Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 
[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty
Message(#) Sujet: [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy EmptyVen 16 Mar - 19:18

Some boys hate themselves
Dan & Tracy

La double vie que Tracy menait devenait de plus en plus difficile à gérer, et par conséquence, multiplier les précautions qu’elle prenait pour la dissimuler aux yeux des autres. Sortilèges de dissimulation, étagères à double-fond, artifices et protection par des mots de passe de ses effets personnels ou ouvrages prohibés « empruntés » faisaient désormais partie de son quotidien, afin de s’assurer qu’aucune de ses camarades de dortoir n’ait à tomber par inadvertance sur un sujet discutable qui l’amènerait indubitablement à se poser des questions quant à ses intentions. Les recherches s’avéraient fructueuses, et l’encourageaient à poursuivre dans cette voie que pourtant beaucoup déconseillaient… Pourtant, tant qu’elle ne liait pas la théorie à la pratique, il n’y avait nul danger à satisfaire sa curiosité scientifique concernant l’occulte, du moins, elle aimait à s’en persuader. Mais à nouveau, elle se retrouvait contrainte de se façonner une autre identité, de camoufler le temps qu’elle consacrait à ces lectures douteuses par un prétexte ou un autre afin de ne pas avoir à s’en justifier. Elle imaginait, ainsi, que c’était le prix à payer… le mensonge perpétuel. Celui qui la déguisait à la vue de ceux qui l’entouraient, et à la sienne propre. Et il impliquait d’avoir à gérer dans son emploi du temps des imprévus qu’elle ne pouvait prendre en compte… Les coups de bec du hibou contre le carreau l’avaient fait hoqueter de surprise, alors qu’attablée à une heure à laquelle elle savait pertinemment que ses colocataires de chambrée seraient en soins aux créatures magiques, elle feuilletait avec attention un vieux grimoire aux pages friables et écornées sur la magie vaudou. Comme si l’oeil inquisiteur de l’animal suffisait à la faire se sentir épiée, elle avait refermé l’ouvrage précipitamment, en appliquant de deux coups de baguette le sortilège qui en changeait la couverture en « Comment faire bonne impression avec une parfaite maîtrise du sortilège d’allégresse, par Felix Labeille », et prudente, elle alla ouvrir la fenêtre pour laisser entrer l’oiseau, dont l’allergie la contraignait à rester à bonne distance. Méticuleusement, elle détacha le parchemin de ses serres acérées, et le parcourut rapidement, avant qu’un air préoccupé ne s’installe sur son visage, durcissant ses traits, et arquant ses sourcils. Dan. Elle fixa le mot hâtivement rédigé quelques secondes sans réagir, avant de se saisir de deux morceaux de parchemin. Sur le premier, qu’elle adressa à Andrea, elle demanda, sous couvert de nombreuses formalités et politesses le report de leur entrevue du samedi au lendemain, s’il le voulait bien, concernant la mise en commun de leurs recherches. Et sur le second, elle écrivit sa réponse, sans se départir de son expression soucieuse. Il était l’un de ces imprévus pour lesquels elle n’éprouvait pas de regret à déplacer quelques jours de travail…

Le samedi matin, délaissant son uniforme contre un haut en velours et une jupe à motifs floraux, elle utilisa les quelques heures de sa matinée pour rendre ses quelques emprunts, puis s’occuper du devoir de métamorphose de Candice sur lequel elle n’avait pas eu le temps de se pencher. Naturellement, elle aurait préféré que sa demi-soeur lui fasse grâce de sa présence afin qu’elle puisse directement lui expliquer les règles et exceptions concernant le sortilège de transfert. Néanmoins cette dernière s’était rapidement éclipsée, prétextant un mal de tête qui nécessitait qu’elle aille tout de suite voir l’infirmier, avant d’ajouter qu’elle serait tout de même adorable de l’avancer pendant son absence, et que naturellement, elle lui rendrait la pareille dès que l’occasion se présenterait… Tracy avait donc retenu un soupir, et avec l’aide d’un bol de thé au citron, elle s’était affairée à imiter parfaitement l’écriture de sa demi-soeur pour transmettre ses propres connaissances sur le morceau de parchemin, tout en jetant de réguliers coups d’oeil à sa montre. Midi. Qu'est-ce qui arrivait à Dan… ? Il s’était montré plutôt évasif dans sa lettre, et elle imaginait qu’il valait mieux ne pas directement mettre les pieds dans le plat en lui demandant ce qui clochait. La grande salle commençait à se remplir, et elle avait déjà abandonné l’espoir de voir Candice revenir, ayant terminé son devoir plus tôt que prévu. Elle rejoint finalement Cissy, aux côtés de laquelle elle s’assit, saisissant au vol le récit de « la dernière idiotie racontée en cours par ce traître de Zach », tandis qu’elle laissait son regard se promener machinalement vers la table des Poufsouffles. Etait-il nécessaire qu’elle intervienne, si son ami allait mal ? Elle ignorait de quelle manière, ni si la lettre anonyme qu’elle avait fait parvenir à Octavia, dans un mélange de panique et de colère, avait fait son effet. Il lui en voudrait qu’elle parle, si quelque chose lui était arrivé à nouveau… C’était comme une bombe à retardement qui se déclenchait, pour lui faire payer ses erreurs de l’année passée. Le château ne les avait pas oubliés. Vingt minutes avant l’heure de rendez-vous, elle rassembla ses affaires dans son sac à main, promit une séance de couture à son retour dans la salle de classe vide au sein de laquelle elles avaient l’habitude de se retrouver, et rejoignit sans tarder le hall d’entrée. De toute manière, depuis la Saint-Valentin, elle développait une légère tendance à détester ces moments d’affluence… Elle se ravisa néanmoins avant de passer les portes, et grimpa quatre à quatre les escaliers, avant de répondre à l’énigme, et rejoindre son dortoir. Sans s’attarder, elle ouvrit les portes de son armoire, et récupéra la petite robe noire sur le cintre qui la portait, avant de la plier soigneusement en quatre dans le reste de ses affaires.

Le vent léger faisait flotter ses cheveux, attachés par un ruban, qu’elle tentait en vain de garder ordonnés tandis qu’elle traversait le parc. Les premières bâtisses de Pré-au-Lard apparaissaient, tandis qu’elle se hâtait, saluant poliment les professeurs qu’elle croisait par un sourire discret, donnant à la volée quelques recommandations à des troisièmes années de Serdaigle agglutinés devant Honeydukes concernant l’heure de retour au château. Puis, elle aperçut de dos celui qu’elle cherchait un peu plus loin, et délaissa rapidement ses oisillons pour se faufiler jusqu’à lui, sourire aux lèvres, avant de tapoter son épaule. « Tu attends quelqu’un ? » demanda-t-elle, amusée, une fois qu’il se fut retourné, avant de se hisser sur la pointe de ses pieds pour l’embrasser chastement sur la joue. Elle étudia une seconde ses traits, comme pour tenter d’y discerner une trace capable de témoigner à sa place, sur ce qui lui arrivait, et dont il n’était pas encore manifestement prêt à parler. Il était l’un des rares, peut-être le seul, à lui donner l’impression qu’elle pouvait se montrer d’une quelconque aide, alors il s’agissait de faire de son mieux pour remplir cette tâche du mieux qu’elle le pourrait… « Avant la part de tarte au citron, et crois-moi, j’en meurs d’envie… » Elle réfléchit quelques instants au contenu de son mot. Il était inutile d’insister ou d’exiger de lui des confidences qu’il n’était pas encore prêt à donner… Pour le moment, ce qu’elle pouvait faire de mieux était peut-être d’agir le plus normalement du monde, ce qu’il avait lui-même laissé sous-entendre dans sa lettre, en lui disant qu’il se fichait du programme. Elle étendit donc son sourire avant de reprendre : «… j’ai besoin de passer prendre du tissu à Gaichiffon pour nos affaires. Tu m’accompagnes… ? » Entre ça, et la séance au club, il finirait probablement d’en avoir assez des activités contre-productives qu’elle lui proposait, mais puisqu’il semblait tenir à ce qu’elle lui propose n’importe quoi du moment que cela lui changeait les idées… Il n’était peut-être pas encore le moment de lui poser la question qui lui brûlait les lèvres, même si elle en redoutait la réponse. Si la lettre anonyme ne s’était pas révélée efficace, elle devrait peut-être trouver d’autres moyens, qui ne lui plaisaient pas davantage, mais qui auraient au moins pour mérite de mettre fin à ce qu’il semblait vivre…

Emi Burton
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10429
Points : 7
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy EmptySam 17 Mar - 23:11


some boys hate themselves
Some girls hate their bodies
Tracy & Rioghbhardan

Le vent s’engouffre sans mal sous mon pull alors que je regarde d’un air distrait la vendeuse mettre en vitrine les nouveaux articles de Scribenpenne. J’entends d’ici ma mère soupirer une fois de plus « dès qu’il y a un rayon de soleil, tu sors avec rien sur le dos ». J’enfonce les mains dans les poches de mon pantalon, laissant mon regard désintéressé glisser de plume en plume. Les doigts de la jeune femme lissent l’une d’entre elles avec un soin tout particulier. Ça me renvoie sans le vouloir vraiment à ce qui m’attend bientôt. Une vie. La vraie, j’imagine. Loin des murs encore étrangement rassurants de l’école. Loin de cette réputation lourde et encombrante qui semble encore me coller à la peau. Peut-être que c’est idiot mais je peine à passer au-dessus de cette histoire avec l’équipe. Non, c’est pas peut-être, c’est idiot. Je sais pas… Pourtant, force est de constater que ça me touche plus que j’aurais pu le penser. Je ne m’attendais même pas à ce qu’on devienne amis ou quoi, juste que ça se passe bien. Qu’on m’ignore autant que je m’efforçais de les ignorer. Et que ça se soit tirer en couilles comme ça, emportant Daniela dans la tourmente au passage, ça me prend la tête. Réellement. Je déteste cette situation et je crois que je déteste ces abrutis au moins tout autant. Je ne prétends pas que tout ce qu’elle fait est merveilleux, non, peut-être que c’était maladroit, peut-être qu’elle aurait dû s’y prendre autrement ou se contenter de faire comme si de rien n’était (je le faisais, après tout, elle pouvait tout simplement suivre) mais il y a une différence entre faire remarquer qu’un truc est moyen et se dresser à plusieurs contre elle seule. C’est particulièrement lâche. Tous à monter à la tribune pour défendre l’honneur de cette pauvre folle sans prendre en compte rien qu’une seconde qu’ils lui faisaient subir, à Danni, exactement ce qu’ils lui reprochaient. Mais bon, j’ai cru comprendre que c’était monnaie courante, ça. Fais ce que je te dis mais fais pas ce que je fais. J’ai de plus en plus de mal avec les gens, je crois. À moins que ça ne soit qu’ici… Je n’y avais jamais fait particulièrement gaffe, en réalité. Jusqu’à ce que mes conneries me poussent à m’éloigner et à faire un peu plus attention à ce qui se passait autour de mon nombril. C’est pas très enthousiasmant, finalement. Je ne prétends pas être d’une maturité incroyable, ni avoir des qualités à la pelle ou quoi, bien loin de là, mais la stupidité des gamins qui m’entourent me désespère un peu plus à chaque fois que j’y suis confrontée. Ce qui arrive plus souvent que je le voudrais malheureusement…

Je quitte les flacons d’encre des yeux, remonte le long d’un parchemin déroulé puis d’un bras diaphane sans même le remarquer vraiment. Un sourire naît machinalement sur mes lèvres alors que le regard de sa propriétaire croise le mien au travers de la vitre. Les anciennes habitudes ne mettent pas longtemps à revenir, il faut croire. Je la détaille un instant, ses cheveux roux et ternes qui tombent mollement sur ses épaules, l’éclat vaguement doré de ses prunelles accrochées aux miennes, son visage dévoré de taches de rousseurs… Ses lèvres se fendent, à leur tour, dans un sourire timidement gêné. Être le centre de mon attention semble lui plaire autant que la déranger. C’est qu’il ne doit pas y avoir foule dans cette boutique-là. Pas assez en tout cas pour lui offrir les oeillades charmeusement désespérées des garçons de l’école. Peut-être que j’en aurais joué, avant. Que j’aurais fait exprès de la gêner plus encore. Mais pas aujourd’hui. Plus aujourd’hui… Elle n’est pas très jolie, de toute façon. Pas forcément laide non plus. Juste… Juste quelconque. Elle doit avoir une vingtaine d’années, une trentaine peut-être. Je l’imagine sans mal issue de la haute Tour de Serdaigle, devant son teint pâle et grisâtre aux heures passées dans l’ombre de la bibliothèque. Sans m’en rendre compte, je ne la lâche plus. Est-ce que ce serait une solution pour ne pas vraiment m’éloigner, ça ? Atterrir dans l’une des boutiques du coin, profitant désespérément de chaque instant de tranquillité pour observer avec mélancolie l’immense et inaccessible château ? J’imagine que ça serait possible pour un peu qu’ils aient besoin de bras supplémentaires, non ? Je veux dire… Je suis pas brillant mais foutre des trucs sur des étagères et taper des chiffres sur le clavier d’une caisse enregistreuse d’un autre âge, ça doit être à ma portée. Et ils seraient là, tout près. Il serait là… Il n’y aurait plus à espérer être libre les jours de sorties puisque je serais déjà sur place. Et puis… Il y aurait peut-être moyen de passer ses heures de libre derrière les grilles du parc, pouvoir l’écouter me raconter sa vie comme si les barrières magiques ne nous tenaient pas à distance. Plus les jours passent, plus je creuse, je crois… Je suis passé de « décevoir personne » à « m’éloigner de personne ». Et je crains de pouvoir difficilement faire les deux en même temps. Une main s’agite devant mes yeux, me forçant à reprendre contact avec la réalité. C’est la pauvre vendeuse qui me fait signe de dégager, les joues écarlates et visiblement mal à l’aise. Je ne comprends pas tout de suite. Elle réitère son geste avec plus de véhémence encore. Et puis je réalise : elle doit me prendre pour un putain de psychopathe à la fixer depuis tout à l’heure. En vrai, j’y faisais pas attention, je m’en foutais même clairement, c’est juste ce qu’elle laissait entrevoir qui m’intéressait, pas elle. Alors je lève les yeux au ciel en haussant les épaules et m’éloigne de quelques pas, redescendant vers le salon de thé.

