Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 
(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia]
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyLun 11 Déc - 23:23

ft. Mandrake

early this morning, my old evil spirit knocked upon my door
Felicia n’arrivait pas à se sortir le cours du professeur Mandrake de la tête. Elle entendait encore les explications, la craie crissant contre le tableau. Elle revoyait la démonstration, le simple mot prononcé et le mouvements de baguette manipulation la pauvre bête. Le cours sur les sorts impardonnables. Elle ne pouvait pas dire que cela tourmentait... Ou peut-être que si, mais pas que. Le mot était mal choisi. Ça... la travaillait. Oui. C’était quelque chose comme ça plutôt. La Poufsouffle se souvenait avoir continué d’observer le cours ; on avait fini par changer de sujet - il fallait bien avancer dans le programme - et ses pensées avaient vite été remplacées par d’autres préoccupations. La jeune fille avait toujours un sujet sur lequel son esprit travaillait, il était difficile pour elle d’avoir une pause et elle se demandait même comment elle parvenait à dormir sans se faire réveiller par une nouvelle pensée. Toujours à réfléchir, à longuement réfléchir. Parfois trop, parfois dans la mauvaise direction, parfois dans la bonne, mais jamais pas assez. Son cerveau en ébullition n’avait même pas vu les mois passer. On était déjà en décembre. Les ateliers d’entraînement avait commencé depuis un mois déjà, en cas d’une possible nouvelle attaque du château. Rien de très rassurant. Et ça avait amené Felicia à y repenser. À ce cours. À la défense. À sa baguette impossible à maîtriser. Comment ferait-elle, pour se défendre ? Elle avait déjà eu peur d’être tombée sur un mangemort en étant tombée sur Brooklyn et elle n’avait pas su comment réagir. Son premier réflexe n’avait pas été de se mettre en garde, prête à lancer le moindre sort en tout cas. Une simple potion de l’atelier ne suffirait pas pour se défendre ; ou pas sur le long terme. Il y avait des fois où... la jaune & noir se disait que la magie blanche n’avait pas ses chances face à la magie noire. Un peu défaitiste comme pensée, mais il y avait des fois où ça traversait les esprits, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Felicia voulait tout savoir. La magie noire, à part pour s’en défendre, on laissait souvent ça de côté. Trop dangereux. Mortel. Pas beaucoup de livres sur le sujet à la bibliothèque et elle se refusait elle-même l’accès à la réserve. La quatrième année faisait de son mieux pour ne pas s’intéresser plus que nécessaire à la magie noire, elle pouvait concentrer sa curiosité sur d’autres aspects du monde magique tout aussi intéressant. Mais, le cours du professeur Mandrake, ce jour-là, c’était comme si elle entrapercevait un monde qui lui avait été refusé jusque-là. Sa vie n’avait pas été en danger, elle n’était pas tomber du mauvais côté de la force, elle avait juste assisté à un cours. Un cours de défense contre les forces du mal. Mais cette fois, la magie noire n’avait pas été que théorique. Et ça, ça l’avait vraiment marquée. Peut-être pouvait-elle essayer d’en savoir plus ? Se renseigner ?

C’était avec cette idée en tête qu’elle s’était rendue au bureau du professeur Mandrake au premier étage, en premier lieu. Puis, Felicia avait essayé de chasser cette idée. La magie noire devait rester là où elle était : loin, très loin d’ici, enfouie au plus profond des ténèbres. Non, si elle venait consulter le professeur aujourd’hui, c’était parce que la Poufsouffle voulait maîtriser sa baguette, pouvoir lancer des sorts sans qu’elle ne rechigne à la faire. Elle en avait marre. Deux conscience têtues ensemble sur le même problème, cela ne les avancerait à rien. Cela faisait déjà trois ans que ses sorts échoués la plupart du temps, elle ne voulait pas passer une nouvelle année comme cela. Ce n’était pas ainsi qu’elle pourrait se défendre à l’avenir. Elle toqua et attendit qu’on lui propose d’entrer. C’était samedi. La quatrième année espérait ne pas déranger son professeur pendant son week-end, mais elle ne voyait quand elle pouvait venir le voir autrement. Sa baguette serrée en main, elle essayait de rassembler toute sa détermination. Oh, elle voulait maîtriser la magie, alors elle y arriverait, par tous les moyens. Il fallait juste surpasser cette barrière entre sa baguette et elle. Seul un professeur pouvait l’y aider. Elle aurait pu demander de l’aide à un autre professeur, mais... il fallait apprendre à manier toutes les formes de magie, non ? C’était sûrement ce qu’il y avait de plus efficace. Ou tout du moins, connaître toutes les formes de magie. Felicia entra en entendant la voix du professeur derrière la porte. Peut-être qu’il ne l’intimait pas d’entrer, mais elle se permit quand même. « Excusez-moi de vous déranger. » dit-elle en refermant la porte derrière elle. La Poufsouffle revit le cours qui s’était déroulé en début d’année dans cette même salle. La pièce n’avait pas changé, toujours la même, toujours fidèle à l’image du professeur. Il fallait qu’elle choisisse bien ses mots. « Désolée de venir un tel jour, mais j’aimerai vous demander un service. En rapport avec le cours. » Cela valait de soi. Si elle partait du cours, elle aurait plus de chance de voir sa requête être acceptée. Du moins, c’était comme ça qu’elle pensait procéder. « Ou plutôt les cours, en général... » Elle s’était légèrement approchée, mais pas trop non plus. Felicia essayait de décrypter ce que pouvait penser son professeur alors qu’elle parlait, mais elle ne décelait rien. La Poufsouffle n’avait pas vraiment envie d’être la nouvelle cible du professeur comme les deux filles de Serpentard en début d’année, ou de se voir enlever des points. On ne pouvait pas dire que le professeur Mandrake dégageait une atmosphère sympathique. « Mes sorts ne réussissent que très rarement. Ma baguette ne semble pas encline à vouloir coopérer avec moi. Je crains que cela ne me pose problème dans une véritable situation où je devrais me défendre. » commença-t-elle par expliquer, serrant sa baguette dans sa main. « Je me demandais si vous ne connaîtriez pas un moyen pour m’améliorer de ce côté-là ? Une technique ou quelque chose... » Felicia se sentir déglutir. Ses mains étaient déjà moites. Allait-il seulement accepter ? S’il l’avait écouté jusqu’au bout.



Dernière édition par Felicia A. Williams le Jeu 24 Mai - 15:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptySam 16 Déc - 15:30

C'est la pluie coulant sur son visage et sur son corps qui le fit s'éveiller lentement. Alors qu'il reprenait à son rythme ses esprits, une odeur de viande grillée lui arriva aux narines. Le dégoût monta rapidement, mais il se retint de vomir malgré une odeur difficile à supporter. Sa vue restait troublée, John ne voyait pas à trois mètres... Malgré ce handicap et une grande faiblesse parcourant ses membres, l'homme tenta de se relever, mais ses bras ne pouvaient évidemment plus maintenir son poids, il s'écroula donc à nouveau tête la première dans une flaque d'eau... Son bras droit semblait plus douloureux que le gauche, mais il ne put en déterminer la cause exacte. Alors qu'il s’essoufflait après cet effort un goût mêlé de cendres et de fer apparut dans sa bouche désormais teintée de rouge. Mandrake constata que malgré la pluie, malgré qu'il soit torse nu, John ne ressentait pas le moins du monde le froid autour de lui. Sa vue commençait à revenir petit à petit, mais impossible pour lui de bouger de l'endroit ou il se tenait. l'Auror ne pouvait que constater - impuissant, l'état dans lequel il se trouvait. Son bras gauche avait été littéralement carbonisé, une partie de son torse également ainsi qu'un bon morceau de son dos. La chair était noire en beaucoup d'endroits, il y avait d'autres parties carrément à nue comme si en plus d'avoir été brûlé le magicien avait été mordu ou griffé par une bête sauvage. De la fumée se dégageait encore de lui. Il lâcha enfin son premier cri, un cri de douleur lorsqu'il se rendit enfin compte de ce qui s'était produit. Un homme fit son apparition à ce moment-là, accompagnée d'une femme équipée d'un parapluie rose. La voix de l'homme se fit aussitôt entendre, tandis que John se tordait désormais de douleur. La magie noire l'ayant frappé n'avait pas fait que le brûler et cette sensation d'être littéralement dévorée dans sa chair allait s'aggraver. John ne voyait pas le pâté de maisons en flammes autour de lui, ni les quartiers du ministère au loin dont de la fumée se dégageait. Seule la douleur semblait être une réalité pour lui, occultant le reste.

- Chérie! Vite, appelle le médecin! Ont peut pas le laisser comme ça, et rapproche la voiture!

Le moldu se penchait déjà sur John qui agonisait, n'osant pas le toucher vu l'état de sa peau. Instinctivement, il ramassa les affaires du malheureux qui trainaient par terre à côté de lui. Un reste de veste avec une montre à gousset ainsi qu'une baguette en bois dont il ne connaissait visiblement pas la signification.


- Mais enfin James! Ont ne le connait même pas! Appelle les secours et laissons-le ici! Tout est en train de brûler!

La femme semblait terrorisée, plus par l'état du voisinage que par l'état du magicien au sol. Elle serrait fort le manche de son parapluie et observait les deux hommes ne sachant pas trop quoi faire. Elle préférerait visiblement s'en aller et oublier tout ça!

- Ne discute pas, Marge! Tu vois bien qu'il se passe des choses pas net!! Mettons-le d'abord à l'abri! Brûlé comme ça ce sera un miracle s'il s'en sort!! Il nous diras peut-être ce qui se trame ici...

l'homme s'approcha de John qui n'avait plus la moindre force pour se débattre ou ne serait-ce que questionner le moldu qui l'empoigna sans ménagement. Sa femme venait d'approcher une voiture blanche et elle descendit aussitôt pour abriter les deux hommes avec son parapluie ridicule qui - Mandrake pouvait encore le certifier, portait comme l’effigie un chat ridicule avec un ruban. Une fois dans le véhicule, l'Auror se calma un peu, mais sa chair le faisait encore souffrir. Tandis que la compagne de son sauveur conduisait, ce dernier restait avec lui à l'arrière pour tenter de le rassurer. C'est ce moment que choisit John pour se réveiller en sursaut.

En se réveillant, John renversa la moitié de ce qui se trouvait sur son bureau. Il s'était endormi sur une pile de copies à corriger. C'est en se relevant qu'il renversa un encrier, son café ainsi que le cendrier. Plusieurs copies tombèrent à terre, couvertes d'un mélange des trois éléments. Par réflexe Mandrake passa une main dans l'intérieur de sa chemise, touchant sa peau marquée autrefois par les brûlures. Sa peau était plus chaude que d'ordinaire et John se rendit vite compte qu'il transpirait. En même temps c'était un sacré souvenir à revivre... Le professeur se leva de sa chaise pour s'éloigner du bureau et instinctivement il s'empara d'une cigarette pour l'allumer presque aussitôt. S'installant près de la fenêtre il fuma en silence pendant quelques minutes avant de régler le bordel ambiant à coups de baguette. Les copies se séchèrent et furent nettoyées des diverses traces de café, d'encre et de cendres tandis que les récipients se remplirent à nouveau et redevinrent intacts. Il termina sa cigarette et s'absenta alors quelques instants afin de changer de chemise et de se nettoyer le visage... Après s'être sommairement nettoyé le visage à l'eau claire, l'homme se dirigea vers un placard dans son bureau privé derrière la classe. Sans grande surprise sa garde-robe était quasiment identique partout: un surplus de chemises noires, des cravates et des pantalons de la même couleur et dans le même style. La seule tenue qui différait était celle prévue pour le bal de l'école. John changea sa chemise, mais ne s'embêta pas avec une cravate, c'était le week-end et pour lui cela semblait inutile de s'embêter avec. Retournant ensuite à son bureau dans la salle de classe le professeur ouvrit un tiroir et en sortit une potion qu'il avala aussitôt. Sur l'étiquette un nom de médicament impossible à prononcer. Il repassa sa main dans l'intérieur de sa chemise pour toucher les marques de ses brûlures, après avoir avalé la mixture la chaleur surnaturelle que sa peau subissait s’atténua. Cela faisait maintenant 5 mois... La douleur pouvait se calmer, mais elle ne disparaissait pas. Devant ce constat il chercha son paquet de cigarettes et en alluma une seconde tout en se dirigeant vers sa fenêtre en soupirant. C'est tout ce que son médicament avait à lui offrir... Un peu de répit, mais rien de plus. Quelqu'un toqua alors à la porte, le tirant de ses pensées lugubres.


- Entrez.

John la reconnut aussitôt, c'était une élève de son cours de 4ème année. Une Poufsouffle nommée Félicia.

- Excusez-moi de vous déranger.

Allait-elle se plaindre comme ces deux élèves de Serpentard? Il n'en avait rien à faire, à vrai dire. Mais bon, autant l'écouter avant de se lancer dans des conclusions hâtive.

- Allons, Miss Williams. Qu'est-ce qui vous amène un Samedi...?

John continuait de fumer sa cigarette, tourné vers l'extérieur en s'appuyant sur le rebord de fenêtre. Il ne la regardait même pas. Le professeur l'entendait bien assez sans avoir à la supporter physiquement également... Son rêve l'avait grandement exaspéré et la présence d'une élève alors qu'il aurait souhaité rester seul le révulsait. Le Professeur n'en montrait bien évidemment rien! Il restait stoïque comme à son habitude et son visage ne trahissait aucune émotion. En quoi cela aurait-il pu aider de montrer ce qu'il ressentait vraiment à ce moment si ce n'est pour braquer la jeune fille...? John ne la voulait pas ici, il préférait fumer en paix, tout seul. Mais Félicia n'y était pour rien! L'accabler et lui faire ressentir ce besoin d'être seul, cela n'aurait pas été correct! ce blocage venait uniquement de lui-même et bien qu'il paraisse dur et sévère John ne souhait pas la blesser d'une manière ou d'une autre en se montrant grossier gratuitement. Chaque cours donné lui rappelait ce qu'il avait voulu devenir, ce qu'il aurait souhaité être et ou il se trouvait finalement. Privé de son travail d'Auror, obligé de se contenter de la théorie et toujours avec un médicament à portée, amoindri par cette misérable blessure... L'homme n'était jamais à l'aise en cours la semaine bien qu'il maîtrisait la plupart des sujets alors il aspirait au calme le week-end, tout simplement. S'étant fait remarqué avec une élève de Serpentard lors de son cours sur les impardonnables John se doutait bien qu'il ne couperait pas à la discussion au risque de se forger une réputation encore pire auprès des étudiants.

