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Message(#) Sujet: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyJeu 28 Déc - 23:10

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casey & edern

Déambulant distraitement dans les couloirs de Poudlard, les pas de Casey l’avaient finalement arrêtée devant une fenêtre qui donnait sur le parc, recouvert d’un doux manteau blanc, immaculé de toutes parts. Le château semblait comme endormi dans cet écrin hiémal, abandonné par une grande partie de ses habitants qui avaient rejoints leur famille pour les fêtes de fin d’année. La brune, elle, ainsi que plusieurs autres de ses camarades, étaient restés. Dans son cas, c’était tout simplement parce qu’elle préférait passer le moins de temps possible dans sa famille d’accueil. Plus elle en était éloignée, mieux elle se portait. Cette réaction était peut-être injuste vis-à-vis de cette famille qui, comparée aux autres par lesquelles elle était passée, était proche de la perfection. Les enfants allaient et venaient régulièrement, mais le plus souvent parce qu’ils trouvaient une famille pour la vie, comme adorait le dire le couple qui était les tuteurs légaux de la jeune fille. Mais ne souhaitant pas avoir le moindre lien avec eux, elle les fuyait, même durant les étés où elle devait y retourner et où elle passait la majeure partie de son temps à l’extérieur. Pourtant, Grace et Dave se montraient compréhensifs, n’importe qui d’autre qu’une adolescente traumatisée depuis bien trop longtemps l’aurait peut-être remarqué. À chaque rentrée, ils lui glissaient dans sa valise une petite liasse de billets, pas grand chose, certes, mais au bout de cinq ans, ça représentait quelques gallions (une fois convertis bien évidemment) tout de même. Gallions qu’elle refusait sciemment d’utiliser, comme si accepter cet argent reviendrait à faire un pas vers eux.

Pourtant, ce jour-ci, elle se dirigea vers son dortoir après avoir longuement contemplé la neige, s’empara de sa bourse, s’habilla chaudement, et se dirigea vers Pré-Au-Lard, les mains enfoncées dans les poches de son manteau, emmitouflée dans un bonnet et une grande écharpe, perdue à nouveau dans diverses pensées. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait chercher, mais elle avait envie de trouver quelque chose. Ils s’étaient réconciliés - Merlin seul sait combien de temps leur entente durerait cette fois-ci - quelques jours seulement avant que les vacances ne débutent et elle voulait marquer le coup, en quelque sorte. Elle espérait également dissiper cette angoisse qui lui serrait l’estomac quand elle se demandait si Brooklyn reviendrait vraiment à la rentrée. Partir du château et bien son voeu le plus cher depuis Halloween, alors serait-il là en janvier ? Comme si un présent déposé sur son lit dans son dortoir pouvait appuyer en ce sens, Casey avait laissé l’idée de lui offrir quelque chose pour Noël germer dans son esprit puis grandir, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle se décide finalement à employer l’argent que ses tuteurs lui avaient donné. Il était hors de question qu’elle vole quoi que ce soit, pas pour un cadeau.

Arrivée à Pré-Au-Lard, elle traîna doucement devant quelques boutiques, incapable de savoir ce qu’elle comptait lui offrir, ni même si elle allait trouver une bonne idée, quelque chose qui vaudrait le coup. Après avoir erré dans la rue principale un bon moment, le froid commençant doucement à l’envelopper, elle pénétra dans le premier magasin qui se présenta à elle, à savoir Zonko. La clochette de la porte d’entrée résonna avant que ses doigts n’atteignent la poignée et Casey percuta la personne qui en sortait de plein fouet. Un petit grognement de douleur mêlé de surprise sortit de ses lèvres tandis que ses doigts rejoignaient son front, là où il avait cogné le bois de la porte, pour tenter d’apaiser le léger élancement qui pointait le bout de son nez. Relevant la tête, elle croisa les yeux d’une personne bien connue, Edern lui faisant face.

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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyMar 2 Jan - 21:07

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Edern & Casey

Noël était une fête comme une autre pour Edern… Les cadeaux en plus, que ce soit lui qui en fasse ou qui en recevait l’importait au final très peu. Il ne la détestait pas mais ne voyait jamais dans celle-ci un passage marquant et joyeux. Il fallait dire que depuis qu’il était petit, ses noëls se passaient généralement dans des Auditoriums à voir sa mère jouer du violon devant des spectateurs qu’il ne connaissait pas, pour ensuite rentrer chez eux et voir son père trop occupé à corriger les copies de ses élèves et à préparer la rentrée pour perdre du temps à faire un repas festif. Somme toute, ils mangeaient bien, avaient de beaux cadeaux mais… Ca s’arrêtait toujours là. Du coup, cela ne choquait personne dans sa famille qu’il préfère rester avec ses camarades d’école plutôt que de ne faire qu’un simple réveillon en leur compagnie pour devoir repartir peu de temps après. Au mieux, cela faisait gagner du temps à tout le monde, et ils pouvaient s’envoyer des lettres et autres cadeaux.

Mais les locaux se vidaient tout de même peu à peu, beaucoup rentraient chez eux pour les fêtes et, quoiqu’il en dise, Edern trouvait le château sacrément vide sans toutes ces têtes connues qu’il croisait quotidiennement. Sur certaines il pouvait mettre un nom, sur d’autres une anecdote et pour d’autres… Ils avaient le mérite d’exister et de donner un peu de vie aux pierres froides de l’école ? Oui, c’était une bonne solution pour dire qu’ils ne manquaient pas spécialement au jeune homme mais que leur non présence se faisait rapidement remarquer. Enfin, il n’avait pas envie de se prendre la tête à regarder le paysage par la fenêtre en se ressassant les jours passés comme l’on pouvait souvent voir dans les films à cette période. Il avait encore des cadeaux à acheter pour ses amis, sa famille et des lettres à envoyer, la méditation enneigée, ce serait pour… quelque part entre plus tard et jamais de la vie ?