Je jette un coup d’oeil à ma montre. Tracy ne devrait plus tarder, maintenant. J’étais en avance, Milo avait disparu du dortoir et j’avais juste envie de fuir. C’est dingue comment ma vie à l’école se résume finalement à peu de choses, maintenant. Peu de monde, pour être exact… Mon copain, trois amies, un ancien camarade de dortoir à qui je fais la gueule pour quasi que dalle et puis voilà… On est loin du crétin toujours entouré que j’ai pu être avant. Des gens à perte de vue, pour une heure ou quelques semaines, avant que mes intérêts me poussent ailleurs. Ils comptaient pas, je comptais pas forcément davantage mais tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ça fait une éternité… Ma main glisse machinalement dans mes cheveux alors que je m’assure, dans le reflet que me renvoie la fenêtre aux lourds rideaux du salon, que je suis correctement coiffé. Je me redresse, remets correctement le col de mon pull, en lisse un pli et centre plus ou moins la boucle de ma ceinture. J’apparais sûrement un peu prétentieux pour quiconque ne me connaît pas vraiment mais tout dans mon attitude me fait entrevoir le fossé qu’il y a entre l’adolescent que j’étais il y a encore rien que deux ans et le jeune homme que je suis aujourd’hui… Et j’essaye finalement juste de m’accrocher à un fantôme. Des gestes automatiques pour cacher un malaise toujours plus grand. Je me suis littéralement perdu en chemin… Lorsqu’on me tape sur l’épaule, je ne peux m’empêcher de sursauter légèrement en me retournant. « Tu attends quelqu’un ? » Elle dépose un baiser innocent sur ma joue, ce qui me fait sourire un peu bêtement. « Une jolie Serdaigle. Tu l’aurais pas vue, par hasard ? » Je lui souris de plus belle alors qu’elle me dévisage. Je soutiens son regard sans ciller, attendant seulement qu’elle reprenne. Je ne suis pas pressé. Sa présence a ôté un poids de mes épaules. C’est bizarre mais je me sens mieux. Un peu. « Avant la part de tarte au citron, et crois-moi, j’en meurs d’envie… » Cette tarte est rapidement devenue une sorte de fil rouge dans notre relation. Et quelle relation ! Je devais juste en profiter, de la gamine. Elle avait l’air neu-neu, plutôt friquée… Et j’étais pas loin d’y arriver, en plus, elle avait déjà commencé à me faire des cadeaux sans que j’ai à réclamer quoi que ce soit, un vrai pigeon. Avant que je fasse lamentablement tout raté pour les beaux yeux de Milo. Mais je crois que je ne regrette rien. Son amitié vaut sûrement plus que ses galions de toute façon. « …j’ai besoin de passer prendre du tissu à Gaichiffon pour nos affaires. Tu m’accompagnes…? » Je hoche la tête sans une once d’hésitation. Je lui ai dit, je veux bien faire ce que bon lui semblera. Je me fiche éperdument de ce que c’est. Si elle avait voulu passer la journée à commérer en se faisant les ongles ou n’importe quelle activité de filles, j’aurais accepté de la même manière (mais j’aurais évité de lui laisser mes doigts, évidemment). J’avais juste… je sais pas. Envie de passer du temps avec elle ? Ce qui craint totalement, pensé comme ça, je suis d’accord. « Je joue même les porteurs, si tu veux. » Je lui adresse un clin d’oeil amusé et lui tends galamment mon bras avant de l’entraîner doucement en direction de la boutique. « Alors, d’après ce que j’ai compris, Madame est très demandée. Qu’est-ce que tu avais de prévu avant que je te force éhontément à revoir tes plans ? » J’espère que c’était rien d’important, mine de rien, j’ai aucune envie de lui faire perdre inutilement du temps pour des choses urgentes… Mais d’un côté, si elle est là, c’est sûrement que ça ne l’était pas tant que ça, non…?
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy EmptyDim 18 Mar - 20:57

Some boys hate themselves
Dan & Tracy

Du mieux qu’elle le put, elle scruta son regard, avec toutefois une certaine pudeur et beaucoup de discrétion, consciente qu’il n’avait très certainement pas envie de communiquer les motifs qui l’avaient poussé à écrire cette lettre inattendue. Aussi, Tracy se contenta de lui sourire, du mieux qu’elle put, le plus naturellement du monde, comme s’ils avaient passé un accord implicite pour ne pas aborder les sujets qui fâchaient. Si ça lui convenait à lui, ça lui convenait à elle aussi, même si elle devait contenir sa frustration : elle ne le forcerait pas, c’était inutile, et elle risquait de le braquer… peut-être serait-il disposé à aborder le sujet plus tard, après quelques échanges de banalités et le tour des boutiques, elle l’espérait tout du moins. Au fond, ils se ressemblaient sur ce point : il leur était nécessaire d’aller bien, du mieux qu’ils le puissent, quand bien même ça n’allait pas. Après tout, l’année dernière leur avait montré combien ils y étaient accoutumés, à ces faux semblants… « Une jolie Serdaigle. Tu l’aurais pas vue, par hasard ? ». La plaisanterie teinta légèrement ses joues tandis qu’elle s’efforçait de la prendre avec humour, trop peu à l’aise avec les compliments pour pouvoir en jouer à son tour. Profiter de sa compagnie tout l’après-midi était une perspective qui lui était très agréable, si elle oubliait que ses recherches seraient retardées de quelques heures, en espérant qu’Andrea ne lui tienne pas rigueur de son manque de promptitude, qu’elle s’efforcerait de compenser par une extrême rigueur dans son avancée personnelle. S’il lui était possible d’apporter de l’aide au jeune homme, quelle qu’elle soit, elle s’y employait bien volontiers. Par ailleurs, elle s'étonnait que ce soit vers elle qu'il ait décidé de se tourner... Ils commençaient à être réellement proches, plus qu'elle n'aurait imaginé le devenir avec lui, voire même avec quelqu'un tout court, mais après tout, il était en permanence en compagnie de son petit ami... à moins qu'il ne soit indirectement la cause de son mal être... ? Elle avait pu percevoir dans ses lettres quelques signaux qui laissaient planer le doute sur la question, mais pour autant, tout semblait aller de nouveau mieux entre eux... « Quelle chanceuse, qui qu'elle soit, j’espère qu’elle s’en rend compte. » répondit-elle avec un certain amusement tandis qu'elle remontait la bretelle de son sac sur son épaule, et remettait en place une mèche de cheveux derrière son oreille.

