BUSEs de Potions.

Oliver T. Adams - Théorie

Examen de Potions. Déjà, de base, ça ne m’emballait pas des masses mais alors aujourd’hui, je le sentais encore plus mal. Niveau cours j’étais loin d’être excellent, mais cette matière faisait partie des pires. Alors même si j’avais tenté de la travailler comme je pouvais, je n’étais pas certain du résultat. Parce que ce n’était pas très logique tout ça, bien que mélanger tout un tas de truc ensemble me plaisait bien en temps normal.
Première épreuve : la théorie. Ce que je redoutais le plus, c’était un fait. Le QCM ne m’inspirait rien de bon. Oui, cela concernait les chapitres évoqués tout au long de l’année, mais je savais très bien que ce serait plus la chance qui pourrait me sauver qu’un véritable savoir. Après, je ne pouvais m’en vouloir qu’à moi-même, je ne les avais jamais vraiment bossés, ces cours… Sauf pour les devoirs, et on passe les résultats ! Après une pseudo réflexion, je finis enfin par me lancer en tentant d’être le plus logique possible, mais en espérant surtout que le hasard jouerait en ma faveur. Bon… Ce n’était pas gagné, mais avec un peu de chance, ce ne serait peut-être pas catastrophique.
La suite ne m’emballa pas plus que le reste. Parce qu’il fallait s’exprimer aisément, faire des phrases sensées sans trop de blablas, tout en donnant… au mieux… de bonnes réponses. Et j’étais nul. Disons-le, ça ne me plaisait pas comme cours et j’avais toujours eu du mal à me concentrer. J’étais mauvais. Ce n’était pas m’apitoyer sur mon sort ou partir défaitiste, mais j’étais tout sauf doué quand il s’agissait de théorie, et franchement rien que lire les questions me donnait envie d’aller me recoucher. Mon regard passa rapidement sur mes camarades qui semblaient plus que concentrés. Soupirant, acceptant que ma copie serait mauvaise, je tentai de répondre le mieux que je pus aux questions de cours. Heureusement, il y avait des questions sur les ingrédients, et c’était peut-être ce qui me sauvait étant donné que j’avais une meilleure mémoire quand cela concernait la pratique. Enfin, rien n’était sûr non plus… Pour tout ce qui était explication, ce fut une catastrophe. C’était réellement ce que j’imaginais. Je nageais. Voire, je coulais ! Et des Pourquoi par-ci, des Justifiez par-là. Bref, là encore mon culot serait ma seule chance !!!

Ce que je redoutais le plus se montra à la fin de ma copie : le sujet d’argumentation. Si ce n’était pas juste pour nous faire ch*** ça, je ne savais pas ce que c’était d’autre ! 45cm de parchemin, c’était une torture psychologique. Et en levant doucement les yeux vers les autres, je remarquai que cela faisait bien longtemps que moi qu’ils étaient tous en train de gratter. Cependant, je m’y mis rapidement, hors de question que je redouble de nouveau, je devais au moins garder une constante, même si elle n’était pas franchement bonne. La fin de l’épreuve arriva plus vite que prévu. Je n’étais pas sûr de moi, je n’avais pas été vraiment convaincant et quand on nous annonça de nous arrêter là, je me rendis compte que j’étais loin des 45cm… Je n’avais plus qu’à croiser les doigts !


QCM : 1er Hasard :
1 : 8 bonnes réponses
2 : 6 bonnes réponses
3 & 4 : 4 bonnes réponses
5 & 6 : 2 bonnes réponses

Questions de cours : 2ème Hasard :
1 : 5 bonnes réponses
2 : 4 bonnes réponses
3 : 3 bonnes réponses, et une bride d’une autre
4 : 2 bonnes réponses et deux autres avec de l’idée
5 : 1 bonne réponse et une moitié d’une autre
6 : 1 bonne réponse

Sujet d’Argumentation : 3ème Hasard :

1 : Le sujet est maîtrisé dans son ensemble. Quelques petites maladresses mais, bizarrement, la chance marche !
2 & 3 : Le sujet est compris, bien que la dissertation en elle-même ne soit pas très fluide et qu’il manque de détails.
4 & 5 : Le sujet est partiellement compris. L’argumentation n’est pas excellente mais il y a de l’effort.
6 : Le sujet n’est pas compris et le raisonnement est mauvais. Catastrophique.

Le hasard sera lancé après le deuxième post.

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Oliver T. Adams

La théorie était passée et même si je ne me sentais pas très sûr de moi, j’étais bien content et soulagé que ce soit fait ! La pratique ne manqua pas de m’inquiéter un peu tout de même. Sur mon poste de travail, un petit parchemin contenant la potion à concocter. Ok… L’évaluation ne serait pas évidente, surtout qu’il fallait faire ses preuves face à des examinateurs inconnus. Pfff, ce serait sur ! Je posai alors mes yeux sur le parchemin. Potion utile à avoir sous la main surtout lorsque l'on procède à des mélanges d'ingrédients toxiques. La corne de licorne, le bézoard et la Mandragore cuite liquéfiée font partie de sa composition. Mes méninges s’agitaient comme cela leur arrivait rarement. Cette zone du cerveau n’était pas souvent exploitée chez moi. MAIS, aussi étrange que cela puisse paraître, ces indications me parlaient. J’étais sûr que je l’avais vu, hier, dans les cours que j’avais relus. Enfin, les cours de Jill. Corne de licorne, bézoard, Mandragore… C’était un nom à la con… Et ça ne me revenait pas ! Heureusement, après quelques minutes perdues à tenter de retrouver ce qu’était cette fameuse potion, cela me revint. Un truc dans le genre : Machin aux Poisons Courants. Euh, remède ? Non non, ce n’était pas ça ! Bref, je savais ce que c’était, même si le nom n’y étais pas franchement, et je savais plus ou moins comment la réaliser. Bon, au moins je ne pouvais pas me planter sur les ingrédients principaux, sinon j’étais un véritable crétin ! Si mes souvenirs étaient bons, il écraser le bézoard. Ou… un autre ingrédient ? Non non, ça me disait quelque chose. Je commençai alors la recette qui semblait germer dans mon esprit, allant chercher les ingrédients et les outils dont je pourrais avoir besoin. Ceux dont j’avais le souvenir en tout cas. Par contre, la quantité de bézoard… Ben je n’en avais aucune idée. Alors je mis tout ce que j’avais dans le chaudron, nous verrions bien. C’était étrange, j’avais l’impression qu’il fallait ajouter autre chose avant de faire chauffer… Alors la suite, je la fis plutôt au feeling. Là encore, je comptais un peu sur la chance, bien que mes quelques souvenirs de pratique étaient peut-être ce qui pourraient me sauver. Entre le fait de faire chauffer le chaudron, d’ajouter les ingrédients nécessaires, et de tout mélanger pour que la recette soit finalisée, j’espérais m’en tirer à peu près bien. Un minimum. Ou pas. Ah ! ANTIDOTE ! C’était ça le mot ! Ouf, au moins je l’aurais ça : l’antidote aux Poisons Courants. Bon, maintenant il n’y avait plus qu’à espérer que les examinateurs soient, au moins un peu, convaincus par mon résultat. Ca n’avait pas l’air trop mal, non ?!


Pratique : L’Antidote aux Poisons Courants
1 : Allez savoir comment j’avais fait, je ne le savais pas moi-même, mais le résultat était là : c’était une réussite. Et j’en étais moi-même surpris !
2 & 3 : Ce n’était pas parfait, je le vis direct dans le regard de l’examinateur, mais ce n’était pas si mal. Tout avait été fait dans l’ordre, il manquait juste quelques petits ingrédients.
4 & 5 : Manque de temps de chauffe, manque d’ingrédients, de vigilance. Bon, ce n’était pas génial, mais la catastrophe était évitée.
6 : Du pur n’importe quoi ! Le résultat était mauvais, les ingrédients étaient ajoutés dans le désordre et rien n’avait été fait comme il fallait. Et pour couronner le tout, ça puait la mort ! C’était un échec, point barre.

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