Cours de vol

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Spoiler:

VOL

Cours commun : 1ère, 2ème et 3ème années

Irina était beaucoup plus détendue qu’elle ne l’avait été pour les premiers cours dispensés aux élèves. Elle avait vite compris que tout allait bien se passer et, mieux encore, que les élèves n’étaient pas en train de juger chacun de ses choix… Peut-être le faisaient-ils intérieurement comme il lui avait été donné de le faire elle-même, quand elle était élève, mais celui lui importait peu. La participation était relativement active et elle n’avait pas vu énormément de réticents. Et sa trame de cours, on en parlait ? Irina s’était arrachée les cheveux dessus en essayant de savoir si ce qu’elle proposait n’était pas trop simple, voire trop compliqué ou parfois, trop ennuyeux. Elle avait fini par se tirer de ses doutes toute seule en se disant que, quoiqu’il arrivait, il s’agissait d’enfants….(de grands enfants, pour certains) et qu’ils allaient, quoiqu’il en soit, s’accoutumer et, mieux encore : apprécier de pouvoir pratiquer et de n’avoir à faire comme devoirs que quelques toutes petites lectures !

Après une approche de chaque année, Irina avait fait le choix de bouleverser un peu les emplois du temps et de réunir quelques promotions. Les 1ères, 2èmes et 3èmes années auraient un cours commun. La jeune femme ne voyait pas meilleure façon de faire progresser les premières années (dont certains étaient peu habitués au vol) qu’en les mettant avec des élèves un peu plus expérimentés. Mes observations m’avaient permis de repérer quelques éléments intéressants… la petite Fitzpatrick, notamment. Shepherd également même s’il me fallait encore du temps pour la cerner totalement. Comment ne pas avoir l’œil sur la petite Griffith également ?! Aujourd’hui, il était bien question de voir les autres et de profiter d’un cours très matinal, un mercredi matin à 8 heures.

C’est donc sans appréhension particulière qu’Irina sortit deux bancs qui se trouvaient dans les vestiaires et qu'elle disposa au bord du terrain avant d’aller faire un nouveau petit tour vers les vestiaires, pour s’assurer que l’équipe qui s’était entraînée la veille n’avait rien laissé traîné et avait bien rangé les malles. Quand les élèves furent là (et à l’heure), Irina prit la parole : « Bonjour à vous ! J’espère que vous avez passé d’agréables fêtes de fin d’année… On reprend donc pour une série de cours qui vont se corser un peu. Venez vous asseoir sur les bancs un instant, je prends quelques minutes pour m’assurer que vous avez lu OU relu ce que je vous ai demandé ! » La jeune femme leur lança un petit sourire malicieux avant de s’installer elle-même au sol. S’ils n’avaient pas lu les quelques pauvres pages en question, à savoir, le premier chapitre du « Quidditch à travers les âges », c’était tant pis pour eux, pensa-t-elle. « Chapitre 1 : l’évolution du balai volant. Vous vous doutiez bien, avant de lire ou relire ce chapitre, que les balais volants n’avaient pas toujours existé chez les sorciers. Il en a bien fallu un pour inventer le concept. Est-ce que quelqu’un peut me dire si l’utilisation du balai volant, il y a longtemps, était la même que celle que l’on a de lui aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a changé au fil du temps avec l’utilisation du balai ? Si vous avez d’autres informations inédites à nous faire partager sur les origines des balais et leur évolution, ne vous retenez surtout pas de le faire ! On résume juste un peu….de toute façon, c’est écrit noir sur blanc dans le livre. » Et quand on y regardait bien, le changement était de taille ! La puissance des balais d’aujourd’hui témoignait d’un progrès assez significatif. Il y avait en effet quelques petites choses à dire ... et certaines pouvaient être dites par les élèves sans problèmes, selon Irina.

***

La discussion ne s’éternisa pas longtemps, Irina somma les élèves de se lever. L’heure était venue de se réveiller un peu. « Bon allons-y ! On se met en cercle, en vol mais on reste à un mètre à peine, vous vous lancerez cette balle pour qu'elle fasse le tour du cercle. On pourra possiblement élargir encore le cercle pour augmenter la difficulté. Le but, c’est la réception, mais pour une bonne réception, il faut un bon lancé. On faire un tour de cercle et on se répartira en groupes après ça. Si vous êtes en difficulté ou que vous pensez ne pas y arriver, venez me voir. » Irina avait l’intention d’observer les élèves, voir s’ils avaient du mal à s’élever dans les airs, en premier lieu, puis ensuite, si quelques uns des plus jeunes rencontraient des difficultés à lâcher le balai des mains. Elle était parfaitement consciente de leur en demander peut-être beaucoup… Mais ils étaient là pour apprendre, non ?

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Précisions:

Dernière édition par Professeur I. Soussa le Lun 23 Avr - 13:52, édité 1 fois

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cours de vol : JANVIER

Hilary se souvenait de son premier cours de vol l’année dernière. Elle se souvenait de la sensation du vent sur sa peau, de la sensation d’être ainsi au dessus du sol - même de seulement quelques mètres -, du simple fait de pouvoir voler sur un vulgaire balai. Son estime pour l’école avait perdu énormément de points dès son arrivé, mais Poudlard avait su en gagner un peu quand même pour relever le niveau. La volière était un endroit qu’elle adorait. Le Lac Noir n’était pas mal, même s’il n’était en rien comparable à la mer à laquelle la petite était tant habituée. Et le vol était bien la seule matière qui l’enthousiasmait. Malheureusement, elle n’avait pas pu y goûter longtemps avec l’emprisonnement qui survint peu après. La réalité avait vite fait retomber la gamine sur terre, l’ancien professeur rapidement oublié et les premiers cours de vol ne demeuraient que de lointains souvenirs qu’elle ne voulait pas laisser partir. Même dans ses rêves les plus fous, voler n’avait été qu’un plaisir rare qu’elle s’accordait parfois. Le petit lion se souvenait de certaines fois où elle avait joué à imagine seule dans les cachots où elle se voyait sauter du haut de la volière avec son balai pour s’éclipser loin d’ici. Mais ce n’était rien de plus qu’un rêve, un fantasme produit par son imagination délirante. La Gryffondor ne possédait même pas son propre balai et elle n’était pas sûre que son frère puisse avoir l’argent nécessaire afin de lui en acheter l’année prochaine - parce qu’elle ne comptait pas redoubler une fois de plus ; elle n’aimait pas assez Poudlard pour rester plus longtemps. Et puis, l’année prochaine, apparemment, si elle avait bien compris, elle pourrait intégrer l’équipe de Quidditch des Gryffondor. La rouge & or ne savait pas exactement ce que cela impliquait, mais une partie du contrat stipulait qu’elle pourrait enfourner son balai plus souvent dans la semaine, et ça, ça lui ferait un bien fou ! Se défouler sur un terrain, sans avoir besoin de réfléchir : c’était ÇA qu’il lui fallait. Elle n’avait pas besoin de plus. Si la volière lui permettait de se sentir plus proche du ciel par sa simple hauteur, voler ne pouvait que l’élever encore plus. Seulement, en cours, il y avait des restrictions et des exercices précis à faire. Ça ne l’enchantait pas trop, mais elle ne voulait pas être renvoyée du cours, alors elle les suivait. Puis, cela ne pouvait que l’aider à perfectionner son vol. Hilary essayait de s’en persuader. C’était pour tout ça que la petite tête blonde, en début d’année, s’était précipitée sur le terrain pour rejoindre leur nouvelle professeure de vol qui lui avait fait un gros effet. Elle ne savait pas trop quoi penser de sa professeure, mais elle avait été une ancienne joueuse de Quidditch professionnelle et était sa nouvelle directrice de maison. Le petit lion ne lui faisait pas confiance, mais sa méfiance n’était pas non plus très active. Elle verrait bien. Tout ce que la petite voulait pour le moment, c’était de ne pas se faire renvoyer du cours et voler. Et elle avait au moins compris qu’il fallait être respectueux et faire ce qui était demandé pour cela. Hilary n’était peut-être pas la plus intelligente, mais elle n’était pas idiote. De plus, ce n’était pas ses premiers cours de vol et la sensation du balai lui revient comme un boomerang. Le peu de réflexe qu’elle avait acquis n’était pas parti pendant toutes sa convalescence aux cachots. Un plaisir !

Aujourd’hui, leur professeure avait décidé de mélanger les classes de première, deuxième et troisième année. Un mercredi matin, à 8 heures ? Ce n’était rien pour Hilary ! Elle était déjà au pied du lit à six heures. Le soleil n’était même pas encore levé, l’hiver s’était bien installé et n’allait pas repartir de sitôt. Ça ne faisait rien. Les hivers en bord de mer étaient encore plus glaciaux qu’ici. Le froid ne faisait pas peur à la petite et voler allait forcément les réchauffer un minimum. Rien que d’y penser, le petit lion bouillonnait d’excitation. Contrairement aux autres cours de la semaine, la Gryffondor arrive en avance cette fois-ci. Elle était déjà prête et installée quand les autres élèves arrivaient à peine. Le seul bémol qu’elle pouvait trouver au cours de la Professeure Soussa, c’était le quart d’heure passé faire de la théorie, mais qu’importe. Hilary essayait tout de même de lire ce qu’elle leur donnait à lire chaque semaine, histoire de se renseigner un peu plus sur le vol ; mais honnêtement, ce n’était pas ce qui la passionnait le plus. Ce que la petite aimait bien à propos de l’adulte, c’était qu’elle paraissait très gentille, mais sous ses airs, se cachait une femme qui n’hésitait pas à sévir lors de ses cours. Elle les avait déjà prévenus de la sentence qui les attendait s’ils osaient se montrer irrespectueux lors d’un cours. « Bonjour à vous ! J’espère que vous avez passé d’agréables fêtes de fin d’année... » Le cours était officiellement ouvert avec le premier quart d’heure de théorie. Hilary n’était pas rentrée pour les fêtes de fin d’année et n’avait même pas assisté au bal avant les vacances. Des échos qu’elle avait entendu du dernier événement pour Halloween, la petite se méfiait grandement de ce que l’organisation de l’école pouvait bien prévoir. Ils étaient vraiment nombreux pour une fois, avec les trois classes mélangées ! La rouge & or jetait des regards à tous ses camarades, mais préférait se concentrer sur ce que disait leur professeure. Elle ne voulait pas manquer le top départ pour enfourcher leur balai. « Est-ce que quelqu’un peut me dire si l’utilisation, il y a longtemps, était la même que celle que l’on a aujourd’hui ? » Hilary avait lu la lecture qui avait été demandé de faire et s’il suffisait juste de relire un peu un passage pour répondre, elle voulait bien le faire. Néanmoins, elle préféra laisser cette tâche à quelqu’un d’autre, pour vérifier qu’elle avait bien compris ce qu’elle avait lu. La lecture, ce n’était pas forcément son passe-temps favori, mais elle devait avouer que ce livre sur le Quidditch avait l’air passionnant. Rien que de s’imaginer dans une équipe, lors d’un match, en plein vol, elle en avait des étoiles plein les yeux. Cependant, ce n’était pas encore pour tout de suite.