Au fur et à mesure, elle commençait s'habituer à sa compagnie plus que de mesure, puisque par le biais de leurs entraînements, de leurs réunions et maintenant du concours, de leurs longues lettres, il prenait une place considérable dans son quotidien. Dan était devenu l'un des rares en compagnie desquels elle se sentait parfaitement à son aise, et peut-être le seul avec lequel elle parvenait finalement à être elle-même. Pas juste Tracy. Juste une version grandie de la petite fille impressionnable et admirative qu'elle avait toujours été, et qu'elle veillait désormais à dissimuler derrière les faux semblants afin de mieux s'intégrer aux autres. Il la rendait, sans le savoir, libre de ces chaînes qu'elle s'était elle-même attachée, et elle ne pouvait s'empêcher de savourer ce temps passé en sa compagnie, au cours duquel la pression sociale et le jugement des autres ne l'étouffait plus. Un jour, elle lui revaudrait tout ce qu'il faisait pour elle, en l'encourageant et en lui permettant de s'extirper de sa propre cage, sûrement sans même en être conscient. Elle en était intimement convaincue. Ce pourquoi, alors qu'il semblait avoir besoin d'elle sans même être capable de le lui formuler correctement, elle tenait particulièrement à assumer ce rôle du mieux qu'elle le pourrait, non sans s'inquiéter toutefois de sa situation... « Je joue même les porteurs, si tu veux. ». Elle étouffa un léger rire, après lui avoir proposé, sur un coup de tête, un détour par Gaichiffon. A vrai dire, elle n'était pas certaine que des achats supplémentaires en tissus soient nécessaire, mais après tout, il aurait au moins son mot à dire sur les partis qu'elle prenait. Songeant à la robe dans son sac, elle prit le bras qu'il lui proposa, et se demanda ce qu'il en penserait alors, puisqu'elle avait eu l'opportunité d'y ajouter quelques retouches supplémentaires depuis qu'il l'avait vue... « Loin de moi l’idée de t’en demander autant, jouer mon conseiller personnel suffira amplement ! ». Naturellement, elle improvisait au fur et à mesure, ne sachant trop comment amener le sujet sur la table, ou s'il était même bon d'y venir finalement. Le pauvre allait se coltiner une partie de l'après-midi dans une boutique de vêtements, et ne semblait rien avoir à y redire...

« Alors, d’après ce que j’ai compris, Madame est très demandée. Qu’est-ce que tu avais de prévu avant que je te force éhontément à revoir tes plans ? » Ehontément. Cette dernière question la mit soudainement un peu mal à l'aise... Forcément, en vivant dans le dortoir de quatre autres filles, elle était redevenue très familière avec ses petits mensonges afin de préserver son secret, et s'était tant habituée à multiplier les prétextes et inventions de dernière minute que cela en devenait naturel, qu'elle n'en éprouvait presque plus de culpabilité. Avec Dan, ce n'était pas la même chose, pas alors qu'il était l'un des seuls avec lesquels elle parvenait à être vraie. Elle réfléchit quelques secondes, tandis qu'ils marchaient, l'un à côté de l'autre, et qu'elle avait bien en tête l'idée de ne pas polluer leur bonne humeur, à laquelle elle tenait encore trop. « Rien d’extraordinaire, je vais te décevoir… quelques heures à la bibliothèque déplacées à Dimanche. » répondit-elle évasivement, en se convainquant elle-même que l'omission était un bon compromis, lui permettant de ne pas trop en dire. En présentant son emploi du temps de cette manière, elle avait peu de chance pour qu'il s'y intéresse plus que de mesure, et dans son cas, il était absolument essentiel qu'il ne cherche pas à aller plus loin, surtout pas alors que sa vie en dépendait. Mais comment le lui faire savoir alors qu'un serment maintenait sa parole sous clé... ? « Et toi, tu en profitais pour faire quelques courses ? Laisse-moi deviner... depuis que Monsieur envisage un cursus sportif, tu es à la recherche d'un magnifique maillot tout neuf ? » demanda-t-elle avec malice tandis qu'elle ouvrait la porte du magasin pour le laisser passer, espérant que ce changement de sujet ne le dérangerait pas. Après tout, elle n'avait pas eu l'occasion de lui répondre lorsqu'il avait évoqué cette possibilité, ni de lui transmettre ses encouragements. Et l'idée de lui cacher ce qu'elle était devenue lui laissait ce goût amer en bouche qui lui prodiguait cette sensation désagréable, contre laquelle elle ne pouvait malheureusement lutter... Enfin, il finirait par comprendre qu'elle n'était pas prête à s'aventurer plus loin, d'autant plus qu'il n'était, lui non plus, pas prêt à aborder sa situation avec Octavia, ni comment cette dernière avait dégénéré en si peu de temps... Pénétrant dans la boutique, elle adressa un rapide bonjour à la vendeuse en se permettant quelques politesses lorsque cette dernière la reconnut, et lui fit signe de la suivre entre les différents rayonnages, laissant sa main se balader entre les cintres pour y toucher une étoffe ou une autre. Restait à savoir comment ne pas le faire regretter de l'avoir accompagnée...

