellement moche que c’en était pas crédible. Elle aurait mieux fait de rentrer en Mongolie plutôt que de venir en France, là où elle n’avait strictement aucune affinité. On avait dit « raffinement » et non pas « immondice ».

S’approchant des deux filles, il se tourna tout d’abord vers Jade à qui il adressa un sourire narquois :

« Vous m’excuserez, gueuse des champs. Bien que vous soyez d’une laideur à en briser les miroirs, je vous serai gré de bien vouloir laisser les nobles s’exprimer entre eux. J’ai quelque chose à dire à Madame la Reine – il jeta un petit regard à Madison –. Alors, hop hop hop, on déguerpit, les besoins des maîtres ne vont pas se nettoyer tout seuls derrière les rideaux ! »

Il riait intérieurement de ce clair manque de respect mais elle l’avait tellement importuné lors de leur dernière punition commune qu’il était toujours heureux de pouvoir la rabaisser de toutes les façons possibles. Par la suite, il eut un bref mouvement durant lequel il eut l’intention de poser sa main contre le dos de Madison pour l’entraîner loin de la gueuse. Mais se souvenant de la haine qu’elle devait avoir contre lui, il se rétracta et lui fit un simple signe de tête pour l’inviter à le suivre dans un coin de la pièce.


son costume :

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Dernière édition par Jayden S. Rosenbach le Ven 20 Juil - 23:47, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 1:03


Bienvenue à la Cour
Cela faisait quelques semaines que le voyage en France avait débuté. En fait, ils commençaient même à approcher de la fin et c’était bien dommage. Felicia n’avait pas spécialement envie de repartir. Elle avait eu ce qu’elle voulait en venant ici : de nouvelles connaissances. Et plus que ça : une toute nouvelle bibliothèque à explorer. Bien sûr, elle n’aurait jamais le temps de tout lire en l’espace d’un mois, mais elle avait travaillé son français pendant les premiers jours, histoire de mettre toutes les chances de son côté. La France était un pays fascinant en plus d’être beau et Beauxbâtons était une école d’une véritable grâce. Cela devait être un véritable honneur d’étudier dans un tel établissement. La jeune fille se demandait même, parfois, s’ils avaient eux-mêmes, de leur côté, une célébrité liée à l’école comme ils avaient Harry Potter à Poudlard. Peut-être Nicolas Flamel… Elle avait d’ailleurs participé à l’excursion à Paris, sur les traces du célèbre sorcier, dans une autre bibliothèque ! Son petit bonheur. Felicia se sentait vraiment aux anges dans cette école, mais elle ne remplacerait jamais Poudlard. C’était le temps limité qu’ils passaient ici qui rendait tout plus excitant… Et comment oublier Poudlard quand l’uniforme passait juste du noir au bleu ? La Poufsouffle adorait cette école, mais les jupes, ce n’était juste pas possible. Elle aurait aimé faire en sorte de pouvoir se soustraire à une telle règle, mais elle n’avait pas encore trouvé de solutions. Et elle en trouvait encore moins pour cette idée saugrenue que les français avait eu de reproduire tout un bal aux allures de Versailles. C’était une idée fabuleuse ! Mais les robes…

Felicia ne disait pas non à voir une reproduction de Versailles, d’en voir les bals et les costumes utilisés à l’époque ; mais l’expérimenter soi-même, c’était un peu… Ou alors revivre des batailles célèbres, revivre la vie des aristocrates comme à travers d’une pellicule, mais… Les robes, c’était vraiment pas possible. Williams n’aurait pas dit non à juste une robe. Une robe toute simple, sans rien d’autre, histoire de ne pas louper cette simulation de cour. Mais c’était sans compter les froufrous, la longueur, les rubans, les doubles jupes, les perles, LE CORSET ! Juste pour le corset, c’était hors de question. Elle tenait à vivre pour revivre l’époque de Versailles, là était tout le principe. Qu’on ne vienne pas lui dire que c’était une expérience à faire au moins une fois dans une vie, elle continuerait de refuser malgré tout. De toute façon, elle était certaine que le professeur VaatiVidya pour lui dire une chose pareille. Felicia le savait, il y avait peu d’adultes de Poudlard avec eux. Il y en avait une, c’était la psychologue et elle était dans son dortoir. Le corset faisait tout simplement partie d’une des rares expériences qu’elle s’interdisait de vivre. La jaune & noir était décidée : elle n’irait pas au bal, c’était tout aussi simple que ça. Ce serait dommage, certes. Mais, à ce moment-là, elle en profiterait pour aller à la bibliothèque. Il y avait plus de pour la bibliothèque que de pour le bal. Seule la curiosité était pour le bal. Entre la curiosité et la survie, le choix était vite fait, bien qu’il soit surprenant. Et puis elle n’avait aucune autre raison d’y aller.

Enfin, ça c’était avant qu’une certaine Serdaigle l’invite à venir. Lena lui avait proposé de se joindre à elle lors du bal. Felicia aurait pu refuser, mais elles étaient tout de même sorties du labyrinthe à deux. Elle lui devait bien ça. Ce serait le seul service qu’elle lui rendrait. (Et, il fallait être honnête, ça l’arrangeait bien d’avoir une bonne raison de braver le corset que d’y aller seule.) Elle voulait bien tout ce qu’on voulait, participer à des soirées où elle ne connaissait personne et apprendre à faire connaissance, Felicia avait encore du mal à quitter ses bonnes vieilles habitudes. Elle avait vécu un bal, celui de Noël, et ça lui avait suffit. Alors pour le bal en France, la jeune fille était bien contente d’y aller avec quelqu’un. Elle avait même passé son après-midi à se renseigner sur les us et coutumes à la cour pour faire bonne figure. Mais surtout pour éviter le plus longtemps possible le moment où elle choisirait une robe parmi toutes celles mises à disposition. Finalement, elle opta pour celle qui avait l’air le moins compliqué à enfiler, non sans une grimace.

Felicia se rendit vers vingt heures à l’équivalent de la Grande Salle de Poudlard et on pouvait dire que le spectacle en valait la chandelle ! Elle n’avait jamais rien vu d’aussi somptueux. Les français savaient y faire dans la présentation des choses. Il y avait même un homme les mettant dans l’ambiance à l’entrée de la pièce, avec un livre bleu. « Merci*. » dit-elle en français avec un accent qu’elle essayait de faire disparaître. Elle ne pourrait certainement pas tenir une conversation en français, mais les simples mots de politesse était la moindre des choses à connaître.

La Poufsouffle se dirigea vers le buffet par simple réflexe, jetant un coup d’oeil à la pièce. Elle reconnaissait certains visages qu’elle avait appris à reconnaître lors du voyage. C’est qu’ils étaient beaucoup moins nombreux qu’à Poudlard, pour ce voyage… Mais toujours aucune trace de Lena. Felicia prit un coupe de champagne et décida de ne plus bouger alors que la directrice commençait son discours. C’était déjà un miracle d’avoir réussi à arriver jusqu’ici avec de telles contraintes vestimentaires !
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 1:19

Bienvenue à la cour !
Max la reine en short au bal de fin des vacances
Un regard de plus à son lit où gisaient ses affaires pour le bal costumé et Max allait probablement dégobiller dans la seconde. Comment elles avaient fait, les autres, pour se rendre à la salle de bal sans rendre tout leur dîner sur le chemin ? Elle prit un pan de la robe entre ses doigts et le tissu lui parut tellement désagréable qu’elle ne put empêcher une grimace.

« Oh non. Oh non non non non non. » chuchota-t-elle comme pour essayer de se persuader elle-même qu’elle échapperait à ce supplice. « C’est juste hors de question. »

Lâchant brutalement l’épaisse robe ocre pleine de froufrous qu’on lui avait imposée, Max fronça les sourcils. Elle était clairement contrariée ; si les bals costumés ne la dérangeaient pas le moins du monde – bien qu’elle ne soit pas la première à sauter de joie – elle exigeait tout de même de pouvoir choisir ses vêtements. Et pas cette… serpillière portable dont le corset associé semblait si serré, même pour son corps très fin, qu’elle ne pourrait probablement plus respirer pendant les quelques heures que dureraient le bal. Hors de question de retenir sa respiration alors que le plan allait probablement se mettre en place ce soir.
Un coup d’oeil à droite et à gauche, et elle confirma que le dortoir était vide. Toutes ses nouvelles camarades étaient désormais habillées et parties à la soirée, alors qu’elle restait là à ruminer. Toutes, même l’aînée des Gryffondor qui pourtant n’avait pas l’air enchantée de s’y rendre ; Max se demandait d’ailleurs comment son amie la préfète avait bien pu la convaincre de changer d’avis tellement elle semblait catégorique.
Une idée terrible et géniale germa alors dans son esprit. N’était-il pas temps de mettre en pratique ses talents pour se faire toute petite malgré sa grande taille et ce que lui avait appris son ami Serpentard au cours de cette année mouvementée ? Un sourire malsain commença à étirer ses lèvres et Max cacha l’hideuse robe de tous ses cauchemars derrière un placard. Devant le miroir, son air malveillant prédominait mais ne l’empêchait pas de faire son œuvre. Rapidement, elle rassembla ses cheveux en une queue de cheval souple, ornée par quelques tresses sur les côtés qui rejoignait le reste de sa chevelure à travers l’élastique. Avec le maquillage récemment emprunté à Heather – qui lui avait d’ailleurs appris à s’en servir après le fiasco qu’elle avait tenté lors du bal de fin d’année – elle essaya éclaircir sa peau surement trop mate pour la mode de l’époque, traça un trait à l’eyeliner parfaitement réalisé – ce qui lui avait demandé beaucoup d’entrainement – et acheva son œuvre avec une touche d’un rouge pétard sur ses lèvres. Dans la vie réelle, peut-être qu’elle aurait eu l’air ridicule, mais là, elle se fondrait juste dans la masse.
Toujours dans ses vêtements de la journée, elle sortit de sa chambre à pas de loup. L’idée, c’était d’aller chez les mecs. Dans les dortoirs des mecs, oui oui. Il n’y avait presque plus personne à cette heure-ci, mais la tâche ne fut pas aisée pour autant. Quand enfin elle arriva vers l’endroit qui contenait les costumes réservés aux garçons, son sourire machiavélique s’étira encore d’avantage. Avec un rapide mouvement de sourcil un peu fier, elle jeta un regard plein de défis aux costumes dans le placard. Max se mordit la langue pour s’éviter de rire, et piqua quelques affaires qui lui semblaient aller ensemble ainsi qu’une… très large cape en fausse hermine, bleue brodée de lys dorés d’un côté et blanche à petits taches blanches de l’autre. Oh oui, ça allait être bien ; ça allait même être très bien.

Revenue dans son dortoir les bras chargés, elle enfila rapidement le collant blanc, le short bouffant et le haut en velours bleu foncé aux manches trois-quart qui se terminaient par deux lignes de dentelle. Gardant les gants pour la fin, elle ajusta un genre de cravate également en dentelle autour de son cou et posa délicatement le chapeau à froufrous sur sa tête, pile assez bas sur son front pour lui donner un air de mousquetaire mystérieuse. Calé par le haut de la queue de cheval, le chapeau ne bougerait pas. Max leva le menton pour observer son reflet dans le miroir, et ce qu’elle vit lui plu plus que de raison. Oh ouais, elle avait la classe. Beaucoup plus que quand c’était les mecs qui portaient les costumes de mecs. Bon d’accord, peut-être qu’elle aurait préféré une lourde couronne d’or et de joyaux, mais ce chapeau n’était pas mal non plus. Elle passa alors les gants blancs en soie, oubliant momentanément le problème des chaussures, et ajusta autour de sa taille la fausse épée dans son fourreau orné de dorures et de perles. Elle essaya ensuite les chaussures à talons – pour homme, n’importe quoi cette époque, vraiment. Vu son malaise quand elle essaya de ne marcher que quelques pas pour les tester, elle abandonna rapidement l’idée. Bon, il lui restait quoi comme option… ? Oh et puis zut, une petite touche anachronique n’avait jamais fait de mal à personne.

