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Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années
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Message(#) Sujet: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyMar 23 Jan - 21:02

A cause des escaliers qui bougent, atteindre le quatrième étage n’a pas été chose aisée pour la petite sorcière froussarde, mais à force de patience et de persévérance, son but se dessine enfin devant ses yeux. Les vieilles salles inutilisées ne payent pas de mine au premier abord – ni même au second -, car comme leur nom l’indique, ces dernières sont complètement délaissées depuis plusieurs années mais il semble qu’aucun autre endroit dans cet immense château ne peut accueillir la joyeuse petite fête d’anniversaire de la fillette. ‘Fin, ce sera juste un goûter avec quelques uns de ses camarades de classe, histoire de se dire qu’elle a dignement fêté son douzième anniversaire et non passer toute la journée à se morfondre sur son sort. C’est probablement ce qu’elle serait en train de faire, là tout de suite maintenant, si Wyatt ne lui avait pas glissé à l’oreille d’organiser quelque chose après avoir vu un gros paquet tombé dans l’assiette de la gamine lors du petit-déjeuner. Ravie de pouvoir préparer un moment spécial, comme c’est fait chaque année à la maison pour chaque anniversaire, Gipsy n’a pas fait répéter deux fois le garçon qu’elle s’est empressée d’inviter. Et maintenant, elle l’attend, lui et d’autres camarades de classes – ou amis, elle a parfois du mal à trancher car ça fait beaucoup de choses nouvelles – dans une des salles vides du quatrième. Bien sûr, peu importe ce qui se passera, ça ne sera jamais tout à fait comme à la maison et donc tout aussi bien mais à défaut d’avoir obtenu une dérogation pour rentrer exceptionnellement aujourd’hui, l’enfant fait avec les moyens du bord. Elle préférerait être née à un autre moment dans l’année, pendant les vacances et si possible, celles d’été mais malheureusement, on ne choisit pas sa date de naissance. Et si dans le ventre de sa mère on a une quelconque influence, alors elle a très mal calculé son coup à ce moment-là. Faut dire que les mathématiques n’ont jamais été son domaine et que si il y a bien une matière qu’elle est ravie de ne pas retrouver à Poudlard, c’est bien celle-là. Gipsy se contente de simple calculs, comme pour le nombre de personnes qui doit venir la rejoindre. Elle est mauvaise langue quand elle dit que la salle est vide, c’est faux. Il y a des chaises et des bureaux, abîmés certes mais qui vont faire l’affaire pour son usage. En tant que premières années, aucun d’entre eux n’a la permission de sortir du château, alors ils n’auront pas grand chose à mettre sur les tables et donc pas de quoi les faire s’effondrer. Il en va de même pour les chaises, y compris pour celles qui ont perdu un pied on ne sait comment au fil du temps. Des restes de bagarres, peut-être ? Peu importe tant que la présence de ses objets font le bonheur de Gipsy. Fêter son anniversaire dans ce qui semble être une ancienne salle de classe ne la dérange pas tant que ça, la plupart du mobilier a été enlevé. Aujourd’hui, ça a plus l’air d’être un débarras, laissé en libre-service aux élèves, ce n’est pas la joie mais ça en fait un lieu atypique d’une certaine façon et qui sait, elle en rigolera peut-être en le racontant plus tard. Elle ne se projette pas très loin, au plus tard à l’été. Elle racontera les prochaines heures à sa fratrie, ça ne compensera pas leur absence, ou plutôt la sienne, mais elle est sûre que ça la soulagera d’une certaine façon. Il n’y a plus qu’à attendre maintenant. Il n’y aura plus qu’à attendre une fois que sa fête sera terminée mais pour l’instant, rien n’a encore commencé. Consciente que sa manière à organiser la chose aura une importance sur la façon dont les autres la verront par la suite, la petite est minutieuse jusque dans les moindres détails. Aussi, à la force quasi inexistante de ses bras, elle déplace une fois, puis deux, les chaises autour des tables pour que tous puissent s’asseoir pas trop loin les uns des autres afin de profiter au maximum d’être ensemble. Maladroite comme elle, elle fracasse une chaise plus qu’elle ne l’était à son arrivée et doit l’abandonner dans un coin pour en prendre une autre. Heureusement qu’il y a de la ressource dans ce lieu. Finalement, elle commence à se dire qu’elle a bien choisi. Elle aurait pu prendre une des autres salles mais non, ça a été celle-ci. Le hasard fait bien les choses. Il y a tout ce qu’elle peut espérer trouver dans une salle abandonnée. Des bougies ça aurait été le must mais elle ne voit pas très bien ce que ce genre de chose ferait dans une salle comme celle-ci. Et puis elle a renoncé à avoir son fameux gâteau d’anniversaire le matin même, en réalisant que ce jour si attendu d’habitude tombe pendant son séjour à Poudlard. On rectifie, le hasard fait moyennement bien les choses.

Après plusieurs minutes à parfaite comme elle peut la présentation des chaises et des tables, Gipsy dépose les chocolats et autres friandises livrées le matin-même avec son cadeau d’anniversaire, au centre des supports qu’elle a assemblé maladroitement pour qu’ils tiennent plus ou moins droits. Il y en a pas beaucoup, ses parents n’imaginaient sans doute pas qu’elle partage autant et c’est normal après les lettres envoyées depuis le début d’année. C’était avant de savoir combien d’entre eux allait accepter de venir fêter son anniversaire avec elle. Dorénavant, la fillette modifierait ce qu’elle écrit à leur sujet. Elle ne pensait pas, avant d’avoir des retours, que d’autres élèves étaient prêt à tendre les bras dans sa direction. Pas tout à fait mais presque sur un petit nuage, la fillette sort le clous de sa mise en scène : des ballons gonflables. Allez savoir pourquoi elle avait glissé ces trucs-là dans ses affaires, à vrai dire elle ne se souvenait pas de les avoir jusqu’à deux jours en arrière, où en fouillant dans sa valise pour trouver un pull, elle est tombée dessus. Elle les a prit pour rajouter de la couleur et surtout une ambiance comme à la maison, pour s’immerger le plus possible dans le truc. En soit, c’est une bonne idée de rajouter des choses auxquelles personne ne s’attend mais pour cela, faut-il encore savoir les gonfler et les attacher. Tandis que la fillette s’époumone à gonfler un ballon rouge, son premier invité débarque dans la salle. Elle a manqué de temps pour tout finir mais tant pis, en plus il débarque au bon moment. « Salut ! » parvient t-elle à formuler après avoir écarté le plastique de sa bouche et sans lui jeté un regard, elle enchaîne avec « Tu peux m’aider s’il-te-plaît ? Il y en a pleins dans le sachet. » Le sachet est tombé à côté de ses pieds, des ballons non gonflés – forcément – attendant sagement de l’être. Elle a peut-être mit la barre un peu haute mais Gipsy n’abandonne pas son combat contre le ballon de baudruche rouge. Même qu’elle redouble d’efforts et ressouffle à l’intérieur. Bon, cette fois c’est la bonne. Il finit par atteindre un volume et une taille plutôt correcte et il ne reste plus qu’à le fermer. C’est l’étape la plus difficile qui commence. La petite fille veut faire doucement parce qu’à la moindre bêtise et le ballon se dégonfle ou pire, explose. Et c’est peut-être bête mais ça lui fait de la peine quand les ballons explosent. Est-ce qu’elle en est capable ? Le cœur de la petite s’emballe, pourtant il ne s’agit que de ballons... Elle peut s'en passer pour son goûter, laisser simplement tomber l'idée et accueillir comme il se doit le premier arrivé. Oui, elle pourrait le faire, mais elle est tenace.

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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyJeu 25 Jan - 15:29

Un paquet de Dragées surprises de Bertie Crochue et de patacitrouilles cachés sous sa cape et un livre emballé dans du papier sous son bras, Wyatt sortit de son dortoir et descendit les escaliers vers la salle commune. Quelques élèves de Poufsouffle étaient assis dans les canapés et les fauteuils, balayant la pièce du regard il chercha Gipsy, mais la première année n’était pas là. Elle devait être déjà montée au quatrième étage pour commencer à installer les chose pour la fête d’anniversaire, Wyatt fit son chemin hors de la salle et commença à monter les escaliers. Il avait mangé avec Gipsy le matin même, la jeune fille avait reçu un paquet contenant des friandises et d’autres choses pour son anniversaire et Wyatt lui avait suggéré d’organiser une petite fête en cet honneur. L’idée avait paru ravir la jeune fille. Wyatt avait été un peu peiné de constater qu’elle n’avait visiblement dit à personne que ça allait être son anniversaire, elle semblait penser aussi que les autres élèves de leur classe ne voudraient pas venir. Il ne savait pas finalement combien d’autres de leurs camarades Gipsy avaient invités ni combien répondraient présents. Peu importe si ils étaient 15 ou juste 3, Wyatt serait là, et il était à peu près sûr qu’Eliana allait être là aussi, Gipsy et elle étaient amies et Eliana ne manquerait jamais une fête.

Il arriva sur le palier du quatrième étage et chercha la salle où Gipsy s’était installée, en pensant qu’ils auraient peut-être du spécifier autre chose que juste « une des salles inutilisées du quatrième étage », il regarda dans trois salles avant de finalement trouver Gipsy. Il jeta un coup d’œil en entrant à l’ancienne salle de cours, Gipsy avait poussé les vieux meubles contre les murs, gardant quelques tables et des chaises qu’elle avait agencé au centre, dessus elle avait posé divers contenant avec des bonbons et autres friandises qu’elle avait reçu pour son anniversaire. Il rougit un peu en pénétrant dans la pièce, se rendant compte qu’elle avait du tout installer toute seule.

« Hé ! Tu as installée tout ça toute seule ? Tu aurais du m’appeler, je t'aurais aidé à mettre les tables. » Dit-il en s’avançant. Gipsy était entrain de souffler dans une sorte de cercle rouge. Elle écarta l’objet de sa bouche pour le saluer.

« Salut ! Tu peux m’aider s’il-te-plaît ? Il y en a pleins dans le sachet. » Wyatt chercha des yeux et trouva le sachet sur le sol. « Bien sûre. » Répondit-il en hochant la tête, même s’il ne savait pas à quoi il devrait l’aider exactement, il posa les bonbons et le livre emballé sur la table et prit le sac. L’inscription dessus disait que c’était des ballons gonflables, oh ! Un objet moldu ! Il sourit avec excitation et sortit un ballon bleu du sac, jetant un coup d’œil à Gipsy il la regarda souffler dans le ballon, fronçant les sourcils il regarda son propre ballon. Il pinça l’embouchure, mit sa bouche autour et commença à souffler à l’intérieur, le ballon commença à se gonfler lentement. Une fois que le ballon fut gonflé, il regarda comment était celui de Gipsy, il pinça l’embouchure et essaya de faire un nœud comme avait fait Gipsy sur le sien, mais au lieu le ballon se mit à siffler et à se dégonfler, surpris Wyatt le lâcha et le ballon s’envola à travers la salle. « Mince ! » S’exclama-t-il en courant pour récupérer son ballon. Il ramassa l’objet et jeta un regard de désespoir au disque bleu mou qui était posé dans sa main. L’objet s’était dégonflé et maintenant Wyatt devait recommencer…
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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyVen 26 Jan - 6:28

Légèreté.

S'il y avait bien un mot qui définissait mon humeur de l'après midi, c'était bien celui là.

Le matin même, Wyatt avait proposé une fête d'anniversaire à Gipsy pendant le petit déjeuner. Il se trouvait que cette dernière avait reçu un paquet. Un gros paquet. La Poufsouffle avait un an de plus aujourd'hui. Son camarade de maison avait bien fait de proposer de marquer le coup en organisant un petit quelque chose en son honneur, juste entre première année. Une bonne occasion de consolider le groupe. A l'âge de onze ans, je considérais qu'il était important que les derniers nées à l'école se serrent les coudes. Surtout quand il y avait des élèves de sept printemps de plus.

Je savais que j'allais ramener du jus de citrouille, tous les autres allaient au moins ramener des bonbons. Il était nécessaire que quelqu'un ramène au moins de quoi se désaltérer. En revanche, là où j'allais avoir des difficultés, c'était sur le cadeau. Qu'est-ce qu'un enfant de onze ans peut offrir à un autre enfant de onze ans? Grande question. Surtout que le délai pour se le procurer était mince. Il fallait que je trouve quelque chose. Et ce fut en feuilletant mon livre de notes qu'une idée me vint. Elle était extrêmement simple, peut être trop. Mais je me disais que l'intention comptait avant tout.

J'allais lui offrir un Origami.

Il s'agissait d'un pliage de papier moldu qui représentait un objet, un animal par exemple, mais seulement avec une feuille de papier. J'avais appris ce tour de main avec mes parents avant d'arriver ici. Et je savais ce qui pouvait lui plaire.

Un cygne.

Un magnifique et majestueux signe en feuille de papier. J'espérais tout de même ne pas être ridicule face aux autres cadeaux.

La fête se déroulait au quatrième étage, et ce fut non sans mal que je parvins à me repérer jusqu'à la salle concernée. Et je n'étais pas le premier.

Gipsy et Wyatt se battaient pour gonfler les ballons. Cette invention moldue qui consistait à injecter de l'air dans une poche en caoutchouc pour le gonfler et le faire planer. Tous les ans j'y avais droit chez mes parents.

Il fallait que je me fasse à l'idée que cette année sera l'exception. Et même m'habituer si je passe les sept prochaines années ici. Une petite pointe de nostalgie vint me chatouiller le coeur.

Je posai mon cadeau et mon jus de citrouille sur une table de cours et me proposa d'aider à gonfler les ballons.
"Salut Gipsy, laisses moi t'aider, j'ai l'habitude à la maison!" Avec un sourire.

Quant à mon camarade et ami, je voulais lui faire tester quelque chose d'amusant."Wyatt, essayes d'aspirer l'air du ballon quand tu l'auras gonflé et mets toi à parler, tu verras la surprise!"
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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyVen 26 Jan - 17:39

Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Happy_10
"Gipsy avait eu la bonté d’inviter bon nombre de premières années à son goûter d’anniversaire, elle que je pensais si réservée."

Après ces cours éreintants et aux heures longues et rallongées, je pouvais enfin souffler. Comment une journée de cours pouvait-elle être aussi longue ? Ou du moins, en donner l’impression ? Je savais que le temps était élastique – et bien mystérieux, surtout pour les sorciers -, mais là, ça donnait presque envie de s’enfuir de la salle de cours dès que le professeur aurait le dos tourné. C’est sur ces réflexions qu’en quittant la salle commune des Gryffondor, mon sac chargé de biscuits « récupérés » dans les cuisines et d’un présent enrubanné, je pris les escaliers en direction du 4e étage, là où aurait lieu la fête !

Gipsy avait eu la bonté d’inviter bon nombre de premières années à son goûter d’anniversaire, elle que je pensais si réservée. Elle avait dû faire un gros effort. Et pour le récompenser, je me devais de venir. Et puis, la fête aurait lieu dans une de mes salles d’entraînements, un lieu qui commençait à devenir bien familier pour moi, quoique peu fréquenté à cause d’un esprit frappeur bien déjanté. Je ne dirais rien aux camarades présents, au risque de semer la panique (même si certains d’entre eux devaient déjà être au courant, il fallait dire que Peeves était très bruyant et que sa présence passait rarement inaperçue, même dans un si grand château). J’attendis que les escaliers cessent de bouger avant de les emprunter. Les couloirs étaient tout sauf calmes. Nombreux étaient les élèves qui y traînaient le soir après les cours, souhaitant se détendre ou entendre les nouveaux ragots avant le repas du soir.

Mon sac plus léger que d’habitude, le cœur rempli d’excitation, je toquais à l’une des portes des vieilles salles inutilisées du 4e étage. J’entendis du bruit et de l’agitation derrière la porte. C’était bien ici qu’aurait lieu la fête. J’entrai sans plus tarder, pour tomber sur une Gipsy et un Wyatt qui gonflaient des ballons, aidés par un Jack qui semblait bien connaisseur. Je fus surprise de voir que la salle avait été reconfigurée à l’occasion : les vielles tables qui d’habitude encombraient la salle avaient été disposées en cercle. Les chaises avaient été mises autour des tables de façon conviviale, optimisant le reste de l’espace. Enfin, sur les tables, une quantité généreuse de nourriture y avait été disposée. C’était très moldu comme façon de faire, et ça me convenait parfaitement : j’étais en terrain connu. Sans compter les ballons qui égayaient et coloraient joyeusement la pièce.

« Des ballons ! Hey mais c’est génial ! L’idée est de qui ? » questionnai-je l’un puis l’autre avant de constater que le ballon dans lequel s’essoufflait Wyatt avec acharnement venait de se dégonfler tout autour de la pièce, avant de s’échouer sur ma chaussure droite. Je ricanai et le ramassai : « Besoin d’un coup de main ? » demandai-je tout sourire avant de m’avancer vers mes camarades, déposant mon sac sur l’une des tables en cercle chargée de gâteaux, confiseries et boissons. « Dis-donc, y’en a un sacré paqué ! Tu n’as pas fait les choses à moitié Gipsy ! » m’exclamai-je en la gratifiant d’un clin d’œil complice.

À mon tour, je gonflai cinq à six ballons, avant de sortir les gâteaux secs de mon sac et de les disposer sur une des assiettes en cartons entreposées sur une table. Par ailleurs, je remarquai que des cadeaux étaient posés sur l’une des tables. Je vérifiai donc que le présent de la Poufsouffle était toujours dans mon sac, par peur de le perdre, de l’oublier, voire de faire l’objet d’une mauvaise blague ; avec le temps, j’avais attisé beaucoup de foudre dans cette école, et nombreux étaient les élèves qui en avaient après moi (pour des raisons diverses et variées). Avec soulagement, je vis que le petit cadeau était toujours là et je le déposai à l’endroit prévu à cet effet. Maintenant que les ballons avaient été gonflés, il ne restait plus qu’à attendre les autres.

« J’espère qu’il y aura du monde ! » m’écriai-je, enthousiaste.


Dernière édition par Eliana Bradley le Jeu 1 Fév - 21:12, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyDim 28 Jan - 19:44

Des morceaux de rires dans les yeux

Cette journée se voulait spéciale, et pour toutes les journées spéciales, Hilary se leva en prière - après une courte nuit - et se força à réfléchir pour ne faire aucune erreur aujourd’hui. La petite avait si souvent la tête en l’air - et pas que métaphoriquement -, qu’elle aurait très bien pu oublier qu’aujourd’hui n’était pas un jour comme les autres. Elle s’en aurait voulu pour le reste de l’année et peut-être même plus. Elle avait tout fait pour s’en souvenir à son réveil : de la note sur sa table de chevet qui s’envola avec un courant d’air au petite marquage sur le poignet qui partit durant la nuit. Mais même après ces échecs, elle s’en souvenait toujours quand elle ouvrit les yeux en ce jour de janvier, grand heureusement ! C’était l’anniversaire de Gipsy, une de ses camarades de classe. Un anniversaire, c’était toujours à fêter. Chez elle, on prenait toujours le temps de donner une petite attention à celui qui fêter le jour de sa naissance. Même la mère du petit lion, alors qu’elle avait perdu le compte et ne voulait pas qu’on lui rappelle l’année de plus qu’elle prenait, se prêtait au jeu. Pareil pour son frère qui n’était le plus fêtard, et il en allait de même pour elle. On remerciait toujours Dieu de nous avoir offert cette vie sur cette terre et de pouvoir profiter de ses bienfaits. C’était une fête à ne pas manquer parmi tant d’autres et qu’il fallait célébrer. Alors, aujourd’hui, Hilary comptait bien qu’il en soit de même pour Gipsy ! Quand elle repensait à leur rencontre, la petite tête blonde ne se disait pas qu’elle aurait accepté de venir au début… Déjà que le château ne lui inspirait pas confiance, si en plus elle devait se méfier des animaux de compagnie, elle n’avait pas fini ! Malgré tout, elle allait être présente au rendez-vous. Déjà parce que la Poufsouffle n’avait pas l’air d’être comme son chat et prête à la manger ; mais aussi parce qu’il y allait y avoir d’autres premières années. D’autres camarades de classe. La Gryffondor ne parlait peut-être pas à beaucoup de monde, ni même à sa camarade de dortoir aussi étrange que cela pouvait paraître, mais l’idée de se réunir en petit comité l’attirait. L’idée l’attirait beaucoup même si, à part Gipsy, elle ne parlait pas vraiment aux autres et ne savait pas quelle genre de personne ils pouvaient bien être. Pour se rassurer, la rouge & or se disait tout simplement qu’il n’y aurait jamais pire qu’un adulte et qu’avec un peu de chance, l’école ne les aurait pas encore contaminés par sa vilenie. C’était une occasion à saisir et à ne pas lâcher ! D’autant plus qu’aujourd’hui était un jour béni de Dieu. Alors, ni une ni deux, Hilary rejoignait la partie volontiers ! Il fallait juste qu’elle assiste au cours du jour, et après elle pourrait rejoindre ses camarades. Il n’y aurait aucun problème, la petite tête blonde avait tout prévu. Tout n’était qu’une question de patience, et la patience, elle connaissait sans problème. Elle n’était pas du genre pressée, mais posée, qui prenait son temps. Qui prenait beaucoup son temps…

Qui avait pris trop son temps pour pas grand chose et qui était désormais en retard ! Elle était en retard et ça commençait à la paniquer ! Quand est-ce qu’elle avait dérapé ? En traînant du pied au petit-déjeuner ? En rêvassant dans les couloirs ? En montant les marches du dortoirs à l’envers juste parce que cela avait l’air drôle ? Hilary avait grappillé une minute par-ci et deux minutes par-là, si bien qu’elle n’était pas du tout en avance à présent ! Le temps était passé beaucoup plus vite que ce qu’elle avait ressenti pendant la journée. Il fallait encore qu’elle empoigne le cadeau et la boisson avant de se rendre au quatrième étage en catastrophe. Dans quelle salle pouvaient-ils tous bien être en plus ? Est-ce qu’elle était en retard de beaucoup ou de pas beaucoup ? Quelle barbe ! Ses pas résonnaient dans les couloirs du quatrième au fur et à mesure qu’elle courait. On aurait pu croire à un esprit frappeur hantant les murs. Les bruit de pas s’éloignaient pour revenir quelques instants plus tard. Parce qu’en plus, elle était perdue ! C’était bien sa veine avec ses thermos et son cadeau dans les bras. Si seulement elle était partie en même temps qu’Eliana… La Gryffondor se doutait bien que sa camarade de dortoir devait également s’y rendre, à cette fête d’anniversaire. Elle devait même déjà y être ! Et elle, elle errait sans savoir où aller… Hilary n’avait pas vraiment envie de déranger, pourtant, elle devait bien se forcer pour savoir sur quelle salle Gipsy avait jeté son dévolu pour sa propre fête. C’est au bout de quelques salles que la rouge & or - qui avait abandonné tout respect et cordialité - déboula en trombe à la petite fête organisée par des premières années pour des premières années. « Je… Désolée… J’étais… » articula-t-elle en essayant de reprendre son souffle. Elle déglutit un coup pour continuer. « Pardon, je suis en retard. Je me suis perdue et… Enfin, voilà… » disait-elle avec la voix qui se faisait de plus en plus basse. La petite tête blonde était un peu gênée de l’entrée qu’elle venait de faire. Elle resta quelques secondes figée dans l’encadrement de la porte avant d’aller poser ses thermos de chocolat chaud sur une table avec le reste des victuailles. Quant au cadeau, elle posa avec les autres, alla fermer la porte avec délicatesse et épousseta sa robe de sorcière. Ça commençait bien pour elle. Déjà qu’elle devait avoir l’air bizarre aux yeux des autres en temps normal, mais là, c’était le pompon. Il n’y avait qu’Eliana, Wyatt et Jack qui avait répondu présent également en plus de Gipsy, et c’était déjà pas mal. Ils étaient tous attablés, entourés de ballons de baudruche gonflés de toutes les couleurs. Outch. Est-ce qu’ils l’attendaient tous depuis longtemps ? Elle était la dernière ? Ça, c’était un coup dur. Ça lui apprendra à trop rêvasser pendant la journée. Ce n’était pas bon pour la ponctualité tout ça. Hilary alla s’installer autour des tables comme les autres. Pour ne pas attirer l’attention sur elle, c’était raté. Surtout qu’elle n’était la reine de l’événement. Il fallait rétablir les choses ! « Joyeux anniversaire, Gipsy. » sourit-elle à la principale intéressée. Est-ce qu’on pouvait dire qu’elles étaient amies ? La rouge & or se disait que ce n’était pas encore vraiment ça, mais que c’était proche de ça quand même. La Poufsouffle parlait beaucoup et elle était tout mignonne, toute gentille, toute drôle. Raison de plus pour préserver ça du joug maléfique de l’école. Par contre, elle n’était pas amie avec son chat, mais il n’avait pas l’air d’être là. Tant mieux ! D’ailleurs, la salle était assez accueillante pour une salle inutilisée. Sûrement grâce aux ballons. Ce n’était pas la même chose dans le QG d’Aisling. C’était une autre ambiance là-bas, mais qu’importe. Ça donnait de la couleur à l’endroit et c’était très bien. Ça changeait des cachots par tellement d’aspect… Hilary pouvait avouer être heureuse d’être là en vérité. Elle ne connaissait peut-être pas tout le monde, mais ils ne devaient pas être si terribles, pas vrai ? Elle le verrait bien aujourd’hui de toute façon. En attendant, ils avaient une fête à faire ! « Tout le monde est là ? On commence par quoi ? » Activité, boisson et nourriture ou cadeaux ?

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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyLun 29 Jan - 9:56

Dans le fond, la gamine ne sait pas combien de ses camarades de classe répondront présents et si il est vraiment utile d’en faire autant avec les préparations de sa fête. En vrai, elle n’a rien fait de très extraordinaire. Ce ne sont que des petites babioles traditionnelles pour ce genre d’événement ainsi qu’une ré-organisation rapide des tables et des chaises à moitié cassées. Elle a fait avec les moyens du bord, ce serait tellement différent si elle était chez elle. Ses parents auraient préparé un énorme gâteau au chocolat, placé dessus le nombre de bougies équivalent à son nouvel âge et mit en fond la musique qui chante « Joyeux Anniversaire » en boucle pendant plusieurs minutes. Le genre de truc un peu kitch mais qui généralement fait plaisir à tous les enfants. Elle ne détonne pas, elle n’est pas l’exception qui confirme la règle et cette ambiance familiale et familière lui manque. Il va falloir s’y habituer pourtant, chaque année son anniversaire tombera après les vacances, quand elle sera déjà retournée au château. Est-ce qu’elle fera tout ça chaque année ? Est-ce qu’il y aura quelqu’un à part Wyatt ? Elle a bon espoir, un peu, mais sans plus. Faut dire qu’elle n’est pas sûre d’avoir nouer des liens forts avec certains de ses camarades ou alors elle les évalue mal, son avis complètement faussé par ses appréhensions sur tout ce qui concerne son côté sorcière. Elle devrait commencer à ne plus se montrer aussi méfiante, après tout, l’école a su conquérir son cœur un peu au fil des mois, même si au départ elle ne pensait pas que ce serait possible. Elle doit relâcher la pression. Est-ce que trop tarder va avoir des conséquences sur la liste de ses invités ? La frimousse blonde de son camarade de classe apparaît au coin de la porte. Ils sont déjà deux, c’est le minimum pour fêter correctement quelque chose. Elle s’en veut de lui demander un coup de pouce pour fignoler les préparatifs et d’un côté, si elle continue seule, ils y sont encore pour demain... Elle reprend sa tentative chaotique pour gonfler le ballon rouge. Visiblement, le petit blond ne maîtrise pas la chose non plus. Il aurait dû lui dire, qu’il ne se fatigue pas pour rien. Elle s’apprête à le libérer de ce fardeau quand, le machin bleu en plastique fut un bruit étrange avant de s’envoler à travers toute la salle. La fillette lâche le sien – enfin terminé – et éclate d’un rire franc. Ce n’est peut-être pas très gentil mais c’est tellement drôle. « J’crois qu’on va en faire juste un peu. » le rassura t-elle en ajoutant un clin d’oeil. Pas besoin d’en faire des tonnes, c’est juste histoire de mettre de la couleur. Deux de ses camarades arrivent plus ou moins en même temps, les faisant passer de deux participants à quatre. La fillette laisse exploser sa joie et sautille jusqu’aux nouveaux venus. « Coucooooouuuuu ! » Elle est vraiment ravie de les voir. « C’est de moi l’idée ! » répond t-elle fièrement à la rouge et or tandis que Jack donne des conseils et met la main à la pâte. « Tu l’fais troooop bien ! » le complimente t-elle. A eux quatre, en un rien de temps ils parviennent à gonfler les ballons. « J’crois que c’est bon. » finit-elle par leur dire, trop contente d’avoir reçu leur aide et surtout qu’ils soient venus passer un petit bout de temps avec elle. « Merci à vous d’être venus, je suis super contente ! » Comme Eliana, elle aurait aimé qu’ils soient nombreux, quelques uns de plus tout au moins, mais elle n’est visiblement passez assez populaire pour attirer les gens. A moins qu’ils ne soient tous le nez collés dans leurs bouquins, prêt à profiter de la moindre opportunité pour détrôner les premiers de classes ou conserver leur place. Gipsy est un peu déçue mais se focalise sur ceux qui ont eu la gentillesse de venir.

La gamine se sent beaucoup plus légère maintenant que ses camarades de classe sont arrivés et elle est impatiente de commencer. Peu importe par quoi, ils trouveraient forcément comment s’occuper car c’est ça l’imagination des enfants, elle est débordante. « Prenez tous c’que vous voulez. » Gispy les encourage à se servir, après tout il y a bien assez pour quatre. Ses parents ont vu gros pour elle en préparant son colis mais du coup, pour la fête c’est super. Elle lui écrira un énorme merci quand elle sera rentrée dans son dortoir, merci pour tous les bonbons et pour les boules à neige. Le stylo à pailettes est cool aussi mais y’a peu de chance qu’elle puisse l’utiliser à l'école. C’est dommage mais c’est beau. Il lui plaît beaucoup et elle le garde précieusement dans sa poche depuis ce matin. C’est l’intention qui compte et l’intention est belle. Elle hésite à le sortir pour le montrer mais renonce au dernier moment en se disant que ça ne sert à rien de montrer quelque chose qui n’est pas utile dans ces lieux. A la place, elle montre l’exemple et attrape plusieurs bonbons. La nourriture proposée à table tous les jours est bonne mais elle n’arrive pas au pied des bonbons moldus, ça s’est sûr. « Je... Oooh ! » elle allait dire un truc mais une petite blonde déboule dans la pièce, coupant son élan au passage. La fille au rat. Trop chouette, une invitée de dernière minute ! « Merci Hilary ! » Le grand sourire au milieu de sa face témoigne de la sincérité de sa réaction. Elle est contente d’accueillir une autre personne, sûrement la dernière cette fois mais c’est pas grave, cinq c’est un bon chiffre. Très bon, même. « Tu veux des bonbons ? On a aussi pleins de trucs à boire ! » Sans la participation des autres, elle n’aurait pas pu proposer un mini buffet de cette qualité.Elle en profita pour les remercier de nouveau. A eux tous, ils ont fait quelque chose de bien. « T’as rien loupé, enfin juste les ballons. Celui de Wyatt a fait un groooos bruit et a volé dans toooouuuute la pièce. C’était marrant. » Ce n’était pas censé être une activité de base mais la chose a tourné comme ça. La Poufsouffle ne regrette rien car tout le monde a mit la pain à la pâte – sauf Hilary du coup mais la rouge a une excuse – et le rendu est mieux que ce qu’elle espérait. Puis l’activité avec n’est pas terminé, ils peuvent se faire des passes avec. Ça ne sera pas du tout pareil que les passes en cours de vol mais au moins la balle ira plus lentement et ce sera sans doute beaucoup plus facile. « J’vous laisse choisir par quoi on commence » décrète t-elle pour s’épargner ce choix. A vrai dire, elle n’a pas d’idée précise de ce qu’elle souhaite faire avec eux, elle a été plus occupée à se demander si des gens viendraient à sa fête – hormis Wyatt puisqu’elle savait déjà qu’il viendrait – et combien. On ne peut pas être au point sur tout, tout le temps. Puis si elle veut qu’ils s’amusent, elle préfère largement qu’ils choisissent. Gipsy, elle, s’amusera forcément parce que c’est toujours mieux d’être là, réunis avec eux, que d’avoir des conversations dans sa tête avec elle-même allongée sur son lit.
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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyLun 29 Jan - 12:23

Des morceaux de rires dans les yeux
Éleves de 1ère année
De ce que je comptais, tous les invités étaient présents.

La fête pouvait commencer.

Les ballons avaient été gonflés, la majorité même. A nous quatre nous étions arrivés à un résultat plus que satisfaisant. Des ballons volaient de toutes les couleurs partout dans la grande pièce abandonnées auparavant. Mais ce que j’attendais le plus, c’était Wyatt. Je lui avais lancé un défi, et je n’attendais qu’une chose : qu’il accepte et qu’il se mette à l’œuvre. Je lui avais suggéré de tester l’aspiration du ballon et de parler ensuite. Juste pour voir.
Juste pour rigoler.

Il était temps de passer à quelque chose de plus intéressant que gonfler les ballons, et c’était cela aussi l’anniversaire. Les bonbons. Le jus de citrouille. Et tous ces petits plaisirs sucrés dont les enfants raffolent. Pendant ce temps, il était nécessaire de trouver une activité.

Tous les enfants aimaient jouer. Ils avaient besoin de jouer. Mais ce qui pouvait passer encore avant était tout autre. Les cadeaux. Les enfants adoraient les cadeaux. ? N’importe qui pouvait dire sans hésiter qu’une fois dans sa vie, étant enfant, il s’amusait à compter combien de paquets il y avait. Plus ils étaient nombreux, plus grand était le sourire. J’avais été comme ça. Pour m’avoir, ma mère avait emballé des faux paquets pour me faire croire à une grande quantité. Et dans chaque faux cadeau était inscrit un mot sur un bout de feuille comme des citations. « Le bonheur réside dans le moment, mais jamais dans le comptant ». Des mots bien compliqués pour une tête déjà bien remplies, mais qui faisaient sens avec du recul. L’important était les personnes qui l’on passait ce moment, qu’importe le matériel.

« Et si on ouvrait les cadeaux ? Gipsy, tu veux voir si on t’a gâté ? Après on pourrait se faire un match de Quidditch-ballon, ça serait chouette ! Humph » Une bouchée de bonbons pour finir la phrase, en tout classe. Mais je gardais près de moi mon cygne en origami, paré pour lui offrir dès que ce serait le moment.

« Humph, je disais, on a assez de ballons, et on pourrait taper avec..Attendez… » Je jetai un regard autour de moi.

« Hilary, tu n’as pas quelque chose pour taper le ballon ? Il nous faut quelque chose ! »

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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyLun 29 Jan - 21:19

Les joues de Wyatt étaient rouges tandis qu’il récupérait le ballon. « J’crois qu’on va en faire juste un peu. » Le rassura Gipsy en riant, Wyatt garda son dos tourné pour cacher son humiliation, mais c’était peine perdue puisque Jack, suivit quelques instants après d’Eliana, passèrent par la porte, et semblèrent tout autant amusé que Gipsy de ses difficultés. Wyatt fronça les sourcils et s’éloigna boudeur, après avoir récupéré son dernier échec de la main d’Eliana en la remerciant, pour aller gonfler son ballon dans son coin. Il soufflait prudemment dans le nouveau ballon violet, il avait fini par venir à bout du ballon bleu, quand Jack lui proposa d’aspirer l’air du ballon une fois qu’il était gonflé, Wyatt se tourna vers lui, haussant un sourcil perplexe et se méfiant de la « surprise » que lui avait réservé le jeune Serpentard. D’autant qu’il avait déjà eu du mal à gonfler son premier ballon, et Jack voulait tout lui faire recommencer, il espérait que ce n’était pas pour lui faire une mauvaise blague. Wyatt le regarda avec un air soupçonneux en demandant : « Ce n’est pas quelque chose juste pour se moquer ? » Il n’aimait pas tellement être le centre de leurs moqueries, ce n’était pas sa faute s’il n’avait jamais gonflé de ballons de sa vie, et comment Jack qui était un sang pur comme lui connaissait-il ces choses et était-il aussi à l’aise avec ? Finalement, et ne voulant pas avoir l’air d’être rabat-joie, il haussa les épaules et inspira l’air dans le ballon comme Jack le lui avait dit. Il ne se sentait pas vraiment différent, il regarda le ballon avec scepticisme, puis leva les yeux pour regarder Jack.

« C’est sensé faire quoi ?… » Il s’interrompit soudainement, ses yeux s’écarquillant et devenant grand comme des soucoupes, ses lèvres se tordirent dans un sourire sauvage et il cligna des yeux avant d’éclater de rire, puis il gifla une main sur sa bouche, surpris par le son métallique et aigu qui en sortit. Ses lèvres tremblaient et ses yeux pétillaient alors qu’il essayait de retenir son fou rire, sans succès, il recommença à rire, son hilarité alimentée par le propre bruit qui venait de sa bouche, il se tordait, un bras serré autour de son ventre, son corps légèrement courbé sur lui-même, des petites larmes se formaient au coin de ses yeux. « Jack ! » Cria-t-il, il était à bout de souffle et il avait du mal à respirer, il essaya de se calmer mais son rire repartait à chaque fois qu’il essayait de dire quelque chose. Finalement l’effet disparu au bout de quelques minutes et il put enfin respirer, il était essoufflé, ses joues étaient d’un rouge cramoisie, ses yeux étaient humides et brillants, son corps était encore secoué de spasmes légers résultant de la crise de fou rire. Essuyant l’humidité sous ses yeux il prit une inspiration profonde avant de regarder autour de lui, il se mordit les lèvres pour ne pas rire de nouveau en voyant l’expression des autres, il récupéra le ballon violet qu’il avait laissé tomber sur le sol quelque part pendant sa crise de rire et alla avec les autres s’installer autour de la table.

Gipsy les invita à manger la nourriture mais Wyatt attendit que d’autres se servent avant d’attraper timidement un bonbon dans un des bols. Quand personne ne sembla sur le point de se fâcher de son geste, il mit la friandise moldue dans sa bouche, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas mangé de bonbons moldus et un sourire doux se forma sur son visage, c’était très bon et sans arrière goût ou effet bizarre comme de lui faire fondre la langue. Juste après qu’ils se soient installés, un dernier invité poussa la porte de la petite salle, Hilary entra en trombe, elle avait l’air essoufflé ayant visiblement du courir pour arriver, elle articula entre deux respirations saccadées des excuses pour son retard. Elle posa ses affaires, des thermos fumant dont s’échappait une odeur forte de cacao, ne laissant pas de doute sur le contenu des boissons, et alla fermer la porte avant de venir s’asseoir avec eux. Wyatt avait reprit son ballon pendant ce temps et avait soufflé dedans, le gonflant rapidement avant d’aspirer l’air, puis il sourit secouant une main à Hilary : « Salut Hilary ! » Dit-il, sa voix déformée par l’air du ballon avant d’éclater à nouveau de rire. Après qu’Hilary se soit installée avec eux Gipsy proposa qu’ils choisissent ce qu’ils voulaient faire, Wyatt haussa un sourcil dans sa direction, c’était son anniversaire, est-ce qu’ils ne devraient pas faire ce qu’elle voulait ? Jack prit les devants en proposant que Gipsy ouvre ses cadeaux, Wyatt sourit à sa suggestion rajoutant un « Bonne idée ! » métallique. Tous les enfants aimaient avoir des cadeaux, et Gipsy avait sans doute hâte d’ouvrir les siens. Il était aussi pressé d’offrir le livre de contes magiques qu’il avait choisi pour Gipsy, il espérait que ça lui plairait, il n’avait pas vraiment eu beaucoup de temps pour faire un cadeau. Jack proposa qu’ils fassent ensuite un match de Quidditch-ballon, Wyatt était d’accord, tant qu’il ne fallait pas monter sur un balai, il était partant pour n’importe quel jeu. Il pensa que c’était dommage qu’ils n’aient pas le niveau pour enchanter les ballons, ils auraient pu les remplir de bonbons ou de peintures et les faire exploser.
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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyJeu 1 Fév - 21:21

Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Happy_10
" Mais peu importait quelle serait la prochaine activité, je savais d’office que nous allions nous amuser."

« Coucoooooooouuuuuuu ! » s’écria Gipsy à la vue de Jack et moi.

Apparemment, le Serpentard venait d’arriver lui aussi. J’eus un large sourire face à l’enthousiasme sans bornes de la Poufsouffle : elle qui paraissait quelques fois si triste, cela me réchauffait le cœur de la voir si excitée et débordante de joie. D’ailleurs, c’était elle-même qui avait eu l’idée des ballons. Je m’en étais quelque peu doutée, sachant qu’elle était initialement familiarisée avec le monde des moldus. Ce qui pouvait aussi être le cas de Jack, mais je ne le connaissais pas assez pour le savoir. Embarrassé, Wyatt reprit de ma main le ballon dégonflé (celui qui avait atterri sur ma chaussure d’entrée de jeu) et, après un merci, s’en alla bouder dans son coin avant de reprendre là où il en était.

« Wyatt, essaye d’aspirer l’air du ballon quand tu l’auras gonflé et met-toi à parler, tu verras la surprise ! » lui suggéra Jack dans un sourire complice.

J’eus un sourire similaire à l’attention de Wyatt, sachant de quoi il en retournerait. Il semblerait effectivement que Jack Jensen baignait tout autant que Gipsy et moi dans la culture moldue. Et non Wyatt. Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’avais hâte de voir le résultat ! « Ce n’est pas quelque chose juste pour se moquer ? » le questionna Wyatt l’air dubitatif. Je me forçai à ne pas éclater de rire, mais je ne voulais surtout pas gâcher la blague de Jack. Ça promettait ! Et Wyatt s’exécuta. Il inspira une goulée d’air du ballon à moitié gonflé et après quelques secondes – où il ne sembla remarquer aucune différence – demanda : « C’est censé faire quoi ? ... » Je pouffais instantanément de rire à l’entente de la voix déformée de mon ami. Ses yeux s’écarquillèrent sous la surprise et je m’arrêtai de rire, voyant que mon ami ne trouvait pas la blague à son goût. Jusqu’à ce qu’il éclate de rire à son tour. J’en fus estomaquée : je n’avais jamais vu Wyatt rire autant, voire succomber à une crise de fou rire. Il riait d’ailleurs jusqu’aux larmes, tandis que je le regardais parfaitement hébétée. « Jack ! » criait-il avant d’avoir de nouveaux spasmes incontrôlés. Décidemment, tout pouvait arriver durant les goûters d’anniversaire.

Après nous avoir remercié d’être présents, Gipsy nous invita généreusement à nous servir autour du buffet. Nous nous y installâmes donc. Je laissais aux autres l’envie de se servir de bonbons tandis que je m’orientais vers le jus de citrouille (dommage qu’il n’y eut pas de café !). Il y avait bien assez à manger pour nous quatre, et alors que l’hôtesse allait nous dire quelque chose, elle fut interrompue par ma camarade de dortoir qui déboula quelque temps après le début des festivités. « Je… Désolée… J’étais… balbutia-t-elle, tenant de reprendre son souffle (après avoir vraisemblablement couru dans les escaliers). Pardon, je suis en retard. Je me suis perdue et… Enfin, voilà… »

Un silence digne d’un film muet s’abattit sur nous. Pour ma part, j’étais sidérée de voir Hilary à un goûter d’anniversaire. Voire à un évènement tout court. Elle semblait si isolée, si discrète. Néanmoins, je ne la connaissais pas assez… si ce n’est du tout. Et j’étais plutôt contente d’avoir enfin la possibilité d’apprendre à la connaître. Après avoir surmontée sa gêne visible, elle entra enfin dans la salle, referma la porte, et déposa un thermos ainsi qu’un cadeau sur les tables correspondantes. Nous ne serions pas nombreux finalement. Mais toutes les personnes qui étaient présentes n’étaient pas imbues de leur personne et ne chercheraient pas à prendre la vedette à Gipsy. Mieux valait donc rester en petit comité. Après qu’elle se soit installée parmi nous, Hilary, avec un sourire que je ne lui connaissais pas, souhaita un joyeux anniversaire à Gipsy. Cette dernière, heureuse, la remercia, et nous continuâmes notre dégustation dans la joie et la bonne humeur.

« On commence par quoi ? » demanda Hilary après quelques minutes de grignotages et de bavardages. Gipsy ne se prononça pas, préférant nous octroyer le choix de décider. Pour ma part, aucune idée ne me vint sur le coup. Jack, quant à lui, semblait plus décidé : « Et si on ouvrait les cadeaux ? Gipsy, tu veux voir si on t’a gâté ? – Bonne idée ! » s’enthousiasma Wyatt, désireux de passer au déballage des cadeaux. « Je suis pour aussi ! » m’exclamai-je à mon tour, impatiente de voir la réaction de mon amie face à ses cadeaux. « Après, on pourrait se faire un match de Quidditch-ballon, ça serait chouette ! Humph… » marmonna Jack, des bonbons dans la bouche (je fronçai des sourcils) avant de proposer de taper dans les ballons… avec un objet pas encore identifié : « Hilary, tu n’as pas quelque chose pour taper dans le ballon ? Il nous faut quelque chose ! » Il paraissait si enjoué que cela m’attendrit. Je laissai le soin à Hilary de répondre, je manquais cruellement d’imagination à cet instant. Je voyais que Wyatt était totalement ouvert à cette idée. « Pourquoi pas ? » souris-je à l’attention de Jack. Mais peu importait quelle serait la prochaine activité, je savais d’office que nous allions nous amuser.
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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyLun 5 Fév - 20:46

Des morceaux de rires dans les yeux

Si un jour on lui aurait dit qu’elle allait courir pour se rendre à une fête avec plusieurs personnes, Hilary n’y aurait jamais cru. Déjà parce qu’elle ne se pressait que rarement, ne courait que pour se défouler et se méfiait beaucoup trop des gens pour se rendre à une fête et y être entourée. Même si, là, ils n’étaient pas beaucoup. Ils n’étaient que cinq. C’était déjà pas mal cinq, pour la petite. Ça ne valait pas la Grande Salle où ils y étaient tous réunis et où ils pouvaient facilement y être enfermés. Cela ne valait pas leur classe, déjà un peu plus nombreuse - ils n’avaient pas tous répondus présents visiblement, tant pis pour eux ! Cela ne valait pas son ancienne chorale. Même si son ancienne chorale ne comptait pas. Il y avait plusieurs personnes, mais de différents âges. Tout le monde était réuni pour y chanter la gloire de Dieu et rien d’autre, pas pour se socialiser. La petite Priest ne parlait qu’à une ou deux filles qui étaient dans sa classe en dehors de la chorale, mais rien de plus. Alors, se rendre à un anniversaire, ça ne lui était arrivée que très rarement. Et quand cela arrivait, généralement, elle déclinait. Leur famille ne pouvait pas se permettre d’acheter un cadeau et une babiole serait mal vu. Alors Hilary n’y allait pas, mais ça ne la chagrinait pas tant que ça. Aujourd’hui, c’était un peu une première pour la tête blonde. Hormis son propre anniversaire et celui des membres de sa famille, elle n’en avait célébré aucun autre en dehors du fils de Dieu. Qui aurait cru qu’elle le ferait à Poudlard ? Qui aurait cru qu’elle courrait pour s’y rendre ? La Gryffondor n’y aurait pas cru, elle. Pourtant, c’était un fait. Son essoufflement et son arrivée n’étaient pas passés inaperçus quand elle avait franchit la porte de la salle, cadeau et thermos en main. La rouge & or s’en sentie un peu gênée, n’aimant pas avoir tant de regards braqués sur elle. Elle serra plus fort ses thermos dans ses bras, comme pour se protéger, ce qui était un peu idiot. Comment un thermos pourrait-il la protéger de quoi que ce soit ? Oh, il suffirait de bien s’en servir ! Ça pouvait faire mal, un thermos dans la tête, et elle en avait plusieurs. Elle en avait toujours plusieurs. Le petit lion possédait toujours autant de thermos dans sa valise pour Poudlard. Avec ses cinq heures de trajet pour se rendre à Londres et le trajet dans le Poudlard Express, il fallait toujours prévoir de quoi tenir la route. Ses thermos étaient de quoi tenir la route. La Gryffondor n’aurait pas pensé les réutiliser dans un autre cadre qu’un voyage en train. Ils avaient été bien secoués lors de sa course, mais le chocolat à l’intérieur y était toujours aussi chaud, et c’était le principal. Il y avait quatre thermos, cela devrait suffire à contenter tout le monde pour un moment. Surtout qu’il y avait déjà de quoi se sustenter : autres boissons et bonbons. Beaucoup de bonbons, qu’ils avaient déjà commencé à entamer. Hilary avait soulagé ses bras du poids qu’ils portaient avant de fermer la porte. Elle était entrée comme un ouragan dans la salle et n’avait salué personne. Elle s’était juste excusée. Elle pensait que ça suffirait pour le moment. Jusqu’à ce Wyatt la salue. Au début, elle allait lui répondre le plus normalement du monde possible. Mais non. Parce que sa voix, elle était toute bizarre. Pas vrai, qu’elle était toute bizarre, hein ? C’était pas une maladie au moins ? Apparemment non. En entendant le Poufsouffle rire, la petite tête blonde pouffa à son tour. Ça l’avait un peu effrayé au début, mais maintenant, elle regrettait presque de ne pas avoir mieux écouter. « Salut… » dit-elle en esquissant un sourire et elle s’installa avec eux.

Leur bonne humeur était contagieuse. Entre le fou rire de Wyatt et le grand sourire de Gipsy, il était difficile pour le petit lion de ne pas soulever la commissure de ses lèvres à son tour. C’était la maison jaune qui voulait ça ? Au fond d’elle-même, Hilary espérait que ce n’était pas un moyen de l’amadouer pour qu’elle leur fasse confiance. Parce qu’au fond d’elle-même, elle voulait vraiment y croire, à ce petit groupe tout sympatoche auquel elle avait été conviée. De ce que la reine du jour en disait, le petit lion n’avait pas loupé grand chose avec son retard. Elle pouvait prendre des bonbons si elle voulait et il y avait de la boisson. « J’ai… aussi ramené de la boisson… Du chocolat chaud. » Mine de rien, c’était toujours l’hiver dehors et la salle n’était plus utilisée depuis un moment. Le froid s’était infiltré comme un serpent dans la pièce et s’y était installé comme un roi. À eux cinq ils réussiraient à réchauffer l’endroit et, même si le froid ne gênait pas la Gryffondor plus que ça, elle espérait que la boisson leur ferait plaisir. Il y avait l’air d’avoir une bonne ambiance ici et elle était contente d’y contribuer ne serait-ce qu’un petit peu. Elle se permit même de mettre deux-trois bonbons dans sa bouche après avoir demander par quoi ils allaient commencer. (Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas mangé ces sucreries !) Et les réponses fusèrent, si bien que la rouge & or eut un peu de mal à suivre au début. Gipsy les laissait décider par quelle activité commencer. Ce fut Jack qui proposa d’ouvrir les cadeaux tout de suite, ce à quoi tout le monde acquiesça. La petite Priest se sentit presque obligée de suivre le mouvement, mais elle était d’accord également. Elle se leva un instant pour aller chercher son cadeau posé un peu plus loin et le ramener à leur table, ainsi que les thermos. Elle avait totalement séché pour trouver une idée de quoi offrir à Gipsy. Entre la tentative de meurtre de son chat sur son rat et leur débat sur le lac à coté de l’école, cela laissait peu de prises pour trouver quelque chose. Surtout qu’elle n’avait pas beaucoup de moyen non plus. Alors elle fit avec les moyens du bord. Hilary avait deux cadeaux : une plume lambda pour son chat - si ça pouvait lui permettre de s’amuser avec plutôt qu’avec l’animal de compagnie des autres, ce n’était pas de refus - et un petit flacon pour elle. petit flacon qui contenait une simulation de vie aquatique avec un dauphin à l’intérieur. La petite tête blonde l’avait en deux exemplaires au cas où elle en perdrait un, mais elle y était tellement attaché qu’il n’y avait aucun risque. En espérant que cela fasse plaisir à la Poufsouffle. Tout le monde avait l’air d’avoir son cadeau à porter de main, il ne restait plus qu’à les ouvrir. « Tu… veux faire plouf-plouf pour savoir lequel ouvrir en premier ? » C’était une solution comme une autre et elle avait le mérite d’être équitable. Pas de favoritisme.

Puis Jack proposa une autre idée, pour enchaîner directement. Qu’il allait vite ! On s’occupait à peine des cadeaux qu’il envisageait déjà la suite. Pourquoi pas, après tout, grand bien lui fasse. Hilary était vissée sur sa chaise et se tenait bien, comme les règles de politesse l’exigeait. Son rôle lui convenait même très bien. Mais - décidément ! - aujourd’hui, on lui adressait la parole beaucoup plus souvent que d’habitude ! Le petit lion avait repris quelques bonbons - c’était vraiment bons ces trucs - quand le Serpentard lui demanda si elle n’avait pas quelque chose pour taper dans les ballons. Elle avala avant de répondre : « Euh… Je sais pas… » Elle se leva tout en réfléchissant. De quoi taper dans les ballons… Elle imaginait que les mains ne comptaient pas, sinon ce serait juste jouer avec les ballons et pas du Quidditch-ballon - bon Dieu, qu’est-ce que cela bien être même que le Quidditch-ballon ? Elle ne connaissait pas, mais il y avait Quidditch dedans, alors elle voulait bien laisser une chance au jeu. « Attends… » La petite tête blonde fouilla ses poches pour voir ce qu’elle pouvait bien posséder à l’intérieur et déposa tout au fur et à mesure sur la table. Deux-trois billes. Inutiles. Un paquet de mouchoir. Pareil. Des miettes. Cela ne serviraient pas à grand chose non plus. Des piles. Pas fait pour ça. Sa baguette - elle oubliait souvent qu’elle en avait une. Une baguette, ça pouvait faire l’affaire. « On peut utiliser nos baguettes… ? » Ça pouvait être dangereux, mais c’était une solution. La Gryffondor fouilla tout de même la pièce du regard pour savoir s’il n’y avait pas quelque chose qui ferait l’affaire ici, tout simplement. « Ou alors… On peut utiliser des pieds de chaise peut-être… ? » Moins dangereux, mais fallait-il encore les enlever, ces pieds de chaise. En tout cas, c’était tout ce qu’elle avait en réserve pour le moment.

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Message(#) Sujet: Re: Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années Des morceaux de rires dans les yeux. - ft les premières années EmptyMar 6 Fév - 12:48

L’anniversaire de ses douze ans détonne largement avec ceux que la fillette a toujours connu, ceux en compagnie de sa petite famille, dans leur petite maison aux aspects vieillottes parce que la mère de famille affectionne tout particulièrement les meubles en bois, les objets anciens et tout ce qui s’y rapporte et qu’elle récupère dans les vide-greniers. La maison est généralement bien rangée mais il y a quand même toujours pleins de trucs à porter de main, elle est remplie par des babioles et tout ces petits trucs dont personne ne se sert jamais. Il y fait toujours très chaud aussi, la fratrie de Gipsy et elle-même ont toujours eu une santé un peu fragile qui laisse la porte grande ouvertes à tous ces espèces de petits microbes désagréables. L’odeur d’un énorme gâteau préparé avec amour persiste dans la salle à manger toute la journée et avant qu’il sorte du four, les enfants ont tendance à parier sur son ingrédient principal. Elle a beau eu rassembler autant de choses que possible pour donner un petit côté personnel et chaleureux à sa fête improvisée, la gamine ne peut pas nier que la vieille salle ne rend pas du tout pareil. C’est tellement différent. Ce qui ne veut pas forcément dire que son anniversaire au château sera nul, certains de ses camarades ont fait le déplacement exprès pour elle alors il y aura toujours du bon à en tirer. Elle a dû mal à se détacher de l’image qu’elle a toujours eu de l’anniversaire et en même temps, elle n’a pas d’autre choix. Tout est différent. Vraiment. De A à Z. Mais c’est drôle, prend des tournures inattendues avec les ballons et c’est un bon moment qu’elle ne peut qu’accueillir les bras grands ouverts et qui la coupe un peu dans son quotidien de sorcière. Elle se trouve peut-être dans une pièce qui manque de chaleur mais la présence de ses camarades suffit à lui faire oublier ce détail. Elle n’a pas froid, elle se sent bien. Le rire réchauffe les murs et la réchauffe aussi. Faut dire que c’est vraiment tordant aussi. La voix de Wyatt change radicalement après qu’il aspire l’air contenu dans le ballon. Gipsy est tentée de faire la même mais rien que l’idée que sa voix se transforme provoque un nouveau fou rire et finalement, entre une chose et une autre elle n’en fait rien. La prochaine fois, peut-être. Elle ne s’en formalise pas, ce n’est pas grave et elle passe très vite à autre chose. Tout le monde a ramener un petit quelque chose – pas seulement des cadeaux – alors la table se remplit très vite. C’est devenu un festin de roi. Enfin de reine. Quoique, elle est un peu trop jeune. De princesse, alors. Ouais, là c’est mieux. Ses camarades ne sont pas ses sujets par contre, ce sont des amis avec qui elle veut s’amuser et laisser le plus de bons souvenirs possibles de cette journée. C’est pour cette raison qu’elle leur laisse le choix de décider par quoi ils veulent commencer, de toute façon elle n’est pas douée pour trancher et elle profite de toutes leurs propositions pour se goinfrer de bonbons. Le sucre n’est peut-être pas bon pour les dents mais c’est bon pour le moral, c’est bon pour les enfants et finalement, être au château lui évite d’entendre ses parents limiter la consommation de sucre. Ouais, ils sont un peu relous ses parents là-dessus, mais à part ils sont chouettes. Ils savent organiser des trucs bien mais voilà, personne n’est parfaits quoi. « Ouiiich ! Jrre commenche parche quiii ? » En toute classe. La gamine n’a pas su attendre de finir de mâcher pour poser sa question, excitée à l’idée de déballer ses cadeaux. Bien sûr, elle ne les a pas tous invité dans l’unique but de recevoir des cadeaux, hein, mais qui peut résister cette fabuleuse expérience qui est celle de déchirer le papier pour découvrir la surprise cachée à l’intérieur ? Gipsy a les yeux qui brillent avant même d’avoir le premier cadeau entre les mains et même si elle reste à l’écoute des autres idées. Genre le Quidditch-ballon, elle sait pas comment on y joue mais si ils sont tous ravis de pouvoir tester, c’est l’occasion pour elle aussi d’en savoir plus. « C’est quoi les règles, d’abord ? » Ou le semblant de règles. Pas besoin qu’on lui explique les règles en longueur et comme dans un vrai match, elle a juste besoin de petites basounettes. Elle est tellement motivée qu’elle ne capte pas tout de suite la demande de Jack. Non, à la place elle se sert un verre de chocolat chaud car c’est quand même une idée de génie d’y avoir pensé. « Qui veux du bon chocolat chaud apporté par Hillary ? » Demande t-elle juste avant de recevoir un premier cadeau – celui de Jack – dans les mains. « Bon, alors j’commence par celui-là et ensuite je fais plouf-plouf. » Parce que plouf-plouf c’est la vie quand t’es gamine et que c’est maintenant un peu mort pour attendre d’ouvrir le cadeau de Jack. Elle l’a déjà dans les mains. C’est quelque chose en papier, les plis sont précis et l’animal se devine facilement. « C’est un cygne, c’est ça ? » Elle a dû en voir en photos un jour, peut-être dans une classe moldue. « C’est beau, merci Jack ! » Elle repose le cygne en papier sur une table, éloigné des bonbons et surtout des boissons pour ne pas prendre le risque de le tâcher ni de l’âbimer dans sa poche. C’est précieux les cadeaux. Et avant de passer aux autres cadeaux, elle finit par déposer un bisou sur sa joue pour le remercier.

« Mickey est dans son bain. Combien fait-il de bulleeees ? Troiiiis ! Un, deux, Troiiiiis ! » Son doigt finit le décompte dans la direction de son camarade de maison. C’est à son tour ! Elle lui adresse un grand sourire, toute contente même si elle tilte un peu quand juste à coté, Hilary propose d’utiliser des baguettes pour taper dans les ballons. C’est pas super dangereux les baguettes ? Il suffit parfois d’un rien pour que la situation parte en cacahuète. Elle, elle sait. Alors, Gipsy s’apprête à protester gentiment quand elle entend la nouvelle proposition de la fille au rat. Cette fois, il s’agit de se servir des pieds de chaises. De les enlever. Donc de les casser ? Ce qui revient à dégrader – et pas qu’un peu – le matériel de l’école. C’est mal. Mais la gamine qui fête ses douze ans aujourd’hui ne semble pas être une lumière car elle ne percute pas un seul instant ce côté de la chose. Non, elle ne le voit pas comme quelque chose de mal parce que pour elle, c’est forcément moins dangereux que d’avoir recours à leurs propres baguettes et donc forcément mieux. « Les ballons vont éclater si on prend des trucs pour taper dessus ? » On reviendra pour la priorité des problèmes car là, c’est pas trop le top. A la limite, c’est presque du détail ça. Si ils explosent les petits ballons, c’est un peu triste mais c’est pas un drame non plus et personne ne viendra les réprimander à ce sujet. Mais bon, ils ont un peu galéré à les gonfler et puis ça la rend un peu triste quand ils meurent les petits ballons. Elle n’a pas le temps de proposer de faire des passes, ce qui serait beaucoup moins marrant, car cette fois le cadeau de Wyatt arrive dans ses mains. Son camarade a prit le temps de l’emballer, c’est vraiment trop chou. Le moment tant attendu est arrivé. Ses petits doigts se faufilent sous le papier et tire dessus. Quelques secondes plus tard, le papier est au sol et la fillette tourne le cadeau dans tous les sens. C’est un livre. De comtes. Sorciers. « Trop bien ! » Elle est certaine de ne pas les connaître ces histoires là. « Merci Wyatt, c’est génial ! » Comme pour le cadeau précédent, la fillette le dépose un peu à part pour ne pas risquer de l’abîmer au cours de la petite fête et dépose ensuite un bisou sur la joue de celui qui le lui a offert. Elle a de la lecture qui l’attend ce soir et comme ce n’est pas pour les cours, elle ne s’en ira pas le lire à reculons. « Au prochain ! » Une nouvelle fournée de bonbons et c’est reparti pour un tour. « A la queue leu leu, mon petit chat est bleu, s’il est bleu tant mieux, s’il est gris tant pis ! » Cette fois, son doigt s’arrête sur Hilary. Elle pourrait faire ça longtemps car elle en connaît un tas des plouf-plouf, c’est la base quand tu joues à plusieurs ou alors quand tu as des frères et des sœurs et que tu ne sais pas comment départager. Il y a la courte paille aussi mais c’est moins drôle. Certes, choisir qui fait la plouf-plouf c’est pas toujours simple parce que ce choix influence le résultat mais là, la question ne se pose pas. C’est à elle de faire plouf-plouf parce qu’elle ne sait pas par où commencer. Désormais, l’ordre est définitif et surtout, il ne signifie surtout pas qu’elle préfère un de ses camarades à un autre. C’est du hasard complet. Sauf pour Jack, parce qu’il lui a déposé le cadeau dans les mains avant. Il est trop rapide pour eux. Mais il est aussi sur tous les coups. On ne peut pas le lui reprocher. Sans lui, l’idée du Quidditch-ballon n’aurait pas germé dans leurs esprits même si la pratique reste encore un peu floue pour l’instant.
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