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[Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill
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Message(#) Sujet: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyVen 5 Jan - 13:50


Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

Rosenbaby & Jillou


Mon frère, mes parents, les frères et sœurs, Noël, Brighton et aujourd’hui : Octavia ! J’avais tout ce dont j’avais besoin ou presque. Ce constat avait été fait au matin du 29 décembre, jour où je devais rejoindre ma blonde préférée à Londres ! Londres était également une ville que j’affectionnais tout particulièrement et c’est avec une excitation non dissimulée que j’avais serré Oliver dans mes bras (non sans obtenir une ou deux petites protestations) en me promettant intérieurement de lui apporter quelque chose de Londres. A ce moment là, je n’imaginais pas que l’idée de lui envoyer un petit courrier me passerait par la tête. Il était aussi question de retrouver deux personnes qui auraient pu rester dans nos souvenirs de vacances : Jesper et Henrik. Deux petits hasards sur lesquels nous étions tombées l’été passé et l’alchimie avait été au rendez-vous… Octavia avec Jesper, le beau voyageur et moi, avec Henrik, le « magicien ». Je me souvenais alors parfaitement du sentiment que j’avais eu en parcourant ces plages : ne penser à rien d’autre qu’à l’instant présent, profiter et ne surtout pas se poser de questions. Je ne m’en étais posée que très peu… Henrik était adorable ! Est-ce qu’il me plaisait ? Oui. Est-ce qu’il y avait l’éventualité pour que je sorte avec lui ? Ca c’était moins sûr et il y avait bien une raison à cette réponse… Octavia n’était pas sans la connaître et j’avais été obligée de mettre en veille, dans un petit coin de ma tête, le prénom qui me venait immédiatement à l’esprit quand je me posais la question de la relation que j’entretenais avec Henrik. De toute façon, tout le monde était d’accord : la journée était centrée sur l’idée d’en prendre plein les yeux, de marcher, de s’imprégner de la capitale et de nous donner des nouvelles de nos quotidiens respectifs. Une petite grappe de voyageurs ! Octavia et moi avions fait en sorte de ne pas sortir des cheminées pleine de suie (et avec nos sourcils intacts) et de faire comprendre aux garçons que nous étions ravies de leur venue. C’était vrai et curieusement, je fus encore plus contente de revoir Henrik que je ne l’avais imaginé. Une bouffée d’air frais qui continuait de nous guérir de toutes les blessures accumulées l’an passé. La petite pause restau’ en milieu de journée me perturba un peu car je me retrouvais en face d’Henrik qui me lança quelques regards en coin… Spencer n’était pas là, mais il ne m’aidait pas pour autant… et c’est dans les quelques secondes où j’avais autorisé mon esprit à penser à lui que j’avais ressenti un sentiment proche des scrupules… Un petit détail que j’avais besoin de fournir à Octavia pour avoir un peu d’aide…

La journée fut parfaite, mais aussi très rapide ! C’est après trois quatre promesses de nous revoir très vite, soit chez nous, soit chez eux, et de s’écrire, que nous avions dit au revoir à nos deux acolytes près d’une bouche de l’Underground. C’est donc bras dessus, bras dessous que nous avions commencé à marcher sur Shaftesbury Avenue pour poursuivre le moment en amoureuses. Ouais ouais ouais, parce que je n’avais qu’une seule amoureuse sur cette petite Terre et c’était elle, ma meilleure amie. Nous savions parfaitement quelle était notre destination et je ne pouvais mesurer l’excitation qui m’envahissait à l’idée. Traverser le Chaudron Baveur pour rejoindre notre petit monde magique et le magasin d’accessoires de Quidditch : c’était notre objectif à venir et nous n’avions même pas besoin de le formuler à haute voix, nous nous comprenions par un simple regard. Peut-être que traverser la frontière entre nos deux mondes pouvait nous rappeler ce que nous étions pour certains sorciers….à savoir, des nés-moldus insignifiants, mais me concernant, je ne pensais pas à tout ça… pas dans cette situation, pas en présence d’Octavia et tout ce que nous allions encore partager aujourd’hui. Après avoir léché une bonne quantité de vitrines et bavé sur quelques pâtisseries en vente sur Charing Cross Road, je m’exclamai, moitié à voix basse et près de l’oreille d’Octavia : « Ohoh, Pub en vue ! On arrive. J’crois qu’on va détraquer l’instrument de travail des Legilimens avec toutes ces émotions, nan ?! J’ai trop hâte ! » Pas plus de quelques minutes plus tard, nous étions dans le Chaudron Baveur, occupé par un tas de sorciers et sorcières attablés. Venir sur le Chemin-De-Traverse était toujours un plaisir pour moi et le faire en l’absence des parents et avec Octavia uniquement avait une petite saveur supplémentaire. La présence d’Henrik et de Jesper nous avait empêché de parler magie et nous avions profité du Londres moldu toute la journée en leur cachant nos projets. C’est après en avoir pris encore une fois plein les yeux en découvrant la rue commerçante magique que les choses sérieuses commencèrent : « Prête ?! On va le toucher et l’avoir dans les mains ! Après ça, on va se trouver quelque chose à boire et je t’expliquerai comment j’ai « donné de ma personne » pour ton cadeau, ça te va ? Tu as résisté toute la journée à me poser la question, je te félicite ! » Nous étions devant, il ne restait plus qu’à pousser la porte de la boutique.





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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyDim 7 Jan - 18:44



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Je n'avais jamais connu de période aussi calme et reposante que celle que je vivais à présent. Le retour à la résidence familiale s'était déroulé en fanfare et disputes, et tout s'était réglé aussitôt. Nos parents ne supportaient pas qu'on se dispute, et lorsque Naïa et Loki semblaient un petit peu plus calmés, c'était moi qui revenait à la charge. Ils n'avaient pas assez payé pour ce qu'ils m'avaient fait subir. Ils n'avaient pas payé assez pour ce qu'ils étaient encore entrain de penser à l'heure actuelle. Ça me rendait malade. Ça me rendait dingue toute cette injustice et leurs préjugés à la con sur lesquels personne ne pourrait jamais les raisonner. Ils devaient ouvrir les yeux et vivre dans un monde réel, franchement. Si Conrad ne les obligeait pas, peut-être que quelques coups de pelle dans leur sommeil leur remettraient les idées en place ? Peut-être que j'arriverais à tasser leur mauvais côté et à les faire devenir des demi-frère et demi-sœur idéaux ? Je savais que je pouvais toujours rêver pour que Père Noël m'apporte ce cadeau, c'est pourquoi j'avais préféré recevoir des cadeaux que je savais qu'ils me seraient utiles, et qu'ils me feraient plaisir. À ma plus grande surprise, les jumeaux m'avaient offerts un médaillon plutôt joli, dont je me méfiais énormément. Le nombre d'histoires de sorciers qu'on pouvait entendre qui parlait de sorcier imprudent ayant dormi trop près d'une plante verte étrangleuse, ayant touché un objet frappé d'un sortilège de magie noire ou portant une malédiction, ou ayant suivi une créature magique sans regarder où ils mettaient les pieds ... Pour moi, ce médaillon resterait dans sa boite, sous une lame du plancher du salon, sous la chambre de l'ex-serdaigle aux desseins maléfiques. Bien qu'elle n'ait plus le droit d'utiliser une baguette, ou la magie, elle me faisait froid dans le dos. Ces têtes d'animaux fixées au mur s'étaient démultipliées depuis qu'elle restait au Manoir. Et le fait qu'elle soit vue sous son véritable jour par la communauté sorcière ne semblait pas la déranger le moins du monde. Elle n'avait pas changé de comportement vis-à-vis de moi, même si elle espérait faire croire à mon père et ma mère que c'était le cas. Je devenais peut-être paranoïaque, mais elle ne changerait jamais. Et comme je tenais à ma vie, je serais sur mes gardes, toujours.

Pour me rendre à Londres, j'avais enfilé le nouveau manteau que ma maman m'avait offerte pour Noël, blanc en fourrure, très chaud. Mes cheveux étaient sublimes et ondulaient dans mon dos, alors que j'avais passé un petit sac en bandoulière qui contenait un portefeuille, une bourse, un paquet de chewing gum, du maquillage, un bic, un morceau de papier, et ma baguette magique. Je ne la quittais plus. Jamais plus. J'embrassai ma mère et mon père, leur priant d'être prudente et de leur écrire pour les rassurer, me baissai la tête en rentrant dans la cheminée et disparût entre les flammes vertes et inoffensives pour ma tenue. Je vérifiai que j'avais bien mes sourcils à l'arrivée, et sortis de l'antre du Chaudron Baveur. Cela faisait plaisir de retrouver un peu d'ambiance. J'étais toujours fascinée par la magie qui opérait autour de moi. Bien que les sorciers avaient tendance à assumer leurs excentricités et leur image qui donnait l'impression d'être sale, je souriais. Je sortis de la taverne côté moldu, me pressant de rejoindre Jill à leur point de rendez-vous, avant de réceptionner les garçons à une bouche de métro. J'étais excitée, impatiente et totalement sous stress de ce rendez-vous. Je gardais un souvenir tellement exceptionnel de notre voyage au Danemark que j'avais peur de les décevoir, avec notre capitale trop bruyante, pas assez colorée et n'étant pas bordée par la moindre mer, ou le moindre océan ... Mais le moins que l'on puisse dire était que je n'étais pas déçue. Pour le moment, Jesper réalisait un sans faute, ce qui me troublait davantage que je ramais avec Oliver, et qu'Elijah ne m'adressait plus la parole. Je sentais qu'il avait envie d'en savoir plus sur moi et malheureusement, je devais filtrer mes paroles. Je ne pouvais pas lui révéler l'existence de la magie. Je ne pouvais pas véritablement lui parler de notre quotidien. J'avais l'impression de lui mentir sur toute ma vie et bien qu'il me fit encore rêver avec ses aventures et voyages, je ne pouvais rendre la pareille. Je me sentais tellement bien sur le coup, mais tellement honteuse de ne pouvoir rien véritablement partager. Pourtant, ça a été une aventure à elle toute seule, l'existence de la magie. Il y avait beaucoup à en dire. Il y avait beaucoup à apprendre, tous les jours. Il y avait même des coins un petit peu trop flous, surtout lorsqu'il fallait en apprendre plus sur la magie à l'étranger. Je me sentais limitée, mais j'avais réellement envie de faire les voyages que nous évoquions avec Jill. La Tanzanie, la Thaïlande, la Guadeloupe et puis peut-être l'Australie ? Nous n'étions jamais à court d'idées sur les destinations les plus rêvées. Et Jesper venait toujours rajouter sa touche de magie sur nos projections de rêves. J'avais hâte de terminer tout ça, j'avais hâte de m'échapper de ce Château de malheur pour pouvoir me lancer dans une nouvelle aventure. Mais j'étais consciente que je devais d'abord obtenir mes BUSE et décrocher mes ASPIC si je voulais aller quelque part. Elles me seraient essentielles pour la suite.

Lorsque les garçons retournèrent d'où ils vinrent, je ne pouvais m'empêcher de me sentir à nouveau moi-même, libre de me laisser aller qu'en la seule compagnie de ma meilleure amie. Jill semblait aussi excitée que moi, et nous avions une nouvelle mission à accomplir. Je tâtonnai ma veste à la recherche de mon sac, afin de vérifier que ce petit sachet de velours était toujours bien présent, avec nous. Un B-Racer 4000. Ma parole, je devenais dingue. Cette fille, accrochée à mon bras, était carrément dingue. Elle ne s'imaginait pas le bonheur que je ressentais sur le moment. Elle ne devait pas comprendre à quel point j'étais heureuse. À quel point ce cadeau me semblait rendait heureuse. Je pense que j'aurais pu être capable de faire apparaître un patronus, avec la joie que je ressentais. « Ohoh, Pub en vue ! On arrive. J’crois qu’on va détraquer l’instrument de travail des Legilimens avec toutes ces émotions, nan ?! J’ai trop hâte ! » J'affichai un sourire une fois que nous poussions la porte du Chaudron Baveur, dans l'autre sens cette fois, pour nous rendre sur le Chemin de Traverse. Il n'était pas trop fréquenté, heureusement. Je laissai Jill taper les briques nécessaire à l'accès au Chemin. « Laisse-moi essayer un truc ... Spero Patronum ! » J'avais eu dix-sept ans en octobre. J'avais atteint la majorité sorcière, étais véritablement devenue une adulte, et par conséquent, je pouvais faire de la magie en-dehors de Poudlard. Nous étions dans le monde des sorciers, et je ne pouvais me priver d'un peu de magie au summum de mon bonheur. Cependant, il ne se passa absolument rien. Sans me départir de mon sourire, je haussai les épaules, acceptant la défaite. Je ratais mes sortilèges de Défense contre les Forces du Mal depuis ma première année, je n'allais pas en faire tout un plat. « Au moins, c'est sûr que c'est pas le souvenir heureux, cette fois ... C'est vraiment ma nullité ! Tu penses que je devrais quand même tenter d'apprendre à Transplaner ? Pour sûr, je vais finir désartibulée à chaque fois ! »

Descendre la rue était un réel plaisir. Les sorciers et sorcières s'activaient bruyamment avec leurs petits chapeaux pointus tandis que nous faisions un peu tache avec nos vêtements de moldus - mais il le fallait bien pour passer comme des jeunes filles normales aux yeux des plus beaux danois du monde. Mon regard fut attiré par le glacier, et me rappela ma première sortie après les cellules du Ministère en compagnie de Jaspe. J'eus un petit pincement au cœur, mais je savais que je retrouverais ce garçon à mon retour à Poudlard. J'avais hâte. « Prête ?! On va le toucher et l’avoir dans les mains ! Après ça, on va se trouver quelque chose à boire et je t’expliquerai comment j’ai « donné de ma personne » pour ton cadeau, ça te va ? Tu as résisté toute la journée à me poser la question, je te félicite ! » Elle s'amusait à m'exciter, mais je pouvais voir que son teaser fonctionnait sur elle-même, puisqu'elle semblait sur le point se briser la mâchoire à force de sourire. Le sourire large, toutes dents dehors, j'acquiesçai sans que l'émotion ne me laisse formuler quoique ce soit à voix haute. Je me libérai de Jill et poussai la porte de la boutique dans une sonnerie de cloche assez discrète. Il y avait quelques personnes qui observaient des accessoires de quidditch et qui s'affairaient autour de livres dont les couvertures affichaient des joueurs bien connus qui flânaient en échangeant des clins d’œil ou en ayant une posture avantageuse. J'allais peut-être être sur l'une de ces couvertures, un jour, grâce à ce balai ... Je m'avançai vers le comptoir, et me penchai en avant pour réclamer le balai. Lorsque le vendeur partit dans l'arrière boutique, je me tournai vers Jill, prise d'un fou rire euphorique qui finira par me briser des côtes. « Prête .... Cinq, quatre, trois, deux, un, zéro ... Raté, toujours pas là. Cinq, quatre, trois, deux, un, zéro ... Il est lent, je dois peut-être aller le chercher moi-même ! T'es une grosse folle, Jill Joe Adams. Tu sais, ça ? T'es complètement malade ! » Je portai un main à ma bouche, toujours hilare, toujours dans l'attente de pouvoir effleurer ce balai qui se faisait réellement attendre, depuis tout ce temps ...


