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« il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa
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Message(#) Sujet: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyDim 18 Mar - 14:57



il faut savoir reconnaître ses faiblesses
narcissa & perrin

The Animagus potion cannot be bought from someone else, as brewing it involves including a piece of one's own hair and a Mandrake Leaf soaked in the mouth of the person who is intended to drink it.
Une feuille de mandragore c’était vraiment, mais vraiment pas très bon au goût ! Je sais, vous vous demandez pourquoi est-ce que je me suis foutu ce truc dans la bouche. La réponse est simple ; potion d’animagie. La troisième fois était sensé être la bonne. Ce que je n’avais pas prévu était qu’au vingt-troisième jours, elle ne prenne cette teinte de vieu rose pas du tout comme indiqué dans les instructions. Elle était sensé être incolore et limpide TOUT LE LONG. Pas grumeleuse comme la première tentative, ou avec un odeur de brûlée comme la seconde ou encore rose comme la troisième. Non. Incolore et limpide qu’ils disaient dans les instructions. Je n’étais pas du genre à désespérer. J’avais beaucoup de patience, et même si je savais que les potions n’étaient pas ma matière la plus forte, je n’avais aucun doute que j’allais finir par réussir. Il me fallait juste figurer ce que je faisais de mal. Je sais, vous vous dites ; “Perrin, tu savais que c’était difficile de devenir animagus. À quoi est-ce que tu t’attendais ?”. Réussir la dite potion plus facilement pour passer à l’étape suivante. Le truc avec cette potion était que je n’avais pas le choix de la faire seul. Un autre sorcier, il ne pouvait pas toucher mon chaudron sans quoi, ça ne fonctionnerait pas. C’était indiqué dans les instructions. Je ne pouvais donc pas demander à quelqu’un de la faire à ma place. Et puis, bien franchement, ça aurait été de la triche. Où aurait été le mérite de réussir si, en réalité, je n’avais pas réalisé la plus grande partie par moi-même ? Je savais qu’il y avait d’autres méthodes pour devenir animagus, c’était inscrit dans un autre bouquin, sauf que cette potion restait le chemin le mon complexe pour atteindre mon rêve. J’allais donc devoir demander un coup de main. Juste pour me coacher, me guider vers chacune des étapes de la réalisation de cette mixture qui me permettrait de me transformer en animal. Je savais très exactement à qui je devais aller demander un coup de pouce. Restait à espérer qu’elle accepte de m’aider….

La bibliothèque n’était absolument pas mon endroit favori dans toute l’école. J’avais tendance à être beaucoup trop exubérant pour ce lieu. Juste le regard que me lança monsieur Ethergsen lorsque je mis le pied dans son temple de la tranquillité, je su qu’au moindre écart, il n'hésiterait pas à me jeter dehors. Ses prunelles s’attardèrent un peu trop longtemps sur Morelle qui était, comme à son habitude perchée sur mon épaule. Je fis un sourire au bibliothécaire en guise de salut avant de m’enfoncer plus loin entre les rayons à la recherche de la perle rare, la personne en mesure de me filer un coup de main. Elle n’était pas assise à l’une des tables à l’entrée donc je remontai les rangées le long des fenêtres tentant de repérer sa chevelure couleur blé. Rendu au fond de la bibliothèque, je n’avais toujours pas posé les yeux sur elle. Je commençais à douter qu’elle se trouve bien ici, mais si ce n’était pas le cas, j’ignorais où je pourrais la trouver. Sans doute sa salle commune qui n’était, évidemment, pas une option pour moi. J’allais tourner un coin pour faire le chemin inverse sur l’autre sens afin de pouvoir jeter un coup d’oeil dans les rayons placés perpendiculairement à ceux que je venais d’inspecter lorsque je faillis entrer en collision avec Tracy Bennett. La serdaigle ramena son sac un peu plus près d’elle, me souffla un bonjour rapide avant de filer vers la sortie. Je la regardai faire, mal à l’aise. J’aurais aimé que les choses soient différentes, mais pouvais-je réellement la blâmer de m’en vouloir ? Je n’avais pas été très… correcte dans ma manière de faire les choses. Disons que ma réaction à notre baiser aurait pu être mieux… Enfin, ce n’était pas ce pourquoi j’étais ici. Autre chose nettement plus importante dans le moment. Je pris la direction de laquelle ma compatriote préfète de venait. Si celle dont j’avais besoin était là, elle devait se trouver dans le coin. N’étaient-elles pas amies après tout ? J’enfilai dans une rangée d’étagères et… Bingo ! Narcissa Breckenridge assise à la table tout au fond la tête penché sur un parchemin et un bouquin. Espérons qu’elle ne m’en veuille pas de la déranger pendant qu’elle bossait. J’aurais pu reporter ma demande, mais la première lune arrivait très rapidement et il me fallait mettre les choses en marche aujourd’hui sans quoi, il allait falloir attendre encore un mois pour recommencer la prise quatre. Je me glissai doucement jusqu’à la table où se trouvait mon amie, puis, à pas de chat, je m’assis sur la chaise à ses côtés. « Bon matin ! », dis-je à la serdaigle en lui souriant à pleine dents. Je devais avoir l’air bizarre, surtout dans la bibliothèque un dimanche matin… Peu importe qu’elle pose des questions, j’étais là pour ça après tout. « Comment tu vas en ce moment ? Beaucoup de boulot ? Je te dérange peut-être ? » Des questions, des questions et encore des questions. Elle allait me trouver lourd si je continuais sur cette piste. Peu importe, elle allait adoré mon projet j’en étais plus que certain. Je jetai un coup d’oeil à son manuel et son parchemin ; métamorphose. Tient. Le hasard fait bien les choses. Un sourire espiègle se glissa sur mes lèvres à cette découverte. Je relevai le regard pour poser mes iris verts sur le visage de mon amie. « Qu’est-ce que tu dirais d’un petit projet qui mettrait à profit tout ton talent de sorcière ? J’ai besoin de quelqu’un d’excellent pour ce projet, de la meilleure. Ça te dit ? », demandais-je à voix basse ne dévoilant pas immédiatement le sujet du dit projet. Voyons avant si elle était un minimum intéressée et si mes flatteries feraient mouches.

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Message(#) Sujet: Re: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyMar 17 Avr - 20:45

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cissy & perrin


Aux yeux de la plupart des élèves, les dates des examens sont encore bien trop lointaines pour qu’ils ne s’en préoccupent encore. Ils se complaisent dans leur confort, profitant de leurs heures de libre pour ne rien faire de productif ou qui puissent les aider à être à jour sur tous les cours. La plupart déteste même l’idée de réviser et je ne peux sans cesse penser que leur idiotie les conduira à un futur désastreux ou minable.  Tant mieux d’un côté : cela fera moins de concurrence à évincer. Il est vrai que si j’aime les challenges, je dois avouer que je ne suis pas toujours enjouée par la compétition et notamment lorsque les rivaux sont compétents. Je pense notamment à Matrim Sevenoaks… Enfin, pour le moment, j’estime quand même que je suis  meilleure que lui. Je sais ce que je vaux et j’ai toujours tout donné pour être dans l’élite de l’école : passer mes journées  à la bibliothèque,  fouiner toutes sortes de livres, prendre connaissance du programme de chaque matière de l’année supérieure, me cultiver avec ou sans la compagnie de Tracy ou d’Elijah, aiguiser ma curiosité pour les thèmes les plus insaisissables, etc. Et aujourd’hui, c’est avec ma meilleure amie que je prends à cœur mes révisions du deuxième trimestre. Je commence par la Métamorphose puisque c’est la matière qui est estimée comme celle étant la plus complexe et je suis assez d’accord bien que les Potions soient également un univers qui n’est pas accessible à tous. Sur un bout de parchemin, j’ai déjà commencé à rédiger une dissertation sur un sujet tiré au hasard et qui pourrait très bien tomber le jour de l’examen. J’aime m’auto-évaluer et je sais que Tracy ou Elijah sauront parfaitement juger de la pertinence de mes écrits et me dire ce qui manque ou non. Par la suite, je n’aurai plus qu’à envoyer mon travail au professeur qui enseigne cette matière afin d’obtenir une note plus ou moins objective selon ses critères.

« Il ne me manque plus que la conclusion, du coup. Je te donne mes deux premières parties que tu liras quand tu auras du temps. Je compte sur ta franchise pour me dire ce qui est bien ou pas. » Dis-je à Tracy d’un regard entendu.

Elle saisit les parchemins que je lui tends et les range soigneusement parmi ses affaires. Je sais qu’elle doit voir Alaska et Megan pour une raison que j’ignore ‒ et qui ne m’intéresse pas, à vrai dire ‒ alors je la laisse s’éloigner de notre table tout en la saluant avec sourire. Nous nous reverrons donc à l’heure du dîner, d’ici trois heures.

Déposant ma plume dans mon encrier, je décide de ne pas m’attaquer à la conclusion de la dissertation pour le moment. J’ai besoin de l’avis de mes deux amis avant de me lancer tête baissée dans la finalité de ce travail. Je me mets donc à feuilleter le manuel de Métamorphose pour passer en revue les différents sortilèges à maîtriser. Je dis bien passer en revue puisque je les maîtrise totalement. Alors, pour ne pas m’ennuyer, je me rends à la fin du livre pour relire la théorie de chapitres que nous n’avons pas encore vus en classe.  Mais moins d’une minute plus tard, j’entends le raclement des pieds d’une chaise contre le sol juste à côté de moi. Je lève la tête et la pivote vers la personne qui s’est permis de s’installer ici alors qu’il y a sûrement d’autres tables de libres dans les environs. Cependant, mon agacement laisse vite place à la surprise : il s’agit de Perrin.

« Bon matin ! »

Je dois dire que je ne me suis pas attendue à le voir ici, celui-là. Perrin n’est pas du genre à fréquenter la bibliothèque, ni même à être sérieux dans ses études. On pourrait se demander ce que je fais avec ce garçon et pourquoi je l’apprécie quand même mais cela n’a rien à voir avec le cadre des études. Enfin si, mais pas totalement. En fait, c’est avant tout notre passion pour les animaux et les créatures fantastiques qui nous a réunis pour la première fois. Perrin est quelqu’un de très en phase avec la Nature en général et bien que je déplore justement que son ouverture lui fasse parfois défaut ‒ il aime tout le monde, même ceux que je considère comme des abrutis ‒, je dois admettre que sa compagnie n’est pas désagréable. Perrin a eu le mérite de n’avoir jamais jugé mes prises de position l’an dernier, de ne m’avoir jamais cassé du sucre dans mon dos, ni de m’avoir trahie. Et ça, ce n’est pas rien !

« Comment tu vas en ce moment ? Beaucoup de boulot ? Je te dérange peut-être ? »

Il pose ces questions bien trop rapidement. On dirait qu’il déborde d’énergie et d’enthousiasme rien qu’à l’idée de me voir. Je reconnais que ma présence est formidable mais quand même. C’est inattendu. Je me doute alors que Perrin n’affronte pas la bibliothèque dans le simple but de me proposer un chocolat chaud ou un thé. Il a quelque chose en tête, c’est évident. J’aurais pu m’agacer devant tant de lourdeur mais même pas. Peut-être parce que, dans le fond, ça ne m’étonne pas tant que ça de Perrin qu’il vienne me surprendre ; il a toujours des trucs en réserve, j’ai l’impression.

« Ca va. Du boulot, il y en a toujours quand on est étudiants. Pour le dérangement, mmh, ça dépend pourquoi. » Je réponds tout simplement en plissant légèrement les yeux, curieuse.

J’observe son sourire malicieux sans pour autant le lui rendre, espérant tout simplement que ce qui va suivre sera intéressant. Il s’attarde quelques secondes sur le manuel que je tiens avant de reprendre la parole :

« Qu’est-ce que tu dirais d’un petit projet qui mettrait à profit tout ton talent de sorcière ? J’ai besoin de quelqu’un d’excellent pour ce projet, de la meilleure. Ça te dit ? »  

Il parle à voix basse. On dirait que ce qu’il a en tête ne doit vraiment pas s’ébruiter et que c’est un secret. J’aime bien les secrets, surtout si, comme il le dit, cela nécessite l’utilisation de mon génie. En deux phrases, Perrin m’a convaincue et surtout, je suis flattée qu’il reconnaisse ouvertement mes talents. Je ne sais pas si cela a simplement le but de me convaincre mais j’imagine qu’il le pense. C’est sûr, même. Sinon, il ne serait pas venu me voir. Mes lèvres étirent donc finalement un fin sourire à leur tour.

« Tu as frappé à la bonne porte. Je suis partante et j’espère que ça en vaut la peine. Ca concerne quoi ? Tu as besoin de matériel précis pour le faire ? »
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Message(#) Sujet: Re: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyDim 13 Mai - 22:36



il faut savoir reconnaître ses faiblesses
narcissa & perrin

The Animagus potion cannot be bought from someone else, as brewing it involves including a piece of one's own hair and a Mandrake Leaf soaked in the mouth of the person who is intended to drink it.
Aussitôt ma “proie” repérée que je m’élance dans sa direction tout excité. Je trouve rapidement place sur la chaise au côté d’elle où, je ne m’assoie pas de manière traditionnelle, mais plutôt sur laquelle je grimpe en petit bonhomme malgré ma grandeur, observant la jolie blonde un sourire malicieux sur le visage. Quelques échanges banals parmis lesquels je m’assure de ne pas “trop” la déranger avec mon intrusion soudaine dans sa séance d’étude. « Ca va. Du boulot, il y en a toujours quand on est étudiants. Pour le dérangement, mmh, ça dépend pourquoi. » Effectivement, il y en a toujours. Enfin, sauf quand on trouve autre chose de plus intéressant à faire que son devoir ennuyeux d’histoire de la magie et toutes les excuses possibles pour ne pas étudier les potions… Ma préférée est bien évidemment que je ne perdrai pas une journée la tête dans un bouquin alors qu’il fait si beau à l’extérieur… C’est une bien bonne excuse ! « T’inquiète, ça va te plaire. », lui répondis-je sur un ton malicieux. Bien évidemment, il m’est difficile de contenir mon excitation. J’ai trop hâte de lui raconter mon plan. Trop envie qu’elle accepte de me donner un coup de main - même si au final, elle ne pourra même pas toucher à mon chaudron - et vraiment, mais vraiment, envie qu’elle partage mon excitation pour ce plan qui risque de se montrer long et fastidieux. Au moins, je me dis que si elle accepte, je n’aurai plus à travailler dessus seul. En plus de quoi, je passerai du temps avec une fille que j’aime beaucoup. Ce sera vraiment cool ! Pour commencer, il faut déjà voir si mon graissage de patte - alias ma tentative pour la flatter et la pousser à accepter de participer - fonctionnera comme prévu. Le sourire qui précéda sa réponse me fit l’effet d’une explosion de joie. Elle allait accepter. Enfin, elle avait déjà accepté sans vraiment le formuler à voix haute. « Tu as frappé à la bonne porte. Je suis partante et j’espère que ça en vaut la peine. Ca concerne quoi ? Tu as besoin de matériel précis pour le faire ? » Lorsque les mots volèrent jusqu’à mes oreilles, ce fut comme une douce musique. Comme le chant des oiseaux dans les premiers jours de printemps. Je n’aurais pas pu espérer mieux. D’autant plus que, c’était assuré à cent pour cent que la suite allait effectivement lui plaire.