« Bon allons-y ! » Oui ! Ça y est, il était l’heure pour eux de s’élever sur leur balai et Hilary le fit avec grande joie. Ils n’allaient pas se trouver bien loin du sol, mais l’exercice avait l’air rigolo. La petite tête blonde empoigna un balai de l’école et s’éleva d’un mètre et quelque au dessus du sol avec les autres élèves et se positionna en cercle. Leur professeure se plaça au milieu de leur cercle avec la balle en main. Qui allait commencer les lancés ? La Professeure Soussa lança la balle qui arrive dans la direction d’Hilary. Il fallait qu’elle la rattrape, et prise par surprise, elle devait y mettre les deux mains (dé 1) ! Une fois la balle récupérée, Hilary tenait son balai d’une main, la balle près de sa poitrine. D’accord. Alors, maintenant, il fallait qu’elle l’envoie à l’élève à côté d’elle pour que l’objet rond fasse le tour du cercle. Son niveau n’était pas trop mauvais, mais le manque de pratique, si. En dehors des cours, la rouge & or n’avait pas eu de nombreuses occasions de tenter un vol en balai en lâchant les deux mains et avec les semaines de vacances, le résultat allait sûrement être drôle ! Mais ce n’était pas comme son duel en début d’année avec Mackenzie, ça non. Elle se sentait à l’aise en vol ! Toutefois... Désolée d’avance à celui qui recevra la balle ! En espérant qu’elle ne l’envoie pas de manière médiocre !

réception

1 & 3 : Réception parfaite, même sous la surprise !
2 : Réception en catastrophe. La balle n'est pas passée loin de toucher le sol. Hilary la rattrapa d'une main avec difficulté, l'autre main bien agrippée à son balai.
4, 5 & 6 : Non, raté. Il allait falloir revoir la réception.

lancé

pair : Lancé sans grande difficulté. Hilary parvint à lâcher son balai à deux mains pour lancer la balle à son camarade.
impair : Lancé mal amorcé. Lâcher le balai à deux mains était plus difficile que ça et la balle n'a pas était lancée correctement. Il allait falloir s'entraîner un peu à l'équilibre, mais ça devrait vite venir. Comme sur un vélo.

Codage par Libella sur Graphiorum

HJ:

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'Le Hasard' : 6, 5

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C’était la semaine de la rentrée. Et cela me fatiguait d’avance de commencer par un cours de vol à 8h, ce mercredi. J’avais été bien tranquille pendant ces deux semaines de vacances, seule au château, loin de mes grands-parents. Je pouvais paraître dénuée de cœur pour une adolescente de 12 ans, mais recevoir autant de lettres de mes proches en aussi peu de temps m’avait relativement ennuyé. C’était mon premier Noël sans eux, et bien qu’ils m’aient offert de jolis présents comme à leur habitude, cela ne valait pas ma tranquillité et mon désir d’indépendance. Je savais que j’avais du temps pour parfaire ma scolarité – si je ne me faisais pas renvoyer de l’école pour un énième manquement au règlement -, c’est pourquoi, j’en avais profité pour me prélasser – entre autres -, faire ses fichus devoirs interminables à la Grande Salle – surtout pas à la bibliothèque, bonjour la déprime ! – et bien-sûr, explorer tous les couloirs, étages, salles et passages secrets – connus – dans lesquels je n’avais pas encore mis les pieds. Pas autant de préfets grouillants dans les couloirs, pas de Serdaigle enquiquineur du nom de Logan ou Samuel. Quoi de mieux pour satisfaire un gouffre de curiosité ? Alors, quand à rester bien au chaud avec Papi et Mamie à Portsmouth… Il fallait bien qu’ils me laissent respirer de temps à autre, non ?

C’est en baillant à m’en décrocher la mâchoire que je me rendis sur le terrain de Quidditch, un balai de l’école à la main. Le professeur Soussa était une enseignante exemplaire, une ancienne championne qui connaissait bien son métier de sportive et par conséquent, savait précisément de quoi parler. Bien qu’à son premier cours de l’année, elle avait menacé les éventuels perturbateurs de sévères sanctions, ce qui avait instauré une atmosphère glaciale et électrique parmi les élèves. Quand bien même, avec un cours centré sur la pratique et donc, particulièrement animé, il n’était généralement pas question de bafouer la discipline. J’arrivais pile à l’heure au lieu de rendez-vous-là, où des dizaines d’élèves de toutes les années étaient confondus. J’avais donc bien compris : il s’agissait d’un cours particulier où les trois premières années seraient mêlées. Intéressant ! J’espérais apprendre une ou deux astuces de mes camarades plus âgés ; je n’étais pas particulièrement douée pour le vol.

En arrivant à hauteur des élèves déjà présents – Hilary et deux autres camarades de dortoirs, ainsi que Wyatt plus loin avec des Poufsouffle – je pus constater les bancs des vestiaires que l’enseignante disposait autour du terrain. Et pour cause, nous étions nombreux. Je pris place sur l’un d’eux lorsque la professeure, nous saluant énergiquement, nous invita à nous asseoir pendant qu’elle-même prenait place à même le sol :

« Chapitre 1 : l’évolution du balai volant. Vous vous doutiez bien, avant de lire ou de relire ce chapitre, que les balais volants n’avaient pas toujours existé chez les sorciers. Il en a bien fallu un pour… »

Je n’écoutais déjà plus, c’était plus fort que moi. Non seulement commencer un cours par ce vent glacial à 8h une semaine de rentrée, mais qui plus est assommée par de la théorie sur l’évolution des balais. Et puis, quelle lecture ? Il y avait des pages à lire ? Pour un cours de vol ? Bon, je n’avais peut-être pas écouté les consignes données par la professeure au dernier cours, mais j’étais bien enthousiaste à l’arrivée des vacances : pouvait-on me le reprocher ? Et honnêtement, qui parmi nous c’était donné cette peine ? J’espérais seulement que le Professeur Soussa n’aurait la gentillesse de m’interroger.

& & &

J’étais bien contente de me lever enfin de mon banc, prête à m’atteler à la partie la plus intéressante du cours. Entre les élèves de 2e et 3e année croyaient avoir des choses à nous apprendre, j’avais eu mon compte de théorie ! Au prochain débat sur le balai-éclair ou les engins volants les plus rapides au monde, je simulerais un malaise. Je suivis le mouvement, machinalement, et nous nous mîmes en cercle vers le centre du terrain. Aux instructions du professeur, nous enfourchâmes nos balais et nous planâmes à environ un mètre du sol. Ne pratiquant pas beaucoup, je n’étais pas très à l’aise, comme quelques camarades qui avaient tendance à tanguer sur l’un des deux côtés. Je me stabilisai au mieux, tâchant de comprendre le but de l’exercice.

« Le but, c’est la réception, mais pour une bonne réception, il faut un bon lancer. On fait un tour de cercle et on se répartira en groupes après ça. Si vous êtes en difficulté ou que vous pensez ne pas y arriver, venez me voir. »

Lorsque tout le monde se plaça en vol dans le cercle, je fis un léger coucou de la main à ma camarade de dortoir, Hilary, qui était à ma gauche. À cet instant, en lâchant mon balai d’une main, je faillis perdre l’équilibre. Paniquée, je me ressaisis du manche de mon autre main, me maudissant de mon imprudence. Le professeur fit une passe à Hilary qui rata sa réception – je n’espérais pas faire mieux – et me lança la balle à son tour. Son lancer manquait de précision, c’est pourquoi j’avançais d’un bon mètre devant moi pour espérer récupérer la balle en plein vol :

~~2 Et c’était réussi ! Je n’y croyais pas mes yeux !~~

1-3 Et c’était médiocre. La balle me fila entre les doigts pour tomber au sol. J’eus du mal à replonger pour aller la chercher !

4-5-6 Et c’était raté ! Dans une vaine tentative de récupérer la passe, je fonçai vertigineusement sur le sol. Je m’arrêtai de justesse à une trentaine de centimètres avant de percuter le sol. Ouf : quelle peur !

À mon tour, je lançai la balle à l’élève à ma droite. Je tentai de ne pas lancer trop fort, ni trop loin, tout en gardant un équilibre plus que précaire sur mon balai.

Le membre 'Eliana Bradley' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

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Cours de vol

On n'est pas là pour cirer le banc !

Nous reprenons les cours de vol aujourd’hui. C’est une bonne chose, ça nous permettra d’être plus au point pour le premier match de quidditch de la saison. Est-ce que je suis stressée ? Non… pas du tout. Ce n’est pas du tout une pression trop lourde que de savoir que la moindre de mes petites erreurs pourraient mettre à mal l’ensemble de l’équipe. Bon, je peux aussi partir du principe que tout le monde fait des erreurs, et que tout va bien se passer. Mais définitivement, être bien assidue à ce cours ne peut que m’aider. J’apprécie le cours de Mme Soussa, elle ne se perd pas dans de longs blablas inutiles et rentre toujours assez rapidement dans le vide du sujet. J’écoute les questions de la professeure, résumer un chapitre de bouquin n’était pas très passionnant, mais je pouvais probablement faire avancer un peu le schmilblick pour qu’on arrive plus vite à la pratique.
« Au début, les balais n’étaient pas très puissants et il n’y avait pas de normes, chaque famille ensorcelait son balai à sa manière pour pouvoir voler. La pratique a commencé à se répandre et les balais ont été ensorcelés de manière plus poussée au fur et à mesure. Ça a permis d’augmenter le confort du conducteur, de permettre de l’utiliser pour faire du sport. La production a été massive dès les années 1920 et adaptée notamment à la pratique du quidditch avec des sortilèges comme celui de coussinage ou de stabilisation. » C’est sommaire, mais c’est ce que j’ai retenu de ma lecture.

~~~

Les instructions du professeur Soussa sont claires et ce genre d’exercice ne peut être que bénéfique. Même sans être en mouvement, attraper un objet en équilibre sur un balai peut-être périlleux. Bon pour l’instant, nous sommes assez proche les uns des autres, je pense que je devrais m’en sortir plutôt bien. Tout dépend comment m’arrivera la balle également. Je vais essayer de bouger le moins possible de mon balai, de travailler sur mon équilibre et sur ma souplesse plutôt que sur le déplacement, à moins qu’Eliana me lance un bout de savon, je devrais y parvenir. D’ailleurs, si je suis bien positionnée, je devrai pouvoir relancer sans au suivant sans marquer de pause, pour garder la fluidité. Aller, j’y crois, j’attends la balle d’Eliana et …

2-6 : Je me lâche, maintenant le balai bien serré entre mes cuisses, et je pivote seulement le haut de mon corps vers la gauche et réceptionne la balle, avant d’effectuer le même mouvement vers la droite pour la lancer avec force vers mon voisin.

4-3 : Bon, alors pour la fluidité et l’absence de mouvement de balai on repassera. Je suis quand même obligée de faire pivoter mon balai vers Eliana, pour rattraper la balle sans aucune élégance. Je me repositionne correctement pour faire la passe à droite.

1-5 : A vouloir trop bien faire, je vais juste m’écraser par terre ! J’ai lâché le manche du balai, pivoté le haut de mon corps, et glissé la tête en bas. Ah ça c'était une belle pirouette, un beau tonneau. Merveilleux. Heureusement que je ne suis pas tombée, mais bon, je ne peux pas me rattraper et rattraper la balle. Le ridicule ne tue pas hein ? Je vais me contenter de relancer proprement à mon voisin et de faire profil bas.

Le membre 'Roxy M. Reid' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

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Fife
Abercrombie

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les autres

Cours de vol

Cours de vol. Fife redoutait le cours autant qu’il l’appréciait. Plutôt il l’appréciait énormément ses deux premières années à Poudlard. Cette année ? C’était sa hantise. Déjà que le cours commençait à 8 heures, le Serpentard avait encore les yeux mi-clos et somnoler debout. Rellian l’avait tiré par la manche pour l’amener jusqu’ici, lui était heureux, il pouvait encore voler. Ce qui n’était pas le cas de Fife depuis la rébellion de Poudlard. Il arrivait à faire voler son balai, oui. Mais pour tenir dessus une minute et encore, son équilibre est pire que médiocre et il est rapidement pris de vertiges. Cela lui laissait toujours un goût amer de savoir qu’il avait fait partie de l’équipe de Quidditch l’an dernier pour se voir cette année peiner à avoir le niveau d’un 1er année.

C’est bien pour cela qu’il se tenait en retrait, écoutant d’une oreille distraite ce que raconter leur nouvelle professeure de vol. Il préférait utiliser son Nimbus 3000 comme canne pour se soutenir que de prêter attention à ces mots. Il suivit juste le mouvement quand tous s’assirent sur deux bancs qu’il n’avait pas encore remarqué jusque-là. Au moins il ne sera plus obligé de se tenir contre son balai, c’est beaucoup plus reposant le banc. Et plus simple pour poser la coude sur la cuisse et tenir sa tête avec sa main, tout en arborant l’air le plus détaché possible. Un bel exemple de l’attitude du jeune Serpentard qui se mit à prêter un peu plus attention à son professeur.
« Chapitre 1 : l’évolution du balai volant. Vous vous doutiez bien, avant de lire ou relire ce chapitre, que les balais volants n’avaient pas toujours existé chez les sorciers. Il en a bien fallu un pour inventer le concept. Est-ce que quelqu’un peut me dire si l’utilisation du balai volant, il y a longtemps, était la même que celle que l’on a de lui aujourd’hui ? Qu’est-ce qui a changé au fil du temps avec l’utilisation du balai ? Si vous avez d’autres informations inédites à nous faire partager sur les origines des balais et leur évolution, ne vous retenez surtout pas de le faire ! On résume juste un peu….de toute façon, c’est écrit noir sur blanc dans le livre. »
Et bla, bla et bla. C’est du cours de première année, ça. D’ailleurs, en prêtant un peu plus attention à ces camarades de cours, Fife s’aperçut qu’il n’en connaissait peut-être qu’un tiers et vu la tête de bambin de certains, il se rendit compte au bout de … Allez, 15 minutes de cours … Qu’il y avait les élèves des trois premières années réunis pour ce cours. Super … Il pourra se taper l’affiche devant encore plus de monde que prévu, vraiment, ô joie ! Bien déguisé sous des litres de sarcasme.

Fife fut le dernier à se lever, bougonnant comme à son habitude dans ses trois poils de barbe. La poisse, la poisse … Sa seule envie à l’instant ? Filer à l’anglaise de ce cours. Et au plus vite. Il est déjà entrain de chercher des yeux le moyen le plus facile de s’échapper de ce cauchemar. « Bon allons-y ! On se met en cercle, en vol mais on reste à un mètre à peine, vous vous lancerez cette balle pour qu'elle fasse le tour du cercle. On pourra possiblement élargir encore le cercle pour augmenter la difficulté. Le but, c’est la réception, mais pour une bonne réception, il faut un bon lancé. On faire un tour de cercle et on se répartira en groupes après ça. Si vous êtes en difficulté ou que vous pensez ne pas y arriver, venez me voir. » Le plan du pauvre Abercrombie tombe rapidement à l’eau, Rellian lui donne un petit coup dans les côtes pour le sortir de sa contemplation et le traîne à sa suite dans le cercle. Qu’est-ce qu’il peut détester son meilleur ami parfois. Celui-ci est trop occupé à rigoler avec un autre de leur camarade pour s’apercevoir du regard méprisant de Fife à son égard.
Malheureusement il n’a plus le choix, et espère bien que qu’il réussira à tenir assez longtemps sur son balai avant que les vertiges ne le prennent. Pour cela, il préfère attendre le dernier moment avant de s’envoler, comparé à ses entrainements de Quidditch passés, l’exercice est un jeu d’enfant, si seulement son corps accepter de le suivre. Par chance, la réception ratée de sa voisine lui fait gagner un peu de temps, mais elle est prête à lancer et Fife s’élève dans les airs, inspirant grandement.

1 : Fife n’a aucun mal à se positionner sur son balai, il connaît la position et rattrape aisément la balle avant de la renvoyer. Pas de vertige pendant la manœuvre, il s’en sort avec un sourire arrogant, mais redescend aussitôt à terre pour ne pas perdre la face.

4 : Bien qu’il connaisse la position, Fife a dû mal à trouver son équilibre et tangue en recevant la balle, rejetant la faute sur le passeur : « Envoie mieux que ça, toi ! », il l’envoie rapidement au suivant, effectuant une jolie passe, histoire de montrer qu’il sait de quoi il parle. Fife redescend sans un mot à terre, il commence à sentir les vertiges pointaient le bout de leur nez.

2-3-5-6 : S’envoler facile. Mais une fois arrivé dans les airs, son équilibre est imparfait et il a dû mal à lâcher son balai des deux mains. Et bien que par son expérience au Quidditch, il réussi à attraper la balle à une main, il est soudainement pris de vertiges et fait une magnifique chute en arrière pour finir dans l’herbe, la balle toujours au creux du bras. De colère, Fife envoie le ballon avec plus de force que nécessaire au suivant, sa passe ressemblant plus à un tir. Il se relève, ramasse son balai et préfère reprendre son plan original de se tirer du cours.

Le membre 'Fife X. Abercrombie' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2

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Wyatt était d’humeur plutôt sombre ce matin en se rendant au cours de vol, traînant des pieds de la grande salle jusqu’au terrain de quidditch après un petit-déjeuner auquel il avait à peine touché. Cela faisait 4 jours qu’il était revenu à Poudlard, il était content bien sûre de reprendre l’école et soulagé de ne plus être chez lui, ces deux dernières semaines avaient été horribles, mais depuis son retour il trouvait qu’il avait du mal à garder ses amis de lui. Il avait essayé d’écarter leurs enquêtes curieuses au sujet de ses vacances, il avait été surpris par la facilité avec laquelle il pouvait se glisser dans les mensonges, mais il était mal à l’aise de mentir à ses amis. Il avait l’impression désagréable que les regards d’Eliana et de Ruby pouvaient voir à travers lui, comme si juste en le regardant elles pouvaient voir à travers ses mensonges, elles pouvaient voir toutes les choses qu’il cachait. Les regards le rendant anxieux, et il avait l’impression que leur préoccupation rampait sous sa peau et il avait peur de finir par craquer. Il se sentait fatigué aussi, se lever tôt ne le dérangeait pas habituellement, mais il avait mal dormi de retour chez lui et il n’avait pas réussi à mieux dormir depuis qu’il était revenu à Poudlard, à cause de son sommeil léger il n’arrêtait pas de se réveiller au moindre petit bruit dans le dortoir la nuit. Il n’avait vraiment pas envie de monter sur un balai alors qu’il était fatigué, il avait déjà du mal à voler correctement quand il était éveillé et qu’il n’avait pas mal partout, alors il n’était même pas sûre dans son état actuel d’arriver à voler sans tomber, et il ne manquerait plus qu’il se blesse, il imaginait mal la réaction qu’aurait l’infirmier Blake s’il devait le regarder à l’infirmerie. Non vraiment, il était plutôt certain que ça ne se passerait pas bien et il voulait éviter ça.

Il y avait déjà des élèves, mais le cours n’avait toujours pas commencé et tout le monde était encore entrain de s’installer sur les nombreux bancs qui se trouvaient au bord du terrain, Wyatt s’assit au hasard sur l’un des bancs, une boule d’angoisse et d’appréhension s’était formée au fond de son estomac depuis qu’il avait mis un pied hors de son lit et la sensation de malaise avait augmenté jusqu’à qu’il arrive au cours de vol. C’est seulement une fois qu’il fut assis qu’il remarqua la présence des autres années, il rougit et se tortilla légèrement quand il vit qu’il s’était assis à côté d’un élèvre qui avait l’air assez âgé pour être en deuxième ou en troisième année, il devrait vraiment essayé d’être plus attentif… Comme l’autre élève ne lui dit rien, et ne sembla même pas se rendre compte de sa présence, il resta assis là tandis que le professeur commençait le cours. Elle leur demanda d’abord s’ils avaient passé de bonnes fêtes avant de les questionner sur le chapitre qu’elle leur avait demandé de lire. Wyatt appréciait les quinze minutes de la partie théoriques pour ce qu’elles étaient, même si ce n’était que quelques minutes, c’était toujours moins de temps accordé à la véritable leçon pratique de vol. Il savait que beaucoup de ses camarades n’étaient pas de son avis, trouvant les questions et les devoirs ennuyeux alors qu’ils voulaient juste pouvoir voler, mais Wyatt aimait lire, les choses théoriques, et il n’aimait pas du tout voler, et puis vu son niveau pratique, les réponses du début de cours était la seule chance qu’il avait de gagner des points en cours de vol.

Il avait lu le chapitre pendant ses vacances, en fait il avait passé une grande partie des deux semaines enfermés dans sa chambre à lire ses livres et à faire ses devoirs, mais il avait du mal à s’en rappeler, il trouvait que certains souvenirs de ces deux dernières semaines étaient assez flous, sans doute à cause du manque de sommeil et de la douleur, et la lecture du chapitre du livre semblait entrer dans cette catégorie. Alors qu’il réfléchissait, essayant de se rappeler ce qu’il avait lu, une élève de seconde année de Poufsouffle répondit, donnant une longue réponse qui permit à Wyatt de retrouver les éléments au sujet des balais volants qu’il avait lu quand il avait regardé le chapitre. Il chercha rapidement ce qu’il pouvait rajouter à sa réponse, déjà très complète de l’avis du jeune premier année, et parla finalement après avoir demandé la parole : « Le balai volant est apparu au 10ème siècle, les sorciers cherchait un moyen de se déplacer en volant et il leur fallait trouver un objet qui puisse être efficace, discret et qui ne prenait pas trop de place ou qui n’était pas trop difficile à utiliser, le balai était le meilleur choix parce que c’était un objet facile à cacher et à transporter et qui ne coûtait pas trop cher. » Il ne voyait pas trop ce qu’il pouvait rajouter d’autres après la réponse de la Poufsouffle.

***

La discussion ne dura pas longtemps, et rapidement leur professeur leur donna des indications pour le premier exercice pratique qu’ils allaient faire. La boule au ventre et le sentiment de malaise de Wyatt avait passablement encore augmenté alors qu’il se déplaçait avec lenteur pour se mettre dans le cercle. Il enfourcha son balai avec résignation quand il comprit qu’il ne pouvait pas vraiment échapper à l’exercice et monta comme les autres à un mètre du sol, au moins ils volaient assez bas qu’il ne devrait pas se blesser si jamais il tombait de son balai. Le professeur de vol lança la balle qui arriva en premier à Hilary, les yeux de Wyatt s’élargit quand il comprit, avec un peu de retard, qu’il allait devoir lâcher le manche du balai pour attraper la balle, celle-ci fit rapidement son chemin à travers le cercle, jusqu’à que ce soit le tour de la personne à côté de Wyatt de la rattraper. Il ne faisait pas vraiment attention, trop concentré sur le fait de ne pas tomber de son propre balai, il leva les yeux cependant quand il entendit le bruit de quelqu’un tomber, l’élève de serpentard, assez vieux pour être au moins en troisième année, se trouvait sur le sol et avait l’air très irrité, Wyatt eu à peine le temps de réagir alors qu’il lançait avec force la balle dans un tir vers lui…

2 : Wyatt est certes mauvais en vol, mais il a des réflexes d’attrapeur, sans réfléchir il lâche son balai pour attraper la balle, puis la coince rapidement sous son bras, s’accrochant d’une main pour maintenir son équilibre et ne pas tomber, puis il lance doucement la balle à son voisin… Il est très satisfait de sa performance à ce premier tour.

1-3 : Wyatt lève les mains dans un geste de défense, il évite d’être frappé par la balle mais ne parvient pas rattraper celle-ci et déséquilibré il glisse de son balai, mais il parvient à atterrir sans ce blesser, récupérant la balle il remonte sur son balai, il lance la balle à son voisin mais sa passe est un peu maladroite… il était vraiment ridicule…

4-5-6 : La balle fonce vers lui et pendant l’espace d’un instant Wyatt est gelé, il n’arrive pas à déplacer ses mains assez vite ensuite pour stopper la balle et le tir le percute avec force à l’épaule, il est jeté de son balai et atterrir lourdement sur le sol. Il se masse l’épaule en se relevant, ayant du mal à dissimuler l’expression de douleur sur son visage, il récupère la balle et la lance à son voisin, mais à cause de la douleur sa passe est imprécise et manque de force. Son incapacité à faire quelque chose de bien sur un balai est carrément humiliante...

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'Le Hasard' : 6

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Joanne avait passé de super vacances dans sa famille mais elle était rudement contente de revenir à Poudlard pour apprendre encore tout un tas de choses. Et en ce mercredi matin, la petite gryffonne s'était préparée assez tôt, très enthousiaste de commencer la journée avec le professeur Soussa ! Le cours de vol était de loin son cours préféré et c'était également la matière dans laquelle elle avait le plus de facilités. Pas étonnant qu'on la surnomme le ouistiti ! Habituée dès son plus jeune âge à escalader tout ce qui se trouvait à sa portée (arbres, gouttières de maisons, murets...) et jouer l'équilibriste sur tout ce qui pouvait se trouver en hauteur, Joanne n'avait absolument aucune difficulté sur un balai et ce depuis le premier cours de sa première année. Lors des examens de fin d'année avec le professeur Crawford, Joanne avait même choisi l'option voltige avec des figures de style à effectuer. Elle avait obtenu une super note !

Avoir intégré l'équipe de Quidditch la rendait très heureuse et la petite galloise était très excitée à l'idée que le premier match de l'année pour Gryffondor allait bientôt avoir lieu. Habillée chaudement avec sa tenue de sport, Jo s'était rendue sur le terrain, arrivant pile à l'heure. Elle vint s'asseoir à côté de Roxy pour écouter la partie théorique. Bien sûr, elle préférait la pratique mais tout ce qui touchait aux balais volants et au Quidditch l'intéressait donc la théorie n'était pas non plus une corvée. D'ailleurs, elle avait lu d'une traite le livre du Quidditch à travers les âges. Elle avait trouvé son contenu très intéressant. Elle laissa cependant Roxy et un autre garçon répondre à la question de la prof.

C'était étrange d'être mélangé avec d'autres années. Si elle n'avait pas redoublé à cause de Blackman, elle serait en troisième année désormais... Mais même en étant qu'en deuxième année, elle avait deux ans d'expérience de vol et de Quidditch étant donné qu'elle avait également participé aux matchs clandestins de l'an dernier. Les cours de vol lui permettaient de s'améliorer toujours un peu plus et d'apprendre certaines stratégies.

Le moment de la pratique arriva enfin, son moment préféré ! Joanne enfourcha son balai et suivit les instructions en se plaçant dans le cercle. C'est là qu'elle remarqua que la plupart des élèves avaient l'air soit stressés soit clairement ennuyés d'être là. C'était bizarre... le cours de vol était carrément génial ! L'exercice se révéla être plus compliqué que prévu pour certains et étrangement, même pour Roxy qui d'habitude était très agile sur son balai. Cela dit, elle se rattrapa plutôt bien en faisant une pirouette même si la balle lui échappa.

Le Poufsouffle de première année qui le précédait tomba de son balai. C'était déjà le deuxième qui tombait à cause du manque d'équilibre. Pourtant il ne s'agissait qu'une balle... imaginez ce que ça donnerait avec un cognard. Il se releva tout de même et lui lança la balle de façon un peu maladroite.

1 : Joanne serre le manche de son balai avec ses cuisses afin de pouvoir lâcher ses deux mains et attraper la balle sans problème malgré le lancé hasardeux de Wyatt. Elle relance ensuite la balle au suivant.
2-3 : Le lancé de Wyatt est tellement faible que la balle ne parvient pas jusqu'à elle. Cependant, Joanne quitte le cercle en une fraction de seconde et plonge vers le sol pour rattraper la balle avant qu'elle ne touche la pelouse. Elle relance ensuite la balle au suivant.
4-5 : Le lancé de Wyatt est vraiment faible et imprécis. Joanne lâche ses deux mains du manche et exécute la même figure que Roxy à la différence qu'elle parvient à rattraper la balle dont la trajectoire était bien trop basse, passant en dessous de son balai. Enroulant ses jambes autour du manche, elle se retrouve la tête en bas mais ne semble pas incommodée par cette position inconfortable. En fait, elle aime bien avoir la tête en bas. Elle relance ensuite la balle au suivant.
6 : Malgré son déplacement rapide, le lancé de Wyatt est vraiment trop faible pour parvenir jusqu'à elle. La balle tombe au sol. Joanne va la récupérer et la relance au suivant.

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'Le Hasard' : 4

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

L’hiver paraît plus froid et plus insurmontable que les années précédentes, peut-être est-ce à cause de l’éloignement avec le foyer familial. Pourtant, en comptant, il n’y a pas si longtemps que la petite fille en est revenue mais il faut dire que ces fêtes n’ont pas été celles qu’elle espérait. Tout, dans les moindres détails, a été différent de ce qu’elle a connu jusqu’ici. Certes, au vu des correspondances tout au long du début d’année, elle ne s’attendait pas à de chaleureuses démonstrations de sa mère mais pas non plus à une telle distance. La femme qui paniquait cet été à l’idée de perdre un autre de ses enfants a vite eu fait de remonter la pente, ou du moins d’une certaine manière. L’enfant, seule sorcière de sa famille, n’a pas osé toucher mots de ses véritables sentiments, pas même à son frère aîné mais le changement d’attitude de sa maman l’a blessé si fort, au point de la faire doute de tout. Qui a choisit son cadeau de noël ? Ses deux parents ou sa maman a t-elle déléguer la responsabilité de trouver un quelque chose, n’importe quoi, susceptible de la combler ? Dans tous les cas, le geste a été un échec et le cadeau, à peine déballé, est resté dans un tiroir de sa chambre. A la place, Gipsy a emporté une autre peluche pour le château, avec l’espoir davantage les cauchemars qui profitent de sa vulnérabilité pour insérer plusieurs mauvaises et fausses idées dans son esprit. C’est vrai que la situation n’est pas simple pour le moment mais sa maman ne peut malgré tout pas la détester, la renier définitivement pour une histoire de sorcellerie. La logique du comportement est étrange, ce n’est peut-être même pas logique. Qui sait. La fillette, de son côté, préfère se dire que c’est juste une mauvaise passe, comment pourrait-il en être autrement ? C’est impensable. La mauvaise passe est douloureuse mais la situation finira par s’arranger. C’est ce que lui répète son père depuis des mois et elle y croit, parce que si il le dit alors c’est que c’est forcément vrai. C’est son papa et il vit avec sa maman depuis plusieurs années déjà, alors il la connaît bien et doit savoir comment les choses vont se passer. C’est rassurant de se faire confiance, malheureusement ça n’efface pas les petits coups de blues de la fillette. Elle en a eut un la veille, juste avant de se coucher, trouver le sommeil a été plus compliqué que prévu mais finalement les bras de Morphée l’ont emporté et elle a dormi assez pour ne pas louper le réveil ce matin. En revanche, pas assez pour éliminer la fatigue, ses yeux piquent et pour un peu elle serait tentée de plaidoyer auprès de son professeur pour obtenir plus de clémence au sujet de sa performance sur balai. C’est une idée oui, mais une idée injuste. Si elle tient debout et voit droit devant elle, alors il n’y a aucune raison de bénéficier d’un traitement de faveur. Pour être honnête, elle aurait pu se laisser convaincre par cette charmante idée plus tôt dans l’année mais ça, c’était avant de découvrir qu’elle n’était pas malade sur un balai. Comme en train, d’ailleurs. Quelle surprise pour une enfant qui avant sa rentrée, se pensait malade en transport. Non, elle ne l’est que dans une voiture. Un vrai soulagement parce que cela voulait dire que plus tard, elle aurait toujours au moins un moyen de locomotion, c’est-à-dire le train. Quant au balai, elle le voit surtout comme un élément essentiel d’une de ses matières et non comme un moyen de transport à part entière. Ce serait bizarre de se déplacer sur un balai volant, n’est-ce pas ? Et puis pour elle ce n’est pas gagner, si Gipsy ne ressent pas l’envie de repeindre la pelouse de son vomie quand elle est dans les airs, elle n’a pas un merveilleux sens de l’équilibre non plus, alors bon, pour les balades en balai ce sera pour une prochaine fois. L’objectif du jour est de ne pas tomber une seule fois, elle a réussi la dernière fois et si la performance est réitérée, alors sa progression sera confirmée.

Affronter le froid dès huit heures du matin, c’est dur. La petite fille n’a pas hésiter à bien se couvrir et tant pis si cela rend le travail plus difficile. A la limite, elle préfère ne pas réussir son objectif que tomber malade, parce qu’après elle en aura pour des jours et des jours. Comme le reste de sa fratrie, Gipsy a une santé fragile et il suffit d’un rien pour qu’elle tombe malade. Elle n’attrape pas toujours de féroces microbes mais son organisme a généralement dû mal à les rejeter. Il ne manquerait plus que ça. Comment pourrait-elle accompagner Jade aux cuisines pour se ravitailler en muffins si elle est malade et tousse tout le temps. Non, elle passerait à côté d’opportunités et c’est bien la dernière chose qu’elle désire en ce moment. Elle a même opté pour l’écharpe qui fait trois fois le tour de son cou, parce qu’autant mettre toutes les chances de son côté et visiblement, cela ne pose aucun soucis au professeur, la femme est déjà plongée dans son cours. « Salut ! » glisse t-elle aux élèves qu’elle connaît, pendant qu’elle s’installe sur un banc, là où il reste de la place. En entendant le cours commencé, Gipsy se félicite d’avoir pensé à lire le livre dont le professeur parle, la veille. En fait, c’est ce livre qui l’a aidé à trouver plus facilement le sommeil. Au moins, la fillette a fini par le lire, c’est déjà pas mal. En revanche, elle s’abstient de participer à la partie théorie, faut s’avouer que parler de l’histoire n’est pas franchement ce qu’il y a de plus intéressant dans le cours. Elle fait l’effort d’écouter d’une oreille discrète les réponses que les volontaires donnent tandis que ses yeux observent les têtes inhabituelles. Ce n’est pas fréquent de faire cours avec les élèves plus âgés, c’est même étrange comme concept. C’est intimidant d’un côté et de l’autre, elle pense pouvoir observer de meilleures techniques à appliquer à son tour. Dans l'idée, ça a l’air bien pensé mais le professeur ne l’entend pas laisser à qui que ce soit l’opportunité de s’observer les uns les autres. Tout le monde se fait en action en même temps. A son grand soulagement, les vacances de noël ne l’ont pas rouillé et elle s’envole sans trop de difficultés, un peu plus haut que ses camarades au début et du coup elle doit redescendre mais c’est mieux que de se retrouver coincer au sol estime t-elle. Elle est contente d’avoir réussi à s’ajuster par ses propres moyens mais sa joie est de courte durée de un, en sentant que son balai n’est pas stable et de deux, en voyant qu’aucun de ses camarades, tout âge confondu, ne parvient pas à réceptionner correctement la balle. C’est au tour de sa voisine de lancer la balle et donc son occasion à elle de se démarquer des autres si elle réussit. Il faut y croire.

PAIR : Elle lâche d’abord son balai d’une main pour commencer à répartir son poids en faveur d’un prochain mouvement et lâche la deuxième juste au moment où la barre arrive dans sa direction. Il n’y a pas eu besoin de faire un grand écart avec sa position initiale, c’était sans doute alors plus simple de rattraper la balle mais elle n’est néanmoins pas moins fière de sa performance.

IMPAIR : C’est l’effet domino, comme ses camarades avant elle la fillette perd l’équilibre. La balle passe au-dessus de sa tête tandis qu’elle se retrouve pendue la tête en bas mais toujours les jambes serrées autour de son balai. Est-ce que ça compte comme une chute ?

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'Le Hasard' : 4

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cours de vol

sage & les autres

The Chasers throw the Quaffle to each other and try and get it through one of the hoops to score a goal.

Sage, accompagné de son inséparable camarade Jayden et de sa sœur Mackenzie marchaient sur l'herbe gelée du parc pour se rendre à leur cours de vol. Les leçons reprenaient à peine après le congé des fêtes de fin d'année. Si Sage était heureux d'enfin reprendre les cours, il n'avait pas moins l'impression d'être au-dessus des autres maintenant qu'il était armé des notes de cours de miss génie qu'était Hadley Lewis. La cinquième année lui avait gentiment refilé toutes ces notes de TOUS ces cours de troisième année comme cadeau de Noël. Sage n'aurait jamais pu demander mieux. Il était aux anges et gonflé à bloc. Malgré tout, notre petit intello prenait un malin plaisir à assister aux leçons plus pratiques comme l'étaient le cours de vol. C'était toujours le moment idéal pour se moquer des idiots qui lui servaient de camarades de classe. « Combien est-ce qu'on paris qu'on aura encore droit à un truc digne des premières années? », dit le jeune serpentard avec dédain alors que le trio verts et argents débarquait sur le terrain. Ils repérèrent rapidement Fife et un autre camarade de maison vers qui Sage, en tête du groupe, se dirigea. Il prit place aux côtés de son ami le saluant d'un signe de tête. Le cours ne tarda pas à commencer, ce qui gâcha un peu le plaisir de notre petit prétention national désormais forcé de se taire non pas sans un regard amusé en direction de sa sœur. « Bonjour à vous ! J’espère que vous avez passé d’agréables fêtes de fin d’année… On reprend donc pour une série de cours qui vont se corser un peu. Venez vous asseoir sur les bancs un instant, je prends quelques minutes pour m’assurer que vous avez lu OU relu ce que je vous ai demandé ! » Pour l'avoir lu, ça Sage l'avait fait plus d'une fois. Non pas parce qu'il était perfectionniste – ça on le sait déjà – mais bien parce que ce bouquin faisait partie de ses effets personnels dans les cachots l'an dernier. Parle fait même, avait constitué une source de divertissement indéniable pour le fils Sinclair. La bible avait aussi été un élément majeur de ses lectures, mais n'avait pas son attrait dans ce cours-ci... Le deuxième année s'exécuta lorsqu'on l'invita à prendre place sur les bancs. Il s'assit un peu à contre-coeur ayant plutôt envie de monter sur un balais en cet instant précis. La sensation du vent dans ses boucles, même si il était glacial, lui manquait. Le premier entraînement de Quidditch après vacances devaient avoir lieu ce soir, ce qui fait qu'il n'avait pas encore enfourché son balais depuis qu'il était rentré à Poudlard pour le reste de l'année scolaire. « Chapitre 1 : l’évolution du balai volant. [...] », lu la professeur produisant un roulement de yeux exaspéré chez Sage. On le prenait littéralement pour un idiot dans ce cours basse gamme destiné aux néophytes en la matière. Ce qui n'était pas son cas. Il était certes en deuxième année, mais n'en était pas à ses débuts sur un balai volant ou en matière de Quidditch. Il avait passé toute sa première année à s'entraîner, puis l'été suivant et le temps qu'il avait pu l'an dernier avant d'être mis aux cachots sous prétexte qu'il était coupable d'être né de parents moldus. Dès qu'il était arrivé à la ferme, il avait repris l'entraînement n'ayant, de toute manière, rien d'autre à faire de très intéressant de son temps libre. Si bien qu'en septembre, il avait sut accédé à une position de poursuiveur dans l'équipe des serpentards. Le Quidditch n'avait donc pas de mystères pour lui désormais. On continuait pourtant de le forcer à assister à ces cours idiots...

Dès que tout le monde eu décidé qu'il était bon de se la fermer enfin, les élèves purent enfin accéder à ce que Sage attendait avec impatience : la pratique. « Bon allons-y ! On se met en cercle, en vol mais on reste à un mètre à peine, vous vous lancerez cette balle pour qu'elle fasse le tour du cercle. [...] Si vous êtes en difficulté ou que vous pensez ne pas y arriver, venez me voir. » Nouveau roulement de yeux pendant que toute la classe se levait. « Pff. Niais comme exercice. Combien de personnes tomberont de leur balai à votre avis? », demanda Sage à sa sœur et son meilleur ami en se mettant sur ses pieds. Il attrapa son balai qu'il enfourcha sans plus de ménage. « Allez, on pimente un peu l'exercice! Celui qui lâche la balle en premier devra... Inviter Shepherd à déjeuner! » Un ricanement méchant s'échappe de la gueule d'ange du serpentard. Évidemment, il n'a pas l'intention de le faire si ça lui tombe dessus. Il n'a pas précisé « quelle » Shepherd. Si jamais il échappe la balle, il préfère largement demander à la cousine timbré de Jade de déjeuner avec lui plutôt que la poufsouffle elle-même. Mais ça, les deux autres n'ont pas besoin de le savoir...

Sage s'est placé entre Jayden et Mackenzie dans le cercle que forme maintenant le petit groupe. Le brun affiche un sourire amusé et chaque fois que quelqu'un tombe, il lance un regard moqueur à Jayden qui ne se garde pas de le lui rendre à son tour. Il compte les maladroits. Eliana... Fife... Wyatt... Roxy?! Il la croyait dans l'équipe de Quidditch celle-là! Peu importe. La balle vient dans sa direction envoyé par la petite Gipsy. Cette gamine au prénom étrange à au moins de mérite de ne pas s'être retrouvé les deux fesses dans l'herbe gelée.

2,3,4,5 : Les heures de patique au Quidditch et son poste de poursuiveur font leur preuve, Sage attrape habilement la balle lancée mollement par Gipsy et ce, même si la faiblesse l'envoi pas assez loin. Il lui a suffit de se pencher pour s'en saisir. Maintenant, il la renvoie au suivant avec vigueur, mais adresse.

1,6 : Il semblerait que Sage se soit fait avoir à son propre jeu. À force de se moquer des autres, le voilà la tête en bas sur son balai et la balle qui lui glisse entre les doigts. En plus d'avoir l'air d'un crétin de première, il vient de perdre son petit pari avec les deux autres. Déjeuner avec Shepherd obligé !

(c) DΛNDELION

Le membre 'Sage S. Sinclair' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

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Les fêtes de fin d’années étaient passées et mes parents me manquaient déjà. Probablement le contre coup de ne pas les avoir vu pendant quelques mois, probablement à cause du fait que nous n’avions pas vu le temps passé, ou encore peut-être parce que je n’avais pas eu le temps de leur raconter tout ce que je voulais leur dire. Que ce soit mon intégration, mes nouveaux amis, les cours, les professeurs, les échecs, les réussites, toutes ces choses-là, tous ces petits détails qui formaient un tout, tout cela. Je voulais vraiment qu’ils soient fiers de moi et de ce que j’avais déjà accompli pendant ces quelques mois.
Mais je n’avais pas eu le temps nécessaire. Malgré tout j’avais apprécié chaque moment avec eux. Je leur ai raconté mon tout premier échec en Botanique, comment je m’étais senti déçu de moi-même. Ma mère m’avait tout de suite rassuré, elle comme mon père n’avaient jamais été très bon dans ce domaine-là, raison pour laquelle il n’y avait que des tulipes dans le jardin. Malgré tout, nous avions tout de même essayé de rattraper les choses en révisant tous les trois mes cours avec les notes que j’avais prises sur le sujet.

Mais s’il y avait une chose que mon père voulait partager avec moi, c’était ses expériences en Vol. A son époque il n’avait pas réussi à intégrer l’équipe de Poufsouffle, mais il était fervent supporter de son équipe. Il me racontait même les matches qu’il allait voir avec grand-père lors des coupes du monde. La fièvre qui animait le publique, l’immensité des stades, l’ambiance endiablée, tous ces sorciers réunis autour d’une chose, la passion pour le Quidditch. Spécialement pour les Crécerelles de Kenmare, leur équipe favorite. J’adorais voir la lueur dans ses yeux quand il montait sur le canapé pour se croire encore dans le stade, écharpe verte et le drapeau Irlandais peint sur chaque joue. Ma mère riait de le voir comme ça, habité par l’ambiance passée d’une bonne dizaine d’années. Elle n’aimait pas vraiment le monde qu’il y avait dans le stade, toute cette foule, cela lui faisait peur. Mais ce qu’elle aimait en revanche, c’était mon père qui revenait pour lui raconter avec ses mots, ses émotions, tout ce qu’il avait vécu. Et c’était là que l’on voyait la magie dans ses histoires. La vraie magie qui la faisait sourire.

Ce fut à ce moment-là que je me dis qu’il fallait rentrer dans l’équipe de Quidditch de ma maison. Pour que mon père revive les mêmes sensations, mais en voyant son fils filer à vive allure.

Mais mes premiers mois ne furent pas vraiment concluants. Je parvenais à rester à jour sur la théorie, mais la pratique n’était pas à niveau. Je me gardais d’en parler à mes parents en revanche, ne sachant vraiment comment le prendrait son père. Je me doutais qu’il n’aurait pas été déçu, mais je m’étais moi-même déçu en faisant le bilan de mes premiers mois sur un balai. Il fallait que je me ressaisisse. Et je comptais bien me focaliser là-dessus dès le retour des fêtes de fin d’années.

C’était pour cette raison seule que le mercredi matin, huit heures tapantes, j’étais fin prêt, devant la professeure de Vol, Mme Soussa. Prêt à en découdre avec le balai de l’école, je le tenais fermement pendant tout le début du cours, sur un banc à côté d’une première année. Les trois premières années avaient été regroupées, et c’était là une façon pour moi de me fixer un objectif, être meilleur que ceux qui avaient trois printemps de balai dans les jambes. Je sentais que ce n’était pas chose facile, et mes chances de réussites étaient plus que minimes.

Mais elles n’étaient pas nulles. Et c’était bien cela qui allait me permettre de me donner les tripes nécessaires pour y arriver.

Le quart d’heure de théorie se déroula sans encombre. J’étais déjà au point sur le Quidditch à travers les âges, un de ses livres de chevet pendant les vacances. Xe siècle environ, les familles fabriquèrent leur propre modèle, ce qui expliquait leurs imperfections. Au fil des âges, le modèle se perfectionna et l’on assista à l’industrialisation du moyen de transports aux alentours de 1920. On pouvait citer la Compagnie de la Comète, ou encore celle des Balais Bossdur. Cette partie-là, je la maîtrisais. Mais ce n’était pas dans les livres que j’allais savoir tenir sur un balai. C’était sur un terrain d’entraînement. Et l’entraînement ne s’écrivait pas.

Il se vivait.

Encore et encore.

Il était l’heure de la pratique. Décollage à un mètre du sol. L’équilibre vint naturellement.

Les élèves formèrent un cercle dans lequel je m’insérai, non sans mal. Il était question de se passer la balle d’élève en élève, exercice de reprise relativement simple. Il était nécessaire maintenant de montrer ce dont j’étais capable.

A mes côtés, un élève que je n’avais pas vu en cours, se moquait des chutes ou des loupés, sans pour autant être plus efficace. C’était l’occasion en or pour moi. Je ne pouvais pas me louper. En équilibre sur mon balai sans les mains mais non sans manque de confiance, j’avais les mains prêtes à recevoir la balle.
« J’ai ! »

La balle vers moi, je tendis les bras vers celle-ci.

Citation :: 1, 2, 3 : Je n’avais pas, au moment de la réception, la bonne notion de la distance. Trop élancé vers la balle, je basculai pour me rattraper à un bras. En difficulté et le balai chancelant, je rattrape tant bien que mal la balle. Je n’étais pas fier de ma réception, j’aurais dû rester sur le balai. Je passai la balle à mon voisin prudemment, mais au fond de moi, je savais qu’il fallait que je m’entraîne après les cours.

4, 5, 6 : La balle fila, mais elle fila dans les bras. En douceur. Je ne ressentis pas le recul, je parvins à le gérer. Il ne restait plus qu’à passer la balle à mon voisin. Même si la réception était une réussite maintenant, je sentais qu’il fallait que je m’entraine après les cours. Encore et encore.

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'Le Hasard' : 6

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VOL

Cours commun : 1ère, 2ème et 3ème années

Les élèves étaient présents et disposés à parler de l’évolution du balai volant…. Ou pas… Plutôt « pas » d’ailleurs. La plupart des bouches étaient parfaitement closes et personne ne tentait de dire quelque chose, même une information insignifiante ou potentiellement fausse. Heureusement que deux élèves de Poufsouffle avaient eu la bonne idée de prendre une douche pour se réveiller … parce qu’ils furent les seuls à répondre aux questions d’Irina. Cette dernière écouta avec attention ce que la petite Roxy eut à dire avant d’en faire de même avec Wyatt, un charmant petit élève de première année, chez les Poufsouffle, également. « Merci…. Roxy et … Wyatt ? » Normalement, Irina ne se trompait pas sur les prénoms …normalement… « Vous avez visé juste : en quelques mots c’était un objet d’utilisation familiale et pratique, pas cher et facilement dissimulable aux yeux des moldus tout en étant rudimentaire et inconfortable. Pour voler, simplement. Les améliorations du confort ont développé le plaisir de voler, le commerce du balai volant et l’invention de plusieurs sports. Vous l’avez dit, Roxy, la production est massive et on parle maintenant d’un véritable marché du balai… nous sommes bien loin du petit balai familial destiné aux simples déplacements. Bien sûr, vous savez parfaitement que le balai est également devenu un outil de travail pour bon nombre de sorciers. Bref, j’accorde 10 points à chacun d’entre vous pour votre effort de concentration et pour bonne réponse. On y va ? La pratique ?! »

C’est en claquant des mains qu’Irina les lança dans l’exercice, espérant réveiller la plupart d’entre eux…. Le résultat fut aussi surprenant que le manque d’enthousiasme de la théorie. L’exercice n’était pas facile, selon elle, mais il n’était pas irréalisable et les élèves n’étaient pas très haut dans les airs… Le raté fut assez monumental et Irina observa d’abord Hilary qui n’était pas aussi à son aise que d’habitude… Irina s’adressa à elle en lui disant : « ça va venir ! » puis, elle focalisa son attention sur une petite Gryffonne qui lui semblait motivée : Eliana. Manque de chance, elle rata sa réception et je me précipitai vers elle pour l’aider à se relever et à se remettre dans les airs. « Entraînez-vous à lâcher un peu le balai avant que la balle ne revienne par ici.. » Elle allait y arriver, la petite était loin d’être du genre à baisser les bras. Jamais deux sans trois, Roxy ne parvint pas non plus à recevoir la balle sans manquer de peu de finir par terre. Irina se sentit dans l’obligation de faire une petite annonce générale en disant à chaque élève : « On s’entraîne, okay ? Vous allez y arriver… la seconde tentative sera forcément meilleure que la première et vous savez pourquoi vous avez échoué. On continue ! » Irina lança un clin d’œil à Roxy qui avait l’air embêtée. La petite était douée, elle le savait, il fallait juste continuer à s’exercer un peu. Irina pensait que les encouragements allaient suffire… mais c’était sans compter la réception suivante, celle de Wyatt, elle aussi complètement ratée….. suivie de celle de Joanne qui utilisa sa légendaire aisance sur un balai pour se rattraper de justesse. L’exercice était un cauchemar et Irina manqua de peu de se cacher le visage dans les mains… pas pour témoigner de son désespoir face à des élèves qui manquaient d’un peu de coordination, mais plutôt parce qu’elle n’avait rien, à l’instant T pour aider les élèves à ne pas tenir compte du petit raté qu’ils avaient quasiment tous subi, sauf Gipsy, Joanne et Jack qui avaient réceptionné correctement. Même histoire pour Sage Sinclair qui avait visiblement décidé de jouer les petits malins dès son arrivée sur le terrain. Cela n’amenait jamais rien de bon, il devait en faire l’expérience toute seule, je n’avais rien à lui dire. Irina ne put même pas se concentrer sur l’instant présent et les difficultés que le petit Abercrombie (qui n’avait pas échappé au rite de passage du « je m’écrase la face dans l’herbe gelée ») était déjà en train de fuir (non sans prendre la peine de remonter sur son balai après avoir envoyé la balle à Wyatt). « Demi-tour droite, Mr Abercrombie, c’est par ici que ça se passe. Le travail sur l’équilibre et le vertige, tout ce que vous êtes capable de nous faire à merveille. » Irina l’avait bien évidemment rattrapé au sol et était à deux doigts de le prendre par les épaules pour le ramener gentiment près des autres. « Vous n’êtes pas encore dispensé de faire un effort, les râleurs ne le sont pas. On reprend, venez par ici. » Aucune agressivité dans ma voix, mais un ordre dissimulé quand même. Irina voulait qu’il fasse cet effort et il avait plutôt intérêt à s’aviser de le faire et de revenir… Je lui adressai d’ailleurs un petit signe de la main pour l’inviter à venir près de moi accompagné d’un petit regard encourageant. « Bien bien bien….stop. On reprend l’exercice différemment. C’est moi qui vous lance la balle chacun votre tour. Gérez votre équilibre sur votre balai et entraînez-vous à stagner dans les airs sans les mains. Je lance quand vous êtes prêts, c’est vous qui me donnez le signal. »

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Précisions:

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Soulagement.

Fierté.

J’avais réussi à rattraper la balle de mon voisin alors que je ne partais pas confiant pour autant. J’avais passé la balle à mon voisin, mais la professeure nous interrompit après un tour. Il s’agissait probablement de se mettre en jambes après les vacances. Les succès avaient été partagés, on sentait que certains étaient un peu plus à l’aise que d’autres après une période d’absence.

Hilary avait eu quelques difficultés mais les encouragements de Mme Soussa devraient la remettre d’aplomb. La pauvre Eliana n’avait pas non plus essuyé un franc succès. Je voulais la réconforter d’un geste, mais ma timidité et le froid m’empêchait de réagir à temps. Nous nous étions pourtant juré de se serrer les coudes entre première année. L’échec fut aussi de la partie pour une Poufsouffle dont je ne connaissais pas le nom. S’en était suivi des encouragements de la professeure, raison pour laquelle j’avais probablement réussi ma réception.

Si on faisait le bilan de l’exercice, je faisais partie de la petite poignée qui s’en était bien sortie. Mais il était hors de question de se reposer sur ses lauriers. Il devait tout aussi bien s’agir d’un simple coup de chance. Gipsy s’en était bien sortie, et même si elle ne faisait pas partie de la même maison que moi, je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire de la voir fière d’elle.

En revanche, du côté des Serpentards, même si j’avais réussi la réception puis la passe, mon voisin me précédant n’avait pas eu la même chance. Si tant était que dernier semblait remonté et râleur. Ce qui n’échappa pas à la professeure. Les Serpentards étaient-ils obligés de renvoyer une image pareille ? Je n’avais pas le recul nécessaire pour faire une généralité, après seulement quelques mois ici, mais le bruit que j’en entendais allait dans ce sens. Je me voyais mal devenir râleur ou même condescendant, surtout à l’égard de mes camarades.

Il était maintenant question de se concentrer pour le prochain exercice. J’avais réussi le premier, il fallait que je réussisse le second, et les autres encore. Pour aller où je voulais aller. Pour devenir ce que je voulais devenir. Cette fois-ci, la passe proviendrait de la professeure elle-même. Je laissais à supposer qu’il n’y aurait aucun piège ni aucune feinte, mais je devais me tenir prêt.

Les mains sur mon balai, je me positionnai en face de Mme Soussa, attendit une seconde avant de me redresser, mains tendues vers celle-ci. L’équilibre était là, comme tout à l’heure, mais était plus sûre. Le succès de la réception précédente m’avait probablement laissé un sentiment de confiance supplémentaire pour gérer cet exercice.

« Je..Je suis prêt ! »

Le lancer fila. La balle vola.

Citation :: 1, 2 : Mais elle ne vola pas dans mes bras. Je n’eus pas les bras assez serrés pour rattraper la passe, et la balle rebondit sur le bout de mon balai. Dans un dernier élan de désespoir, je me lançai pour essayer de rattraper une nouvelle fois la balle. Mon balai fit un piquer vers le bas, et quelque secondes plus tard mes fesses embrassèrent le sol gelé. C’était froid. C’était humiliant.

3, 4, 5, 6 : Les bras tendus, ils n’attendaient que la balle. Qui vint se loger dans mes bras, sans que je perde l’équilibre. Pour la deuxième fois dans le cours, j’avais réussi l’exercice. C’était le début de quelque chose, je le sentais. Dans un élan de confiance, je voulais presque passer la balle en la lâchant et en la frappant à l’aide de la queue de mon balai, mais je devais garder la tête froide. Jouer la prudence. Il était hors de question de prendre un risque pareil en si bon chemin.

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'Le Hasard' : 1

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Maîtriser son équilibre sur un balai volant quand on a eu toute sa vie de sérieux problèmes avec les moyens de transports, ce n’était pas gagné. La gamine peut être fière de réussir à tenir dessus et de pouvoir dire qu’elle en a bien baver avant d’y arriver. Son vol n’est certes pas parfait, à vrai dire elle sait rester sur place mais pas se déplacer, ou alors très peu, mais ça représente déjà beaucoup à ses yeux. Et le must du must, c’est qu’elle ne vomit sur personne une fois dans les airs. Si c’est pas trop génial, ça ! Honnêtement, si ça ne tenait qu’à elle, Gipsy pourrait largement se contente de pouvoir stagner dans les airs sans demander plus à son balai. Il ne faudrait pas trop le fatiguer non plus, au risque de devoir repartir de zéro. C’est déjà une jolie victoire d’acquise et elle n’est pas gourmande, pas pour ce genre de chose en tout cas, mais ce serait trop simple d’en rester sagement à un niveau de débutant. Le professeur leur demande de pousser le bouchon toujours un peu plus loin, sinon ce n’est pas drôle. C’est vrai que c’est l’objectif dans une école c’est une progression constante mais quand même, une exception ne ferait de mal à personne. Juste une fois... Le professeur Soussa est gentille, ce n’est pas la question, mais il faut bien admettre que les cours de Vol ne sont pas les plus important du cursus. C’est accessoire, presque une distraction. Chouette mais pas vraiment utile si ce n’est pour apprendre à jouer au Quidditch, le fameux sport qui fait tant parler entre les élèves de cette école. La jaune et noire ne dit rien de ses pensées, elle ne veut vexer personne et faire son bout de chemin tranquille. Puis bon, son avis peut encore changer. Elle ne trouve pas la matière très ouf, dans l’ensemble ça se répète mais peut-être que voir un match enclechera un déclic même si elle ne peut qu’en douter. Elle a entendu dire que c’est un sport violent, que des joueurs finissent souvent à l’infirmerie, blessés et avec d’énormes bleus sur tout le corps. C’est un sport étrange et dangereux, à première vue et qu’il étonnant de voir pratiquer dans une école. Ceci-dit, elle attend d’en voir un de ses propres yeux pour se faire un avis objectif sur le sujet. Peut-être qu’en fait ce sera trop cool et qu’après elle voudra apprendre à se déplacer plus vite avec son balai et même faire des courses. Ou pas. Quand elle voit des élèves plus âgés plongés vers le sol, Gipsy reste sur ses réserves. Rattraper une balle n’est visiblement pas simple sur un balai, alors à aucun moment elle ne croit parvenir à le faire alors que les trois quarts d’élèves qui la précèdent n’y sont pas arrivés. C’est pas comme si elle tenait depuis peu sur son balai mais un peu quand même... En voyant certains de ses camarades de classe à elle, ça la rassure d’être légitime à tomber à son tour. Tomber ne la tente pas spécialement même si le professeur la rattrapera mais elle tente quand même. On ne lui laisse pas le choix car la balle file en sa direction.

Elle a lâché la deuxième main au tout dernier moment, parce qu’à deux mains c’est plus facile pour rattraper et finalement, la fillette a bien fait de se laisser une chance. Elle a les balles dans les mains et le derrière sur son balai qui n’a presque pas bougé d’un poil. C’est merveilleux, fantastique et elle pourrait trouver d’autres mots dans la lignée. Nul doute qu’il s’agit d’un coup de chance, qu’elle n’a aucun talent particulier mais ça lui fait quand même hyper plaisir. Surtout quand un garçon qui se moque sans gêne rate à son tour l’exercice. « Et toc ! » lâche t-elle innocemment. Oui, c’était trop tentant de lâcher à son tour un commentaire. Pourtant, la gamine n’a pas de quoi faire sa maligne et elle le sait très bien. Son sourire en coin s’efface quand le professeur décide de stopper l’exercice d’une part, parce que c’est globalement une catastrophe et de l’autre, de recommencer en jouant un rôle cette fois-ci parce que le problème ne venait peut-être pas de là où ils le pensaient tous mais du lanceur. Certes, mais est-ce que le professeur ne doit pas plutôt reprendre là où ils se sont arrêtés et mancer aux élèves qui n’ont pas encore eu l’occasion de rattraper la balle ? Visiblement, non et les compteurs sont remis à zéro. C’est triste car c’est Jack qui passe en premier et qui ne réitère pas sa réussite. L’angoisse monte d’un cran pour la petite blonde. C’est encore plus stressant quand tu as réussis une fois et que tu dois confirmer la chose dans un contexte dit plus facile. Elle espère ne pas faire partie des ciblés et rester sur sa réussite. Pourquoi ne pas s’attaquer au garçon qui a voulu fuir l’exercice, vexé de son échec ? La logique du professeur n’est pas logique. Soussa récupère la balle et se tourne lentement dans sa direction. Oui, la sienne. La Poufsouffle hésite, regarde à droite et à gauche, mais non c’est bien elle que le professeur compte remettre à l’épreuve. C’est pas cool... Elle veut disparaître, se décomposer sur place. Inconsciemment, son corps fait le travail se met en place. Elle est prête pour subir le retour de bâton. Elle aurait dû fermer sa bouche et laisser le Serpentard à ses moqueries débiles. Elle n’aurait pas du en rajouter une couche. C’est le karma, ça et il est trop tard pour revenir en arrière.

~~2, 3, 4 & 6 : Tout pareil que la fois précédente, pour les gestes et pour la balle dans ses mains. Faut croire que Gipsy a choper la bonne technique.~~

1 & 5 : Elle cherche à tirer son corps vers le haut mais calcule mal son équilibre sur le balai. Il y a un temps de flottement avant qu’elle ne retrouve de justesse sa place sur son balai. Par contre, la balle est tombée par terre...

Le membre 'Gipsy S. Fletcher' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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Cours de vol

On n'est pas là pour cirer le banc !

Bon le cours avait plutôt bien commencé, vingt pour Poufsouffle, on n’allait pas se plaindre, ça serait toujours utile. J’articulai un « bien joué » muet sur mes lèvres à l’attention du premier année qui avait répondu aussi. C’était cool de sa part de faire l’effort, j’étais la première à penser que l’intérêt de ce cours, c’était surtout la partie vol ! Mais je commençais à me prendre au jeu de la coupe des quatre maisons je crois…

Malheureusement, le passage à la pratique avait été plus douloureux que prévu. Plutôt que de suivre la consigne, j’avais voulu faire ma maligne et essayer de ne bouger que le haut de mon corps pour attraper la balle, et je m’étais juste rétamée. Si j’avais pu creuser un trou dans le sol et m’y planquer… Sérieusement, dire que le match est bientôt, je ne vais jamais y arriver à ce train là. Non, non, il faut que je me reprenne, si je suis défaitiste, ça n’arrangera rien. La professeure me fait un clin d’œil et je me sens un peu mieux. Peut-être que je ne suis pas si nulle ? En tout cas, on est nombreux à s’être foiré… Sage-la-frime en prime. Bon ben voilà, ça lui apprendra à se moquer de tout le monde. Je l’aime bien, faut pas croire, mais des fois, il est quand même pas bien futé. D’ailleurs, même Joanne a eu du mal, sauf que la terreur du Quidditch a tout de même réussi à rattraper la balle, tête en bas ou pas. Elle est toujours au top Jo’ !!

La prof’ interrompt soudain le cours, nos performances désastreuses ont l’air de la surprendre… C’est sûr que ça doit lui changer des matchs avec les Holyhead Harpies. Pourtant, elle est super encourageante et dédramatise un peu la situation. Elle nous propose de changer de tactique, c’est elle qui lance la balle, et nous on se contente de la rattraper. Nous sommes tombés bien bas je crois, mais vu ma performance précédente, je ne vais pas faire la fine gueule et me contenter de ne pas échouer. Ce serait bien.
Je me positionne et fait signe au professeur Soussa que je suis prête.

2-4-6 : Evidemment, quand c’est une professionnelle qui lance la balle, c’est tout de suite plus facile de la rattraper. J’ai à peine besoin de bouger, je coince le balai entre mes jambes, et allonge mon buste… Et voilà la balle. Je pousse un soupir de soulagement avant de la renvoyer à la professeure. Mais pendant un match, ça ne sera jamais aussi facile…

3 - 5 : Je ne m’attendais pas à un tel boulet de canon, je suis un peu déstabilisée et obligée de déformer le cercle pour pouvoir l’atteindre… Je ne suis pas montée assez haut avec le balais, mauvaise anticipation, il faut que je me lève un peu et que je m’étende, je me sers d’une main comme balancier et de l’autre pour attraper la balle. Tout ça n’est pas très stable, mais au moins, je suis restée sur le balai cette fois.

1 : Je ne m’attendais pas à un tel boulet de canon, je suis un peu déstabilisée et obligée de déformer le cercle pour pouvoir l’atteindre… Je ne suis pas montée assez haut avec le balai, mauvaise anticipation, il faut que je me lève un peu et que je m’étende, je me sers d’une main comme balancier et de l’autre, j’essaye d’attraper la balle, mais elle passe un centimètre au-dessus. Je vais la ramasser, penaude, avant de la déposer au professeur. Il faut vraiment que je creuse ce trou.

Quand ça veut pas... [terminé] ◊ 1ère, 2ème et 3ème année ◊ Cours de Vol JANVIER 1434744687

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