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Le Hasard

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Arrivé(e) le : 28/06/2011
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyDim 7 Jan - 18:44

Le membre 'Octavia Rosenberg' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 5
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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyDim 14 Jan - 14:56


Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

Rosenbaby & Jillou


Nous prenions tout ce qui était bon à prendre pour éliminer définitivement les mauvais souvenirs. Comme tout souvenir, je savais pertinemment qu’ils allaient rester et qu’ils faisaient désormais partie de nous, mais vivre était la meilleure manière de ne pas nous laisser abattre. Connaissions-nous quelqu’un qui s’était laissé aller suite à ce qui était arrivé à Poudlard ? Les Nés-moldus n’avaient peut-être pas la même place que les autres dans le monde des sorciers, mais au moins, ils avaient de la volonté et beaucoup de force pour avoir supporté tout ça. Octavia, Oliver et moi en faisions partie et j’étais fière de réaliser que je ne me forçais pas à avoir le sourire, pas non plus pour avoir des projets ou même pour continuer à apprendre la magie et la pratiquer. Les nés-moldus étaient des sorciers à part entière, pas moins doués que les autres et quelques années à Poudlard m’avaient suffi pour en avoir la certitude. Aujourd’hui, nous avions néanmoins prévu de nous couper du monde magique pour quelques heures afin de rejoindre nos petites rencontres du Danemark. Henrik et Jesper avec qui nous n’avions cessé de correspondre depuis l’été dernier. L’entente avait été immédiate, et les petits rapprochements aussi… Je savais parfaitement que la petite Rosenberg n’était pas insensible au charme de Jesper. Moi, j’avais trouvé Henrik charmant dès la soirée sur la plage mais je bloquais toujours un peu… La raison ? Le monde magique et l’un de ses membres. Spencer me donnait beaucoup de tourment, ce qui m’empêchait d’essayer de m’ouvrir un peu plus au jeune Danois. Je n’étais absolument pas à l’aise avec la situation, sachant que je cachais aussi tout ça à Oliver. Mon frère ne posait pas de questions, mais je culpabilisais un peu de ne rien lui dire…. Toutes ces pensées ne m’empêchèrent pas de profiter de Londres et des deux garçons ! La journée fut plus que sympa et j’étais ravie de retrouver Octavia, ma petite déchainée de service qui m’avait manqué, même si cela ne faisait que quelques jours que nous avions quitté le château et notre petit cocon du dortoir que nous partagions depuis le début.

L’heure de quitter le « Londres Moldu » (et les garçons qui nous offrirent des sourires face auxquels il était bien difficile de ne pas craquer) sonna enfin et c’est en « mode excitation » que nous avions de nouveau pris le chemin du Chaudron Baveur pour faire la petite commission que j’avais eu en tête toute la journée. Octavia allait récupérer son cadeau et j’étais folle à l’idée de le voir, ce cadeau, de le toucher voire même de l’essayer, un jour ! C’est l’esprit rempli de balais volants et d’accessoires de Quidditch que le passage vers le Chemin de Traverse s’ouvrit devant nous. Octavia sortit rapidement sa baguette et c’est avec surprise que je la regardais tenter le sortilège du Patronus. Du coin de l’œil, je l’observai faire tandis qu’un petit sourire commença à s’installer sur mes lèvres : « Tu veux crâner, c’est ça ? » Je ne compris ce qu’elle voulait faire que quelques secondes plus tard. « Hum.. Attends, attends, c’est à la sortie de la boutique que tu pourras réessayer le sort ! Si c’est Jesper qui sort de ta baguette en fumée argentée, pas dit que je survive au fou-rire que je vais avoir, je te préviens tout de suite ! » Un petit coup de coude taquin accompagna mes paroles et je répondis à la suite de ses paroles : « Tu VAS tenter de transplaner quand même ! Tu n’auras pas besoin de baguette, ni de super moment heureux, mais ta volonté ; tu en as, de la volonté, non ? » Et je n’en doutais pas une seule seconde ! J’avais hâte de voir Octavia transplaner même si l’idée de pouvoir transplaner à ses côtés me faisait peur. Le transplanage n’était pas quelque chose à prendre à la légère, mais c’était quelque chose que tous les jeunes avaient envie d’exploiter très vite.

Nos pas nous rapprochaient de plus en plus de la boutique et j’étais plus qu’avide d’y arriver enfin et de voir le balai dans les mains d’Octavia. Contre mon gré, j’eus une pensée pour la dernière fois que j’avais passé la porte d’une boutique magique, à Pré-Au-Lard et je chassai de force cette pensée de mon esprit. Octavia poussa elle-même la porte de la boutique et j’y entrai juste après elle. Mon regard vu très vite pris par tout ce qu’il y avait à y voir : de nombreux balais flambants neufs, des vifs d’or qui voletaient dans tous les sens, d’immense banderoles en toile de nombreuses équipes nationales de Quidditch, des posters animés …des uniformes de toutes les couleurs, des battes alignées sur tout un pan de mur… des centaines de bouquins sur le sport en question et un immense comptoir avec plein de petits accessoires à différentes effigies. Le paradis pour un fan de Quidditch qui se respecte ! Je n’étais pas une grande fan, mais faire un passage dans cette boutique était plus qu’agréable ! Octavia réclama le balai et le vendeur nous quitta le temps d’aller chercher la commande. La blondinette ne tenait plus en place…et il fallait dire que j’étais dans le même cas. « Respireeee !!! » Je mimais la respiration lente et contrôlée sans pouvoir m’empêcher de rire. Nous pouvions avoir le chic pour attirer l’attention avec nos éclats de rire alors mieux valait se contrôle un peu. Je serrai alors son bras après l’avoir entendue me traiter de folle et je n’eus pas le temps de lui répondre ou de lui dire d’escalader le comptoir pour aller à la recherche de son balai, que le vendeur revenait déjà avec un petit trésor dans les mains. Il déposa l’objet sur le comptoir, devant nous et s’exprima pour dire quelque chose du style « Je vous laisse voir si tout vous va et je le mets dans un emballage », mais bien évidemment, je n’avais pas vraiment entendu, ni même écouté. Il était temps d’observer le joli balai que nous avions sous les yeux. Sans pouvoir m’en empêcher, je détachai vite mon regard de l’objet pour demander à Octavia : « Alors ? Il est bien ou pas ? Parle ! Dis quelque chose…. » Je frôlais l’objet du plat de la main, trouvant qu’un balai neuf et récent était vraiment un joli objet … pourquoi pas un objet de collection, à la limite ? Il valait le coup d’œil et n’était pas le seul dans la boutique à attirer l’œil d’un sorcier normalement constitué (et qui aime le sport magique qu’est le Quidditch) : « Bon OK, il est magnifique et je crois qu’on va gagner tous les matchs à venir… ils vont tous bloquer dessus, c’est obligé ! 2024 rime avec victoire des Poufsouffle et débuts de la carrière de la grande joueuse Octavia Rosenberg ! Qu’est-ce que tu en dis ?! En plus, quand tu vas répondre à des interviews, tu pourras jouer la fille forte et torturée en disant que tu as vécu un an de cachots ET dire que ta meilleure amie t’a offert le balai qui a révélé tout ton talent ! C’est la classe, vraiment la classe …. » J’arrêtai finalement de dire des tas de conneries pour me concentrer sur Octavia, tandis que le vendeur revenait déjà pour nous demander si nous étions satisfaite et s’il pouvait reprendre le balai pour nous le mettre en sécurité dans un emballage. Ne répondant pas à l’homme, je me tournai de nouveau vers Octavia pour lui dire : « Tu es contente… ? » Je voulais que ce moment soit parfait, qu’il soit un nouveau super souvenir à ajouter à ceux que nous avions déjà à recenser.




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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyLun 15 Jan - 18:24



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Je ne sais pas si j'avais déjà été dans un tel état d'excitation. Déballer les cadeaux de Noël sans connaître son contenu, c'était bien, mais on avait des chances d'être déçue ... Aller retirer le plus beau cadeau de l'univers en boutique, après avoir vu les deux plus magnifiques beaux gosses danois de la planète, c'était autre chose. C'était le level supérieur. Un peu comme si, pour la Saint-Valentin, Oliver me promettait de me faire une soirée qu'il rendrait mémorable. Ça aurait le don de me rendre dingue - dans le bon sens, cette fois. Ca aurait le don de m'exciter - dans tous les sens du terme, cette fois. Mais ça aurait surtout le don de me faire m'évanouir de joie, surtout. Je pensais être capable, aujourd'hui, de réaliser un sortilège de Patronus. Après tout, j'étais au summum du bonheur de ma vie. Habituellement, j'étais joyeuse, mais là, ça dépassait un stade où je me sentais pousser des ailes dans le dos et voleter dans les cieux tel un petit angelot. « Tu veux crâner, c’est ça ? » Et voilà qu'elle me taquinait, ce à quoi je répondis directement en tirant la langue, écoutant la suite de ses stupidités qui me faisaient pourtant agrandir mon sourire jusqu'à ce qu'il frôle mes oreilles. « Hum.. Attends, attends, c’est à la sortie de la boutique que tu pourras réessayer le sort ! Si c’est Jesper qui sort de ta baguette en fumée argentée, pas dit que je survive au fou-rire que je vais avoir, je te préviens tout de suite ! » Je m'esclaffai à mon tour, hilare, incapable de reprendre le contrôle. J'imaginais le visage parfait et fantomatique de Jesper jaillir de ma baguette pour me protéger et je trouvais cette idée totalement ridicule. C'était ridiculement drôle, et mes côtés allaient céder sous les spasmes qui me secouaient. Il fallut plusieurs secondes pour me calmer. J'avais rangé ma baguette, je me tenais les côtes histoire d'être sûr de ne pas me blesser pour notre première rencontre de quidditch contre Oliver. Je repris calmement en dénonçant ma nullité et mon désir de ne jamais me désartibuler. J'étais sceptique quant à réellement y arriver. Il y avait des gens douer pour lancer des sortilèges, pour disparaître à un endroit pour réapparaître à d'autres, et puis il y en avait qui était simplement bon à monter sur un balai et à envoyer des cognards comme pour égaler tout le mal qu'on lui avait fait ... « Tu VAS tenter de transplaner quand même ! Tu n’auras pas besoin de baguette, ni de super moment heureux, mais ta volonté ; tu en as, de la volonté, non ? » Elle n'avait pas tord, la petite. J'avais de la volonté. J'étais tenace et j'avais pris du poil de la bête dans ces cachots. Les idées que je n'osais souffler à haute voix de peur de briser le silence s'étaient transformées en un violent orage, en une violente tempête, en de violents caprices qui ne disparaissaient que lorsqu'on s'y pliait. Je savais que ça ne pouvait pas marcher pour tout. Je savais que je devais m'armer de davantage de patience pour des sujets relatifs aux relations amoureuses - oui oui, je pointe Oliver, que j'aurai à l'usure -, aux inimitiés - cette fois, c'est du genre Tracy -, ou à simplement la fraternité - et cette fois-ci, je visais Naïa, quoiqu'une nouvelle cible était tombée de nulle part, Félicia. Je devais demander conseil à Jill, une fois que j'aurai fini de m'exciter pour ce superbe balai de course que je n'aurais même pas imaginé même dans mes rêves les plus fous ! « Si je suis prête, seulement ! J'ai surtout la volonté de savoir comment t'as réussi ce tour de magie ! T'as braqué Gringott's ? Si c'est le cas, dis-moi, il te faut absolument un déguisement ! » Je lui jetai un oeil soupçonneux, me laissant aller à d'autres hypothèses délurées qui devaient surtout servir à détourner le sujet de cet examen de transplanage que je savais vouloir passer. Ça serait plus simple pour se déplacer. Je pourrais aller voir Jesper quand je le voudrai - même s'il risque de trouver cela un peu louche -, je pourrais m'inviter quand je le voudrais chez les Adams - et surveiller le jumeau de plus près -, je pourrais voyager et me sentir en totale sécurité avec la possibilité de fuir si bon me semblera ... « T'as vendu Scott comme esclave à un sorcier louche ? » Mais je savais que j'étais loin du stratagème dont avait usé Jill pour acquérir une telle merveille.

« Respireeee !!! » Elle avait bien raison de me rappeler de respirer. J'étouffais, j'avais beau aspirer le plus d'air possible, mes poumons ne semblaient jamais satisfaits de tout cet oxygène. Dans un mélange entre le rire et l'asphyxie, je m'accrochai à Jill comme pour me rappeler que pour une fois, c'était bien la réalité, et pas un rêve que l'on souhaitait qu'il se réalise alors que nous étions étendues sur des matelas humides et crasseux, les cheveux gras et sales, et les jambes en coton, se raccrochant à de belles images pour garder le moral, pour garder le cap, pour garder des objectifs de vie une fois que ce cauchemar aurait été derrière nous. La vie se reconstruisait, et cette reconstruction avançait d'autant plus vite dans de pareils moments. Je ne m'en rendais pas compte, mais j'avais besoin de me tenir l'esprit occupé. Et ce petit vieux qui semblait s'être coincé le dos au milieu de cette mission ne faisait que me transporter, accroître la distance entre ces cachots et ce balai. Pour moi, c'était une nouvelle page qui se tournait. Je ne m'en rendais pas compte, mais ce balai était simplement déterminant pour mon avenir. Ce balai était plus qu'un superbe balai. Il était offert par ma meilleure amie qui avait toujours cru en moi. Il était plein de promesses pour cette coupe de Quidditch. Il serait certainement utile pour rentrer dans le cercle un peu fermé des joueurs de quidditch de ligue professionnelle. Sans parler de sa résistance de l'air, de sa précision, de sa maniabilité, de sa vitesse, de son sortilège de freinage, et j'en passais.
Le vieux venait de passer l'encadrement de sa porte qui menait à la réserve, et j'étais immobile. Il nous pria d'examiner le balai et de voir s'il ferait l'affaire, mais je ne pouvais me toucher. Mes yeux brillaient et les poils sur mes avant-bras s'étaient hérissés dans un frisson d'émotion. Je me mordis la lèvre, soudainement très calme, pour contraster avec l'excitation de la découverte. « Alors ? Il est bien ou pas ? Parle ! Dis quelque chose…. » Je ne pouvais détacher mon regard du magnifique objet, mais le regard insistant de ma comparse de crimes était pesant, et plutôt justifié. Elle avait donné son corps, en échange de ce balai ! Comme Jade disait, une belle preuve d'amitié - mais ne pas oublier de regarder si elle n'avait pas de cicatrice louche depuis ... « Je suis amoureuse. » J'éclatai d'un nouveau rire hilare, ne me retenant plus de déranger les quelques sorciers présents dans la boutique. Ils comprendront mon émotion le jour où on leur offrira un tel balai pour Noël ... C'était le plus beau cadeau qu'on ne lui avait jamais fait - non pas que je tenais pour acquis le deuxième sac de velours. « Bon OK, il est magnifique et je crois qu’on va gagner tous les matchs à venir… ils vont tous bloquer dessus, c’est obligé ! 2024 rime avec victoire des Poufsouffle et débuts de la carrière de la grande joueuse Octavia Rosenberg ! Qu’est-ce que tu en dis ?! En plus, quand tu vas répondre à des interviews, tu pourras jouer la fille forte et torturée en disant que tu as vécu un an de cachots ET dire que ta meilleure amie t’a offert le balai qui a révélé tout ton talent ! C’est la classe, vraiment la classe …. » Je lui donnai un coup de coude au moment où elle évoqua mon esprit torturé et les cachots. Je ne voulais pas entendre parler de ça maintenant. Plus jamais. Il eut été un temps où ça m'avait fait du bien d'en parler, ou continuer à en parler me faisait toujours du bien, mais je m'étais vite rendue compte que je devais arrêter de me terrer dans ces cachots qui me terrorisaient. Pourquoi rester dans la peur ? Pourquoi ne pas continuer de vivre en prenant tout ce qu'il y avait à prendre, et davantage ? On avait failli mourir dans ces cachots, tout ce qui était maintenant, c'était du bonus. Sur cette idée, je me sentais libre, comme un oiseau. La cage dans ma tête s'était ouverte et l'oiseau enfermé s'était envolé. Je me sentais mieux. Et c'était bien une perspective d'avenir entraînante, un défi de taille qui me pousserait à me dépasser pour y arriver. Je savais que j'étais capable d'y arriver. Je savais que j'étais capable de me faire un nom, de me faire une réputation et d'intégrer une équipe qui appréciera mes qualités pas toujours supportées par tout le monde actuellement. La petite voix de Jill, improbable arriva à mes oreilles, et je lui lançai un regard effaré. « Tu es contente… ? » J'avais envie d'éclater de rire et de pleurer à la fois, tellement je me sentais bien. Je riais, les yeux emplis de larmes, ne sachant que faire de mon corps qui s'était retenu jusque-là de toucher l'objet. Pour toute réponse, je frottai mes yeux pour évacuer mes larmes de bonheur et tandis mes dix doigts vers le balai, doucement pour caresser délicatement le manche. Je ressentais cette aura qui me faisait vibrer. Mais je n'arrivais toujours pas à me dire que c'était MON balai. C'était autant celui de Jill que le mien. Je finis par le lâcher pour que le vendeur le mette dans un bel emballage. Je ne devais surtout pas attirer la convoitise, ou l'abîmer ... J'avais déjà envie d'être ce soir, et je me demandais à quel point je me ferais engueuler si je décidais de rentrer au Manoir des Rosenberg en volant depuis Londres plutôt qu'en utilisant la Poudre de Cheminette, comme prévu initialement. Je priai le vendeur de l'emballer avec grand soin, et me retournai enfin vers Jill, l'air grave, forçant le suspense. « Tu rigoles, je suis aux anges. Je sais même plus aligner deux mots ... Je vais pleurer ... » Pour toute réponse, j'étreignis Jill de toutes mes forces, m'efforçant tout de même de ne pas l'abîmer pour le même match qui m'attendait. Je n'allais pas la lâcher, elle pouvait se débattre si elle le voulait, mais ce câlin public était dû au fait que si je la lâchais, je fondais en larmes, et que je voulais simplement lui voler toute sa joie de rire et arrêter de pleurer. Finies, les larmes. Finie, la lamentation.


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Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

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Jesper et Henrik étaient aussi agréables que dans mes souvenirs et c’est avec l’espoir de les revoir que nous les avions abandonnés au plein cœur de Londres pour rejoindre le côté sorcier. Le petit côté secret que nous conversions bien pour nous et qui était – sans doute possible – « notre monde »… Bien que née-moldue, j’étais désormais incapable de me considérer comme autre chose qu’une véritable sorcière. C’est avec un petit échange de bêtises que nous avions traversé le chaudron baveur pour atteindre notre but : le Chemin de Traverse. Octavia avait le sourire, j’étais super heureuse d’être de nouveau dans cette partie de Londres et la « rencontre » avec le balai n’allait pas tarder à avoir lieu, tout était parfait !
La jeune femme tenta de savoir comment j’avais réussi à financer le balai et la réponse à ces questions était probablement moins « extravagante » que tout ce qu’il était possible d’imaginer, y compris l’idée de braquer Gringott’s comme elle me le suggérait ; mais j’avais quand même donné de ma personne et surtout, de mon temps. Je répondis ensuite à sa remarque concernant son petit frère en lui disant : « Si c’était un emmerdeur, j’y aurais pensé… mais il est adorable, il a toutes les qualités, ce petit frère… j’peux vraiment pas faire ça… » C’était juste plus que vrai ! Scott était un petit amour et pourtant, il n’avait pas la position la plus facile en passant après tous les autres frères et sœurs, dans la famille. Jeremy était à part, Emmy et Hannah étaient proches car n’ayant que quatre années d’écarts et inutile de dire qu’entre Oliver et moi, c’était quelque chose ! Scott n’en voulait jamais à personne, il était courageux, super mignon… Ouais, j’étais amoureuse de mon petit frère moldu, en fait !

Si j’étais déjà dans un état de folie bien avancé en approchant de la boutique, que pouvait-il en être d’Octavia ! Elle était beaucoup plus passionnée de Quidditch que moi et c’est au moment d’arriver près du comptoir principal que je commençais à ressentir ce déchainement partagé. J’étais sûre qu’Octavia avait toujours une petite pensée pour les cachots, pour les moments horribles que nous étions en train de rattraper par des moments simples comme celui d’un passage dans la boutique d’accessoires de Quidditch du Chemin De Traverse. Est-ce que cela expliquait aussi pourquoi j’étais légèrement plus éprise de Spencer qu’il ne l’aurait fallu ? Il me manquait clairement quelques réponses, mais l’un dans l’autre, la conclusion importait : nous étions en train de revivre après avoir été lynchées et dégradées injustement pour notre statut… nous étions capables d’y arriver ! Blackman avait peut-être finalement réussi à faire quelque chose de bien, puisque je me sentais capable d’identifier les instants importants beaucoup mieux qu’auparavant et bien évidemment, Octavia se trouvait dans chacun de ces moments.
Le vendeur arriva finalement avec le bijou en question, nous présentant le balai qui était flambant neuf. Joli ! Mon regard n’était pas assez expert pour remarquer des détails à voir, mais il faisait clairement envie. A cet instant, j’imaginai le regard interloqué de mes frères et sœurs face à tant d’extase face à … « un balai », c’était drôle.

La jeune femme me donna son impression après d’interminables secondes de silence et d’observation du balai. Visiblement, elle était conquise et j’avais l’espoir que ce soit encore plus le cas que ce que j’imaginais. Son silence devait sûrement en dire long et son petit geste de la main vers ses yeux ne m’échappa pas. Tout ce que je voulais, c’était qu’elle pense qu’on avait le droit de vivre et d’être heureuses, bien que nés-moldues…c’était une mission du quotidien qui n’avait, selon moi, pas de fin possible et qui n’attendait pas le lendemain. Au bout d’un certain temps, je repris la parole pour lui dire que le balai était classe – tout en la regardant toucher enfin l’objet du bout des doigts- et finalement lui demander si elle était contente. Sa réaction me tira un grand sourire et j’appuyais un coude sur le comptoir tout en me tournant vers elle. Ses yeux brillaient et j’étais plus que ravie de la voir aussi heureuse. La jeune femme m’attira à elle et je ne me fis pas prier pour la serrer dans mes bras à mon tour, peu importe l’endroit où nous étions et si les gens nous regardaient. Ma meilleure amie, c’était elle ! Il n’y avait pas meilleure évidence et il était certain que j’avais besoin d’elle dans ma vie, de ses étreintes, de ses bêtises, de ses sourires, de ses conseils, de sa présence… Je n’imaginais clairement pas la perdre et je lui glissai à l’oreille, la serrant toujours : « Pas de larmes…on en a versé assez pour un certain nombre d’années… J’veux juste que tu profites et que tu sois heureuse…toujours…tout le temps.. ! » Je m’écartai au bout d’un moment par nécessité, le vendeur venir de revenir avec le balai bien emballé et nous le déposait de nouveau avec délicatesse en nous souhaitant une bonne fin de journée. La journée avait été tellement sympa que j’espérais bien que sa fin serait aussi réussie. Avant de rentrer, j’avais encore pas mal de temps à passer avec Octavia et notre balai luisant. Après avoir jeté un petit coup d’œil à la jeune femme pour voir si elle ne pleurait pas pour de bon, je m’exclamai : « Let’s go ? Pendant que tu rêvasses et que tu penses à tous les super trucs que tu vas faire avec ton petit balai, j’vais pouvoir aller jeter un coup d’œil aux mignons boursouflets que j’ai vus dans la boutique d’à côté, hum ? Et après on se pose, on a des choses à se dire ! » J’attrapais le bras d’Octavia attendant qu’elle soit prête à son tour à quitter la boutique avec le cadeau sous le bras. Il était en notre possession (à la sienne en tout cas) et l’attente en avait valu la peine !




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Morceau par morceau, je me reconstruisais, je me retrouvais. À présent, la fille que j'observais dans le miroir, face à moi, je la reconnaissais. Elle était un peu plus souriante, elle était un peu plus en chair, elle avait le visage apaisé et une posture un peu plus imposante. C'était moi, je reprenais ma revanche sur la vie. Je m'obligeais à vivre plus intensément, plus passionnément, avec intégrité, folie et sans hypocrisie. Un véritable challenge pour moi, qui me transformait en cette fille hystérique dès que je me sentais en danger ... Je savais que tous ces petits moments en compagnie de Jill, en compagnie de Jaspe, en compagnie de Jesper et Henrik, de mes petites histoires de cœur avec Oliver et Elijah, de ces histoires de quidditch, des cours, étaient simplement une belle preuve que la vie reprenait son cours, que les jours tendaient à être plus beaux, à être plus calmes, et qu'après qu'ils aient tué tout espoir en moi, sous les cendres, repoussait tout ce qui avait été détruit. « Si c’était un emmerdeur, j’y aurais pensé… mais il est adorable, il a toutes les qualités, ce petit frère… j’peux vraiment pas faire ça… » Mon sourire s'élargit et je la priais de m'en dire plus, mais elle résistait à mes tentatives vaines. Olalala, j'espérais que ça ne soit pas grave. Je la fixai intensément, comme si je l'obligeais à me dire par l'esprit, mais mon don de légilimencie ne s'était toujours pas réveillé en dix-sept ans, et j'étais tellement nulle en magie que je savais qu'il ne se réveillait jamais. Mais comme le Patronus, je devais le tenter, encore et encore, jusqu'à le faire enfin ...

C'est dans ces moments intenses que je retrouvais mes anciennes sensations. Jill était réellement devenue le pilier de mon existence, et loin de mes jumeaux maléfiques, je m'épanouissais enfin dans ma propre lumière. Savoir ma petite brune au cœur de toute cette excitation, sentir qu'elle était bien, qu'elle allait bien, était un véritable réconfort après tout ce que nous avions traversé. Ensemble dans l'adversité. Et à présent, simplement ensemble dans bonheur pur. À l'instant, je n'aurais échangé notre parcours pour rien au monde. Je le trouvais toujours injuste, je me sentais toujours en colère, je me savais encore fragile et vulnérable, dans le fond, mais je savais que tout ça m'avait rendu plus forte. Ça avait été dur à accepter, mais je me rendais que j'étais à présent compte que j'étais la personne que je voulais être. Rien ne me retenait. J'aurais pu mourir dans ces cachots, je tenais bien, à présent, à dicter ma vie comme je me l'entendais. Je me ferai très certainement des ennemis, je connaîtrai d'autres amitiés solides, je ferai des erreurs et je demanderai pardon, je recevrai des coups et je pardonnerai. Bien sûr, le processus de pardon était le plus difficile à concevoir, encore, pour moi. J'avais la rancune tenace, et je ne pouvais enlever tout ce qu'on avait fait à mon encontre. Je ne pouvais oublier la manière dont j'avais ressenti que je n'étais qu'une merde aux yeux de Tracy, encouragée par Naïa. Je ne pouvais que vivre ce qu'Alaska m'arrachait petit à petit de moi, Oliver. Je ne pouvais que ressentir l'inutilité de mon existence avec Rioghbhardan dans les parages. Ils avaient tous en commun de ne pas le faire exprès, et je les haïssais de n'être qu'un dommage collatéral. Je les haïssais pour qu'ils continuent parce que je ne valais pas la peine d'être sauvée. Je haïssais, mais j'aimais davantage. Alors cette guerre, peut-être inégale, serait remportée par mon bon côté. Celui qui vivait sans se soucier d'eux, jusqu'à ce qu'ils réapparaissent et que je broie à nouveau le noir, enfermée dans ma tête. Heureusement, ces deux petites semaines me faisaient un bien fou. Je ne voyais pas leurs têtes de gnomes, je rendais la vie de Naïa insupportable et j'étais gâtée par mes parents et ma meilleure pote. Ce balai était au-delà de tout ce que j'avais espéré. Alors qu'il était sous mes yeux, je le contemplais sans oser le toucher, sans oser le prendre en main. Au moment où le vendeur avait voulu le reprendre, j'avais enfin effleuré le balai du bout des doigts, essayant de marquer à jamais cette sensation dans la chair de ma peau. Le manche était lisse, parfaitement ciré et gravé du modèle et numéro de série en lettres dorées ; les brindilles étaient parfaitement ordonnées et se rejoignaient symétriquement dans un orgasme visuel incroyable, Octavia finit par détacher son regard de l'objet pour fixer la folle dingue qui avait osé lui avoir offert en balai. Bien sûr, elle était carrément incroyable. Je pense que c'est le plus beau cadeau que je pourrais recevoir en une vie. Et il arrivait pile au bon moment : celui où ma vie se redressait d'elle-même. J'allais sourire, j'allais apprendre à me servir d'une baguette magique, j'allais décrocher mes BUSEs, j'allais retrouver ma joie de vivre, ma volonté, ma ténacité, j'allais remporter - on allait remporter - la Coupe de Quidditch et également - moi seulement cette fois-ci - le cœur d'Oliver. Une nouvelle année pleine de promesses et de bonnes résolutions pour balayer définitivement les mauvaises ondes qui m'empêchaient de vivre normalement, comme je le méritais. J'avais sauté dans les bras de Jill, incapable de résister à la tentation de lui faire comprendre que j'étais complètement hystérique, mais du bon côté, cette fois. Je la préviens que j'allais pleurer. J'étais trop heureuse pour ne pas pleurer de bonheur. « Pas de larmes…on en a versé assez pour un certain nombre d’années… J’veux juste que tu profites et que tu sois heureuse…toujours…tout le temps.. ! » Ça valait tout, venant d'elle. Je desserrai ma prise un peu, en profitant pour la regarder sourire également, et j'éclatai de rire en en venant aux larmes, tellement cette situation inversée était ridicule. Ridicule dans le bon sens. Les autres clients du magasin devaient nous prendre pour deux folles, mais ils ne devaient pas ignorer les événements précédents. C'était sûr, nous y avions laissé un peu de cerveau avec ... « Je peux pas m'en empêcher. Mais ça va, ça va. Ça fait longtemps que je me suis plus sentie aussi bien, nom d'un vampire ! » Ma voix était devenue étrangement rauque et j'avais diminué de volume, trop émotionnée pour parler normalement. J'essuyai les larmes d'un revers de main, lâchant enfin ma meilleure amie pour récupérer le paquet emballé en vérifiant qu'il ne restait pas une seule petite ouverture qui pourrait causer sa perte. Mais ça avait l'air d'aller. Ce vendeur était peut-être horriblement lent pour un vendeur, mais il semblait assez efficace. À vrai dire, il nous avait à peine souhaité une belle journée que j'avais déjà oublié ce petit monsieur à lunettes. « Let’s go ? Pendant que tu rêvasses et que tu penses à tous les super trucs que tu vas faire avec ton petit balai, j’vais pouvoir aller jeter un coup d’œil aux mignons boursouflets que j’ai vus dans la boutique d’à côté, hum ? Et après on se pose, on a des choses à se dire ! » Et elle avait raison. J'étais dans le gaz. Ce trop-plein de sentiment me donnait l'étrange sentiment de flotter sur un petit nuage.

Je la laissai m'entraîner vers la sortie, ne fis pas attention à la petite clochette qui tinta lorsque nous sortions de la boutique et le vent frais m'apporta une bouffée d'air bienvenue pour m'aider à récupérer mes esprits. « Tu rigoles ! Le boursouflet, c'était MON idée ! On a bien intérêt à choisir des boursouflets-jumelles ou des boursouflets-amants ! Ça serait super qu'ils aient une vie amoureuse un plus dingue que les nôtres pour passer le temps ... » J'éclatai de rire, serrant bien fort les bras, d'une part sur mon précieux présent, et de l'autre sur ma précieuse brune. Gonflées à bloc, nous nous remontions quelques mètres pour nous enfoncer dans la boutique où une multitude de boursouflets nous regardait avec leurs bouilles tellement mignonnes que je ne savais pas si j'allais résister à la possibilité d'en adopter juste un seul. Je m'extasiai sans faire attention à mon volume de voix, cette fois. « Haan, que c'est chou ! Comment on va pouvoir en choisir juste deux, vraiment ?! »


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Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

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Puisqu’il fallait vivre, ni une, ni deux, nous avions pris les choses en main pour vivre et c’était sans hésiter que j’avais embarqué Octavia dans cette volonté de ne plus penser aux cachots et à ce que nous étions aux yeux de certains sorciers. Le choc était de taille et il n’était pas spécialement facile de subir de telles discriminations aussi injustes, mais c’était ainsi ; rien ne pouvait nous empêcher de vivre. Notre petite journée Londonienne avec nos petits Danois fut à la hauteur de mes espérances. Les deux garçons étaient sympas et aussi avides de découvertes que nous… ça, en plus d’être charmants et de nous accorder beaucoup d’attention. Ma petite Octavia s’entichait tout doucement de son petit Jesper, ce qui me faisait bien sourire… Mon feeling à moi était plutôt avec Henrik, mais j’étais partie de Brighton le matin même avec l’idée d’éviter le sujet « rapprochements » le plus possible. Il était évident que je voulais passer un bon moment, pas devoir me poser des questions compliquées ou dont j’étais incertaine de la réponse. C’est après de nombreuses heures en compagnie des garçons que nous avions regagné le chemin-de-traverse pour mettre la main sur LE balai que nous voulions absolument voir ! Octavia ne tenait plus en place, et c’était contagieux, moi aussi, je voulais le toucher, ce nouveau balai tout neuf. La journée était loin d’être finie et j’avais l’intention de profiter de chaque moments avec Octavia avant de remettre le cap sur Brighton pour retrouver Oliver. Londres avait son charme et j’étais clairement aussi amoureuse de cette ville que de ma ville natale. Un vrai plaisir ! Il ne manquait plus que la possibilité de transplaner pour en profiter encore plus et plus souvent.

La découverte du balai fut à la hauteur de mes espérances et nous nous étions toutes les deux trouvées sans voix pendant quelques instants. En extase devant un balai… mes sœurs en auraient bien ri, mais qu’est-ce que j’étais fière d’être là, la bouche ouverte devant un magnifique balai de course sur lequel ma meilleure amie allait prendre plaisir à voler à Poudlard ! A intervalles réguliers, j’avais jeté des petits coups d’œil à Octavia pour scruter sa réaction. J’espérais bien évidemment qu’elle vivait un joli moment… un de ceux qui allait bientôt avoir le pouvoir d’effacer les mauvais souvenirs qui nous hantaient encore. Il nous fallait du temps pour nous en remettre et c’était ensemble que nous allions y arriver. La jeune femme me sauta assez vite dans les bras, ce qui me fit sourire. Je décidais de bannir d’emblée les larmes, même si ces dernières n’étaient évidemment pas loin. Nous avions assez subi pour pleurer… mais ces larmes là étaient plutôt des larmes de joie. Octavia me confirma ce que j’avais fortement eu envie d’entendre : qu’elle se sentait bien et cette information me poussa à sourire comme jamais « Et moi donc ! On va prendre notre revanche sur tout ce qui s’est passé et …. Eclater les équipes adverses au Quidditch, cela va sans dire ! Bon… si par malchance on perd, tu auras forcément réussi à éblouir quelqu’un dans l’assemblée avec l’objet ! On sera gagnants, dans tous les cas ! » En roulant les yeux, je pris le chemin de la sortie avec la jeune femme ET le balai. L’excitation était toujours de mise et allait nous amener, en toute logique, à nous extasier sur toutes les autres choses que nous avions sous les yeux. Première trouvaille merveilleuse : les boursouflets qui couinaient gentiment. Et la remarque d’Octavia me fit évidemment hurler de rire ! « T’es bête ! Tu supporterais la vision et le bruit de leurs ébats dans le dortoir, toi ?!!! Moi pas ! Par Merlin…. » Puis, hilare, je m’approchais d’un petit boursouflet violet avant de dire : « Elle ! La boursouflette violette super-naine, je craque sur elle… Tu vas me dire qu’elle ressemble à tous les autres, mais on a un feeling ! Attends, on l’observe un peu… jusqu’à ce qu’elle aille vers sa jumelle ou …autre ! » Je fis un petit clin d’œil à Octavia avant d’avancer un peu, gardant mon petit boursouflet favoris à l’œil et… au bout d’un certain temps, j’envoyai un petit coup d’œil complice avant de dire à Octavia : « Cap ? On va devoir s’en occuper… et Oliver va mourir en voyant notre niaiserie ! » Le boursouflet n’était absolument pas prévu, mais nous allions craquer. J’avais déjà Bulle et La Chose que je nourrissais assez régulièrement à la place d’Oliver… un boursouflet était une mini responsabilité supplémentaire. « Et comment on va les appeler ? Roméo et Juliette ? Batman et Robin ? » J’eus une petite pensée pour Keagan que cela ferait bien rire… Il était fan du super héro moldu ! « …Tic et Tac ? » J’avais envie de rire et je ne m’en privais pas, suivant toujours Octavia dans la boutique. Le bruit était assourdissant car les boursouflets faisaient parfois beaucoup de bruit…


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J'hallucinais. Sérieusement, j'hallucinais. J'allais me réveiller d'une seconde à l'autre en pensant que tout ceci n'était qu'un rêve. C'était impossible que Jill m'achète un balai. Pas un jouet, pas un balai de seconde zone. Elle avait dû vendre la peau de ses fesses pour pouvoir me l'offrir. Même si j'étais légèrement gênée, j'étais davantage heureuse. Pour ne pas dire euphorique, pour ne pas dire que j'hallucinais totalement. Je surpassais le stade du bonheur. J'étais aux anges. Enfin, en présence de mon ange gardien, plutôt. Elle avait été là tout le temps. Depuis ma rentrée à Poudlard et à notre première nuit dans notre dortoir, jusqu'à aujourd'hui, en dépassant tous les obstacles que nous avions rencontrés. La prise du Château la première fois et cet horrible tatouage NM que nous ne parvenions à faire partir. Le stress de mon premier match de quidditch. Mes premières blessures de quidditch. Les cachots. Le Danemark. Et à présent, ma reconstruction. C'était le moment le plus important pour moi, je crois. Même si mon patronus n'avait pas fonctionné, j'étais certaine qu'il s'agissait du bon souvenir. Nous étions entrain de le créer, ce souvenir idéal, alors j'espérais qu'il soit réellement beau et que nos émotions soient pures, vraies et naturelles. Mais je n'avais pas forcément besoin d'y réfléchir, ni de m'y forcer. Nous étions ensemble contre le monde, c'est tout ce qui comptait vraiment.
« Et moi donc ! On va prendre notre revanche sur tout ce qui s’est passé et …. Éclater les équipes adverses au Quidditch, cela va sans dire ! Bon… si par malchance on perd, tu auras forcément réussi à éblouir quelqu’un dans l’assemblée avec l’objet ! On sera gagnants, dans tous les cas ! » Elle était mignonne de penser qu'on allait peut-être perdre. Ça ne m'avait pas traversé l'esprit. Comment perdre avec un tel balai ? C'est vrai que nous affrontions Oliver, lors de notre premier match, mais j'étais persuadée que nous allions le remporter. Impossible autrement. Les entraînements se déroulaient merveilleusement bien - si on mettait de côté l'ambiance totalement tendue infligée par o'Collabo et Daniela - et je me sentais totalement dans mon élément. Chaque fois, je sentais mes coups de batte un peu plus précis, un peu plus puissant, un peu plus inattendu. J'arrivais à lire les trajectoires des cognards plus facilement, réussissait à les rattraper avec davantage d'intuition. Ce balai me ferait décrocher une place dans une équipe du pays, c'était certain. Seule cette histoire de paiement me laissait dans le flou et dans la perplexité la plus totale. « Faudra absolument qu'on trinque à ça ! Pour ! C'est une nouvelle année qui va commencer, il est temps de se débarrasser de tous nos affreux souvenirs et d'en créer des nouveaux, beaucoup plus beau ! Ça commence avec une victoire contre l'équipe d'Oliver, cela va sans dire ! » J'étais dans une spirale positive. Je vouais rester dans cette spirale positive. J'ai cru mourir et devenir tarée, que ça soit aux cachots ou en cellule, j'espérais vraiment prendre ma revanche sur ma vie, j'espérais vraiment faire tourner la roue à la force de ma volonté, et contraindre les gens qui voulaient me voir au fond du trou à comprendre qu'ils ont été ridicule de penser de cette manière. On écrase pas les autres pour aller mieux. On se tend la main, et on s'aide à se relever. C'était peut-être idiot et sacrément niais de le penser, mais le monde est beaucoup trop moche à l'heure actuelle pour le peindre tel qu'il est réellement ...

Nous avions quitté la boutique de quidditch pour celle où nous avions aperçus les boursouflets, juste à côté. Le froid de décembre n'avait pas eu le temps de nous souffler ses pensées glacées que nous étions déjà à l'intérieur. Je m'extasiais sur les petits bestioles inoffensives, pensant à Perrin et à sa passion pour les animaux et autres créatures magiques. Je ne la partageais vraiment pas, mais les boursouflets avaient l'avantage d'être réellement mignon et réellement inoffensif. Je m'étais renseignée sur la créature et il s'est avérée qu'elle possédait des vertus thérapeutiques sans demander trop de besognes en retour ... J'en voulais pour sûr. J'étais tout de même attachée à Doudou, mais vu que je l'envoyais chez mes parents régulièrement, il me manquait un compagnon permanent qui puisse m'apaiser, me faire oublier la foudre et garder mon moral au chaud. J'aimais bien les chats, mais dommage que leurs tempéraments ne me correspondaient pas - tout comme les griffes et crocs qui faisaient d'eux des monstres assoiffés de sang. Un boursouflet, c'était bien, c'était mieux, même. Penchées au-dessus des petits pompoms couinant, j'émis l'idée de se prendre un couple, ou des frères et soeurs. Je trouvais l'idée amusante de faire vivre de belles aventures à nos compagnons. « T’es bête ! Tu supporterais la vision et le bruit de leurs ébats dans le dortoir, toi ?!!! Moi pas ! Par Merlin…. » Je pris un air légèrement offusqué, mais joué si théâtralement qu'il laissait totalement paraître que je n'étais offusquée en rien. « Genre tu crois vraiment que je vais les regarder faire ? Ils auront droit à leur intimité, voyons ! » Comment, je ne sais pas, c'était encore à déterminer. En même temps, ils n'étaient pas obligés de s'accoupler quand nous serons dans les dortoirs. On pourrait les y laisser de temps à autre pour qu'ils fassent toutes leurs mignonneries pendant que nous nous rendions en cours ... J'étais déjà séduite par l'idée d'en posséder deux, intimement ou fusionnellement liés. Pas que je voulais projeter ma propre relation avec Jill, mais c'était tout comme ... Et beaucoup trop mignon ! « Elle ! La boursouflette violette super-naine, je craque sur elle… Tu vas me dire qu’elle ressemble à tous les autres, mais on a un feeling ! Attends, on l’observe un peu… jusqu’à ce qu’elle aille vers sa jumelle ou …autre ! » En effet, la petite violette était un excellent choix de ma comparse. Je faisais confiance à son œil de lynx pour repérer les éléments exceptionnels de ce tableau de boursouflets. Il y en avait beaucoup trop, et il nous en fallait seulement deux .. Comment faire, réellement, pour n'en choisir que deux ? La petite naine couinait autant que les autres, et au bout de quelques minutes, un gros mâle jaune finit par trottiner près d'elle et se serrer contre elle. Elle semblait trembler de peur avec notre ombre sur leurs têtes, mais nos sourires larges ne pouvaient qu'annoncer que nous étions deux personnes bien, totalement saines d'esprit, n'est-ce pas ? « Et lui ? Ou elle ? Trop bien, il est gros, il est à nos couleurs ... » Il était mon idéal. Parfait, mon choix était fait parmi la trentaine de paires d'yeux qui me fixaient, le regard larmoyant ... Les quitter serait déchirant ... « Cap ? On va devoir s’en occuper… et Oliver va mourir en voyant notre niaiserie ! » Je releva la tête vers Jill, le sourire aux lèvres. Genre, un cap pour ça ? Ça fait trois mois que je lui parle d'adopter un boursouflet, mais hésite sur le fait que je serais pas cap ? « Cap x1000 ! Oliver va mourir de jalousie, oui ! On va devoir être obligée de les faire forniquer ensemble pour avoir des bébés ! Enfin, s'ils sont pas frère et sœur, ce sera à vérifier ... » Je m'esclaffai, ne trouvant pas l'inceste trop koul non plus. En soi, je n'en avais rien à faire qu'Oliver nous taquine pour ça. J'étais en manque de tendresse, j'y remédiais tout seul en attendant qu'il se décide à tomber sous mon charme à nouveau. Si je devais arrêter de faire les choses pour lesquelles Oliver se moquait de moi, je ne ferais plus rien - et encore, je pense que même ne rien faire, il trouverait un moyen pour tourner ça à la dérision. « Et comment on va les appeler ? Roméo et Juliette ? Batman et Robin ? » Mmh bonne question ! Toutes dents dehors, je souriais en entendant les combinaisons énoncées. Chacune me plaisait et je ne savais pas comment trancher pour garder les noms les plus géniaux de la Terre. « …Tic et Tac ? » J'aimais beaucoup le dernier, mais je ne savais pas. À moi d'émettre quelques idées pour alimenter notre imagination. Des prénoms par trop ridicules, et à la fois, comment ne pas être ridicule avec ces machins-là, sérieux ? Ils étaient l'incarnation de tout ce qu'il y avait de plus mignon, de plus inoffensif et de plus niais du monde ! « Bonnie & Clyde ? Minus et Cortex ? » Quitte à égaliser en termes de badassité ! Ma tête se releva lorsque le vendeur - un sorcier super grand qui portait une robe violette brodée d'étoiles en argent, avec de minuscules petites lunettes sur le bout de son nez - s'approcha de nous silencieusement, un sourire un peu flippant aux lèvres. « Alors mesdemoiselles, vous avez trouvé votre bonheur ? » Pas du tout flippant, ce personnage ! Je resserrai la prise sur mon balai et échangeai un coup d’œil avec Jill. À elle de décider si elle craquait, moi j'étais certaine de le prendre ..


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyLun 12 Fév - 12:34


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Rosenbaby & Jillou


Le moment que nous attendions toutes les deux arriva enfin : passer la porte de la boutique d’accessoires de Quidditch avec l’objet sous le bras (sous celui d’Octavia, en l’occurrence). Crapahuter toute une journée pouvait être fatigant, mais je ne ressentais pas la fatigue, occultée par l’excitation et les sentiments que nous avaient procurés la vue du joli balai qui allait être utilisé par la miss l’an prochain en cours de Vol et au Quidditch. Octavia m’avait fait remarquer qu’il allait falloir trinquer pour ça, et je n’avais pas hésité à lui demander si elle avait pensé à apporter une fausse carte d’identité pour moi, non sans lui faire remarquer que Naïa était peut-être assez tordue pour avoir les capacités pour en faire une. Le but était de lui faire entendre que nous pouvions trinquer à tout ça sans plus attendre, mais qu’il aurait été bien plus drôle de trouver le moyen de consommer une boisson interdite… juste une fois, juste pour le fun (et j’étais irresponsable, mais à 16 ans, ce n’était pas si horrible que ça). Au pire, nous tomberions sur un serveur qui n’allait pas me demander mon âge et ça passerait sans souci. Peu importe, avant de penser à ça, c’était objectif boursouflet dans la boutique voisine à celle de la boutique de balais.

A l’allure où nous allions, nous visiterions bientôt toutes les boutiques du Chemin de Traverse les unes après les autres. Mais c’était un plaisir ! La boutique de balais était formidable et je savais que nous étions capables de nous extasier sur toutes sortes d’animaux à la ménagerie magique, boire un ou deux chocolats dans un café qui en vendait, aller jeter un œil à tous les livres les plus étranges les uns que les autres chez Fleury et Bott, traîner devant Gringotts pour imaginer ce qu’il y avait dans les sous-sols et aller forcément jeter un petit coup d’œil dans la boutique de prêt à porter avec les mains déjà pleines. Une après-midi réussie qui, malgré tout, me semblait bien courte. Le temps passait trop vite quand j’étais avec Octavia et je ne voulais pas déjà arriver au moment où il allait falloir que je guette l’avancée des minutes pour l’heure de rentrer. Nous avions des tas de choses à nous raconter avant que la fin ne sonne, mais avant ça (et après l’épisode du balai), nous avions pénétré dans une petite boutique pleine de petits boursouflets mignons à croquer. Je fis bien vite remarquer que la scène des ébats des deux boursouflets serait une véritable horreur ; elle me répondit qu’elle n’avait pas l’intention de regarder et j’en rajoutai une couche en disant : « Pire ! Tu vas devoir y mettre les mains et les séparer toutes les nuits où ils vont faire tellement de bruits qu’ils vont nous réveiller tous le dortoirs des jaunes ! » Je commençai déjà à rire de nos bêtises et j’ajoutai même : « C’est pas mignon, c’est dégueulasse ! » Après ça, je proposai quand même quelques prénoms qui iraient bien à nos petits mignons (quand il n’était pas question de les voir copuler). Il m’en fallait peu pour partir dans un petit fou-rire et c’était fait ! Les autres propositions d’Octavia pour trouver des prénoms à nos futurs boursouflets jumeaux (ou amants ! Plutôt amants, même) me firent rire comme jamais et je ne lui répondis en me tenant les côtes, continuant de chercher les boursouflets les plus beaux : « Les boules pour celui qui va hériter du prénom « Minus » ! Sinon, y’a Barbie et Ken… ou Nicolas et Pimprenelle !! Ils nous mettaient ça, les parents, quand on était gamins… mais c’était déjà vieillot pour nous. Sinon y’a Samedi et Dimanche, le joli couple du weekend ! Mais allez, je mets mon point sur Tom et Jerry ! Dis-moi sur quoi tu mets ton point, si on n’est pas d’accord, on devra le jouer au hasard ! » Je fis un petit signe de la main à ma meilleure amie pour qu’elle vienne voir les boursouflets « Viens voir, ces deux là ils vont forniquer comme il faut, je les sens bien ! Je veux celui de droite ! On se décide ? Allez, vite, avant que je ne change d’avis et que je réalise qu’adopter une nouvelle bestiole est irresponsable. » D’ailleurs, un vendeur venait de venir nous demander si nous avions trouvé quelque chose. Toujours penchée sur les boursouflets, je me relevais comme une furie pour lui dire : « Oui ! » Et à la vue de l’homme en question, je calmai largement ma joie. « Heum…enfin je crois qu’on a choisi. On a choisi, pas vrai Rosenbaby ? » Un simple coup d’œil à Octavia me suffisait encore une fois à avoir envie de rire. Nous pouvions faire tout et n’importe quoi ensemble, c’était certain ! Plonger dans l’eau au pied d’une cascade (enfin surtout moi), parcourir des villes, traverser des océans et adopter des petites bestioles qui couinent sur un coup de tête (surtout moi pour le coup de tête, encore). La fin de la journée promettait d’être aussi folle que ses débuts, en compagnie de Jesper et Henrik, et nous ne demandions pas mieux que ça ! Contre toute attente, je m’arrangeais finalement pour tourner le dos au vendeur histoire de jeter un regard horrifié à Octavia… un regard parfaitement exagéré mais qui était destiné à lui faire comprendre que j’avais super peur du gars. Il allait nous fourguer des boursouflets maudits… !



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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyJeu 15 Fév - 18:35



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Je ne pouvais pas mieux terminer l'année. J'avais ma super copine avec moi et à deux, nous étions prêtes à affronter n'importe quel danger, ensemble. Avec un B-Racer comme monture et un boursouflet comme compagnon, nous étions bons : nous avions tout l'attirail du parfait voyageur en quête de nouveaux mondes à découvrir. J'étais impatiente d'essayer ce balai, comme j'étais impatiente de rentrer avec mon boursouflet élu. Ils y en avaient trop sous mes yeux et ça me brisait le cœur de ne devoir en choisir qu'un, mais je ne pouvais décidément pas tous les adopter ... Nos échanges étaient à mourir de rire et je sentais mes abdos douloureux au fur et à mesure que cette journée se déroulait. Les plaquettes de chocolat se préparaient au printemps, habituellement, mais je prenais un peu d'avance sur le programme - une fois n'était pas coutume ... « Pire ! Tu vas devoir y mettre les mains et les séparer toutes les nuits où ils vont faire tellement de bruits qu’ils vont nous réveiller tous le dortoirs des jaunes ! » L'idée était terrifiante, mais j'éclatai de rire. La scène se déroulait devant mes yeux, tellement absurde que je ne pouvais que me tenir les côtes, à nouveau. « C’est pas mignon, c’est dégueulasse ! » J'affichai un nouvel air faussement vexé. Depuis quand on séparait les couples qui voulaient s'échanger leur amour ? S'ils avaient une vie sexuelle épanouie, grand bien leur fasse ... Bien que je n'étais pas sûre de vouloir les regarder forniquer, l'idée qu'il puisse vivre leur amour sans être placé dans un même foyer m'attristait. « Mais t'imagines ... Si on les choisit pas, comment vont-ils faire pour vivre leur amour au grand jour ? On les laissera toute la journée faire leurs bêtises et le soir, ils seront obligés de nous apporter tendresse et affection ! Et peut-être qu'ils pourront dormir ensemble, oui ... » Les pauvres choux ! Il fallait bien que quelqu'un s'élève pour eux ! Ils semblaient se presser l'un contre l'autre, effrayés, comme si nous allions leur faire du mal, ou pire, les séparer !

Notre sélection s'était arrêtée sur deux petites boules de douceur aux couleurs violette et jaune. Nous avions capté leur lien exceptionnel et le feeling passait réellement bien entre nous. Leur attitude apeurée allait vite s'envoler quand ils comprendront qu'ils avaient été choisi par le meilleur binôme de l'univers ! Par contre, nous n'étions pas vraiment d'accord pour sélectionner un couple de prénoms célèbres. Mais nous allions trouver. Nous combinions nos efforts et parlions pour ne rien dire, ne faisant qu'énoncer des idées qui traversaient notre matière grise comme une brise. Certaines idées me faisaient rire, d'autre me laissait dans un état de perplexité car je ne comprenais tout simplement pas la référence. Oui, j'avais grandi dans un univers moldu, mais le reste de mon enfance avait bien été plongé dans le monde magique, et petit à petit, sans pourtant vouloir oublier mes origines, j'oubliais doucement les séries animées, les films d'animation ou les personnages de bande dessiné. « Les boules pour celui qui va hériter du prénom « Minus » ! Sinon, y’a Barbie et Ken… ou Nicolas et Pimprenelle !! Ils nous mettaient ça, les parents, quand on était gamins… mais c’était déjà vieillot pour nous. Sinon y’a Samedi et Dimanche, le joli couple du weekend ! Mais allez, je mets mon point sur Tom et Jerry ! Dis-moi sur quoi tu mets ton point, si on n’est pas d’accord, on devra le jouer au hasard ! » Je souris à ses quelques idées, je n'ai pas dit mon dernier mot sur le prénom de nos nouveaux bébés d'amour. Ils doivent être un peu ridicules, mais pas trop, être célèbres, sans non plus êtres trop connus tout de même et fluides à prononcer, tout en comprenant l'image et la nuance. Ce n'était vraiment pas évident ... « Héé, tu vois pas que mon petit gros a une tête à s'appeler Minus ?! Ahah, je vois trop bien la choses ! J'aime bien Barbie et Ken, aussi, ça fait très sophistiqué ! Je vais mettre mon point suur ... » Je fixe les deux petites boules de poils, comme si les fixer avec plus d'intensité allait m'apporter la réponse ... « Haan, c'est difficile ! On est obligée de voter ça aujourd'hui ? On a tout le temps de le faire plus tard, non ? Jasmine et Aladin, je dis ! » Ça va être des petites canailles, je le sens ! Il va falloir faire gaffe que le gros Jaune emmène pas la petite Violette dans des aventures folles ! « Viens voir, ces deux là ils vont forniquer comme il faut, je les sens bien ! Je veux celui de droite ! On se décide ? Allez, vite, avant que je ne change d’avis et que je réalise qu’adopter une nouvelle bestiole est irresponsable. » J'acquiesce. J'ai déjà choisi et je ne veux évidemment pas qu'elle se décide à abandonner l'idée, à présent. Ce serait dommage d'avoir prévu de fonder ensemble notre foyer sans qu'elle ne veuille d'enfant à s'occuper - enfin, elle avait son chat, c'était plus facile de câliner un matou qu'un hibou ! Mais avant que je n'appelle le vendeur, le vendeur venait à nous. Il était flippant et franchement, j'eus toutes les peines du monde à conserver mon sérieux lorsqu'il est venu vers nous pour s'intéresser à nos trouvailles du jour. « Oui ! » J'hausse doucement les épaules, n'en sachant pas plus sur les nouvelles. J'avais poussé la brunette à parler à cet étrange sorcier, et elle m'avait refilé l'affaire comme une patate chaude. « Heum…enfin je crois qu’on a choisi. On a choisi, pas vrai Rosenbaby ? » Sans me départir de ma bonne humeur apparente, je souriais. Oui, nous avions choisi, et il nous restait plus qu'à rencontrer véritablement nos bébés pour les dresser .. C'est sûr, Oliver allait mourir de rire en voyant ça. Il trouverait ça terriblement honteux et niais, mais attend qu'on le renomme, notre couple de petites bestioles allait faire fureur dans le Château ! Jill continuait de s'intéresser aux boursouflets et me laissa prendre en charge les détails techniques. « Ouiiiiii ! On va vous débarrasser de la petite violette, là. Et du gros mâle Jaune, à côté ! Vous avez de quoi les nourrir et les faire vivre, aussi ? » Le Monsieur tourna les talons et repartit faire une sélection du matériel à avoir besoin de toute urgence pour le confort de vie de nos deux nouvelles stars, ce qui nous laissait un peu de temps pour nous mettre d'accord si oui ou non, on aimait la coiffure de ce monsieur excentrique et très étrange. « Il est trop spécial, ce mec ! Tu crois qu'il vit avec des boursouflets à la maison ? Qu'il en a deux cent qu'il garde dans un placard ? Je le vois bien passer son temps à les coiffer et jouer à la dînette ! » J'étais horrible, une véritable garce, mais ça me faisait rire et pour sûr, l'image ferait rire également ma comparse de crime !


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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptySam 17 Fév - 12:31


Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

Rosenbaby & Jillou


A l’allure où nous allions, nous étions bien parties pour dévaliser la plupart des boutiques da la plus cool des rues sorcières de Londres. Pas de demi-mesure pour nous : un magnifique balai pour mon amie et deux jolis petits boursouflets amoureux allaient très vite rejoindre la petite équipe d’animaux de compagnie que nous avions déjà. Enfin… me concernant, j’avais déjà Bulle et La Chose, en quelque sorte. Octavia avait Doudou que je soignais aussi quand j’en avais l’occasion… Nos petits nouveaux n’avaient pas d’identité, mais nous étions trop occupées à imaginer leur comportement dans les dortoirs pour nous pencher sur la question. La question qui nous intéressait était celle de savoir quoi faire s’ils forniquaient sous nos yeux dans le dortoir…formidable sujet de discussion. Octavia éclata de rire et j’en fis de même avant de l’écouter me sortir ses arguments en faveur des deux amants. « Ouais… ouais…t’es trop gentille avec eux ! Tu as pitié pour tous ces petits boursouflets ici présents ! Ne compte pas sur moi pour t’aider à en recueillir une centaine quand on sera vieilles… J’ai autre chose à faire ! Mon attention sera exclusivement dédiée à celui qui va me taper dans l’œil aujourd’hui ! » Oui, un peu vilain pour les autres, mais nous étions encore en pleine plaisanterie… Et LE boursouflet me tapa dans l’œil assez vite. Un petit violet charmant qui me regardait avec de grands yeux remplis de pitié. La petite chose devait être d’une gentillesse et d’une tendresse sans limite… Il était fait pour moi ! Parfait ! Celui d’Octavia me fit sourire, il ressemblait à un grosse boulette jaune et le fou-rire n’était pas très loin…

La question des prénoms nous occupa ensuite de longues minutes et tous les « couples célèbres » y passèrent… le choix était trop dur, il nous fallait l’évidence, le couple qui nous ressemblait et qui ressemblait aussi à nos petits boursouflets. C’est hilare que je répondis à Octavia, sur la question des prénoms, en lui disant : « Bon, on votera un autre jour, à tête reposée … l’évidence va peut-être s’imposer à nous, nan ?! Aladin…c’est censé être ton gros jaune Aladin ? Y’a arnaque sur la marchandise, Violette s’attendait sûrement à un peu plus de ….sex appeal mais bon, chez les boursouflet c’est peut-être autre chose ! » Nouvelle crise de rire avant le calme à l’arrivée du vendeur. Je ne manquais pas d’échanger un regard inquiet avec Octavia en le voyant nous sourire bizarrement. Fort heureusement, il s’éclipsa pour récupérer nos boursouflets et préparer tout qu’Octavia venait de lui demander et l’occasion fut rêvée pour baver un peu derrière son dos : « J’ai peur. S’il les coiffe et joue à la dinette ça va… si je me mets à l’imaginer faire chafouiner ces petites bestioles poilues, là, ça va un peu moins… » Je grimaçai pour souligner mes paroles et n’ajoutai rien, heureusement, il revenait déjà avec ma nouvelle petite créature de compagnie violette et dans son autre main, le « gros jaune » d’Octavia. Dans un sac, l’homme avait également ajouté quelques petites choses nécessaires à nos boursouflets et il ne cessait de nous envoyer des sourires qui ne me rassuraient pas. Je payai vite fait bien fait ce que j’avais à payer avant de prendre la porte le plus vite possible. Les petits cris des créatures me faisaient mal au crâne…et le chemin de traverse et son ambiance me manquait déjà. Une fois dehors, une idée me traversa de nouveau l’esprit et j’en fis part à ma comparse : « Hey ! On peut aussi chercher comment on dit JAUNE et VIOLET en Danois ! » Rire, rire, rire. J’étais morte de rire face à l’idée qui pouvait se révéler catastrophique mais j’étais parfaitement satisfaite de l’acquisition. Avec ma belle blonde à mes côtés, le balai et nos nouveaux amis, je pris le chemin vers l’endroit où nous allions pouvoir nous poser un peu. « On se pose là ? Ça fait… quarante minutes que je me retiens de te demander si tu penses qu’il va y avoir un truc entre Jesper et toi… Il va être temps de me parler de l’état de ton petit cœur, ma vieille ! » J’avais envie de rentrer avec elle dans une discussion qui nous plaisait à toutes les deux : les mecs ! Certes, le sujet n’était pas forcément exempt de souffrances, mais rien ne pouvait nous atteindre quand nous étions toutes les deux, pas vrai ? De mon côté, j’avais envie de lui parler de Spencer. Octavia avait l’air d’adorer son balai et le petit jaune ; avec tout ça, pouvions-nous vraiment désespérer ?



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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyMer 21 Fév - 16:38



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« Ouais… ouais…t’es trop gentille avec eux ! Tu as pitié pour tous ces petits boursouflets ici présents ! Ne compte pas sur moi pour t’aider à en recueillir une centaine quand on sera vieilles… J’ai autre chose à faire ! Mon attention sera exclusivement dédiée à celui qui va me taper dans l’œil aujourd’hui ! » Je m'imaginais vieille femme reccueillant ces petites créatures aux yeux globuleux pour recevoir tout l'amour et la tendresse que je méritais et dont on me privait. Je m'imaginais surtout que si c'était le cas, je devrais demander à Jill ou Jade de me remettre les idées en place à l'aide de quelques baffles. Je riais de nouveau, prise d'un fou rire. Genre, elle allait savoir se contenter d'un seul boursouflet sur toute une vie. Le boursouflet de sa vie. L'idée m'enchantait, mais j'étais clairement entrain de me demander quels seraient les deuxième, troisième, quatrième et cinquième à être adoptés. Il fallait que je choisisse celui qui avait le plus d'amour à me donner. Et je sentais que la petite boule jaune était tout à fait apte à remplir ce vide intersidéral que je ressentais dans mon petit cœur .. « Je les laisse célébrer leur amour, c'est différent ! » Je basculai un poing sur ma hanche, comme pour un faux air de défi. « Tu comptes quand même pas séparer Roméo de sa Juliette, ça serait terrible ! » J'aurais aussi pu prendre l'exemple d'une Octavia qui atterrissait comme un cheveu dans la soupe d'une Jill et d'un Spencer, mais je ne savais pas s'il était assez tard pour les plaisanterie à ce sujet. C'est clair que je ne l'avais pas fait exprès, mais c'est sûr qu'elle restait dans une période un peu floue et qu'elle aurait voulu avoir directement la conversation que j'avais interrompue ...

À l'évidence, nous n'étions pas d'accord pour choisir deux vulgaires prénoms qui s'accorderaient en tout point. Tant mieux, c'est qu'on tenait à trouver le nom parfait pour nos nouveaux compagnons d'aventure ! Ça ne se choisissait pas à la légère, surtout qu'Oliver nous attendait au tournant pour nous tacler au mieux. On se chamaillait bien sûr, mais c'était ce genre de taquineries qui nous maintenait à trois, habituellement. Toujours à se chercher la bê-bête et à rire de tout, de rien et surtout de nous. Je souris à l'idée de la tête qu'il allait me faire quand je lui présenterai ma boule de poils jaunes ... « Bon, on votera un autre jour, à tête reposée … l’évidence va peut-être s’imposer à nous, nan ?! Aladin…c’est censé être ton gros jaune Aladin ? Y’a arnaque sur la marchandise, Violette s’attendait sûrement à un peu plus de ….sex appeal mais bon, chez les boursouflet c’est peut-être autre chose ! » Je lui lançai un regard horrifié. Quelles horreurs elle pouvait déblatérer à la minute, celle-la ! Je cherchai les oreilles de mon petit loup adopté et ne sachant pas où elles se trouvent, je fais semblant de lui boucher les oreilles comme pour un être humain. Prenant une voix toute mielleuse et adorable, je me penche vers mon bébé en lui murmurant. « N'écoute pas la méchante dame, surtout. T'as du sex appeal qui déborde et tu vas la pécho, ta petite naine ! Elle ne pourra pas se mettre en travers de vous ! » Je me voulais rassurante, mais j'avais plutôt l'impression que plus je restais en compagnie de mon élu, plus je la voyais trembler de la tête aux pieds. Encore un peu, et elle allait se la jouer opossum, à faire semblant de mourir pour que je trouve de quoi me divertir ailleurs. C'est qu'il pensait ça, maintenant, mais j'allais lui en donner, de l'amour ! Il ne saura plus quoi en faire.

Entre-temps, le vendeur de la boutique, un type très louche était venu nous interrompre pour demander si nous avions faits notre choix. Alors qu'il se saisissait sans ménagement de nos nouveaux adoptés, je m'étais rapprochée de Jill pour commenter la scène. Ce petit sorcier était vraiment louche, avec son chapeau pointu rapiécé et sa robe colorée. Extravagant pour un petit visage tout rond, avec une moustache et un nez crochu. Franchement, si j'étais restée dans le monde des moldus, j'aurais pu le dessiner comme l'idée-même que je me faisais d'un sorcier. Un sorcier type. Hyper louche. Du genre qui mange ses préparations du chaudron de la veille au petit-déjeuner ! « J’ai peur. S’il les coiffe et joue à la dînette ça va… si je me mets à l’imaginer faire chafouiner ces petites bestioles poilues, là, ça va un peu moins… » C'était vrai qu'il serait du genre à les regarder chafouiner ... Je réprime un petit frisson et un regard un peu horrifié avec ma comparse, mais j'essaie de me rassurer en me disant que l'apparence et l'hygiène d'un sorcier ne faisaient pas la personne. Ils étaient un peu excentriques, les sorciers. Ils aimaient bien porter des couleurs vives, avoir des poils au visage de façon totalement démesurée, et ils se feraient pousser une troisième main au-dessus du nombril en appelant ça un "Don", alors qu'en réalité, ça serait davantage une abomination ... Et le vendeur était de retour. Il avait fait plus vite que celui pour le balai ! Bien que vivantes, les petites créatures semblaient davantage silencieuses en comprenant que ce n'était pas comme tous les jours où elles s'endormiraient blotties à côté des dizaines d'autres boules de poils. Il fallait dire aurevoir à ses copains-copines, parce qu'on allait sortir de la boutique pour ne plus jamais y revenir - sauf pour acheter du miamhibou pour Doudou, et des bonbons pour boursouflets devaient bien exister ... Je n'aurai cas demander à Perrin, lui saura m'aider à sélectionner les menus diététiques les plus adéquats pour ces petites bêtes trop mignonnes. « En voiture, Simone ! » Je laissai les pièces que le monsieur m'énonça au comptoir puis emboîtai le pas à Jill, serrant d'une main, mon merveilleux balai et de l'autre, la petite cage dont je rêvais déjà de me débarrasser pour enfuir l'animal dans une poche de ma grosse veste. Ce serait plus agréable pour lui de se lover dans une petite poche toute douillette, non ? Que de se faire trimbaler dans une cage froide que je secouais dans tous les sens malgré toutes les précautions pour ne pas le faire ...

Nous avions à peine fermés la porte derrière nous que Jill m'entraînait déjà vers la suite de notre après-midi. J'étais à chaque fois surprise de la température de l'hiver et me renfrognai dans ma cape pour combattre le vent glacé qui s'infiltrait au travers de mes vêtements. J'avais oublié qu'il pourrait neiger demain, même si j'avais l'impression d'avoir le cœur brûlant et chaleureux d'un beau mois d'août ensoleillé .. C'était dans la tête, surtout, et pour le moment depuis longtemps, je me sentais parfaitement bien. Je vivais une journée parfaite, loin de l'oppression de Poudlard, loin du regard filant des garçons de notre âge, loin des cours, loin de Naïa. Journée idéale et bien remplie. « Hey ! On peut aussi chercher comment on dit JAUNE et VIOLET en Danois ! » Son idée m'emballait. Mon visage s'illumina d'un grand sourire et je hochai rapidement de la tête, sans même savoir quelle était la traduction de ces deux couleurs en danois. Peut-être que c'était vraiment très difficile à prononcer, ou vraiment très moche comme mot, mais quoiqu'il en soit, j'étais partante. Pour la symbolique, j'acquiesçai, même si nos deux danois préférés ne seront probablement jamais que nous avions donné à ces petites bêtes une partie d'eux. « EXCELLENTE IDÉE ! Même si c'est moche et imprononçable, je prends ! On demandera aux garçons, ils nous diront ! » Ou, comment avoir la flemme d'aller chercher par soi-même ... Un petit air malicieux parût sur mon visage et je me pris d'un nouveau fou rire en voyant la tête d'illuminée de ma brunette préférée. « On se pose là ? Ça fait… quarante minutes que je me retiens de te demander si tu penses qu’il va y avoir un truc entre Jesper et toi… Il va être temps de me parler de l’état de ton petit cœur, ma vieille ! » Si je n'étais pas chargée comme un âne, j'aurais croisé les bras à cet instant. Elle se demandait s'il y allait avoir un truc entre Jesper et moi, et je lui avais déjà posé quatre fois la question de ce qu'elle avait dû faire pour m'offrir ce balai fantastique. Mes pires théories étaient celles de la vente d'organe ou de la mère porteuse, tandis que les meilleures, qu'elle ait gagné à la loterie, ou qu'elle ait braqué une banque sans que personne ne s'en rende compte ... En tout cas, j'avais vraiment envie de savoir si elle ne s'était pas fourrée dans de sales draps pour moi. Et si je pouvais l'aider à faire quoique ce soit pour elle, parce que je le lui devais bien.
Néanmoins, je ne résistai pas à la tentation de pousser la porte de la boutique qu'elle indiquait en me disant que je n'y étais encore jamais rentrée. Les Glaces Florian Fortarôme, je les prenais sur son petit chariot en me baladant dans la rue. Mais à la vue de ses milk-shakes gigantesques aux décorations gourmandes, je n'hésitai plus. La boutique n'était pas grande, mais peu de sorciers s'attablaient bien longtemps à ces mignonnes petites tables. Je choisis une table libre près de la fenêtre, où nous pouvions regarder les sorciers passer dans l'allée d'un côté, et se réchauffer de l'autre en fixant le feu ronronner dans la cheminée ouverte. Quel plaisir ! Je posais la Boule Jaune sur la table, et le balai sur mes genoux pour être sûre que personne ne le dérobe. « Tu penses vraiment qu'il va se passer un truc entre Jesper et moi ? » Je lui jetai un coup d’œil par-dessus la carte des boissons que je fixais pour trouver mon bonheur et pris un faux air mystérieux. J'avais envie de partir en fou rire, mais je devais me retenir au moins trente secondes pour enfin avoir la réponse à mes questions !
« Je te dis si tu me dis comment t'as rassemblé l'argent nécessaire pour le balai .. N'essaie même pas de négocier : je ne parlerai pas avant que t'aies avoué ta super combine, Adams ! » Je lui lançai un petit regard perçant, la fixant dans les yeux pour lui mettre une fausse pression aux fesses. Et après, je pourrai commander un super milk-shake du jour, parfums du chef !


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Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

Rosenbaby & Jillou


Si je voulais séparer Roméo de sa Juliette ? Jamais ! Octavia eut sa réponse en me voyant secouer la tête vivement, heureuse de me retrouver avec elle dans la boutique la plus improbable pour choisir un Boursouflet. Ce fut chose faite au bout de très peu de temps : un gros jaune pour elle et une petite violette pour moi. Le plus compliqué fut le choix des prénoms de nos deux nouveaux petits pensionnaires mais les conneries étaient tellement au centre de nos conversations qu’aucun choix ne fut arrêté. En toute honnêteté, il n’avait pas le charme d’Aladin, le petit jaune d’Octavia, mais il avait sûrement un charme de boursouflet que j’avais du mal à cerner. La remarque d’Octavia destinée à son petit chéri du jour me fit mourir de rire et c’est en secouant la tête que je me défendis en disant : « Laisse tomber ! Ça comprend le langage des boursouflets seulement….et tu as remarqué toute seule qu’il n’avait pas d’oreilles ! » L’homme qui voulait nous vendre nos petits amoureux me fit flipper d’emblée, mais il n’était pas rare de croiser des sorciers assez particuliers, dans le coin. A deux, nous étions parfaitement capables de lutter contre un drôle de monsieur en cas de besoin. Avec Octavia, je me sentais capable de tout ! Et c’est saines et sauves que nous avions regagné la rue avec nos boursouflet, des petites choses pour nous occuper d’eux à merveille dans notre petit nid de Poufsouffle, à Poudlard et le balai, bien sûr ! En chemin, je proposai même la nouvelle idée qui me passa par la tête pour nommer nos petites boules de poils. Pourquoi ne pas faire honneur à nos chers amis Danois avec qui nous avions passé l’après-midi et avec qui nous avions tant de bons souvenirs ?! Octavia approuva et c’est le sourire jusqu’aux oreilles que je fis quelques pas dans la rue principale du Chemin de Traverse, posant les yeux sur tout et n’importe quoi. C’était génial, super excitant et le partager avec ma meilleure amie de toute ma vie donnait à l’instant une saveur encore meilleure.

L’heure de nous poser après des heures et des heures de marche arriva enfin. J’étais fière de pouvoir me poser dans ce petit endroit chaleureux et souffler un peu de cette bonne fatigue qui m’envahissait. Une journée plaisir comme je les aimais ! Je regardais Octavia déposer son gros boursouflet jaune sur la table et déposais également ma petite mignonne violette qui était trop timide pour oser avancer, pour le moment. J’attrapais la carte des boissons tout en ne manquant pas de jeter un petit regard en coin à ma meilleure amie. La question me démangeait depuis un certain temps et il fallait que je me lance enfin en lui en demandant plus sur Jesper. Je n’oubliais évidemment pas la présence d’Oliver et d’Elijah, mais le quotidien avec nos deux Danois me paraissait tellement simple, évident et sans soucis … Dans un haussement d’épaules, je répondis à Octavia en lui disant … « Pourquoi pas ? La question est surtout de savoir si tu AIMERAIS qu’il se passe quelque chose… Je ne vais pas prendre la peine de poser la même question à Jesper, ses yeux parlent pour lui. » Pour ce qui était d’Henrik, j’avais le sentiment de me débrouiller à merveille en évitant de mettre le sujet sur le tapis. En dépit de tous nos efforts pour nous éloigner du monde magique et de tout ce qui avait trait à notre quotidien, mon esprit était envahi par quelqu’un qui n’était pas Henrik. Je tirai finalement la langue à Octavia quand elle me servit une phrase parfaitement adaptée à la définition du chantage. Manque de chance, une serveuse se pointa pour nous demander ce que nous voulions et je lui répondis sans trop hésiter : « Euh… pour moi un …. Cocktail Fidji ! S’il vous plaît ! » Quand elle fut éloignée, je lançai un clin d’œil à la petite blonde en lui disant : « y’a des poissons en sucre de toutes les couleurs qui nagent dans ce cocktail !» Puis, jetant un nouveau regard à ma petite violette, je me décidai enfin à entrer dans le vif du sujet. « La combine n’est absolument pas « super ». Enfin…. Elle est assez cool pour moi parce que j’aime bien, mais il y a fort à parier que tu vas me répondre qu’elle est chiante à mourir et que c’est complètement nul. Tu sais que j’emprunte des fois des bouquins à la bibliothèque sur les créatures magiques ? Je l’avais fait avant qu’on ne soit enfermés dans les cachots, l’année dernière… Le livre s’est retrouvé dans ma valise, au beau milieu des fringues en vrac. Je l’ai retrouvé l’été dernier et j’ai écrit à l’auteur de ce livre, un certain Lester Sweeting, pour lui poser une question bête sur les licornes…. Il m’a répondu et m’a raconté des tas de trucs que j’ignorais complètement sur les licornes. Entre deux infos, il m’a expliqué que l’environnement naturel des licornes était menacé dans les montagnes galloises par les migrations inexpliquées d’une colonie de Vert Gallois. Les gardiens de la réserve, dont il fait partie, poussent les licornes à se déplacer sans cesse, mais les dragons sont assez virulents et ont attaqués les camps plusieurs fois. Sweeting a manqué de perdre plusieurs ouvrages écrits de la main de son arrière-arrière grand père, Havelock Sweeting, à cause des incendies des camps et je… je ne sais pas trop ce qu’il m’a pris, mais je lui ai demandé s’il ne voulait pas en avoir au moins une copie à conserver en cas de perte et…. » Il était temps que je fasse une pause et que je me calme un peu, mais il fallait que je termine : « …et en réalité, j’ai proposé de faire ces copies moi-même en lui promettant de les lui rendre en main propre, un jour. La vérité, c’était que j’avais envie de voir ce qu’il y avait dans ces livres et j’étais persuadée qu’il n’allait pas accepter …. Mais il a dit oui ! Il m’a envoyé, à Brighton des choses incroyables…dont certaines sont quasiment impossibles à lire, mais je dois les recopier … et le faire bien ! Sweeting me donne de l’argent pour faire ça. J’ai sept manuscrits à recopier proprement… Je crois qu’ils valent très cher… Si j’ai bien compris, son ancêtre a écrit tout ça dans les années 1700….quelque chose…. » Je pinçai les lèvres un instant avant de demander : « C’est de l’exploitation illégale ? Tu parles d’une affaire, il aime les licornes autant que moi … j’ai trouvé que l’occasion était bonne et cet homme est vraiment disponible… les écrits n’ont pas de risques d’être perdus à tout jamais grâce à moi, et ça m’a permis d’avoir assez de pognon pour te faire un joli cadeau de Noël… » Incertaine, je demandai à Octavia : « C’est mal ? Je n’ai pas vendu mon corps ou fait des choses louches… enfin je crois que c’est pas louche de bosser avec un inconnu … c’est pas pire que les moldus qui discutent avec des gens sur leurs ordinateurs… Je ne comprends juste pas ce qui l’a poussé à me faire confiance et à envoyer les seuls exemplaires qu’il avait en sa possession. » Allez savoir, en attendant, j’avais encore du pain sur la planche pour arriver au bout et j’étais toujours plus émerveillée d’avoir de jolis manuscrits que je gardais toujours bien en sureté. Si l’homme avec qui j’entretenais une correspondance était un psychopathe, j’allais avoir une sacrée leçon.


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« Laisse tomber ! Ça comprend le langage des boursouflets seulement….et tu as remarqué toute seule qu’il n’avait pas d’oreilles ! » J'éclate de rire bruyamment. C'est vrai que j'avais remarqué que cette bestiole n'avait pas d'oreille, oui. Je me demandais comment elle faisait pour écouter, dans ce cas. Peut-être qu'elle était sourde ? Ca devait être ça, vu comment elle couinait comme un vieux jouet en plastique offert à son petit chien. J'aimais être dans l'excès quand je me contrôlais. Je voyais Jill rire et ça me faisait du bien de savoir que nous étions sauves, que ces cachots étaient loin derrière nous et qu'il nous restait tellement à vivre pour se priver de quoique ce soit. Sur le moment, j'étais dans un grand moment de bonheur qui pourrait m'aider à alimenter mon patronus, comme en cours. Même si l'essai de tout à l'heure n'avait pas été concluant, je le sentais, c'était en moi : ces fous rires étaient destinés à me remettre sur pied, à me rendre compte que la vie ne s'était pas arrêtée dans cette cellule du Ministère. Plaisanter était la meilleure défense que j'avais trouvé pour me venger, en-dehors du quidditch. Sourire et revivre à nouveau étaient les seules choses importantes que je m'efforçais à faire, au maximum. Nos blagues stupides nous aidaient dans ce combat quotidien et le seul fait de se rendre compte que nous avions retrouvé un semblant de stabilité me motivait pour mon avenir. J'avais des idées qui me traversaient l'esprit. Des rêves. Je serrais le manche de mon balai emballé et me raccrochait à l'espoir qu'un jour, je pourrais tenter une carrière sportive. Le quidditch, la course de balai, la chasse aux trésors, ... je ne sais pas, mais je suis tellement bien quand je vole que la dernière chose que j'ai envie de faire de ma journée, c'est atterrir. Le retour à la réalité. La brutalité des vérités qui s'entassaient dans un coin et que je ne souhaitais pas prendre en compte, ou même connaître. Je préférais bien évidemment la violence de ma batte s'entrechoquant avec un cognard. Je préférais bien évidemment relâcher mes nerfs sur cette boule de métal, faite pour ça, mettant ma colère au service de mon équipe ...

Nous sortons de la boutique, paquets en main, et notre regard s'arrête sur l'enseigne des Glaces Florian Fortarome. Nous nous mettons d'accord et entrons dans la petite enseigne, heureuses de nous réchauffer, bien que nous ne faisions que traverser la rue en imaginant des idioties. J'espérais que mon petit jaune lui fasse voir de quel bois il était capable. Jill était persuadée que mon boursouflet n'arriverait jamais à séduire la sienne. On devrait parier, sur le coup, ça me permettait de rafler une partie du pactole qu'elle avait apparemment gagné à la Loterie Magique. J'en profite de sa curiosité pour échanger une information contre une autre. « Pourquoi pas ? La question est surtout de savoir si tu AIMERAIS qu’il se passe quelque chose… Je ne vais pas prendre la peine de poser la même question à Jesper, ses yeux parlent pour lui. » Je roule légèrement des yeux sous sa dernière remarque. Je ne pense pas, non. Le danois est plutôt direct et prend facilement les initiatives pour tout et rien. Il n'hésiterait pas à le demander lui-même, si c'était réellement dans ses plans. Je soupçonne simplement qu'il attend encore un peu de temps. J'ai cette boule dans le ventre parce que je ne sais pas où le placer dans ma vie sentimentale catastrophique, mais certainement pas à côté d'Elijah, ou d'Oliver. Il fait partie du monde moldu, ce qui simplifie tout. Il ne connait pas la moitié le mon existence, ne sait pas la moitié des épreuves que j'avais dû traversé. Il n'est pas au courant de mes bonheurs, de mes malheurs, de tout ce que je souhaite devenir. Je lui mens continuellement. Ça ne me met pas dans une agréable position, mais c'est la seule solution. Je ne peux lui révéler le secret de la magie, et autant ça me libère la tête, autant ça me pèse sur le jeu auquel je suis entrain de jouer. Heureusement, la serveuse nous coupe. Je jette un coup d’œil à la carte en écoutant d'une oreille distraite Jill commander.
Ça me laisse du répit pour y réfléchir, moi aussi, de si je voulais qu'il se passe un truc avec Jesper. « Euh… pour moi un …. Cocktail Fidji ! S’il vous plaît ! » Je relève la tête. Les Fidji, ça me parle, mais je ne l'ai pas aperçu dans le menu, celui-là. « y’a des poissons en sucre de toutes les couleurs qui nagent dans ce cocktail ! » Je souris, mais je n'ose pas faire de commentaire. Ça a l'air bien dégueux son truc, mais je le lui ferai remarquer après. Mon regard se pose sur le cocktail du mois et il me parle, sans qu'il n'y ait de description. « Le cocktail de l'indécision pour moi. » J'espère qu'il n'y a pas de poisson coloré qui nage, dans le mien. La serveuse m'adresse un sourire et tourne ses talons vers le comptoir. « Ce qui devrait répondre en partie à ta question ! » Je lui tire la langue, elle qui commence, j'attends ça depuis trop longtemps et j'ai besoin d'être rassurée.

Jill prend une inspiration et m'explique enfin la combine que je tente de connaître depuis qu'elle m'a envoyé ce bon à retirer. D'une main distraite, je serre le manche du balai, peu rassurée de savoir qu'elle ait vendu son corps, ses organes, son frère ou quoi que ce soit ...« La combine n’est absolument pas « super ». Enfin…. Elle est assez cool pour moi parce que j’aime bien, mais il y a fort à parier que tu vas me répondre qu’elle est chiante à mourir et que c’est complètement nul. (...) » Je l'écoute sans la couper. Parfois, je souris devant ses explications, d'autres me font froncer des sourcils. En soi, je ne comprends pas pourquoi le mec lui a envoyé son seul exemplaire, mais tout ce que j'ai envie de lui dire, c'est qu'elle l'a bien plumé ! « C’est de l’exploitation illégale ? Tu parles d’une affaire, il aime les licornes autant que moi … j’ai trouvé que l’occasion était bonne et cet homme est vraiment disponible… les écrits n’ont pas de risques d’être perdus à tout jamais grâce à moi, et ça m’a permis d’avoir assez de pognon pour te faire un joli cadeau de Noël… » Je lui échange un sourire. De l'exploitation illégale ? Non, si ça lui permet de faire le plein de gallions pour se faire plaisir, c'est un travail à part entière ! Je ne sais toujours pas en placer une parce qu'elle reprend en étant Jill, avec ses suppositions inquiétantes pour rien et ses références moldues dont je lui dis que je comprends, mais que je ne saisis en réalité jamais. Elle oublie que même si je suis née-moldue, j'ai toujours vécu entourée de sorcier et loin du monde des moldus ... « C’est mal ? Je n’ai pas vendu mon corps ou fait des choses louches… enfin je crois que c’est pas louche de bosser avec un inconnu … c’est pas pire que les moldus qui discutent avec des gens sur leurs ordinateurs… Je ne comprends juste pas ce qui l’a poussé à me faire confiance et à envoyer les seuls exemplaires qu’il avait en sa possession. » Je lui jette un regard sévère pour lui faire peur, mais je ris intérieurement. « Je suppose que tu n'aurais pas chercher un truc plus facile pour arnaquer un vieillard ! C'est un coup de génie, Jill ! Mal ? Non ! Ca lui rend service et ça ME rend service. » J'éclate de rire. Je suis en partie soulagée qu'elle soit toujours elle-même et qu'elle n'ait pas dû faire de choses ingrates ... « Non, sans rire, ça me choque pas du tout. C'est fun. Sweeting. Je me demande quelle tête il a ! » J'éclate de rire, l'imaginant croisé entre un humain et un gobelin, avec des petites lunettes rondes et un museau de chat. Je dois certainement me faire de fausses idées, mais j'aime bien imaginer le pire pour m'attendre au meilleur. Avec un peu de chance, il était bel homme et avait des enfants pas trop jeunes ou trop âgés à nous présenter ...


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Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

Rosenbaby & Jillou


Nos boursouflets n’avaient pas d’oreilles, mais ils allaient nous comprendre et nous obéir ! Mieux encore, ils feraient partie de la grande famille que nous formions déjà avec Bulle et Doudou. Voilà qui était formidable, il ne nous en fallait pas beaucoup plus pour être heureuses, qui plus est, sur le chemin de Traverse, un lieu qui m’avait tellement fait rêver à l’annonce de mon appartenance au monde des sorciers. Il ne perdait absolument pas de sa superbe et chaque passage représentait pour moi un véritable plaisir. Y flâner en toute tranquillité avec Octavia était encore meilleur ! Je me surprenais même à penser que l’absence temporaire d’Oliver n’était pas un mal. C’était un moment entre filles ! Un moment qui nous appartenait et nous étions toutes disposées à faire mille et unes conneries… aucune n’était grave tant qu’elle était commise en équipe. Octavia et moi n’avions pas tardé à ressortir de la boutique avec nos nouveaux petits compères.

Des compères heureux qui me semblaient couiner encore plus fort que dans la boutique, et je mettais ça sur le compte du bonheur, pas de notre mauvais choix ! Non, ma petite violette et sa grosse jaune étaient plus que parfaites ! La destination suivante était toute trouvée ou du moins…. L’activité : un verre ! J’avais besoin d’un verre. Un verre autour duquel nous avions des choses à nous dire même si je savais que nous ne nous étions pas quittées depuis bien longtemps. Avec Octavia, impossible de ne pas trouver un sujet de conversation ou une petite idiotie qui nous occupait pendant des heures. En attendant, ce fut Jesper qui s’infiltra tranquillement dans la discussion et je ne me fis pas prier pour faire entendre à Octavia que le jeune danois la dévorait des yeux. Le présenter comme ça était peut-être exagéré, mais il était évident que le jeune homme ne crachait jamais sur un moment passé avec nous…et donc, par définition, avec Octavia. Je savais que la jeune femme aimait passer du temps et échanger avec lui… mais pour autant, était-elle disposée à se dire que toute cette histoire pouvait être sérieuse ? Je l’ignorais encore et gardais un petit bénéfice du doute. Il me fallut attendre que la serveuse vienne prendre nos commandes pour avoir une réponse. Du moins, un semblant de réponse qui me fit clairement hausser les sourcils. « Le cocktail de l’indécision »… qui, selon elle, répondait à ma question.

C’est avec un regard incertain que je commençais mon récit, me promettant intérieurement d’y revenir juste après. Il fallait qu’elle m’en dise plus, qu’elle précise ses propos et qu’elle me parle de cette indécision qui semblait bien présente. D’ailleurs, ce sujet m’intéressait autant, pour ne pas dire plus, que la manière dont je parvenais à réunir autant de gallions pour lui payer ce balai. La jeune femme se montra attentive et attendit que j’en arrive au bout pour s’exprimer à son tour… Son regard légèrement sévère me laissa incertaine pendant un instant, j’étais bien incapable de dire si elle me trouvait irresponsable, idiote, nulle ou quoique ce soit qui puisse être négatif… mais sa prise de parole me rassura d’emblée et je m’appuyai au dossier en soupirant. Le « coup de génie » dont elle parlait allait me donner beaucoup de fil à retordre en pleine année de BUSEs, mais cela m’importait peu, je ne regrettais rien et me contentais du plaisir que j’avais à écrire des tas de choses. Ma prise de parole était proche, je laissai juste Octavia aller au bout avant de dire à mon tour : « Peu importe la tête qu’il a … Ce que je retiens, c’est le balai qui va décoller à Poudlard – avec toi dessus - et en mettre plein les yeux à tout le monde ! On verra ce qu’il adviendra de tout ça, mais en attendant, j’ai du boulot jusqu’à la fin de l’année – scolaire -, on va dire que ça me va ! » Je haussai les épaules, levant les yeux vers la serveuse que je n’avais même pas vue revenir et qui déposa deux cocktails sur la table devant nous ! « Merci ! » Aussitôt après m’être exclamée, je me penchai vers mon Fidji, remarquant les petits poissons multicolores en sucres animés par magie qui s’agitaient furieusement dans le grand verre. « T’as vu !!! T’as vu !!! » Extraordinaire. Si je passais inaperçu comme parfaite née-moldue, c’était un miracle…En espérant que Blackman ne soit pas juste à côté, sous couverture. Me redressant légèrement, j’attrapais mon cocktail, m’amusant un petit instant avec la paille qui dépassait avant de tendre le bras pour approcher mon verre de celui d’Octavia : « A la tienne, très chère Rosenbaby ! A ton cadeau et à la liberté ! Je pense que s’il avait fallu vendre mon corps pour te faire un joli cadeau, je l’aurais fait ! » J’inspirai un peu de ma boisson, constatant qu’elle était effectivement particulièrement sucrée et c’est en décollant les lèvres de la paille que je précisai : « Nan bon… je déconnais un peu ! Enfin… tout cela aurait sûrement reposé sur le « comment » et le « qui » » Je haussai furtivement et malicieusement les sourcils avant de reprendre : « Plus sérieusement, a ton tour de t’exprimer, très chère ! Tu as sous les yeux le cocktail de l’indécision qui est censé en dire long alors explique moi le fond de ta pensée….c’est le moment où on parle mecs ! » Et j’adorai ça, inutile de le cacher. Je n’étais pas sans savoir que cela avait de grandes chances de nous faire souffrir, mais il fallait positiver et croire que ce genre de bonheur était fait pour nous aussi.



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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill [Année 2023-2024] Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling ~ Octavia & Jill EmptyJeu 10 Mai - 20:16



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Je m'éclatais. Sérieusement, je m'éclatais. J'étais euphorique et ces vacances tombaient à pic. Je me sentais renaître. J'avais fait peau neuve de tout ce qui nous était arrivé injustement. Je n'avais pardonné à personne, mais j'avais commencé à accepter l'idée que personne ne nous demandera pardon. Jamais. Et je n'étais décidément pas prête à me pourrir l'existence pour des personnes stupides qui ne respectaient pas les autres. J'avais mieux à faire qu'être haineuse. Ces néo-mangemorts, ces idéalistes, ces puristes, qu'ils aillent crever en Enfer. Moi, j'avais un super balai, une super copine, un nouveau compagnon - que je ne pouvais qu'espérer de super -, et de supers objectifs pour cette nouvelle année. Le quidditch, déjà. Je voulais faire du quidditch ma vie, mon métier, ma passion. Mon sang me définit comme une sorcière de Magicbox. Comme si j'avais gagné mes pouvoirs dans un Kinder Surprise. Devenir une référence dans le sport international tant valorisé par les sorciers, ce serait une grosse victoire pour moi, et pour tous les nés-moldus en général. Pour pouvoir prétendre à cette situation, je devais travailler. J'en avais conscience. J'avais beaucoup de matières à rattraper, dans tous les domaines. J'avais de grosses difficultés en sortilèges, en potions et en botanique et je devais décrocher les BUSEs nécessaires pour pouvoir continuer à étudier toutes les matières nécessaires afin de prétendre à l'Université des sorciers, et m'inscrire dans cette optique. Le travail, la rigueur, la patience. Je n'avais cas me regarder dans un miroir pour savoir que je possédais ces trois atouts. Si j'étais nulle aujourd'hui, je serai meilleure demain. Avec de ma volonté tenace et des amis en or qui m'entourent, je pouvais me porter là où je le souhaiterais. Je le savais, je le sentais.

Je fixe Jill par-dessus la carte en plissant des yeux. Je sais qu'elle va vouloir plus d'explications, mais franchement, qu'est-ce que je peux lui dire, elle sait déjà tout. Elle dit ça pour être polie, mais elle lit en moi comme dans un livre ouvert. C'est l'avantage quand on co-habite toute l'année ensemble. Pas moyen de lui échapper, elle sait que tous les soirs, je rentre dans mon lit, mitoyen du sien. Si je pleure, mes yeux gonflés me trahissent, et elle le sait. Si je suis heureuse, je le montre, et elle le sait. Mais bon, c'est vrai que cette semaine sans elle, j'ai pu prendre du recul par rapport à toute cette situation. Oliver. Elijah. Jesper. Ces mecs m'énervaient. Enfin, pas Jesper, mais c'était compliqué d'être avec une personne à qui on cachait absolument toute la vérité, tout le temps. Je lui mens en permanence, je lui mens à chaque parole, et même quand je suis honnête avec lui, je culpabilise d'avoir dû lui mentir. Comment veut-elle que je me lance dans une relation de mensonges quand c'est l'une des choses que j'abhorre au plus haut point ? Si j'avais été une simple moldue, certainement que je me laisserais aller, mais je ne veux tout simplement pas nous faire du mal à tous les deux. Ça ne sert à rien. C'est voué à l'échec. Je le vois parce que j'aime bien être en sa présence, il me fait tout oublier. Mais concrètement, les deux autres idiots me tracassent davantage. Je ne sais vraiment pas quoi faire d'eux. Cette situation me chagrine, mais je n'ai simplement pas envie de pleurer aujourd'hui. Avec ce début de journée, impossible, alors j'ai juste à souhaiter que ça ne me plombe pas trop le moral de devoir en parler. J'espère que Jill ne voudra pas s'éterniser sur le sujet trop longtemps. En attendant, son histoire de paiement de balai me tracasse et ma curiosité est enfin assouvie. Ce poids qui me pesait sur la conscience s'est enfin envolé et mes pensées sont plus claires. Au moins, elle ne vend pas son corps. Elle n'a pas été engagée pour être mère porteuse, elle ne se livre pas à des expériences douteuses et possède toujours son deuxième rein. Je suis rassurée. Même si elle devra travailler davantage pendant cette période de BUSE, je ne m'inquiète pas. Jill a toujours été la plus studieuse de nous deux, et ses notes sont bonnes. Aucun risque qu'elle ne prenne de retard dans la matière. Je m'en inquiéterai au moins personnellement. « Peu importe la tête qu’il a … Ce que je retiens, c’est le balai qui va décoller à Poudlard – avec toi dessus - et en mettre plein les yeux à tout le monde ! On verra ce qu’il adviendra de tout ça, mais en attendant, j’ai du boulot jusqu’à la fin de l’année – scolaire -, on va dire que ça me va ! » Je souris. C'est vrai que pour du boulot, elle va en avoir. J'ai hâte de découvrir avec précision ce carnet et les copies, mais je le lui demanderai en temps voulu. Pas besoin de la presser par rapport à ça. J'ai eu son secret si chèrement gardé, et il n'est pas aussi croustillant que je l'espérais. Tant mieux, en soi. « T'imagines pas comme j'ai tellement hâte de l'essayer et de l'adopter. J'ai tellement hâte de voir la tête surexcitée de Jade ! Et celle dégoûtée d'O'Collabo ! Ils vont être tellement dégoûtés, ça va être tellement trop bien ! » Je m'imaginais déjà fuser pendant les matches et mettre tout le monde KO en deux temps trois mouvements ! Bon, j'exagérais sans doute, mais c'était pour l'image. Là, j'avais un balai de professionnelle. Je pouvais revendiquer une carrière professionnelle avec du matériel de professionnelle. « Le balai pour en mettre plein la vue. Le talent pour tous les éblouir. Et ma beauté pour les charmer ... » Je lui lance un petit clin d’œil ravageur. Je n'y crois pas vraiment parce que je suis davantage une brute qu'une charmante jeune fille sur un terrain de quidditch, mais ça me va. J'en rigole, j'ai la Oliver attitude.
La serveuse se penche pour déposer nos cocktails et je regarde celui de Jill avec envie. C'est vrai que le sortilège est vraiment chouette ! Ses poissons baignent dans un liquide sucré tandis que le mien est simplement opaque avec de légers remous dedans. Je ne sais pas si un être vit dedans, mais je ne suis pas tellement enjouée d'y goûter. « Merci ! » Je lève les yeux vers la serveuse d'un air un peu dégoûté qui signifie "C'est vraiment ça le cocktail de l'indécision ?" mais déjà, elle s'intéresse aux prochains clients. « T’as vu !!! T’as vu !!! » Je fixe alors Jill avec amusement, même si mon regard plissé signifie que si elle se moque de moi, je compte bien glisser ma paille dans son cocktail ! « A la tienne, très chère Rosenbaby ! A ton cadeau et à la liberté ! Je pense que s’il avait fallu vendre mon corps pour te faire un joli cadeau, je l’aurais fait ! » Je lève mon verre et trinque. J'ai l'impression qu'un truc a bougé dans ma boisson, mais finalement, ce petit jeu m'amuse. Un enfant de six ans fixe mon verre d'un regard intéressé, et je suis presque tentée de le lui faire goûter pour voir à sa tête si c'est réellement succulent ou non. « À la liberté et tes paroles stupides. S'il te plaît, ne vend pas ton corps pour moi, je pourrais être tentée de t'échanger contre des escarpins hors de prix ! » Je rigole, mais je ne le pense absolument pas. C'est juste, quoiqu'elle me dira, elle me fera rire, mais lorsqu'elle me dépasse dans l'excès, c'est là que je me dis qu'on s'est bien trouvée, l'une comme l'autre. « Nan bon… je déconnais un peu ! Enfin… tout cela aurait sûrement reposé sur le « comment » et le « qui » » Je flaire et repère le piège, mais je sais que de toute façon, je passerai à la casserole. Je joue avec ma paille, essayant de rencontrer l'une ou l'autre chose vivante dans ce verre opaque. Sans conviction aucune, j'approche mes lèvres de la paille et ose en boire une gorgée. Je ne sais pas à quoi m'attendre. Le goût du citron me réveille les papilles tandis que j'essaie d'identifier les autres saveurs qui se mélangent. Gingembre et mûre me laissent un goût étrange dans le gosier, alors que je n'identifie pas la moitié des ingrédients. Le mélange est étrange et bizarrement, je suis indécise quant à mon avis sur ce cocktail. Autant il est délicieux, autant l'amertume me gagne et je dois en reprendre pour juger à nouveau. Je souris. Spencer. Évidemment qu'elle parle de Spencer, c'est tellement flagrant comment cet intello amusant et terre-à-terre est parvenu à se hisser dans sa tête et embrouiller ses neurones. Je suis heureuse pour elle. Même si rien est fait, je sais qu'il est spécial à son approche, lui aussi, et je n'ai aucun doute à ce que cette histoire d'amour se termine bien. Je n'ai cas me tenir loin d'eux deux - pas comme cette dernière sortie à Pré-au-Lard - et tout roulera comme sur des roulettes !

« Plus sérieusement, a ton tour de t’exprimer, très chère ! Tu as sous les yeux le cocktail de l’indécision qui est censé en dire long alors explique moi le fond de ta pensée….c’est le moment où on parle mecs ! » Je roule des yeux. Subtilité, zéro. Dois-je le souligner ? Elle le sait et elle s'en fout. Tout ce qu'elle veut, c'est des réponses sur ma pensée. Jesper, Oliver, Elijah, je jongle, mais j'en sais rien. Je pousse un soupir lent. Je voudrais un gars à qui je pourrais ouvrir complètement mon cœur, être totalement honnête et qui me considère en retour. Le seul hic, aucun des trois ne possède ces trois aspects si importants pour moi. Je suis peut-être exigeante et chiante, ou simplement stupide, mais est-ce que cela vaut la peine d'être vécu sans l'une de ces trois facettes ? Je ne pense pas. Alors pour le moment, je vais simplement profiter de ma liberté, et me porter là où le vent me portera. Travailler. M'acharner. Être heureuse. Et peut-être que Snow Shiver viendra frapper à ma porte, un jour, qui sait ? « On est pas en vacances ? Ça veut dire pas de mecs, pas de tracas, et juste des cocktails et des ragots, non ? » J'esquive, mais je sais d'avance que je vais me résigner. Elle ne va pas me lâcher, sinon. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise. Jesper est mignon, il est sympa, le feeling passe trop bien, mais il est moldu. J'aime savoir qu'il se comporte normalement avec moi, mais je peux pas être avec quelqu'un et lui mentir en permanence. En plus, j'ai pas confiance. Il est trop beau pour pas avoir de petite copine dans son Danemark natal, ou une dans chaque pays qu'il a visité, tiens ! » J'exagère sur ce dernier point, mais l'idée me fait sourire. Ça serait possible. À moi, il me semble irréel qu'un garçon tel que lui s'intéresse à moi. Oui, je suis jolie, mais il est passionnant, alors que je ne lui raconte rien d'exceptionnel. J'aimerais lui parler de magie, de ce qui me passionne, mais tout ces interdits me laissent la bouche close. Peut-être que je passe pour une fille mystérieuse, dans le fond, avec plein de secrets. Trop de secrets, même. « Après, Oliver ... Je l'adore, vraiment. Je sais pas s'il y a quelque chose à en dire. Il sera toujours là pour moi, je serai toujours là pour lui. Je dois apprendre à parler quand ça va pas, je l'ai compris. Après, je crois pas que ça ira plus loin. Je sais pas si c'est un heureusement ou un malheureusement, mais je suis contente qu'il soit toujours dans ma vie. Et puis, comme j'ai décidé d'être heureuse, je crois que c'est une bonne chose. » Je veux rien précipiter, non plus. S'il doit se passer quelque chose entre nous, ça se passera en temps voulu. Ce n'est ni mon don inné pour les caprices, ni mes larmes de crocodiles qui accélérons quoique ce soit. Et je comprends à présent que je dois être heureuse toute seule avant de décupler mon bonheur. « Quant à Elijah, qu'est-ce que tu veux que je dise .. C'est mort ? Je suis enfermée huit mois dans un cachot, le mec il bouge pas. J'en sors et je lui écris une lettre, pas de réponse. À Poudlard, il m'ignore. Je sais même pas pourquoi je le cite, en fait. » Je m'en fous et à la fois, mon cœur se serre. Le pire, c'est sûrement qu'avant d'être en couple, on était amis. Enfin, du moins, je le pensais. Je ne sais pas pourquoi il se comporte de la sorte comme un trou de fesses, mais je me doute que ça a un rapport avec son nouveau groupe d'amis, la bande des vestes à retourner. D'un côté, je le sens plus perdu que moi, de l'autre, je le pousserais bien totalement de l'autre côté, qu'on soit au moins clair sur nos positions. Mais ce flou ambulant, ces gestes fébriles, ces regards partagés, fait remuer ma matière grise la nuit, lorsqu'il faut normalement fermer ses paupières et rejoindre Morphée. Je joins mes mains maladroitement et parle au ciel. « Franchement, laissez les mecs hors de ma vie, s'il vous plait. J'aimerais être seule et m'aimer moi-même avant ça ! » Je retrouve rapidement mon sourire. Il y a plus qu'à espérer que mon souhait se réalise. Ça me fait penser à Oliver et ces histoires de génie de la lampe. Je me penche en avant pour reprendre une nouvelle gorgée de mon breuvage de l'indécision. Le mieux, c'est que je suis pas obligée de décider maintenant, surtout pas quand je ne suis pas absolument certaine de ma réponse.



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Come out of the cupboard, you boys and girls ; London Calling

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Une aprem en compagnie de jolis garçons suivie d’un passage sur l’avenue magique la plus célèbre de tout le Royaume-Uni en compagnie de ma meilleure amie et j’étais aux anges ! Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de trainer au bras d’Octavia et cette journée était fidèle à toutes celles que nous passions ensemble. Elle me rappelait même les moments où nous flânions dans les rues de Pré-Au-Lard avec l’impression de ne pas être rattachées à Poudlard. Le bonheur ! Ce bonheur s’était d’ailleurs soldé par la découverte du balai ainsi que de l’acquisition de deux petites boules de poils bruyantes… une folie que j’assumais parfaitement et qui nous accompagna jusqu’à la terrasse d’un café où nous avions prévu de nous trouver un super cocktail. La discussion s’engagea assez rapidement et facilement et il fut question de la façon dont j’avais réussi à obtenir le financement nécessaire pour le balai. Concrètement, je n’étais pas au bout de mes peines et je savais que j’allais me faire tuer par mes parents si je leur demandais un centime pour dépanner, mais j’en restais plus qu’heureuse. La lueur dans les yeux d’Octavia valaient toutes les montagnes de Gallions de la terre et sa remarque pleine d’envie d’utiliser le balai prochainement à Poudlard me fit sourire comme jamais : « Sans parler des adversaires qui vont mourir de jalousie avant même d’avoir démarré les matchs ! Et Oli’ alors ! » Je ne pouvais m’empêcher de craindre un peu la réaction d’Oliver, lui-même capitaine de Quidditch et n’ayant pas eu un tel cadeau, mais l’idée de le voir vert de jalousie était marrante, je savais qu’il ne se priverait pas pour se moquer un peu pour essayer de garder une contenance face à la vue de ce balai et de la jeune blonde qui allait voler dessus. Je m’y voyais déjà et l’envie de retourner à Poudlard rien que pour gagner le terrain était forte. Mais en attendant, c’était le moment des cocktails et c’est après un petit moment d’extase que nous y avions trempé les lèvres. Le verre d’Octavia ne me disait rien qui vaille, mais la Poufsouffle n’en avait absolument pas peur et goûta à plusieurs reprises, mais laissant penser qu’il était bon. Puisque je savais qu’elle allait en faire de même sans me demander mon avis, j’essuyais ma propre paille d’un coup de langue avant de glisser délicatement (et avec crainte), ma paille dans son verre pour y goûter : « Mmh.. pas mal le cocktail de l’indécision ! Un peu glauque vu de l’extérieur, mais bon ! » Je récupérais ma paille, la remis en place avant de trinquer tout en répondant à ses paroles par un petit plissement des yeux : « Une paire d’escarpins hors de prix… par pitié ! Je croyais que notre amitié devait durer éternellement et voilà qu’une simple paire d’escarpin vient tout remettre en cause ! » Je cherchais sous la table son pied pour lui donner un petit coup taquin avant de lui sourire malicieusement. Je n’étais pas sérieuse, ce cas de figure était impossible. « A la liberté ! A nous ! » A notre futur radieux et à notre amitié qui ne se termine jamais. Je ne pouvais voir l’avenir mais quelques certitudes étaient déjà bien ancrées et installées.

Le cocktail me fut utile pour lancer la discussion suivante. Nous n’en avions pas besoin, mais cela ne m’empêcha pas de mettre les pieds dans le plat en essayant d’en apprendre plus sur Octavia et son état d’esprit. L’interroger sur les mecs n’était pas quelque chose de nouveau, mais les récentes expériences me laissaient croire que la jeune femme n’avait peut-être pas les meilleures nouvelles à m’apporter… pire encore, elle n’avait peut-être pas envie d’en parler. Je comptais bien évidemment sur elle pour me le laisser sous-entendre… mais je savais aussi qu’Octavia me disait tout sans détour, ce qu’elle allait sûrement faire si un aspect de la conversation ne lui plaisait pas. Je profitais de sa prise de parole pour avaler une bonne moitié de mon cocktail, spectatrice de la lente disparition des petits poissons qui allaient avec le tout. Selon mes premières constatations, elle ne voulait pas de tracas pendant les vacances DONC, cela signifiait pas de mecs et j’étais bien d’accord sur l’idée d’associer les garçons, de manière générale, aux tracas. Ma meilleure amie reprit quand même la parole pour m’en dire un peu plus et je la laissais s’exprimer, m’obligeant à ne pas réagir dans la seconde, concentrant mes mains sur la paille de mon cocktail. Je fus toutefois incapable de ne pas sourire lorsqu’elle parla de Jesper et « sa copine par pays visité ». Octavia se pencha ensuite sur Oliver et la crispation était de mise, de mon côté. Sans doute avaient-ils pris la peine de discuter un peu, d’échanger et j’avais moi-même fait en sorte de rester à l’écart au maximum… A mon humble avis, l’épisode Alaska avait brisé quelque chose qui pouvait possiblement s’installer entre eux, aucun ne me l’avait dit mais il me semblait sentir quelque chose de la sorte… Je préférai ne pas trop insister sur la question, écoutant avec attention la partie consacrée à Elijah. Cette partie était probablement la pire de toutes, celle qui comportait le moins d’espoir et le plus de ressentiments. Elijah exagérait clairement et Octavia ne méritait pas un tel silence et une telle attitude de sa part… Une attitude qui me mettait en colère et qui se révélait incompréhensible. Au bout de la tirade d’Octavia, je lui envoyais un petit sourire mi-encourageant, mi-désolé avant de terminer mon cocktail que je claquais sur la table un peu plus brutalement que prévu. Ce fut au tour d’Octavia de pouvoir boire en toute tranquilité car je pris mon tour de parole pour dire : « BON ! De toute façon, tu avais tout résumé depuis le début… les mecs, ce sont des tracas… okay, pas toujours mais….en règle générale, je suis bien d’accord. Si tu veux mon avis, Elijah ne perd rien pour attendre et je ne suis pas du genre à m’énerver, mais son comportement m’énerve ! Est-ce que c’est suffisant pour croire qu’il ne fait vraiment pas ce qu’il faut ?! J’veux dire…. Je ne comprends pas pourquoi il ne fait pas un effort maintenant que la galère est passée. Je ne sais pas… mais le retour à la normale, c’est un peu comme à Noël, on remet les compteurs à zéro et on respecte nos bonnes résolutions, nan ?! » C’était ce que je faisais de mon côté… un peu concernant Hansel que j’avais décidé d’ignorer, mais également beaucoup pour Spencer avec qui j’avais décidé d’être moins idiote et imprévisible. « Si je devais te conseiller, je te dirais de laisser le destin faire les choses avec le premier, d’être amie avec le deuxième sans réagir à des comportements qui pourraient se présenter comme des signes et d’ignorer le troisième ! » Je croisais les bras, décidée à croire qu’une réelle solution existait, mais je repris, calmement : « D’un autre côté, on sait tous que… les mecs font un peu partie de nos petites vies, maintenant… Je sais qu’il en existe un quelque part qui apparaîtra et ne fera qu’embellir ton petit quotidien, Rosenbaby, suffit qu’il se décide à se manifester. En attendant, tu as raison, on est en vacances, on vient de boire un superbe cocktail dans la plus chouette rue de tout Londres et on va continuer notre petit chemin pour dévorer du regard tout ce qu’ils vendent dans les boutiques… T’es prête à repartir à l’aventure ? » Ma montre m’indiquait que le temps passait vite et qu’il allait falloir profiter encore des quelques instants que nous avions à passer ensemble sur le chemin de Traverse. Nous allions repartir les bras chargés d’un beau balai de course et de jolis petits boursouflets adoptés sans la moindre hésitation. Le bilan de la journée serait plus qu’optimal.


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