Toujours grimpé sur ma chaise, je jetai un rapide coup d’oeil aux alentours question de m’assurer que personne ne pouvait nous entendre. Non pas que je ne voulais pas que mon projet se sache. En vrai, ça ne me dérangeait pas plus qu’il faut. Je n’avais toutefois pas envie que ça ne devient l’attraction principale du moment. Que tout le monde ne parle que de ça et me fasse perdre ma concentration. Du plus, si jamais il y avait des gens qui n’étaient pas en accord avec la procédure et tentaient de me mettre des bâtons dans les roues ? Non pas que savoir ou entendre qu’ils n’approuvent pas me dérangerait. Je m’en fiche pas mal de leur opinion du moment qu’elle ne vienne pas à l’encontre de ce petit projet qui me tient tant à coeur. Visuellement, la voix est libre. Je n’ai toutefois pas envie de prendre de risque. Ignorant si quelqu’un ne se cache pas dans les rayons aux alentours, les oreilles prêtes à entendre le moindre potin. « Niveau matériel, j’ai tout ce qu’il me faut. Par contre, j’ai vraiment besoin de ton aide. », commençais-je à voix basse, sans me hâte, voulant être certain de bien m’expliquer. Il ne fallait pas omettre la moindre information. Autant tout raconter depuis le début. « Ce que je vais te raconter est, pour le moment, assez secret. Il faudra être discret jusqu’au moment où ce ne sera plus nécessaire de l’être. » Se montrer prudent. Rien de mieux pour commencer. « L’année dernière, j’ai décidé que j’allais devenir animagus. Mon projet a été un peu ralenti par la présence de Balckman et tout ce qui s’est passé, mais je n’ai pas cessé pour autant d’accumuler le plus d’information possible à ce sujet. Il me fallut plusieurs mois avant d’avoir en ma possession tout ce qu’il me fallait. » ,racontais-je tout en évitant de me perdre dans les détails. « Pour faire court, j’ai tenté ma première potion en Novembre. Au bout de trois jours, elle s’est soldée en un échec. Depuis, j’ai fait deux nouvelles tentatives. La dernière fois, je l’avais presque. Au jour vingt-quatre, elle a tournée. Je ne te cacherai pas que je ne suis pas un expert des potions. C’est un peu ma bête noire. » Je fis un petit sourire gêné à Narcissa, ne lui admettant pas que mes prises de tête avec notre maître des potions et mes valeurs n’avaient sans doute pas rien à voir avec mes lacunes. « Cette fois, je veux vraiment que ce soit la bonne. C’est pourquoi je demande ton aide. J’aurais besoin de tes conseils, de ton soutient et ton assistance dans cette tâche centrale du processus. Évidemment, il y a d’autres manières de devenir animagus, mais cette potion est la plus simple de toutes. Si jamais ça ne fonctionne pas, je passerai pas un autre moyen. » Autant être totalement honnête. « Je pense toutefois que tu pourras m’être d’une grande aide. Surtout que la potion, elle est largement au-dessus du niveau des aspic. Tu es la personne la plus douée que je connaisse. Tu veux bien m’aider ? Ce ne sera pas facile par contre, je te préviens. » Tout était dit. Il ne me restait plus qu’à croiser les doigts pour que Narcissa dise “oui”.
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Message(#) Sujet: Re: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyMar 22 Mai - 18:24

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J’ai sûrement accepté plus rapidement que prévu la proposition de Perrin. Si habituellement je suis plus sur la réserve et me méfie des intentions des gens, pour lui, je vois les choses différemment. C’est un garçon particulier et il n’a pas l’habitude de demander de l’aide ou de vouloir déranger les gens s’il a la possibilité de se débrouiller seul. Et puis, s’il n’est pas en mesure de demander à des amis plus proches leur appui, c’est que le projet en question doit être assez lourd ou compliqué. Personnellement, j’aime les challenges. L’excitation se fait ressentir de son côté et le fait qu’il ne parvienne pas à la dissimuler m’intrigue davantage. J’espère juste qu’il ne s’agit pas d’une promenade interdite à faire dans la Forêt. Je le sais capable de ce genre d’excursions, lui qui connait si bien cet endroit. Rencontrer des créatures féroces, ce n’est pas ma tasse de thé même si très peu de choses m’effraie.

Je prête donc une oreille attentive à la réponse de mon ami. Il soutient le fait que cela me plaira avant de s’assurer que personne aux alentours ne nous entend. Je ne sais pas pourquoi mais ces manies du secret me font penser que son projet n’a rien de légal. Pourtant, j’ose espérer que ce n’est pas quelque chose qui nous conduira droit vers l’exclusion de l’école. J’ai déjà manqué de l’être à cause du Ministère, je n’aimerais pas être à deux doigts de ne plus avoir d’avenir. Néanmoins, c’est autre chose. Perrin dit disposer du matériel suffisant et que son idée doit rester secrète jusqu’à ce que cela ne soit plus nécessaire. Tout d’un coup, je jongle entre la détente et la curiosité. Si cela ne doit plus rester secret au bout d’un moment, c’est que ce n’est pas si illégal ? Est-ce qu’il s’agit d’une fête à organiser ? Non. L’autre préfète de Gryffondor aurait très bien pu l’aider dans cette tâche… Ou même ses autres amis. C’est alors qu’il m’avoue avoir décidé de devenir animagus. J’écarquille les yeux, bouche bée. Animagus ?! Je dois admettre que je suis prise de court. Je n’aurais jamais imaginé qu’il s’intéresserait à cette forme de magie, lui qui voue avant tout une passion sans failles pour la botanique et les soins aux créatures magiques. Bien que l’ère de Blackman l’ait ralenti dans son projet, il a quand même pu accumuler les connaissances requises puis entrepris plusieurs tentatives qui se sont avérés être des échecs. Son gros problème, c’est les potions et comme il est déterminé à réussir sa prochaine tentative, il est venu à moi pour obtenir mon soutien, mon assistance et mes conseils.

« Évidemment, il y a d’autres manières de devenir animagus, mais cette potion est la plus simple de toutes. Si jamais ça ne fonctionne pas, je passerai pas un autre moyen. »

Un autre moyen ? Il me semble qu’il n’y a pas trente-six mille manières de le devenir et que la méthode nécessitant une potion est la plus accessible. En tout cas, je crois être la personne idéale pour pouvoir en effet le mener à son but. Il a vraiment bien fait de me choisir. Avec moi, il est certain que ça ne virera pas à la catastrophe.

« Je pense toutefois que tu pourras m’être d’une grande aide. Surtout que la potion, elle est largement au-dessus du niveau des aspic. Tu es la personne la plus douée que je connaisse. Tu veux bien m’aider ? Ce ne sera pas facile par contre, je te préviens.»


J’hoche la tête avec un sourire toujours plein de malice. Pas facile, je sais bien mais je suis prête à relever le défi. J’aimerais beaucoup voir Perrin se transformer en un animal précis. Je n’ai jamais vu d’animagus de ma vie alors ce sera l’occasion à ne pas louper !

« Bien sûr, je suis l’une des rares qui puissent t'aider sans produire la moindre faute alors c’est bien une tâche pour moi. Je gère en potions et je saurai te concocter tout ce qu’il te faut pour réussir. » Je lui affirme avec clarté.

Je ne suis pas sûre que les professeurs approuveraient ce genre de projet qui n’est pas sans risques et sans douleurs mais tant pis. Perrin a bien le droit de se démarquer des autres de cette façon, non ? Et puis, les animaux sont sa marque de fabrique. Sa marque de vie. Je ne peux que le comprendre. Se transformer en animal vous éloigne de ce monde humain si idiot et si injuste… J’aurais pu envisager de le faire moi aussi mais je n’ai pas besoin de cela pour me démarquer. Je me suffis à moi seule.

« Mais dis m'en plus. Comment as-tu eu cette idée ? Pour quelle raison ? »


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Message(#) Sujet: Re: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyLun 18 Juin - 19:34


Perrin & Narcissa

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J’étais à la fois excité et nerveux de demander de l’aide à Narcissa. Même si, au fond de moi, mon instinct me criait qu’elle allait accepter, il restait un minuscule doute quelque part dans mon esprit me disant de ne pas me réjouir trop rapidement. Peut-être qu’elle aurait trop de boulot ou peut-être que mon projet ne l’intéresserait pas. Je ne sais pas moi ce qui allait se produire. Je mis donc tout mon cœur à vouloir la convaincre qu’elle était la seule et l’unique personne en mesure de m’aide. Flatter son égo, c’était LE truc certain de fonctionner. Après tout, je n’étais pas assez con pour ne pas m’être rendu compte que cette fille, elle était géniale et aimait rappeler qu’elle l’était. Si ce genre de comportement agaçait la majorité des gens, ce n’était pas mon cas. Je trouvais de trait de personnalité très charmant chez mon amie.

Narcissa me laissa parler. Exposer mon idée à voix basse, sortir mes meilleurs arguments sans me couper la parole une seule fois. Même lorsqu’elle écarquilla les yeux en entendant le mot « animagus » me regardant alors comme si j’avais dit le truc le plus stupéfiant de l’histoire de l’humanité. Elle se montra attentive jusqu’à ce que le dernier mot ne vienne franchir mes lèvres. C’est à cet instant qu’un sourire malicieux prend place sur son joli visage. Elle n’a pas besoin de dire quoi, je sais reconnaitre lorsque j’ai gain de cause. Je lui laissai tout de même la chance de s’exprimer, laissant la conversation aller d’elle-même, voir si Narcissa saurait apporter plus à mon projet ce que je la pensais en mesure de faire. « Bien sûr, je suis l’une des rares qui puissent t'aider sans produire la moindre faute alors c’est bien une tâche pour moi. Je gère en potions et je saurai te concocter tout ce qu’il te faut pour réussir. » Un sourire malicieux trouva place sur mes lèvres en entendant sa dernière phrase. « Ah ! Voilà quelque chose qui est amusant puisque, en vrai, je ne t’ai pas encore tout dit. Les ingrédients, tu ne pourras pas les toucher. Je suis le seul à pouvoir les ajouter à la potion sans quoi, elle ne fonctionnera pas. » Je croisais les doigts pour que ce détail ne l’empêche pas de vouloir participer. « Donc tu feras tout, sauf le mettre dedans. Enfin, je peux aider hein, mais mon petit doigt me dit que tu ne me laisseras pas faire grand chose… » La malice dans mon sourire se transforme en complicité. Je l’observe attentivement pendant que mes mots percutent dans son esprit vif. Je l’aime bien cette fille. Je l’ai toujours aimé. Elle est différente de tous les autres. Elle a un truc qui me plais et, au fond, je sais que je peux lui faire confiance. On m’a dit toutes sortes de choses sur elle, sur son comportement de l’an dernier. Ça ne m’a jamais refroidit. Je savais qu’elle avait ses raisons de faire ce qu’elle a fait, même si elle ne me les a jamais dites. Probablement que je ne le saurai jamais. Pour moi, ça ne change rien. Elle est juste Narcissa avec toutes ses qualités et tous ses défauts. Elle n’a jamais rien fait pour me faire du mal ou me tourner le dos et je n’ai aucune raison de faire la même chose. Elle est maintenant en possession de mon plus grand secret actuel et, en toute franchise, je ne suis même pas inquiet.

« Mais dis m'en plus. Comment as-tu eu cette idée ? Pour quelle raison ? »
,questionne-t-elle. Je ne suis pas surpris. Je m’attends plus ou moins à ce qu’elle me demande ce genre de trucs. « Je réponds à ces questions en route ? À moins que tu n’aies pas le temps de te mettre au boulot maintenant ? En toute franchise, on a pas trop le choix de commencer parce qu’il faut respecter le cycle lunaire, mais on peut se voir plus tard aussi… » Je parle beaucoup, grimpé sur ma chaise comme je le suis, mais c’est surtout pour contenir mon excitation vis-à-vis la mise en route de cette nouvelle tentative qui, je le sens, sera une véritable réussite.

Dans le couloir, côte à côté, nous marchons en direction du sixième étage ; la salle sur demande, endroit où j’ai planqué mon chaudron et tous mes trucs. Les couloirs sont vides ou presque. Les quelques personnes présentes se dirigent tous dans le sens inverse, vers le terrain de Quidditch pour assister au dernier match de la saison. Personnellement, j’en ai rien à faire. Ennuyant et violent. Je préfère encore travailler sur mon projet. « Pour revenir à tes questions de tout à l’heure, dans la bibliothèque, je ne sais plus comment l’idée m’est venu. Je crois que c’est en troisième année, lorsque qu’on a parlé de loup-garou et animagus en cours. Je me suis dit que ce serait cool de pouvoir devenir un animal quand j’en avais envie. Tu sais, je préfère largement la présence des animaux à celle des humains. Ils sont tellement plus… Je sais pas. Ils me mettent plus à l’aise. Sauf que lorsqu’on est un humain parmi eux, ils ont tendance à être nerveux. C’est un autre raison pourquoi je tiens tant à faire ce truc ; pour être un membre à part entière de leur communauté. Et puis, j’adore les petites et grosses bêtes, alors pourquoi ne pas en devenir une ? » Je prends une pause alors que nous nous mettons à monter un nouvel escalier. Mes longues jambes font que je marche plus rapidement que mon amie, si bien que je me dois de ralentir le pas pour que nous restions à la même hauteur. « Tu devais sans doute t’attendre à ce que je dise que c’était pour faire un truc que personne ne fait !? En vrai, je m’en fiche pas mal de ça. Je.. J’en ai rien à faire de ce que diront ou disent les autres. Ça me semblait juste intéressant de devenir animagus. Pour des raisons personnelles. Tu comprends ? »
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Message(#) Sujet: Re: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyMer 20 Juin - 0:11

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Perrin finit par m’avouer un détail plutôt étonnant et qui me vaut un léger froncement de sourcils, au départ. Apparemment, je ne dois pas toucher aux ingrédients sinon cela ne fonctionnera pas. Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est bizarre comme concept. Est-ce que les marques laissées sur les ingrédients ont quelque chose de magique et que seules celles du sorcier souhaitant devenir animagi agissent comme des propriétés chimiques ? Je n’avais encore jamais entendu parler de ça.

« Donc tu feras tout, sauf le mettre dedans. Enfin, je peux aider hein, mais mon petit doigt me dit que tu ne me laisseras pas faire grand-chose… »

Le sourire malicieux de Perrin se détend et il m’observe, s’attendant sûrement à une réaction surprise de ma part. Il a raison, je suis un peu prise de court.

« Mmh, d’accord. C’est assez inattendu. » Dis-je, sceptique.

Je comprends désormais ce qui limite tant le nombre de sorciers capables de devenir animagi. S’il faut déjà être le seul capable de produire une potion compliquée, cela limite la probabilité de pouvoir aller au bout du rituel. A ce qui parait, l’une des étapes est de laisser en bouche une plante spéciale pendant un mois et je dois admettre qu’il faut de la patience pour y parvenir. Et puis, ce n’est pas très hygiénique. Si Perrin a déjà accompli cette étape, il a mon respect.

Je questionne Perrin sur ses intentions ou plutôt sur comment a-t-il pu avoir l’idée de devenir un animal à sa guise. Je songe à une envie de se démarquer et de voir le monde sous un autre angle car c’est en général les raisons qui poussent les gens à vouloir tenter leur chance et puis, j’ignore pourquoi mais je vois bien Perrin aimer être différent des autres. Un peu comme moi sauf que j’estime ne pas avoir besoin de la moindre faculté. Perrin me répond alors qu’il préfère m’en parler en cours de route, ce qui insinue qu’il souhaite que je me mette au travail dès maintenant. J’hausse les épaules, n’étant pas contre cette idée. A vrai dire, j’aurai tout le temps de m’occuper de mes autres révisions plus tard.

« Pas de problème, allons-y. Ce sera fait et tu pourras vite passer à la suite. Je dois reconnaître que je suis curieuse et que j’ai hâte de voir de quoi se composer la recette. »

Je recule ma chaise, me lève et la remets à sa place. Je range toutes mes affaires délicatement dans mon sac avant de suivre mon ami. Dans le calme, nous quittons la bibliothèque et j’adresse une dernière salutation à Mr Ethergsen avant de m’éclipser totalement.

Sur notre passage, des élèves nous regardent étrangement et murmurent certainement des paroles infâmes à notre encontre. Je les snobe, les observant de haut avant de tout simplement les ignorer comme s’ils n’étaient que de la poussière. Il est vrai que notre amitié entre moi et Perrin a toujours semblé incompréhensible aux yeux de la plupart mais nous nous en fichons totalement. Le principal, c’est que l’on se respecte et que l’on s’apprécie. Alors que nous montons vers les étages, le Gryffondor me dit que nous exécuterons l’expérience dans la salle sur demande pour plus de sûreté et d’intimité. Il en profite pour répondre à mes questions. Il trouvait cela cool de devenir un animal et il préfère leur présence à celles des hommes. Il est plus à l’aise avec eux mais il sait que les hommes rendent toujours les créatures assez nerveuses à moins de les avoir apprivoisé comme c’est le cas avec sa jolie Morelle. Je ne peux m’empêcher de sourire doucement en entendant ces paroles. Perrin n’a pas tort et je suis en phase avec sa pensée.

« Je vois et je suis plutôt d’accord. »

Nous montons un dernier escalier avant qu’il ne reprenne :

« Tu devais sans doute t’attendre à ce que je dise que c’était pour faire un truc que personne ne fait !? En vrai, je m’en fiche pas mal de ça. Je.. J’en ai rien à faire de ce que diront ou disent les autres. Ça me semblait juste intéressant de devenir animagus. Pour des raisons personnelles. Tu comprends ? »

C’est ce qui me plait aussi chez Perrin. Il est certes trop gentil et parfois naïf mais il se fiche de ce qu’on pense de lui et il est vrai, honnête, loyal. Ce n’est pas un hypocrite, ni un mouton. C’est une bonne personne.

« Oui, je pensais que tu voulais te démarquer mais je partage ta vision des choses. Au diable les autres, ils ne valent rien pour la plupart. » Dis-je d’un air espiègle.

Nous arrivons devant la salle sur demande et je l’observe, le temps qu’il ne pense au type de pièce dont il a besoin pour son grand projet.

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Message(#) Sujet: Re: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyMar 3 Juil - 22:47


Perrin & Narcissa

il faut savoir reconnaître ses faiblesses


« Oui je sais. Ce n’est pas comme si j’avais de choix de toute manière. Si tu mets les ingrédients dedans ou que tu les manipules trop, j’ai lu que ça risque d’influencer la magie parce que ce serait plus ton énergie que la mienne qui serait intégrée à la potion, donc ça ne fonctionnerait pas. », expliquais-je suis un ton rapide, de peur qu’elle ne change d’idée. Son ton sceptique avait suffit à me rendre nerveux. « Je ne crois pas que je sois une si grand catastrophe que ça, si ça peut te rassurer. La dernière fois, je me suis rendu au vingt-quatrième jour avec ma potion, mais j’ai fait une bourde avec l’ingrédient et ça tourner… J’en ai marre de recommencer ! Si je devais pas garder cette feuille de mandragore dans ma bouche à chaque fois, je serais sans doute plus patient. T’as déjà essayé de mangé avec une grosse feuille pliée enfoncée dans une joue pendant un mois ? Mamà s’est plainte que j’étais trop maigre aux vacances d’hiver. On se demande pourquoi, hein ? » Je fis un petit rire nerveux en expliquant cette partie du processus, ne sachant pas exactement pourquoi je lui racontais ce que m’avait dit ma mère. C’était même pas utile. Pas comme ses questions sur le pourquoi j’avais choisis de devenir animagus. Évidemment, là je fis un effort pour lui répondre le plus honnêtement possible. Je me doutais que ma réponse n’était pas celle à laquelle elle s’attendait sachant aussi qu’elle comprendrait et approuverait mes motivations plus que si je l’avais fait pour me démarquer. Pour le côté “amis des animaux”, Narcissa me comprenait. À la base, c’était pour notre passion commune que nous étions devenus amis quatre ans plus tôt. À l’époque où j’assistais aux cours de soins des troisièmes années en échange de main d’oeuvre et d’un silence. Je n’avais pas trop compris pourquoi la serdaigle s’était intéressé à moi alors que je n’étais qu’un deuxième année. Je n’avais pas cherché plus loin que le plaisir de parler créatures avec cette fille presque autant cultivée que moi sur le domaine. Depuis, je ne m’étais pas posé plus de questions, appréciant seulement sa présence dans ma vie. Elle était Narcissa et moi Perrin. Juste nous mêmes suffisait à faire fonctionner cette amitié. Avant aujourd’hui, je n’avais jamais cherché à demander de l’aide à mon amie même si je savais qu’elle avait les capacités pour faire à peu près tout ce qu’elle voulait en magie. Pas comme moi. Je n’étais pas le genre de garçon à profiter de ce genre d’aptitude chez les autres préférant vivre mes réussites et mes échecs par moi-même. Relever les défis m’amusant. Sauf que là, c’était beaucoup trop important. J’avais besoin d’elle ! « Oui, je pensais que tu voulais te démarquer mais je partage ta vision des choses. Au diable les autres, ils ne valent rien pour la plupart. » ,me dit la bleue et bronze avec un sourire espiègle lorsque nous arrivions près de la salle sur demande. « Oh tu sais, je crois que tout le monde vaut quelque chose, mais que ce que je fais ne les regarde autant que moi ce qu’ils font de leur vie. » Je lui fis un sourire. J’étais sans doute un peu trop naïf, on me le disait souvent. Un peu trop gentil aussi. Ça m’était également ce que pensait les autres. Je ne serais pas plus heureux de m’en soucier.

Faisant trois aller-retours devant le pan de mur dissimulant la salle, la porte finit pas nous apparaître dans toute sa beauté. La magie dans ce château avait ce petit truc enchanteur qui faisait chanter en moi mon côté gamin encore un peu trop présent. Tournant la poignée, je tins la porte ouverte pour laisser entrer Narcissa dans mon antre de travail ; une toute petit pièce avec une immense fenêtre laissant entrer le soleil matinal. Au centre, une simple table de bois sur laquelle était posé un chaudron, un brûleur et tout un tas d’ingrédient ainsi que les instruments nécessairement à leur traitement. « Voilà où tout se passe ! » Je fis un geste pour lui montrer l’intégrité de la minuscule pièce. « Pas besoin de beaucoup plus. » , ajoutais-je dans un haussement d’épaule avant de prendre place sur l’un des tabourets devant la table, laissant l’autre disponible pour la jolie blond. « Tu veux voir la potion ? », demandais-je avant de tirer de ma poche un morceau de parchemin peu froissé plié plusieurs fois. Je le lui tendis avec un sourire conspirateur, attendant qu’elle ne découvre la grandiose potion d’animagie que j’avais tenté de faire déjà quatre fois et qui m’avait pris plusieurs mois à dénicher. « Au départ, j’avais quelqu’un pour me filer un coup de main dans le projet, mais il s’est défilé au dernier moment, donc j’ai tout fait seul. Les recherches et tout. J’ai bien essayé de poser des questions à cette fille de ma maison, Anoushka, parce qu’on m’a dit qu’elle était réussi à devenir animagus, mais elle se souvient de rien. Et, franchement, cette fille est aussi agréable qu’un coup de batte derrière le crâne. » Roulement de yeux avant de continuer sur les bavardages pendant que Narcissa parcourait le parchemin des yeux. « J’ai fait des recherches pour savoir quel genre d’animal je deviendrais. Fallait faire brûler un truc là qui pue et donne le tournis pour voir des images. C’était vraiment flippant si tu veux tout savoir, mais ça en valait le coup au final. Tu savais qu’on ne choisit pas l’animal même si on choisit de devenir un animagus ? »
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Message(#) Sujet: Re: « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa « il faut savoir reconnaître ses faiblesses » feat. narcissa EmptyMer 11 Juil - 18:39

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cissy & perrin


Perrin parle beaucoup. J’ai oublié à quel point il peut être un véritable moulin à paroles. Cela change d’Elijah et de Tracy avec qui je peux apprécier le silence. En tout cas, je peux bien tolérer ça une fois de temps en temps même si écouter la vie des gens, ça me tape clairement sur le système. Mais on ne peut pas changer Perrin… Cela fait des années qu’il m’a habituée à ça. Quoi qu’il en soit, si ce que lui a dit sa mère durant les vacances d’hiver ne m’intéresse nullement, je prête une oreille particulière au fait que je ne dois pas trop manipuler les ingrédients. Il est tout à fait logique que seule l’emprunte magique du sorcier voulant devenir animagus soit présente dans le mélange et la présence de la mienne en ferait un échec.

« D’accord, cela semble logique au vu d’une magie aussi complexe. »

En tout cas, il m’aura au moins prévenue qu’il n’était pas une si grande catastrophe que ça. Ce serait bien qu’il s’applique, surtout s’il désire vraiment pouvoir réussir cette transformation plutôt complexe. Il me demande d’ailleurs si j’ai déjà essayé de manger une grosse feuille pliée dans la joue pendant un mois. Je réprime un petit sourire. Sa phrase est un peu maladroite puisqu’il ne s’agit pas de la manger mais de la garder en bouche.

« Non, jamais essayé mais ça doit être la galère pour se brosser les dents. » Dis-je d’un air penseur.

A-t-on le droit de retirer la feuille ne serait-ce que pour cinq minutes ? Je ne pense pas et c’est là toute la difficulté de l’étape. Si une potion nécessite du talent pour la concocter, il suffit d’être minutieux et de ne pas se précipiter alors que garder une feuille en bouche en permanence, ça doit rendre un peu fou au départ. Il faut une grande patience pour aller au bout du processus et de la part de Perrin, je dois avouer que je ne suis pas étonnée de savoir qu’il ait pu réussir à le faire. Il a la patience pour. La même patience dont il fait usage avec les animaux et je l’ai remarqué le premier jour où j’ai fait sa connaissance après mon cours de soins aux créatures magiques. Je n’aborde d’habitude jamais les gens mais j’ai fait une exception avec lui tout simplement parce qu’il me rappelait moi. Il était seul dans son coin, à n’ouvrir point la bouche, à s’occuper des nobles bêtes autour de lui avec ce regard de passionné. Et puis, le professeur nous a confié la tâche de retrouver les créatures que mes camarades ont laissé s’échapper par inadvertance et c’est ainsi que nous nous sommes rapprochés. Aujourd’hui, je peux affirmer sans problème que c’est une belle amitié qui nous lie bien que je n’approuve pas son point de vue des gens. Là, encore une fois, il me prouve qu’il leur accorde trop de valeur. Peu de monde peuvent prétendre nous égaler et peu méritent notre attention. Je ne réponds rien à sa remarque, étant habituée à ses tendances de bisounours un peu trop tolérant.

Quelques minutes plus tard, nous nous trouvons dans son espace de travail dans la salle sur demande. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est petit et étroit mais Perrin a raison ; il n’y a pas besoin de plus d’espace. Je balaie la pièce du plafond jusqu’au sol, détaillant au passage la table de bois sur laquelle la lumière de soleil filtre à travers la grande fenêtre. Son chaudron est en place, ainsi que le brûleur, les instruments et les ingrédients requis pour la recette. Tout est prêt, parfait.

« Tout est là, excellent. »

Il me demande ensuite si je souhaite voir la potion et j’acquiesce de la tête. Il me sort alors un parchemin sur lequel toutes les instructions sont écrites. La potion doit avoir un précipité transparent mais sa forme finale sera rouge sang. Pendant que je détaille chaque étape avec précision, Perrin reprend à nouveau la parole pour m’avouer qu’une autre personne l’aidait avant moi mais qu’elle avait tout oublier. Anoushka O’Nyme ? Quelle horreur. Elle n’a aucun talent, celle-là. J’affiche une mine pleine de mépris. Comment a-t-il pu lui demander à elle ? D’accord, peut-être qu’elle est animagus mais quand même. Si ça se trouve, elle est passé par une autre méthode. Heureusement qu’il ne la porte pas dans son cœur.

« Cette O’Nyme est détestable, en plus d’être une stupide pimbêche. Ca ne ferait pas de mal à son ego qu’elle ait oublié certaines choses. » Lâché-je avec désinvolture.

Aussi agréable qu’un coup de batte dans le crâne… Ca résume bien le personnage que c’est ! Bref, évitons de ramener cette gryffondor au centre de la conversation. Je décide de me reconcentrer sur le parchemin et d’écouter la suite de ce qu’il me dit. Apparemment, il a fait brûler quelque chose de fétide et qui donne le tournis. J’arque d’un sourcil, ne connaissant pas le « truc » en question. Mais au lieu de m’y pencher, je réponds à son autre question.

« J’ai entendu quelque chose comme ça oui… Mais l’animal correspond plus ou moins à des facettes du sorcier, non ? Même s’il n’en a peut-être pas conscience. »

Je me tourne encore une fois vers les premiers points de la recette et saisis le couteau avant de le tendre à mon camarade :

« Tiens, il faut que tu coupes finement l’Eucalyptus en mini-morceaux. Je te dirai si c’est trop gros. »

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