- Désolée de venir un tel jour, mais j’aimerai vous demander un service. En rapport avec le cours. Ou plutôt les cours, en général... »

Le professeur soupira, lâchant un nuage de fumée grise vers l'extérieur. Ce fût le premier signe qui montra son désintérêt total. Cela lui échappa involontairement.

- Un service? Venez-en au fait, Williams.

Son ton se voulait un peu plus sévère que d'habitude, mais vu que la Poufsouffle ne souhaitait pas abandonner en si bon chemin, John décida enfin de se tourner vers elle pour l'observer.

- Mes sorts ne réussissent que très rarement. Ma baguette ne semble pas encline à vouloir coopérer avec moi. Je crains que cela ne me pose problème dans une véritable situation où je devrais me défendre. Je me demandais si vous ne connaîtriez pas un moyen pour m’améliorer de ce côté-là ? Une technique ou quelque chose...

Cela piqua l'intérêt de l'ex-Auror, à tel point qu'il en oublia presque la douleur qui le lançait encore légèrement dans son bras et dans son torse mutilés. Ses yeux se posèrent sur la baguette de Félicia, il put en reconnaître une partie de la composition mais il était loin d'être un expert en la matière. Une plume de phénix devrait lui offrir de grandes possibilités si elle arrivait à maîtriser son arme! Ces baguettes offrent en général un large éventail de capacités magiques, mais le blocage venait peut-être d'ailleurs... L’allégeance de la baguette? Les pouvoirs magiques de la jeune fille? Une autre raison inconnue...? Les idées défilaient dans sa tête et il put ainsi se remémorer des titres de livres traitant des baguettes magiques. Cela semblait être une bonne piste pour débuter.

- Hm... Effectivement, cela pourrait s'avérer gênant. Je ne souhaite pas prendre d'élève en cours particulier mais...

Son regard croisa celui de Félicia, elle semblait pleine d'espoir en venant ici. Ce problème ne datait pas d'hier et si personne ne l'aidait à le régler cela pourrait lui porter grandement préjudice. Au moins, elle ne se présentait pas ici pleine de suffisance et sûre de ses capacités! Non, elle venait humblement demander son aide pour progresser et s'améliorer, consciente des lacunes et des problèmes qu'elle a à affronter. En cela il reconnut des traits typiques de Poufsouffle. Persévérance, modestie et il l'espérait, car sa décision venait d'être prise: Travail acharné. Le professeur écrasa sa cigarette dans le cendrier sur son bureau puis il croisa les bras. Affichant un sourire un peu plus aimable que son air habituel de croque-mort, il reprit la parole après cette petite pause de réflexion.

- Je suppose que je peux faire une exception. Bon, voyons déjà comment vous vous débrouillez avec cette baguette... Essayez de lancer un sort, peu importe lequel. Je ne me moquerai pas, c'est uniquement pour observer la réaction de votre baguette. Je ne vous cacherai pas que ce n'est guère ma spécialité, mais j'ai des notions et si je peux vous aider je le ferai.

D'un geste de la baguette, il amena à lui plusieurs livres de sa bibliothèque qui traitaient des baguettes magiques. Dans un second temps, il fit débarquer également un mannequin d'entrainement pour servir de cible. Si les sorts partaient mal il préférait que ce soit ce bout de bois qui en subisse les conséquences plutôt que le mobilier de sa classe. Penché sur les différents livres qu'il tria grossièrement, il releva ensuite les yeux pour observer le sort de Félicia afin d'analyser correctement sa baguette récalcitrante.

- À moins que vous ne fassiez sauter la classe, je pense qu'on peut se laisser aller en pratiquant un peu la magie, non? À votre initiative.

Il l'invita en tendant le bras à lancer un sortilège de son choix pour une démonstration.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyDim 31 Déc - 18:33

ft. Mandrake

early this morning, my old evil spirit knocked upon my door
Elle était un peu angoissée à l’idée de se présenter si tôt au bureau du professeur Mandrake pour quémander un service. Felicia n’aimait pas avouer ses faiblesses et encore moins les montrer, mais là, c’était plus que visible. De son point de vue, on ne voyait même que ça. Il le fallait quand même pour rater plus de la moitié de ses sorts en cours. La Poufsouffle se souvenait encore de son lumos qui n’avait pas voulu durer en début d’année, quand elle... était sortie de son dortoir après le couvre-feu. Ça devenait urgent, de régler ce problème de coopération avec sa baguette. La jeune fille le savait bien. Elle n’allait pas pouvoir avancer si tout continuait d’échouer ainsi. Elle en était déjà à sa quatrième année, et il n’y avait eu presque aucune amélioration. La jaune & noir n’aimait peut-être pas admettre les faiblesses qu’elle avait, mais cela ne pouvait plus durer. C’était pour cette raison qu’elle s’était rendue un samedi matin voir son professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Elle en avait déjà les mains moites rien que d’être entrée après avoir entendu le professeur lui autoriser l’accès de derrière la porte. Et si elle le dérangeait ? S’il refusait ? S’il ne voulait pas l’aider à régler son problème ? S’il n’y avait aucun moyen de régler son problème ? Changer de baguette était peut-être une solution comme une autre, mais elle refusait d’abandonner aussi facilement avec celle qu’elle avait. Le destin avait voulu que cette baguette soit la sienne lors de sa première année, elle n’allait pas la jeter comme un vulgaire bâton de bois. C’était inconcevable. Felicia était très attachée à ses première expériences dans le monde magique, si bien qu’elle avait toujours l’impression de les revivre. Cette baguette était SA baguette ; et il n’y avait pas à en douter, elle avait sans cesse l’impression de revivre sa première année tant ses sorts étaient enclins à échouer de la sorte. La découverte du monde magique passait, bien sûr, par la théorie, par des cours plus posés où la magie n’était pas nécessaire, et cela l’enchantait ! Mais la pratique était aussi indispensable. Cela lui coupait des chemins de ne pas pouvoir ainsi réussir à lancer un sort correctement et ça insupportait. La jeune fille n’aimait pas se retrouver ainsi bloquée et ce n’était pas faute d’y mettre du sien, de vouloir s’améliorer, de vouloir avancer et d’essayer du mieux qu’elle pouvait ! Faire bonne figure en cours, et surtout en théorie, ça n’allait pas lui sauver la mise bien longtemps. L’année dernière, ça n’avait sauver personne. Les élèves avaient contre-attaqué. Ils s’étaient rebeller, ce qu’elle n’avait curieusement pas fait. Ils avaient levé leur baguette contre l’autorité injuste de l’école. Felicia n’aurait pas pu faire ça. Elle ne le pouvait toujours pas, et quand elle s’imaginait devant une situation semblable, la mort ne l’attendait pas bien loin derrière. Alors oui, elle se trouvait aujourd’hui à demander un service à un adulte. Elle se voyait en train d’expliquer un problème, d’expliquer une faiblesse dont elle était très peu fière et qui la mettait à nue. Elle se sentait vulnérable alors qu’elle expliquait la raison de la venue à son professeur. Comme si, désormais, on ne voyait plus que ça. Qu’on ne la jugerait plus que par sa capacité à lancer un sort et plus sur tous ses autres points forts. La Poufsouffle pensait vraiment avoir dérangé son professeur pour rien. Il ne la regardait même pas, il fumait sa cigarette - avec une odeur horrible, encore heureux qu’il le faisait près de la fenêtre ouverte -, et semblait dérangé par la lenteur de ses explications. Alors quand il daigna enfin poser les yeux sur elle, Felicia prit peur. Elle continua néanmoins d’expliquer la raison de sa présence dans ce bureau au lieu d’être à la bibliothèque comme elle aimait l’être un samedi matin. Le professeur Mandrake avait peut-être mieux à faire, qui sait ? Sa gorge était sèche, sa bouche pâteuse. La jaune & noir avait fini ses explications, elle pensait avoir traversé le désert.

Au final, elle aurait probablement préféré traverser le désert. Se confier ainsi, et à un professeur qui plus est, ce n’était pas sa tasse de thé. Mais elle ne comptait pas abandonner. Quand on osait pas déranger les gens, quand on osait pas demander de l’aide, on avançait pas. On ne progressait pas. On ne faisait que stagner, et au pire des cas, reculer encore plus. Felicia ne voulait pas ça. Elle ne voulait pas en rester là avec son problème. Il fallait faire quelque chose, et au point où elle en était, il fallait l’aide d’un professeur, d’un adulte qui en serait plus sur la question qu’elle. Même ses entraînements solitaires ou avec sa meilleure amie n’avait pas beaucoup améliorer les choses. Ne parlons même pas des duels qui avaient été ré-ouverts, cela ne l’aiderait pas plus que ça, et elle serait battue à plate couture, comme un rien. La Poufsouffle avait décidé de ne pas laisser ce problème prendre plus d’importance que cela dans sa vie et d’y trouver une solution, alors c’était ce qu’elle faisait. Et elle n’abandonnait jamais une idée. Elle irait jusqu’au bout. « Je ne souhaite pas prendre d’élève en cours particulier, » Et c’est ce qu’elle ferait. Quand bien même le professeur ne voulait pas d’elle. S’il le fallait, la quatrième année irait voir tout le corps enseignant pour cela ; le directeur même ! « Mais... » Était-ce un mais qu’elle avait entendu à la fin de sa phrase ? Une contestation à un principe qu’il s’était fixé ? Une opposition, une exception ? Hésitait-il à prendre une décision ? Difficile de se décider ou alors il l’avait déjà fait. Felicia soutint le regard de son professeur lorsque celui-ci croisa le sien. Elle n’avait plus rien à dire, plus rien à faire désormais, c’était à lui de donner une réponse. Alors si elle pouvait essayer de le convaincre par le regard, elle tenterait le coup. La jeune fille resserra sa prise sur sa baguette, comme pour donner plus de force dans cette conversation muette entre deux regards. Il ne fallait pas que cela paraisse insolent non plus, mais elle était presque désespérée. Elle ferait tout ce qu’il faudrait, elle prendrait du travail en plus s’il le fallait ! Des chances comme celle-ci, il n’y en avait pas tous les jours, et la jaune & noir comptait bien la saisir. « Je suppose que je peux faire une exception. » Felicia sentait la commissure de ses lèvres se soulever, mais elle se retint. Il ne fallait pas qu’elle s’emballe trop. Elle l’avait senti, ce sourire qui avait pointé le bout de son nez, était sûrement un des plus grands sourires qu’elle n’avait jamais eu, ou en de très rares occasions en compagnie de Frances. « Merci beaucoup. » Mais en vérité, elle ne serait jamais assez reconnaissante envers son professeur pour avoir ainsi accepté de l’aider. Même lui semblait moins effrayant qu’à l’habituel. Si ses camarades le voyaient comme ça. Il était presque difficile de dire que cet homme qui paraissait presque aimable n’avait pas bronché à utiliser un sort impardonnable pour faire une démonstration en cours. Ça, la jeune fille ne l’oublierait pas de sitôt, et l’événement restait dans un coin de sa mémoire. Pourtant, Felicia découvrait le professeur Mandrake sous un autre jour. Lui qui avait semblait quelque peu rancunier avec un humour très particulier à l’encontre des deux Serpentardes lui assurait qu’il ne se moquerait pas alors qu’il invitait la jeune fille à faire une démonstration. « À moins que vous ne fassiez sauter la classe, je pense qu’on peut se laisser aller en pratiquant un peu la magie, non ? » Oh, elle n’irait pas jusque là tout de même ! Mais... « Je ne garantis rien, mais je veux bien essayer. » dit-elle en penchant la tête sur le côté un moment en réfléchissant au sort qu’elle utiliserait, un sourire gêné sur le visage. Parmi tous les sorts de quatrième année, il y avait bien celui de repulso, mais elle ne volait pas courir le risque de briser une fenêtre ou tout autre accident avec le mannequin. Peut-être celui d’incarcerem ? Ils ne l’avaient pas encore vu en cours, mais qu’à cela ne tienne ! « Incarcerem. »


1 & 6 : Le sort se lance, les cordes apparaissaient mais ne saisissent rien du tout et le mannequin s'en sort indemne.
2 & 5 : Une seule corde saisit le mannequin sur toutes celles qui étaient apparues.

3 & 4 : Rien... Felicia avait attendu un moment, mais son sort n'a tout simplement pas fonctionné. Super !


HJ:


Dernière édition par Felicia A. Williams le Dim 31 Déc - 18:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13075
Points : 52
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyDim 31 Déc - 18:33

Le membre 'Felicia A. Williams' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 3
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyLun 8 Jan - 15:40

« Incarcerem. »

Sans grande surprise, Félicia n'arriva pas à produire le moindre sortilège avec sa baguette. John s'approcha d'elle, posant un genou à terre pour observer la baguette en détail. Sans prévenir, John utilisa la sienne pour analyser celle de la Poufsouffle. Composée de bouleau, avec un cœur en plume de phénix le tout mesurant 22 centimètres... Ce n'était pas une mince affaire, dans tout le ministère la seule baguette connue a avoir été composée de bouleau fut celle de la tristement célèbre Dolorès Ombrage. Difficile de trouver une explication concernant les composants, d'autant que la plume de phénix n'a jamais été signe de blocage ou de problèmes bien au contraire. Elle offre un panel de capacités magiques plus que satisfaisantes ce qui rendait cet exercice pour le moins particulier.

- Cela ne vient pas des composants de votre baguette à première vue. De ce je sais, les plumes de phénix sont idéales pour apporter un large éventail de capacités magique. C'est assez rare de voir une baguette en bouleau, mais cela ne devrait pas venir de là non plus...

John se releva et se dirigea vers son bureau. Il entreprit de feuilleter les différents livres ouverts devant lui. Plusieurs idées germaient dans son esprit mais il ignorait réellement par où commencer. Certains parlaient de l’allégeance de la baguette, qui choisit son sorcier lors du premier contact. D'autres parlaient de baguettes laissées en héritage aux membres d'une famille, ce qui pouvait expliquer quelques ratés au départ, mais la jeune fille était en 4ème année donc cela ne pouvait pas spécialement venir de là. Quelques cas de magiciens en retard avaient fait leur apparition, des personnes se découvrant leurs dons pour la magie bien en retard, mais là encore une fois cela ne pouvait venir de là non plus. Si la jeune Félicia éprouvait quelques difficultés en sortilège ce n'était pas le cas pour le reste. Ce qui lui vint à l'esprit le perturba un peu, ont ne l'avait jamais amené à penser ça. D'une part parce que cela pouvait sembler discriminant, mais aussi parce que les premières personnes à placer les non-magiciens en dessous d'eux étaient les puristes et les mangemorts.

- Vous êtes une sorcière de sang mêlé, si ma mémoire est bonne. Cela pourrait expliquer vos difficultés à user de magie correctement par rapport à un magicien de sans-pur.

Une idée grotesque mais pas totalement improbable non plus. Une famille ayant baigné dans les secrets de la magie depuis des générations montrait en général moins de difficultés à user de sortilèges. Se rendant compte que son propos pouvait paraître un poil discriminant le professeur s'empressa de rajouter une précision.

- N'y voyez aucune offense de ma part, bon nombre de magiciens de sang-mêlé s'avèrent être les plus célèbres de notre histoire. Je ne peux m'empêcher cependant de penser que votre ascendance moldue puisse être une partie du problème. Certaines personnes y voyaient un prétexte pour arrêter d'enseigner aux sang-mêlé, je ne fais évidemment pas partie de ces gens là.

Il afficha un léger sourire pour rassurer la jeune fille. Cela pouvait venir du choix de Félicia, Incarcerem étant un sortilège peu utilisé par les 4ème années. Mais même dans ce cas-là, il y aurait au moins eu une corde sur le mannequin dans le meilleur des cas et dans le pire un accident fâcheux. Mais là: rien du tout. Mandrake imagina alors qu'il pourrait peut-être vaincre ce blocage grâce à une technique bien particulière et non pas des moindres. Mais cela pouvait s'avérer dangereux il devrait alors avancer avec précautions. L'ex-Auror s'écarta légèrement pour se placer devant le mannequin et il rangea sa baguette. Cela faisait un bon moment qu'il n'avait pas usé de magie ainsi mais après tout c'est comme le vélo, cela ne peut pas s'oublier comme ça. Plaçant sa main devant lui il resta immobile un instant avant de faire apparaître une flamme bleue au creux de sa paume. Le Feu bleu est un sortilège de base créant une imitation de flammes mais sans chaleur. Au moins avec ça, personne ne risquait de se blesser.

- Autrefois, les sorciers n'utilisaient pratiquement pas de baguettes magiques. C'était un privilège pour certains, un trésor pour d'autres. Cela remonte à un temps ou personne ne craignait que les moldus apprennent notre existence. Cependant, cela nécessitait une maîtrise très importante ainsi que des talents particuliers dès la naissance. Tout le monde même aujourd'hui n'en est pas forcément capable.

La flamme se mit à grandir au creux de sa main, atteignant facilement 30 à 40 centimètres de hauteur. Mais bien évidemment, toujours aucune chaleur.

- Lors d'un duel, énoncer la formule de son sort expose à de gros risques. Si l'adversaire est assez rapide il peut anticiper votre prochain mouvement, installer une défense adéquate rapidement et retourner la situation à son avantage. Il est donc conseillé d'utiliser ses sortilèges sans incantation. Ce n'est pas un exercice facile j'en conviens, sachant qu'il faut également réussir à fermer son esprit aux intrusions. Mais grâce à cette technique, quelques magiciens sont rentrés dans l'histoire.

John alla saisir quelque chose dans les flammes avec son autre main, arrivant à extraire un filament de flammes qu'il tenait fermement dans son poing. Il l'étendit un peu plus et d'un geste net et précis réussit à l'abattre sur le mannequin comme un fouet. Bien entendu on ne pouvait voir aucune trace de brûlures mais la cible fût grandement secouée par le choc.

- Grâce à cela, nos coups deviennent imprévisibles et plus efficaces.

Mandrake referma sa main et les flammes disparurent. Ce n'est pas pour rien que John était un expert en sortilèges de feu, cela lui avait valu de nombreux surnoms au cours de sa carrière et une réputation qui avait fait trembler plus d'un mangemort. Grâce à ses techniques, bon nombre d'ennemis avaient connu un sort peu enviable. Pourquoi appréciait-il le feu...? Mystère, peut-être un simple caprice datant de l'école et de ses nombreuses farces de feux d'artifice accompagnés de sa sœur ou alors un profond désir d'infliger terreur et souffrance aux ennemis du monde magique de la façon la plus spectaculaire qui soit. Quoi qu'il en soit, même un expert comme lui n'avait rien pu faire face au Feudeymon. Si ses collègues et ses ennemis s'étaient amusés à lui forger une réputation étrange, l'ex-Auror ne s'en était jamais vanté. Une chose était sûre: il aimait cet élément. Sauvage, parfois fatal, mais vivant. Tenir dans le creux de sa main une flamme il n'y avait rien de plus incroyable à ses yeux.

- Peut-être qu'en vous aidant à atteindre ce niveau de... d'alchimie avec la magie même, nous arriverons à débloquer votre baguette. Si vos capacités magiques sont endormies ou affaiblies pour une raison ou une autre: un contact direct avec elle - sans l'intermédiaire d'une baguette, devrait nous aider à résoudre le souci ou tout du moins à y voir plus clair. Ce n'est cependant pas sans risque nous n'allons donc rien tenter de trop dangereux.

John se plaça devant Félicia et plaça ses mains devant lui, lui indiquant de faire de même. Après avoir trouvé un sort peu risqué il se lança.

- Essayez donc... Lumos. Celui-ci est assez simple. J'aimerai cependant que vous tentiez avec la formule pour commencer. Si vous y arrivez, nous pourrons tenter sans la formule pour affiner vos compétences.

John fit facilement apparaître entre ses deux mains une petite boule blanche de lumière, à peine plus forte qu'une lampe électrique.

- Avec ou sans la formule, un sortilège sans baguette nécessite toute votre concentration. Lorsque vous prononcerez les mots, vous devez vous approprier son essence. Faites le vide dans votre esprit et imaginez cette source de lumière entre vos mains, laissez la magie vous traverser et vous utiliser pour arriver à vos fins. Une baguette n'est rien de plus qu'un catalyseur pour plier la magie à notre volonté. Sans elle, le catalyseur c'est vous. Vous devez vous y ouvrir complètement, sans brusquer, sans forcer. Marquez dans votre esprit votre unique désir de lumière.

Le professeur ferma les yeux et se concentra également sur son sortilège, la boule blanche entre ses doigts devenant plus imposante et plus claire.

- J'imagine les lumières m'entourant, provenant de chaque ampoule et de chaque spot qui éclaire la scène du concert que je suis venu voir. Il n'y a pas de musique, pas de bruit, j'ignore les gens autour de moi: je ne vois que du blanc. Le blanc de cette lumière intense tournée vers moi.

Son Lumos éclaire la pièce sans difficulté, cela en deviendrait presque pénible de la regarder directement.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyMer 10 Jan - 0:46

ft. Mandrake

early this morning, my old evil spirit knocked upon my door
Pas la moindre corde, pas même un souffle ou quelques étincelles qui auraient menacé de faire prendre feu le bois de sa baguette. Rien. Rien que des claques doigts. Felicia avait l’impression d’être un faux magicien qui ne savait pas faire le moindre tour de magie et était seulement là pour escroquer les gens et repartir avec leur argent. Si ce n’était pas sa quatrième année, la jeune fille se serait bien demandée si l’invitation qu’elle avait reçu pour s’inscrire à Poudlard n’avait pas été une erreur. Ou un canular. Malheureusement - ou bien heureusement -, elle était plus têtue qu’une mule. Elle avait laissé passer la première année, la deuxième également, n’avait pas fait le moindre effort lors de sa troisième et avait commencé les entraînements avec sa meilleure amie pendant tout ce temps, mais la quatrième, c’était l’année de trop. Quatre d’expériences! Quatre ! Elle devrait au moins réussir à lancer le moindre lumos sans qu’il ne lâche quelques minutes après quand même, non ? La magie et elle, ce n’était pas encore ça visiblement ; et le fait qu’aucune corde ne soit apparue était une énième preuve de son cuisant échec. Ça ferait longtemps qu’un autre aurait abandonné, ce serait dirigé vers des cours qui ne quémandaient aucune forme de magie ou de sortilèges. Pourtant, Felicia envisageait quand même de continuer à prendre des cours de magie l’année prochaine. Fallait-il encore que ses capacités s’améliore, mais elle était là pour ça. Comme promis, même après sa défaite apparente, le professeur ne s’était pas moqué. En fait, il gardait toujours le même sérieux qui avait été le sien dès le premier cours. Lui aussi, sourire ne faisait pas partie de ses habitudes récurrentes apparemment. La Poufsouffle pouvait comprendre ça, et dans cette situation, elle appréciait même. Le professeur Mandrake n’imaginait pas la reconnaissance qu’il était en train d’accumuler auprès d’elle et ça ne lui plaisait pas tant que ça. La jeune fille n’aimait pas se sentir redevable. La première fois qu’elle l’avait été, on lui avait demandé un service derrière, et pas des moindres. Elle était encore en train de rendre ce service actuellement. La jaune & noir pouvait comprendre ce besoin de donnant-donnant, mais avec un professeur, elle avait un peu peur. Même s’il ne demandait rien, Felicia se sentait déjà presque obligée de réussir le prochain sort qu’elle lancerait - surtout à son cours - si jamais elle ressortait avec une chance plus élevée de réussir quoi que ce soit avec sa baguette. Elle n’y connaissait pas grand chose en terme de composition de baguette. Peut-être était-ce un tort ? La Poufsouffle ne s’était jamais renseignée à ce propos, étonnement. Bizarre même que cela n’ait jamais traversé son esprit. Elle nota dans une liste mentale d’aller lire des livres à ce propos à la bibliothèque. Cela ne débloquerait peut-être pas son problème, mais c’était des choses toujours bonnes à savoir. De toute façon, même avec sa persévérance, Felicia était en train de se dire d’une petite voix qu’elle avait surtout fuit ce fameux problème de baguette. Ce n’était pas son genre - et c’était bien pour ça qu’elle était là aujourd’hui -, mais ça lui arrivait de fuir. Comment expliquer son attitude de l’année dernière sinon ? Mais elle fit taire rapidement cette petite voix dans sa tête. Elle ne voulait pas se l’avouer ; et il n’y en aurait pas besoin : elle allait régler ce problème. Aujourd’hui. Elle repartirait avec une amélioration, coûte que coûte ! « J’avais plutôt idée que ma baguette était très têtue, professeur. » dit-elle alors que le professeur Mandrake venait de finir de faire la totale inspection de sa baguette. L’idée ne lui vint pas de rajouter "comme moi". Du point de vue de Felicia, l’idée n’était pas totalement idiote. Toute baguette avait une conscience, c’était la seule chose qu’elle savait et qu’elle croyait ardemment, mais cela n’avait pas l’air d’avoir traversé l’esprit de son professeur.

Celui-ci retourna vers son bureau feuilleter plusieurs livres qu’il avait amené. Voir autant de livres, autant de feuilles et les entendre se tourner et se retourner - rien que le bruit iconique des pages ! - éveillait sa curiosité. Ça lui donnait envie d’elle-même feuilleter ces pages. Étaient-ce des livres de la bibliothèque ou appartenaient-ils au professeur seulement ? Pourrait-elle les retrouver plus tard à la bibliothèque de Poudlard ? Avait-elle le droit de regarder aussi dans ces livres ? À quoi pouvait bien ressembler la bibliothèque personnelle du professeur ? Il leur enseignait les Défenses Contre les Forces du Mal après tout... Des livres sur la magie noire. Cette idée avait germée dans son esprit car elle y avait déjà prit racine depuis un moment. Depuis le premier cours avec lui. Ce serait mentir que dire qu’elle n’y avait pas pensé sur le chemin jusqu’à sa salle de classe. Elle y avait pensé. Est-ce qu’elle pourrait aborder le sujet ? Elle n’avait aucune prise pour le moment ou alors elle n’en voyait pas. Poser des questions à ce sujet à la fin de leur entrevue ne serait qu’encore plus bizarre. Felicia n’était pas une psychopathe, elle était juste curieuse. Elle préféra laissé l’idée sur le côté, mais pas trop loin non plus, ne savait-on jamais. Tout le temps qu’elle avait passé à réfléchir, le professeur avait recommencé à lui parler. « Oui. De sang-mêlé, oui. » De ce qu’elle en savait en tout cas, personne d’autre à part sa mère n’était sorcier dans sa famille. La jeune fille concédait qu’en voyant ses talents en magie, on pouvait se poser des questions comme le faisait le professeur Mandrake, mais il n’y avait pas de doutes possibles sur son statut sanguin. Le professeur lui assurait qu’elle n’avait pas à s’inquiéter et qu’il ne voulait pas l’offenser avec cette idée. La Poufsouffle ne s’en offusqua pas. Pour elle, le problème venait d’ailleurs, mais elle était encore moins spécialiste que lui et se serait sûrement posée les mêmes questions si elle en savait un peu plus sur le sujet elle-même. Elle continua de regarder, elle continue d’écouter. Il fit apparaître un feu bleu dans ses mains, chose à laquelle elle ne s’attendait pas, mais seul un léger haussement de sourcil aurait pu en témoigner. Un temps ou personne ne craignait que les moldus apprennent l’existence des sorciers. Cela si lointain. Mais dans les rêves de sa mère, ça semblait si proche. La jaune & noir se souvenait avoir déjà entendu sa mère parler d’un souhait pareil, mais elle ne s’en souvenait plus exactement. Peut-être juste un délire alors qu’elle était malade. Mais une époque où l’on utilisait pas de baguettes magiques, intéressant ! Ça lui disait quelque chose. Peut-être un cours de première année en Histoire de la Magie.

Felicia avait croisé ses bras tout en écoutant le professeur Mandrake faire ses explications et ses démonstrations, sans le perturber par une seule question. Effectivement, c’était à tenter. Peut-être qu’il y avait un véritable blocage dans sa magie dont elle n’avait pas conscience, et que sa baguette n’y était pour rien. La jeune fille ne savait pas. Elle ne savait pas ce que cela valait, mais elle voulait bien essayait. L’expérience était unique. Oui, ça c’était sûr ; on ne lui proposerait pas de sitôt une telle chose. Essayer de faire de la magie sans baguette. C’était encore plus différent que les sortilèges lancés à l’informulé. Pour la deuxième fois aujourd’hui, le professeur se plaça devant elle, les mains tendues. Il lui demanda de faire de même et elle s’y appliqua, rangeant sa baguette un instant. Elle n’était pas sûre de ce qui allait suivre. Avec sa chance, il n’allait rien se passer du tout et il allait falloir trouver une autre solution. Mais si ça marchait... Et bien, nous verrons bien ! Tenter avec lumos. Ça paraissait simple pour le professeur - surtout après sa démonstration à lui -, mais quand Felicia savait le mal qu’elle avait pour produire ce sort avec sa baguette, ça la faisait quelque peu déglutir. Si facile et pourtant si compliqué. La Poufsouffle allait tenter le coup malgré tout. Elle fit le vide comme le professeur lui avait dit de faire, mais imagina autre chose. Elle fit le vide et se concentra sur ce qu’elle imagina être sa source magique. Son essence. Une sorte de boule bleutée intenable. Puis elle se concentra sur une autre image. Le seul endroit où elle avait de la lumière ; beaucoup de lumière. Le seul endroit qui l’avait émerveillé à un point incroyable ! Le seul où elle s’était demandée s’il était seulement possible d’être aussi beau. La Grande Salle, lors de son première jour à Poudlard, avec toutes ses bougies en lévitation et les braseros accrochés au mur. La quatrième année se concentra sur cette lumière qu’elle imaginait l’aveugler. « Lumos. »


1, 3 & 6 : Elle rouvrit les yeux et vit une faible lumière au creux de ses mains. Contre attente, ça avait marché. Ça avait marché !
2, 4 & 5 : Elle rouvrit les yeux, mais ne vit rien. Rien, pas une seule lueur, pas une seule loupiote. Juste ses paumes. Elle était à deux doigts de lâcher un soupir.

si lumos réussit avec formule

1 : Elle réessaya sans la formule cette fois-ci. Une nouvelle réussite. En même temps que la lueur dans sa main, c'était un nouvel espoir qui s'allumait dans ses yeux.
autre : Rien. Échec sur ce coup-là, mais cela valait la peine d'essayer.


Dernière édition par Felicia A. Williams le Mer 10 Jan - 0:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13075
Points : 52
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyMer 10 Jan - 0:46

Le membre 'Felicia A. Williams' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 4, 4
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyVen 12 Jan - 13:45

- Lumos.

Bien qu'il espérait voir une lumière entre les mains de Félicia rien ne se produisit. Un peu déçu, Mandrake s'y attendait tout de même... Ce n'était pas forcément le genre de techniques à la portée d'une élève de 4ème année. Mais encore une fois, malgré la difficulté que l'on peut éprouver à lancer un sortilège sans baguette il y aurait dû avoir une petite lueur - même infime. John stoppa son sort de Lumos et il croisa les bras, pensif. Si au départ le professeur pensait à une baguette récalcitrante, la suite des événements le laissait perplexe. Si seulement il avait gardé contact avec les différents bureaux du ministère, peut-être qu'un collègue plus indiqué aurait pu lui faire part d'une théorie quelconque. Mais là John était seul avec ce dilemme. Voyant bien que cette situation dérangeait surtout la jeune Williams John s’efforça de ne pas la brusquer ou la vexer. Elle n'y pouvait rien et ce n'était pas un manque de volonté de sa part sinon elle ne serait pas venue jusqu'à lui. Le professeur de Défense contre les Forces du Mal se dirigea à nouveau vers son bureau et fit venir à lui d'autres livres de sa bibliothèque par lévitation avant de commencer à les feuilleter. Il devait forcément y avoir autre chose... !

- Ne vous sentez pas frustrée, miss Williams. Cet exercice, même les plus grands sorciers ont du mal à l’exécuter. C'était un pari complexe, mais cela nous aidera à y voir plus clair sur votre problème de magie soyez en sûre.

John essaya de se rappeler comment il avait découvert ses dons pour la magie. Dans son cas cela s'était produit de manière assez classique...! Sa mère était dans la cuisine à préparer des pâtisseries tandis que son père était à l'étage, s'occupant de sa petite sœur. John lui patientait dans le salon, mais n'en pouvait plus d'attendre les gâteaux depuis le petit matin! C'est donc avec la plus grande assurance qu'il débarqua dans la pièce qu'on lui avait interdit d'approcher jusqu'au repas pour dérober des pâtisseries. Sa mère l'avait surpris tellement fort qu'il avait basculé en arrière avec le plateau à moitié plein d'éclairs, de religieuses et de tartelettes. Atteignant le sol avec fracas John plaça cependant ses mains devant lui pour éviter de prendre le plat en pleine poire... Le résultat fut assez surprenant pour lui - il était très jeune! Tout lévitait au dessus de sa tête comme si sa volonté de ne voir aucun gâteau s'écraser au sol s'était réalisée...! Ses parents n'eurent aucun mal à lui expliquer sa nature de sorcier, dans une famille de sang pur il n'est pas difficile de faire la transition avec les enfants. Comment Félicia avait-elle découvert ses dons pour la magie...? Une simple lettre de Poudlard, où un événement particulier l'avait-elle marquée avant cela?

- La plupart des jeunes sorciers usent de magie lorsqu'ils sont enfants. Cela marque leur entrée dans le monde des magiciens. Pour d'autres ils reçoivent uniquement leur lettre de Poudlard, le ministère estimant que l'enfant à un avenir parmi les sorciers...

Si l'enfant ne montrait aucun signe particulier de don pour la magie mais qu'il recevait sa lettre pour Poudlard, en général les cours et l'obtention de la baguette permettaient en de débloquer ses compétences. Ce qui bloquait Félicia déconcertait vraiment le professeur. Est-ce qu'il devrait prendre les choses en main et utiliser une méthode plus... Directe? Face au danger, le corps réagit de manière instinctive. Il en va de même pour la magie. Pour exemple, l'amour de Lily Potter envers son fils de manière tout à fait exceptionnelle a placée un charme rudimentaire et ancien qui a su stopper Lord Voldemort. Face à une situation de crise même la magie peut réagir de façon surprenante dans un esprit de survie et de protection. Devait-il user de magie sur une élève pour l'aider à progresser...? Cela lui semblait assez extrême même pour lui. Des émotions fortes peuvent être un excellent moteur en ce qui concerne la magie... John en avait la preuve après ses années de service. Ses sortilèges de feu avaient trouvé leur force dans son animosité envers les mages noirs. Ce n'est pas très professionnel, il en convenait, mais si cela lui avait permis d'arrêter de nombreuses personnes dangereuses envers le gouvernement Britannique ou était le mal...? Peut-être que c'était ce dont Félicia avait besoin. Peut-être que la pousser dans ses derniers retranchements, la forcer à puiser dans ses ressources face à une situation de danger imminent lui permettrait de vaincre son blocage. John ferma bruyamment son livre, et se tourna à nouveau vers son élève. Il remonta ses manches - son bras droit était marqué de cicatrices provenant d'une brûlure intense, et sortit sa baguette.

- En situation de stress, les magiciens peuvent faire preuve parfois d'un talent insoupçonné. Si vous me le permettez, je peux créer cette situation et vous pousser dans vos retranchements pour peut-être en faire surgir un déclic, quelque chose qui débloquera votre baguette et/ou vos capacités magiques.

Il attendit d'être bien sûr que Félicia accepte. Il ne comptait pas lui faire de mal - en-tout-cas pas plus que nécessaire, mais il valait mieux être sûr à 100% avant de se lancer dans un exercice de ce genre. John se rappela les instructions de Daria Brient, la tante de Magnus VaatiVidya au bureau des Aurors. Ses entrainements pour les novices étaient loin d'être une partie de plaisir et ils posaient les bases pour une situation de stress intense. Lorsque la jeune fille lui indiqua être prête, il l'invita à se munir de sa baguette... D'un geste de la main il fit surgir des flammes cette fois si empreinte d'une chaleur extrême. Un large cercle de feu se forma autour d'eux les emprisonnant. Le plancher ne subissait aucun dégât, mais il ne fallait pas s'y tromper: ces flammes-ci étaient bien dangereuses. Derrière cet anneau de feu qui encerclait John et Félicia il fit apparaître plusieurs mannequins munis de baguettes d'entrainement. Les mannequins entraient et sortaient tour à tour dans le cercle de feu et lançaient des sortilèges vers Félicia. La plupart n'avaient pour but que de la déstabiliser et ne frappaient qu'au sol à quelques centimètres d'elle. Dans la version de Daria, John se souvenait avoir été la cible de nombreux Stupéfix. Il ne comptait pas la blesser - seulement l'impressionner et la mettre face à un danger imminent. Quoi de mieux qu'une chaleur intense et des sortilèges fusant dans tous les sens.

- Utilisez votre baguette Miss Williams! Vous êtes au cœur d'une bataille désormais. Imaginez!! Les mangemorts sont à Poudlard, ils menacent vos amis, vos camarades! Allez-vous rester les bras croisées?!

Deux mannequins surgirent des flammes presque en même temps tandis que les 4 autres reculèrent pour se camoufler derrière les flammes. Le premier lança un sort extrêmement puissant qui alla frapper au sol à quelques centimètres des pieds de Félicia. Le plancher se fissura et quelques éclats volèrent au loin. Un leurre pour le second mannequin qui lui tenta de la frapper d'un Stupéfix. En fait, la solution à cet exercice de Daria était assez fourbe. Celui qui anime les mannequins et le cercle de protection ne peut en aucun cas se défendre. Sa baguette ainsi que sa main libre sont concentrées pour animer le "jeu" tout le long de la partie. La réponse idéale à l'exercice est donc de frapper l'instructeur à pleine puissance pour désarmer les mannequins et stopper l'entrainement. John s'y était essayé face à Daria. Elle le félicita pour son initiative, après l'avoir ramassé dans les décombres de la salle d'entrainement qu'il avait traversé suite à un contre-sort de l'instructrice. Affronter les 6 mannequins en tout cas cela demandait une maitrise peu commune...! Frapper l'instructeur donnait la possibilité de tout stopper plus facilement.

- Défendez-vous, et contre-attaquez!

Mandrake gérait les différents sorts que les mannequins lançaient. Le Stupéfix qui visait Félicia n'était pas chargé à pleine puissance. Au mieux cela lui provoquerait un picotement dans la jambe pour l'engourdir légèrement. Son but était uniquement de mettre une pression sur elle, aucunement de la blesser grièvement.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyMar 16 Jan - 0:04

ft. Mandrake

early this morning, my old evil spirit knocked upon my door
Rien. Pas la moindre étincelle, pas la moindre loupiote ou lueur, juste le fade de ses paumes. Felicia ne s’était pas attendu à une réussite du premier coup, mais elle devait bien admettre que c’était un bon coup sur son moral. D’autant plus que les mains illuminées du professeur Mandrake faisaient un beau contraste avec les siennes. La jeune fille retint un soupir et inspira bruyamment et profondément à la place. Il ne fallait pas s’énerver et foncer tête baissée ; rester calme et réfléchie, toujours. C’était bien une des seules choses que son père avait pu lui apprendre, sa mère étant déjà plus impulsive qu’eux deux réunis. Un - énième - échec, et alors ? Le professeur l’avait dit lui-même que tous les sorciers n’arrivaient pas à le faire. Elle n’était qu’une élève de quatrième année, c’était normal que son premier essai ne soit pas concluant, surtout s’il y avait un véritable problème avec sa magie. La Poufsouffle était là pour régler ce problème, elle devait bien s’attendre à ne pas repartir en moins de cinq minutes en ayant la capacité de lancer le moindre sort d’un seul mouvement de baguette. Oh, ce serait alléchant, bien sûr, mais pas le moins du monde réaliste, et ça, elle le concevait tout à fait. Il fallait s’entraîner, ne pas se relâcher, continuer d’avancer, toujours, tout le temps ; et avec tout ça, il fallait passer par quelques échecs. La jaune & noir acceptait ses échecs. Elle ne les vivait pas mal et ne les ignorait pas, mais elle y arrivait mieux quand elle échouait en privée plutôt qu’en public. Alors, bien sûr, il n’y avait que le professeur ici, et compréhensif de surcroît ; mais un professeur, à ses yeux, ça valait presque autant qu’une classe entière et ses échecs répétitifs commençaient vraiment à la gêner. Le professeur allait peut-être finir par lui dire qu’il ne pouvait plus rien pour elle, que cela ne servait à rien de s’acharner. Qu’elle était nulle et qu’elle devait se résoudre à abandonner la magie. Alors ça, jamais ! La quatrième année recroquevilla ses doigts et serra les poings en ramenant les mains le long de son corps alors que le professeur stoppait à son tour son sort. L’idée de lancer un sort sans baguette, informulé ou non, était très alléchante, peut-être même trop. Felicia ne devait pas se laisser avoir. Ce n’était pas encore à son niveau, mais un jour probablement. Elle garderait cette idée dans un coin de sa tête, pour un moment où sa magie serait débloquée. La jeune fille avait encore tant à découvrir car certaines portes lui étaient fermées, et pourtant, il lui en restait encore beaucoup à voir sur ce qu’il y avait de possible à son niveau, c’était impressionnant. Sa pièce mentale était autant en bazar que sa chambre : des listes de sujet à approfondir, des livres à lire, des idées à expérimenter, des devoirs à faire ; et dans tout ça, il fallait qu’elle trouve quand même le temps de parler avec des gens. Sans Frances, la jaune & noir serait enfermée dans une bulle de silence increvable et cela ne la dérangerait même pas. Elle devait apprendre à lâcher prise des fois, mais être bourrue de travail - ou plutôt de découverte -, elle devait tenir ça de son père. À bien y réfléchir, la fille Williams tenait certains traits de caractère de son père, mais ce n’était pas quelque chose dont elle tenait pour fierté. La persévérance inculquait par sa mère, déjà, était une grande fierté. Et elle le démontrerait chaque jour. Même aujourd’hui. Surtout aujourd’hui.

Le professeur lui confirma bel et bien que cette expérience n’était pas accessible au premier venu, elle n’avait aucune de se laisser envahir par une trop grande frustration. Plus facile à dire qu’à faire, mais elle essayait quand même. Il fit amener de nouveaux livres sur son bureau, ce qui attisa de nouveau la curiosité de Felicia. Sa curiosité était comme le feu que le professeur avait fait apparaître tantôt : elle brûlait toujours un peu plus ardemment à mesure qu’on lui donnait du combustible. Un jour, son envie d’apprendre brûlerait sûrement l’entièreté de la bibliothèque si elle ne faisait pas attention ; et elle avec. La jeune fille mourait vraiment d’envie de feuilleter elle aussi ces livres, mais la demande serait sûrement déplacée. Elle en demandait déjà beaucoup. La Poufsouffle préféra détourner le regard, sinon elle allait vraiment finir par rejoindre le professeur derrière le bureau pour regarder les pages avec lui. Il était préférable qu’elle reporte son attention sur le bureau du professeur Mandrake, que sur ce qu’il était en train de faire, tout en continuant de l’écouter parler des jeunes sorciers. Les jeunes sorciers... La jaune & noir faisait plus partie du deuxième cas qu’il avait énoncé. Elle avait appris l’existence de la magie en recevant sa lettre et grâce à sa mère l’année d’avant. Mais aucune trace de magie ne s’était manifestée avant, rien n’avait laissé présagé ce revirement du destin. Aucun souffle d’un autre monde ne s’était infiltré dans son quotidien, malheureusement. Felicia savait qu’à sa première année, elle serait lourdement handicapée de ses faibles connaissances du monde magique comparé à d’autres. Même l’enseignement express de sa mère n’avait pas réussi à combler tout son retard en un an. Pourtant, elle s’en sortait très bien jusqu’à présent, grâce à ses nombreuses lectures. Elle en savait peut-être même plus que certains, mais elle n’allait trop s’avancer de côté-là. Toutefois... Elle ne pensait pas que son manque d’expérience et de pratique en magie allait à ce point la contraindre. Surtout après autant de temps. Encore une fois, elle en était déjà à sa quatrième année et son niveau était semblable à celui d’un premier année. Rien de quoi être fière. En cas de danger, ça n’allait pas l’aider. La jeune fille se sentait comme un poids en repensant à l’année dernière. Même si elle l’avait voulu tout au fond d’elle, cette rébellion, elle n’aurait pas fait long feu avec sa maîtrise de pacotille. Morte et enterrée ou torturée avec les autres, voilà comment elle aurait fini. Elle ne s’en était pas trop mal sortie en jouant les lâches, malheureusement. D’autres avait plus mal fini, mais au moins, ils avaient le mérite de s’être battus. La Poufsouffle secoua la tête et reporta son attention sur le bureau du professeur Mandrake alors qu’il continuait ses recherches. La pièce n’avait rien à voir avec sa chambre et ressemblait beaucoup à la salle de classe : propre, rangé, sobre. En cela, Felicia y voyait un peu le bureau de son père également qui lui aussi ne possédait pas de surplus, juste le nécessaire et rien de dépassé de son emplacement. Bon, actuellement, le bureau de professeur était jonché de livres les uns sur les autres, mais ce n’était pas habituel. La jeune fille remarqua toutefois un objet qui détonnait dans tout ce décor impeccable : un gramophone, avec une pile de vinyle. Un vinyle était prêt à être écouter. La jaune & noir s’approcha pour regarder quelques titres, mais renonça bien vite : la musique, ce n’était pas son truc. Chez elle, il n’y avait qu’un radio, maximum, qu’on entendait rarement et qui était dans le bureau de son père. Enfin, ça c’était dans l’ancienne maison. Elle fronça les sourcils en se rendant compte du nombre de fois où elle avait pensé à son paternel aujourd’hui, quand elle entendit un bruit sourd derrière elle.

Felicia se retourna vers le bureau. Le professeur avait refermé son livre et relevé ses manches - et elle ne manqua pas de remarquer les cicatrices sur ses bras. Un élément de plus qui aggrava sa soif de savoir ; savoir des choses qui ne la concernait pas forcément d’ailleurs. Son regard resta bloqué un moment sur les cicatrices de son professeur, tout en écoutant la proposition qu’il avait à lui donner. « Je veux bien. » La jeune fille ne chercha pas à réfléchir plus longtemps à si oui ou non il fallait accepter pour une fois. Déjà parce qu’elle était là pour trouver une solution, peu importe la nature de cette dernière, mais aussi parce qu’elle était d’accord avec lui : les situations extrêmes pouvaient parfois révéler des capacités inespérées chez certains. Alors, s’il le fallait... ! Elle espérait être de ceux-là, mais ce qui faisait surtout grandir la crainte en elle, c’était l’appréhension de savoir dans quoi elle s’était jetée cette fois. Parce que bien vite, l’attention de Felicia n’était plus happée par les cicatrices du professeur Mandrake, ou par la pile de livres derrière, ou encore par la demande de sortir à nouveau sa baguette, mais des flammes qui commençaient à les encercler tous les deux. Des vraies. Dans quoi s’était-elle fourrée encore ? Qu’est-ce qu’il allait lui faire subir ? Pour la première fois depuis son entrée dans ce bureau, Felicia remettait en doute sa décision : était-ce oui ou non une bonne idée ? Bon sang ! Des flammes ! Elle voulait reculer, mais elle ne pouvait ! Est-ce qu’il avait le droit de faire ça ? Il semblait si calme lui de son côté, alors que... Alors que des mannequins lui lançaient des sorts dessus désormais ! Felicia avait levé sa baguette, mais plus pour se protéger avec ses bras que de riposter. Même après quatre ans, elle n’avait pas saisi les réflexes magiques à avoir. C’est bon, elle avait compris qu’il y avait un problème, est-ce qu’ils pouvaient arrêter tout ça ? La jeune fille ne voulait pas vraiment se faire toucher par un des sorts ! « Utiliser votre baguette Miss Williams ! » Sa prise sur sa baguette se resserra, mais surtout parce qu’elle devait se rattacher à quelque chose. Dans sa tête, on repartait un an en arrière. Ou non, peut-être pas autant, à quelques mois en arrière. Lors de la rébellion au bal. Felicié n’était pas là ce jour-là - toujours recluse dans la bibliothèque -, mais la champ de bataille avait dû ressembler à ça. Avec des sorts qui fusaient de partout. Elle n’y aurait pas survécu. Elle n’aurait pas survécu. Elle ne serait jamais retrouvé ici si... Si quoi ? Elle était là pour quoi, hein ? Parce qu’elle regrettait de n’avoir rien fait l’année dernière ? Parce elle n’arrivait pas à lancer le moindre sort ? Le plancher se fissura sous un sort. Le plancher ? Non, le sol de la Salle de Bal. Si elle y était, qu’est-ce qu’elle aurait fait ? Se terrer comme un lapin, encore une fois ? Non ! Pas cette fois ! Sa rébellion, sa révolte. Son caractère trempé. Sa persévérance. « Défendez-vous et contre-attaquez ! » Sa défense et sa volonté ! « Protego ! »


1 & 2 : Réussite totale ! Enfin une ! Elle en est capable. Elle peut le faire. C'est une sorcière, elle aussi !
3 & 4 : De justesse ! De justesse...
5 & 6 : Arg !


contre-attaque (peu importe résultat)

1 : S'il est si calme c'est qu'il y a une bonne raison derrière tout ça. Il n'y absolument rien à craindre. Donnant donnant, non ? Felicia lance sa contre-attaque sur John.
5 & 6 : Trop. C'est trop pour elle, rien ne sort de sa baguette.

2, 3 & 4 : L'adrénaline fonctionne ! Felicia lance une contre-attaque contre le mannequin au stupéfix !


Dernière édition par Felicia A. Williams le Mar 16 Jan - 0:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13075
Points : 52
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyMar 16 Jan - 0:04

Le membre 'Felicia A. Williams' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 2, 3
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyMar 30 Jan - 18:18

Le sortilège lancé par John depuis le mannequin vient rebondir sur le Protego de Félicia. Bien! Le sort de feu brûlant cette fois-ci ricoche et va faire une sale trace sur le plafond de la salle de cours. Suite à cela Félicia envoie un Stupéfix qui va frapper de plein fouet le mannequin qui encaisse difficilement pour se faire ensuite éjecter sur cercle de feu. John effectue un mouvement avec sa baguette en arc de cercle éteignant ainsi le cercle de flammes autour de la jeune fille et d'un geste ferme de la main il fait reculer les marionnettes qui reculent de quelques mètres pour se mettre au garde-à-vous avec leurs baguettes de substitutions à la main. John affiche un léger sourire tout en applaudissant avec politesse suite à la performance de la jeune Williams. Apparemment elle avait besoin d'un moteur bien particulier pour être dans de meilleures conditions afin de pratiquer la magie. Cette mise en scène de tension semblait parfaite, mais alors pourquoi éprouvait-elle des difficultés lors des duels? Un blocage psychologique ou une baguette encore trop récalcitrante qui ne s'active qu'en cas de réel danger...? Cela pouvait s'avérer dangereux, car si cette fois elle avait réussi, face à un mangemort le moindre faux pas et la moindre hésitation peuvent s'avérer mortels. Mandrake s'y connaissait bien dans ce domaine. Il se rapprocha de l'étudiante l'air un peu plus satisfait.

- Très bien, miss Williams. Je vois que dans certaines situations, vous arrivez à l'utiliser. Mais nous allons continuer si vous le voulez bien, afin que vos prestations ne se manifestent pas qu'en cas de coup dur. Il faut bien régler cela aussi pour que vous puissiez suivre les cours sans problèmes.

John se plaça en face d'elle, en rangeant sa baguette. Cette fois, le mieux était de lui montrer l'utilisation de sortilèges simples, sans fioritures. L'utilisation du feu était certes sa spécialité, et face à la magie noire une flamme pure et puissante trouvera toujours son chemin pour défaire les maléfices les plus retors. Mais la pratique peut s'avérer dangereuse et difficile pour une néophyte. Mandrake préféra donc se contenter du Stupéfix magnifiquement exécuté par la jeune Poufsouffle ainsi que du Protego, défense essentielle à tout bon magicien. Il mit deux doigts en avant, effectua un geste du poignet assez lent pour décomposer le mouvement tandis que des étincelles et des petits jets de lumière émanaient de sa main. Il se fendit en avant comme un coup d'estoc à l'épée et prononça la formule. Un Stupéfix jaillit de l’extrémité de ses doigts et partit tel un coup de feu droit dans le mur. De son autre main, par un geste plus circulaire il fit tressaillir l'air autour d'elle. Une lueur blanche et un filtre transparent apparurent et il le fit grandir suffisamment pour créer une espèce de bouclier allant de son genou à sa cuisse en hauteur et à peu près pareille en largeur pour la taille. Prononçant la formule Protego, le bouclier se manifesta simplement pour offrir au professeur de quoi dévier des sorts basiques.

- Un sort sans baguette est compliqué. Sans formule encore plus, mais à force d'entrainement vous y arriverez peut-être. Cette manière d'utiliser la magie est primaire, instinctive et puise dans vos pensées et vos sentiments profonds... Un peu à la manière d'un Patronus si vous préférez. Des gestes et des postures précis sont essentiels pour le bon déroulement des sorts.

Mandrake accéléra le mouvement, réitérant les lancées de Stupéfix en bougeant de manière circulaire autour de Félicia. Il lança le sort sur les différents mannequins tout en activant le bouclier qui passait tantôt à gauche - tantôt à droite, en fonction d’où le Stupéfix devait aller.

- Je tire de la main gauche, je protège de la main droite. Mon œil est fixé sur ma cible pour le Stupéfix et mon pied au sol vers l'ennemi m'aide à diriger, tandis que le Protego protège mon flanc exposé pour minimiser la casse dans le cas où plusieurs adversaires m'entourent. Ma main droite est toujours en protection sur mon côté le plus sensible.

Un tir sur un mannequin à gauche, le Protego face au mannequin de droite. Un second Stupéfix sur ce mannequin de droite, et le Protego vient sur l'arrière gauche pour protéger. Puis se retourner pour frapper ce mannequin derrière lui avec un Protego toujours actif en cas de contre-attaque. Cela ressemblait presque à une danse, ses pieds effectuant des déplacements précis et millimétrés tandis que ses bras se bougeaient de manière harmonieuse en suivant le fil des explications. Une fois la démonstration terminée, John baissa les mains et désactiva la protection.

- Nous allons tenter cette fois de vous faire user de magie comme au début, avec puis sans baguette. Sans cible particulière cette fois-ci, il ne faudra pas compter sur le stress pour débloquer votre magie. On doit toujours agir avec précision et maîtrise. Le stress fait souvent faire des erreurs, vous vous en êtes sortie là mais une autre fois cela peut se passer autrement.

John fit se ranger les mannequins puis il lui demanda d'effectuer un sort avec sa baguette. Le Stupéfix restait une bonne option vu sa réussite précédente, mais un Expelliarmus permettrait de varier les plaisirs. Face à un mur, aucune cible particulière, le risque de blessure était nul.

- Vous pouvez tenter un Expelliarmus face à ce mur. Avec votre baguette pour l'instant, car les sorts dits "offensifs" sont plus instables à main nue... Vous risqueriez de vous toucher vous même. Ensuite, une fois ce sort tenté vous pouvez utiliser avec votre main libre un autre sortilège. Le Charme du bouclier reste une bonne option à moins que vous vouliez réessayer le Lumos. Nous allons tenter avec les incantations pour commencer. Voyons si votre baguette et votre magie se montrent encore récalcitrantes après ce baptême du feu!

John s'installa à côté d'elle en sortant sa baguette puis il effectua les mêmes gestes que la jeune fille en l'observant. Si elle se trompait sur l'incantation ou le mouvement de poignet, il pourrait ainsi lui dire quelle était son erreur. Et si sa magie décidait de se bloquer à nouveau Mandrake réfléchit à ce qu'il pourrait tenter par la suite. Son pied gauche légèrement en avant face au mur il leva le bras et bougea sa main de manière à lancer son sort. Il prononça la formule et l'Expelliarmus jaillit pour claquer sur le papier peint. Suite à ça son bras se baissa et l'Ex-Auror approcha sa main libre de son visage pour y faire apparaitre une bulle blanche toute lisse et lumineuse après avoir murmuré les deux syllabes: "Lumos".

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyLun 19 Fév - 0:31

ft. Mandrake

early this morning, my old evil spirit knocked upon my door
Felicia avait prononcé son sort. Elle l’avait presque crié ou hurlé, peut-être les deux réunis ou quelque chose d’encore plus fort. Quelque chose qui venait du fond de ses entrailles, de son ventre. Elle n’avait pas juste lancer le sort ; elle avait lancé toute sa rage de réussir, toute sa peur d’échouer, toute son appréhension et tout son espoir. La jeune fille n’était pas venue demander de l’aide pour rien. Elle n’avait pas montré ses faiblesses pour repartir sans un seul progrès. C’était terminé les ermitages au moindre problème un peu trop conséquent pour elle. Ne pas respecter le couvre-feu était un jeu d’enfants, mais une rébellion c’était trop pour elle ? Là tout de suite, rien qu’à cette pensée, la Poufsouffle avait envie de se rire au nez. De se moquer ouvertement d’elle-même et de le faire avec un rire mauvais. Ce n’était pas elle qui s’exprimait, c’était la petite voix mauvaise qu’on garde tous dans un coin de sa tête. Visiblement, cette petite voix avait trouvé la sortie du dédale. Mais cela ne changeait rien. Cela aurait pu ; mais pas aujourd’hui. Elle pouvait parler, fanfaronner et pépier autant qu’elle voulait, cette voix, aujourd’hui ça ne l’atteindrait pas. Aujourd’hui, Williams était un mur, une forteresse même, bien déterminée à réussir son foutu sort pour l’amour de Dieu ! Un regain d’énergie l’avait traversé. Un gros regain que la jaune & noir avait dû expulser en même temps que le trop plein d’émotions avec seulement un mot. C’était trop peu. Elle ne se sentait pas vidée ; et pourtant elle en avait accumulé des échecs et ça commençait à peser sur ses épaules. Peut-être que le trop plein avait lui-même cherché une porte de sortie. Heureusement qu’il avait choisi sa baguette pour cela. Sa baguette ! Felicia n’en revint pas ses yeux de voir un sort sortir en vrai alors qu’elle ne le voyait que dans sa tête. Elle n’y croyait pas vraiment et resta perplexe quelques secondes. Où était passé le stupéfix qui frappait sa rétine l’instant d’avant ? Ce n’était pas elle qu’il avait frappé, mais un bouclier bien magique. Bien créé par ses soins. La Poufsouffle se sentait épuisée, las, comme venant de livrer une bataille interminable. Ce n’était qu’un seul sort et pourtant, elle avait l’impression d’en avoir lancé mille à la suite. Quand elle parlait de léthargie, elle ne pensait pas que son corps était aussi peu habitué aux exercices comme celui-là… Mais le moment n’était pas venu de se reposer. Un stupéfix détourné, un bouclier lancé, oui, et alors ? Une réussite n’était rien de plus qu’une réussite. Pas un pilier sur lequel s’adosser. Les flammes étaient toujours là. Les mannequins étaient toujours là. La menace était toujours là ; et bien réelle. Il faut agir Felicia. Il n’était pas question de se reposer sur ses lauriers. Ce temps-là était révolu ! Cette année était l’année du changement. De l’évolution. De l’avancée. Et une résolution amène l’action pour qu’elle ne soit pas gâchée. La quatrième année décida de riposter dans la foulée pour ne pas perdre l'adrénaline qui était montée. Un autre sort sortit de sa baguette. Une autre réussite. On progresse, se dit-elle. La surprise était encore présente, mais Felicia se sentait surtout grisée. Alors, c’était ce genre de sentiment qu’on ressentait après une réussite importante dans sa vie ? L’accomplissement. C’était grisant. Très grisant. Beaucoup trop grisant. Ce n’était déjà plus assez. Est-ce qu’un autre mannequin en redemandait ? La jeune fille levait déjà la baguette, prête à tenter de nouveau un sort quelconque. (Le sort n’importait plus, du moment qu’il réussissait.) À partir du moment où elle ressentait à nouveau l’accomplissement !

Felicia sortit de sa rêverie. L’illusion de puissance qui apparaissait devant ses yeux s’éteignit en même temps que les flammes. (C’était pour le mieux.) Elle avait failli se laisser aveugler. Elle ne valait pas mieux qu’un vulgaire insecte attiré par la lumière à cet instant et la jeune fille s’en rendit compte rapidement. Il ne fallait pas qu’elle se laisse avoir par ce mirage qu’était la puissance. La jeune fille ne désirait pas se perdre sur le chemin du progrès et en perdre la tête par la même occasion. Des hommes avaient mal fini à cause de tout ça. De grands hommes. Elle ne commettrait pas la même erreur, même si cela signifiait avancer plus prudemment et plus lentement. Pour l’instant, du temps, elle en avait suffisamment. Elle le prendrait pour réfléchir. Le professeur Mandrake avait beau l’applaudir, la Poufsouffle n’était pas aux réjouissances. Elle l’était, il y a quelques minutes à peine, mais une pensée avait éjecté toute cette joie qu’elle avait ressenti. Qu’est-ce qu’elle voyait là, devant ses yeux ? Un groupe de mannequin inanimé, une marque au plafond et un professeur satisfait. Cela devrait la combler, mais c’était tout le contraire. Sa mâchoire se crispa. La jeune fille avait peut-être réussi, mais ses réflexes étaient déplorables. Au lieu de lancer un sort directement en cas d’attaque, elle préférait cacher son visage derrière ses bras. Cette attitude n’était pas une solution. Et si ce n’était que ses réflexes ! Est-ce qu’elle voulait y penser, à ses réussites ? Comment les avait-elle eu, ses réussites ? Sous l’adrénaline. Sous la menace, la vraie. Sous la peur. Il y avait eu un peu de courage et de volonté, mais aussi beaucoup de peur. Elle devait éliminer cette peur et développer ses réflexes. Il n’y avait pas juste l’option “débloquer votre magie avec des cours particuliers” ; il y avait bien plus à faire derrière tout ça. Le travail personnel était immense. Mais attention, elle n’avait jamais dit qu’elle allait abandonner. Le professeur ne manqua pas de soulever le fait qu’elle y arrivait sous certaines conditions, ce qui eu pour résultat de faire crisper ses doigts sur la prise de sa baguette cette fois. Williams n’était pas fière. pas fière du tout. Elle avait réussi quelque chose, et pourtant, il lui semblait repartir de zéro. Elle venait d’arriver au stade zéro. Avant, elle devait être au stade moins dix. Oh oui, ils allaient continuer. La jaune & noir n’était pas prête de s’arrêter ainsi. Il restait encore beaucoup de travail à accomplir, des progrès à faire. Elle reviendrait toutes les semaines s’il le fallait, tous les samedi après l’atelier avec Madame Burgess. Il n’y avait pas de problème pour elle, aucun. Le professeur semblait la comprendre. Évidemment qu’il fallait faire quelque chose pour que sa magie ne se manifeste pas uniquement en cas de coup dur ! Elle souria par pur politesse, un sourire étroit et furtif, à la fin de la phrase de l’adulte. La quatrième année avait demandé de l’aide par rapport aux cours, il était vrai, mais elle cherchait surtout de l’aide pour de la défense tout simplement. Une aubaine que leur petit entraînement est fini par aller dans cette direction. Il fallait maintenant qu’elle garde le cap. Si sur la route elle rencontrait l’île des questions sur la magie noire, elle ferait une escale, mais pas de détour.

Felicia avait retrouvé tout son sérieux. Son sentiment de puissance était bien loin et elle ne comptait pas se laisser avoir par les compliments de son professeur. Elle n’était pas encore fière d’elle et de ses capacités. Tant qu’elle n’aurait pas atteint le niveau d’excellence qu’elle voulait, elle ne se relâcherait pas. La jeune fille regarda attentivement les gestes du professeur qui se plaçait devant elle, reculant d’un pas autant pour mieux observer que pour mettre une distance raisonnable entre eux. Elle ne broncha pas au stupéfix qui partit de ses doigts. Elle observait tout simplement. Chaque geste, chaque déplacement des doigts, chaque placement des bras. Elle écoutait les mots simples des formules magiques lancées sans baguette et les explications du professeur. Oh oui, lancer des sorts sans baguette était une idée alléchante. Mais, à cet instant, l’idée lui paraissait fade et sans goût. Il ne fallait pas qu’elle ait les yeux plus gros que le ventre. Une chose à la fois ; un pas à la fois. D’abord la baguette. C’était tout ce qui importait pour le moment : la baguette et les réflexes qui allaient avec. Si la Poufsouffle ne bougeait pas en rythme avec son professeur pour l’observer, elle aurait pu être confondu avec une statue. Aucun commentaire, aucun geste, juste des déplacements stratégiques dans la pièce pour ne pas louper une miette du spectacle. Elle en aurait eu des étoiles dans les yeux habituellement, mais là, son regard s’était refroidi. Ce niveau de compétence magique n’était pas le sien. La jaune & noir était encore loin d’atteindre ce niveau. Alors comme le professeur Mandrake le disait, elle commencerait d’abord avec la baguette. Il n’avait pas besoin de lui dire deux fois que le stress n’allait pas lui sauvé la vie à chaque coup. Elle l’avait bien compris seule. Elle comprenait l’enjeu de tout cela que trop bien. « Oui, monsieur. » dit-elle en serrant les poings à s’en faire pâlir les phalanges. Williams se plaça face au mur, sans regret cette fois. Oh, cette pièce prenait vraiment pour son grade aujourd’hui. Si l’adulte ne le nettoyait pas prochainement, le prochain à y entrer ne reconnaîtrait pas la sobriété habituelle du professeur. Elle transformerait ce bureau en champ de bataille. Elle voulait transformer l’endroit en champ de bataille. Felicia dut retenir ses pensées d’aller plus loin. Il ne fallait pas qu’elle simule un quelconque danger - même fictif - pour lancer son sort. Elle devait y arriver ; et ce, dans le plus grand calme. Elle était une sorcière, ou elle ne l’était pas. Ce mur allait souffrir. « Expelliarmus ! »


le reste : Concentration et application. Respiration maîtrisée. Il n'y avait pas de danger, mais son sang pulsait quand même dans ses veines. Quelque chose s'était débloqué. L'expelliarmus alla droit contre le mur.
1 : Échec. Juste : échec.

lumos sans baguette

1, 4 & 6 : Elle y tenait, à ce sort. Parce qu'il était un sort si simple, et pourtant elle l'échouait régulièrement. Mais pas cette fois. Une lueur apparut dans sa main. Une si belle lueur qu'elle ne parvint pas à en détacher les yeux.
3 : Une lueur apparut. Faible, mais une lueur quand même.
2 & 5 : Non. Cela ne marchait pas... Pas encore. Elle devait d'abord le réussir à la baguette. C'était plus sûr.


Dernière édition par Felicia A. Williams le Lun 19 Fév - 0:32, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13075
Points : 52
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyLun 19 Fév - 0:31

Le membre 'Felicia A. Williams' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 3, 4
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyVen 9 Mar - 18:22

John était aux anges! Non seulement elle avait réussi à envoyer un excellent sort avec sa baguette contre le mur, mais le Lumos apparut dans le creux de sa main... Un Sort sans baguettes, pour une 4ème année et parfaitement exécuté c'était le signe d'un talent certain. John rangea sa propre baguette et observa la lumière dans les mains de la jeune fille avec attention. Il ne cachait pas sa surprise et surtout sa bonne humeur.

- Excellent, miss Williams! Vraiment excellent! Je peux vous assurer que vous allez faire de grandes choses à l'avenir. C'est un talent peu répandu et cela demande en général des mois d'entrainement.

John se dirigea vers son bureau, s'installant sur son siège en soupirant. Cela l'avait un peu épuisé mentalement, ce cours non officiel. Il amena par magie deux tasses jusqu'à son bureau et d'un geste de la main Mandrake invita la jeune fille à prendre place sur une chaise. Le professeur lui proposa un café ou alors autre chose à boire... Chocolat, jus de fruit ou de l'eau. Elle devait également être épuisée, bien plus que lui après ce terrible effort pour débloquer sa magie. John avait cruellement envie de fumer une cigarette, mais la jeune fille ne supporterait probablement pas la fumée... Le tabagisme passif cela lui faudrait bien plus qu'un blâme! Il retient donc cette envie, prenant sur lui d'allumer sa cigarette plus tard lorsqu'il serait seul. Son regard se posa sur Félicia, la jeune fille avait fait preuve de sérieux et de persévérance pour réussir. À n'en point douter elle avait piqué son intérêt. Si être Auror avait quelque chose de palpitant et d'excitant, devenir professeur et dénicher de nouveaux talents s'avérait tout aussi jouissif.

- Je pense que vous avez amplement méritée un petit break. N'hésitez pas à boire quelque chose, je ne voudrais pas que la fatigue vous fasse tourner de l'œil. C'est un exercice très intensif d'user ainsi de magie. Sans baguette, la magie n'est pas aussi puissante qu'on le voudrait mais cette forme épuise tout autant voire plus.

John se remémora ses séances d'entrainement avec Mark dans le parc. Les deux jeunes hommes s'étaient entrainés pendant 2 ans à lancer des sorts sans leur baguette. Ce n'est pas aussi puissant, ce n'est pas aussi efficace qu'avec la baguette mais en cas de soucis ou de danger de mort cela peut s'avérer être un atout essentiel. Avec Félicia John n'avait pour l'instant essayé qu'un sortilège basique. Le Lumos. Avec Mark c'était d'un tout autre niveau, Stupéfix, Incarcerem, Expelliarmus ou Rictusempra. Quelques ratés les avaient souvent envoyés à l'infirmerie avec des doigts cassés ou des bras très endoloris... Mais force est de constater qu'avec leurs années de services ils étaient devenus très doués avec ça. John regrettait amèrement que Mark y soit resté lors de sa dernière mission... Cela n'avait pas suffi à lui sauver la vie. Mais l'ex-Auror était persuadé que cela pouvait encore s'avérer utile de pratiquer de cette manière. Nombreux sont les magiciens qui choisissent la facilité via la magie noire et les pratiques interdites... Et seuls les faibles s'en servent sans discernement. John l'utilisait parfois quand c'était nécessaire sur le terrain... Son travail avec Breckenridge l'avait amené à user de diverses méthodes pour se débarrasser d'Horcruxes ratés, et face à certains mangemorts il avait pu retourner des sorts contre ses assaillants. En plus de la magie sans baguette l'ex-Auror pouvait se vanter d'avoir un bon arsenal à disposition au service du bien. Et uniquement du bien commun. Félicia avait montré sa détermination et son talent... Oserait-il la pousser plus loin pour affiner ses capacités? Après tout, la jeune fille était venue uniquement pour débloquer sa baguette... Peut-être qu'elle ne se sentait pas prête à ça?

- Dites moi, miss Williams. Maintenant que votre baguette fonctionne mieux, et que vous avez débloquée votre magie de manière efficace. Qu'est ce que vous voulez en faire?

John avait formulé cette question un peu trop simplement, il revint rapidement dessus afin de reformuler.

- Il y a vos cours évidemment, et peut-être aussi votre carrière, mais ce n'est pas ce que je cherche à savoir. Vous avez un grand potentiel je peux le voir, même si vous vous êtes laissée abattre vous avez vu de quoi vous étiez capable.

Le professeur but une gorgée de café, observant toujours la jeune fille d'un œil expert.

- Si vous le souhaitez, nous pouvons continuer ce type de leçons à l'avenir. La magie sans baguette, vous n'en avez effleurée que la surface. Maîtriser des sortilèges de défense et d'attaque à main nue est un exercice difficile mais je pense que vous en avez les capacités. Mais si cela vous gêne trop, nous pouvons en rester là. Je ne suis plus sur le terrain en tant qu'Auror, néanmoins partager mon savoir et mon expérience peut s'avérer tout aussi utile. Et j'aimerai beaucoup le faire.

Former Félicia pour qu'elle devienne une grande magicienne l'intéressait vraiment. Il se reconnaissait un peu en elle, facilement impressionnable lors de ses premières années avec un talent insoupçonné et le sentiment que des cours classiques ne mèneraient à rien pour s'améliorer. En 4 ans d'école, elle arrivait seulement à débloquer sa baguette!! Heureusement pour lui John avait connu Mark assez tôt et ensemble ils se sont entraînés très dur pour arriver au niveau actuel. John souhaitait que Félicia puisse avoir cette chance de progresser plus efficacement que la normale. Rares étaient les élèves qui attiraient son attention, Williams comme quelques autres était l'une d'entre eux.

- Votre baguette est débloquée, nous y veillerons lors des prochains cours de Défense contre les Forces du Mal. Mais ça... C'est un talent rare que vous devriez je pense exploiter complètement. Pas seule puisque cela peut être risqué, et sur une longue période cela va de soi.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyMar 10 Avr - 0:06

ft. Mandrake

early this morning, my old evil spirit knocked upon my door
Depuis son entrée dans ce bureau, dans le bureau du professeur Mandrake, et ce malgré les échecs qui l’avaient de nouveau frappée, Felicia avait refusé d’abandonner. Ce n’était pas son genre. Ce mot ne faisait tout simplement pas partie de son vocabulaire. Elle ne savait pas ce que c’était que de s’arrêter en plein chemin, de faire machine arrière ou de rebrousser chemin. Pour elle, il fallait toujours avancer. Et si on ne pouvait plus, on longeait sur la droit ou sur la gauche, on contournait l’obstacle pour réussir à avancer tout droit de nouveau ; ou dans le plus bourrin des cas : on détruisait l’obstacle, purement et simplement. Revenir en arrière, elle ne connaissait pas. C’était même impensable. Pourquoi revenir là où on avait déjà tout vu ? Pourquoi retourner là où notre niveau était bas ? C’était régresser. Et la régression, très peu pour elle. La Poufsouffle était pour le progrès, pour l’amélioration de soi-même. Pour l’avancement sans un regard en arrière, même si on essuyait des échecs sur la route. Cela faisait partie du voyage, elle devait faire avec. Elle devait l’accepter et continuer d’avancer malgré tout. C’est ce qu’elle avait fait. La jeune fille avait vu plusieurs de ses sorts échouer avant de voir la réussite. Elle avait expérimenté le sentiment de puissance et l’envie d’en avoir plus, mais avait continué d’avancer pour dépasser ce mirage qui ne ferait que freiner sa route, si ce n’était la stopper tout court. Le sentiment grisant s’était glissé tout doucement dans une partie de son coeur, mais elle ne voulait pas y faire attention. Elle voulait l’oublier, se concentrer ; réussir, sans aucune pression extérieure ou intérieure. Et elle réussit. Sa baguette semblait plus encline à collaborer avec elle. Les deux caractères allaient peut-être finir par s’entendre pour travailler de concert. La quatrième année ne s’était pas laissée éblouir par cet expelliarmus lancé avec la puissance qu’il fallait, et elle tenta de lancer un lumos sans l’aide sa baguette. Nouvelle réussite, mais qui ne l’impressionna pas non plus. Elle ne devait pas se laisser leurrer par quelques artifices qui lui montrait ce qu’elle était capable de faire. À partir du moment où ce ne serait pas systématique, il n’y aurait pas de relâchement de sa part. C’était un travail de longue haleine qui l’attendait, elle le savait, et ça ne lui faisait pas peur. Williams était tout de même heureuse de son lumos qui brillait dans ses mains, mais son objectif principal restait de réussir à lancer ses sorts avec sa baguette. Elle était venue pour ça, au départ. Oh, elle ne disait pas non pour apprendre de nouvelles choses ! Jamais ! Mais là, elle devait se mettre des priorités dans son apprentissage. D’abord la baguette, peut-être sans après. Il ne fallait pas qu’elle se lance dans trop de quêtes à la fois. Elle ne pouvait pas commencer à pratiquer sans la baguette alors qu’avec, elle peinait encore à s’en sortir quand sa vie n’était pas en danger de mort. Avancer c’était bien beau, mais cela devait se faire un pas après l’autre. Felicia avait au moins le mérite de savoir réfléchir et de ne pas se laisser aveugler à la moindre occasion. Malgré tout, elle tenait là une occasion en or quand l’heure de dépasser la baguette serait venue. Le professeur plaçait sa confiance beaucoup trop vite en elle, mais ce n’était pas pour lui déplaire.

D’ailleurs, ce dernier ne manqua pas de la féliciter, de lui dire combien elle était douée, alors que quand elle avait franchi la porte de ce bureau, elle ne savait rien faire de bien concret avec sa baguette. Maintenant, on lui disait combien ce qu’elle avait fait été excellent. Cela glonfait son égo, assurément. Elle s’en sentait fière, tout à fait. Mais Felicia ne voulait pas se laissait submerger par ce sentiment d’accomplissement. Il était certes plaisant, mais elle ne voulait pas s’y complaire. Quand on se complaisait dans quelque chose, on n’avançait plus, et on revenait au même problème. Ne plus avancer, c’était très proche de retourner en arrière. Retourner en arrière avait encore le mérite de continuer de bouger. Rester assis dans son canapé, non. C’était pour cela qu’elle ne voulait pas croire trop facilement aux douces paroles de son professeur. C’était trop facile de dire qu’elle ferait de grandes choses à l’avenir quand elle même ne savait pas encore ce qu’elle voulait faire. « Professeur, êtes-vous sûrs de ne pas trop vous avancer ? Ce n’était peut-être qu’un coup de chance, tout simplement. Ou bien juste le fruit d’un très gros effort. Cela fait un moment que nous nous entraînons, alors peut-être n’est-ce que le fruit d’efforts répétés. Je n’arriverai peut-être pas à le refaire aussi facilement. » Cela faisait beaucoup de suppositions en une seule phrase, mais elle le pensait vraiment. La jaune & noir voulait bien se dessiner un schéma dans lequel elle parvenait à utiliser la baguette puis à lancer un sort sans baguette. Peut-être même y aurait-il un sort lancé à l’informulé dans le lot. Mais ce schéma se déroulait sur plusieurs mois ou années, comme le disait le professeur. Pas en seulement une journée. Elle voulait bien retenter l’expérience, un jours, mais encore une fois, aujourd’hui, ce n’était pas son objectif principale. Alors, elle ne perdait pas de vue la possibilité d’un jour se passer de baguette, mais pas pour tout de suite. Felicia avait d’autres préoccupations et d’autres occasions à saisir si elle jouait bien son coup… Pour le moment, le professeur Mandrake l’invita à s’asseoir et à boire quelque chose. Elle demanda un café. Tout ceci n’était pas de refus. Elle gardait contenance, mais elle n’ignorait pas les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. La jeune fille prendrait une bonne douche en retournant dans son dortoir tout à l’heure. Elle était peu habituée à autant d’efforts, surtout d’un coup, mais une fois de temps en temps, cela faisait du bien. Une tasse de café à cette heure était inhabituel, mais cela faisait du bien. Elle voulait bien le prendre au mot quand il disait que l’exercice avait dû l’épuiser. La quatrième année se sentait épuisée. Elle se surprit même à se perdre dans la contemplation de sa tasse un moment avant que l’adulte ne la tire de ses pensées.

Elle releva les yeux de sa tasse pour les planter dans ceux de son professeur afin de l’écouter parler. Elle avait eu un véritable coup de fatigue, chose rare, car elle ne répondit pas tout de suite, mais son esprit ne s’arrêtait jamais de penser. Elle réfléchissait à comment répondre à cette question, même si pour elle, il restait encore beaucoup à faire. Avoir débloqué sa baguette ne signifiait qu’une chose : devoir apprendre à la manier et la maîtriser efficacement désormais. Willians ne venait d’accomplir que la première étape d’une longue liste. (Elle reprit une gorgée de sa tasse de café.) Et alors qu’elle était prête à ouvrir la bouche pour répondre, l’adulte compléta sa question. Elle en fronça un peu les sourcils, termina sa tasse, la reposa sur le bureau, croisa les jambes et répondit le plus sérieusement du monde. « Effectivement, ce progrès va me permettre avant tout de ne plus craindre d’échouer le moindre sort en cours. Je ne me leurre pas en disant que je ferai un sans faute désormais, mais j’espère voir mon taux d’échec se réduire. Ensuite, je ne sais pas encore si l’on peut parler de carrière, monsieur. Je n’ai que quatorze ans et à mon âge, on a pas encore forcément réfléchi à ce sujet. » En réalité, elle y avait déjà pensé, mais sans trouver de réponse satisfaisante. « C’est pourquoi, parler de carrière maintenant est un peu prématuré. Je n’ai pas fait tous ces efforts en pensant à une possible carrière, et même si mes échecs en cours sont au coeur du problème, c’est avant tout pour moi que je l’ai fait. Si j’ai eu l’air abattu, croyez-moi, ce n’était que passager. » Felicia parlait plus à elle-même qu’au professeur directement. C’était un moyen de mettre ses pensées en ordre que de se confier ainsi. De toute façon, au point où elle en était, il en savait déjà beaucoup trop pour que son honneur ne reste entier. Et puis, la jeune fille ne pouvait pas se mentir sur un point : elle avait une arrière pensée qui lui trottait dans la tête, et c’était peut-être l’occasion de tenter le coup si elle trouvait la bonne faille. Elle en plissa même cette jupe hideuse de son uniforme avant d’écouter attentivement son professeur parler, à la recherche de cette faille. « Je ne refuse pas l’offre, professeur. Seulement, j’aimerai la reculer. Pour l’année prochaine, minimum. J’aimerai me concentrer sur ma baguette, pour le moment, si vous n’y voyez pas d’inconvénients. » Elle afficha un sourire étroit et fin, avant de se lever pour balayer de nouveau la pièce du regard. L’adulte continua de lui parler, et la Poufsouffle se disait vraiment qu’il commençait à lui accorder un peu trop d’importance. Allait-elle se risquer à poser une question sur le sujet ? « Ne vous attendez pas à une réussite de ma part, au prochain cours. Je ne voudrais pas vous décevoir inutilement. » souria-t-elle. « Auriez-vous, cependant, des livres à me conseiller pour me renseigner dessus ? » Elle n’avait rien trouvé de mieux et elle se décevait elle-même. Tant pis. Les questions sur la magie noire ou les livres du professeur seraient pour une prochaine fois. Après ça, elle partirait.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyMar 8 Mai - 13:04

- Professeur, êtes-vous sûrs de ne pas trop vous avancer ? Ce n’était peut-être qu’un coup de chance, tout simplement. Ou bien juste le fruit d’un très gros effort. Cela fait un moment que nous nous entraînons, alors peut-être n’est-ce que le fruit d’efforts répétés. Je n’arriverai peut-être pas à le refaire aussi facilement.

John appréciait la modestie de la jeune fille. Peut-être était-ce dû à la chance, ou pas. John était en tout cas persuadé qu'elle avait un talent bien particulier, elle ne devait pas se dire qu'elle n'y arriverait peut-être plus après. John lui servit une tasse de café et tandis qu'elle dosait sa boisson en sucre et en lait si elle le souhaitait, le professeur répondit à sa question avec le plus de sincérité possible.

- Etait-ce dû à la chance...? Hm... Et bien, malgré mon ancien métier je suis en vie. On peut par exemple qualifier ça de sacré coup de chance. Mais c'est également mes capacités magiques et mon entrainement qui m'ont permis de m'en sortir. La chance joue un rôle certes, mais si vous n'avez que ca vous n'irez pas loin. Ce que je vois là, c'est bien plus que de la chance, vous avez un véritable talent miss Williams je peux le garantir. Vous avez fait de gros progrès en quelques heures.

Est-ce que John commençait à se prendre d'affection pour la jeune fille? Il semblait plus détendu que d'ordinaire... Serait-ce parce qu'ils ne sont que deux dans la salle de cours? Il est en effet assez rare de voir le professeur de Défense contre les Forces du Mal aussi complice avec un ou une étudiante. Le fait de n'avoir qu'une personne à former devait le mettre un poil plus à l'aise que devant une classe complète. Il n'était pas rare en cours de tomber sur des élèves récalcitrants qui perturbaient le cours et pouvaient facilement lui faire perdre son sang froid. Là, il était focalisé uniquement sur la jeune fille, capable de répondre à ses attentes et de mener ses exercices jusqu'au bout sans interruption. Il ne devait pas oublier qu'elle était encore jeune, alors une formation façon Auror ce n'était pas la peine... Mais Félicia s'en était plutôt bien sortie avec l'exercice des mannequins. Sous le coup du stress elle avait pu révéler son potentiel et agir efficacement.

- Effectivement, ce progrès va me permettre avant tout de ne plus craindre d’échouer le moindre sort en cours. Je ne me leurre pas en disant que je ferai un sans-faute désormais, mais j’espère voir mon taux d’échec se réduire. Ensuite, je ne sais pas encore si l’on peut parler de carrière, monsieur. Je n’ai que quatorze ans et à mon âge, on a pas encore forcément réfléchi à ce sujet.

John afficha un léger sourire et voulut répondre à la remarque, mais la jeune fille souhaita ajouter quelques précisions d'abord.

- C’est pourquoi, parler de carrière maintenant est un peu prématuré. Je n’ai pas fait tous ces efforts en pensant à une possible carrière, et même si mes échecs en cours sont au cœur du problème, c’est avant tout pour moi que je l’ai fait. Si j’ai eu l’air abattu, croyez-moi, ce n’était que passager.

Le professeur reprit la parole.

- Aucune chance de vous convaincre pour une carrière d'Auror? Haha, je ne le souhaite guère aux gens en réalité, ce n'est pas aussi brillant qu'on pourrait le croire. Mais je comprends tout à fait votre point de vue. Vous avez encore le temps de vous décider et d'affiner votre maitrise de la magie. Cela ne me gêne absolument pas de vous y aider à la manière de cette leçon privée.

La jeune fille accepta l'offre de Mandrake concernant sa formation pour la magie sans baguette. Elle souhaitait néanmoins reculer l'échéance à l'année prochaine, préférant se concentrer sur la maitrise de sa baguette en priorité. John n'y voyait aucun inconvénient, au contraire plus elle affinerait ses capacités dans ce domaine plus ce serait facile pour aborder des techniques moins conventionnelles.

- Je ne refuse pas l’offre, professeur. Seulement, j’aimerai la reculer. Pour l’année prochaine, minimum. J’aimerai me concentrer sur ma baguette, pour le moment, si vous n’y voyez pas d’inconvénients. »

- C'est vous qui voyez, ma porte reste ouverte au cas ou vous auriez la moindre question et en ce qui concerne vos leçons particulières, à vous de me dire.

- Ne vous attendez pas à une réussite de ma part, au prochain cours. Je ne voudrais pas vous décevoir inutilement. Auriez-vous, cependant, des livres à me conseiller pour me renseigner dessus ?

John se leva et se dirigea vers sa bibliothèque personnelle, scrutant chaque ouvrage avec attention. Il examina les reliures pendant un bon moment, se grattant parfois la tête comme s'il réfléchissait longuement à ce qui pourrait convenir dans cette situation. Sa baguette se leva, et après un petit flash de lumière plusieurs livres s'animèrent et se dirigèrent vers le bureau où Félicia se trouvait. Les livres s’empilèrent en tombant lourdement sur le bureau. Le choc sembla réveiller le compagnon de John qui dormait dans son tiroir habituel, un sifflement plaintif se fit entendre. John n'y prêta guère attention, continuant d'observer les rangées de livres... N'en trouvant pas d'autres il fit volte-face et retourna à sa place.

- Désolé, mon animal de compagnie est un peu grognon. C'est son état naturel.

Si le sifflement était une habitude pour John, cela ne l'était peut-être pas pour une jeune élève! Il la rassura rapidement et laissa le tiroir fermé, inutile de l'impressionner avec cet animal. De plus, Percival n'est guère sociable avec les inconnus alors aucune raison de tenter le diable en faisant les présentations maintenant. Il se concentra sur les ouvrages, les présentant à Félicia.

- Le premier ouvrage est de Elizabeth Smudging, créatrice du sortilège "Expelliarmus". C'est tout de suite plus consistant que les livres d'école. Expelliarmus est une arme redoutable, nécessitant au final que très peu de ressources. Je vous conseille cette lecture, elle en a aidé plus d'un dans mon ancien département.

John passa au suivant.

- Voici un autre ouvrage, relatant la création des baguettes magiques ainsi que les détails de la composition. Comprendre de quoi est faite une baguette peut s'avérer utile. Elle choisit son sorcier et ce dont elle est composée révèle bien des choses sur nous. Cela peut aller des points à améliorer en passant par nos faiblesses ou notre véritable force. Il y a également une annexe sur les mouvements de base permettant de se familiariser avec une baguette. En général les sorciers y arrivent assez facilement dès leur première année, mais certaines baguettes sont assez récalcitrantes. Cela devrait aider.

Il passa au dernier ouvrage, un peu moins conséquent que les autres et cette fois-ci manuscrit.

- Celui-ci... Et bien, contentez-vous de ne pas l'égarer. Nous avons mis au point des techniques avec un ancien camarade, permettant de maitriser les sorts de flammes à notre guise. C'est un peu plus pointu je dois l'admettre, mais si vous utilisez le feu bleu qui est indolore vous pourrez tout de même effectuer les mouvements. Ne déclenchez pas d'incendie, s'il vous plait.

Sa dernière remarque fût accompagnée d'un sourire, plus pour lui-même que pour la jeune fille. Avec sa sœur il se souvenait d'avoir mis le feu aux serres, événement dont il n'était pas très fier, mais qui s'était avéré assez drôle quand les flammes avaient atteint leurs vestes remplies de pétards.

- Je pense que vous avez bien mérité un moment de repos, vous pouvez retourner à vos occupations si vous le souhaitez. N'hésitez pas à m'écrire si vous souhaitez convenir d'une autre séance... Ou pour toute autre question.

John se leva pour raccompagner la jeune fille, il resta cependant attentif si elle avait la moindre question avant qu'ils ne se séparent.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] EmptyJeu 24 Mai - 2:58

ft. Mandrake

early this morning, my old evil spirit knocked upon my door
Elle savait que cette entrevue avec son professeur de défense contre les forces du mal tirait sur sa fin. Cela faisait maintenant un moment qu’elle était entrée dans son bureau et qu’il l’avait aidée à s’entraîner sur ses capacités. Même au moment de partir, Felicia n’aura aucune idée du temps total passé en compagnie de son professeur. En tout cas, elle n’aurait bientôt plus de raisons de rester. Si le professeur Mandrake ne parlait pas autant, la jeune fille serait retournée vaquer à ses occupations bien plus tôt, et sûrement frustrée car repartie sans avoir accompli son deuxième objectif. Elle y réfléchissait encore, d’ailleurs, alors que l’adulte lui posait des questions, la complimentait et gonflait son ego plus qu’elle n’en aurait attendu de sa part ou de quiconque. Mais ses réussites faisaient de l’ombre à son désir d’avoir accès à la bibliothèque de l’adulte. Elle n’en était fière que de moitié seulement - peut-être même d’un quart - et essayait d’expliquer le pourquoi du comment elle n’était si douée qu’il le pensait. La Poufsouffle n’était pas en train de se rabaisser, ni de faire preuve de modestie. Elle ne voulait tout simplement pas se leurrer avec des mirages de fausse puissance et se croire déjà au sommet alors qu’elle venait juste de monter deux étages au lien d’un en une journée. Quand elle pourrait réitérer ces exploits tous les jours, elle se vanterait. Oh, alors là, elle ne se gênerait surtout pas pour se vanter, comptez sur elle ! Mais en attendant, elle était sur la réserve. La jaune & noir accepta volontiers une tasse de café et en profita pour se poser et penser plus calmement. Mais surtout se poser. Une fois assise, son corps lui fit comprendre qu’elle s’était effectivement bien dépensée et qu’il vaudrait mieux pour elle ne rien faire pendant une ou deux minutes. Tenir une conversation, elle pouvait, penser sérieusement comme elle avait l’habitude de faire, avec modération. Autant écouter son professeur lui répondre avec le même sérieux sur lequel elle lui avait parlé en profitant du café si gentillement proposé. Ses paroles ne la faisaient pas changer d’avis, mais elles étaient tout de même bienvenues. « Et bien, je vous crois dans ce cas, professeur. » dit-elle avec un fin sourire. Elle repensa aux cicatrices qu’elle avait vu sur les avant-bras du professeur Mandrake, mais préféra noyer sa curiosité naissante en buvant une gorgée de café. Une fois son souffle retrouvé, Williams commença à se pencher sur cet objectif secondaire qu’elle avait, sans avoir une piste convenable à exploiter…

Pour le moment, elle n’avait pas d’idées qui voulaient germer dans son esprit. Et en plus de ça, Felicia continuait de discuter avec son professeur. En fait, elle avait surtout l’air de se confier plus qu’autre chose, et même si elle se disait qu’elle parlait avant tout pour elle-même que pour l’adulte, d’un point de vue extérieur, elle avait tout de même l’air de se livrer. Elle était bien loin l’image du professeur sans coeur qui n’avait cure des sentiments de ses élèves et qui était programmé pour faire son cours - contre vents et marrées, même si la terre devait être désintégrée - et uniquement son cours. Parce que là, la quatrième année avait devant elle un professeur à l’écoute qui attendit qu’elle finisse de parler avant de lui répondre. Il essayait même de blaguer un peu sur la carrière d’Auror qu’il avait expérimenté. Les cicatrices trouvaient doucement une explication, mais sa curiosité ne se satisferait pas de si peu. « Merci de votre compréhension. » dit-elle avant de continuer et d’accepter l’offre de l’adulte pour d’autres entraînements sans baguette. Le simple fait de l’entendre dire que sa porte resterait ouverte pour quoi que soit l’incitait à repartir à la recherche de cette faille dont elle avait tant envie. Un petit espoir. Juste un tout petit espoir de mettre la main sur des ouvrages qu’elle ne trouverait que dans la Réserve en tant normal. Ou alors, il fallait profiter de cette ouverture émotionnelle pour en apprendre plus sur la vie du professeur et apprendre des choses qu’on apprenait qu’une fois la formation d’Auror entamée… Felicia gardait l’idée, mais celle de demander des livres avaient marché mieux que prévu. Elle s’était attendue à ce que l’adulte lui donne des titres à chercher dans la bibliothèque de l’école, mais ce dernier alla directement fouiller dans sa bibliothèque personnelle. Ce n’était pas pour lui déplaire ! Même l’animal de compagnie du professeur ne l’inquiéta pas le moins du monde et elle répondit secoua la tête avec un petit “pas de problème”. Le simple fait de voir trois ouvrages empilés sur le bureau faisait envoler toute la fatigue accumulée dans son corps. La Poufsouffle écouta très docilement et attentivement les explications du professeur Mandrake sur les livres qu’il lui avait choisi. Les deux premiers lui mettaient des étoiles plein les yeux tant elle était impatiente de les entamer, pouvant d’ores et déjà rayer la mention “se renseigner sur la composition des baguette” sur sa liste mentale. Le dernier acheva de la rendre si enjouée qu’elle en sauterait de joie. Williams voulait partir sur le champs, avec les ouvrages sous le bras et passer la nuit à les dévorer, mais ce ne serait pas poli. « Je serai prudente, comptez sur moi. » Plus que fière de la confiance qu’il lui accordait, elle était surtout fière de l’avoir acquise à un tel degré. Et en si peu de temps. Le temps d’une entrevue seulement. Une entrevue qui touchait à sa fin. L’adulte lui permettait de se retirer sans qu’elle n’ait besoin de se justifier elle-même. Elle prit les trois ouvrages sous le bras et se laissa raccompagner jusqu’à la porte. « Merci beaucoup professeur, je n’y manquerai pas. » Un dernier sourire, un dernier salut, et elle s'éclipsa bien rapidement pour retourner dans son dortoir. Un peu plus et Felicia se serait mise à courir.


hrp:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty
Message(#) Sujet: Re: (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] (terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(terminé) early this morning, my old evil spirit knocked upon my door [Mandrake & Felicia]
Page 1 sur 1

Sauter vers: