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Tracy A. Bennett ✒ BUSE
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Message(#) Sujet: Tracy A. Bennett ✒ BUSE Tracy A. Bennett ✒ BUSE EmptyJeu 7 Juin - 16:32

Brevet Universel de Sorcellerie Elementaire
Tracy en examen

Jusqu’ici, Tracy avait enchaîné les épreuves de ses BUSEs avec succès, et en vérifiant à la sortie de chacune d’entre elles dans ses propres notes et manuels de cours, elle s’était assurée de n’avoir commis aucun impair ou presque susceptible de lui coûter des points. Sous la pression des lettres anonymes qu’elle recevait, elle avait momentanément cessé sa consommation d’aiguise-méninges avant les examens, et les effets du manque commençaient à se faire ressentir. Son corps, plus nerveux qu’à l’ordinaire, manifestait sa dépendance par des tremblements, qu’elle peinait à contrôler. Pour s’être renseignée, elle savait que ces effets d’intoxication légère qui étaient l’un des syndromes partiels du sevrage n’étaient pas anodins, mais pour autant, s’en retrouver sujette en pleine période de BUSE ne pouvait pas tomber plus mal. La fatigue était plus présente, accompagnée de nausées et de vertiges, qu’elle avait combattus toute la semaine, chaque journée de mise à l’épreuve semblait plus difficile que celle de la veille. Le teint blême et la bouche sèche, elle sauta son deuxième repas consécutif pour se diriger vers la salle dans laquelle aurait lieu l’examen de potions, les cheveux plus désordonnés que d’ordinaire. Même si ses migraines étaient extrêmement dérangeantes, elle n’en était pas moins confiante sur le déroulé de cette évaluation : les potions faisaient partie des domaines dans lesquels elle excellait le plus en partie théorique, et ses multiples expérimentations personnelles lui assuraient presque une partie pratique réussie. Elle n’avait donc rien à craindre de cette matière, et lorsque la journée serait terminée, elle pourrait mêler un échantillon de potion de sommeil à une infusion verveine-menthe pour s’assurer dormir suffisamment et mettre ainsi fin aux troubles physiologiques qui l’agitaient. La gorge serrée, elle s’avança dans la pièce lorsque leur professeur leur en donna l’ordre, et s’assit en attendant de recevoir l’autorisation de retourner la feuille d’examen pour commencer à étudier le contenu, ayant bien en tête toute l’intégralité du contenu du programme de cinquième année. Sa trémulation était forte, mais qu’importait, elle se sentait de taille à l’affronter, connaissant les enjeux de ce brevet de sorcellerie élémentaire, dont l’importance surpassait celle de tous les autres. Les contours de son avenir se dessinaient progressivement, et si elle oscillait toujours entre l’idée de rejoindre un département scientifique, des études de médecine, ou celle de la conjuration de maléfices, elle savait que quoi qu’il advienne, la réussite totale en potions n’était pas à négocier : il lui faudrait un Optimal, pas moins.

Au signal, elle parcourut rapidement des yeux le questionnaire à points négatifs, tandis que son pouls s’accélérait, et que sa vision se brouillait légèrement. L’embout de sa plume tinta plusieurs fois contre son encrier, et elle commença à rédiger à toute vitesse chacune des réponses, sûre de chacun de ses choix, ayant bien en mémoire chacune des justifications données en classe : faux pour la première, dont les effets condamnaient au contraire à un sommeil profond en cas de trop forte dose administrée. Faux également pour la seconde, puisque si les troubles cardio-vasculaires étaient en réalité avérés, la zone cérébrale n’était pas concernée. Puis vrai, faux puisque le boost de capacités intellectuelles n’étaient pas concernées par la prise de gelée royale, encore vrai pour la suivante. Faux pour la durée de cuisson, vrai, vrai pour la Guarana qu’elle utilisait régulièrement en remplacement, et au vu de sa connaissance quasiment parfaite de la préparation d’aiguise-méninges, elle en mettait sa main à couper ; vrai, et encore faux. Elle se relut une dernière fois, et hocha la tête de satisfaction pour chacune de ses réponses, sur lesquelles elle était pratiquement sûre d’elle, malgré la désagréable sensation nauséeuse qui lui secouait l’estomac, et qui s’intensifiait au fur et à mesure de l’épreuve. Vivement qu’elle en finisse… Elle passa donc sans tarder aux questions de cours, son poignet soutenant son front, alors qu’elle était prise de sueurs froides. Luttant contre la désagréable sensation de manque qui agitait son organisme, elle fit glisser sa plume sur le papier, laissant derrière elle la trace d’une écriture plus brouillonne, plus précipitée, tandis qu’elle décrivait avec précision des différences entre les deux types de potions de beauté. Puis, elle prit une courte pause pour se remémorer précisément la liste des ingrédients de la potion d’Actée en Epi pour les lister avec précision, se rappelant de cette histoire qu’elle avait trouvée touchante, en quatrième année : celle d’Asceline Tricobert qui l’avait inventée pour porter assistance à ce moldu dont elle était tombée amoureuse. Concernant l’antidote aux poisons courant, elle argumenta son point de vue selon lequel l’art des potions possédait quelques complexités similaires à celles de la magie, et la toxicité de certaines potions dépassait les propriétés de cet antidote générique. Elle s’interrompit quelques instants, le regard vague, alors que les tremblements reprenaient, et qu’une tâche d’encre inopportune venait d’échouer sur sa feuille, conséquence de son manque d’attention. Secouant la tête, elle se força à se ressaisir… il restait encore quelques questions auxquelles répondre, et elle était plus que consciente de l’importance capitale de sa réussite : il fallait à tout prix qu’elle assiste aux cours de potions de l’année suivante, et l’échec était inenvisageable. Se contraignant à poursuivre, faisant fi du goût âpre de sa salive, elle précisa que la solution de force utilisée en milieu médical, ou pour vaincre la fatigue en cas de maladie, que les trois grammes de Cordyceps utilisés augmentaient l’énergie vitale et physique des personnes âgées, stimulant la sexualité. Elle termina de répondre à l’ensemble des questions, et s’autorisa quelques secondes pour relire avec attention l’intitulé du sujet d’argumentation, qui lui sembla amèrement ironique. Sérieusement, encore l’aiguise-méninges ? Mais puisqu’elle avait bonne connaissance du sujet, elle remplit presque trois fois cinquante centimètres de parchemin, afin de débattre des similitudes et des différences avec la solution de force sur le système nerveux. C’était d’une facilité déconcertante, si la seconde ne rendait pas dépendant, l’autre remédiait à l’hyperactivité et aux troubles de l’attention, renforçait les fonctions cérébrales et mémorielles, la concentration et l’aptitude au raisonnement, ce dont elle avait l’impression de manquer cruellement à l’heure qu’il était… La teneur en caféine rendait la potion énergisante intellectuellement et physiquement, et c’était probablement ce qui faisait qu’elle se sentait profondément épuisée. Elle acheva la partie théorique avec l’impression d’avoir été usée jusqu’à la moelle, et se tint les tempes, en attendant avec une appréhension non dissimulée la partie pratique. A nouveau ironiquement, elle avait l’impression qu’une solution de force serait bien loin de lui faire du mal à l’heure qu’il était…

Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: Tracy A. Bennett ✒ BUSE Tracy A. Bennett ✒ BUSE EmptyJeu 7 Juin - 16:33

Brevet Universel de Sorcellerie Elementaire
Tracy en examen

Jamais elle ne s’était sentie aussi fébrile, aussi exténuée au terme d’un exercice qui pourtant n’était pas des plus compliqués. Elle avait répondu à chacune des questions sans difficulté, mais son état fiévreux semblait empirer, et rendait sa capacité à se concentrer bien moins performante qu’à l’ordinaire. S’obligeant à se ressaisir, elle se pinça la joue, comme pour se forcer elle-même à aller jusqu’au bout : elle n’aurait qu’à passer à l’infirmerie demander à Mr. Lennox un réconfortant chimique qui l’aiderait à améliorer sa condition un peu plus tard, mais pour l’heure, elle ne pouvait se permettre de se laisser polluer l’esprit parce que son corps réagissait mal à son sevrage. Pas alors que l’épreuve pratique allait commençait. Légèrement intimidée par la présence de ces deux potionnistes reconnus dans toute l’Europe, elle s’efforça de ne pas se laisser déstabiliser, et consulta son intitulé, posée sur son poste de travail. « La potion contient de l'hydromel et de la menthe poivrée principalement. Elle contre un sortilège. » Elle demeura dubitative, non parce qu’elle ignorait la réponse, mais parce que son regard se perdit à nouveau dans le vague. Luttant d’autant plus férocement contre le sommeil et la désagréable sensation de vertige qui menaçait de la terrasser, elle lança un appel presque désespéré à ses capacités cérébrales, qui d’ordinaire, n’auraient rencontré aucune difficulté à répondre à cette énigme : c’était subtil de la part du professeur Burgess : la menthe poivrée était utilisée dans trois potions différentes : l’élixir d’euphorie, la potion Volubilis, et l’antidote aux poisons courants. Mais en ce qui concernait le premier, il ne faisait pas partie du programme de cinquième année, et l’hydromel n’était pas nécessaire dans sa préparation, elle pouvait donc l’exclure aisément. Elle hésita un instant entre les deux autres options, et finalement, ce fut le dernier indice qui lui mit la puce à l’oreille : elle contrait un sortilège… oui, c’était évident, le sortilège de mutisme ! Ignorant son mal de tête persistant, et l’écho désagréable qui sonnait en elle comme un vacarme, elle commença donc à réunir les ingrédients nécessaire à la réalisation de la potion Volubilis. Elle n’avait aucune inquiétude quant aux formalités de sa concoction : la première fois qu’elle l’avait réalisée en cours, elle avait obtenu les compliments de l’enseignante sur le résultat teinté d’un magnifique jaune doré, et elle n’avait aucun doute sur les mesures nécessaires : c’était gagné d’avance, elle pourrait donc quitter cette salle, certes mal en point, mais au moins avec la certitude d’obtenir un optimal qui lui garantirait une place au premier rang en cours de potions pour sa sixième année.

Toujours chancelante, elle déposa sur sa table de travail l’hydromel, le mélange peu appétissant de la mandragore cuite et liquéfiée dont l’odeur était entêtante, la menthe poivrée en poudre, et le sirop d’ellébore. Se forçant à rester concentrée, elle mélangea vivement la potion jusqu’à la voir une première fois changer de couleur, puis à nouveau, avant d’ajouter la dose prescrite d’hydromel, très précautionneusement. Tout se passait exactement comme prévu, elle ne se souvenait même pas que le résultat se soit révélé convainquant si tôt la première fois, aussi elle poursuivit. Pour autant, l’odeur commençait à lui donner le tournis… si bien qu’à un moment, elle dut se rattraper au coin de la table, l’air toujours hagard. Cette subite perte d’énergie… c’était la même que lorsqu’elle avait fait appel à son patronus. Mais le temps jouait contre elle, aussi une nouvelle fois, elle s’obligea à se reprendre : ajoutant chaque ingrédient, observant chaque altération d’état de la potion. Puis soudain, ce fut trop : sa sensibilité olfactive exacerbée ne supporta pas l’ajout du liquide de mandragore à sa préparation encore fumante aux teintes légèrement rosies. Portant une main à sa bouche comme pour s’empêcher de vomir, elle se saisit maladroitement du flacon qui contenait le sirop d’ellébore… et sans crier gare, le lâcha sur le sol dans un vacarme fracassant. Et alors que le liquide se répandait entre les débris de verre, il ne fallut que quelques secondes avant que son corps ne suive. Les jambes qui assuraient son équilibre se dérobèrent, et en chutant, sa tête rencontra le coin de la table avant d’échouer sur le sol, amortie par son bras droit, en même temps qu’elle perdait connaissance. Pendant ce temps, la potion encore orangée, dans son chaudron, continuait de fumer en attendant l’ingrédient suivant… Sa prestation s’arrêtait là, ainsi que ses espoirs de réussite.


Pas de lancer de hasard : Tracy est obligée de quitter l’épreuve avant la fin de la réalisation de sa potion. C’est un échec.

Emi Burton
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Tracy A. Bennett ✒ BUSE
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