Emi Burton
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10429
Points : 7
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy EmptyMer 21 Mar - 21:47


some boys hate themselves
Some girls hate their bodies
Tracy & Rioghbhardan

Tentative d’approche foireuse, je sais. Enfin… Un truc comme ça en tout cas… Mais, dans le fond, ça n’a pas grande importance parce qu’elle sait pertinemment que je n’ai aucune vue sur elle. C’est pas de la drague, c’est de la taquinerie. Avant, je dis pas, mais plus maintenant… Certainement plus maintenant. J’ai trop besoin d’elle pour prendre le risque de perdre notre amitié pour une connerie du genre. Et puis, c’est pas comme si y’avait de la place dans mon existence pour des flirts sans lendemain. Ça ne l’empêche pas de rougir malgré tout. Et moi, forcément, je souris, presque fier de moi. Elle a toujours un peu l’air d’une petite fille, je trouve. Une petite chose innocente et vite dépassée par le comportement du monde. Je doute que ça soit seulement une impression, d’ailleurs… Je doute pourtant qu’aucun garçon de cette école ne se soit intéressé à elle. Bon, peut-être moins ces derniers mois, forcément… Mais avant ? Sans forcément essayer de la foutre dans son lit, juste lui tourner autour, comme un adolescent normal et maladroit pourrait le faire. Non…? Elle n’est pas vilaine, pourtant. À moins qu’elle n’y ait juste jamais fait attention…? En vrai, j’en sais rien. Mais ça revient sûrement au même qu’avec Alaska. Difficile de savoir si ce qu’elle prétend est vrai tant ça me semble juste impossible. Enfin qu’importe. Là encore, je ne suis pas certain ni d’être intéressé réellement par la question ni d’y avoir un droit de regard, de toute façon. Avant, avec Alaska, je l’avais plus ou moins. Je me l’octroyais volontiers en tout cas. Mais ça, c’était avant… « Quelle chanceuse, qui qu'elle soit, j’espère qu’elle s’en rend compte. » Mon sourire s’agrandit alors que je hausse vaguement les épaules. Ouh la jolie menteuse ! Je ne vois pas en quoi elle serait chanceuse, bien au contraire. Et pour preuve, elle est obligée de se farcir ma compagnie alors qu’elle avait probablement bien mieux à faire que de s’occuper de me changer les idées. J’aurais pu aller faire chier quelqu’un d’autre, j’imagine. Mais… je sais pas… Non. Elle, c’était évident.

C’est bizarre, d’ailleurs. J’imagine que ç’aurait jamais dû l’être, en vrai. Juste une distraction pour oublier que c’était la merde entre les murs de l’école. Pas une amie. Pas une vraie amie, surtout. Mais c’est pas pour me déplaire. Et j’espère que ça ne lui déplait pas non plus. Elle n’en a jamais donné l’impression, cela dit. Elle finit par me proposer de changer le programme. Pas de tarte au citron dans l’immédiat, d’abord du shopping ! Écoute, s’il n’y a que ça pour te faire plaisir… Je l’ai prévenue, de toute façon, je la suis. Je me fiche pas mal de ce qu’on fait, j’ai juste envie qu’on le fasse loin de Poufsouffle, du stade, de Daniela et du reste de l’équipe. Je veux bouger, faire autre chose. Et si « autre chose » passe par « perdre une heure entre des portants à vêtements », je signe exactement de la même manière. En vrai, j’aime même plutôt ça. C’était pas rare que je squatte les séances lèche-vitrine de ma mère et Shawna ou que je profite d’un moment de relâchement d’Helen pour dévaliser les magasins à ses frais. Moins souvent que je l’aurais voulu, d’accord, mais tout de même. C’est que l’apparence compte énormément et qu’il faut la soigner tant que possible. Aujourd’hui, j’y fais moins attention, peut-être… J’essaye d’être toujours présentable (si on oublie les quelques semaines entre la libération de l’école et la rentrée) et tout mais il y a moins d’intérêt à vouloir refléter quelque chose que je ne suis pas alors je me prends moins la tête, j’avoue. À tort, peut-être, j’en sais rien. Je me propose de jouer les humbles serviteurs et Madame se met à glousser. Je lève les yeux au ciel avec une exagération amusée et finis par hausser les épaules. Se moquer, c’est moche. C’est pour lui rendre service, moi, vous comprenez. Et puis, l’impression d’être utile ne serait pas non plus désagréable. D’autant plus qu’elle est ici parce que je lui ai demandé alors bon… Ce serait quand même pas mal qu’elle y trouve son compte… Elle s’accroche à mon bras et je l’entraîne le long de la ruelle. C’est un peu perturbant d’être là, comme ça. Et, malgré moi, je me demande un peu ce qu’en penserait Milo. Je veux dire… Il ne la porte pas dans son coeur et à avouer en avoir été jaloux un moment… Je ne sais pas ce qu’il en est maintenant exactement mais je n’aurais pas envie de le laisser se faire des idées pour rien. Comme avec Danni, lorsqu’on était dans mon dortoir, la peur de ce qu’on pourrait dire s’insinue doucement en moi. Alors ça va être ça, ma vie, maintenant ? Craindre qu’on me casse du sucre sur le dos ? Oublier le naturel de mes relations pour éviter qu’on parle ? Je n’aime pas particulièrement l’idée. Pas du tout, même, en réalité. Une fois encore, ça n’est pas moi, ça. J’emmerde clairement les commères et leurs rumeurs. Pire que ça, même ! Et pourtant, ça ne m’empêche pas d’y penser à la moindre occasion… À croire que les traumatismes ne sont pas tous laissés par ceux qu’on pense… « Loin de moi l’idée de t’en demander autant, jouer mon conseiller personnel suffira amplement ! » Un rire m’échappe. Elle prend des risques quand même ! C’est son job de jouer les stylistes et compagnie. En dehors d’un « j’aime pas » ou d’un « ça fait beau » tout aussi subjectif, elle ne va pas réussir à obtenir grand chose… « J’étais sûrement plus doué pour tenir les sacs mais comme tu voudras ! » Mon air innocent tranche un peu avec mon sourire faussement machiavélique, comme si elle risquait quelque chose à me demander mon avis. Au pire, il sera pas bon et elle le suivra pas et puis voilà. Promis, je ne le prendrai pas mal ! Enfin… Pas trop…

On ne se presse pas, laissant nos pas crisser doucement sur le gravier. Comme si on avait toute la vie devant nous. Qu’importe si on a qu’un après-midi. Ou peut-être moins, en fonction de ce que Madame a prévu pour le reste de sa journée. Je l’interroge distraitement sur ce qu’elle avait prévu. C’est même pas tant de la curiosité, je ne dirai pas que je m’en fiche mais on va dire que ne pas savoir ne pose pas problème dans mon existence mais c’est surtout histoire de faire la conversation. « Rien d’extraordinaire, je vais te décevoir… quelques heures à la bibliothèque déplacées à Dimanche. » Je glousse bêtement. Un programme de Serdaigle quoi. Bien sûr, ce sont des clichés mais il faut croire qu’ils ont la vie dure. Et une certaine part de vérité. « J’ai fini mes devoirs, je pourrai te filer un coup de main si jamais y’a besoin. Histoire de me faire pardonner de t’avoir tout fait déplacer. » Chercher des infos dans des bouquins énormes, je pense que tout le monde peut y arriver, non ? Après, je sais pas ce qu’elle compte y faire, si c’est des exercices ou des révisions, je vais avoir du mal à lui être utile mais s’il est question de préparer un exposé ou je ne sais quoi, peut-être que deux mains en plus lui serviraient. Le magasin se dessine enfin. Intérieurement, je m’attends à y rester jusqu’à ce soir. Après tout, c’est une fille. Et une fille, ça passe sa vie dans les magasins. « Et toi, tu en profitais pour faire quelques courses ? » Elle ouvre la porte et me laisse passer. Je la remercie machinalement en entrant. J’en profitais pour rien, je me contentais de l’attendre. J’ai pas envie de grand chose, finalement. J’aurais pu en profiter pour aller boire un verre au pub ou récupérer des dragées surprises pour notre prochaine soirée défaite avec Danni mais non. « Laisse-moi deviner... depuis que Monsieur envisage un cursus sportif, tu es à la recherche d'un magnifique maillot tout neuf ? » Mon sourire s’efface un peu mais, fort heureusement, j’arrive à me reprendre avant qu’elle ne repose les yeux sur moi. « Comment tu sais ? T’es un petit génie de la Divination, en plus de tout le reste, c’est ça ? »Je n’envisageais rien, je me questionnais. Je sais pas ce que j’ai envie de faire après mes ASPICs alors… alors je cherche. Je ne laisse aucune possibilité de côté, au cas où… Mais là, c’est définitif, c’est une mauvaise idée. J’ai aucune envie de revivre une merde comme celle-là. Les trucs d’équipe, je laisse tomber ! Je me laisse entraîner dans les rayons, regardant avec un intérêt absent les vêtements sur les portiques. J’attrape un cintre sur lequel pend un tee-shirt d’un rose criard recouvert d’immenses fleurs indéterminées dans les tons violacés où des papillons pailletés qui battent des ailes à l’unisson. Une horreur. Pire que ça, même. Ça devrait être illégal de vendre un truc pareil. « Et j’crois l’avoir trouvé, le magnifique maillot tout neuf. Regarde cette merveille ! » Je m’extasie avec un sourire amusé. « J’ferai un malheur sur le terrain avec un truc pareil ! Et puis pour éblouir les adversaires, ce serait parfait ! » Mais bon, comme il n’y aura ni terrain, ni adversaire ni rien, je pourrai aisément me passer de cette mocheté vestimentaire…
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy EmptyDim 25 Mar - 13:46

Some boys hate themselves
Dan & Tracy

« J’étais sûrement plus doué pour tenir les sacs mais comme tu voudras ! » Tracy sourit, discrètement, comme pour ne pas qu'il surprenne son amusement. C'était une bonne idée, cet après-midi. Depuis qu'ils se côtoyaient, elle se comportait de plus en plus naturellement avec lui, comme si elle n'avait jamais eu à porter un masque, comme si elle n'avait jamais eu à jouer un rôle. Il n'avait pas cette franchise blessante dont Elijah usait pour lui faire la leçon, et pourtant, elle aimait la manière dont il se livrait à elle, celle avec laquelle il mettait un mot sur ces choses qui "ne se disaient pas". A la fois il l'écoutait, à la fois il se laissait aller à l'exercice de la confidence : la dernière qu'il lui avait faite, à propos de lui, de ses anciennes habitudes à Lucan, de son passé de coureur de jupons, l'avait laissée quelque peu perplexe à la suite de sa lecture... Pour autant, elle s'était bien gardée d'émettre un quelconque jugement à son encontre, mais le découvrir, de cette façon, avait quelque chose de troublant. Comme s'il lui révélait, après ces mois de communication épistolaire, une partie de lui-même dissimulée au regard de tous. Ne sachant trop comment réagir, elle avait longtemps réfléchi à ce sujet, cherché dans sa tête une formulation rassurante qui ne lui donnait pas des airs de petite fille candide. Peut-être aurait-elle même du demander à sa demi-soeur son avis, sans pour autant lui décrire la situation avec précision, mais elle était presque certaine que cette dernière en aurait tiré des conclusions qui ne lui plaisaient déjà pas. « Tut-tut-tut, pas de ça avec moi monsieur O’Callaghan. Ce n'est sûrement pas de mon frère que je pourrais obtenir un avis masculin, alors c’est toi qui t’y colles ! Tu as voulu qu’on fasse ce que je voulais ? C’est le moment de le regretter. » lui lança-t-elle, guillerette, tandis qu'elle laissait derrière elle ses soucis, ses responsabilités, les jeunes élèves de Serdaigle qu'il aurait peut-être été plus sage de garder à l'oeil encore une demi-heure pour s'assurer qu'ils ne nuisent pas au prestige de la maison. Ça ne l'importait plus, pas maintenant. Pas alors qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas chez lui, et qu'il semblait se refuser à le lui dire, que la seule chose qu'elle était alors capable de faire, était d'être là, juste... là. A faire semblant de ne pas savoir. A faire comme si elle avait mal compris les mots dans la lettre de Roxy, et le récit désagréable que cette dernière lui avait fait. Pour autant, elle n'était pas sûre de tout comprendre, ni son état d'esprit, ni si ces questions d'entraînements qui tournaient au vinaigre étaient les seules qui le taraudaient.

Pourtant, par une seule et simple question de formalité, qu'elle aurait du anticiper, elle se retrouvait perdue dans les rouages d'une machinerie dont la mécanique la dépassait. « J’ai fini mes devoirs, je pourrai te filer un coup de main si jamais y’a besoin. Histoire de me faire pardonner de t’avoir tout fait déplacer. » Et à nouveau... il la mettait en difficulté. Mentir aux autres n'était plus un problème, mais à lui, ça le devenait, avec tout ce qu'il avait fait pour elle... Il s'agissait de ne pas le montrer, de ne rien laisser sur son visage qui pourrait la trahir, aucune trace de contrariété, aucun trait révélateur de son embarras. Elle avait pourtant essayé, de ne pas lui mentir ! Mais sans le savoir, il la forçait à l'écarter de cette vérité qui la mettrait aussitôt en danger s'il l'approchait de trop près. On ne plaisantait pas avec un serment inviolable. Immédiatement après l'avoir effectué, elle s'était renseignée sur le sujet afin d'en découvrir les hypothétiques failles, et force était de constater qu'il n'y en avait pas. Alors... il fallait bien qu'elle ruse, même si l'idée d'agir en dissimulatrice avec lui déplaisait fortement. « Oh, franchement, te donne pas cette peine… c’est rien de très compliqué, du déjà vu. On aura qu’à se voir après pour manger un bout dans la grande salle, ce sera déjà beaucoup moins prise de tête. » proposa-t-elle aussitôt, en espérant qu'il ne lui viendrait pas à l'idée de se rendre dans la bibliothèque ce dimanche matin, où il la croiserait certainement en compagnie d'Andrea, et où il lui faudrait broder davantage pour s'en sortir habilement. Heureusement, elle pouvait compter sur le fait qu'elle ne l'y rencontrait pas souvent, ce qui lui éviterait de se justifier par des histoires tirées par les cheveux... Elle fut presque heureuse de déjà parvenir à la boutique à ce stade la conversation, afin de se lancer sur un autre sujet, qui la mettrait probablement moins à mal. « Comment tu sais ? T’es un petit génie de la Divination, en plus de tout le reste, c’est ça ? » Elle hocha la tête aussitôt avec une fausse fierté, comme pour confirmer son hypothèse, tandis qu'elle refermait précautionneusement la porte après que le carillon ait signalé leur entrée.

