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Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey
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Message(#) Sujet: Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey EmptyDim 17 Déc - 19:29


Casey & Shynnagh

Dis, tu m'aides, s'il te plait ?

J’ai fait une liste, une longue liste, et pas le genre de liste qu’on envoie au père Noël pour être sûr d’obtenir les jouets que l’on souhaite. Non. J’ai fait une liste des pours et des contres continuer à essayer de convaincre Brooklyn de me venir en aide. Ça peut paraitre ridicule, je sais, mais je devais vraiment savoir si ce garçon en valait la peine. Sauf que ma liste ne m’aide pas, sur le parchemin devant moi, alors que je gribouille dans un coin avec ma plume, je constate avec désespoir que les contres sont aussi nombreux que les pours et je suis complètement perdue. Bien sûr que j’en ai marre de me faire rabaisser par un garçon plus âgé qui sait évidemment comment s’y prendre pour me faire tourner en bourrique mais d’un autre côté, je sais à quel point notre duo pourrait être merveilleux et tout ce qu’il pourrait m’apporter que ce soit humainement ou en termes de compétences. Est-ce que ça en vaut la peine ? Je l’ignore, je n’arrive pas franchement à le déterminer, je sais bien que jusqu’à présent j’ai toujours plus subi que gagné mais j’ai toujours l’impression de m’approcher de plus en plus de ce petit déclic qui pourrait tout changer. Et s’il a ce déclic, plus rien ne sera comme avant, nous pourrons alors tout faire ensemble, apprendre, faire des recherches, s’intéresser à toutes les possibilités qui s’offrent à nous et échanger sur nos découvertes. J’aurais à la fois un grand-frère, un ami, un confident, et je ne vois pas d’autre personne susceptible de remplir cette fonction mieux que lui. En plus, même si la dernière fois que nous nous sommes croisés à la bibliothèque, les choses s’étaient évidemment mal passées, j’avais eu l’impression que nous avions une sorte de connexion, quelque chose de fort qui nous rapprochait, parce qu’il avait enfin osé parler un peu de lui, de son passé, de ce qu’il avait vécu. Je me souviens même lui avoir tendu la main, au sens figuré bien sûr, en lui proposant des solutions pour qu’il ne soit plus le petit orphelin qu’il était. J’avais même réussi à comprendre pourquoi il se montrait si dur avec les inconnus. Avoir été livré à soi-même si jeune avait dû être tellement dur pour le petit garçon qu’il était… Ça avait de quoi en briser plus d’un. Je m’étais dit que j’avais enfin trouvé la clé et qu’il suffisait que je lui prouve que j’étais digne de confiance pour qu’il laisse tomber touts ses appréhensions et m’accorde enfin sa confiance. Mais bien sûr, c’était trop beau pour être vrai puisqu’à la réunion des pouvoirs spéciaux, j’ai appris qu’il était rattaché aux jumelles Caldwell et qu’il était donc loin d’être l’orphelin qu’il prétendait être. A défaut de pouvoir en apprendre plus sur ce garçon secret, je me suis intéressée à Avalon et Savannah qui elles n’ont pas l’air trop discrètes et mystérieuses et j’ai découvert qu’il faisait partie d’une grande famille, que ses parents n’étaient pas morts et qu’il m’avait menti sur toute la ligne. Quelle déception.

Je dois admettre que, suite à cette révélation et à mes recherches, j’ai eu du mal à ne pas broyer du noir et il m’a fallu quelques jours pour reprendre le dessus. Tout venait de s’effondrer une fois de plus et ça me faisait vraiment beaucoup de peine. Pourtant, j’ai réussi à me reprendre au bout de quelques jours et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de faire cette liste et peut-être par la suite d’apprendre à me détacher de ce garçon qui ne me faisait, pour le moment, que du mal. Sauf que devant la neutralité de ma liste, je reste bête une fois de plus, incapable de prendre une véritable décision. Je suis seule dans le dortoir des filles de Poufsouffle, pourtant la présence de Jade aurait été une véritable bénédiction aujourd’hui, j’aurais pu lui demander conseil. Je crois qu’elle est allée petit-déjeuner avec Maddie et Roxy mais je n’en suis pas sûre, elle m’a peut-être même vaguement demandé si je voulais me joindre à elles mais j’étais tellement préoccupée par mon problème que j’ai à peine répondu, la tête encore sur l’oreiller et le corps enfoui sous mes couvertures. Mais devant mon incapacité à trouver la solution par moi-même je décide à me bouger les fesses et à me mettre en quête de ma copine pour pouvoir lui demander son avis. Malheureusement pour moi, elle a déjà quitté la Grande Salle quand j’arrive et je dois donc continuer à parcourir les couloirs en me demandant où elle a bien pu aller. Je connais Jade par cœur et la trouver ne devrait pas être compliqué, pourtant aujourd’hui je peine à mettre la main sur elle. Au moment où je commence vraiment à désespérer, j’aperçois une fille qui passe la porte des toilettes des filles. Je ne la vois que quelques secondes, mais c’est assez pour que ça me frappe. Bien sûr ! Ce n’est pas à Jade, la fille qui me connait par cœur, que je dois demander conseil, mais à une fille qui connait Brooklyn ! Et cette fille le connait, j’en mettrais ma main à couper. J’ai déjà eu l’occasion de l’apercevoir à plusieurs reprises en sa compagnie et il avait l’air beaucoup moins réticent à la conversation que lorsque c’était moi qui venais lui parler. Sans attendre, je pénètre dans les toilettes à la suite de cette fille et l’interpelle sans la moindre hésitation. Je n’ai jamais eu de problèmes pour aller vers autres et ce n’est pas maintenant que ça va commencer. « Salut ! Casey, c’est ça ? Je peux te demander de m’aider pour un truc ? » Je lui demande sans autre préambule. Autant entrer directement dans le vif du sujet, ça nous fera gagner du temps à toutes les deux. Le fait de l’aborder dans les toilettes ne me choque pas plus que ça, au contraire, ça me rappelle mon entrevue avec Skat qui s’est plutôt bien passée pour le coup. « Je voulais te montrer ça. » Et je lui mets sous le nez le parchemin intitulé « pour au contre continuer à parler à Brooklyn ». « Je me suis dit que tu serais de bon conseil. » Et je lui souris le plus naturellement du monde, consciente que j’ai trouvé la personne idéale pour mener à bien ma petite enquête.

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Message(#) Sujet: Re: Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey EmptyVen 22 Déc - 22:06


❝ dis, tu m'aides, s'il te plaît ? ❞Shynnagh & CaseyEst-ce qu’on pouvait passer sa vie entière dans un lit, coincée entre des coussins et une couette moelleuse à souhait ? Si oui, Casey voulait bien signer tout de suite. Les jours filaient à une allure folle alors que, paradoxalement, tout lui semblait se dérouler avec une lenteur infinie. Blackman semblait n’être plus qu’un vague souvenir alors qu’il était toujours bien ancré dans l’esprit de la brune, lui et ses mangemorts, lui et ses mois enfermée dans les cachots avec les autres nés-moldus. Halloween aussi semblait loin derrière, la direction avait même annoncé la tenue d’un bal pour marquer les vacances de Noël. Alors que, pour elle, les souvenirs de cette soirée continuaient de la hanter. Oh, elle n’était certainement pas la seule, mais les semaines et les mois poursuivaient leur cours, sans se soucier des élèves et de ce qu’ils pouvaient bien vivre. Casey n’était pas d’une nature plaintive. Avancer, quoiqu’il lui en coûte, c’était tout ce qui importait. Tout ça finirait par payer, un jour, en attendant il ne fallait pas montrer la moindre faiblesse. Mais plus les jours la séparant de la fin du mois d’octobre augmentaient, et plus se lever le matin devenait difficile. D’une humeur massacrante quand elle se réveillait habituellement, c’était de pire en pire dernièrement, et il y avait toujours ces quelques minutes, entre le moment où elle ouvrait les yeux et le moment où elle quittait enfin ses draps pour aller s’habiller, ces quelques minutes durant lesquelles elle souhaitait plus que tout qu’il soit possible de disparaître pour le restant de sa vie dans un lit confortable. Ne plus affronter les autres, ne plus mettre toute son énergie à les éviter, ne plus se sentir horriblement mal quand elle voyait cette tête blonde dans tous les cours qu’elle suivait, ne plus vouloir s’arracher la peau pour effacer tout ce qui la travaillait, ne plus rien ressentir du tout. Blackman avait brisé tout ce qu’elle avait mis des années à construire, depuis qu’elle avait appris qu’elle était une sorcière et que de nouvelles perspectives s’étaient offertes à elle. Mais au moins, l’abandon des hostilités avec Brooklyn lui avait fait espérer qu’ils arriveraient, une nouvelle fois, à s’en sortir, ensemble. Et affronter le début de l’année avait été plus simple avec cette lueur d’espoir, encore plus quand ils s’étaient échangé quelques mots pour s’avouer mutuellement qu’ils n’en pouvaient plus de se battre continuellement. Mince et fragile relation qui avait brusquement éclatée à cause d’Halloween et de rancoeurs encore bien trop ancrées. Au final, tout ça avait volé en éclat et Casey s’était renfermée, coupant court à tout échange social depuis de longues semaines. En apparence, rien de différent si ce n’est qu’elle était encore plus froide et hautaine que d’habitude ; mais intérieurement elle était dévastée et ne savait pas comment agir face à cette nouvelle donnée. Le confronter ? Non. C’était déjà elle qui avait mis sa fierté de côté la dernière fois, car elle était en tort, mais elle estimait ne pas l’être cette fois-ci. Et puis, toujours cette voix lancinante lui soufflant que Brooklyn ne cherchait, de toute manière, depuis le début, qu’un moyen de lui tourner, encore une fois, le dos. Mais alors comment faire ? Elle était incapable de recommencer à le haïr à la face de tous et l’ignorer était tout simplement douloureux. Il allait pourtant falloir faire avec. Et puis, croiser Cruz à Pré-Au-Lard lui avait fait l’effet de reprendre sa respiration. Un pas un avant. Un pas hors du lit, elle se levait enfin, bonne dernière du dortoir, comme d’habitude. Tant mieux, elle n’aurait pas à supporter le regard désapprobateur que Pandora lui jetait constamment. Ça lui donnait envie de réagir, violemment, mais mieux valait l’ignorer. Conserver cette attitude de glace, impénétrable au monde extérieur.

Il fallait bien, pourtant, finir par le rejoindre et en faire partie, et l’appel de son ventre fut le plus fort. La Grande Salle bruissait des conversations matinales et Casey, de mauvaise humeur et qui le resterait jusqu’à ce que son petit-déjeuner soit avalé, traversa la salle jusqu’à la table des Serdaigle où un thé bien chaud la tranquillisa aussitôt. Casey fit traîner le moment aussi longtemps que possible, quittant les lieux quasi-vides. Errant ensuite dans les couloirs, son esprit vagabondant d’une pensée à une autre, d’une idée à une autre, d’une envie à une autre. Les mains enfoncées dans les poches de son pantalon, on pourrait la croire nonchalante alors qu’à l’intérieur, c’est la tempête qui alterne avec le vide plat. Au fil de sa marche, une envie naturelle se fait de plus en plus pressante, et ses pas la conduisent d’eux-mêmes jusqu’aux toilettes des filles. S’il y a bien un élément de ce château qu’elle ne trouve pas des plus pratiques, ce sont les toilettes, leur emplacement, et leur nombre limité dans un bâtiment pourtant immense. Mais passons les détails architecturaux. S’arrêtant devant les miroirs qui surplombent les lavabos, Casey jette un coup d’oeil à son reflet, regard rapidement attiré par la porte qui s’ouvre dans son dos, laissant entrer une petite brune qui lui disait vaguement quelque chose. Avant même qu’elle ne puisse soupirer intérieurement de sa solitude brisée, elle constata qu’elle se dirigeait tout droit vers elle et quand elle l’interpella, décontenançant un peu plus Casey au passage qui se demandait bien ce qu’on lui voulait, elle termina de tuer les derniers doutes de la Serdaigle. Pivotant, ses sourcils se fronçant légèrement, Casey baissa le regard sur sa camarade dont le nom lui échappait complètement mais qu’elle était sûre d’avoir déjà croisé, et l’image de la réunion dans le bureau du Directeur Londubat avec tous les élèves possédant des particularités lui revint en mémoire. Oui, elle était sûre qu’elle y était, son pouvoir lui revenait même en tête, par contre son nom, pas vraiment. Il faut dire qu’elle avait passé la majeure partie de cette petite sauterie à tenter d’ignorer le fait que Brooklyn se trouvait pas loin et que, en plus de ça, il était voyant. Voyant ! Ils n’en avaient jamais parlé ou, plutôt, il ne lui avait jamais confié ça. Une nouvelle de plus à digérer qui convergeait dans le sens de cette petite voix acide qui ne cessait de distiller dans son esprit le fait que Brooklyn se fichait pas mal d’elle et de leur amitié d’antan. La nouvelle l’avait surprise, et elle n’avait de ce fait pas prêté la plus grande des attentions à des détails plus futiles comme le prénom de ses camarades aux pouvoirs particuliers. Oui, c’est ça… ? Elle laissa l’interrogation en suspens pour que la jeune fille décline son identité, même si ça lui était à peu près aussi égal que sa première dent de lait. Comment ça de l’aide ? L’attitude de celle qui lui faisait face fissura l’indifférence que son visage arborait constamment, laissant poindre un bout d’étonnement, de stupéfaction. Aucune gêne de la part de son interlocutrice qui imposait sa présence comme la chose la plus naturelle sur terre. Et qui venait lui demander de l’aide. Sa curiosité piquée, intriguée par ce bout de caractère qui se tenait en face d’elle, Casey laissa la possibilité d’écouter sa camarade jusqu’au bout se former. Elle n’en eut, de toute manière, pas le choix, puisqu’elle se retrouva avec un parchemin sous le nez, une gamine qui semblait certaine de trouver de l’aide ici et qui lui appliquait même les mots “bons conseils”. Dans une réalité parallèle, Casey aurait pu s’écrouler de rire, mais c’était Casey, et un sourire était déjà le summum de l’hilarité. S’emparant du papier, elle l’éloigna un peu pour en déchiffrer les mots et se mordit nerveusement les lèvres en voyant le prénom de Brooklyn inscrit tout en haut. C’était quoi ce délire ? Pour ou contre continuer de parler à Brooklyn ? Ses yeux s’écarquillèrent à mesure qu’elle déchiffrait l’écriture fine de l’élève qui lui souriait, de l’autre côté du parchemin. Elle avait réellement devant les yeux la liste d’une, quoi, deuxième ? troisième année ?, qui s’évertuait à trouver les pour et les contre pour parler au Caldwell ? C’était quoi ça, entraide pour leurs pouvoirs ? Casey posa, une seconde, un regard méfiant sur la gamine en face. Elle se souvenait donc bien de son pouvoir. Capable de voir le passé des gens, une version spécifique du don de voyance. Super. Pourquoi est-ce qu’elle lui demandait son aide ? Elle avait eu une vision de son passé à elle ou de celui de Brooklyn et les avait vu tous les deux ? Est-ce qu’elle savait pour leurs parents respectifs ? La curiosité laissa place à de la méfiance et à une non-envie totale de parler de Brooklyn. Il occupait déjà assez ses pensées depuis qu’il l’ignorait, comme une parfaite réalisation du mépris qu’il devait lui porter, sans qu’elle ne joue en plus les conseillères auprès d’une gamine capable de voir le passé des gens. Tout ce qu’elle détestait, ou voulait détester, réunit dans une seule et même pièce, et une seule envie : fuir de là au plus vite. Rendant son parchemin à la fille, Casey se dirigea vers un toilette, parce qu’il fallait quand même en passer par là avant de déguerpir. Je crois que tu te trompes de personne, je suis loin de pouvoir t’aider, et je n’en ai même pas envie. La blague. Venir lui demander, à elle, de l’aide pour avoir une relation cordiale avec Brooklyn alors qu’elle était pas fichue de maintenir leur amitié sur de bons rails ? Il fallait dire qu’il n’y avait franchement pas mis du sien, bien au contraire, mais tout ça ne changeait rien au fait qu’elle était la dernière personne à venir concerter, et qu’aider cette fille était la dernière de ses envies.
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Message(#) Sujet: Re: Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey EmptySam 20 Jan - 15:03


Casey & Shynnagh

Dis, tu m'aides, s'il te plait ?

Je suis persuadée d’avoir trouvé la personne qu’il me faut lorsque je me retrouve devant Casey, je ne suis pas spécialement physionomiste mais j’ai vu assez souvent Casey en compagnie du Serpentard pour être certaine qu’elle le connait bien et qu’elle peut m’aider. De toute façon, j’ai espionné Brooklyn pendant des jours et des jours en attendant qu’il fasse un pas vers moi donc je sais pertinemment qu’il n’a pas d’amis ou presque, qu’il traine soit avec la fille qui est sous mes yeux soit une brune un peu spéciale qui prétend être sa sœur. Mais il a l’air de moins rigoler avec elle, quand même, alors j’ai préféré aller voir la fille qui réussit à lui donner le sourire en me disant que si elle y arrive, elle peut peut-être me donner des tuyaux pour que j’y parvienne à mon tour. C’est sûrement stupide de ma part, je sais bien que Brooklyn ne m’aime pas et que je ne peux pas le forcer à m’aimer mais c’est plus fort que moi, j’ai envie qu’il me parle, qu’il me conseille et qu’on réussisse enfin à s’entraider. Je n’ai franchement pas l’impression de lui demander la lune en voulant simplement qu’il m’accorde un peu d’attention mais surtout un peu de son savoir et pourtant je n’obtiens que des paroles désagréables qui me font monter les larmes aux yeux. Mais avant de décider de rendre les armes et d’abandonner définitivement la bataille face à un garçon nettement plus fort que moi, je me dois de tenter le tout pour le tout et je considère Casey comme étant l’arme suprême qui me permettra enfin d’atteindre l’objectif tant désiré, à savoir celui d’être proche de Brooklyn et de réussir à obtenir son attention en plus de son affection. Le chemin à parcourir sera long mais je compte sur les astuces de la jeune fille pour mener à bien cette mission qui, je l’espère, sera fructueuse.

Cependant, je me rends immédiatement compte que ce sera difficile lorsqu’elle me reçoit comme si j’étais une sorte d’alien qui vient d’envahir sa planète. Je sens qu’elle est un peu sceptique mais pour autant elle prend quand même la peine de me répondre et ne tente pas de fuir, ou en tout cas pas tout de suite ce qui est plutôt encourageant. « Oui, c’est ça… ? » Elle a l’air vraiment sur ses gardes et je me rends compte qu’elle ne se rappelle pas de moi du tout ce qui est plutôt décevant mais je ne me décourage pas pour autant. « Super ! Je suis vraiment très contente de te voir. » Et c’est la vérité, je suis franchement enthousiasme mais je dois en dire plus sinon je vais passer pour une véritable psychopathe et je ne veux pas qu’elle ait peur de moi, ça serait un véritable échec. « Je crois qu’on s’est vu à la réunion des pouvoirs spéciaux dans le bureau du directeur, mais ça ne m’étonne pas que tu ne te souviennes pas de moi, il y a eu beaucoup d’informations à retenir en une seule journée et je suis plutôt discrète alors on m’oublie facilement. » Je me jette un peu la pierre pour le coup mais ce n’est pas grave, je ne me laisse pas démonter pour si peu, même si je pense que nous n’étions pas assez nombreux pour qu’elle oublie totalement mon existence. Malgré tout, je lui pardonne et passe à autre chose. « Sinon je m’appelle Shynnagh mais tu peux m’appeler Shy si tu préfères parce que c’est moins compliqué à prononcer et moins long aussi. Et puis, tous mes amis m’appellent comme ça alors j’ai l’habitude. » Je sens que je suis trop bavarde mais c’est sûrement parce que j’ai la trouille, parler m’aide à combler le vide et je me sens un peu mieux.

Mais il faut en venir aux faits et lorsque je montre la liste à Casey mon cœur bat à une vitesse folle, j’ai presque l’impression qu’il va se décrocher de ma poitrine. Pourtant, j’ai encore de l’espoir à ce moment-là, l’espoir qu’elle me dise qu’elle connait bien Brooklyn et qu’elle peut m’aider à prendre cette décision, l’espoir qu’elle me sourit et me propose d’aller gentiment m’assoir dans un coin avec elle pour qu’on puisse en discuter. Sauf que j’aurais dû m’en douter, l’amie de Brooklyn, sa seule et unique amie, ne peut pas l’être parce qu’elle est différente de lui mais plutôt parce qu’elle lui ressemble trait pour trait et je vois son visage se fermer au fur et à mesure de sa lecture. Je n’ai même pas besoin qu’elle me parle pour savoir qu’elle va me rembarrer mais je la laisse aller au bout malgré tout, certaine ne de pas vouloir abandonner maintenant, pas après tout ce que j’ai fait. J’espère encore pouvoir la convaincre même si je n’ai jamais réussi avec Brooklyn. Peut-être sera-t-elle un peu plus réceptive, en tout cas, ça ne coûte rien d’essayer. « Je crois que tu te trompes de personne, je suis loin de pouvoir t’aider, et je n’en ai même pas envie. » Je secoue la tête vivement pour monter que non, je ne me trompe pas de personne et je suis évidemment prête à argumenter pour faire changer les choses. « Je ne me trompe pas, j’ai vu comment il te regarde, comment il te parle et comment il te sourit… Mais il n’est jamais comme ça avec moi et j’en ai marre d’être constamment rejetée… » Je ne sais pas si je vais l’attendrir, je crois que non, elle n’a pas l’air d’être le genre de fille qui éprouve facilement de la compassion pour les autres alors je continue et j’argumente de plus belle. « Mets-toi à ma place, si tu avais besoin de l’aide d’une personne et qu’elle te repoussait constamment, tu n’aurais pas envie de demander à ses proches comment s’y prendre ? Tu es mon dernier espoir. » Le pire, c’est que c’est vrai, sans elle, je ne saurais plus vers qui me tourner.

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Message(#) Sujet: Re: Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey Dis, tu m'aides, s'il te plait ? - Casey EmptyDim 21 Jan - 15:13


❝ dis, tu m'aides, s'il te plaît ? ❞Shynnagh & CaseyLa situation est surréaliste, de tous les points de vue. Elle se retrouvait face à une gamine qui, de ses propres mots, était ravie de la voir, en plein milieu des toilettes des filles, alors qu’elle ne lui avait jamais adressé la parole auparavant et qu’elles s’étaient simplement retrouvées au même endroit, au même moment lors de la réunion organisée par le directeur à propos de leurs capacités hors-normes. Son prénom lui échappait toujours alors qu’elle parlait à une vitesse assez hallucinante aux yeux de Casey. Venait-elle sérieusement de dire qu’elle était plutôt discrète ? Non, parce que la discrétion n’était définitivement pas une qualité qu’elle apposerait sur la jeune fille à cet instant précis. Bavarde, expressive, intrusive, oui, mais discrète, sûrement pas. Casey se retint de lui en faire la remarque, les mots se transformant en petit soupir alors que Shynnagh se présentait enfin, non sans noyer l’information sous un tas d’autres mots. Mais c’est que c’était un véritable moulin à paroles cette gamine, elle ne se taisait donc jamais ? L’avantage pour le moment c’est que la brune n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche, son interlocutrice remplissant parfaitement le silence. Un peu trop parfaitement même. Tous ses amis l’appelaient peut-être par son diminutif, mais Casey n’était pas son amie, aux dernières nouvelles. Quoique. Elle ne pensait pas s’avancer de trop en pensant que la jeune fille avait l’air d’être particulièrement le genre qui veut devenir ami avec tout le monde et qui considère que, dès le moment où les prénoms ont été échangés, les gens devenaient les meilleurs amis du monde. Pause. Stopper quelques secondes le flot quasi-ininterrompu de paroles, rassembler ses idées, les sourcils toujours froncés, s’interrogeant sur ce que lui voulait Shynnagh. Pas lui tenir la jambe pendant trois heures sous prétexte qu’elles avaient été à la même réunion, quand même ? Qu’est-ce que tu veux ? Elle préférait aller droit au but plutôt que d’entendre sa camarade déblatérer encore mille et une informations à la seconde.

Elle a besoin de conseils ? De ses conseils ? La Serdaigle s’empare du parchemin et, à mesure qu’elle lit le titre, perd le peu de couleurs que son visage possède. C’est une tempête d’émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres dans sa tête, mais elle continue de lire jusqu’au bout le recensement des raisons pour et des raisons contre continuer à parler à Brooklyn. Elle redonne froidement sa liste à Shynnagh et décline de la même manière sa demande. Bien évidemment, cette dernière ne compte pas lâcher l’affaire aussi facilement. Sans être voyante, Casey aurait pu le prédire, ça. Par contre, elle ne s’attendait pas à ce qui allait sortir de la bouche de sa camarade et qui la cloue sur place, teintant son visage d’une expression indéchiffrable. Est-ce qu’elle se drogue ? Elle semble un peu jeune mais les addictions peuvent toucher n’importe qui. Si c’est le cas, ce n’est pas Casey qui va pouvoir lui donner le moindre conseil utile, elle ferait mieux d’aller voir Lennox pour trouver de l’aide. Ou alors elle est ironique, mais la jeune femme n’a jamais été douée pour déceler le second degré, encore moins pour le pratiquer, et puis, elle sent Shynnagh parfaitement sincère. C’est ça qui est le plus étonnant. Comment il me regarde ? Me parle, me sourit ? Définitivement, elle prend quelque chose. Parce que tout ce que voit Casey dans le regard de Brooklyn, c’est du mépris et de la colère, dans le meilleur des cas. Le reste du temps, il ne la regarde même pas, l’ignorant à la perfection. Et avant ça, ses paroles étaient souvent des reproches, quand ça n’était pas des cris. Ne parlons même pas d’un sourire. Casey noircit inconsciemment le tableau, occultant les rares moments - rares mais existants malgré tout - où ils avaient passé quelques heures à parler, sans se hurler dessus, sans s’envoyer des insultes à la figure, retrouvant une vieille complicité. Je ne sais pas de quoi tu parles. Nier, ça lui permettait de pas en dire plus que nécessaire. Et elle n’avait vraiment aucune idée de ce dont Shynnagh parlait. À quel moment avait-elle bien pu assister à un miracle de ce genre ?

Les minutes et les paroles de la jeune fille ne faisaient qu’augmenter son étonnement. Casey ne savait pas du tout ce qui reliait Brooklyn et Shynnagh, ni même si quelque chose les reliait vraiment où si elle se faisait des films. Le Serpentard la rejetait et elle désirait de l’aide pour qu’il soit avec elle comme il était avec Casey ? D’accord, l’ironie c’était pas son truc, mais là, elle se retenait à grande peine de ne pas éclater de rire en affirmant que c’était une vaste blague. Pourtant, pourtant la fille semblait si sincère dans ses propos. Elle les pensait vraiment, il n’y avait nulle trace d’humour. Seulement, il y avait un énorme fossé entre ce qu’elle pensait être la réalité et telle qu’elle était réellement. Parce que Brooklyn n’était pas “comme ça” avec Casey et si Shynnagh voulait de l’aide pour ne plus se faire rejetée, elle avait choisi le pire numéro dans le panel qui s’offrait à elle. Panel réduit, il fallait le dire, Brooklyn n’étant pas d’une sociabilité folle. Il n’empêche, quel conseil aurait-elle pu donner à cette gamine alors que le début d’amitié qu’ils tissaient à nouveau avait pris feu après Halloween et qu’ils ne se parlaient plus depuis ? Comment aurait-elle pu l’aider alors qu’elle même subissait un rejet ? Comment pouvait-elle incarner le moindre espoir pour sa camarade alors que, elle, d’espoir, elle n’en avait plus ? Elle se mettait très bien à la place de Shynnagh, bien plus qu’elle n’en avait envie, en réalité. Et le seul conseil qu’elle pouvait lui donner, c’était celui qu’elle appliquait actuellement. Si quelqu’un te repousse constamment, il faut simplement abandonner. Parfois, c’est la meilleure chose à faire. Te battre contre du vent ne servira qu’à t’épuiser. Et qu’à te faire souffrir. Mais ça, elle le garda pour elle. Trouve quelqu’un d’autre que lui pour t’aider. Ou alors, si elle voulait s’acharner, qu’elle trouve quelqu’un d’autre que Casey pour se rapprocher de lui.
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