[5ème année] Premier cours

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Salamandres ? Oui, salamandres.

Avec le temps et les années écoulées le jeune homme avait presque oublié à quel point la forêt interdite et les environs de Poudlard étaient riches en créatures de toutes sortes, lui donnant largement assez de matière pour ses cours tout le long de l'année. Toutes les écoles pouvaient-elles en dire autant ? Sans doute que oui, elles se devaient de posséder assez de matériel pour enseigner aux jeunes élèves, sans quoi ces derniers n'apprendraient jamais rien de plus que ce que les bouquins voudraient bien leur dire. Mais il y avait tout un monde entre la théorie et la pratique, tout un monde entre lire un texte sur une licorne et être réellement ébloui par sa magnificence : Nathanael l'avait compris depuis bien longtemps. S'il n'avait pas commencé à enseigner depuis très longtemps, le jeune sorcier avait eu besoin de temps pour lister les créatures accessibles afin d'organiser ses futurs cours, pour ne pas se retrouver au dépourvu au tout dernier moment.
Oh bien sûr il savait que pour certains cas il devrait se contenter de livres, amis pour l'heure il préférait faire bonne impression en utilisant les créatures qu'il avait sous la main. Les élèves de quatrième année avait déjà eu le droit à leur cours sur les licornes et cette fois-ci c'était au tour des cinquième années. Que pouvait-il leur proposer ? Un instant de réflexion et un regard posé sur le temps qui virait clairement à la grisaille suffirent au jeune professeur pour avoir l'idée de joindre l'utile à l'agréable. Sur une clairière non loin de l'entrée de la forêt interdite, près de là où ses cours commençaient généralement, le jeune professeur avait rassemble une certaine quantité de brindilles et de morceaux de bois nécessaire à la confection d'un feu assez massif.
Certes ce ne serait pas un feu de joie à proprement parler mais un brasier assez grand pour être facilement visible et, surtout, pour servir le propos de son cours. Pointant sa baguette vers le l'amas de bois face à lui, il utilisa un sortilège des plus simples

- Incendio.

Un instant plus tas et les premières flammèches firent leur apparition, gagnant en intensité alors qu'elles consumaient les matériaux alentours. Vérifiant qu'il n'y avait pas de vent afin que les braises ne s'envolent pas et ne viennent pas embraser les arbres aux alentours, Nathanael tourna les talons et se dirigea vers le lieu où il gardait le sujet de son cours, avant de le ramener près du feu quelques instants plus tard.
Bientôt les élèves feraient leur apparition et observeraient cette forme solitaire et massive près de ce large feu, vêtu d'un seul t-shirt blanc, laissant la chaleur des flammes caresser son corps. Rien de mieux qu'un bon petit feu quand il faisait gris et froid, comme aujourd'hui. Oh oui il aurait pu apporter de la nourriture pour la griller dans le feu, mais cela dévierait certainement ses élèves du but principal de ce cours.

Une fois tous les élèves rassemblés leur professeur se tourna vers eux pour les accueillir, espérant qu'ils ne prendraient pas son jeune âge pour de l'inexpérience.

- Mesdemoiselles et messieurs, bonjour ! Je suis votre nouveau prof de soins aux créatures magiques. Nathanael Armstrong. J'espère que vous avez passé une bonne journée.

Enchaînant rapidement pour ne pas perdre de temps sur cette présentation rapide, il reprit à peu près les mêmes points dictés précédemment aux quatrième années.

- Bon, comme je l'ai fait avec les 4ème années, un petit topo rapide s'impose. Si vous avez une question à poser, il ne faut pas hésiter, je suis là pour ça. Si vous sentez une affinité particulière avec cette matière ou que vous êtes curieux d'en apprendre plus, venez me voir. Si vous souhaitez bavarder pendant le cours, faites ça discrètement pour ne pas gêner vos autres camarades. Des questions ?

Laissant aux élèves la possibilité de lui poser n'importe quelle question, pour peu qu'elle soit en rapport avec lui on son cours, le jeune Armstrong se décala légèrement pour laisser aux jeunes personnes ici présente la possibilité de poser le regard sur ce brasier voire même de s'y approcher. C serait égoïste de sa part s'il était le seul à profiter de cette chaleur.

- Oh oui, en cette fin de journée un peu fraîche j'ai pensé qu'il serait de bon ton de vous réchauffer avec un petit feu. J'espère que vous apprécieriez le geste.

Les élèves avaient-ils remarqué qu'au milieu de ces flammes dansaient trois créatures ? Ceux qui s'approcheraient finiraient sans doute par le noter, un simple coup d’œil suffirait aux moins idiots du groupe pour identifier ces charmants spécimens comme des salamandres. Non pas les petits lézards inoffensifs que connaissaient les moldus mais bien les salamandres qui se nourrissaient littéralement de flammes. Laissant le temps aux élèves de combattre leur éventuellement timidité pour s'approcher et observer ces trois bêtes, Nathanael débuta son cours par une seule question qui, pourtant, amènerait à des réponses très larges. Pointant du bout de sa baguette les trois créatures, il déclara donc :

- Naturellement nous ne sommes pas seuls, j'ai aussi invité quelques amis pour profiter de ce feu. Qui peut m'en dire plus à leur sujet ?

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Les salamandres
Feat la promo

« Je me demande bien ce qu’on va étudier avec ce nouveau prof, ai-je dit à Perrin pendant que nous étions en train de lire un article de plantes dans un hebdomadaire. En tout cas, il ne pourra peut-être pas prétendre s’être fait un jour attaquer par une Acromentula comme Billie et moi ! »

J’ai lâché un petit rire avant de lui faire un clin d’œil. J’aimais souvent lui rappeler notre récente escapade illégale dans la Forêt Interdite. Nous avions eu la peur de notre vie mais en tant que fidèles Gryffondor, on s’amusait à raconter les péripéties que nous y avions vécues à deux à qui voulait l’entendre. Nous en étions plutôt fières et ce, même si nous avions failli y passer. A la base, on s’y était rendues juste parce que mon Niffleur s’était échappé de mon sac avant de s’y précipiter et nous avions passé des heures à le chercher en vain. Heureusement que nous avions pu retrouver notre chemin et revenir au château saines et sauves. J’avais fini par retrouver mon animal domestique chez le garde-chasse par je ne sais quel miracle et je m’étais promise de bien garder un œil sur lui.

Rangeant mes affaires, j’ai attendu que Perrin n’en fasse autant avant que nous ne prenions le chemin vers les étages inférieurs. Nous avons continué de dialoguer au sujet du nouveau professeur de Soins aux Créatures Magiques et nous espérions qu’il soit quelqu’un de compétent et ayant un bon bagage derrière lui. Il s’agissait après tout de ma matière préférée avec la Botanique, là où j’étais certaine d’être très calée et concentrée à chaque explication. J’avouais avoir particulièrement aimé l’étude des Licornes l’an dernier et j’espérais donc que le cours d’aujourd’hui soit tout aussi fascinant pour nos BUSEs.

Lorsque nous avons franchi les extérieurs, nous avons rejoint quelques-uns de nos camarades qui nous attendaient. Nous avons fait le restant du chemin ensemble, pénétrant les abords de la Forêt Interdite avec enthousiasme. J’aimais beaucoup cet endroit et même s’il était flippant durant la nuit, je me sentais comme dans mon élément. J’y avais fait de nombreuses escapades avec Perrin et nous avions même fait une carte du Maraudeur version Forêt Interdite ! Cette carte, nous la conservions très précieusement et à tour de rôle dans notre dortoir.

Attirés par la fumée qui s’échappait de ce qui semblait être un feu de camp près de la clairière, nous avons bifurqué notre chemin et nous nous sommes dirigés vers le lieu en question. De là, nous attendait un homme vêtu d’un simple t-shirt blanc et qui me laissait supposer qu’il s’agissait de notre professeur. Le restant de ma promotion a fini par nous rejoindre et bientôt, le sorcier a pris la parole en s’adressant à nous. Il s’est présenté sous le nom de Nathanael Armstrong et il nous a fait un rapide topo sur notre affinité avec sa matière. Pour ma part, cela m’enchantait plus que tout de savoir qu’il prêterait une oreille ouverte à ceux qui le souhaitaient et j’étais évidemment l’une des premières à m’interroger sur les créatures fantastiques. Pour le moment, pas la moindre question ne me venait en tête mais je savais qu’au fil des séances, j’irais certainement l’interroger en fin de cours.

« Oh oui, en cette fin de journée un peu fraîche j'ai pensé qu'il serait de bon ton de vous réchauffer avec un petit feu. J'espère que vous apprécieriez le geste. »

Je me doutais bien que nous ne mangerions pas de marshmallow autour du feu mais j’étais vraiment intriguée. Est-ce que cela avait pour but d’attirer une quelconque créature ? En rythme avec mon meilleur ami, je me suis avancée vers les flammes et je les ai observées minutieusement. Il semblait y avoir trois salamandres ! Elles dansaient au cœur du feu, paraissaient heureuses et totalement en phase avec ce petit enfer qui brûlait de joie. C’était vraiment adorable et j’ai étiré un sourire, passionnée par cette vue enchanteresse.

« Naturellement nous ne sommes pas seuls, j'ai aussi invité quelques amis pour profiter de ce feu. Qui peut m'en dire plus à leur sujet ? »

Si j’en savais quelque chose à leur sujet ? Oh que oui. Pour les avoir étudiées avec Perrin dans des ouvrages empruntés, j’étais sûre de pouvoir lâcher quelques informations croustillantes à ce sujet ! Contente d’aborder un chapitre aussi intéressant, j’ai aussitôt levé la main avant d’attendre l’autorisation du professeur Armstrong.

« Tasha Lennox-Blackwood, professeur. Ce sont des salamandres. Elles vivent dans les flammes dont elles se nourrissent et si elles sont de base blanches, elles peuvent changer de couleur en fonction de l’intensité du feu, variant du rouge vif au bleu. Elles peuvent aussi vivre en dehors du feu pendant six heures si elles sont nourries régulièrement avec du poivre. Par ailleurs, on utilise leur sang comme ingrédient en Potions. »

FRIMELDA

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Perrin & les cinquièmes années

les salamandres

« Je me demande bien ce qu’on va étudier avec ce nouveau prof. En tout cas, il ne pourra peut-être pas prétendre s’être fait un jour attaquer par une Acromentula comme Billie et moi ! », me dit Tasha alors que nous étions en pleine lecture d’un article sur la botanique dans un hebdomadaire de sa possession. Un truc cool et toujours bien intéressant. Ce que j’espérais aussi être le cas de notre nouvel enseignant de soins aux créatures magiques. « J’arrive toujours pas à croire que vous vous êtes fait avoir comme ça ! Normalement, t’es sur tes gardes. Avec tout ce qu’on a écrit dans la carte sur elles… J’imagine trop bien ce que vous avez dut vivre. », répliquais-je premièrement sérieusement pour rapidement passer aux souvenirs plutôt rigolos, bien que douloureux, de Phen, Sinéad et moi-même poursuivis par ces araignées géantes à douze ou treize ans. Un moment que je ne suis pas prêt d’oublier. Pourtant, je prenais toute cette aventure avec la légèreté légendaire des intrépides gryffondors comme quoi, passez à deux doigts de se faire bouffer par une araignée géantes n’était rien d’extraordinairement dangereux. Tasha en faisait de même avec sa péripétie. « Avoue, on a du mal à les garder ces profs. Ils partent tous l’un après l’autre. À croire que cette matière n’est pas assez bien pour personne. » Cette fois, c’était bien de l’exaspération que ma meilleure amie pouvait entendre dans ma voix. En un an, nous avions eu plus de professeurs de soins aux créatures magiques que dans toute ma scolarité. C’était pathétique ! Le pire étant qu’ils étaient tous doués. Sans doute trop passionnés pour rester à un seul endroit très longtemps… On a fini par ramasser nos affaires - ou dans mon cas, tout mettre en bazar dans mon sac - pour se mettre en route vers notre premier cours avec cet énième ami des bêtes.

Suivant le mouvement du petit groupe d’élèves que nous avions rejoint à l’extérieur, Tasha et moi prirent la direction de la clairière d’où s’élevait la fumée provenant, sans doute, d’un feu de camp. Quelques étudiants jetaient encore des regards inquiets à la forêt, même après trois ans à y passer en bordure pour étudier les créatures magiques. Ces réflexes me faisaient toujours rire. Je ne me moquais pas de mes camarades de classe, mais m’amusait plutôt de la différence entre eux et nous. Nous qui avions fait une carte magique de la forêt interdite. Nous qui passions les meilleurs moment de notre scolarité dans ces bois censés être interdits alors que bon nombre d’élèves les craignaient. Lorsque nous arrivâmes près du feu, un homme en t-shirt blanc tout ce qu’il y avait de plus banal s’adressa à nous, justifiant la présence de son feu par la température printanière de l’extérieur. Son commentaire me fit sourire alors qu’il était à peine habillé. C’était plutôt cocasse. Malgré que je n’aie pas froid, je me suis approché des flammes, suivant le mouvement général. Ce geste me permit d’apercevoir des bestioles trop bien connu au centre du feu ; des salamandres. Elles se baladent allègrement dans les flammes, en phase comme des poissons dans l’eau. Tout excité, je m’approche le plus que je peux pour les observer davantage. Le Professeur Armstrong choisi ce moment pour entrer dans le vif du sujet : « Naturellement nous ne sommes pas seuls, j'ai aussi invité quelques amis pour profiter de ce feu. Qui peut m'en dire plus à leur sujet ? » Tasha me prend de rapidité, répondant à la question de notre enseignant avec une partie de connaissances que nous avons tous les deux accumulés dans les bouquins. Je sais que, tout comme moi, elle a surtout hâte de pouvoir étudier ces petites bestioles au niveau pratique plutôt que théorique. Vivement que l’on entre de le vif de la partie “soins” du cours. Je n’hésite donc pas à ajouter ma contribution aux dires de ma meilleure amie. « Perrin O’Riordàn. Les salamandres ne se nourrissent pas seulement des flammes, elles y pondent également leurs oeufs. Le feu où elles naissent est appelé ; “Feu à salamandres”. Contrairement aux salamandres du monde moldus, celles-ci ne sont pas des amphibiens, mais des lézards. » Après avoir parlé, je continuai à observer les petites bêtes dansantes et sautillantes dans les flammes. Elles étaient vraiment trop mignonnes !

AVENGEDINCHAINS

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Cours Soin aux Créatures Magiques

Elèves de 5ème année

L’année s’égrène petit à petit, faisant écouler doucement mais surement les jours, les semaines, les mois, et les choses paraissent plus simples. Je ne ressens plus une colère sourde à l’idée d’avoir redoublé, je ne tressaille plus au moindre bruit nocturne, je ne regarde plus constamment derrière mon épaule pour m’assurer que je suis en sécurité. En début d’année, je ne pensais pas que cela serait possible et pourtant, force est de constater que le temps fait des miracles. Ce qui est à la fois réconfortant et affolant. Après tout ce que nous avons traversé, est-il normal que l’on passe aussi facilement à autre chose ? Ne risquons-nous pas simplement d’oublier ? Car il semble que nous sommes très forts pour refaire les mêmes erreurs, encore et encore. L’histoire en est la preuve même.

Il n’y a toutefois pas que l’histoire qui se répète inlassablement. Il en est de même pour les cours. Chaque jour s’enchaîne et se ressemble. Je souffle un coup, résolue, et je regarde quelques secondes la vapeur s’échapper de mes lèvres pour s’élever dans les airs. Il fait frais mais qu’est-ce que ça fait du bien d’être dehors ! Je dois avouer que j’ai une petite préférence pour ces cours en extérieur. Dans une classe, j’ai l’impression d’être un fauve en cage mais je prends toujours sur moi afin de suivre avec attention. Dehors, je ne me sens pas aussi oppressée … Je me sens libre. Je marche d’un pas détendu en direction de la forêt interdite, en direction de notre prochain cours. Cours de Soins en Créatures Magiques. Comme tout autre élève, je me demande quel sera le contenu de cette heure. La créature que nous allons étudier, bien sûr, mais également notre nouveau professeur. On a changé depuis peu et je suis bien curieuse de découvrir le remplaçant. Il faut croire que les professeurs ne font pas long feu dans cette école, mais on ne peut pas leur en vouloir au vu des évènements qui s’y produisent. Suite à l’année dernière, j’ai longuement hésité à revenir mais je ne suis pas une Serdaigle pour rien. Les cours et les connaissances avant tout.

Lorsque mes yeux se posent sur le professeur, je suis déjà aux anges. Il ne s’agit ni d’un vieux acariâtre, ni d’une jeune mal lunée. Oh que non, nous avons face à nous un merveilleux spécimen de beau gosse dont le simple tee-shirt laisse deviner un corps ferme et musclé. Alors que la plupart de mes camarades affluent vers le feu, je reste un peu en retrait, ne craignant pas le frais de fin de journée. De ma position, j’en profite pour évaluer le cadre et notre environnement, et je ne manque pas de deviner ce qui danse subtilement dans le feu. Je plisse les yeux pour distinguer les créatures depuis ma position et c’est à ce moment que le professeur commence son cours. Je l’écoute attentivement, ne ratant pas une miette du spectacle qu’il offre. Bah quoi? Fallait pas recruter des profs aussi canons !
Après quelques mots d’introductions, le professeur Armstrong attire notre attention sur ce que contiennent les flammes et c’est sans grande surprise que j’entends le rouquin et sa pote la griffonne, aka les amis des animaux, s’exprimer avec empressement. J’écoute distraitement les informations qu’ils donnent et qui ne m’apprennent rien de nouveau. Posant de nouveau mes yeux sur le nouveau professeur, j’attends que de plus amples renseignements s’ajoutent à ces généralités.

Code by Sleepy

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les salamandres

5e années

TLes jours se suivaient et se ressemblaient grandement. Il fallait se lever - étape la plus dure de la journée de Billie, même au bout de six ans passés à Poudlard, cela restait un parcours du combattant - déjeuner aller en cours et puis, théoriquement, travailler, faire ses devoirs, manger, manger encore et, un moment donné, aller se coucher. Heureusement que, au milieu de tout ça, il y avait plusieurs personnes qui égayaient son quotidien et quelques péripéties qu’elle se faisait un plaisir à raconter par la suite, comme cette fois dans la Forët où elle s’était littéralement retrouvée à deux doigts de se faire croquer par une Acromentula. Elle évitait juste de fanfaronner devant son meilleur ami, histoire que celui-ci ne décide pas de la coller jusqu’à la fin de l’année pour lui éviter de nouveau ce genre de situation. Installés dans la Grande Salle, ils discutaient d’ailleurs depuis un petit moment déjà, tout en travaillant - de manière plus consciencieuse en ce qui concernait Milo par rapport à Billie - jusqu’à ce que l’heure indique à Billie que le cours de Soins aux Créatures Magiques allait commencer et qu’elle était déjà à la bourre. Embrassant Milo sur la joue, elle le laissa là et se dirigea à grands pas vers la Forêt Interdite où avait lieu le cours, ne croisant, évidemment, personne en chemin puisqu’elle était légèrement en retard.

Distinguant finalement les silhouettes de ses camarades, elle repéra Tasha et Perrin dans le lot, se glissant discrètement à côté d’eux au moment où le professeur expliquait qu’ils pouvaient bavarder s’ils le souhaitaient mais de manière discrète. Billie jeta un regard au nouvel enseignant avant de chuchoter doucement à son amie et préfète : Je l’aime déjà ce prof. Ajouté à cela le fait qu’il enseignait une matière qu’elle affectionnait assez, c’était deux bons points pour lui. En plus il était pas repoussant, ce qui, de la part de la Gryffondor, équivalait à reconnaître que c’était une bombe, étant donné que les mecs l’intéressaient à peu près autant que les devoirs. Prévenant, le professeur leur indiqua qu’il avait pensé à un petit feu, et un grand sourire étira les lèvres de la jeune femme. On peut faire griller des marshmallow tu crois ? demanda-t-elle dans un murmure à Tasha, avant de comprendre qu’il n’y aurait aucune grillade de ce type puisque des bestioles, des salamandres comme son amie l’indiqua en prenant la parole, élève et préfète modèle, tout l’inverse de Billie quoi, dansaient au milieu des flammes. La Rouge et Or connaissait ces créatures de nom, savaient quelques trucs à leur sujet, mais entre ce qui était vrai et ce qui tenait de la légende… Ce que racontait Tasha, en tout cas, lui donnait envie d’en savoir plus : des créatures qui se nourrissaient de flammes ? Trop la classe, c’était possible de faire la même chose ?

electric bird.

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