Et voilà qu’il avait atteint Pré-au-lard. Que pensait-il y acheter ? Des trucs amusants pour ses amis, d’autres objets magiques moins particuliers pour ses parents, un bouquin pour sa mère sur les instruments du monde magique, ce genre de choses… A vrai dire il était parti sans aucune idée en tête, se disant tout simplement qu’il trouverait des cadeaux à faire en voyant certains objets. Se laissant guider par ses propres pas, bonnet sur la tête, manteau fermé et écharpe aux couleurs de sa maison autour du cou. Non, ce n’était pas de l’orgueil de Gryffondor ou quoi, juste que c’était celle qui lui tenait le plus chaud, celle plus classique dans ses coloris étant assez légère au demeurant. Ici et là, il trouva quelques achats à faire. L’histoire des musiciens sorciers célèbres, Des dragées surprises pour son frère… Mais un paquet assez gros spécial « goûts horribles ». oui, ça enlevait le côté surprise, mais rien que d’imaginer la tête de William en train de manger ces immondices rendait le Noël d’Edern quelque peu joyeux. Et enfin, de fil en aiguille, le garçon se retrouva chez Zonkos, magasin de farces et attrapes. Les étales étaient couvertes de pièges et autres bêtises dont il raffolait. Il n’y avait pas à dire, pour faire n’importe quoi, les sorciers avaient un certain don, et Edern adorait ça. Il ne savait plus où donner de la tête entre les tasse à thé mordeuses ou encore les yo-yos hurleurs. Autant de choses inutiles qu’amusantes, les cadeaux parfaits pour les amis. Enfin, il jeta son dévolu sur quelques objets et c’est avec un sac rempli de boîtes à flemmes, de pralines longue-langues et de jeux de carte auto-battantes qu’il s’apprêta à sortir du magasin, ouvrant la porte avant que celle-ci ne vienne percuter quelqu’un en même temps que lui. Les deux grognèrent de douleur et de surprise avant de se ressaisir. Le jeune homme lança un rapide coup d’œil à son sac : rien de cassé. Enfin, il se tourna vers la personne avec qui il venait d’avoir un contact pour le moins inattendu et peu sympathique avant de remarquer que ce n’était autre que Casey. Sûrement la première sorcière avec qui il ait réellement put discuter depuis leur première année et leur trajet dans le Poudlard Express. Enfin, maintenant… Ils n’étaient pas en froid mais avaient pris des chemins différent, donc ils se parlaient moins et c’était encore pire depuis la fin de l’année précédente. Il fallait dire que la jeune femme ne parlait plus à grand monde et qu’Edern n’aimait pas forcer les autres à venir parler quand ils n’avaient pas la tête à ça. En un sens, il comprenait qu’elle ait besoin de temps pour s’isoler un peu, mais là, ils venaient un peu de se faire piéger à l’entrée du magasin par une porte capricieuse.

« Ah… Désolé, je ne t’avais pas vu… Enfin, pour le peu qu’on voit au milieu du bonnet et du reste…» Lança-t-il machinalement en désignant de la main l’écharpe et l’épais manteau qu’elle portait. Lui, ayant enlevé son bonnet, se servit d’ailleurs de cette main libre pour retourner le chercher au fond de sa poche et le renfoncer sur son crâne.

« Alors… Tu cherches des cadeaux de Noël ? »

Lui-même trouvait cette approche nulle. Mais qu’est-ce qu’il allait demander ? Quoi de beau ? Bah, rien de spécial, la déprime après avoir vu des camarades se faire empaler comme des brochettes sur un barbecue ? Ca va ? Bah oui, bien sûr qu’elle allait bien, c’est pour ça qu’elle s’isolait et parlait à personne ! Non, sérieusement, il ne savait pas par où commencer, par quoi amorcer la conversation… Et c’était en partie une des nombreuses raisons pour lesquelles il n’aimait pas forcer ses amis à parler quand ils ne voulaient pas, car chaque discussion devenait un véritable jeu de démineur… Et sa propension à sauter les deux pieds joints sur une mine pouvait très fortement lui nuire à ce niveau là, chose dont il était parfaitement conscient.
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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyJeu 4 Jan - 23:37

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casey & edern

Délicats, ses doigts massèrent son front quelques secondes, effaçant la douleur qui y était née. L’idée de s’excuser ne lui traversa pas l’esprit, se contentant de relever la tête pour voir dans qui elle était rentrée de plein fouet et qui avait partagé avec la brune un petit grognement mêlant surprise et pointe de douleur. Edern sembla tout aussi étonné qu’elle de se retrouver en face l’un de l’autre. Dernièrement, toutes les personnes dont Casey était un tant soit peu proche semblaient surpris quand ils la voyaient. Il fallait dire qu’avant les vacances, elle était plutôt aux abonnés absents, fuyant ses camarades comme la peste ou le choléra, à la recherche d’une solitude qui l’éloignait chaque jour un peu plus de ses rares amis - amis qu’elle avait encore du mal à pleinement considérer comme tels, comme si le fait de leur refuser cette appellation changerait quoi que ce soit à la manière dont ils impactaient son présent. Edern n’avait pas fait exception à la règle, aussi ne lui avait-elle pas parlé depuis maintenant un bon moment. Sa remarque lui fit prendre conscience qu’elle avait très chaud, entre cette rencontre fortuite ainsi que la marche rapide qui l’avait conduite jusqu’à Pré-Au-Lard, sa chaude écharpe ainsi que son épais bonnet avaient bien joué leur rôle. Ôtant ce dernier de sa tête, au moment où le Gryffondor remettait le sien, Casey passa ses doigts dans ses cheveux, les ramenant en arrière, ses dents venant mordiller nerveusement sa lèvre inférieure. Une nouvelle fois, elle se retrouvait face à quelqu’un qu’elle avait évité, ignoré, fuit, et ne savait pas quoi dire, ni quoi faire, bien que son visage lisse de toute expression ne l’indiquât pas le moins du monde. Elle semblait à l’aise, égale à elle-même, à savoir froide et lointaine.

La mention des cadeaux et de Noël fit glisser le regard clair de la Serdaigle vers le sac que son camarade tenait du bout des doigts. Tu as déjà trouvé les tiens, dirait-on. Ça n’étonnait pas Casey que le jeune garçon vienne dans cette boutique pour y faire ses achats, elle connaissait cette inclinaison positive qu’il avait envers Zonko et savait qu’il aimait y dépenser quelques gallions, bien qu’elle, elle n’en comprenne pas vraiment la raison. Ça lui semblait être de l’argent jeté par les fenêtres, mais comme son avis n’apportait rien, ni à Edern, ni à elle-même, elle gardait ses pensées par devers elle. Un observateur particulièrement futé - ou pas tant - aurait remarqué qu’elle aussi s’apprêtait à rentrer dans cette boutique, même s’il s’avérait que c’était plus par dépit que par réelle envie. Ce n’était pas chose aisée que de trouver une idée pour un bon cadeau, surtout pas quand on avait aussi peu l’habitude qu’elle d’en offrir, encore moins quand il représentait tellement de choses. Las, un petit soupir lui échappa. Oui. J’en cherche un seul, en réalité, mais c’est déjà un de trop. Dis comme ça, on avait l’impression que la brune était obligée de trouver ce fameux présent, alors qu’il n’en était rien, c’était de sa propre volonté qu’elle s’était rendue à Pré-Au-Lard, extirpant une vieille bourse des limbes de sa valise, se mettant en quête de quelque chose à Lui offrir. Simplement, c’était loin d’être évident : elle ne voulait pas d’un cadeau banal comme n’importe qui pouvait en offrir à n’importe qui, mais en même temps, ses fonds étaient réduits et son inspiration proche de zéro. Par peur de mal faire et par envie de bien faire, elle se retrouvait bloquée.

Un sorcier s’avançant pour rentrer dans Zonko, Casey se décala, descendant d’une marche pour permettre à l’adulte de passer, s’éloignant un peu de l’entrée. De toute manière, ça n’était pas là qu’elle aurait trouvé quoi que ce soit, l’idée lui paraissait désormais ridicule. Tu as fini tous tes achats ? Maintenant qu’elle était là, face à Edern, autant réellement entamer la conversation, tout en évitant avec un aplomb des plus parfaits les questions qui flottaient forcément non loin de là. On ne passait pas des semaines entières à éviter tout être vivant sans répercussions, elle l’avait bien compris, quand bien même son camarade n’avait pas cherché, comme d’autres, à lui parler, se heurtant à un véritable mur.

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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyDim 7 Jan - 20:34

°
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ft. Casey
En effet, Edern avait déjà trouvé les siens, de cadeaux. A la phrase de Casey, le jeune homme lança un sourire aux airs cyniques avant de hausser les épaules machinalement tandis que son interlocutrice enlevait son bonnet et replaçait son écharpe. A croire qu’elle prêtait un tant soit peu attention à ce qu’il disait malgré son expression de reine des glaces.

« Maintenant faut que je trouve à qui les envoyer, c’est… Plus compliqué. Enfin, j’ai déjà quelques idées.»

Il savait déjà qu’une de ses boîtes à flemme irait à sa comparse des mauvais coups. Après tout, cela lui permettrait sûrement d’esquiver certaines sorties ou même certains cours à la rentrée… Peut-être qu’elle lui en sera reconnaissante ? Enfin, ça il le saurait jamais, ils n’étaient clairement pas du genre à se brosser dans le sens du poil. Il se doutait bien de ce que pouvait penser Casey de ses achats. Elle était bien plus rationnelle, et certaines choses comme les farces et attrapes ne devaient sûrement pas faire partie de ses priorités : perte de temps, perte d’argent, un simple divertissement sans aucune plus-value… Elle devait définitivement avoir en horreur ce genre de truc. Le jeune homme commençait à sentir le regard persistant du vendeur dans son dos, lui intimant sûrement de sortir, laisser son amie entrer ou au moins de fermer cette fichue porte. Il était vrai qu’après être resté quelques temps à l’intérieur du magasin, le vent frais de l’hiver recommençait à faire rougir de froid son nez et ses oreilles. Bien sûr, quand il lui demanda pour ses achats, la jeune femme soupira, comme si acheter le cadeau l’ennuyait. A vrai dire, il n’avait aucun doute sur ce fait, mais le jeune homme se doutait bien que son amie n’était pas forcée à l’acheter pour autant, et que c’était de son bon vouloir.

« Si vraiment ça t’ennuyais de l’acheter, tu ne serais pas sortie, arrête un peu… » Lança-t-il, soupirant à son tour. C’était sorti tout seul, comme s’il n’avait pas fait attention, joignant sa pensée à ses lèvres et sa voix. Et puis arrêter quoi ? Ca il n’avait pas besoin de le dire, il fallait qu’elle arrête de se cacher derrière sa carapace et qu’elle s’ouvre un peu plus, qu’elle accepte ce qu’elle pense et qu’elle l’affirme, plutôt que de tout cacher derrière un faux désintérêt… Mais bon, il n’allait pas lui faire une leçon de moral sur le paillasson d’un magasin de farce et attrape, surtout qu’un nouveau client voulait entrer. Bien sûr, Casey se décala et lui de même, profitant de ce battement pour sortir du magasin en répondant à la dernière question de sa camarade.

« En tout cas pour ce magasin, oui. Après… J’ai pas franchement envie d’aller glander dans le château, là. »

Le silence était déprimant, les murs étaient déprimants et puis il ferait quoi, à rester dans le canapé de la salle commune devant la cheminée ? Le simple fait de s’ennuyer à ne rien faire comme un grabataire lui donnait presque de l’urticaire, alors il préférait de loin vagabonder dans la rue, quitte à dépenser des gallions et autres noises pour des broutilles de Noël que de rester à végéter devant un feu douillet. « Et toi, une idée de ce que tu veux acheter ? » L’opposée parfaite. Lui avait acheté sans savoir à qui offrir, et elle voulait offrir quelque chose à une personne particulière sans savoir quoi donner. Qui avait la meilleure démarche ? Sûrement aucun d’eux, mais étrangement, cela collait bien avec leurs façons d’agir, leurs façons d’être. Est-ce qu’il comptait la suivre ? Peut-être que ça se ferait tout seul, ça il n’en savait rien. Vu qu’ils discutaient pour le moment, il n’allait pas non plus lui couper la parole pour partir à toute jambe dans un magasin au hasard ou même dans un pub. Il pouvait avoir ses moments d’excentricités mais il n’était pas non plus complètement fou…

« C’est vrai, j’oublie à chaque fois que tu restes ici pour Noël. C’est pas trop vide chez les Serdaigles ? » Lança-t-il alors, comme pour continuer une conversation qui tournerait probablement vite en rond s’ils n’arrivaient pas à sortir de cette routine des cadeaux achetés ou non. Peut-être qu’elle esquiverait la question ? Peut-être qu’elle répondrait plus franchement ? Il n’en savait rien, et à vrai dire, ça l’importait peu. Au moins, elle avait posé les premières questions, ce qui était déjà une preuve qu’elle ne rechignait pas à discuter avec lui, alors… Autant essayer de repartir sur de bonnes bases, se disait-il. Qu’est-ce qu’il risquait, Un vent ? Ce ne serait pas son premier. Une réponse évasive ? C’était probable, mais en soit, cela resterait malgré tout une réponse avec laquelle il pourrait composer. Il ne lui avait pas demandé pourquoi elle restait. Problèmes familiaux ? D’autres choses plus secrètes ? L’un dans l’autre, ça ne le regardait pas et il n’était pas là juger. Lui-même restait à Poudlard tout simplement parce que les Noëls chez lui étaient bien plus vides de sens que dans le château.
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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyMar 9 Jan - 12:17

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Ses sourcils s’arquèrent, lançant une interrogation informulée qu’elle vint appuyer par des mots où on pouvait déceler une pointe d’amusement. Tu fais tes achats et seulement ensuite tu décides pour qui sera tel cadeau ? Casey n’était peut-être pas le genre de personne qui réalisait des cadeaux parfaits puisqu’elle n’en réalisait en général pas du tout, mais elle savait quand même que, pour à peu près quatre-vingt dix pour cent des gens sur cette planète, l’ordre logique était de trouver le cadeau adéquat à chaque individu et non pas l’individu adéquat à chaque cadeau. Edern avait eu maintes occasions pour prouver qu’il ne faisait pas comme la majorité du reste du monde, aussi cela ne l’étonnait qu’à moitié de le voir faire ses courses de Noël d’une manière quelque peu atypique.

Ce n’était pas quelque chose qu’elle-même avait l’habitude de faire, ne s’étant jamais sentie assez proche de quiconque pour faire le moindre cadeau de Noël. C’était la toute première année qu’elle avait réellement envie d’acheter quelque chose à quelqu’un, et la période s’y prêtait à merveille. Bien entendu, il avait fallu que cette idée germe à une lenteur affolante et qu’ils ne soient plus qu’à quelques jours de Noël au moment où elle s’était enfin décidée. Heureusement pour elle - même s’il y avait un revers à la médaille qui lui serrait le coeur à chaque fois qu’elle y pensait - le destinataire n’était plus à Poudlard pour les vacances et elle ne comptait pas lui envoyer un hibou jusqu’à Oxford. Elle avait donc encore quelques jours devant elle. Et pas la moindre idée. Légèrement agacée par les paroles du Gryffondor, le regard de Casey s’assombrit mais ce fut là la seule marque de son irritation qui s’évapora bien vite au demeurant. Edern était peut-être le seul au sein de ce château dont les remarques franches et souvent acerbes ne faisaient pas se renfermer Casey comme huître. Ça ne voulait pas dire qu’il ne l’agaçait pas, bien au contraire, mais ce qu’elle ne tolérait jamais avec les autres, et bien elle l’acceptait avec lui, même si elle ne le montrait pas spécialement. Bien que, rien que le fait de continuer une conversation avec lui était une preuve suffisante pour qui la connaissait bien. Je n’ai jamais dis que ça m’ennuyait rectifia-t-elle C’est juste que ce n’est pas facile. Et le mot était faible.

Délaissant les marche qui menaient à Zonko, Casey laissa ainsi libre le passage pour un client qui souhaitait y pénétrer, et Edern quitta également le palier du magasin. De toute façon, ça n’était pas dans cette boutique qu’elle allait trouver quoique ce soit, ses pas l’y ayant dirigée uniquement pour trouver un peu de chaleur. Mais se disperser était une mauvaise idée, étant donné qu’elle n’en avait déjà aucune pour ce cadeau. Comme en écho à ses pensées, Edern lui posa la question de ce qu’elle cherchait. Aucune répondit-elle J’entamais à un tour dans Pré-Au-Lard à la recherche d’inspiration. Ce n’était pas faute d’en avoir en temps normal mais il fallait qu’elle s’habitude : dès que le sujet touchait Brooklyn, plus rien n’était pareil. Le froid mordant toujours présent, Casey renfonça son bonnet sur sa tête, soustrayant ses oreilles et son crâne au vent hivernal et amorça un pas pour s’éloigner de Zonko. Si Edern y avait terminé ses achats, et qu’elle ne comptait pas y rentrer, elle ne voyait aucun intérêt à gêner l’entrée et la sortie de la boutique alors que marcher les réchaufferait quelque peu.

Comme Edern venait de dire qu’il n’avait pas envie de retourner au château, elle paria sur le fait qu’il comptait effectivement rester à Pré-Au-Lard. Peut-être avait-il déjà sa prochaine boutique en tête ? Réduite au point où elle en était, Casey se demandait si le suivre ne lui donnerait pas le début d’intuition qu’elle cherchait depuis ce matin. C’est plus calme qu’en temps normal, c’est assez appréciable. Elle se doutait que ce silence presque constant n’était pas pour plaire à tout le monde mais c’était au contraire tout ce qu’elle appréciait. Une tranquillité assurée. Je ne savais pas que tu restais, par contre. Nombreux étaient les élèves pressés de retrouver leur famille pour Noël et qui quittaient donc le château avec joie. Et puis il y avait ceux qui n’avaient pas de famille ou qui ne souhaitaient pas forcément la retrouver, ceux qui ne le pouvaient pas également. Dans quelle catégorie se plaçait Edern ? Ils avaient beau se connaître depuis leur toute première année, depuis le départ de la gare en réalité, elle ne savait pas ce qui l’avait poussé à rester au château plutôt que d’aller fêter la fin de l’année en famille.

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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyMer 21 Fév - 3:21

°
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A l’interrogation somme toute logique de son interlocutrice, Edern leva machinalement les épaules, donnant ainsi l’air de ne pas apporter trop d’importance à l’excentricité dont il faisait preuve avec son choix de cadeaux. Pourtant il était vrai que la question méritait d’être posée. Pourquoi donc procédait-il dans le sens inverse ? Prenant malgré lui la peine d’y réfléchir quelques secondes, il finit par lâcher simplement.

« C’est plus facile de faire une surprise, comme ça. Et puis des fois, les gens finissent par bien plus apprécier un cadeau inattendu que quelque chose qu’ils voulaient depuis des lustres. »

Voilà une raison de trouvée, ce qui lui permettait maintenant de passer à autre chose. De toute façon, les idées fusaient, allaient et venaient, les noms commençaient déjà à germer dans sa tête, s’associant malgré eux avec des cadeaux qu’il avait acheté. Bien sûr, mis à part ceux qu’il réservait à sa famille, comme le cadeau empoisonné pour son imbécile de frangin, il avait déjà l’idée d’envoyer à Billie Atwood une boîte à flemme ou deux… Au cas où elle voudrait esquiver des cours à la rentrée ou même des sorties pendant ses vacances. Ces boîtes étaient toujours utiles pour quiconque savait s’en servir et il ne doutait pas de sa camarade pour leur trouver une fonction intéressante. Et alors qu’il fit sa remarque sur la réflexion de Casey, il put voir dans ses yeux une pointe d’agacement aussi fugace qu’un éclair. Il n’avait peut-être pas fait mouche, mais au moins il avait obtenu une réaction. Comprendre ce que pensait sa camarade n’était pas la chose la plus aisée avec cet air détaché et froid qu’elle arborait constamment, ce qui le poussait généralement à faire des suppositions selon ses dires, et « piquer » son intérêt. Il savait que cela était un jeu dangereux mais Casey ne semblait pas encline à le détester pour autant. Après tout, depuis le temps elle savait que ses remarques n’étaient pas mesquines ni mauvaises, juste… Typiquement ce qu’il pensait. Suite à l’éclaircissement sur ses paroles de son interlocutrice, le jeune gryffondor lâcha un très léger soupir.

« Sois plus précise la prochaine fois, ça m’évitera de passer pour un crétin… »

Et ainsi, alors qu’ils se retrouvèrent dehors, le jeune homme eut quelques frissons, le temps de se réhabituer au froid de l’extérieur comparé à la chaleur du magasin dont il sortait. Alors comme ça elle n’avait strictement aucune idée de ce qu’elle voulait ? Cette fois, ce fut à son tour de lever un sourcil d’interrogation. Si lui était bizarre d’acheter des cadeaux sans savoir à qui les offrir, il trouvait cependant cela tout aussi étrange de partir chercher un cadeau sans savoir ce qu’on l’on cherchait, ni même avoir une fourchette qui comprenait les goûts de la personne ciblée. Enfin, ce n’était pas vraiment étonnant et tout cela partait malgré tout d’une bonne intention, ce qui était quelque chose de louable. De son côté, ce n’était pas forcément le cas, se disait-il en lançant un coup d’œil au paquet de dragées surprises aux goûts les plus immondes du marché. Il était étrange de voir qu’on avait toujours plus de facilité à trouver des objets pour ennuyer les autres que pour leur faire plaisir, songea-t-il alors qu’il écoutait sa camarade lui dire qu’elle venait chercher l’inspiration. Elle commença alors à faire quelques pas, le jeune Gryffondor lui emboitant le pas pour se réchauffer lui aussi en évitant de rester aussi statique qu’un poteau. Le vent frais et sec de l’hiver lui caressait le visage tandis qu’il jetait de rapides coups d’œil vers les magasins, se demandant dans lequel rentrer. Honeydukes pour des confiseries plus classiques ? Gaichiffon pour quelques habits, des valeurs sûres en matière de cadeau ? Alors qu’il réfléchissait à cela, la Serdaigle lui renvoya de façon sous-entendue sa question à propos de sa présence au château pendant les périodes de Noël. Il était vrai qu’il pouvait sembler étrange que le jeune homme reste là. Aucune rumeur à propos de parents disparus ou autres ne venait appuyer sa présence à poudlard le jour de Noël, et pourtant, c’était devenu une habitude pour lui. En y repensant, quand il parlait de ses vacances à ses parents, il avait toujours l’impression que les leurs n’avaient pas existé. Tout était toujours comme d’habitude. Qu’il soit là ou pas ne changeait rien à leurs projets, à leurs obligations. A vrai dire, il se demanda même si des fois ils n’oubliaient pas juste qu’il n’était tout bonnement pas là.

« Ah… Si, je reste au château… Faut dire qu’entre ça et une maison vide, le choix est vite fait. »

Après tout, il ne savait même pas si ses parents auraient été présents à son arrivée à Londres. Peut-être seraient-ils déjà en voyage à Paris pour un Concert ? Ou plus loin en Europe encore ? Il lui semblait avoir lu des mots à propos d’Oslo et de la Norvège de la part de sa mère dans une lettre qu’elle avait envoyé… Si c’était bien là leur destination, il espéra tout simplement qu’ils fussent bien couverts.

« Sinon… La personne à qui tu veux faire un cadeau, il est plus confiseries ou vêtements ? Peut-être des livres, aussi ? »

A vrai dire, il n’essaya pas de creuser en profondeur les raisons de la présence de sa camarade au château. Si elle ne voulait pas en parler, il n’avait pas à lui tirer les vers du nez, il n’était pas là pour ça. Et puis changer de discussion lui permettait d’éviter d’avoir à préciser plus en détail ce qu’il entendait par ses précédents dires, mais aussi de recentrer leur discussion sur la raison de leur ballade improvisée.
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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyLun 26 Fév - 17:09

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Les justifications du Gryffondor la laissèrent de marbre. Il était libre de faire comme il le désirait pour ses cadeaux de Noël, et passée la surprise première d’apprendre sa manière peu orthodoxe de fonctionner, elle se désintéressait déjà du pourquoi du comment. Même si, en entendant les raisons derrière cette façon de faire, elle pouvait presque y trouver une certaine sagesse. Casey n’aimait guère les surprises, elles étaient bien trop souvent mauvaises à son goût, mais elle avait bien remarqué, au fil des années, que nombre de ses pairs les appréciait, surtout en périodes de fêtes et quand cela concernait un cadeau. Le risque étant bien évidemment qu’un cadeau inattendu pouvait aussi bien créer une bonne surprise comme une grande déception. Enfin, il était grand et elle n’avait rien à voir avec les présents qu’il comptait offrir, alors ça lui était bien égal.

Ce qui lui était moins égal, c’était les légères reproches qu’elle devina derrière les paroles du jeune homme et qui la firent fugacement lever les yeux au ciel. Tu n’avais qu’à pas tirer de conclusion hâtive. Qu’est-ce qu’elle y pouvait, elle, s’il donnait un sens à ses mots qui n’existait pas ? La chaleur procurée par sa marche rapide de Poudlard à Pré-Au-Lard cédait déjà le pas au froid hivernal qui régnait aujourd’hui, la poussant à resserrer un petit peu son écharpe autour de son cou et à remettre son bonnet, tout en dégageant quelques mèches de cheveux coincés par ses vêtements. Les deux jeunes gens se mirent en marche dans les ruelles de Pré-Au-Lard, Casey jetant des coups d’oeil appuyés aux diverses boutiques qui jonchaient l’endroit où ils se trouvaient et qu’ils arpentaient à pas lents, toujours à la recherche d’une idée lumineuse qui pourrait l’aiguiller dans le choix de son cadeau pour Brooklyn. Tout en restant attentive à ce que lui disait Edern en même temps. Rares étaient les élèves qui restaient à Poudlard cette année pour les fêtes de Noël, encore moins cette année, après tout ce qu’il s’était passé l’année dernière. Personne n’avait pu retrouver sa famille pour les vacances, aussi nombreux étaient ses camarades qui souhaitaient en profiter un maximum cette fois-ci. Pas Casey. Et, visiblement, pas Edern non plus. Une maison vide, donc pas de famille à retrouver, elle pouvait concevoir qu’on veuille rester au château pour ne pas errer telle une âme solitaire entre des murs vides de toute autre présence. Même si c’était le contraire qui poussait Casey à rester à Poudlard à chaque vacances, repoussant au plus tard le moment où elle devrait retourner à Oxford. Elle n’avait aucune envie de retrouver une maison emplie de cris - joyeux, la plupart du temps, mais il lui agressaient tout autant les oreilles - une maison qu’elle ne considérait, de toute manière, pas comme la sienne. Je vois lâcha-t-elle en hochant légèrement la tête. Ta famille n’est pas chez toi pour Noël ? Question à laquelle, bien entendu, il n’était pas obligé de répondre, ce n’était pas comme si elle lui en tiendrait rigueur en sachant qu’elle n’était pas du genre à répondre aux questions sur le même sujet dès qu’on les lui posait.

Alors qu’ils continuaient d’avancer à leur rythme, Casey étudiant les alentours, toujours à la recherche de cette idée, se mordillant nerveusement les lèvres à l’idée de ce que cadeau qu’elle voulait offrir, de tout son être, mais qui l’angoissait sacrément, Edern aborda le sujet de front. Le problème était que, depuis des semaines, Brooklyn et elle passaient plus de temps à se hurler dessus qu’à se confier leurs petits penchants, alors elle n’avait guère d’idée sur ce qui lui ferait plaisir. Même si… peut-être pas une confiserie, mais quand ils étaient enfant, il raffolait des tartes au citron. C’est bien le problème, je ne sais pas trop. Il aime beaucoup les tartes au citron, je demanderais aux Elfes de m’en préparer une. J’aimerais quand même autre chose. Peut-être que je trouverais quelque chose chez Gaichiffon. Elle appréciait étonnement l’intérêt que le Gryffondor portait à sa quête, mais se demandait s’il n’avait pas mieux à faire. Mais toi, tu n’as pas d’autres cadeaux à acheter ? Après tout, s’ils ne s’étaient pas rentrés dedans à la sortie de Zonko, il aurait certainement continué ses achats en toute tranquillité.

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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyMer 7 Mar - 1:15

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Alors que la jeune femme lui dit qu’il ne ferait mieux de ne pas sauter aux conclusions, ce qui l’avait mis à défaut cette fois-ci, Edern ne put que hausser les épaules machinalement, acquiesçant ainsi aux dires de sa camarade. Il s’en souviendrait la prochaine fois… Ou peut-être pas, il n’était jamais sûr de rien à ce niveau là. De toute façon, ce problème était passé maintenant et y repenser ne servait à rien. Edern connaissait maintenant les intentions de la jeune Serdaigle et pouvait alors agir en conséquence. Alors qu’il parlait de sa famille, ou au moins de la raison pour laquelle il restait à Poudlard pendant les fêtes, le jeune homme ne pouvait que se remémorer certains « repas de fêtes » auxquels il avait participé. Il fallait dire que le plus mémorable fut le réveillon de Noël passé dans un aéroport avec un sandwich à la dinde en guise de repas… Fantastiquement mémorable, non ? Au moins le sapin central était plutôt bien éclairé. Quand Casey lui demanda alors si sa famille n’était pas chez lui pour Noël il soupira. C’était bien là une question à laquelle il ne saurait vraiment répondre, car c’était « probable » qu’ils ne soient pas là, tout comme il y avait une probabilité pour qu’ils partent quelques jours plus tard.

« A vrai dire… Disons que l’année dernière à la même date ma mère donnait un concert à St-Petersburg… Inutile de te rappeler que j’étais assez occupé à ce moment là. Leurs boulots passent avant les fêtes… » Et quelques fois avant tout le reste, pensa-t-il silencieusement. Ho, il ne détestait pas ses parents, loin de là. Ils avaient toujours une certaine sagesse à lui enseigner, des conseils à prodiguer et n’avaient pas délaissés l’éducation d’Edern ni de William, mais il avait très vite compris que les deux adultes avaient fait de leurs passions leur source de revenue, et que cela pouvait leur faire perdre le sens du commun à certain moments, se plongeant alors dans ce qu’ils devaient faire aux dépens même de la cellule familiale. Cette façon d’être expliquait d’ailleurs le calme avec lequel le jeune homme avait sorti cette information. Il n’y voyait rien de mal, c’était un simple état de fait auquel il était habitué et qu’il savait immuable.

« Et toi ? » Lança-t-il, essayant d’étouffer cette question bien trop tard. Il n’aimait pas se mêler des affaires des autres en temps normal, mais dans le flot de la conversation, ces simples deux mots lui semblèrent assez évidents. Enfin… Quoiqu’il arrive, il se doutait bien que Casey ne répondrait pas si elle n’avait pas envie, donc l’un dans l’autre, cela n’avait aucune incidence. Alors que le froid se faisait de plus en plus sentir, Edern piocha son bonnet dans sa poche et l’enfila. Il valait mieux se couvrir plutôt que de ne couver une maladie ridicule pendant quelques jours parce qu’il avait fait le malin. Il laissa quelques temps à Casey pour réfléchir aux goûts de la personne à laquelle elle souhaitait offrir quelque chose. Des tartes au citron ? En effet, il valait mieux laisser les elfes de maison faire. Non pas qu’il doutait des capacités de sa camarade à ce sujet, mais il fallait avouer que les cuisiniers de Poudlard étaient des professionnels en la matière qui étaient toujours ravis d’aider. Quand la Serdaigle lâcha l’idée de Gaichiffon, il se demanda si effectivement, ce n’était pas une bonne idée. Cependant, la dernière question de la jeune femme l’extirpa quelque peu de sa réflexion. Est-ce qu’il avait encore d’autres choses à acheter ?

« Euh… Sûrement, si. Gaichiffon est peut-être pas une mauvaise idée pour ça, d’ailleurs… Pour peu qu’on connaisse la taille des gens. » Edern savait par expérience que se tromper à ce sujet pouvait devenir une source d’ennui incommensurable… Surtout quand on prenait une taille plus élevée pour quelqu’un de trop susceptible… « Mais un manteau par exemple c’est une bonne idée… Je veux dire c’est le genre de détail qu’on peut facilement remarquer. Contrairement à des chaussures, y’a pas besoin d’avoir les yeux rivés dessus. » Lança-t-il en se frottant les mains pour les réchauffer alors qu’ils approchaient lentement mais sûrement du magasin de vêtement.
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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptySam 10 Mar - 18:33

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Qui disait fêtes de fin d’année disait, inévitablement, dans l’esprit des gens, fêtes de famille et il était donc de bon ton d’interroger ses pairs sur ce qu’ils faisaient à cette période, sur la taille de leur sapin, sur les branches éloignées de leur arbre généalogique qu’ils allaient devoir côtoyer pour quelques heures, et tout le reste. Au grand damn de Casey. Elle n’était vraisemblablement pas la seule que cette atmosphère ne mettait pas en joie, en témoignait le petit silence du jeune homme après sa question. Tous ceux qui faisaient de Noël la fête de l’année seraient déjà entrain de lui expliquer par A plus B pourquoi c’était génial, comment ils allaient s’amuser comme des petits fous, et comment ils allaient se gaver de dinde aux marrons jusqu’à exploser. Pas Edern, pas elle non plus. Le pourquoi du manque d’enthousiasme du Gryffondor trouva une réponse dans l’absence pure et simple de ses parents. Son calme apparent masquait peut-être des sentiments plus amers, peut-être pas. Les deux jeunes sorciers avaient beau se connaître depuis leur tous premiers moments à Poudlard, ils n’en avaient pas moins pris des chemins différents, et elle ne connaissait au final pas grand chose de sa vie personnel ou de ses états âmes. Ce qui ne la gênait guère, comme toujours. Je vois. Pas de regrets ? demanda-t-elle néanmoins, espérant poursuivre la conversation sur son cas pour éviter qu’elle ne dévie sur elle, chose qui arriva cependant, comme elle s’en doutait. Il lui aurait fallu parler uniquement avec des personnes narcissiques au possible pour éviter les retours de questions, mais elle savait désormais les éluder. C’était néanmoins toujours une période quelque peu compliquée pour la Serdaigle qui, les rares fois où elle en parlait, dépeignait une famille unie et heureuse, avec des parents tout ce qu’il y avait de plus bienfaisants, que d’expliquer pourquoi elle ne les rejoignait pas pour les fêtes de fin d’année. Au final, elle avait rapidement opté pour une réponse des plus laconiques et qui justifiait bien cet état de fait : leur travail les envoyait aux quatre coins du monde, Noël était une période chargée, ils préféraient prendre trois semaines en été rien que pour leur fille plutôt que de passer quelques heures avec elle à Noël avant de la délaisser. Rester à Poudlard était ainsi plus confortable pour chacun. Un mensonge qui, au final, rejoignait la situation que vivait réellement Edern. Ils travaillent énormément à cette période de l’année, c’est donc plus simple que je reste à Poudlard. Il était également plus simple pour elle de répondre aux questions de ce genre que de chercher éternellement à les éluder, au risque d’éveiller des soupçons qu’elle n’avait pas le moins du monde envie de gérer.

Il y avait plus important, comme ce cadeau qu’elle s’était mis en tête d’offrir et qu’il lui fallait trouver. Car faire un présent à quelqu’un que l’on avait connu enfant, puis perdu de vue, puis retrouvé à Poudlard pour le détester pendant trois ans avant de se rapprocher à cause des tortures qu’ils subissaient… Ça n’était pas le meilleur moyen pour découvrir des centres d’intérêt et des passions qui pouvaient donner lieu à de bons cadeaux. Casey fixa son intérêt sur Gaichiffon, même si l’intérêt de Brooklyn pour la mode lui semblait être tout à fait limité - non pas qu’il s’habille mal mais disons qu’il n’était pas passionné par ça comme pouvait l’être les filles qu’elle côtoyait au Club - mais, faute d’autre idée, elle décida d’essayer. Edern prit le chemin de la boutique avec elle, espérant peut-être, lui aussi, trouver d’autres cadeaux, bien que sa manière de faire laissait toujours Casey sceptique. Comme tu achètes les cadeaux sans savoir à qui ils sont destinés, la boutique est peut-être un choix hasardeux pour toi, non ? Simple remarque alors qu’elle poussait la marque du magasin et qu’ils pénétraient dans la pièce chauffée emplie de vêtements. L’option manteau ne l’intéressait guère, ce n’était pas tellement le genre de présent qu’elle recherchait, pas plus que des chaussures. Elle voulait quelque chose de plus personnel, qui correspondrait plus au Serpentard.

Une moue pensive sur le visage, la brune s’engagea dans les allées, son regard se posant brièvement sur les pull, pantalons, manteaux qui débordaient des portants. Elle parcouru lentement un premier rayon, puis un deuxième, avait entamé la moitié du troisième quand son regard bleuté se posa sur un guéridon en bois où se trouvaient de nombreuses paires de gants. Casey fit quelques pas en arrière pour retourner au niveau de ces articles, touchant le tissu et le cuir des doigts, appréciant l’intérieur fourré de plusieurs paires. Il n’aimait pas le contact et de ce qu’elle avait compris, son don se déclenchait quand il touchait les gens. La Serdaigle avait, de plus, remarqué qu’il portait toujours des gants, sûrement pour limiter les risques. L’indécision pouvait se lire dans ses yeux, mais elle n’était, de toute façon, jamais certaine de rien dès que cela concernait le Serpentard et l’idée lui semblait bonne, persistant dans son esprit quand elle cherchait à évaluer d’autres options. Les gants qu’elle tenait dans les mains lui semblaient être de la bonne taille, fait d’un cuir doux et chaudement fourrés. Parfaits pour l’hiver. Après plusieurs minutes plongées dans ses pensées et son indécision, à se mordre les lèvres tout en réfléchissant, Casey se décida, et retourna à la recherche du Gryffondor. J’ai trouvé ce que je cherchais lui dit-elle une fois qu’elle le retrouva. Et toi ?

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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptySam 17 Mar - 7:49

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Alors qu’il expliquait sa situation familiale qui pouvait sembler soit compliquée soit classique selon son vis-à-vis, Edern se retrouva face à une question assez simple au demeurant : avait-il des regrets ? Il avait beau chercher au fond de sa mémoire ou de lui-même, il ne pouvait pas dire qu’il regrettait quoi que ce soit quant aux fêtes qu’il ne passait pas avec sa famille. Au contraire, il avait tellement plus d’occasions de s’amuser en restant à l’école malgré le peu de personnes encore présentes qu’il avait gardé ses meilleurs souvenirs de Noël dans cet établissement.

« Non, aucun. » Lâcha-t-il simplement. Un faible sourire sincère laissa transparaître la sincérité dans ses propos. Il n’avait pas vraiment le temps de regretter quoi que ce soit. De toute façon c’était leur cadre de vie, et regretter une chose qui ne serait jamais arrivée était peine perdue. Comment regretter l’inimaginable ? On regrettait souvent le passé, pas une hypothèse. Et regretter quoi ? L’escalade du Sapin avec Billie ? Pas vraiment. Les têtes que feraient certains de ses camarades avec les cadeaux qu’il avait pris ? Non plus, il vendrait certains de ses biens juste pour voir ça. Peut-être regretterait-il de ne pas avoir repris quelques parts de bûche faites par les elfes de maisons par contre, mais ça c’était une toute autre histoire et elle n’avait aucun rapport avec la question que lui posait sa camarade. Quand Casey vint à lui parler de sa famille, il écouta tranquillement avant de dire, au bout du compte un simple « Je vois… Même bateau, alors ? », Résumant plutôt bien la situation dans laquelle ils se trouvaient selon lui. Peut-être que pour certains, cette situation couplée à la question précédente de la Serdaigle aurait laissé à penser qu’elle, contrairement à lui, regrettait cet état de fait. Pourtant, même si c’était le cas, que pouvait-il y changer ? Est-ce que poser la question lui permettrait de modifier le passé, la présence de ses parents pour Noël ? Non, définitivement Edern n’avait pas ce genre de pouvoir, et laissa donc la même interrogation en suspend dans les confins de l’oubli.

Vint ensuite une autre question de Casey. Est-ce que son choix de magasin était aussi hasardeux que son choix de cadeaux. En effet, vu les emplettes du jeune gryffondor depuis le début de la journée, elle était en droit de se poser la question qui était, somme toute, pertinente. Est-ce qu’il poussait le hasard aussi loin ? Est-ce qu’il savait seulement ce qu’on trouvait à Gaichiffon ? Ou faisait-il simplement du namedropping en rentrant dans la boutique avec la plus belle enseigne proche de lui ? Le jeune homme ne voyait pas exactement les choses de cette manière, loin de là même. « La boutique est moins hasardeuse que le cadeau. Quand tu rentres dans un magasin de vêtement tu sais déjà quel type d’objets tu vas y trouver, le tout après, c’est de voir quel cadeau ira à quelle personne. Tu sais… un peu comme relier deux mots de deux listes différentes. » Lança-t-il pour expliquer sa démarche. Pour lui, un vêtement pouvait très bien être un bon cadeau. Quel vêtement exactement ? Il n’en savait rien avant de le voir. Pour qui ? Il avait tout le temps d’y réfléchir, les personnes auxquelles il voulait faire des cadeaux, ça ne manquait pas à cette période. Après, le plus simple était tout de même les écharpes, bonnet, gants… Tout ce qui ne demandait pas de savoir la taille parfaite de la personne en face pour lui faire plaisir ou pour la vexer en cas d’erreur grossière.

Alors que Casey revint vers lui, annonçant qu’elle avait trouvé ce qu’elle désirait prendre, il se retourna avec une écharpe en main. Il avait machinalement pris cette dernière en main, trouvant la texture plutôt douce et légère. Ce n’était pas une écharpe simplement faite pour couvrir du froid mais elle pouvait aussi être utilisée pour donner un certain style à des vêtements plus printaniers ou automnaux. De ce qu’il lisait sur la pancarte, c’était un tissu enchanté pour que la couleur s’harmonise d’elle-même avec les vêtements portés.

« Je pense que je vais prendre ça. Ca me semble pas mal. » Lança-t-il alors en montrant sa future acquisition. Il remarqua alors les gants dans les mains de la Serdaigle. C’était donc ce qu’elle était venue chercher ? Ils semblaient être de qualité, et pour peu que la personne visée aime avoir des gants aux mains ou avait la peau fragile, cela pouvait toujours être utile. En soit, c’était loin d’être une mauvaise idée. D’ailleurs, Edern se rappela qu’ils avaient bien une connaissance en commun portant souvent des gants mais préféra ne pas demander à qui était destiné le présent qu’elle faisait. Après tout, ça ne regardait qu’elle, et s’il faisait encore une supposition erronée, il aurait cumulé assez d’erreurs pour s’énerver lui-même en une journée.

« Bon bah plus qu’à passer à la caisse, alors ? » Dit-il en s’y dirigeant, et, une fois dans la queue, attendant son tour comme tout un chacun, il commença à se demander à qui il pourrait bien offrir ça. Son frère ? Non, sûrement pas. Sa mère ? Ce serait ennuyeux que l’écharpe se mette à changer de couleur en pleine discussion avec ses amies moldues… Non, définitivement, il ferait bien de garder cela pour une personne du monde sorcier qu’il connaissait, ce serait plus sûr.
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Message(#) Sujet: Re: things are pretty good from here (+edern) things are pretty good from here (+edern) EmptyDim 18 Mar - 0:09

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Casey hocha doucement la tête alors que le Gryffondor lui disait n’avoir aucun regret quant à sa situation familiale. Cela ne l’étonnait pas, au fond, de la part du jeune homme, ce détachement vis-à-vis des choses telles qu’elles étaient. Il appréhendait les faits avec une désinvolture que la brune aurait peut-être été à même de comprendre si sa situation familiale avait réellement été la même que celle du Rouge et Or. Si, comme il venait de le dire, ils étaient effectivement dans le même bateau. On dirait bien convint néanmoins la jeune femme avec nouvel hochement de tête approbateur. Ce n’était pas un si petit élément qui allait fissurer son beau mensonge, mis en place depuis désormais plusieurs années. Un mensonge qu’elle n’avait guère à fignoler étant donné qu’il était tout à fait rare qu’on l’interroge sur ses parents et autres membres d’une potentielle famille. Il était encore plus rare qu’elle se retrouve dans une situation de symétrie avec un de ses camarades. Les situations familiales étaient aussi nombreuses et diverses qu’il y avait d’élèves dans ce château, de ce qu’elle pouvait savoir, en tous les cas. Car si Casey ne se confiait que très peu sur ses prétendus parents, l’inverse était également vrai : elle ne posait que très peu de questions sur les autres. La famille dont elle connaissait le plus les membres et les liens était probablement celle de Brooklyn et ça n’était pas le fruit de longues conversations intimes au coin du feu.

Alors qu’ils s’avançaient dans les ruelles de Pré-au-Lard, étudiant les diverses boutiques devant lesquelles ils passaient, Casey repéra finalement Gaichiffon et laissa ses pas l’y guider, espérant sans trop y croire qu’elle trouverait aussi rapidement le parfait cadeau pour son ami de Serpentard. Et tout en poussant la porte du petit magasin, elle interrogea Edern sur la pertinence, pour lui, de l’accompagner alors qu’il avait une manière tout à fait particulière de choisir ses cadeaux. Acheter une paire de chaussures, par exemple, sans savoir à qui on allait l’offrir, pouvait poser de sérieux problèmes de pointure. Entre autres. La brune restait dubitative même après les explications du Gryffondor et haussa les épaules pour montrer qu’elle ne chercherait pas plus loin. Encore une fois, il faisait bien comme il le souhaitait. Casey imaginait que ça ne devait pas être le premier Noël où il opérait de cette manière, alors s’il réitérait l’opération, c’est bien que ça avait marché la ou les autres fois. Tant mieux, Casey ne pouvait de toute manière pas lui donner la moindre leçon alors qu’elle-même n’avait aucune idée de par où commencer et de comment procéder pour parvenir à mettre la main sur un cadeau qu’elle serait contente d’offrir à Brooklyn et certaine qu’il lui ferait plaisir. Je vois répondit-elle néanmoins, alors qu’elle ne voyait pas spécialement, non, son raisonnement.

Pendant qu’elle passait les rayonnages en revue, Edern en faisait de même, chacun à leur rythme, tant et si bien qu’ils finirent par se perdre de vue entre les étagères pleines à craquer de vêtements et accessoires. Quand la Serdaigle tomba sur le buffet où étaient posés de nombreux gants, son intérêt s’éveilla et elle fut convaincue d’avoir le bon cadeau entre les mains alors qu’elle passait doucement son index sur le cuir extérieur tandis que ses doigts chatouillaient l’intérieur duveteux du gant. Elle retourna donc à la recherche du Gryffondor, sa trouvaille en main, et le trouva entrain d’examiner une écharpe. La brune l’étudia rapidement. L’étoffe semblait être de qualité bien que trop fine pour être portée en hiver. Cela ferait un parfait agrément pour une tenue de mi-saison, mais la couleur la laissait perplexe, comme celle d’un caméléon qui ne savait pas sur quel paysage se fixer. Portant les doigts jusqu’au tissu, elle confirma son impression première. Elle est très douce et de qualité. Sous-entendu que cela ferait probablement un très bon cadeau, peu importe la personne qui la recevrait. Elle était presque surprise du bon goût dont il faisait preuve, lui qui semblait si désinvolte. La brune approuva d’un geste l’interrogation d’Edern et se dirigea, à sa suite, en direction des caisses. Tirant sa bourse de sa poche, elle en sortit les gallions qui correspondaient à la somme écrite à la main sur l’étiquette ficelée aux gants et patienta le temps que le jeune homme paye ses propres emplettes, avant d’en faire de même. Remerciant l’employée d’un léger mouvement de la tête, Casey suivit Edern qui quittait la boutique et les deux jeunes sorciers se retrouvèrent de nouveau en plein froid hivernal. Un frisson parcourut la jeune femme qui réajusta son écharpe et remit son bonnet qu’elle avait enlevé en entrant dans la boutique. Se tournant vers le Rouge et Or, elle étira légèrement ses lèvres en un petit sourire. J’ai tout ce qu’il me faut, en fin de compte. Ça avait été plus rapide que prévu, malgré cette rencontre incongrue avec le Gryffondor. On se verra au dîner, ce soir le salua-t-elle finalement. Ils étaient peu à rester pour les vacances de Noël, tant et si bien qu’ils prenaient les repas à une seule et unique grande table. Fallait-il préciser que ce n’était pas spécialement pour le plus grand plaisir de la Serdaigle, qui aurait largement préféré pouvoir être seule à la table de sa maison, plutôt que de la partager avec des élèves dont elle se fichait éperdument ? Mais c’était une manière polie de dire au revoir au Gryffondor et de reprendre la route en sens inverse, en direction du château.

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