Fièrement enveloppée dans son énorme cape qu’elle portait comme un foulard – et qui traînait par terre, elle espérait vraiment ne pas se faire disputer pour ça – elle sortit alors de son dortoir affublée de toute sa panoplie et de ses converses rouges. Les manières impeccable de part son éducation et le menton haut, Max serait le roi Louis de cette soirée. Alors il fallait jouer le jeu, hein ? Le jeu de rôle sur table, c’était marrant. Alors c’était vraiment pas ça qui lui faisait peur.
A peine entrée dans la salle dorée, son air hautain la quitta quelques instants le temps pour elle de s’extasier sur les miroirs, les portes, le sol, la nourriture, la fontaine de champagne… Mais rapidement, elle étouffa un fou rire derrière sa main en apercevant Bille, sa camarade de dortoir Gryffondor, affublée de manière si ridicule qu’elle ne se sentit même pas mal de s’être moquée. Un rapide regard à travers la salle et elle put apercevoir des costumes et des rôles plus ou moins bien joués. Sans trop de mal, elle vit Jayden le duc, très très bien… habillé ? Et elle lui adressa un regard espiègle pour lui montrer qu’elle portait mieux le costume des hommes que lui, mais il ne la regardait pas. Il était avec cette saleté de Mackenzie, et Max n’avait aucune envie de s’approcher d’elle ce soir. Mais ce n’était pas elle qu’il regardait. Suivant la direction du regard de son ami, elle remarqua… Madison, en compagnie de Jade, bien entendu toutes deux habillées selon la norme de la soirée.
Elle perdit brutalement son sourire quand il lâcha sa partenaire Serpentard pour s’approcher d’elles. Oh non. Oh non non non non non non non. Est-ce qu’il venait de lancer la quête Reconquête de l’Archimage Madison là maintenant tout de suite, comme ça ?! Il courrait à la catastrophe ! Le Roi-eine Max écarquilla alors les yeux, et se mit à réfléchir à toute vitesse. Bon, Mackenzie était loin. Jade allait l’embêter, mais elle pouvait s’occuper de Jade elle-même. D’accord, d’accord. Respiration, inspiration, expiration. Max jeta un regard paniqué aux alentours sans voir Heather. Comment avait-elle pu mettre encore plus de temps qu’elle – qui avait quand même fait un aller-retour chez les garçons avant de se pointer ?
Tant pis, elle devait agir. Maintenant, il fallait sauver le soldat Jayden. Euh non, le duc machin truc bidule de nazareth Jayden. Jayden de Nazareth, voilà c’était ça. A moins que ça soit Jésus ? Aucun rapport avec l’aristocratie française sous Louis XIV… Ah non ! Un jour, elle allait inventer un mode off pour son cerveau, et ce serait sa meilleure œuvre.
Une main sur sa fausse épée et l’autre tenant son énorme cape de fourrure, elle se dépêcha de rejoindre ce qui allait bien finir par devenir une scène de crime dans un laps de temps relativement court ; toujours le menton haut et le chapeau sombre enfoncé jusqu’en dessous de ses sourcils qui lui donnaient un air particulièrement cool et détaché – un peu à la manière de Casey. Enfin, ça c’était ce qu’elle pensait, il y avait un monde entre ça et la réalité.

En gros, Max est sapée comme ça (les chaussures en moins) Cissy :
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 2:46

Bienvenue à la Cour

La France, c’était pas totalement nul, mais c’était pas super top non plus. Hilary ne savait même pas si cela valait coup de charrier son frère à ce sujet. “Oui, le pays de Molière, c’est fabuleux tu sais !”, qu’il lui aurait dit. Le truc, c’est qu’elle trouvait pas le fait de cohabiter pendant un mois avec Mackenzie très fabuleux-fabuleux. C’était plutôt du genre : fabuleuse-catastrophe. Elle avait cru s’être trompée de chambre quand elle l’avait vue. L’horreur quand la petite réalisa qu’elle ne rêvait pas, que non ce n’était pas un cauchemar non plus, que la Serpentarde ne lui jouait pas un tour et que personne ne s’était trompé de chambre. Le truc qui rehaussait un peu tout ça, c’était le fait d’avoir Jade dans son dortoir aussi. Ça, c’était déjà plus fabuleux-fabuleux ! Parce que deux contre une, ça rassurait déjà plus la petite tête blonde sur ses chances de survie. La preuve, elle avait réussi à survivre jusque là ! Elle pourrait même assister au bal de prévu pour ce soir. Elle n’avait personne avec qui y aller, cette fois, vu qu’Eliana n’était pas là, mais c’était justement pour cette raison qu’elle y allait. Le petit lion voulait faire un compte rendu à sa meilleure amie sur ce qu’il en était des bals en France. Histoire qu’elle sache ce qu’elle loupait à passer ses vacances à faire des révisions ! La pauvre… Elle espérait tout de même qu’elle s’en sortait… Mais les lettres qu’elle recevait d’elle régulièrement laissait voir que oui, tout allait bien pour elle. Tant mieux d’ailleurs ! Hilly voulait profiter un maximum de ces vacances pour avoir plein de choses à lui raconter dans sa prochaine lettre ! Bon, passer ses vacances dans une autre école, c’était pas ce qu’on pouvait appeler de vraies vacances, mais les adultes appelaient ça comme ça, donc bon. Elle pourrait dire à son amie qu’elle n’avait pas passer son temps à ne rien faire ; au final, ils travaillaient aussi, ici ! Quelle barbe. Le point positif était qu’ils étaient en petit comité, et même s’il y avait Mackenzie, Jayden (brrr, l’enfer) et Maxine, il y avait Jade, Billie, Tasha, Madison et Sleibhin pour compenser ! Si ça, ce n’était pas un beau cadeau, elle ne savait pas ce que c’était ! Elle n’aurait pas à détester son séjour juste parce qu’elle aurait partagé sa chambre avec le pire corsaire du monde.

D’ailleurs, Hilary aurait bien aimé que Mackenzie déguerpisse de cette chambre rapidement. Cette dernière n’arrêtait pas de fureter un peu partout depuis tout à l’heure, comme un raton laveur - ou un putois, au choix -, et ça ne lui faisait pas vraiment plaisir. La petite tête blonde aurait bien aimé rentrer dans la chambre pour se coiffer une dernière fois les cheveux avant de se rendre au réfectoire. Elle n’était encore vêtue que d’un léger débardeur et d’un short avant de se rendre dans les pièces organisées pour avec toutes les robes et vingt heures allait bientôt sonner. La Gryffondor fit mine d’entrer dans la chambre à la recherche d’un objet précis dans ses affaires, en ignorant royalement la Serpentarde jusqu’à ce qu’elle sorte. Elle ne se retint pas à tirer la langue dans le dos de Mackenzie avant de chercher la brosse à cheveux et de se les brosser délicatement. Hilly y passa du temps, se perdant dans ses pensées encore une fois, s’imaginant déjà porter la belle robe qui l’attendait avec sûrement beaucoup de détails. Et la pièce ! La pièce aussi serait probablement d’une beauté à couper le souffle ! La France n’avait rien de comparable avec l’Angleterre. (Elle avait déjà du mal à croire que d’autres pays existaient au-delà la mer.) Seul le ciel restait le même, à son grand plaisir. Elle se croyait dans un conte de fée. Une véritable histoire de princesse comme on en faisait encore aujourd’hui ! Bon, les princesses ne partaient pas à l’aventure, ne combattaient pas, ne bravaient aucun danger et ne partaient pas bourlinguer en mer, maaaaais, c’était bien aussi, princesse. Ça avait son charme. Et bientôt, la petite Priest porterait une robe qu’elle n’aurait jamais imaginé porter, même dans ses plus rêves les plus fo… « Mer...credi ! J’suis en retard ! »

Une fois n’était pas coutume, la petite tête blonde se retrouva à courir dans les couloirs et à se voir enfiler la robe en quatrième vitesse, puis à détaler en direction du réfectoire alors que les adultes en charge des habits avaient voulu la prévenir de quelque chose, mais comment vouliez-vous qu’elle s’arrête pour écouter ? Elle était en retard, et fichtrement bien en retard, et elle l’aurait été sûrement moins si ces robes avaient été pensées autrement parce que, franchement, toutes ces couches de vêtements, c’était bien beau, mais ce n’était pas pratique pour courir ! Pas étonnant que les princesses ne partent pas à l’aventure : elles étaient obligées à rester figées sur place ! Elle aurait mieux fait de rouler, elle serait arrivée plus vite ! Hilary ne voulait même pas penser à l’état de ses cheveux maintenant… Et tout le monde était déjà arrivé dans le réfectoire. La directrice avait même commencé son discours ! La petite tête blonde passa à côté du grand monsieur avec son livre bleu avec une oreille distraite. Elle ne s’était pas encore faite à cette langue qu’était le français et ne comprenait trois fois rien à ce qu’ils pouvaient bien raconter, ces français. Belle langue peut-être, mais super compliquée. Elle essaya de sourire au monsieur, mais avait dû afficher ce qui ressemblait plus à une grimace. Elle était essoufflée ! Le petit lion passa la main dans ses cheveux histoire de les coiffer ne serait-ce qu’une dernière fois avec ses doigts tout en avançant dans la salle. Ce que c’était beau ! Et grand. Et il y avait plein de monde… Bien sûr, elle connaissait plusieurs personnes, mais elle n’avait pas envie de déranger plus que ça. Ils avaient tous l’air d’être dans de sacrées discussions. Hilary se voyait mal se ramener en pleine discussion… Alors, à la place, elle se mit à tourner sur elle-même, en continuant de coiffer ses cheveux avec sa main. Les lumières étaient super belles ! Ça faisait des petits éclats de partout, comme des étoiles qu’on aurait attrapées et qu’on aurait ramenées ici. C’était lumineux et presque tout blanc tant il y avait de la lumière partout ! Et sa robe était toute bleue avec quelques touches de orange. Et ses mains… étaient toutes vertes ? « Pourquoi c’est tout ver-- » Outch. À force de ne pas regarder où elle allait, Hilary était rentrée dans quelqu’un. Elle se retourna le plus vivement qu’il était possible de le faire, relevant les yeux, prête à s’excuser : « Dé… Désolée, je… » Et… Urg. Maxine. Elle était rentrée dans Maxine. Hilly grimaça dans la seconde. Génial.

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 18:22

Avril avait le sourire depuis qu'elle avait vu l'annonce. Il faut dire qu'une soirée comme celle-ci, elle en rêvait depuis des années. Quelle nana ne rêvait pas de porter une véritable robe de princesse au moins une fois dans sa vie ? Pas Avril ,en tout cas. Elle ne prit donc pas son temps afin d'aller choisir la dite robe. Cela ne lui prit que trois quart d'heure, ce qu'elle estimait complètement dans les temps ! Il s'agissait d'une magnifique robe jaune et orangée qui saurait faire ressortir son bronzage de ces dernières semaines. Elle en était d'ailleurs plutôt fière ! Elle était parvenue à éviter les coups de soleil et à gagner des couleurs brunes sur ses bras, ses épaules et ses jambes. C'était ça, d'être en vacances et de porter presque constamment des shorts et des débardeurs lors des excursions un peu partout en France ! Bientôt, lorsque ce voyage scolaire serait terminé, elle rejoindra Yasha en Indonésie. Apparemment, sa meilleure amie était tombée amoureuse de certains singes là-bas, suite à du bénévolat dans un refuge et comptait clairement les lui présenter. Avril avait hâte... Non, en vrai, la seule chose dont elle avait hâte, c'était de retrouver sa meilleure amie. S'il n'y avait pas de singes, cela aurait été plus plaisant, mais bon, on fait avec ce qu'on a ! Dans tous les cas, elle ne doutait pas que l'étudiante serait elle aussi impressionnée par son bronzage. Il faut dire qu'Avril avait toujours eu du mal à bronzer, gardant une peau blanche comme une nectarine.

Vingt heure venait de sonner, Avril faisait la file pour entrer dans le réfectoire. Tous les élèves avaient joué le jeu. Tout le monde portait un costume plus ou moins voyant (C'est quoi ces cheveux verts là bas ? Mon Dieu, elle n'a pas pu faire ça...) et on pouvait voir un peu toutes les époques se mélanger. Avril restait contente de sa robe de Versailles, datant très certainement du XVIIIème siècle. Même si, à vrai dire, elle avait galéré à s'habiller. Le corset avait été une horreur à lacet. Elle était allée voir un membre du personnel du palais pour l'aider, ne pouvant décemment pas demander à l'une de ses colocataires. Finalement, elle était parvenue à mettre la panoplie complète, commençant tout de même à comprendre la difficulté que ressentaient les femmes de l'époque. Si Avril avait déjà porté des corsets dans le passé, elle n'en avait jamais eu des aussi serrés dans une atmosphère aussi chaude. Il ne faudrait pas qu'elle oublie de s'hydrater ce soir, elle sentait l'importance que cela aurait. Elle s'était également aidée du personnel pour réaliser un chignon agrémenté d'un filet afin d'avoir la nuque à découvert. Ca, au moins, lui permettrait de ne pas trop suer.
Lorsque vint son tour, elle fut accueilli par un homme en livrée bleue qui se mit alors à déclarer d'une voix forte :

Madame la Marquise, Avril June

Avec un petit sourire amusé, Avril se baissa dans une révérence avant d'entrer dans la salle. Elle était magnifique. Simplement décorée, elle était si grande et si bien éclairée qu'elle était belle au naturel. Avril se sentit un tantinet intimidée par les miroirs qui reflétaient tout le petit monde déjà présent. Vraiment, ce château avait tout d'un véritable palais. Se tenant dans un coin de la pièce, pas trop loin de l'entrée, elle écouta le discours de Madame Maxime avant d'applaudir avec ses gants blancs qui décoraient ses mains. Finalement, la soirée débuta réellement et quelques groupes d'élèves se formèrent ici et là. Avril attrapa une coupe de faux-champagne tout en posant ses yeux autour d'elle. Ce soir, elle surveillerait la soirée. Il n'y aura pas de Timothy pour lui rendre la soirée plus agréable.


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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 18:50

Bienvenue à la cour !


La France était magnifique. Remplie de charme culturel, des monuments ayant connu leurs lots d'histoires. Une destination raffinée pour ceux qui admirent les monuments populaires et la culture ou la cuisine française. L'idée n'était pas mauvaise de la part de la direction. Pas nécessairement le voyage au soleil qu'Ariel s'attendait, mais ça pouvait passer sans problème. L'idée de toutefois suivre des cours la rendait un peu perplexe. C'était des vacances non ? Normalement, elle ne dirait jamais non pour apprendre des choses supplémentaires, mais après les semaines difficiles d'examens, ils ne pouvaient pas avoir au moins une pause de cours pendant l'été ? L'idée d'être enfermée dans un château à la chaleur lui était insupportable. C'était comme, revivre l'année sous le régime Blackman, à être enfermée et à s'étouffer. Bon, la comparaison est quand même exagérée, ils avaient l'accès à l'extérieur, mais elle aurait préféré avoir plus de liberté. Tant que les activités soient intéressantes le voyage devait être intéressant aussi.



Son enthousiasme s'était arrêté aussi subitement qu'il était arrivé aussitôt qu'elle a appris qu'il y allait avoir un bal. Un foutu bal ! Elle ne s'était même pas encore remise de la catastrophe du dernier bal non, mais ce n'était pas possible... En plus, ils devaient s'habiller comme des comtes et des duchesses de l'époque, quelle horreur ! Elle avait quand même essayé de donner une chance à la direction et elle avait enfin décidé d'y aller, elle avait invité Lena, après leur séance de balai à Pré-au-Lard elle s'était rendu compte à quel point son amie lui manquait. Ce n'est pas nécessairement leur activité préférée, mais faire quelque chose de différent ça peut être amusant ! Non ? Elle avait enfin pu prendre de l'air de son dortoir. Mackenzie et Jade étaient des vrais sauvages. À peine installées, elles commençaient déjà à se crier dessus. Ariel n'aurait jamais su que c'était possible de détester quelqu'un à ce point avant de les rencontrer. Elle avait des envies d'arbitrer leur débat tellement que les arguments étaient interminables.



Elle attendait impatiemment Lena dans la pièce où ils devaient choisir leur costume. Elle avait longtemps trié robes par robes, toutes aussi bouffantes les unes que les autres... C'était un vrai supplice ! Finalement, elle avait opté pour une belle robe, mais celle avec moins de dentelles et de frous-frous ! Elle avait laissé ses cheveux naturellement frisés et elle avait ramené deux tresses qu'elle attacha à l'arrière pour ainsi décorer la simple coiffure de quelques fleurs blanches. Où est Candice quand tu en as besoin... Elle avait l'air d'une mariée toute vêtue de blanc, c'était l'enfer ! Toutefois à son plus grand plaisir Lena apparu dans le cadrage de la porte, le visage aussi stupéfait qu'elle-même. « S'il te plaît ne t'enfuis pas ! » Fut la première chose qui lui venait en tête, elles n'étaient pas chaudes à l'idée d'un bal, alors imaginer s'habiller avec de la dentelle et des frous-frous. « Je suis contente de te voir Lena, j'ai bien cru que t'aurais pu changer d'idée, tu as vu comment je suis accoutrée ? J'ai l'air d'une poupée du moyen-âge ! » Ariel l'amena aussitôt prêt des vêtements pour l'aider à choisir avant qu'elle ne se sauve. Après avoir pris leur temps pour choisir sa tenue, les deux jeunes filles s'aventurèrent, jusqu'à ce qu'un homme les invites à entrer dans une salle de bal, comtesse ou duchesse, elle était loin de se sentir royale. « Ça te va bien la robe tout de même, on dirait une princesse ! »




Sa tête lui faisait tellement mal, les dernières semaines des examens avaient été angoissant et elle s'était rendu compte que sa mâchoire lui faisait terriblement mal aussi. En plus de ses compagnes de dortoirs qui se crient dessus sans arrêt, elle aurait dû prendre les comprimés moldus soignant le mal de tête. Elle avait chaud et elle n'était pas vraiment de bonne humeur. « Comtesse Dawkins ? Si je l'étais, j'habillerais mon peuple en fonction de la température ! Qui peut rester habillé comme cela en été, c'est horrible ! » Ariel fit avec ses yeux un tour de la salle de bal, c'était jolie, vraiment ça l'était. Elle ravala sa bonne humeur pour se tourner vers son amie qui admirait aussi comme elle la salle. « Bon je vais arrêter de me plaindre, c'est moi qui ai proposé qu'on participe, est-ce qu'on connait des gens qui sont venus ? » Cherchant du regard des têtes familières.
 
 
 
 
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 19:21


Bienvenue à la Cour
Les invités du bal & Maddie
⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆
Bercée par la douce musique environnante, je laissais mes prunelles se perdre dans le décor en attendant mes amies. Les miroirs, le buffet, les multiples lumières qui se reflétaient, été magnifique mais rien ne surpassait tous les efforts qu’avait déployés les élèves pour rentrer dans le thème. Robe meringue, parure aux reflets dorés, coiffures élevées ou même perruque. Tout le monde semblait être reparti quelques siècle en arrière l’espace d’un soirée. Le sourire aux bords des lèvres je ne me lassais pas de faire des révérences à toutes les personnes susceptibles de me la rendre comme si tout cela était naturel. Comme si, ce soir, j’allais me métamorphoser en dame de la cour. Il n’y avait rien de plus facile enfin pour le moment! Une belle robe, un peu de maquillage, des heures de préparations et surtout de bonnes manières, j’étais prête à endurer cette soirée de sourire et de danse dans la bonne humeur.

Cherchant dans la foule une figure familière, je faillis ne pas entendre la nouvelle salve d’arrivant qui eux aussi venait dîner à la cour ce soir là. “Y a erreur par contre, j’suis pas une duchesse : j’suis la Reine. Mais vous pouvez m’appeler “votre Majesté” si ça vous dit.” Je me retournai vers cette voix que je connaissais entre mille dans un petit gloussement. Jade! Celle-ci bien que coincée dans une robe, semblait tout à fait à son aise pour que l’homme en bleu se mette à l’appeler « Majesté » toute la soirée. Je lui souris quand elle m’aperçut au bout de quelques secondes. Je ne pus empêcher mon sourire de s’élargir en voyant la tenue de mon amie, qui ne quitterait jamais son habituel jean pour rien au monde, ainsi que la couronne qui ornait le sommet de sa tête. Mon sourire s’agrandit quand elle arriva près de moi et je m’inclinai en une longue révérence comme si elle était ma souveraine. Ce qui semblait bien être le cas, vu que Jade s’était proclamé Reine de la soirée! En bonne demoiselle de la Cour je lui devais un certains respect malgré le fait que je retenais mes rires. “Ça alors Maddie, j’ai failli pas te reconnaître sous tout ce tissu ! Tu fais une super impératrice de Machintruc, on s’y croirait.” Je sentis mes joues rosirent doucement et regrettai amèrement de ne pas avoir cédé à la tentation de me poudrer le visage pour échapper au moins ce soir, à ses rougissement incessants, au moins je serais restée blanche comme un linge au lieu de ressembler à un feu bicolore: blanc vous pouvez passer et me parler au temps que vous voulez et rouge il fallait arrêter tout de suite avant que je meure d’une crise cardiaque ou d’autre chose, tout était tellement probable quand j’étais dans les parages. « Tu rigoles? C’est gentil de ta part mais je ne volerai la vedette pour rien au monde à Sa Majesté, lui dis-je avec un sourire. Dis moi ils t’ont forcés comment à l’enfiler cette robe? Avec beaucoup de patience ou avec un chausse-pied? » Bien qu’il était dérangeant de rire à la Cour, je ne m’en privai cependant pas, tout était tellement plus simple quand j’étais avec mes amies. Il me suffisait de faire le vide pour que toute ma bonne humeur soit de retour et que je pense à m’amuser. « Votre Majesté, repris-je d’une voix mesurée en m’inclinant, ce serait un honneur d’être votre dame de compagnie le temps de cette soirée si vous le souhaitez. Une Reine ne peut décemment pas être toute seule le soir de son bal, voulez-vous bien? » Mon sourire s’agrandit en même temps que celui de mon amie. Il fallait dire que pour nous plonger à fond dans le personnage j’y mettais le paquet et j’étais certaine que Jade le ferait aussi pour satisfaire notre besoin de nous amuser. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait ce soir, après tout s’était la Reine non?

Je jetai un oeil à la porte de la salle pour essayer d’apercevoir Joanne qui arriverait sans doute en courant, mais ce ne fut pas les yeux rieurs de mon amie que je rencontrais aux portes de la Salle. Accompagnée de Mackenzie il était dur ne pas reconnaître celui dont les yeux bleus pouvaient passer de la gentillesse à la colère en une fraction de seconde. Je détournai le regard avant qu’il puisse m’apercevoir. Les battements de mon coeur s’accélèrent. J’avais été bête de croire qu’il ne viendrait pas à cette soirée et d’autant plus bête d’y être allée également. Un simple regard avait suffit à ce que mon imagination vive me rappelle de plein fouet pourquoi je tenais tant à l’éviter. Crispant les poings dans mes nombreuses couches de tissus, je tentai de reprendre ma conversation avec Jade en gardant le sourire. Mais malgré toutes mes bonnes intentions, mon amie n’était pas dupe. “Tu fais une drôle de tête, y a un truc qui va pas ? Ou c’est la poudre sur le visage qui te donne envie d’éternuer ? Moi aussi ça me fait ça.” Je secouai doucement la tête pour lui faire comprendre que tout allait bien, même si ce n’était pas le cas. Je ne voulais pas mettre Jade, ni même une autre de mes amies en plein milieu de cette histoire, il me l’avait d’ailleurs défendu sous peine de répercussions à leur encontre. Une menace…Je me dépêchai de rire gaiement pour dissiper les doutes de mon amie. Or de question que je gâche la soirée « T’inquiète pas tout va bien, j’étais dans mes pensées…dommage que Roxy n’est pas pu venir avec nous en France. Je suis bien d’accord cette poudre est infect! » Jade se pinça le nez ce qui me rendit aussitôt le sourire. Si j’avais cru voir un jour voir la Reine de France se pincer le nez pour ne pas éternuer, j’aurais regardé des documentaires plus souvent. Nous reprîmes gaiement notre conversation comme si tout était normal. Je me sentais comme intouchable au côté de Jade, comme si rien ne pouvait m’arriver. Le coeur plus léger depuis que mon amie m’avait libéré de mes doutes, je ne me forçais même plus à sourire.

« Vous m’excuserez, gueuse des champs. » Je me tournai vers celui qui venait d’apostropher l’une de nous deux avec un nom aussi péjoratif avant même de comprendre à qui appartenait cette voix qui me semblait familière. Je n’aurais jamais dû me retourner. A deux pas de nous deux se tenait Jayden, Mackenzie au loin, qui toisait Jade une lueur moqueuse dans les yeux. Lui. Celui qui m’avait brisé le coeur sans même s’en rendre compte. Celui qui m’avait fait du mal juste pour le simple plaisir de rajouter une couche supplémentaire à ma souffrance. Celui qui m’avait abandonné alors que je croyais que nous étions amis. Mon coeur eut un violent bond dans ma poitrine et mes poings se crispèrent dans les plis de ma robe. Comment osait-il? Comment osait-il venir ici, à quelques centimètres de nous comme si de rien n’était. Comment osait-il afficher ce masque neutre? Comment osait-il par-dessus tout insulter et humilié une de mes amies les plus proche? « Bien que vous soyez d’une laideur à en briser les miroirs, je vous serai gré de bien vouloir laisser les nobles s’exprimer entre eux. J’ai quelque chose à dire à Madame la Reine » La Reine c’était Jade. Et pourtant son regard se posa sur moi une fraction de seconde. Seconde de trop pour mon coeur qui eut un dérapé et pour que de nouveau vienne me gifler les mots douloureux qu’il m’avait asséné. Je détournai le regard. Je n’étais pas la Reine. Sûrement pas pour lui. « Alors, hop hop hop, on déguerpit, les besoins des maîtres ne vont pas se nettoyer tout seuls derrière les rideaux ! » Il dépassait les bornes! Je lui jetai un regard noir en essayant de ne pas accrocher au bleu de ses yeux, fulminant intérieurement. S’en prendre à moi était une chose, s’en prendre à mon amie pour me parler seule alors que nous même ne l’étions plus était une autre et je n’acceptais pas qu’il lui parle de cette façon avec le ton désobligeant qu’il employait. Si j’avais pu par le passé lui pardonner, aujourd’hui c’était au dessus de mes forces. Il hésita et me fit un signe de tête pour que nous gagnions un coin de la salle. J’hésitai, le coeur affolé. Y aller? Ne pas y aller? Prendre le risque de nous disputer de nouveau et de revivre le moment de la dernière fois où prendre celui de ne pas écouter ce qu’il avait à me dire? Je n’espérais même plus de pardon. Est-ce que j’étais, si cela était le cas, capable de lui pardonner?

Très peu sûre du chemin que je devais prendre je jetai un coup d’oeil à la salle. Un simple regard suffit à me décider et je lui emboitais le pas en lançant un regard désolé à Jade « Je reviens tout de suite » Me pressant quelques peu pour ne pas être sur les lieux quand Maxine finirait par être aux côtés de Jade. Jayden c’était déjà beaucoup, mais la voir elle aussi serait au-dessus de mes capacité pour passer une soirée calme, enfin déjà moins calme que je ne l’imaginai. Je suivis Jayden à l’écart, ne voulant être à ses côtés comme j’aurais pu auparavant le faire. Je ne cessai de m’interroger sur ce qui l’avait motivé à venir me parler et mon coeur battait à tout rompre quand j’essayai d’imaginer ce qu’il voulait me dire. Plus que ça, ce n’était même pas un sentiment de soulagement qui m’envahissait, mais la colère puissante de la dernière fois, qui enfouie depuis le départ de Poudlard, refaisait surface. Je soupirai et prit les bords de ma robe pour ne pas trébucher. Assez loin du groupe que nous venions de quitter je me stoppai, espérant qu’il allait suivre le mouvement. Nous étions très bien ici. Plus qu’une envie de m’arrêter, si je ne le faisais pas j’allais prendre mes jambes à mon cou et partir d’ici avant qu’il n’est prononcé un mot. La dame qui nous avait présenté le bal, nous fixait. Peut-être que notre précédent attroupement lui avait attiré l’oeil ou qu’allait dans un coin de la salle n’était normalement pas réglementaire? Avant qu’elle ne débarque à nos côtés, je me dépêchais de reprendre mon rôle. La tête haute, je m’inclinai légèrement et reprit la voix sèche et le regard sans émotion (ou tout du moins en essayant de cacher ma colère, ma tristesse et ce qui allait avec, ce qui était quasiment impossible) « Messire, vous me voyez désolée de devoir vous faire perdre votre précieux temps. Ainsi, je vous serai gré de me délivrer rapidement votre message pour que je retourne auprès de ma souveraine » J’avais essayé de contrôlé ma voix qui ne demandait qu’à se briser à chaque moment où je posais les yeux sur lui. Regardant par dessus son épaule, je m’étais efforcé de le vouvoyer pour ne pas donner à notre rapprochement quoi que ce soit qui est rapport au fait que nous étions ami. Je le vouvoyai comme un étranger, car à mes yeux c’est ce qu’il était à présent. Mon coeur, n’étant vraisemblablement pas d’accord avec mes pensées battait plus fort pour bien me montrer sa présence. Comme si j’avais besoin de ça. Je cachai mes mains tremblantes dans ma robe et tentai de garder la tête haute. Pour la première fois depuis qu’il m’avait demandé de le suivre je plantai mes prunelles dans les siennes, déchirant un peu plus les pourtours d’une cicatrice qui avait du mal à guérir. « Tu…Tu as trente secondes » lui soufflai-je peu sûre de moi. Peut-être ne me croyait-il pas? Peut-être pensait-il que je jouai la comédie, que j’allais l’écouter comme si tout était parfaitement normal? Peut-être ne savait-il pas combien j’irais aimé lui donner une autre baffe pour ce qu’il m’avait fait enduré? Peut-être ne comprenait-il pas que je lui en voulais encore plus qu’avant? La colère de nouveau encré dans le creux de ma poitrine me faisait peiner à respirer. Mon coeur battant la chamade ne demandait qu’une chose, retrouver Jade pour pouvoir l’alléger de nouveau. Je n’aurais pas dû y aller, mais il serait resté à mes côtés jusqu’à temps que je le suive et je ne pouvais pas l’affronter en même temps que Maxine sous le regard de Jade. J’avais fait comme si tout allait bien alors que dès que j’avais compris qu’il voulait me parler, je n’avais eut plus qu’une envie: le fuir. J’inspirai doucement et pour bien lui signifiait que je ne rigolai pas, le regardai de nouveau en commençant à compter les secondes qui défilaient « Un…deux… »
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 20:31


bienvenue à la cour
Jaswinder & les autres

Les jours passaient et se ressemblaient affreusement à Beauxbâtons. Des soirées sans fin avec des camarades de dortoir qu’elle n’aurait jamais choisies si on lui avait demandé son avis, des cours de français qu’elle n’écoutait qu’à moitié et des sorties sans intérêt de musées et de bibliothèque alors qu’elle ne rêvait que de boutiques et de soirées grandioses… Il n’y avait pas grand chose à garder de ce voyage. Il était nul et elle avait hâte de rentrer en Écosse pour faire part à son père de la torture qu’on lui avait infligée ! Il n’accepterait sûrement pas que sa fille chérie soit séquestrée dans une autre école alors qu’elle méritait les plus merveilleuses des vacances ! Pourtant, ce matin, une affiche était apparue comme par magie, leur annonçant enfin quelque chose de bien : un bal ! Et pas n’importe quel bal ! Un bal de princesse, digne d’un conte de fée, avec robes incroyables et des garçons pour la faire danser jusqu’au bout de la nuit ! Il avait fallu attendre une éternité pour en arriver là mais un sourire immense avait pris part sur les lèvres de Jaswinder. Pour la première fois depuis qu’elle était arrivée, elle paraissait heureuse d’être là et n’avait de cesse de s’extasier sur les beautés du château. Elle en avait oublié son incommensurable déception et s’apprêtait à s’amuser comme une petite folle au moins une fois dans le mois. C’était tout de même la moindre des choses ! S’il y avait une justice, ils organiseraient plus de soirée dans ce genre-là d’ici leur départ !

Lorsqu’elle était arrivée dans la salle où étaient entreposés tous les costumes, la Serpentard s’était sentie fondre. C’était magnifique ! Les plus belles robes qu’elle n’avait jamais vues ! Ça lui rappelait un peu celle que ses parents lui avaient offert pour ses six ans, une merveille de tissus bleu faite sur mesure par l’un des meilleurs couturiers sorciers. Elle n’avait malheureusement pas pu la porter très longtemps mais en gardait de superbes souvenirs. À peine leur avait-on expliqué comment enfiler toute cette armada de jupons et d’armatures qu’elle se rua sur la robe qui lui faisait de l’oeil depuis qu’elle l’avait aperçue. Au diable les autres filles, elles n’avaient qu’à être plus rapides. C’est donc fièrement qu’elle disparut dans son dortoir pour se changer, un amas de tissus crème et de perles entre les mains. Enfiler tout ça n’était pas chose aisée et elle dut s’y reprendre à deux fois pour réussir à lacer correctement sa robe, devant même supplier l’une de ses camarades de dortoir pour y parvenir, mais, finalement, le reflet que lui renvoya le miroir lui assura que le jeu en valait la chandelle.

En toute modestie, elle se trouvait absolument parfaite. La couleur lui allait à merveille, faisant ressortir sa chevelure flamboyante et le léger décolleté laissait deviner sa poitrine naissante. Elle ne doutait pas un seul instant d’être la plus belle, ce soir.

Une fois son chignon impeccablement monté, une ou deux boucles encadrant son visage impeccablement maquillé, Jaswinder quitta sa chambre et se rendit joyeusement jusqu’au réfectoire où l’attendait sa merveilleuse soirée. Le palais qu’ils habitaient temporairement prenait tout son sens ainsi vêtue ! Que ça devait être incroyable d’y vivre à cette époque-là, croisant à tout va des dames portant des tenues aussi ravissantes que celles qu’on leur proposait et des gentilshommes probablement tous plus élégants les uns que les autres ! Son regard glissait discrètement vers chaque personne qu’elle apercevait, comme pour s’assurer qu’aucune ne lui arrivait à la cheville. Elle craignait toujours qu’on lui vole la vedette. Elle savait pertinemment que ça n’était pas possible, qu’elle n’avait qu’à vouloir briller pour y arriver, évinçant ses pauvres camarades aux yeux de tous les mâles présents… Mais la crainte ne la lâchait jamais vraiment. Elle n’était pas très intelligente et avait un peu de mal à se faire de véritables amis alors si en plus on lui ôtait sa place de plus jolie fille de Poudlard, il ne lui restait plus grand chose…

La Comtess-, commença l’homme qui les accueillait à l’entrée.
Sachez que je suis une princesse.

La gamine leva le nez d’un air prétentieux et entra sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, ni même de terminer de l’annoncer. Bien fait pour lui ! Comtesse, et puis quoi encore ?! Son humeur la quitta pourtant en un rien de temps, à peine eut-elle eu besoin de poser les yeux sur les murs, les dorures, les peintures… C’était époustouflant ! Mais elle se permit d’avoir l’air habitué, se contentant d’avancer en soulevant sa robe d’une main experte. Ses talons s’entendaient à peine à cause de la musique et du bruit ambiant, c’était dommage, elle aimait bien qu’on remarque sa présence avant même de la voir…

Leur hôtesse se sentit obligée de faire un discours duquel la jeune rousse n’écouta rien et disparut presque aussitôt. La musique devint plus forte et tout le monde se mit en mouvement. Son regard sombre passa d’un petit groupe à l’autre en cherchant des têtes connus. Sa Majesté le roi Maxine lui arracha un sourire amusé. Elle détonait avec son costume de garçon alors que chacune se trimbalait une robe avec plus ou moins de succès… Leynd s’occuperait sûrement de jouer les bouffonnes… Comme quoi il n’y avait pas que du beau monde à cette soirée, c’était dommage. Il fallait trouver quelqu’un auprès de qui rester un moment… Il était hors de question de passer cette soirée toute seule. Un visage antipathique apparut soudainement dans son champ de vision et suffit à la décider. Traversant la salle d’un pas gracieux, Jazz alla se planter devant Finnbjörn, ignorant parfaitement la fille qui l’accompagnait.

Monsieur le Duc… Ou quel que soit ton titre, salua-t-elle dans une révérence parfaitement exécutée. Puis-je espérer que tu m’invites à danser ?

Il serait sûrement pas ravi de la voir mais, qu’il se rassure, ça lui faisait d’autant plus plaisir à elle…
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Robe pour la soirée:
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 21:06

    Une soirée costumée.... c'était absolument TOUT ce que Joanne adorait. C'était la première année que la petite galloise participait au voyage scolaire et elle ne regrettait pas du tout ! La France quoi ! C'était juste grandiose ! Et avec Jade en plus ! L'école des français était très classe ! Bien sûr, Poudlard gardait une place toute particulière dans son cœur mais tout de même, c'était drôlement bien de venir fouiner chez les autres pour voir comment c'était. Alors autant dire que cette soirée costumée, c'était la cerise sur le pudding. Joanne allait pouvoir pavaner dans une jolie robe et se faire passer pour une princesse ! Que demander de mieux. Joanne était ce genre de fille aussi à l'aise dans une robe de princesse que dans un uniforme militaire, autant à l'aise dans une soirée guindée qu'en plein champ de bataille de paint ball ou de laser game. Rien ne l'arrêtait et tout lui plaisait.

    Sur le grand portant, Joanne avait jeté son dévolu sur une très belle robe en soie rose bordée d'un liseré doré, mêlée de dentelles, de nœuds et de froufrous ! Elle eut par contre beaucoup de mal à comprendre comment tout ça s'enfilait car il y avait plusieurs couches. Après avoir demandé de l'aide à une dame française qui devait être un professeur, Joanne inspira un grand coup car... bah ça serrait un peu quand même. Mais elle allait survivre. La petite galloise regarda son reflet dans le miroir. C'était drôlement joli même si c'était rudement encombrant tout ce tissu. Elle avait trop hâte de voir ses copines en costumes ! Quelle heure était-il ?

    "Nom d'un crapaud à bulles, je suis en retard !" s'exclama-t-elle en arrangeant ses anglaises... car oui, elle n'avait pas mi de perruque mais arborait une coiffure très 18ème siècle avec des boucles de partout et des rubans sur la tête. A la hâte, Joanne attrapa une grosse houppette qui trempait dans un pot de poudre blanche et se tapota vigoureusement le visage avec.

    "ATCHAAAAAAAAAAAAAA !" hurla-t-elle, pliée en deux par le violent éternuement. Bon, ça c'était fait. En route vers la salle de bal, vite !

    Joanne se pencha en avant, ramassa l'intégralité de ses jupes et jupons qu'elle releva et partit en courant dans les couloirs. Elle avait sûrement loupé le discours de la directrice. Tant pis.

    Joanne déboula devant l'homme en habit bleu posté devant la porte de la salle de bal. Il la regarda en levant un sourcil perplexe et Joanne se rendit compte alors qu'elle tenait tellement haut ses jupes, afin de ne pas se casser la figure pendant sa course, qu'on pouvait voir tous ses dessous. Joanne relâcha le tout à la hâte et lissa sa robe, tentant tant bien que mal de retrouver une attitude de noble. L'homme la nomma alors "Comtesse Griffitte".

    "Non non non GriffiTH avec TH, pas Griffitte. Vous les français vous n'arrivez pas à prononcer ça je crois. La langue entre les dents et thhhhhhh... Ouais bon Griffize, c'est déjà mieux oui... Répétez après moi : Comtesse Griffith, du Comté de Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch !"

    Devant l'air ahuri de l'homme, Joanne pouffa de rire et entra enfin dans la salle de bal en le laissant en plan. S'il n'arrivait pas à prononcer son nom de famille correctement, mieux valait ne pas chercher à lui apprendre le gallois tout de suite.

    La salle était à couper le souffle ! C'était magique ! Dans le sens magique très très joli, pas le sens magique de sorcier. Quand elle raconterait ça à ses parents ! Immédiatement, Joanne chercha des yeux ses copines. Elle repéra Billie qui parlait avec Perrin, Tasha et Zach, son super héros sauveur des cachots. Joanne leur fit un grand coucou de la main puis reprit sa recherche en parcourant la salle des yeux. Elle repéra Maxine, qu'elle salua également de la main et Madison, en grande conversation avec Jayden.

    Ah elle était là ! Bon sang, elle ne l'avait tout simplement pas reconnue. Jade était perdue dans ses froufrous, c'était terrible ! Joanne s'approcha d'elle en trottinant (elle ne pouvait pas courir sans relever ses jupes et mieux valait s'abstenir dans l'immédiat).

    "Jade ! Je te cherchais mais je t'ai pas reconnue tout de suite ! Ça te change ! Oh mais toi t'as une couronne ! T'es plus qu'une comtesse alors, t'es une princesse ? Alors c'est moi qui doit faire une révérence devant toi ! Attends j'essaye."

    Et sur ce, Joanne glissa sa jambe droite derrière sa jambe gauche et... se cassa la figure royalement dans un froissement de tissu. Joanne disparut brièvement sous un amas de dentelle et une voix étouffée parvint à Jade.

    "Aide-moi à me relever steplé..."


La robe de Joanne:
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 21:16

Phoenix & Finn & Seibhin

Bienvenue à la Cour


Je n'avais pas envie d'être ici. Je sais que je donne l'impression d'être un disque rayé mais qu'importe, vu qu'on ne m'écoute pas de toute façon qu'est-ce que ça change que je rabâche continuellement la même chose ? Je n'aime pas Poudlard alors on peut imaginer que je n'apprécie guère ses petites animations. Je me serai donc bien passée de participer à ce voyage scolaire mais selon ma mère, c'est préférable d'aller passer 1 mois avec ses camarades à découvrir quelque chose, plutôt que de rester enfermer dans ma chambre ou à arpenter les rues d'Inverness. On n'a pas vraiment les moyens de partir en vacances. Ma mère n'a pas vraiment le temps et l'argent qu'elle gagne suffit à subvenir à nos besoins à tous mais sans faire plus d'excès. Alors en dehors d'une journée à la plage de temps en temps, pour se changer les idées et nous donner l'impression qu'on est vraiment en vacances, on ne fait rien d'autre. Alors oui, je pourrais facilement comprendre les raisons qui poussent ma mère à nous envoyer, Esteban et moi, à ce voyage scolaire, mais je n'en ai pas envie. Pourquoi lui facilité la tâche ? Elle n'a pas été d'une grande utilité quand il était question de préserver notre héritage en trahissant notre père alors qu'elle fasse des heures supplémentaires pour essayer de nous rendre la vie un peu plus supportable, je m'en moque bien ! Il fallait y penser avant ! Qu'elle me rende ma vie et mes droits et on en reparlera. Je serai prête à enterrer la hache de guerre et apparaître un peu plus supportable. En attendant, qu'elle pleure dans sa chambre le soir venu parce que je l'épuise si elle n'a que ça à faire. J'ai parfois envie de lui signaler que ça ne sert pas à grand chose, les larmes ne vont pas résoudre ses problèmes, ni l'aider à trouver une solution. C'est vrai, elle devrait être la mieux placée pour savoir que je suis insensible à la détresse humaine !

Enfin bref, tout ça pour dire que je n'avais pas envie d'aller à ce voyage scolaire mais on ne m'a pas demandé mon avis. Visiblement, tant qu'on n'est pas majeur, notre avis ne compte pas. C'est un peu ridicule à mes yeux mais bon, c'est pas comme si quelqu'un m'écouter. Fort heureusement pour moi, on n'atterrit pas dans une ferme dégueulasse et trop petite où on nous oblige à mettre les mains dans la terre pour "apprendre la vie" ou faire quelques plats comme des larbins. On y est allé deux fois, c'est déjà beaucoup trop. Cette année, on a tous atterrit dans la prestigieuse école de Beauxbâtons. En soit je m'en fiche un peu de cette école, c'est celle de Colombie qui m'intéresse, mais ma foi, ils sont plutôt bien loger, on ne peut pas dire le contraire. En toute honnêteté, j'aurai préféré que maman nous emmène en France, plutôt qu'en Ecosse. D'accord c'était plus facile pour nous qui parlions tous couramment anglais mais franchement la vie aurait été plus agréable en France. La bonne nouvelle aussi ... si on peut le dire ainsi, c'est que je ne suis pas seule. Finn est venu aussi, avec Seibhin. Alors autant je ne suis pas toujours sur la même longueur d'onde avec Seibhin, même si elle reste une fille intéressante et surtout très malléable, autant je m'entends très bien avec Fin avec qui je peux être qui je suis vraiment. Et c'est assez rare de nos jours. Bon, je ne suis pas vraiment dans son trip pro sang-pur et tout le blabla, mais je ne vais jamais contre ses idées pour lui faire plaisir !

Ce soir, il y avait un bal organisé en notre honneur. Et même si j'adore les bals, voir certains de nos camarades essayer de prétendre être ce qu'ils ne sont pas me tape un peu sur le système. Quand t'es un moins que rien, est au moins l'honnêteté de le rester en ne te rendant pas au bal. A la rigueur si on a besoin de serveur, là pourquoi pas, mais encore, je pense qu'on peut aisément espérer mieux qu'eux. J'ai hésité longuement avant de m'y rendre. J'avais le choix entre le bal ou mon dortoir et j'ai fini par me dire qu'au pire, si vraiment le bal était nul, je pourrais toujours y retourner et profiter d'un peu de tranquillité. Des robes ont été mises à notre disposition pour qu'on puisse jouer le jeu jusqu'au bout. C'était un bal à l'ancienne et nous incarnions des gens de la cour. L'idée originale même si je n'aimais pas l'idée de porter une robe qui avait certainement déjà été porté avant. Le plus long dans l'histoire, en plus de devoir enfiler la robe, c'était de trouver une coiffure qui serait jolie et qui ne détonerait pas trop. Je m'attachais les cheveux en un chignon, avec une mèche qui s'en détachée et bouclée. Le maquillage terminé, je m'admirais dans le miroir avant de décider que j'étais fin prête pour me rendre au bal. J'aurais appréciée avoir un cavalier mais je savais que normalement, sauf changement de dernière minute, je retrouverai au moins Finn là bas. Il allait me devoir une danse et je comptais bien l'obtenir ! Quand j'arriva, il y avait déjà beaucoup de monde. Il me fallut du temps avant de me feaufiler avec ma robe parmi les groupes de gens, avant de trouver Finn, Seibhin et une fille de mon dortoir ensemble. Qu'est-ce qu'elle fait là elle ? Quand j'arrivais à leurs abords, je l'entendis demander à Finn s'il allait l'inviter à danser. C'est quoi cette histoire ? J'étais un peu étonnée mais surtout j'étais vexée qu'une autre que moi obtiendrait la première danse. Moi vivante, jamais ! Je décidais donc de m'approcher, sourire aux lèvres "Bonsoir à vous ! Vous êtes tous très élégants dans vos tenues !" Dis-je d'un ton agréable avant de me tourner vers Jazz et Seibhin "Je suis sincèrement désolée les filles mais je vais vous arracher Finnbjörn le temps d'une danse. Il m'a promis d'avoir la première !" Dis-je sans une once d'hésitation. Je n'avais aucun scrupule à passer devant tout le monde, j'aimais obtenir ce que je convoitais. C'est donc tout naturellement que j'attrapais la main de mon meilleur ami pour l'entraîner sur la piste de danse. Une fois sur la piste de danse, je lui dis doucement, gardant toujours le sourire d'apparat. "Alors comme ça Monsieur voulait nous fausser compagnie pour aller roucouler avec une fille ?!" S'il y a bien une chose, c'est que je déteste passer après les autres et Finn le savait parfaitement.



CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR old money. et hedgekey


Robe:
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyJeu 5 Juil - 23:09

Bienvenue à la cour



Le voyage touchait à sa fin. C'était l'un des plus excitants que Lena ait fait de toute sa vie. Qui aurait pu croire que la beauté paysagiste et architecturale pouvait se trouver qu'à quelques kilomètres de son pays ? On n'était pas si dépaysés que ça, mais on se sentait à des lieux de l'Angleterre. Ce mois de découverte et de rencontres avait été un bonheur pour la Serdaigle qui adorait en apprendre toujours plus sur le monde dans lequel elle vivait. Ce qui avait été sympa aussi, était qu'elle avait pu se débrouiller pour faire ses courses intellectuelles moldue. Elle en avait appris sur les coutumes campagnardes et urbaines sans magie, elle avait eu l'occasion de se rendre dans une librairie moldue, et de discuter cinéma français. Elle en avait profité pour prendre des notes et passer des coups de fil à ses parents quand elle était hors de Beauxbâtons. Elle avait de plus acheté un manuel sur l'histoire de France et de l'Angleterre qui plairait beaucoup à son père. Il pouvait être amusant de voir comment nos voisins parlent de nous. Lena aimait beaucoup ce monde sorcier et s'y était pleinement intégrée, mais restait tout de même extrêmement attachée à son univers d'origine, moldu.
Pendant qu'elle se regardait une dernière fois dans le miroir, la petite Serdaigle ressentait un petit pincement de nostalgie dans son cœur. Quelques filles de son dortoir et leurs amies étaient en train de discuter, se préparaient, ou s'excitaient à l'idée d'avoir un bal comme à Versailles. Lena avait prévu de s'y rendre uniquement pour passer du temps avec Ariel et Felicia. Ariel avait eu l'idée d'inviter Lena, puis ce fut au tout de cette dernière de proposer à Felicia de venir. Plus on est de fous plus on rit, non ? Enfin, rire était un peu fort comme mot, quand on voyait les costumes qu'il fallait porter. En entrant dans la salle d'essayage, elle tomba nez-à-nez avec un ballet de pastel, de fleurs et de courbettes. Son regard se figea sur la salle remplie de costumes qu'elle n'avait même pas pu imaginer. La petite brune était scotché devant les porte-cintre qui pendaient des robes qui auraient très bien pu êtres cousues dans des rideaux. Elles étaient immenses ! Elle observait les première et deuxième années et se demandait comment elles faisaient pour ne pas crouler sous leur poids. Lena était arrivée assez en avance pour avoir le plus de choix de robe possible. On avait précisé sur le panneau d'affichage qu'on prêterait des costumes à tout le monde et elle savait pertinemment que les robes les plus légères, les moins volumineuses seraient celles qui partiraient en premier.
- S'il te plaît ne t'enfuis pas !
Ariel attendait dans un coin. Lena esquissa un sourire quand elle vit son visage, puis, son sourire s'amplifia lorsque ses yeux descendirent sur ses vêtements. Elle était vêtue d'une délicieuse robe blanche qui aurait été plus appropriée dans un film d'époque.
- Tu es radieuse Ariel ! complimenta sincèrement Lena. C'est vrai que je ne porterai pas ça tous les jours, mais par rapport aux autres, on peut dire que tu as géré. De toute façon, quoi que tu portes, tu resteras toujours élégante.
Si son amie n'avait pas été là, elle aurait sans doute fait marche arrière et se serait enfermée dans son dortoir, le plus loin possible de cet univers. Elle ne pût s'en empêcher d'avantage et finit par pouffer de rire en voyant ses camarades dans des tenues aussi ridicule. Lena avait eu raison de s'y prendre à l'avance. La salle était pleine de monde. On pouvait difficilement circuler. Tout bien réfléchi, il n'y avait pas tant de monde que ça, ce sont les robes qui font trois fois la taille d'une personne moyenne !
- Mais comment pouvaient-ils porter ça toute la journée ?, s'indigna Lena.
Elle se dirigea vers un coin de la pièce qui n'était pas trop rempli et commença à fouiller sous les yeux attentifs de son ancienne colocataire. Elle espérait trouver, comme tout le monde, le costume le moins ridicule. Elle sortit au bout d'un moment de la salle d'essayage de fortune dans sa robe rose pâle à fleurs bleues et blanches. Elle n'avait pas pu trouver plus simple. Malgré les dentelles de partout, la robe n'était pas trop bombée au niveau des hanches.
- Ça te va bien la robe tout de même, on dirait une princesse ! dit Ariel.
- Oh, tu es adorable Ariel, merci.
Quelle merveilleuse amie Lena avait à ses côtés. Elle s'impatientait tout de même de rencontrer Felicia. Enfin, elle voulait tout simplement voir si elle oserait porter une robe. Le pire, c'était le maquillage. Cinq minutes après s'être fait tartinée le visage avec des substances visqueuses, Lena se frotta naturellement les yeux, oubliant qu'elle était maquillée. Lena détestait le maquillage plus que tout. Elle oublie tout le temps qu'elle en a, et se touche le visage. Résultat, des jolis yeux de panda décoraient sa tête. Tant pis, c'est toujours mieux que la tonne de rose sur les joues des autres filles, pensa Lena, dégoûtée.
En entrant dans la salle de bal, un français habillé en bleu pétant annonçait tous les élèves en les appelant par leur nom de famille et rajoutant Comte ou Comtesse. Lena trouvait cette mis-en-scène plutôt amusante. Ce n'était pas le cas de la Comtesse Atwood, qui insulta grossièrement le pauvre acteur. Lena pouffa de rire en voyant son amie qui essayait de rattraper le coup. Quel numéro ces deux-là ! Puis, lorsque ce fût au tout d'Ariel et de Lena d'être annoncées, la blonde fit un commentaire à la fois vrai et drôle.
- C'est vrai qu'il ne fait pas frais. Je n'ose même pas imaginer comment ça sera quand on aura bien dansé, répondit Lena. Tu te souviens ? J'avais proposé à Felicia de nous rejoindre au bal. J'espère qu'elle ne s'est pas désisté. Je meurs d'envie de la voir en robe celle-là !
Lena était bien trop occupée à scruter la foule des yeux, avec Felicia en tête qu'elle se prêta aucune attention au discours de la directrice. À vrai dire, elle s'en fichait un peu. De toute façon, elle aurait compris ses paroles à moitié, quand on sait quel terrible accent elle a. En réalité, elle n'avait jamais compris un mot de Madame Maxime. Lena proposa de rejoindre le buffet où attendaient des milliers de petites pâtisseries de toutes les couleurs, et c'est là qu'elle aperçut la Poufsouffle.
- Mais qu'est-ce qui t'est arrivé, s'exclama-t-elle en voyant dans quelle tenue elle était. Ceci est un jour historique, dit-elle à l'adresse d'Ariel. Felicia Williams porte une robe. Comment vas-tu Felicia ?
Lena prit une coupe de champagne et en tendit une à Ariel.
- Je suis contente qu'on traverse cette épreuve ensemble. Sans vous, je ne serais jamais venue. Alors à cette belle soirée bien kitsch en tenues ridicules, dit Lena en levant son verre. Que disent-ils ici déjà ? Ah oui, Santé !

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Et plus en détails ?
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Pouvoirs spéciaux: Vampire / Égo jupitérien
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Une chauve-souris
Epouvantard: La solitude
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
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Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?: Murphy / Kenneth

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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyVen 6 Juil - 2:51


LES IMPURS À LA COUR
Finn au bal de Beauxbâtons
« Elle brave le temps, aux siècles révolus
Fait entendre les noms de ceux qui ne sont plus ;
Et, quand un noble son dans les airs s'évapore,
Elle est l'écho lointain qui le redit encore. »


Je relève la tête, alors que j’étais un peu perdu dans mes pensées, et que quatre vers venaient de les bousculer. En relevant les yeux, j’observe Rachael, qui me semble méconnaissable coiffée comme elle l’est, et dans une robe bouffante qui est bien loin de l’uniforme qui nous est imposé. Je demeure parfaitement impassible, le visage figé, tandis que je décide finalement de réagir à ce poème qu’elle vient de réciter, sans savoir pourquoi elle l’a choisi. « Je n’ai pas comprrris. C’était du frrrançais ? » Je suis désolé pour elle, mais j’y ai été parfaitement insensible, étant bien incapable de saisir ne serait-ce qu’une nuance de cette entrée en scène pourtant bien travaillée. J’ai détesté apprendre l’anglais, ce n’était pas pour m’atteler à l’apprentissage d’une autre langue susceptible de m’écorcher la bouche, alors non, je ne saisis pas un traître mot de ce qu’elle raconte, et j’estime que je n’ai pas à m’en justifier. « Sire Finnbjörn Sørensen. » Mes traits se détendent un peu, tandis que je la regarde effectuer une petite révérence : ça a quelque chose de légèrement attendrissant. Elle dégage cette aura de pureté qui est pour moi assez rassérénante : j’apprécie sincèrement cette ingénuité dont elle fait parfois preuve, aussi, une fois n’est pas coutume, je décide de jouer le jeu. « Madame Rrrachael Norrrgarrrstein. » Je n’exagère rien, il ne s’agit que d’un petit mouvement de tête très bref, et je ne compte pas m’étendre en politesses inutiles, ou jouer au seigneur quelconque de la cour qui demande le temps qu’il fait. Je ne suis pas embrigadé dans un rôle, je suis moi, et je tiens à le rappeler : « Je n’aime pas beaucoup ces costumes. Ni le décorrr. Ni tout ça. C’est étouffant. » Oui, je crois bon de devoir donner mon avis alors qu’elle ne l’a pas demandé, et que je suis toujours nonchalamment avachi sur ce fauteuil que je ne quitterais certainement que lorsque le traître à son sang Weasley aura retrouvé son honneur perdu, soit probablement jamais. Je laisse échapper un nouveau soupir de lassitude tandis que je relève une dernière fois les yeux vers elle, et d’un ton parfaitement placide, je laisse échapper ces quelques mots : « Tu es trrrès jolie. » Je n’en ferais pas des tonnes avec une avalanche de compliments inutiles, la flatterie n’est pas mon fort, et puisque le message est passé, je n’ai pas à développer davantage. Ça suffira pour ce soir.

Et dans mon champ de vision, apparait alors un être, mi-humain mi-créature, que je me serais bien passé de voir ce soir. Je hausse les sourcils alors qu’elle s’approche de nous, et alors que j’ouvre la bouche pour aller prier d’aller voir ailleurs si je n’y suis pas et ainsi ne plus nous déranger, et la regarde effectuer une révérence qui me laisse parfaitement dubitatif. « Monsieur le Duc… Ou quel que soit ton titre. Puis-je espérer que tu m’invites à danser ? » Je demeure quelques instants parfaitement silencieux, attendant qu’elle ne s’excuse, avoue s’être trompée d’interlocuteur, et ne décampe sur le champ. Pourtant, la créature ne bouge pas, comme si elle attendait réellement quelque chose de ma part… J’ai l’impression qu’il s’agit d’une farce, et je n’aime pas qu’on se joue de moi. De plus, j’estime que j’ai suffisamment toléré la présence de cette impure au sang souillé dans mon espace vital pour ce soir, voire même pour toute la vie. « C’est horrrs de question. » répondis-je d’un ton que je voulais très calme. « Disparrrais. » Mon ton est sans appel, et j’attends qu’elle s’exécute, jusqu’à ce que j’aie un mouvement de recul. Et que je me souvienne de ce qu'elle est réellement... Les phéromones qu’elle dégage commencent à agir sur moi, je le sens, et ça me déplait profondément. Je m’écarte un peu, passant une main sur mon front, comme si j’espérais réellement que cela suffise à chasser le mal qu’elle est en train de semer en moi. Je déteste cette sensation, c’est à la limite de ce que je peux supporter. Mes sens en alerte, je repose mon regard, légèrement paniqué, sur Rachael, qui n’a pas l’air de bien comprendre ce qui se passe… elle est mon seul espoir de m’en sortir. « Rrrachael, si elle tente quoi que ce soit, il faut que tu l’empêches, elle va me… » Puis, je repose mes yeux sur la créature, et le charme opère. Erreur de débutant, je n’arrive pas à croire que j’ai pu me faire avoir comme un bleu… Je sens mes traits figés se détendre subitement. C’est trop tard pour moi. « … voler mon coeur… » J’ignore comment la métamorphose s’est opérée, mais en quelques secondes à peine, elle n’est plus le monstre repoussant qu’elle représente pour moi : c’est une déesse. Elle a les cheveux qui brillent, elle a la peau qui scintille, et tout mon être est alors propulsé vers elle, comme s’il était animé par un magnétisme inconnu. Je n’ai jamais éprouvé une telle attirance pour un être humain de toute ma vie, et j’ignore pourquoi jusqu’ici j’ai persisté à la voir comme le fruit d’une hybridation répugnante alors qu’elle est sans doute devenue la plus belle personne que j’ai vue de toute mon existence.

Malheureusement, une voix qui m’est très familière a tôt fait de m’arracher à ce doux rêve… « Je suis sincèrement désolée les filles mais je vais vous arracher Finnbjörn le temps d'une danse. Il m'a promis d'avoir la première !" Promis ? Ma mémoire doit me faire défaut, mais je suis quasiment sûr que je n’ai rien promis du tout à personne. Ça ne m’étonne pas de Phoenix qui est presque aussi têtue que ma soeur, et qui n’attend certainement pas que j’aie donné mon avis avant de m’embarquer par la main, mais c’est un problème pour moi : je ne peux pas envisager une seule seconde d’être séparé de la sublime créature, qui alors qu’elle m’apparaissait comme un monstre, est soudainement devenue à mes yeux la plus belle des nymphes, dans sa robe magnifique. « Non, je ne peux pas, je dois aller danser avec la prrrincesse ! » Je proteste en essayant de m’échapper de l’emprise de ma meilleure amie, qui me traîne vers la piste sans mon consentement. Malheureusement, même en insistant pour qu’elle lâche mon poignet, je la sais tenace, et j’ai beau tout tenter, je sous pris au piège, séparé de l’amour de ma vie. Je lance à cette dernière un regard désespéré en lui tendant ma main libre, écartant les doigts comme si cela suffisait à réduire l’écart entre nous. « Nous nous enfuirrrons loin de ce château, et nous nous marrrirrrons au crrrépuscule. Je t’offrrrirrrais des palais, et des perrrles de rrroses. Tu vivrrras surrr une rrrivièrrre de diamants ! » m’exclamé-je à son attention, désemparé, assez fort pour qu’elle m’entende, du moins j’espérais que ce soit le cas. J’ignore pourquoi Phoenix a décidé d’être si cruelle avec moi, mais là comme ça, j’ai l’impression qu’elle ne veut pas mon bonheur, alors que j’ai pourtant l’impression de le toucher enfin du doigt. « Je suis surrr le point de crrréer la pierrrre philosophale ! » insisté-je un peu plus fort, sans savoir pourquoi je racontais une chose pareille et de surcroît complètement fausse, avant de rajouter plus discrètement, à l’adresse de mon amie qui continue de me traîner en arrière en me dépouillant de mon libre arbitre : « Laisse-moi Phoenix maintenant, je dois rrrejoindrrre mon mon âme-soeurrr. » Mais elle persiste à ne pas m’écouter, et à faire fi de mes supplications. Comment peut-elle être une telle tortionnaire ?

Et je me retrouve, là, sur cette piste de danse, complètement désorienté, les bras ballants et l’air hagard. Je me sens perdu, nauséeux, plus que je ne l’étais en arrivant, dans ce costume qui ne me va pas et dans lequel je cuis à l’étuvée, avec l’impression désagréable qu’on a arraché mon coeur à ma poitrine. Bien sûr, je ne le sens pas de cette manière, je n’ai pas ressenti la douleur depuis si longtemps que je ne sais même plus quel goût elle a, mais je me sens éperdument malheureux, tandis que la silhouette de la petite Serpentard s’éloigne de moi. Puis, les choses autour de moi se rematérialisent, et la réalité me revient progressivement, avec ce petit goût aigre-doux qu’elle avait. Je reprends peu à peu contenance, et mes esprits, et me retrouve au bras de Phoenix. "Alors comme ça Monsieur voulait nous fausser compagnie pour aller roucouler avec une fille ?!" Là, j’avoue que je ne sais plus où me mettre. Comme si ça m’amusait ça, tiens ! Est-ce qu’elle pense sérieusement que je serais allé de moi-même danser avec le fruit d’un péché aussi immonde que celui de la reproduction entre un sorcier de sang noble et une créature des plus ignobles ? J’espère qu’elle me connait mieux que là, merci, mais non merci. Je n’aime déjà pas beaucoup danser, pourtant je suis bien là avec elle, un peu pour la remercier de m’avoir fait échapper à la torture qui m’attendait : je lui dois bien ça. Je me racle la gorge, et inspire profondément une bouffée d’oxygène dont je laisse mes poumons s’emplir après ce choc émotionnel de nature violente. « … dis moi qu’elle n’a pas… que je n’ai pas… elle m’a touché ? » Même si mes souvenirs sont plus ou moins intacts, mon attention était bien trop focalisée sur cette petite traînée d’hybride au sang impur pour réellement me rendre compte de ce que je faisais, de mes mouvements, des siens. Je réalise alors que je n’ai pas pris mon gel pour les mains, même si ma baguette me permettrait d’effectuer quelques sortilèges d’assainissements rapides, et si Erin est cachée dans un soin de la salle, je sens que je vais en entendre parler très longtemps. « La sale petite garrrce, elle va le rrregrrretter. » persifflé-je alors, tandis que j’attrapais en soupirant la main de ma partenaire, effectuant quelques pas sans conviction. Je place mon autre main sur sa taille, et plante mon regard dans le sien. Je m’en veux un peu d’abandonner Rachael, mais tant que la créature est encore dans les environs, je ne peux pas prendre le risque d’y retourner immédiatement. Qui sait ce qu’elle pourrait encore me faire subir ? « Content de te voirrr, Phoenix. » C’est sincère, elle n’a pas idée combien elle vient de me sauver la mise, et ce même si cela me contraint à aller valser au milieu des impurs dans mon costume de faux duc à la cour du roi.
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyVen 6 Juil - 15:06

Tu t'es vu, avec ta tronche d'enfariné ?La reine Jade et ses sujets « Tu rigoles? C’est gentil de ta part mais je ne volerai la vedette pour rien au monde à Sa Majesté, lui dis-je avec un sourire. Dis moi ils t’ont forcés comment à l’enfiler cette robe? Avec beaucoup de patience ou avec un chausse-pied? » Elle laissa échapper un léger rire, tandis qu’elle se tournait sur elle-même, manquant de se prendre un pied dans les armatures de la robe, avant de revenir à son amie qui semblait reprendre un peu de couleurs, contrastant avec la version un peu plus pâle et mélancolique qu’elle avait affichée ces derniers temps, sans que Jade ne sache pourquoi. Le plus important, c’était que ça aille mieux ! « Tu parles, c’était l’enfer, j’ai du m’y reprendre à quatre fois pour arriver à tout boutonner ! » Un coup d'oeil sur le côté la fit rajouter : « Wawh, est-ce que c’est MacPherson, en roi ? C’est trop bien comme costume, pourquoi elle a ça et pas nous ?! » lança-t-elle, estomaquée, en regardant passer Maxine devant elles, avec sa panoplie complète de roi soleil, et le chapeau qui allait avec, la rendant complètement méconnaissable. Si elle avait su qu’elle pouvait elle aussi se déguiser comme un garçon, elle aurait sauté sur l’occasion, ça avait l’air bien plus marrant, et en plus elle aurait peut-être pu se coller une fausse moustache ! « Votre Majesté, repris-je d’une voix mesurée en m’inclinant, ce serait un honneur d’être votre dame de compagnie le temps de cette soirée si vous le souhaitez. Une Reine ne peut décemment pas être toute seule le soir de son bal, voulez-vous bien ? » Parfaitement ravie d’être appelée la Reine et légèrement enivrée par le pouvoir imaginaire que lui donnait cette fausse couronne, Jade était un peu plus encline à jouer le jeu qu’elle ne le pensait en rentrant dans cette salle, dont les tons ne lui correspondaient pourtant pas franchement. Curieusement, tout ça, ces robes, ça allait bien plus à Madison, qui elle était réellement jolie dans cet accoutrement beaucoup trop volumineux. « Ce serait un honneur pour moi, très Chère ! Vivement que la comtesse Jo’ nous rejoigne ! Tu pourras nous raconter comment c’est dans ton dortoir, dans le mien ça va pas tarder à finir en pugilat. » Ça, ce n’était pas rien de le dire, la cohabitation avec Mackenzie Sinclair n’était pas de tout repos, lui rappelant la mauvaise ambiance de leur colonie de vacances, et principalement rythmée par les coups fourrés en tout genres. La tuile, si seulement elle avait pu atterrir chez ses copines, elles auraient au moins pu se livrer à des batailles de coussins et sautant sur les lits comme des trampolines ! « T’inquiète pas tout va bien, j’étais dans mes pensées…dommage que Roxy n’est pas pu venir avec nous en France. Je suis bien d’accord cette poudre est infecte ! » Dans ses pensées ? Qu’est-ce qui pouvait l’accaparer plus qu’une fête costumée complètement loufoque où les uns et les autres jouaient au prince du coin voisin et au monarque d’un autre temps ? En tout cas, même si Madison ne partageait pas sa bonne humeur, il était temps qu’elle prenne elle aussi goût à ces vacances. Elle n’allait tout de même pas se laisser mourir dans ce château trop pompeux sous les couches de farines et les lustres trop scintillants !

« C’est pour ça qu’on doit prendre un max de photos ! A la fin on les réunira toutes, et on les lui enverra dans un courrier groupé ! » répondit-elle, enthousiaste, en songeant au beau paquet qu’elles allait fabriquer pour leur amie coincée en Angleterre dans sa trop grande famille, réunissant tous leurs souvenirs de vacances. Même si à choisir, elle préférait envoyer des photos de grimaces après une bataille d’eau improvisée dans le jardin que de leurs accoutrements de faux mondains. « Vous m’excuserez, gueuse des champs. Bien que vous soyez d’une laideur à en briser les miroirs, je vous serai gré de bien vouloir laisser les nobles s’exprimer entre eux. J’ai quelque chose à dire à Madame la Reine. » Malheureusement rappelée à la réalité par une voix qui sonnait aussi désagréablement à ses oreilles que le cri d’une mandragore arrivée à maturité, elle se tourna pour appréhender le repoussant sourire de Jayden Rosenbach, dans un accoutrement qui dépassait toutes les limites du ridicule. Fronçant les sourcils, et oubliant les manières dont ils devaient faire usage ce soir, le regard de Jade passa de Maddie à son interlocuteur tant haï. « C’est ça, noble ? Ça me fait bien marrer, vu ta dégaine, et que t’aies le culot de te pointer après ce que t’as fait à mon frère. » lâcha-t-elle en ne prenant pas la peine de dissimuler son mépris. « Je crois que l’elfe de maison Rosenbach a confondu le salon des rois avec celui des domestiques. Tu sens le cheval, c’est parce qu’ils ont mis ton lit aux écuries, ou c’est naturel ? » Contrairement à leurs échanges habituels, l’amusement qu’elle éprouvait d’ordinaire à répondre à ses provocations s’était évaporé : la haine qu’il lui inspirait depuis l’accident dépassait de loin le cadre de leur guerre. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il comptait dire à Madison, mais une chose était certaine, elle n’allait certainement pas s’exécuter avec autant de facilité.

« Alors, hop hop hop, on déguerpit, les besoins des maîtres ne vont pas se nettoyer tout seuls derrière les rideaux ! » Un ricanement, aussi nerveux que spontané, s’échappa des lèvres de Jade, qui commençait sérieusement à sentir la moutarde lui monter. D’ordinaire, elle était capable de se maîtriser un peu plus face à ses ennemis, surtout devant ses copines, mais après ce qu’ils avaient osé faire à Skat, elle sentait sa patience être mise à rude épreuve. S’avançant d’un pas vers lui, elle leva le menton dans sa direction, et un doigt à tout juste quelques centimètres de son visage. Ses pupilles se dilataient légèrement, tandis qu’elle sentait presque ses instincts de Louve lui susurrer de lui sauter à la gorge : dommage pour elle, la pleine Lune n’était pas prévue avant des semaines, c’était l’humaine en elle et elle seule qui allait devoir régler ses comptes. « Tu t’es pris pour quoi, espèce de sombre minable ? Redescends sur terre, l’expert en serpillère c’était toi y a pas si longtemps, alors je serais toi, je jouerais pas au petit con prétentieux habillé en mousquetaire du Dimanche, et je retournerais lécher le sol. » Elle s’emportait plus vite que la normale, là où avant elle se serait contentée de quelques piques agrémentées de mauvaise foi, la hargne vengeresse prenait le pas. Ce n’était pas bon pour elle. Dans une ambiance aussi guindée, le moindre écart serait facilement repéré, et ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne s’attire les foudres de la direction si elle perdait ses moyens devant Jayden, qui devait justement attendre avec impatience qu’elle se vide de son sang froid pour faire quelque chose de stupide. Reportant son regard vers Madison comme pour chercher chez elle une inspiration qui l’inviterait à se calmer, elle remarqua à nouveau cet air un peu contrarié qu’elle arborait, sûrement malgré elle. « Je reviens tout de suite. » Elle ne comprenait pas ce choix le moins du monde, mais au vu de la colère qui grimpait en elle, il était peut-être mieux qu’en effet, il s’éloigne d’elle. Depuis l’affaire de la forêt, elle était beaucoup plus à fleur de peau, et même si laisser cet énergumène en compagnie de Madison qui elle, n’avait rien demandé et ne méritait pas qu’on lui inflige la néfaste présence de cette sale petite crapule déguisée en faux noble, ne l’enchantait pas, elle savait qu’elle devait se contenir. « Prends ton temps… je vais vous chercher des rafraichissements. » laissa-t-elle échapper entre ses dents. Oh ça oui, il y en avait un qui allait se rafraichir ce soir, et elle allait personnellement s’assurer que ce soit un bain d’eau glacée en ce qui le concernait.

Heureusement, une voix familière vint la tirer de ses réflexions caverneuses, lui faisant retrouver un peu le sourire qu’elle avait perdu en voyant surgir sa meilleure copine, dans une robe un peu extravagante qui la rendait quasiment méconnaissable. Habituée à la voir courir et jouer les aventurières, c’était bien la première fois que Jade voyait débarquer Joanne habillée comme une vraie demoiselle de la cour. « Jade ! Je te cherchais mais je t'ai pas reconnue tout de suite ! Ça te change ! Oh mais toi t'as une couronne ! T'es plus qu'une comtesse alors, t'es une princesse ? Alors c'est moi qui doit faire une révérence devant toi ! Attends j'essaye." « J’suis pas une princesse, j’suis la Re… » Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, Joanne basculait en avant, déséquilibrée par le poids de sa robe immense, et chutait avec fracas. Hésitant entre le rire et l’inquiétude pour sa copine qui venait de disparaître sous des tonnes de tissu, Jade chercha, amusée, où cette dernière avait pu se fondre dans les couches de vêtements. "Aide-moi à me relever steplé..." Sans se faire prier davantage, elle tendit une main à la Gryffondor après être parvenue à la repérer, dissimulée dans la robe impériale et gigantesque. Attrapant ses doigts, elle força un peu pour la tirer en avant, l’aidant à retrouver son équilibre, et à se remettre debout tout en réarrangeant les volants de sa robe, et en remettant en place un ruban dans ses cheveux qui n’avait pas suivi la Gryffondor dans sa chute. « Fais gaffe, marquise Jo’, ces trucs-là c’est le mal absolu ! Je sais pas comment ils faisaient à l’époque, mais moi je crois que j’aurais préféré être un mec. Et avoir une épée. C’est quoi ton titre ? Ils sont arrivés à prononcer le nom de ton village en entier ? » demanda-t-elle sans dissimuler sa curiosité, avant de reporter son attention vers les nouveaux arrivants, et qu’un sourire mesquin ne s’étire sur son visage tandis qu’une idée lui venait en tête. « Attends, tu permets ? J’ai un message de la plus haute importance à faire passer. » ajouta-t-elle, en entraînant avec elle sa meilleure copine, jusqu’à une petite rouquine de Serpentard qu’elle connaissait bien, et qui était arrêtée près d’une bande de snobinards de Gryffondor un peu plus grands. Arrivée devant elle, elle prit bien soin d’effectuer de s’incliner bien bas, et de relever les yeux vers sa camarade, qui manifestement n’avait pas lésiné ni sur la coiffure, ni sur les perles. Par ailleurs, le décolleté de cette dernière laissait entrevoir une poitrine naissante, et Jade ne put s’empêcher de remarquer qu’elle semblait bien plus développée que la sienne. « Votre Altesse Jaswinder, j’ai ouï dire que le bouf… le laquais Rosenbach vous cherchait. Il dit qu’il meuuuurt d’envie de danser avec vous. » déclara-t-elle d’un ton souverain, avant de se redresser, et de placer ses poignets sur sa taille en attendant que cette dernière ne réagisse, lui indiquant d’un geste du menton le Serpentard qui s’était isolé avec son amie. Elle ignorait totalement de quoi ils pouvaient bien parler, mais pour sa part, elle considérait que cette immonde crapule en avait suffisamment profité. Revenant à Joanne, elle lui dit, un peu plus bas : « Voilà ! Quelque chose me dit qu’on va bien rigoler maintenant. » S’efforçant de faire disparaître de son visage la lueur de malice qui s’y était installée, elle reprit un air neutre. « Tu veux un truc à boire ? J’t’ai pas vue aujourd’hui, t’étais où ? »
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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptyVen 6 Juil - 22:54


Bienvenue à la Cour
L’eau fraiche coulait agréablement le long de sa nuque tandis que Prudence s’extirpait de la douche en soupirant d’aise. Elle avait passé la journée à vagabonder dans le parc de Beauxbâtons, et bien qu’elle soit en France puis plusieurs semaines elle avait toujours du mal à se faire à la chaleur estivale du pays. Ses escapades lui ayant donné plus que chaud, une douche semblait clairement nécessaire avant de rejoindre les autres dans la grande salle prévue pour l’activité de la soirée : un bal costumé. D’après les bruits de couloir qui avaient été par la suite confirmés par la directrice de l’école, le thème du soir serait en lien avec la monarchie française. La Gryffondor appréhendait donc légèrement de devoir enfiler l’une de ces épaisses robes à froufrous qui donnaient l’illusion d’un postérieur démesuré comme elle avait pu en voir sur les tapisseries de l’école. Néanmoins, quitte à être ridicule autant l’être jusqu’au bout et jouer le jeu, après tout il n’était question que d’une nuit.
Se félicitant d’avoir attendu que son dortoir ne se vide afin d’avoir tout le loisir de se préparer, Prue profita du calme pour se sécher les cheveux et enfiler rapidement l’une des robes de sorciers de l’école ; elle ne revêtirait son costume que plus tard, ayant choisi de se rendre à la soirée en compagnie de Tessa, sa camarade de Poufsouffle. Afin de rendre l’expérience plus amusante, les deux amies avaient décidé de se retrouver toutes les deux devant l’une des salles reconverties en dressing afin de choisir conjointement leur costume.
Tout en terminant de s’habiller, Prudence coula un regard rapide en direction de sa chambre : la présence de Locus, sa petite chouette de Tengmalm lui confirma que Tessa avait bien reçu son mot. Mieux valait qu’elle s’active, hors de question de la laisser attendre une fois encore ! La jeune fille prit néanmoins le temps de glisser sa baguette de sorbier dans la poche de sa robe bleue pastel puis caressa gentiment le cou de sa chouette qui ulula doucement de satisfaction. Il était l’heure !
Il ne fallut que quelques enjambées à la Gryffondor pour se retrouver devant le dortoir de son amie, et au moment où elle s’apprêta à frapper la porte s’ouvrit pour laisser apparaître Tessa.
 
« Super, pile dans les temps ! s’exclama Prue en lui offrant une brève accolade en guise de salut, dépêchons-nous sinon tous les bons costumes seront pris ! »
 
Les deux adolescentes dévalèrent les volées de marches en marbre qui les séparaient des pièces remplies de costumes et pénétrèrent dans la première qui se présenta à elles. Le nez froncé, Prudence fit défiler plusieurs robes avec une grimace.
 
« Par Merlin mais regarde ça, on dirait un rideau j’te jure, souffla-t-elle discrètement à Tessa en vérifiant que la noble représentée sur la tapisserie de la pièce ne les écoutait pas d’une oreille indiscrète, quelle horreur ça pèse au moins une tonne… »
 
La Gryffondor pouffa silencieusement et reposa l’épais tissu. Hors de question de mettre ça, elle trouverait quelque chose de plus correct. Certes elle avait envie de jouer le jeu, mais autant être à l’aise pour la soirée. Elle parcouru deux allées en fouillant parmi les différents vêtements avant de pousser un petit cri de satisfaction ;
 
« C’est parfait ! »
 
Parfait n’était pas réellement le mot qui convenait, néanmoins il s’agissait de la robe la moins loufoque qu’elle ait vu pour le moment et surtout celle qui ressemblait le moins à une tapisserie. Le tissu semblait léger et plutôt agréable à porter et les dentelles étaient discrètes. Prue attrapa la robe à pleines mains et l’agita sous le nez de Tessa, le regard brillant d’excitation :
 
« Qu’est-ce que tu en dis ?! Allez je l’enfile ! rugit-elle plus enthousiaste que jamais, pendant ce temps trouve un truc sympa, si tu fouilles bien y’a des choses pas catastrophiques ! »
 
Après avoir adressé un clin d’œil à Tessa, la brune se dirigea derrière un paravent afin d’enfiler la robe blanche et vaporeuse. Certes ce n’était pas la tenue qui lui allait le mieux mais clairement ça ferait l’affaire pour la soirée, pas besoin d’être magnifique non plus. Prue glissa sa baguette dans la ceinture de sa robe et s’apprêtait à retrouver Tessa de l’autre côté du paravent lorsqu’un objet insolite attira son attention. Un petit sourire étira ses lèvres et elle déroba le couvre-chef : ce serait parfait pour compléter sa tenue !
 
« Tu es prête ? demanda-t-elle en cherchant son amie du regard, oh super ta tenue ! Tu as vraiment bien choisi c’est parfait ! Allez allons-y ! »
 
Une fois encore, Prudence attrapa le bras de sa camarade et l’attira avec elle en direction de la salle de bal, excitée comme une puce. Au moment où Tessa poussa la porte d’entrée de ladite salle, Prue se vêtit fièrement de son béret ; avec ça elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à une française, elle en était certaine !
À peine rentrée dans la pièce, les filles furent assaillie par le brouhaha que faisaient les élèves tous vêtus de tenues d’époques. Pour le moment, tout le monde semblait avoir joué le jeu et le rendu était plutôt sympathique ! Prue parcouru la foule du regard en repérant quelques têtes connues et se dirigea vers un coin de la pièce toujours accompagnée de Tessa. Les accoutrements étaient tous plus loufoques les uns que les autres et elle se retint de pouffer plusieurs fois en voyant certains de ses camarades. Alors qu’elle jetait un regard en coin en direction des rafraîchissements, son regard croisa celui de Sleibhin Norgarstein une de ses camarades de Gryffondor et Prue lui adressa un petit signe discret de la main tout en lui souriant. Elle avait toujours apprécié Sleibhin et cela l’amusait de la voir vêtue comme une noble pour la soirée et elle devait admettre que le rendu était loin d’être mauvais !
 
« Tu veux boire un truc ? demanda-t-elle à l’oreille de Tessa, finalement c’était peut-être une bonne idée ces costumes… Comment veux-tu que je t’appelle ? Lady Collins ? »

HARLEY-


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Message(#) Sujet: Re: [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour [SUJET COMMUN] Bienvenue à la Cour EmptySam 7 Juil - 2:03

Bienvenue à la cour !
Sleibhin la princesse au bal de fin des vacances
Fidèle à lui-même, Finnbjörn répond à ma révérence avec un petit signe de tête assez discret, après m’avoir avoué placidement ne pas avoir compris ce que je venais de lui réciter. La façon dont il roule les r de mon nom et le fait qu’il m’appelle par mon premier prénom, tout ça est très familier ; il y a toujours une atmosphère spéciale autour de lui, comme un cocon.

« Oui, c’en est ! » dis-je très fièrement. « Et j’ai aucune idée de ce que ça veut dire, je parle pas français. Mais je sais que c’est tiré d’un poème qui parle de gloire ou quelque chose comme ça, alors je me suis dit que ça serait approprié. Je connaissais juste cette partie par coeur. »

Je hausse les épaules avec un sourire un peu espiègle qui creuse des fossettes dans mes joues. Sans trop de surprise, il me confie son avis un peu négatif sur la soirée ; mais je crois que je le comprends, quelque part. Quand j’ai vu le bazar qu’on mit les filles du dortoirs en s’y reprenant à trois, quatre ou cinq fois pour les moins habiles ne serait-ce que pour s’habiller, je me demande encore comment elles ont fait pour arriver jusqu’ici sans défaillir dans le couloir ou même rendre leur repas.

« C’est surtout celles qui sont en corset qui doivent étouffer. Je suis contente d’être tombée sur ça. » J’ajoute en désignant ma robe, très légère par rapport à celles des autres. « Mais c’est vrai que la mode française, que ça soit les vêtements ou le château… c’est un peu oppressant. »

Je laisse mon regard se perdre à travers l’immense pièce remplie de dorures qui me submergent tout à coup. Avec l’impression urgente de devoir m’isoler dans un coin, là où il y a moins de monde, moins de miroirs dans lesquels se regarder, moins de conversation à écouter sans faire exprès, je scrute mes multiples reflets. Il me tire de mon début de cauchemar par un compliment si simple et pourtant si rare que je sais très bien quelle valeur il peut avoir.

« Merci. » Je réponds simplement avec un sourire avant d’essayer de lui rendre la pareille. « Tu es très élégant aussi même si tu n’as pas la panoplie complète ! »

Finnbjörn détourne alors les yeux, comme si son attention avait été attirée par autre chose. Soudainement inquiète, je suis la direction de son regard, et j’aperçois alors une petite rousse s’approcher de nous. Il me faut quelques instants pour la remettre, mais quelque chose dans sa manière d’être me met mal à l’aise. Elle a beau être très jolie, très polie et très douée en révérence, quelque chose cloche. Je fronce les sourcils imperceptiblement et je sens mon coeur accélérer d’angoisse son rythme sans pourtant avoir de raison apparente.
Alors qu’elle demande à mon ami de lui accorder une danse, il refuse sans ménagement, avec un ton chargé d’autorité, de ressentiment ou de haine – que je n’identifie pas très bien. Je penche légèrement la tête sur le côté, les lèvres pincées et les yeux plissés. Je sais qui c’est, je la connais… Alors pourquoi je peux pas la remettre, pourquoi elle ne m’inspire pas confiance ? Pourquoi j’ai l’impression que quelque chose de terrible va se passer ?
Brusquement, Finnbjörn se tourne vers moi avec un air bien trop affecté et paniqué pour être normal.

« Quoi ? Tenter quoi ? Hein ? L’empêcher de faire quoi ? » Je suis complètement perdue, ce genre d’expression sur son visage d’ordinaire si sûr de lui et calme, ça me plonge dans une spirale infernale de doutes et d’anxiété. « Elle va faire quoi ?! »

A tour de rôle, mes yeux passent plusieurs fois rapidement de la petite rousse à Finnbjörn et inversement. C’est la sirène ! C’est la sirène, j’en suis sûre. Enfin non, les sirènes ça vit dans l’eau, mais c’est un genre de sirène de terre quoi. Elle fait la même chose que les sirènes, elle attire les hommes pour les manger ensuite ! Ma respiration se coupe brusquement et je sens la panique m’envahir. Quoi, qu’est-ce que je dois faire ? Qu’est-ce que je peux faire ? Les yeux écarquillés et le souffle court, je suis perdue, figée dans la peur, et mon ami va se faire dévorer par un monstre impur déguisé en gamine innocente sous mes yeux.
La gorge serrées et les yeux qui picotent, je suis à deux doigts de me mettre à pleurer quand débarque la sauveuse. Ma colocataire habituelle, malheureusement pas dans mon dortoir pour ce mois à Beauxbâtons, vient d'arriver vers nous, plus jolie que jamais. J’ai l’impression que peu importe ce qu’elle porte, elle sera toujours jolie. Même avec ce genre de robe absolument hideuses ; quel exploit. Je porte une main légère à ma joue pour exprimer à voix haute le compliment que je ressasse dans ma tête depuis quelques secondes.

« Toi aussi Phoenix, tu es tellement belle ce soir ! » Je m’exclame, momentanément sortie de ma panique comme si le monstre n’était plus là et que Finnbjörn était dans son état normal. « Enfin, pas que tu sois moins belle les autres soirs évidemment. »

Je lui souris sincèrement et je suis soudain frappée une nouvelle fois par le côté catastrophique de la situation. Je me suis laissée distraire ! Il faut sauver Finnbjörn de la sirène ! Comme si Phoenix avait lu dans mes pensées – ou remarqué elle-même le problème – elle l’emmène danser sous prétexte qu’il lui a promis une danse. Connaissant Finnbjörn, c’est peu probable ; ça ne lui ressemble pas de promettre une danse, pas même à Phoenix. Mais c’est une excuse plus que bienvenue, qui résoudra très certainement ce délicat souci d’hormones.

« Ouiiii, ça va être super ! Allez danser, moi je surveille la chaise. » Je m’exclame avec un visage désespéré en forçant un sourire bienveillant – raté, donc – tout en les poussant hors du champ d’action de cette monstruosité rousse à qui j’adresse un regard vindicatif.

Mais avant, je dois faire fuir la sirène. Je m’apprête à aller lui dire deux mots très méchants – ou peut-être cent quarante trois beaucoup trop gentils – mais deux gamines de son âge viennent la chercher. Un peu soulagée, je renonce à aller la confronter après quelques instants de délibération interne entre moi et moi pour ce qu’elle a fait et failli faire.
Les yeux plissés et l’attitude méfiante, je m’assois en tailleur sur la chaise en observant Finnbjörn se débattre de Phoenix en déblatérant des absurdités que je n’aurais jamais pu imaginer sortir de sa bouche pour retourner à sa sirène. Il est envoûté… J’espère que ce n’est pas trop tard pour le guérir. Je lance un regard méfiant à la petite rousse. Si tu crois que je vais te laisser faire ton numéro, tu te fourres le doigt dans l’oeil toi ! Et s’il le faut, je maudirais ton sang jusqu’à la cinquième génération après la tienne pour cette horreur que tu lui as fait subir.
Je fais la moue et tente de garder une contenance – ce n’est pas le moment d’exercer des menaces de magie noire sur une gamine dont peut-être tout le monde ne connait pas la vraie nature alors que je suis entourée de tellement de gens. La violence me rebute en général, mais elle, elle n’est pas humaine. Elle pourrait bien servir de sacrifice à mes expériences que je m’en donnerais à cœur joie.
Je lisse les plis de ma robe sur mes genoux et laisse traîner mes yeux à travers la pièce encore une fois. Je vois Finnbjörn cesser de se débattre et parler calmement à Phoenix. Elle a assuré, c’est sûr. Elle lui a surement sauvé la vie ; grâce à elle, il ne sera pas mangé ce soir. Je soupire de soulagement et je continue ma sage ronde de la salle. Au loin, j’aperçois Prue qui me fait signe, et je fais mine de lui rendre la pareille avec une demi-révérence et un petit mouvement de tête. Elle n’en a probablement pas conscience, mais elle est elle aussi très jolie dans sa robe – bien que je trouve le béret un peu en trop. Peut-être que si Finnbjörn et Phoenix tardent trop, j’irais la saluer de vive voix… Ou pas. Elle est avec Tessa. Oh la catastrophe.
Je lâche un énorme soupir, la mine déconfite.

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