Elle connaissait bien les lieux, et les lieux la connaissaient bien : elle savait exactement où s'orienter pour trouver son bonheur, après avoir esquivé les premiers rayons des prêts-à-porter farfelus et autres excentricités. Mais visiblement, son ami y prenait déjà goût... elle ne put s'empêcher de pouffer légèrement en le voyant exhiber sa nouvelle trouvaille comme un trophée, qui se révélait être d'un mauvais goût abominable. Avec de telles couleurs et de tels motifs, elle ne voyait pas du tout ce qu'elle pourrait en fait, même avec tout le travail et toute la bonne volonté du monde. « Et j’crois l’avoir trouvé, le magnifique maillot tout neuf. Regarde cette merveille ! J’ferai un malheur sur le terrain avec un truc pareil ! Et puis pour éblouir les adversaires, ce serait parfait ! » Elle se saisit du cintre et fit mine de détailler la pièce comme si elle était sérieusement intéressée par le vêtement, l'examinant sous toutes ses coutures, avant de le coller devant le buste du jeune homme, comme pour l'évaluer directement sur son modèle. Décidément, avec lui, elle n'était pas prête d'aborder les sujets sérieux si facilement... il était presque plus docile par lettre, lorsqu'il se révélait au compte-gouttes, mais sans tenter de la distraire par des plaisanteries qui les faisaient dériver du chemin initial. « Arrête ça, ou je te jure que je demande à la vendeuse si elle l’a à ta taille, et tu files en cabine ! Je plaisante pas. » fit-elle mine de le menacer, un index levé en l'air, avant de laisser ses mains se balader entre les différents cintres, histoire d'évaluer un peu le terrain, en espérant sans grande conviction tomber sur quelque chose qui lui conviendrait. De toute manière, les étoffes dont elle avait besoin étaient en fond de magasin... « Et si je ne doute pas de ta grâce naturelle… est-ce que ça suffira néanmoins auprès d’éventuels recruteurs… ? Il vaut peut-être mieux que ce soit moi qui m’occupe de ta tenue le jour des sélections ! Ça y est, j’ai déjà hâte… » ajouta-t-elle, d'un ton presque rêveur. Il n'était peut-être plus très emballé à l'idée d'aborder le sujet, mais il ne pouvait pas lui annoncer cette nouvelle concernant son possible avenir et s'attendre à ce qu'elle ne lui pose aucune question en retour, non ? D'autant plus que l'idée de savoir qu'il resterait dans le monde sorcier avait quelque chose de profondément réconfortant. Comme si, de cette manière, il lui assurait une sécurité dont elle sentait avoir intimement besoin, et qu'il était le seul à pouvoir lui apporter.

Emi Burton
Revenir en haut Aller en bas
Dashiell Dashner

Dashiell Dashner



À SAVOIR
https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14517-dashiell-good-boyhttps://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14534-dashiell-l-amitie-c-est-comme-une-bouteille-de-vin#294783https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14535-dashiell-flemme-de-lire#294785https://nineteen-years-later.forums-actifs.com/t14536-dashiell-tout-petits-mots#294786

Arrivé(e) le : 03/06/2015
Parchemins rédigés : 10429
Points : 7
Crédit : (c)
Année : 5ème année - 15 ans

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Un chiot golden retriever
Epouvantard: Une meute d'oiseaux en plein vol
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Left_bar_bleue2000/2000[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord !
D'autres comptes ?:

[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy EmptySam 7 Avr - 14:37


some boys hate themselves
Some girls hate their bodies
Tracy & Rioghbhardan

Je ne peux pas faire mieux que de lui proposer mon aide, comme le gentleman que ma mère voudrait probablement que je sois. Après, si elle la refuse, ce n’est pas véritablement mon problème. Je suis bien élevé mais pas complètement idiot, je ne me vois pas ramper à ses pieds pour qu’elle accepte finalement de me laisser porter ses sacs. Qui ferait ça ? « Tut-tut-tut, pas de ça avec moi monsieur O’Callaghan. » Je lèves les mains en signe d’innocence. J’ai rien fait de mal, Madame, je vous jure ! Néanmoins, je continue de sourire comme un crétin. Il faut croire que je suis doué, pour ça, finalement. Laisser tomber les apparences et juste avoir l’air d’un ado stupide. Et, dans le fond, c’est pas ce qu’il y a de plus désagréable. « Ce n'est sûrement pas de mon frère que je pourrais obtenir un avis masculin, alors c’est toi qui t’y colles ! Tu as voulu qu’on fasse ce que je voulais ? C’est le moment de le regretter. » C’est pas parce qu’elle peut obtenir quelque chose de moi que c’est forcément bon à prendre ! Tout le monde peut obtenir de moi ce qu’il veut ou peu s’en faut, ça fait des années que je me plie docilement aux désirs des gens qui m’approchent, à aucun moment pourtant c’était sensé de me laisser faire. Elle n’y échappe pas. Oh, qu’elle prenne le risque si tel est vraiment ce qu’elle veut, mais elle risque d’être déçue de me voir si peu utile. Enfin… Encore faudrait-il qu’elle n’en ait pas déjà l’habitude mais laissez-moi espérer encore un peu… « Il faudrait que t’y mettes vraiment du tien pour me faire regretter quoi que ce soit ! Toi, en revanche… J’te laisse dix minutes avant que t’arrêtes de me demander mon avis. » Je hoche la tête avec un air faussement sérieux. En vrai, je sais bien qu’elle serait capable d’y accorder un minimum de crédit, cette petite. C’est étrange et rassurant de la voir me faire confiance, dans tout ou presque. Elle me rappelle Milo, sur certains points… Et pour eux, je suis pas sûr que ça soit les meilleurs !On prend le chemin de Gaichiffon, conformément au programme que nous a choisi Tracy. Ça ne me dérange pas le moins du monde et si elle espérait se faire supplier de ne pas m’infliger ça, elle se plante lamentablement. J’ai dû être une fille dans une autre vie… J’en profite pour l’interroger distraitement. Je la vois bien plancher des heures durant sur un pauvre exercice même pas noté, juste pour être sûre que ça soit parfait et pouvoir montrer à tout le monde qu’elle s’en sort brillamment. «  Oh, franchement, te donne pas cette peine… c’est rien de très compliqué, du déjà vu. » Je hausse vaguement les épaules. D’accord. Ça me donnera aucune excuse pour ne pas réviser… J’ai l’impression que je n’arriverai jamais au bout de tout ce que j’ai à faire avant les ASPICs. Comme si rien ne rentrait jamais dans ma cervelle quoi. C’en est désespérant. Les profs ont dû avoir pitié pour me laisser arriver jusqu’en septième année, je ne vois pas d’autres explications. En même temps, ils avaient sûrement pas le droit de me faire redoubler toutes les années… Sortir de Poudlard à quarante ans, ça doit pas être super possible… « On aura qu’à se voir après pour manger un bout dans la grande salle, ce sera déjà beaucoup moins prise de tête. » On va prendre un paquet de kilos, à ce train-là. Dès qu’on se voit, on parle de manger. Il va falloir sérieusement se remettre au sport ! « Bon bah le rendez-vous est pris, alors ! » J’ai l’impression qu’on passe de plus en plus de temps ensemble. Ça ne me dérange pas, bien au contraire, mais c’est troublant de le réaliser. Il ne se passe pas une semaine ou presque sans qu’on ne se programme quelque chose, même si c’est uniquement un déjeuner. Ça n’a jamais été vraiment dans mes habitudes, normalement, les gens vont et viennent, il y a une sorte de roulement, pas d’attachement particulier. Rien qui ne ressemble à notre amitié. Et, dans le fond, le changement me plaît, je crois. C’est rassurant de savoir qu’on peut compter sur quelqu’un, de voir qu’il n’y a qu’à appeler à moitié au secours pour qu’elle débarque pleine de bonnes intentions. Cette réflexion, sortie un peu de nulle part, me tire un sourire attendri que je tente de réprimer. J’ai de la chance d’être si bien entouré. Finalement, toutes les merdes que j’ai pu faire l’an dernier ont eu un impact positif. Bien plus que je ne l’ai jamais mérité.

La porte de la boutique s’ouvre enfin dans un tintement sonore qui revient lorsqu’elle se referme. Tracy fuit aussitôt vers je ne sais quoi, au fond de la boutique, tout en me taquinant gentiment sur mes projets d’avenir. Si elle savait… J’ai supposé que tenter une carrière pro aurait pu être une idée envisageable, potentiellement bonne mais avec le bordel de l’autre jour, c’est mort. Je ne veux plus entendre parler de Quidditch. Je veux oublier cette histoire, ce sport et tout ce que ça pourrait me rappeler. Absolument rien de bon, en réalité. Ni l’an dernier, ni celle-ci, ni toutes les autres de ma vie. Des mensonges, des conneries, des reproches. C’est bon, j’en ai eu assez. J’ai tenté, c’était pas cool, on passe à autre chose. Mais je n’ai pas tellement envie de m’étendre sur le sujet avec elle alors je me contente d’entrer dans son jeu, attrapant le tee-shirt le plus laid qu’ils doivent avoir en stock. Le beau maillot tout neuf qu’elle veut me coller sur le dos est-il à la hauteur de ses attentes ? Elle attrape le cintre, observe ma trouvaille. Elle a l’air concentré. Un sourire gaminement fier étire mes lèvres. Puis elle le tient devant moi, comme une mère qui cherche à fringuer son gamin. Je ricane bêtement en regardant l’horreur collé devant mon torse. C’est quand même sacrément moche ! « Arrête ça, ou je te jure que je demande à la vendeuse si elle l’a à ta taille, et tu files en cabine ! Je plaisante pas. » Je ne peux m’empêcher de rire plus franchement. Quelle menace ! Je suis outré ! Comment ose-t-elle ?! « C’est un truc pour les mômes, y’aura jamais ma taille. » Enfin j’espère. Je suis sûr que ça irait à ma petite soeur et, entre nous, on est loin d’avoir le même gabarit ! Elle se perd à nouveau entre les vêtements qui s’étendent devant nous. Je ne sais pas ce qu’elle cherche, en vrai. « Du tissus pour nos affaires », c’est vague, vraiment vague… Mais bon, je me contente aisément de cette explication floue. Machinalement, je laisse mes doigts courir sur les cintres, poussant certains d’entre eux pour voir ce qu’ils portent, sans grand intérêt cela dit. C’est pas très joli, tout ça. Moins pire que mon merveilleux tee-shirt mais pas de quoi s’en relever la nuit… « Et si je ne doute pas de ta grâce naturelle… » Je relève prudemment les yeux vers elle, craignant qu’elle m’ait préparé une gentille vacherie. « est-ce que ça suffira néanmoins auprès d’éventuels recruteurs… ? » Je lève les yeux au ciel. Il n’y aura jamais de recruteurs parce que je ne tenterai jamais rien qui aille dans ce sens. Je n’ai pas encore décidé de ce que sera ma vie après Poudlard mais je sais qu’il n’y aura ni Quidditch ni balai. Il va falloir que je m’y mette sérieusement. La plupart des dossiers sont à rendre bientôt. Il faut vraiment vraiment que je me bouge… « Il vaut peut-être mieux que ce soit moi qui m’occupe de ta tenue le jour des sélections ! Ça y est, j’ai déjà hâte… » Il n’y aura pas de sélections, pas de jour de sélection, rien. Rien de rien. Mais son enthousiasme me gêne un peu. J’ai aucun mal à croire qu’il puisse être sincère et je n’ai aucune envie de la décevoir. « Calme-toi, il faut déjà que j’ai mes ASPICs et c’est loin d’être gagné ! » Je fais comme si ça ne m’atteignait pas mais c’est faux, évidemment… Même si mes résultats depuis Noël laissent clairement penser que j’ai le niveau pour avoir mon diplôme (qu’importe si ça n’est pas haut la main ou quoi, le principal ait juste que j’ai A), j’appréhende de plus en plus le moment où il faudra admettre que tout ça c’est terminé. J’ai envie autant que peur de partir. On peut dire ce qu’on veut, ma vie, elle est ici, et j’ai aucune envie de la laisser derrière moi. Alors préparer un avenir aussi bancal que celui qu’elle m’envisage, ça me met finalement plus mal à l’aise que je veux bien le montrer… « On est venus chercher quoi, déjà ? » Ou, en d'autres termes, s'il te plaît changeons de sujet.
Made by Neon Demon


DASHIELL
favourite flavoured sweets
raspberry amphetamines
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty
Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy [Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Année 2023-2024] Some boys hate themselves, some girls hate their bodies • Dan & Tracy
Page 1 sur 1

Sauter vers: