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[Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli)
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Message(#) Sujet: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyVen 1 Juin - 14:10

Ombellyne et Charli
On sombre n'importe où dans ce pays



Aaaah l'alcool. L'alcool c'est de l'eau comme diraient les moldus n'est-ce pas ? Bah disons que quelques Bières-Au-Beurre, shooters de vodka et trois absinthes plus tard, je peux vous assurer que non, l'alcool ce n'est pas de l'eau. Généralement, je ne bois pas de Bières-Au-Beurre, mais j'attaque par de l'alcool fort qui vous remue l'estomac. Là, j'ai commencé petit, mais je dois bien avoué être sacrément rincé. L'absinthe m'a achevé par contre. La Fée Verte aime vous remuer l'estomac, il m'est arrivé une fois d'en boire une en entière. Je l'ai pas terminé, mais j'étais malade pendant trois jours. J'avais interdictions de prendre une potion qui m'aide à faire passer le mal. Papa m'avait prévenu, j'ai pas écouté. C'était ma punition. Même maman l'avait trouvé un poil dur, mais au bout du troisième jours, il avait pas eu le choix que de me dorloter pour se faire pardonner et me faire mille et un cadeaux. Aaaaah les papas poules. Le mien en est un sacré !

Je me suis levée de ma chaise, titubant, mais sachant ce que je voulais faire. Je regarde la patronne, paye ma consommation d'alcool et sors en tentant de me concentrer. Après avoir parlé dans un mélange de russe, français et gaélique écossais, je sors donc prendre l'air et me prends la fraîcheur de la nuit de plein fouet. Sifflant et grognant, je me retourne. Mon collègue de beuverie est aussi plein que moi, n'est pas à mes côtés. Ou si. Je ne sais plus. Mais je décide de m'emmitoufler dans ma cape pour partir en direction de Poudlard. Ou d'un hôtel. Ou de chez moi, Glasgow. Poudlard n'est pas très loin de chez moi en réalité, je pourrais y être en un rien de temps, mais j'ai besoin d'air frais. Mes talons claquent dans la nuit noire. Les rues sont encore animés d'adultes et de jeunes adolescents en cette fin de semaine. Je passe entre les groupe, ignorant royalement leurs appels et leurs mots.

Je me concentre à rentrer quelque part donc qu'on me laisse tranquille. Je finis par m'asseoir lourdement sur un banc et pose ma main sur mon visage en grognant. Ma tête tourne, mais je dois dire que cet état, je l'aime beaucoup. Si seulement mes cousins étaient avec moi, on serait en train de rire comme des abrutis. Un sourire se forme sur mon visage tandis que des bruits de pas s'approchent. J'ouvre ma main et mon regard se posent sur trois sorciers. Ma vue est troublée mais je devine leurs intentions. En bonne russe que je suis, je me lève et leur adresse un regard des plus noir. Une phrase plus tard, aucuns d'eux ne comprends ce que je veux dire. Je lâche une injure en français et continue. Avant de rouler des yeux et de soupirer « Ecoutez m'sieurs ... j'suis bourrée. Et j'suis pas du tout sociale quand on m'agace comme vous tenter d'le faire et encore j'me force à parler CO-RRECT-EMENT ... S'pas facile donc ... dégagez m'rci » je me retourne, on m'attrape le bras, ni une ni deux, je me défends en en mettant un à terre (après une clé anglaise, je crois) pour ensuite sortir ma baguette et lancer un sort de « Impédimenta » lâche je maladroitement, mais ça fonctionne l'un d'eux est par terre. Je souris, mauvaise, tenant toujours en joug le premier mec par le bras « A qui l'tour ? »

Mais les mecs s'en vont et je reviens sur mon banc de fortune pour m'y coucher. Je soupire lourdement, fronçant les sourcils. Donc c'est là que je vais dormir ? Je serais certainement réveillée par l'aurore et partirait chez moi en transplanant. Je pourrais le faire actuellement, mais je ne me sens nullement pas capable de le faire. Surtout pas dans cet état. Je risquerais de me démembrer plus qu'autre chose. J'aurais dû prendre une potion pour redevenir lucide, j'y ai pas pensé. Et pourquoi ça ? Je crois que j'avais justement peur de la casser. Bon, ça parait logique. Dans tous les cas, j'en une qui m'attends à Poudlard et une autre chez moi. Hors de question que je rentre chez mes parents, surtout pas dans cet état. Le père risquerait fort bien de m'enfermer à triple tour dans un donjon avec trois dragons comme protecteurs. A cette pensée, je souris et ferme les yeux

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyDim 3 Juin - 19:28

On sombre n’importe où dans ce pays
Charli & Ombellyne
Qu’est-ce qui lui avait pris d’aller à la poste de Pré-au-Lard aujourd’hui ? Charli se maudit intérieurement alors qu’il sortait. Il venait de faire des heures et des heures de queue, tout ça pour commander des livres sur l’orientation parce qu’Ombellyne avait décrété que ceux qui étaient entreposés à la bibliothèque de Poudlard étaient obsolètes. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de l’écouter. Maintenant, il avait à peine terminé et la nuit semblait déjà tombée depuis un moment. Donc, le couvre-feu était en place et Poudlard avait du fermer ses portes. Super, il était enfermé dehors sans possibilité de transplaner dans ses quartiers à l’école. Il ne lui restait plus qu’à passer la nuit ici, à Pré-au-Lard, s’il voulait être opérationnel pour demain.
Claquant rageusement la porte tandis qu’il sortait dans la rue en frissonnant. L’été approchait peut-être, mais l’air de la nuit était toujours aussi froid. Passant près d’un groupe de jeunes hommes visiblement alcoolisés, il se fit la réflexion qu’il était probablement encore plus tard que ce qu’il ne pensait. Soudainement, des bribes de conversation à propos d’une fille brutale et débile qui n’en valait pas la peine parvinrent à ses oreilles. A leurs têtes, Charli devina aisément ce qui avait bien pu se passer, et à trois contre une, leur amour-propre avait du en prendre un coup.
Continuant à marcher vers l’endroit d’où ils venaient sans vraiment savoir pourquoi, il finit par tomber sur une forme familière avachie sur un banc. Reconnaissant sans mal Ombellyne, Charli s’approcha en levant les yeux au ciel. Il ne manquait plus qu’une énième extravagance de sa collègue pour que sa journée soit définitivement pourrie. Planté là devant son corps inerte, il devina rapidement qu’elle devait avoir ingéré plus d’alcool en une soirée que lui dans toute sa vie pour être dans cet état là. Il fit une moue perplexe en repensant aux dires du groupe de sorciers qu’il avait croisé il y a quelques instant. Non, ils devaient parler de quelqu’un d’autre ; sobre, elle aurait peut-être pu leur mettre une raclée, mais pas comme ça.
Charli lâcha un énorme soupir en l’observant. Il ne pouvait pas la laisser là, et il n’avait nulle part où aller. Par dépit, il souleva ses deux jambes comme des poids morts et les plaça contre le dossier du banc pour se faire une petite place. Une fois assis et accoudé bien confortablement sur le lit de fortune d’Ombellyne, il entreprit de faire la conversation tout seul pour passer le temps. Il connaissait son amour pour l’alcool, mais la savait aussi plutôt solide – et bien fournie en potions de dégrisement dans le cas où elle ne le sentait pas. Traîner là comme ça, ça lui ressemblait ; mais ça n’était pas convenable pour un membre du personnel de Poudlard. Il se fit la réflexion silencieuse de l’engueuler une fois qu’elle serait assez sobre pour s’en souvenir. D’après ce qu’il avait entendu des élèves, sa réputation n’était déjà pas incroyable, il ne manquait plus que ça pour que les plaintes des parents pleuvent sur elle. Il leva un sourcil en scrutant son visage à la recherche d’un signe de vie. Si sa poitrine ne se soulevait pas régulièrement comme preuve se sa respiration, on aurait presque pu la croire morte.

« Tu te reconvertis en clocharde maintenant ? » demanda-t-il l’air de rien, en espérant quand même qu’elle ne soit pas déjà dans le coma.

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptySam 16 Juin - 10:26

Ombellyne et Charli
On sombre n'importe où dans ce pays



Je regarde un instant le ciel étoilé dans cet air froid avec nostalgie. Enfin un sentiment mélangé entre nostalgie et mélancolie. Grognant, je croise mes bras en essayant de me réchauffer dans ma cape et sombre sur ce banc. Je serais réveillée très certainement par l'aurore, je rentrerais à Glasgow et reviendrais à Poudlard pour me faire pester dessus par bébé Vador qui me fera un drama de chat. Genre miaou miaaaaa miouuuuuuu miaaaaou mreoooowwwww ... ouais enfin un truc du genre. Je parle pas le chat mais elle va râler, me donner des coups de tête, me monter sur la tête, me ronronner dans le coup et m'embêter. Elle est adorable quand elle boude. Pas comme moi.

Tandis que sombrais, doucement mais sûrement, j'entendis des bruits de pas. Mes oreilles sont aux aguets. Je sais qui s'est. Pas besoin d'ouvrir les yeux. Je reste immobile essayant de voir ce qu'il ferait. A quoi je l'ai reconnu ? A ses pas et surtout son soupire. Oii bon hein j'ai aussi le droit d'être dans des états pas possible. Toute façon personne connait ma tête ici. Enfin si. Non. Je sais plus. Je le laisse me prendre les jambes pour en faire ce qu'il veut. Oui. C'est bien Charli. Là tout ce que je veux c'est transplaner loin d'ici. Mais je risque de me louper, ce serait con. Je devrais peut être me lever et appeler le magicobus non ? Ouais. Mais après. Je finis par l'entendre. J'ouvre subitement un oeil « J't'emmerde » lâche je de but en blanc ... en russe. Je reste là un instant à comprendre que je venais de parler en français. Je grogne, roule des yeux et enlève mes pieds du dossier tout en lui en donnant. Il avait qu'à pas se servir de moi comme d'un sac à patate. Je me mets assise, pose mes coudes sur les genoux, frotte mon visage pas maquillé et soupire.

Je me redresse et me colle le dos contre le dossier du banc « J'ai froid » lâche je cette fois en français. Je tourne ma tête vers lui pas du tout perturbée par mon changement de langage « Et toi qu'est ce que ... » je m'arrête et rassemble mes idées. Non parce que l'anglais et l'ecossais bourrés c'est pas très compréhensif. Je ferme les yeux et les rouvre posant mon regard sur le sien « qu'est ce que tu fais dehors à cette heure ? » demande je dans un anglais on ne peut plus correct cette fois-ci. Bah oui, pourquoi il est là lui ? Il a pas l'air aussi fracassé que moi. Bon après tout il fait ce qu'il veut tu me diras. Je suis juste curieuse. Et s'il est sage, je l'inviterais chez moi. Seulement s'il est sage. Je sais comment on appelle un magicobus, c'est déjà bien, même dans mon état !
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Dernière édition par Ombellyne J. Glincka le Jeu 5 Juil - 14:25, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyMer 20 Juin - 1:27

On sombre n’importe où dans ce pays
Charli & Ombellyne
Un peu surpris qu’elle ouvre subitement un œil alors qu’il la croyait – plus ou moins profondément – endormie, Charli eut un léger mouvement de recul quand elle lui lâcha un ou plusieurs mots en russe. Incapable de parler cette langue même s’il en connaissait quelques notions, il n’eut cependant pas trop de difficulté à la comprendre ; il y avait des choses qui, peu importait la langue, étaient compréhensible rien qu’au ton employé. Et cette insulte en faisait partie. Vu son visage, elle était elle-même surprise et comptait soit dire autre chose, soit parler dans une autre langue. Tant pis pour elle, elle n’avait qu’à pas boire si elle voulait être en pleine possession de ses moyens. Après un grognement et une expression plus proche de l’ours sauvage que de l’humain, elle changea de position pour s’asseoir en remettant ses pieds en plein sur ses cuisses. Pris au dépourvu, Charli se retrouva donc avec une paire de jambes d'ours sur les bras – littéralement. Il la fixa sans rien dire pendant qu’elle semblait émerger difficilement, frottant ses yeux et soupirant régulièrement.

« T’as une sale gueule, Glincka. » lâcha-t-il en détournant le regard.

L’appeler comme ça, c’était une façon pour lui de mettre de la distance après ce qu’il s’était passé entre eux. Quelque chose proche de la dispute, qu’il ne comprenait pas et dont il ne connaissait même pas l’origine. C’était juste sa façon d’agir, il ne savait pas comment être avec elle. Déjà à l’époque, avant même qu’ils ne s’appellent par leurs prénoms respectifs, c’était la même chose.
Elle se redressa un peu afin de chercher la meilleure position pour décuver – si elle existait. Elle frissonna soudainement, et sans parler le français non plus, Charli n’eut aucun mal à deviner ce qu’elle disait là encore.

« Bien fait pour toi, il fallait pas traîner tard le soir sans manteau. » dit-il de but en blanc, comme s’il s’adressait à sa fille plutôt qu’à sa collègue, son amie ou son ex. « Et compte pas sur moi pour te prêter le mien. »

Sur ces paroles, il redressa le col pour s’emmitoufler dedans et la narguer avec son petit air supérieur. Pendant qu’elle continuait à parler en changeant de langue tous les trois mots Charli sortit son paquet de cigarettes de sa poche ; quitte à rester là pour longtemps, autant s’occuper. Une fois que ses esprits furent plus ou moins rassemblées, elle engagea un semblant de conversation pour lui demander ce qu’il faisait ici. Il leva un sourcil en l’observant très attentivement. Ignorant délibérément et royalement sa question, il en posa une autre à la place.

« De quoi je me mêle ? Et toi alors ? » demanda-t-il comme sur un air de défi. « C’était soirée beuverie toute seule ? C’est un peu triste, non ? »

Le ton et les mots étaient un peu agressifs, il en avait parfaitement conscience et il en jouait beaucoup. Mais il lui en voulait un peu ; elle était difficile à suivre et il avait de plus en plus de mal avec elle. Et surtout, la savoir saoule tous les soirs de la semaine à Pré-au-Lard ne le rassurait pas, et ne lui plaisait pas non plus. Il était loin d’être paternaliste ou de vouloir lui dire ce qu’elle devait faire ou ne pas faire quand lui-même n'avait que faire de l'autorité, mais il avait un mauvais pressentiment. Et puis, il n’aimait ni l’alcool, ni ce qu’il faisait aux gens.
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyVen 29 Juin - 15:16

Ombellyne et Charli
On sombre n'importe où dans ce pays



Un œil ouvert, puis l'autre, ma langue claque sur mon palais ainsi qu'une insulte. Je me permets en toute sincérité et sans aucune gêne, quelle quelle soit, de poser ... d'imposer mes jambes sur celle de Charli. J'suis pas sortable. Vraiment pas. J'ai envie de rentrer à la maison. Demain, Vador va pester pour que je lui fasse un câlin, mais pour l'heure, je dois rentrer à Glasgow, j'pense pas que Poudlard nous ouvrira ses portes de si tôt. Surtout pas maintenant. Enfin, m'ouvrira ses portes, lui j'm'en fiche ! J'crois. Je sais plus. J'émerge et frotte mes yeux pour ensuite m'étirer. Un sourire en coin apparaît sur le coin gauche de la commissure de mes lèvres « T'as pas vu la tienne Ethergsen » lâche je toute aussi acide que lui. Mon cerveau a dû mal à se remémorer certaines choses, j'étais bien bourrée bon sang, pourquoi faut il que l'alcool se change en quelque chose de mauvais, avec des flashback que j'ai pas envie d'avoir. Je m'assois, observe le sol, j'ai froid. Je m'exprime depuis tout à l'heure dans toutes les langues possibles, mais ça c'était pas spécialement pour lui, juste une remarque qui avait besoin d'être dite à l'oral. Ma cape est trop fine pour avoir chaud et être protégée de la fraîcheur de la nuit. « J't'ai rien d'mandé à ce que je sache » lui lâche je grelottante de froid, sans m'en rendre compte, fronçant les sourcils et le regardant d'un air "mais de quoi je me mêle ?". Son attitude de petit con prétention me fait pousser un soupire et rouler des yeux. Je prends doucement une profonde inspiration et expire. Les yeux fermés, je tente de rassembler mes esprits en essayant de chasser mes démons le plus loin possible. Je déglutis, rouvre les yeux et lui demande des nouvelles, tout en contrôlant une bête enragée qui n'attend qu'une chose hurler, frapper, ronger, saigner. C'est ça, quand on règle pas certaines choses et qu'on pense que tout ira pour le mieux. C'est ça aussi quand on donne des conseils dans le genre "fais ce que j'dis, pas ce que j'fais".

Charli me lâche son venin en pleine figure, mais il a quoi au juste ce ... ah oui. J'avais oublié. C'est vrai. Je me remémore peu à peu ce certaines choses. Comme à la bibliothèque, quand tout s'était "bien" passé jusqu'à ce que je lui rentre dedans pour fuir. Glincka, qui fuit ? Oui, c'est étonnant. Glincka qui pense au passé, Glincka qui enfouis ses démons. C'est nouveau. Tête de gobelin des champs que j'suis. Une vraie troll des caverne quand je peux m'y mettre. Ma tête se tourne doucement vers lui, un sourire en coin se fait et je me redresse « Oh je te rassure, j'étais pas seule. J'étais avec un gentleman » ouais, un sacré. Que j'a abandonné. Ou on s'est abandonné. Je ne sais plus trop en réalité. « Dans tous les cas je sais me défendre même complètement bourrée » dis je. Il y a quelques minutes trois sorciers avaient tenté de m'importuner, manque de bol pour eux, je ne suis pas une sorcière tendre une fois bourrée, fatiguée et complètement dézinguée. Un voile se forme sur mon visage, un voile qui n'était plus revenu depuis un bail.

Je me lève subitement et fais sortir ma baguette de ma cape lumos lâche je. Le bout de ma baguette s'alluma aussitôt. Je viens me poster sur un bout de trottoir face au banc sur lequel nous étions assis, lève la baguette et l'agite. Je n'avais pas besoin de l'allumer, c'était juste pour éviter de tomber et voir ce qu'il y a autour de nous. C'est que malgré les réverbères, il fait relativement sombre. Quelques secondes à peine plus tard, un bruit de moteur se fait entendre et le magicobus, de sa couleur violette célèbre, entra en fracas dans Pré-Au-Lard pour se poster devant moi. Son conducteur ouvrit la porte. nox fis je pour éteindre ma baguette. Je me retourne vers Charli. Je pourrais le laisser là, mais en toute sincérité, il m'a jamais fait réellement de mal. Et puis bon ce qu'il s'est passé par le passé reste du passé n'est-ce pas ? « Tu comptes rester ici et te changer en stalactite ou tu viens au chaud à Gloasgow ? » lui demande je en l'invitant implicitement, et aussi étrange que ce soit, dans mon humble demeure. Un appartement au large de Glasgow. J'entre dans le magicobus, paye la course pour deux personnes et m'installe sur un siège juste avant qu'il ne fonce à toute allure

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyLun 2 Juil - 22:38

On sombre n’importe où dans ce pays
Charli & Ombellyne
Entre les insultes gratuites et le fait qu’il devait se taper tout le poids des jambes d’Ombellyne à porter alors qu’il était resté pour elle… Rien n’allait dans cette soirée, décidément. Quelle sans-gêne. Charli se demanda furtivement comment elle était avec les élèves. Puisqu’elle était comme ça avec lui, il se mit à imaginer le pire avec eux. Et en plus, elle se permit de lui retourner son précédent compliment avec un sourire amer.

« T’es pas très bien placée pour parler, je te signale ! » lança-t-il, avec un presque sourire au coin des lèvres tellement sa répartie laissait à désirer.

Visiblement vexée par sa remarque sur le manteau, elle lui répondit du tac au tac en continuer à trembler de froid – par fierté, surement. Charli esquissa un autre sourire, amusé par l’ironie de la situation. Elle semblait reprendre ses esprits difficilement, et il se ferait un plaisir de lui rappeler l’intégralité de cette conversation sans queue ni tête plus tard.

« Et c’est pour ça que tu continueras à grelotter… Quel dommage. » déclara-t-il sur un ton sans appel, en rajoutant une couche juste après. « Ouah, l’alcool ça te fait vraiment pas que du bien. »

D’abord, elle semblait confuse par ce que Charli lui avait balancé à la figure sans la moindre retenue. Et oui, pour lui, elle ne méritait que ça à cet instant. Peut-être que c’était pour ça qu’elle avait autant bu, après tout ? Parce qu’elle s’en voulait, ou qu’elle regrettait leur altercation ? Probablement pas. En tout cas, il la connaissait – il croyait la connaître – mais il n’arrivait toujours pas à la comprendre. Comme s’il avait vraiment besoin d’être rassuré, elle évoqua une charmante compagnie lors de sa beuverie sauvage, surement pour le rendre jaloux ou quelque chose comme ça. Pleine de fierté à l’annonce de son partenaire, l’effet fit froncer les sourcils à Charli qui ne voyait pas du tout de qui elle pouvait bien parler.

« Un gentleman ? » demanda-t-il, autant surpris que complètement perplexe. « Tu bois des coups avec Magnus maintenant ?! »

Parce que Magnus était le seul gentleman auquel il pouvait penser, du moins au château. Et s’il devait être très honnête, il ne le voyait pas être copain comme cochon avec quelqu’un comme Ombellyne. Elle avait ses qualités et ses charmes, bien sûr, mais ils ne se correspondaient pas. Alors qui ? Quelqu’un de l’extérieur ? Pas un moldu en tout cas, elle n’aurait pas réussi à revenir jusqu’à Pré-au-Lard seule et dans cet état. Désormais un peu intrigué, Charli était bien décidé à la cuisiner jusqu’à obtenir au moins un nom maintenant.
Il repensa brièvement aux sorciers qu’il avait croisé en venant par ici, un peu plus tôt dans la soirée, quand elle lui assura pouvoir se défendre. Dans de telles conditions, il était forcé de la croire même si ce n’était pas l’envie de la contredire qui lui manquait.

« J’ai cru comprendre ça, d’ailleurs je n’ai pas dit le contraire. » dit-il, soudainement plus sérieux et étrangement responsable. « Mais même bourrée, tu dois bien te rendre compte à quel point il est déplacé pour un membre du personnel de Poudlard d’être vu dans cet état là. »

Et là, elle serait obligée de reconnaître que pour une fois, il avait raison sur quelque chose. Ombellyne se leva brusquement, le laissant seul sur le banc pour rejoindre le trottoir. Après avoir allumé sa baguette avec un lumos approximatif, elle sembla regarder un peu partout et Charli l’observa avec un air sceptique sans comprendre. Quand le magicobus débarqua soudainement devant eux, il cligna des yeux plusieurs fois, surpris mais pas vraiment en fait. C’était comme ça, chez les sorciers ; si un jour il allait s’y habituer, rien n’était moins sûr. Evidemment, sa proposition de l’emmener chez elle ne le dérangeait pas plus que ça, mais pour le principe, puisqu’elle avait pris l’initiative de lui demander avant de décider par elle-même qu’il viendrait en lui achetant un billet, il allait râler.

« Puisque je n’ai pas le choix… » dit-il en haussant les épaules, avant de rajouter avec un rictus carnassier une provocation qu’il pensait bien sentie. « De toute façon, tu ferais pas deux pas sans t’écrouler si j’étais pas là. Et être un stalactite c’était pas une si mauvaise idée en fin de compte, je suis sûr que j’aurais fait un superbe morceau de glace. »

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyJeu 5 Juil - 14:36

Ombellyne et Charli
On sombre n'importe où dans ce pays



Un sourire se loge sur mon visage, un sourire moqueur et arrogant agrémenté d'un arquement de sourcil « Toujours, tu devrais l'savoir » fis je en enlevant enfin mes pieds de ses genoux. Je suis pas croyable, d'être détestable comme ça avec lui, de jouer les girouettes. C'est juste qu'il le mérite voila ! Oui, c'est la facilité j'en conviens. La facilité c'est tellement mieux que quand les choses deviennent compliquées et qu'il faut s'expliquer, se dévoiler. Non. Il s'en fou de toute manière. C'est lus facile pour moi de dire ça. Pourquoi j'me comporte comme a avec lui ? J'suis trop bourrée pour réfléchir et à, j'ai mal au crâne, j'suis fatiguée et j'ai faim. J'hausse les épaules « ça m'réveilleras le temps pour moi de rentrer chez moi » lâche je avec mon vieil accent écossais sorti du fond d'ma gorge. Je soupire doucement, reprenant peu à peu mes esprits. L'alcool me fait pas que du bien ? Je me retourne vers lui avec un sourire moqueur « Ah non, c'est juste avec toi que j'suis mauvaise » dis je de but en blanc avec un clin d’œil malicieux. Je suis quand même soumise à mes pulsions.

L'envie de lui casser la figure comme de me moquer de lui. J'suis mauvaise, j'lui rentre dedans, je me demande aussi pourquoi il est mauvais tout en me souvenant que oui, j'étais pas cool la dernière fois. Bof, ça lui fait du bien de temps en temps de se faire rabrouer dans tous les sens. De toute manière, j'ai pas envie de sa cape bien chaude, moi j'veux du thé, je veux rentrer chez moi. Alors que je pensais à une solution pour rentrer dans mon appartement de Glasgow, Charli pensait que j'étais seule, mais j'ai réussi à attiser sa curiosité. Je souris et le regarde, s'il croit que j'vais tout lui dire ... Hors de question ! Il n'en saura ABSOLUMENT rien. Je le regarde avec un sourire satisfait et énigmatique « Oooh mon cher, je ne traîne pas qu'avec le personnel de Poudlard tu sais » fis je maligne.

Je soupire et lève les yeux au ciel avant de reposer mon regard sur lui « Allons papa, je sais gérer la situation. Encore faut-il que des parents se trouvent à Pré-Au-Lard et qu'ils sachent qui je suis » lâche je agacée, bien que je puisse lui donner raison, je préfère user de mauvaise foi pour ne pas lui donner raison. Je me lève donc, quelques peu maladroitement, me recroquevillant sur moi-même, soufflant dans mes mains, levant ma baguette pour l'agiter et faire venir dans la seconde qui suit un magicobus. M'étant tournée vers lui, je l'invite et paye - bon ok j'aurais pu attendre sa réponse - sa place. Une fois installée, je souris paisiblement en sentant la chaleur me recouvrir. j'adore cette sensation et là maintenant, je pense à un bon bain bien chaud. Ooooh oui, j'ai hâte de rentrer chez moi. Vador m'y attendra de pattes fermes. Grosso modo : j'étais partie ce vendredi soir pour Glasgow, comme tous les vendredis, j'avais ramener Vador à l'appart pour revenir à Pré-Au-Lard avec Timothy. Sauf que ça, Charli le saura pas !

Le magicobus s'arrêta, je me réveille doucement et descends sagement du bus qui s'en alla aussitôt, nous laissant devant l'immeuble. La nuit nous tombait dessus. Mon regard se perd dans mes souvenirs. je prends une profonde inspiration et expire longuement avant de m'avancer vers l'immeuble pour pouvoir entrer dans mon appartement et donc inviter Charli qui découvrit pour la première fois mon intérieur. L'appartement est sobre et moderne. On y voit dès l'entrée des photos de familles, des tableaux accrochés aux murs. Dans le salon, trônait une gigantesque bibliothèque dont été répertoriés des livres de toutes sortes. Mon regard se pose sur Vador, petit chatoune naine qui ronflait sur son couffin. Je m'avance vers elle et elle ouvre un œil, baillant par la même occasion. Je la prend doucement sur mon épaule où elle s'y loge, pour ensuite prendre une fiole sur la table basse.

Je pousse un profond soupir et regarde Vador « T'as mangé tes croquettes ? » lui demande je alors qu'elle grogne en voyant Charli, allant jusqu'à presque lui cracher dessus « Il est gentil avec les chats tu risques rien » lui lance je « Elle a une malformation génétique au niveau de sa mâchoire et c'est un chat nain, mais elle a du caractère » dis je en le prévenant de la bête, alors qu'elle me ronronne et me gratouille le coup, ce qui me procure des frissons pas possible. Je m'avance vers la cuisine pour me préparer un thé, tandis que Vador en a profité pour sauter de mon épaule et accueilli Charli avec beaucoup de méfiance « Elle aime pas les hommes, quand on est ici » explique je calmement alors que je commençais à prendre la théière pour la faire chauffer sur ma gazinière, deux tasses, deux soucoupes. C'est lorsque je voulais prendre ma potion de dégrisement, qu'elle me glissa entre les doigts et tomba à terre. Je soupire, m'abaisse pour ramasser les morceaux, mais, maladroite comme je suis, me coupe. Je pousse un juron en français et me retrouve à genoux, la main qui tremble, les souvenirs qui m'assaillent et les larmes qui coulent. Bon sang, pas maintenant. Pas maintenant ... Je serre la mâchoire et ferme les yeux fermement pour contrôler cette fichue crise.


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyLun 16 Juil - 1:21

On sombre n’importe où dans ce pays
Charli & Ombellyne
La fierté qu’Ombellyne avait à admettre qu’il n’avait pas tort lui tira un sourire presque malgré lui. Elle n’était décidément jamais préoccupée, jamais prête à expliquer ses réactions parfois incompréhensible pour quelqu’un qui, comme Charli, n’était pas Legilimens. Et même s’il l’avait été… L’idée de fouiller dans la tête de son ex-petite amie de longue date ne le ravissait pas tellement. Peut-être y avait-il des choses qu’il ne savait pas, qui la faisait réagir de cette façon si impulsive et chaotique, mais peut-être qu’il n’était pas celui qui aurait du le savoir.

« Ouais, ça j’avais remarqué. » rétorqua-t-il à sa déclaration malicieuse en la surveillant du coin de l’oeil. « J’essaye de bien te le rendre, d’ailleurs. »

Entre sa curiosité déplacée, ses doutes quant à l’honnêteté de sa collègue et le petit air satisfait qu’Ombellyne affichait en lui faisait comprendre qu’il ne saurait rien du mystérieux gentleman qui l’accompagnait pour se torcher le soir à Pré-au-Lard, il ne savait plus quoi penser. Charli lui adressa une grimace incertaine. Est-ce qu’elle essayait de le rendre jaloux ? Il n’en était clairement plus là, depuis longtemps. Elle pouvait bien fréquenter qui elle voulait, et il aurait surement même dû la laisser seule si elle se croyait si maligne. Il avait bien moins de remords ou de considération pour les autres qu’elle.

« Et c’est peut-être pas une très bonne chose, vu ton état. » lança-t-il en la regardant de haut en bas comme pour juger son attitude.

Au vu de son état approximatif, l’attitude nonchalante qu’elle avait à propos de son avertissement lui fit hausser les épaules. Si elle voulait risquer son poste et jouer à ça, est-ce qu’après tout, ça n’était pas son problème ? Il l’avait prévenu, c’était à elle d’être responsable maintenant. Il ne pouvait déjà pas l’être pour lui-même, il n’avait pas vraiment d’intérêt à essayer de l’être pour Ombellyne – qui n’en avait visiblement rien à faire à ce moment là.

« Oh c’est plus facile que tu ne le penses. Et il ne s’agit pas que des parents d’élèves. » commença-t-il avant de se raviser. « Mais tu comprendras mieux ça quand tu seras sobre. »

Après ses démonstrations de mauvaise foi, elle manqua de s’endormir dans le magicobus pendant que Charli perdait son regard dans le vide de la route qui défilait bien trop rapidement à travers la fenêtre. Un regard vers elle, et il soupira. Une fois arrivés à destination, ils descendirent sagement pour rejoindre l’immeuble d’Ombellyne.
A l’intérieur, Charli ne prêta pas vraiment attention aux photos ni à la décoration, n’étant jamais très à l’aise quand il s’agissait de famille. Les yeux posé sur la bibliothèque, il sentit naître un petit sourire en coin avant qu’il ne s’efface quand elle lui présenta son chat nain, Vador, qui s’installa sans ménagement sur l’épaule de sa collègue. S’il n’était pas un grand fan d’animaux, Charli pouvait tolérer les chats ; ça il ne pouvait pas la contredire. Quand June, sa propre compagne poilue, avait rejoint sa vie par un hasard un peu étrange, il avait fini par s’attacher à ce pauvre chaton des rues – pour qu’elle finisse obèse et presque aussi énervante que lui.

« Ça tombe bien, moi non plus. » dit-il avec un petit air arrogant sur le visage. « Elle et moi, on sera meilleurs amis du monde à partir d’aujourd’hui. »

Un petit mouvement de sourcil et un sourire déterminé vinrent souligner sa réponse plutôt audacieuse à l’animal pourtant méfiant. Accroupi devant elle, il tenta une approche pour caresser Vador pendant qu’Ombellyne s’affairait à préparer le thé en cuisine. Bien que le fait de boire du thé au milieu de la nuit le rende un peu perplexe, il la laissa faire. A quoi bon contrarier une femme si têtue, et saoule en plus de ça ? Surtout pour si peu. Les doigts entre les deux oreilles noires, il laissa sa main caresser délicatement le chat récalcitrant.
Surpris par un soudain juron d’Ombellyne depuis la cuisine, il ne put retenir un sursaut qui visiblement ne plût pas à sa nouvelle meilleure amie. Brusquement griffé par une réaction réflexe de la chatte, il retira vivement sa main pour observer la légère blessure qui heureusement ne saignait qu’à peine. Il jeta un regard noir à sa désormais ennemie pour la vie avant de lâcher une série d’insultes.

« Merde. » jura-t-il entre ses dents à l’attention de la sale bête poilue qui venait de lui entailler le dos de la main. « Saleté ! »

Pour ne pas dire connasse. Et pourtant, elle l’aurait bien mérité.
Rappelé à la réalité par le souvenir de l’exclamation d’Ombellyne, Charli retint un doigt d’honneur à l’attention de la sale bête pour aller vérifier si tout allait bien. Rien de terrible ne pouvait se passer en faisant du thé, si ? Il se releva promptement avec un dernier regard mauvais et une moue désapprobatrice. S’approchant d’elle lentement, il aperçut assez vite la fiole brisée et son contenu au sol. Sans trop de mal, il compris assez vite ce qu’il s’était passé en voyant ses doigts ensanglantés. Sortant sa baguette au bois rougi de l’intérieur de son manteau qu’il avait toujours sur le dos, il prononça du bout des lèvres la formulation pour commencer à nettoyer la scène de crime.

« Reparo. » chuchota-t-il en regardant la fiole se reconstituer rapidement sous leurs yeux.

Une fois le danger écarté, il s’accroupit à côté d’elle et se rendit brutalement compte de la situation. Bien évidemment, casser une fiole – aussi saoule était-elle – n’était pas la source de sa soudaine crispation. Les yeux fermés, surement pour s’empêcher de pleurer et la mâchoire serrée, elle semblait lutter contre un flot d’émotion assez difficiles à contrôler. Mal placé pour réconforter les gens, Charli opta pour la conversation banale histoire de lui changer les idées.

« Tu vois, comme neuve. Même pas besoin de ramasser le reste. » lui dit-il avec un faux sourire en faisant tourner la fiole entre ses doigts, dans une vaine tentative de détendre l’ambiance soudainement devenue pesante avant de continuer. « Tu préfères la bonne vieille méthode moldue du pansement ou la technique sorcière ancestrale pour ta main ? »

Il désigna sa blessure du menton sans pour autant la regarder dans les yeux. Charli savait très bien qu’il devait agir avec subtilité, n’ayant lui-même que rarement envie de parler de ce qui le hantait. Il tenait à respecter son silence ; tout autant que ses attitudes lunatiques l’énervaient, il avait toujours assez d’affection pour elle pour ne pas l’abandonner en proie à des cauchemars éveillés. C’était la moindre des choses, non ? Elle parlerait quand elle en aurait envie, ou quand elle en aurait besoin. Non ? Il hésitait.

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyMar 7 Aoû - 0:27

Ombellyne et Charli
On sombre n'importe où dans ce pays



Je me souviens d'une nuit pluvieuse. Je m'étais recroquevillée dans un coin, apeurée, en larmes. Ma baguette contre moi, les cheveux sur le visage, j'espérais qu'on vienne me sauver. J'avais peur. Peur de mourir. Peur d'un homme que j'avais tant aimé. Je me souviens avoir eu le cœur brisé. Si Charli avait brisé le mien il fut un temps, ce n'était rien comparé à cette douleur. c'était une simple petite pichenette. Une amourette d'adolescente où l'un est trahi par l'autre, cet autre qui ne veut qu'apprendre à mieux comprendre l'amour sous toute ses coutures. Pendant longtemps, je m'étais enfermée dans une sorte de donjon, enfermant mon coeur à tous ceux qui espéraient me le reconquérir. C'est idiot de dire que Charli, j'l'aime encore. Ou peut être que si en fait, j'sais plus vraiment. C'est juste que c'est idiot. Je m'accroche certainement à quelque chose que j'avais eu, une illusion qui me permet de garder la tête hors de l'eau, mais mon comportement ne me fait que me noyer. Précédemment, complètement ivre, j'avais ignoré ses remarques, je l'avais provoqué, par pur esprit de contradiction. Un appel à l'aide qu'il prend d'une certaine manière. Suis-je foutue ?

A genoux, regardant ma main en sang, je repense à trop d'trucs. Une remise en question d'une idiote bourrée. Le dos voûté, je soupire, je suis ridicule. J'entends brièvement un râle et un crachat. Je soupire, agacée. Vador, vilaine chatoune ! Mais je reste là, encore dans mes pensées. Dans des souvenirs que j'voulais enfuie. Ombellyne, t'as trop bu. T'as trop bu. T'es dans l'mal. Tu penses trop et tu es ridicule. Je ferme les yeux, baisse la main, laisse cette fichue larme couler, larme que je viens virer de mon autre main non blessée. Je sens une présence derrière moi et la magie suit son cours. Reparo lança-t-on. La fiole brisée se reconstitua devant moi, morceaux par morceaux. Je reste là, observant la magie réparer un objet si futile. Je déglutis dans ma gorge sèche, sans avoir la foi de dire quelque chose, si ce n'est de m'effondrer à mon tour.

J'aimerais me faire le sortilège de l'oubliette. Tout oublier et tout redécouvrir. Mais ce sortilège n'est pas aussi fiable que l'on ne le pense. Il est aléatoire. Un mouvement et on se met près de moi. Je tourne mon visage près de lui. Charli. Pauvre Charli. Lui qui ne veut que vivre sa vie de libraire, manger ses crèmes glacées et qu'on lui fiche la paix. Je te cause bon nombre de tourments mon ami. Je l'écoute sans l'écouter, le regarde sans le regarder. Avant de poser mon regard sur sa main ensanglantée, je cligne des yeux « ta main » fis je d'une voix rauque, avant de me réanimer. J'humecte mes lèvres et me relève doucement avant de soupirer « stupide chat, comme sa mère » râle je pour moi-même avant de disparaître de la cuisine, marchant vers la salle de bain d'un pas précipité. On peut même entendre des bruits sourds : je m'étais prise des murs avant d'arriver à prendre une trousse de secours pour revenir dans le salon. J'en profite pour me laver les mains dans l'évier de la cuisine pour me soigner rapidement et sans prendre de précautions, avant de prendre la main de Charli. Mais là, j'étais précautionneuse « je suis désolée d'être par moment ... crétine. C'est juste que j'sais pas comme dire les choses » je me mords la lèvre supérieure avant de la relâcher « tu m'as manqué Ethergsen. Et j'suis désolée pour tout » fis je en lâchant sa main doucement. Là, je plonge mon regard dans le sien, avec un léger sourire en coin « je sais ... j'ai l'air schizo et d'une folle » fis je doucement avant de baisser la tête et de partir de la cuisine pour m'asseoir sur le canapé du salon.


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) [Année 2023-2024] On sombre n'importe où dans ce pays (Charli) EmptyLun 10 Sep - 3:43

On sombre n’importe où dans ce pays
Charli & Ombellyne
L’ambiance était devenue lourde, et franchement pas joyeuse. Jamais très à l’aise quand il fallait réconforter ou parler avec son coeur, Charli avait tendance à laisser faire la conversation sans s’imposer. A la fois désemparé et triste de voir Ombellyne dans un tel état sans pouvoir rien faire, il avait fait de son mieux pour réparer ce qui pouvait déjà l’être – comme si réparer des objets et réparer des personnes, c’était la même chose.

« Oh, c’est rien t’inquiète pas. » répondit-il à son inquiétude manifeste pour pas grand-chose. « J’aurais pas dit mieux. Elle est aussi impulsive, violente, terriblement susceptible et râleuse. Mais parfois elle peut se montrer déterminée, compréhensive, drôle – exprès ou malgré elle – et même joueuse dans ses meilleurs moments. »

Un sourire en coin, il leva les yeux vers elle pour guetter sa réaction.

« Je parle évidemment toujours de ton chat. » ajouta-t-il avec un rictus fier, toujours histoire de détendre l’atmosphère devenue si lourde soudainement.

Sans transition, Ombellyne-la-fière ne le laissa pas la soigner et s’eclipsa rapidement dans la salle de bain pour revenir avec le nécessaire pour sa main. Charli soupira légèrement mais accepta de la laisser faire sur ce coup là. Elle n’allait pas bien, il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir – encore qu’il était presque certain que même Mattheus s’en serait rendu compte. Alors, ce soir, juste ce soir, peut-être qu’il allait la laisser gagner.
Les yeux rivés sur sa blessure, elle s’appliquait bien trop pour que ça soit normal, et alors que Charli s’apprêtait à engager la conversation, elle le devança. Son aveu, aussi difficile soit-il, il le comprenait et l’acceptait comme il venait. La réalité, c’était qu’il ne savait pas si elle lui avait manqué. Peut-être un peu, sa présence était si remarquable quand elle était là que son absence ne passait jamais inaperçue et laissait derrière un vide étrange – entre le calme et la solitude. Il ne répondit pas, parce qu’il ne savait pas quoi répondre. Il l’avait aimée, de tout son coeur, un jour. Mais ce n’était plus le cas, et aujourd’hui il ne voyait en elle qu’une bribe de passé entourée par ce genre de souvenirs un peu flous et vagues d’une relation qui avait été un jour intense et réelle, de sentiments forts pas ressentis depuis longtemps, mais qui était aujourd’hui voilée par la nostalgie plus que par le regret. Non, il n’avait aucun remord. Et peut-être qu’aujourd’hui, il faudrait réellement tourner la page en décidant de créer quelque chose de nouveau, quelque chose de simple.
Elle releva la tête en lâchant sa main, avec une phrase qui lui fit froncer les sourcils. Comme pour échapper à un contact visuel un peu trop vrai, elle se dirigea vers le salon pour s’installer sur son canapé. Il lâcha un soupir avant de la suivre, lui-même assis en tailleur sur le sol devant elle – non sans adresser un regard suspicieux au chat qui errait encore dans la pièce.

« Tu n’as pas à te battre contre tout et tout le monde, tu sais. » dit-il à mi-voix en fixant le sol, comme c’était l’heure des confessions. « Je dirais pas que tu es folle, on a tous nos moments pas glorieux. »

Comme pour réfléchir, il sembla chercher ses mots pendant une pause avant de reprendre.

« Bon, d’accord. Peut-être toi plus que d’autres. » plaisanta-t-il avec un rire léger au milieu de tout cet amas d’émotions, incapable de rester sérieux trop longtemps, avant de continuer sur un ton plus solennel. « Mais même si on est plus ce qu’on était, je reste là pour toi si tu as besoin de moi. »

Il n’y avait rien à pardonner, de toute façon. Il n’avait jamais été bon pour ce genre de choses, mais s’il pouvait au moins être une oreille attentive le temps d’une nuit, pourquoi pas.

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