"Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore.
Agatha Kline
À SAVOIR
Arrivé(e) le : 13/01/2017 Parchemins rédigés : 2095 Points : 13 Crédit : Azure (c) Année : 16 ans (06/02)
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(#) Sujet: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Sam 26 Aoû - 23:37
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & IzziePas de hibou. Toujours pas de hibou. Et il se détestait de les guetter, avec autant d’attentes, tout ça pour finalement recevoir sa liste de fournitures pour l’année à venir, ou des notes de soins. Il était là, dans sa chambre à Sainte-Mangouste, à s’ennuyer ferme, et à compter les minutes tandis qu’elles défilaient, ou à essayer sa baguette sur un peu tout ce qui se trouvait dans la pièce. Pas un courrier de Sav’, depuis leur dernier échange houleux. Il fallait finalement se rendre à l’évidence, c’était terminé entre eux, et il ne comprenait pas le mal qu’il avait à tourner la page. Il avait longtemps et férocement critiqué la ferme, se plaignant de ses activités inintéressantes, de son cadre champêtre et de son éloignement du reste du monde, mais était finalement contraint de reconnaître que c’était l’hôpital, qui était pire que tout. Il était au moins resté avec les autres élèves pendant près d’un mois et demi. Tandis qu’ici, c’était le personnel de l’hôpital, et sa mère… La prothèse était mise en place depuis près d’une semaine, et il n’y avait pratiquement pas de résultats. A croire qu’il ne récupèrerait finalement jamais l’usage de sa main… Il avait écrit à Spencer dans la matinée, d’une écriture maladroite que ce dernier aurait bien du mal à déchiffrer, et avait commencé celle pour Victoire au cours de la pause déjeuner. La purée lui donnait envie de régurgiter tout ce qu’il avait pu avaler ces derniers jours, aussi il se contenta de mâchouiller le morceau de viande caoutchouteuse, se jurant mentalement que s’il retournait à Poudlard, il se montrerait beaucoup plus reconnaissant vis à vis de la nourriture délicieuse qui leur était servir d’ordinaire. Il ne restait plus qu’à espérer que ce serait les elfes qui se remettraient à l’ouvrage, et non les nés-moldus… Finalement, en désespoir de cause, il avait attrapé la Gazette du Sorcier, ignorant le petit encadré page 6 qui indiquait que « le fils de Phyllias Hathorne, prisonnier à Azkaban, avait perdu sa main au cours de la bataille », faisant allusion à d’autres blessés, et s’attaquait maintenant aux mots croisés. « Créature hargneuse en six lettres »… il n’eut pas à réfléchir longtemps avant d’inscrire « harpie » à la verticale, avant d’hésiter sur quelques autres définitions. Puis, au bout d’une heure, alors que la nuit commençait à tomber et à obscurcir les stores, un hibou fit tinter son bec contre la fenêtre. Son coeur se serra alors qu’il imagina qu’il apportait un courrier de Savannah, mais son visage s’illumina finalement de voir la réponse de Victoire. Il se leva de son lit pour ouvrir la fenêtre, et crut deviner la silhouette de la Gryffondor en bas de l’hôpital. Elle était venue !
(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Mer 30 Aoû - 10:47
Isidore
Victoire
Ce qui est interdit a toujours plus de saveur.
Le périple prit fin à Londres quand je descendis du bus à impérial modlu à la mauvaise station. Impossible pour moi de dormir comme je l’avais fait dans le transport que j’avais trouvé pour relier Reading à Londres… et impossible pour moi de gérer mon excitation au vu de cette situation. Mon père allait me tuer…du genre m’arracher les yeux ou me couper plus directement la tête. Je ne savais pas vraiment quoi, mais cela ne me ferait sans doute pas de bien ! J’avais pris le réseau des cheminées pour rejoindre Reading, seul endroit que j’avais trouvé pour sortir d’une cheminée en toute sécurité et de Reading à Londres, les transports moldus sans me tromper une fois ! Londres n’était pas une ville inconnue pour moi, mais cela faisait un certain temps que je ne l’avais pas parcourue toute seule… la dernière fois remontait au moment où toute la famille y habitait. Revenons à la famille….et à mon père qui allait me tuer quand il remarquerait que j’étais partie non pas pour trainer dehors à Plymouth, mais plutôt pour un certain temps. C’était une fugue, une véritable fugue comme on les aime ! Je me voyais mal dire à mon père « Papa, je vais fuguer », j’avais donc pris la décision de partir en toute gentillesse après le petit déjeuner avec un sac à dos à peine rempli et ma baguette bien calée dans ma poche.
Le moment où il le découvrirait serait probablement critique, mais en attendant, je marchais avec un immense bonheur dans les rues de Londres pour enfin atteindre ce que je cherchais : Ste-Mangouste ! Isidore s’y trouvait et c’était lui que je rejoignais aujourd’hui. M’installant à même le sol avec un petit morceau de papier et un crayon, je donnais un petit coup de coude dans mon sac en m’exclamant : « Tu vas la fermer ?! » Le petit hibou que j’avais emprunté commençait sérieusement à mon pomper l’air et je me dépêchais de griffonner ma lettre à destination d’Isidore avant de lancer l’oiseau déplumer, bien heureuse de le faire dégager pour de bon. Il fallait donc que j’attende patiemment sa réaction….l’idéal était que j’évite de passer pour une clocharde adolescente susceptible d’être embarquée par la police moldue. Heureusement, le jeune homme était réactif et je le vis apparaitre à une fenêtre peu de temps après le courrier ! Il ne perdait d’ailleurs pas une seule minute de son temps car il commença à descendre.
Les bras croisés, je le regardais faire et levais les yeux au ciel quand il me rendit responsable de tout ça ! Puis, incapable de me retenir, je m’exclamais : « On voit un peu sous tes jupes, princesse ! Grouille… » Et j’étais au minimum de mes capacités. La fuite que j’avais entreprise m’avait mise dans une humeur juste incroyable ! Sauf que pour le coup, je préférais avoir Isidore au sol plutôt que pendu à la façade de l’hôpital. Sa demande me fit écarquiller les yeux : « Quoi ? Te faire lévit…. » Je m’interrompis pour regarder à droite et à gauche, m’assurant que je pouvais sortir ma baguette en toute discrétion, ce que je fis. « Dans quelques secondes, tu es par terre ! Sois un homme ! » Et l’exclamation était pleine de sous-entendus… Se retrouver par terre ne voulait pas forcément dire « debout sur ses deux jambes ». L’urgence la situation m’empêchait de toute façon à penser aux petits détails. Il était solide, nan ?! Je n’attendis pas une seconde de plus avant de lancer une incantation, espérant qu’un moldu ou je-ne-savais-qui d’autre se décide à se pointer au même moment.
1 : « Wingardium Leviosa » Sort réussi ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, Izzie flotte dans les airs et je le fais descendre. 2 - 3 – 4 : « Wingardium Leviosa » Sort réussi…du moins pour les deux premières secondes… Euh…en fait, c’était peut-être que pour les objets ce sort là ! Izzie est directement précipité au sol, Dieu merci, l’ange gardien Madison me flotte sur l’épaule, à côté de l’oreille et me rappelle un sort que je me dépêche de formuler « Aresto Momentum !!! » 5 – 6 : A la toute dernière seconde, je change d’avis et m’exclame : « Levicorpus ! » Je ne sais pas ce qui m’a pris mais c’est ainsi… et sortilège réussi ! Je fais descendre le jeune homme jusqu’en bas assez vite !
Si c’est 2 - 3 – 4 : 1 – 2 – 3 – 4 : Sortilège réussi…Isidore ne rencontre pas le sol et moi…je soupire de soulagement. 5 – 6 : Raté… oups…
(c) black.pineapple
Dernière édition par Victoire Gardner-Oaken le Mer 30 Aoû - 10:49, édité 1 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 12929 Points : 118 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Mer 30 Aoû - 10:47
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Agatha Kline
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Lun 4 Sep - 23:46
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & Izzie« On voit un peu sous tes jupes, princesse ! Grouille… » Toujours aussi subtile, la demoiselle… ! Cela dit, ça faisait tellement de bien de retrouver enfin quelqu’un qui ne prendrait aucune pincette, qu’il était prêt à l’écouter le vanner toute la soirée si elle le voulait bien. Cette escapade n’avait décidément rien de raisonnable, ils ne savaient même pas s’ils parviendraient à retrouver leurs parents, et pourtant Isidore se sentait incroyablement vivant. Presque comme si après son accident, rien ne pouvait plus lui arriver de pire, comme s’il devenait en quelque sorte invulnérable, presque gourmand à l’idée de se mettre en danger. « T’es un amour ! » s’exclama-t-il à son attention, tandis qu’il continuait de désescalader, jetant de temps à autre quelques coups d’oeil en hauteur pour vérifier que personne n’avait l’air d’être rentré dans sa chambre. Les infirmiers allaient lui passer un savon à son retour, et sa mère la première… Même si la gouttière l’aidait relativement, à une main active il n’allait pas pouvoir faire beaucoup de miracles, ni trouver grand nombre de prises, aussi il allait devoir compter sur la contribution de son amie… « Quoi ? Te faire lévit…. » De toute évidence, elle n’avait pas l’air de trouver l’idée brillante… et avec un peu de recul, lui non plus ! La prothèse était encore en train de se faire à son poignet, et tester sa résistance en chutant brusquement de quelques mètres ne ressemblait vraiment pas à quelque chose d’ingénieux. Mais ça, Victoire n’avait pas à le savoir, et puis, ça en faisait, une aventure ! « Dans quelques secondes, tu es par terre ! Sois un homme ! » Ça, pour le coup, ça n’était pas spécialement rassurant… il voulait bien regagner le plancher des vaches, mais « par terre », ça ressemblait beaucoup à une chute libre, dans sa tête ! Il se laissa finalement porter dans les airs une fois la formule prononcée, presque détendu. De toute manière, il ne pouvait que la laisser le diriger, de l’endroit duquel il se trouvait… Et c’était une sensation sacrément bizarre, que celle de planer, sans balai pour contrôler sa trajectoire…
« J’veux bien être un homme, mais si possible pas en pièces détachées… ! » s’exclama-t-il alors qu’il flottait dans les airs, peu rassuré. C’était un Leviosa, elle n’éprouvait pas de difficulté à maîtriser ce genre de sortilèges d’ordinaire, si… ? Et pour le coup, il lui accordait une confiance totale, toutefois peu rassuré en observant le sol quelques mètres au dessous de lui. Tandis qu’il s’approchait progressivement de la jeune fille, cette dernière se détachait alors de la pénombre, se dévoilant à lui, et il la retrouva alors comme s’il ne l’avait quittée que la veille… Et alors qu’il s’apprêtait à manifester son enthousiasme à sa vue, son équilibre dans les airs fut rompu, et il se retrouva subitement précipité vers le sol. Tous ses sens se mirent en alerte tandis que ses yeux, alors écarquillés, étaient rivés sur les graviers, alors à quelques centimètres seulement de son visage, après que la Gryffondor ait prononcé un « Aresto Momentum » au bon moment. Il lui fallut bien quelques secondes pour ralentir son rythme cardiaque qui s’était carrément emballé, alors que sa respiration s’était emballée. Il se releva avec peine et se dressa alors devant Victoire, poings sur les hanches. « Bon sang de bonsoir Vicky, j’ai vu ma vie défiler ! J’aurais eu l’air malin si j’avais du demander à ce qu’ils m’en refassent une autre… ! » s’exclama-t-il en désignant sa main droite factice. Certes, c’était lui qui avait demandé à ce qu’elle prenne le risque de le faire léviter jusqu’en bas, et elle s’en était bien sortie jusqu’à ce qu’elle décide de le précipiter subitement quelques mètres plus bas… « Cela dit, j’suis bien content de te voir. » ajouta-t-il le sourire aux lèvres, en faisant craquer ses jointures. Enfin un peu de divertissement au cours de ces vacances de pacotille ! Et une chose était sûre, avec Victoire il n’allait pas s’ennuyer, surtout avec les idées qu’ils avaient derrière la tête… Pour un peu, il en oubliait presque que Savannah l’avait laissé sans nouvelle, que Liu Xi était la seule qui lui avait apporté un peu de compagnie ces derniers jours, et que sans sa mère pour jouer les garde-malades, il n’avait pas grand chose en ce moment pour lui donner la volonté d’accepter sa situation nouvelle.
(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Dim 15 Oct - 20:56
Isidore
Victoire
Ce qui est interdit a toujours plus de saveur.
Ce sentiment de liberté, il était tellement agréable que je regrettais de ne pas le ressentir si souvent. Certes, j’avais de grosses conneries à mon actif à l’heure actuelle, mais cela m’importait peu, Izzie était en train de me rejoindre – non sans mal – et nous allions parcourir Londres en profitant de cette liberté tout en échafaudant des plans qui allaient très probablement se révéler utiles (et revêtir le qualificatif de connerie, aussi…). Il m’était rare d’apprécier et de rechercher la présence de quelqu’un et j’étais toujours incapable de dire pourquoi Isidore faisait exception à la règle. Pourtant, la règle était respectée et pas qu’un peu ! Je ne faisais d’effort avec personne et voyant que personne n’en faisait non plus, je me complaisais toujours dans mon petit manège, bien contente d’être la détestée de service ou l’emmerdeuse professionnelle. Je savais ce qui était arrivé à Izzie… Je n’avais pas l’intention de le plaindre ou de l’aider plus qu’il ne fallait pour quoique ce soit, mais intérieurement, je compatissais vraiment. Ceux qui avaient fait ça ne perdaient rien pour attendre ! L’idée de le faire léviter fut vite mise sur le tapis et clairement, je voulais éviter que quelqu’un ne nous repère ; il fallait donc faire vite ! Lui envoyant quelques vacheries au passage, je levais ma baguette pour essayer de le faire retomber au sol le plus vite et le plus sûrement possible. Le Wingardium Leviosa était réussi, j’étais une vrai pro…. Euh…enfin c’était vite dit ! Mon excitation générale eut une incidence sur ma concentration et Isidore fut précipité au sol. L’idée pour le « sauver » ne s’imposa à moi que grâce à Madison, une camarade élève de Poufsouffle et sa tendance à se casser la figure des arbres. L’ascenseur émotionnel avait du faire des siennes dans le cœur d’Izzie et il en était de même pour le mien. Je lui adressais un faux sourire plein de confiance tandis qu’il s’approchait de moi et qu’il s’exclamait. Pour toute réponse, je plaquais mes mains sur mes propres hanches avant de dire ce qui me passait par la tête : « Et pourquoi ne pas avoir demandé un crochet, hum ?! T’en aurais effrayé plus d’un avec ça… Ta nouvelle main est bien mais… » Je ne terminais pas, haussant les épaules avant de changer le cours de la conversation en disant : « Il va falloir lui apprendre à faire des « Wingardium Leviosa » et des « Aresto Momentum » parfaits comme ceux que je viens de te sortir ! C’est bien beau d’être le meilleur à la course, mais ça ne fait pas tout. » En parlant de course, j’avais de l’entraînement dans les pattes depuis la dernière fois que j’avais parlé de ça avec lui ! Il n’avait pas idée de la ténacité de la personne qu’il avait en face de lui. « Contente de te voir aussi ! » Pour l’emmerder légèrement, j’ajoutais tout en lui lançant un clin d’œil : « Si tu savais combien de fois j’ai rêvé de toi ! » Je roulais les yeux, il savait bien que j’étais tout sauf sérieuse et j’étais même au minimum de mes capacités. L’heure était aux choses sérieuses, à la discussion et à la fuite…. Mais Izzie m’intéressa en me faisant remarquer que j’avais un sac à dos et en mentionnant ce que j’avais fait. Il avait bien compris, je venais de dégager de chez moi et j’en étais toute fière même s’il n’y avait rien de bien reluisant dans l’attitude. « Sérieusement, oui… » Je jetais un coup d’œil à ma montre « A l’heure qu’il est, il n’a sûrement pas encore remarqué que je n’étais plus là et….. » Je m’arrêtais net, écarquillant les yeux en fixant Izzie et attendis encore trois petites secondes avant de m’approcher de lui et lui attraper le bras : « Bordel !! Je suis morte et re-morte ! J’ai utilisé la magie, j’avais pas le droit de le faire…. Il va me retrouver tout de suite avec ça ! Je suis punie d’avance jusqu’à la fin de mes jours ! Je crois qu’il va me faire dormir dans une cabane dans le fond du jardin !! OU pire que ça ! Si ça se trouve je vais aller en prison. » J’entraînais Isidore pour qu’il avance. Rester là n’était pas la meilleure façon de fuir l’hôpital, mais j’étais obnubilée par mon sort et par mon futur séjour en prison. « Viens, on file de là, s’ils se rendent compte que tu es parti toi aussi…. on va devoir partager une cellule ensemble…. » J’eus un micro-réflexe dragueur en lui lançant un petit haussement de sourcil, mais je m’attaquais bien vite à notre orientation et à la suite des événements…. De toute façon, je serai aussi bien en prison qu’à la maison, ça c’était certain ! « Qu’est-ce qu’on fait ? On va où ? »
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Agatha Kline
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Dim 29 Oct - 11:35
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & Izzie« Et pourquoi ne pas avoir demandé un crochet, hum ?! T’en aurais effrayé plus d’un avec ça… Ta nouvelle main est bien mais… » Cette chère Victoire, ou plutôt Vicky la Vicieuse, comme il aimait à l’appeler, avait décidément toujours le mot pour rire… même dans les moments les plus critiques ! Près d’un quart d’heure plutôt, il était cloué au lit comme un légume dans sa chambre d’hôpital, et voilà qu’à présent il venait d’échapper à une chute de plusieurs mètres qui lui aurait sans doute bien valu quelques membres cassés si la Gryffondor n’était pas intervenue pour l’arrêter, à quelques centimètres du sol. Et maintenant, elle lui parlait de crochets… ? Comme si c’était le moment de songer à l’aspect esthétique de la chose : il n’était pas bien certain qu’un crochet l’aurait aidé à se rattraper au sol… il aurait même davantage risqué de s’empaler avec par accident ! « Il va falloir lui apprendre à faire des « Wingardium Leviosa » et des « Aresto Momentum » parfaits comme ceux que je viens de te sortir ! C’est bien beau d’être le meilleur à la course, mais ça ne fait pas tout. » Si seulement c’était possible ! Mais encore fallait-il attendre après cette stupide prothèse, que cette dernière daigne réagir… c’était ce qui agaçait le plus Isidore dans cette histoire. Maintenant que le problème était en partie réglé, il était censé récupérer ses facultés motrices, ou tout du moins un certain nombre, non… ? Mais non, il n’y avait nul signe de la part de ses phalanges, aucune réponse de ses muscles de la main, rien du tout. Alors heureusement qu’il avait encore ses jambes pour être le meilleur à la course, en réalité… L’était-il vraiment, d’ailleurs ? Parce qu’au vu du temps qu’il avait passé cloué au lit ces derniers mois, rien n’était moins sûr, il devait être bien rouillé. Et Victoire, qui avait déjà un certain potentiel, en plus de se révéler assez énergique lorsqu’elle le voulait bien, n’aurait sans doute pas tant de difficulté à le dépasser… “Je dois admettre que c’était assez magistral. Excepté lorsque tu as failli me faire atterrir en bouillie sur le parking juste pour tester ma résistance, infâme créature ! Dommage que tu ne sois douée que lorsque tu en as envie.” soupira-t-il en croisant les bras contre son torse, assez amusé. Avec tout ce qui se passait en ce moment, la guerre, le ministère, les blessures, la rupture avec Savannah… c’était bon de la retrouver. Une vraie bouffée d’air frais, cette fille ! Une bouffée d’air qui ne prenait ni gants ni pincettes, et qui n’avait aucun filtre pour dévoiler sa manière de penser incisive. Pile ce dont il avait besoin !
« Contente de te voir aussi ! Si tu savais combien de fois j’ai rêvé de toi ! » Une Victoire qui avouait qu’elle était contente de la compagnie des autres ? Ça, ce n’était pas coutume ! Mais pour autant, elle était probablement la meilleure personne qu’il lui fallait pour passer une soirée comme celle qui se profilait. Il n’était pas sans savoir que leurs rapports avaient changé, depuis cette révélation familiale qui les concernait tous deux… Et pour autant, il se sentait d’autant plus proche de la Gryffondor, prêt à en découdre avec leurs géniteurs. « Sûrement pas autant que moi. Comment tu trouves mon nouveau palace ? » déclara-t-il d’un air faussement arrogant en désignant l’hôpital derrière lui, avant de commencer à traverser le passage piéton, veillant à ce qu’elle avance en même temps que lui. Elle était en fuite, alors autant ne pas traîner ! Elle aurait nettement plus de problèmes que lui si elle se faisait prendre maintenant, et si elle s’était lancée dans une opération à haut risque, c’était bien qu’elle n’avait pas la moindre envie que son père ne la trouve. « Sérieusement, oui… A l’heure qu’il est, il n’a sûrement pas encore remarqué que je n’étais plus là et….. » Elle s’interrompit alors qu’il attendait qu’elle passe à la suite, et le regard qu’elle eut alors n’annonçait rien de bon. Quel était le problème avec sa venue à l’hôpital ? L’avait-il mise en danger en la faisant venir ? Cette idée lui déplaisait profondément, tandis qu’il l’interrogeait des yeux. « Bordel !! Je suis morte et re-morte ! J’ai utilisé la magie, j’avais pas le droit de le faire…. Il va me retrouver tout de suite avec ça ! Je suis punie d’avance jusqu’à la fin de mes jours ! Je crois qu’il va me faire dormir dans une cabane dans le fond du jardin !! OU pire que ça ! Si ça se trouve je vais aller en prison. » Ça, c’était tout sauf une bonne nouvelle. Il ne pensait pas réellement que Victoire avait des chances de finir en prison, ou dans une cabane au fond du jardin, mais le fait que la Trace l’ait trahie le rendait indirectement responsable. Et ça, c’était un réel problème ! Bon sang, et c’était lui qui lui avait demandé de recourir à la magie… mais il n’y avait pas de moldus à proximité, n’est-ce pas ? Aucun délit n’avait été apparemment commis… « Oh putain… ça craint grave Vicky. Qu’est-ce qu’on peut faire ? Tu veux qu’on s’enfuie ? » proposa-t-il d’un air grave, en réfléchissant aux options qu’ils avaient à disposition. « J’aurais pu te suggérer de venir à la maison, mais compte tenu des rapports entre nos parents, tu risques de voir débarquer ton paternel en moins de deux… Declan est au courant ? On peut le contacter ? » Il ne savait pas trop quoi faire de plus, même s’il n’était pas sûre que cela suffise pour cette dernière… la fugue était un peu compromise, désormais.
« Viens, on file de là, s’ils se rendent compte que tu es parti toi aussi…. on va devoir partager une cellule ensemble…. » C’était un peu extrême comme conclusion. En ce qui le concernait, pas question qu’il retourne à Azkaban. Il avait assez vu son père pour les prochaines années, et ne retournerait probablement le voir que l’été prochain, ce dont il n’avait bien sûr pas hâte. Mais si un jour il devait finir enfermé, alors autant que ce soit avec Victoire ! Ils auraient au moins une chance de se marrer un peu… « C’était ça ton idée pour éviter qu’on finisse dans la même chambre comme des frères et soeurs ? La prison ? Franchement, je m’attendais à mieux. » tenta-t-il de plaisanter, tandis qu’il pressait le pas, vérifiant derrière lui à la lumière des lampadaires qu’ils n’étaient pas suivis. La ville était à eux, la nuit aussi ! Et même s’ils allaient au devant de gros ennuis, pour l’instant, ça en valait la peine. Ils assumeraient les conséquences plus tard… « T’abuses d'avoir choisi maintenant, dans un mois je passe mon permis de transplanage, j’aurais pu t’emmener n’importe où ! » C’était un peu la faute à pas de chance, il atteignait l’âge de dix-sept ans très bientôt, et si elle tenait à ce que son père ne la retrouve pas, ç’aurait probablement été de loin la meilleure option. Mais il fallait encore attendre pour cela quelques semaines, lui aussi avait encore la Trace sur lui, et même s’il ne craignait pas trop la réaction de sa mère, qui ne parvenait même pas à hausser le ton depuis son accident. « Qu’est-ce qu’on fait ? On va où ? » Il regarda autour d’eux, les rues presque désertes de Londres qui s’offraient à eux, se demandant s’il connaissait suffisamment bien sa mère pour arriver à la retrouver, alors que les options de la ville étaient infinies. Puis, victorieux, il se retourna vers son amie, toujours accroché à son bras. « Je crois qu’ils vont au resto ce soir. On pourrait… s’inviter aussi. » proposa-t-il en laissant ses lèvres s’écarter en un sourire vicieux. Il était temps qu’ils passent à l’attaque ! 2981 12289 0
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Dim 5 Nov - 19:56
Isidore
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Ce qui est interdit a toujours plus de saveur.
Il n’y avait rien de drôle à l’idée de perdre sa main… bien au contraire, mais allions-nous dramatiser à propos de quelque chose qui était désormais fait et irréversible ? Isidore avait besoin de vivre et de ne pas vivre dans le tabou et la pitié qu’allaient lui imposer tous les autres. Nan… au lieu de ça, je lui proposais un crochet, celui de l’un des anti-héro d’histoire moldu qui ne pouvait passer inaperçu, même chez nous. Un badass que j’aimais plutôt bien et qui avait sa place dans le pays imaginaire. Bref, tout ça pour dire que mon idiotie n’eut pas l’air de vexer Isidore et le jeune homme marquait encore une fois des points. C’était évident : mon frère, c’était lui ! Et ce même si je n’avais pas envie que sa mère et mon père fricotent, je le gardais en tant que frère sans trop de problème. Lui n’aurait sûrement pas envie de s’encombrer de moi, mais il avait déjà l’extrême honneur d’avoir toutes mes faveurs. Le jeune homme commença à réagir lorsqu’il fut question de la « presque chute » que j’avais failli lui faire subir… Il était vrai que le hasard jouait toujours beaucoup dans ce que j’entreprenais, mais je n’avais jamais eu envie que la chute ait lieu. Le soulagement était bien de mise et j’étais contente de l’entendre de nouveau et de surprendre de l’amusement sur son visage et dans sa voix. « Hmm, tu sais, tout ça, c’était juste pour le spectacle, jamais je ne l’aurais raté, celui là ! » Je roulais les yeux, ce qui prouvait que le doute sur la véracité de mes propos était permis. J’avouais (non sans difficultés) que j’étais contente de le retrouver et le taquinais un peu au passage ; ce qu’il ne tarda pas à faire en retour et c’est sur le ton de la conversation que je commentais sa réplique sur les « rêves de moi » en disant : « Oui, mais moi dans mes rêves, les vêtements n'existaient pas ! » Tiens prends ça et ose ne pas te sentir bête, Mr Vayne à la main d’argent. Je passais tout de suite au reste de ses paroles, celles où il me présentait son « palace ». D’emblée, je levais les yeux vers la façade de l’hôpital avant de m’exclamer : « Oh ! Et qu’est-ce que tu fous à Poudlard toute l’année puisque tu as accès à …. Ça ?! » Je grimaçais légèrement avant de reprendre : « Laisse moi deviner… tu trônes dans la section des estropiés… ne me raconte pas, j’en meurs de jalousie d’avance ! » Je lui lançais quand même un regard rempli d’excuses, pas pour ce que je venais de dire, mais parce que j’avais bien conscience de la réalité. J’étais prête à parier qu’Isidore n’avait pas passé de joyeux moment là-dedans…
La reprise du sérieux faite, je lui certifiais que mon père allait me tuer quand il se rendrait compte de mon absence et le fil de la conversation me fit réaliser l’erreur fatale. La magie ! J’avais utilisé la magie sans qu’il soit question d’un moyen de défense et … plus que les réactions des responsables du Ministère, je craignais la colère de mon père qui allait envoyer du lourd. « Tu m’invites à dormir dans ton lit, tu es adorable, Izzie. Je me dois de refuser, tu as raison, mon paternel va répliquer. Declan ne sait rien du tout, je ne suis pas sûre qu’il soit capable de tenir sa langue assez longtemps… On file alors… On verra bien. » L’humour noir était de mise, mais le problème était réel. Comment faire pour réussir notre petite idée de filature si mon père se mettait à me rechercher partout… C’est sans trop de panique que commença notre petite virée nocturne dans les rues de Londres. Izzie me fit remarquer qu’il aurait fallut attendre un mois seulement avant de transplaner et je m’arrêtais net en plein milieu du trottoir pour lui dire : « Tu vas avoir dix-sept ans ? Déjà ? Tu commences à me plaire… T’abuses de ne pas l’avoir dit avant ! » Je lui glissais un petit regard amusé avant de continuer à avancer, lui demandant très vite où nous allions exactement. Visiblement, Isidore savait que la soirée de nos géniteurs se passerait au resto et il me suggéra de nous inviter aussi ce qui me mettait dans tous mes états. Mon père allait se décomposer et moi, j’allais mourir de rire avant de mourir tout court. « Bien, on s’invite au resto et on grave dans notre mémoire leur réaction pour ne jamais oublier ! » Je jetais un œil autour de nous, avançant toujours, accrochée au bras d’Izzie. J’adorais l’ambiance de cette ville la nuit. Je savourais le plaisir d’être là plutôt qu’à la maison. « Viens, on va monter notre plan là-dedans… » Je poussais la porte d’un des rares cafés qui semblait ouvert à cette heure-ci et déposais mon sac sur la banquette de l’une des places avant de dire à Izzie : « Tu es dispensé de commande, installes-toi et dès que je reviens, tu as intérêt à me dire que tu connais le nom du resto en question… » Un dernier coup d’œil taquin et je me rendis au bar pour avoir affaire à un serveur d’à peu près vingt-ans, blasé comme jamais. Je me repointais pour m’installer face à Izzie au bout de quelques instants en lui annonçant : « Un cupcake et un muffin contre un cappuccino et un chocolat chaud. Choisis bien…. » Je croisais les bras sur la table, le laissant choisir avant de m’exprimer de nouveau, concernant le plan : « Bon, il va donc falloir qu’on leur foute la surprise de leur v…. » Je m’interrompis tout de suite, relevant les yeux vers Isidore en soupirant et en jetant un nouveau coup d’œil à sa main. Contre toute attente, je lui posai la question suivante : « Tu veux en parler… ? »
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Agatha Kline
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Ven 10 Nov - 14:11
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & IzzieS’échapper comme un fugitif hors de sa prison, voilà qui était une situation que Spencer aurait eu tôt fait de lui reprocher. Ce n’était clairement pas la meilleure décision qu’il avait eu l’occasion de prendre, mais puisque ces derniers temps il cumulait les erreurs de jugement, celle-ci passerait probablement inaperçue avec les autres. C’était risqué, dangereux, et surtout absolument inconscient ; et pour autant, il s’en fichait éperdument. Une chute, même de quelques mètres, ne pourrait jamais autant gâcher sa vie que l’avait fait cette bataille, lorsqu’elle avait définitivement coupé une partie de lui-même. Alors, mettre son sort entre les mains de Victoire ne l’effrayait pas tant que ça, même si cette dernière semblait s’en amuser plutôt qu’autre chose. Après tout, elle l’avait arrêté presque de justesse, à tout juste quelques centimètres du sol… « Bien sûr que non, parce que je peux t’assurer que t’aurais eu ma mort sur la conscience. T’as peut-être les nerfs solides, mais pas assez pour supporter mon fantôme sur la durée. » déclara-t-il, provocateur. C’était une fausse menace, s’il avait le choix il ne choisirait bien sûr pas de hanter l’une de ses amies, préférant de loin pourrir l’existence de ses ennemis. Quand bien même, il doutait sérieusement qu’une forme spectrale le rattache à la vie s’il trépassait… Et alors qu’ils s’aventuraient vers l’inconnu, progressant dans les ruelles assombries de Londres, éclairées par la faible lueur des réverbères, pressant le pas sur les pavés que l’averse de l’après-midi avait laissés humides, il souriait à sa plaisanterie. Du Victoire tout craché, qui ne s’embarrassait ni de la bienséance, ni de ses sous-entendus. Aucun filtre, aucun tabou, et c’était tout ce dont il avait besoin ce soir ! Pour le coup, il se demandait sérieusement s’il allait retourner dans sa chambre d’hôpital, puisque l’idée de vagabonder en n’obéissant qu’à ses instincts étaient une idée séduisante. « Des pensées aussi sales formulées par une si jolie bouche : je suis absolument outré, Vicky ! » fit-il mine de se formaliser, en prenant un air faussement puritain. Savannah l’aurait probablement tué pour rentrer dans ce jeu-là, mais quelle importance… ? Elle n’était pas là, elle n’avait pas écrit. Elle n’était pas venue, malgré sa promesse.
Le ton de la son amie laissait clairement sous-entendre la plaisanterie lorsqu'elle lui demandait en quoi il pouvait préférer le château à un tel établissement, mais Isidore grimaçait à la simple vue de l'hôpital. Il savait que tous ces moyens étaient mis en oeuvre pour lui permettre de récupérer les sensibilités que la perte de son membre avaient engendré, mais pour autant il détestait l'endroit. Les blouses des infirmières et le blanc immaculé auxquels il était confronté tout les jours commençait à lui donner de sévères maux de crânes, et avoir la possibilité d'échapper ne serait-ce qu'une soirée à cet environnement trop éclairé, trop stérilisé, au sein duquel il se sentait aussi à l'aise qu'une souris de laboratoire, était une bonne option à prendre. "La même raison pour laquelle t'erres dans les ruelles londoniennes au lieu de te contenter de l'hospitalité de Papa-Maman. Toi et moi, on aime pas qu'on nous dise quoi faire." répondit-il en haussant les épaules, d'un sourire complice. Maintenant, il s'agissait d'employer le temps qui leur était octroyé de la manière la plus optimisée possible ! S'il y avait possibilité de passer quelque chose qui ressemblait plus ou moins à une bonne soirée dans sa condition, alors il ne se priverait pas. Ce soir, il oublierait qu'il était à moitié handicapé, et il oublierait sa situation bancale avec Savannah : il n'y aurait qu'eux, contre leurs parents, contre le monde. Sa comparse renchérit bien évidemment en affirmant qu'elle aurait bien voulu, elle aussi, passer un peu de temps dans la section estropié, ce dont il doutait sérieusement… Cet étage était d'un déprimant, au point qu'il passait le plus clair de son temps à guetter le courrier, en tentant de refermer des phalanges qui ne lui obéissaient même pas. "Si t'es si jalouse que ça, remplace-moi. Promis, je viendrais tous les jours à ton chevet t'apporter des fleurs et te tapoter la main d'un air compatissant." lança-t-il d'un air taquin. Si lui avait du mal à supporter sa situation, il était presque sûr que ce serait presque une mission impossible pour Victoire : son amie avait un besoin avare de liberté et de pouvoir faire ce qui lui chantait, une nécessité que quatre murs dans une aile d'hôpital ne pourraient combler.
Le côté problématique de la situation, c'était qu'apparemment… elle avait fugué. Il était loin de la juger, bien au contraire ! De ce qu'elle lui avait expliqué, sa situation familiale ne correspondait pas vraiment à un idéal, et si c'était la solution qu'elle avait trouvé pour prendre de l'avance sur sa majorité, alors il l'aiderait sans problème. Seulement, c'était un peu difficile lorsque leurs parents se côtoyaient dans un cadre romantique… Et leur maison n'était pas assez grande pour qu'il puisse la cacher quelque part. "S'ils finissent vraiment par te retrouver et venir te chercher pour t'enfermer à double-tour dans la cabane du jardin… appelle-moi, je viendrais te libérer dans l'heure à dos d'hippogriffe !" proposa-t-il à son attention d'un ton enjoué. Etait-il sérieux ? Peut-être pas pour l'hippogriffe, qu'il aurait bien du mal à se procurer, mais pas quant à sa détermination de se déplacer jusqu'à chez elle pour aller la chercher. Après être resté isolé quelques semaines et sa rupture récente, ou ce qui y ressemblait tout du moins, rester proche des amis qui lui restait était plus que jamais une priorité afin de ne pas sombrer. Liu Xi avait raison : il devait se concentrer sur ce qu'il lui restait de positif, parmi le désordre apocalyptique que devenait sa vie. Elle lui reprochait alors d'avoir tu sa majorité, et il reconnaissait lui-même que ce passage à la vie adulte ne lui inspirait pas que de bons sentiments. A dix-sept ans, on était censé savoir ce qu'on allait faire de sa vie, non… ? Toutefois, devenir indépendant de sa mère n'était pas une perspective déplaisante : qu'on ne se trompe, il l'adorait, mais elle devait comprendre qu'il ne pouvait évoluer toute sa vie accroché à elle. "C'est plutôt moi qui suis vexé que tu ne te souviennes même pas de mon anniversaire. Alors que moi je sais très bien que… attends, t'es née quand, déjà ?" Il n'était pas très bon en dates, et sa mémoire lui faisait souvent défaut, il lui avait d'ailleurs fallu quelques années pour retenir celles de Spencer et Savannah qui avaient pour mérite de se suivre d'une semaine.
L'idée de monter un plan le séduisait quelque peu, surtout avec Victoire qui était manifestement pressée de leur donner une leçon. Si lui se sentait un peu trahi par sa génitrice d'être ainsi mis à l'écart alors qu'ils avaient pratiquement vécu à deux toute leur vie, son amie, elle, était bien remonté contre son paternel ! "J'ai pas le nom, mais attends un peu avant de me faire une scène, parce que j'ai quand même ma petite idée !" Du moins, il espérait qu'il ne se trompait pas. Sa mère était mauvaise menteuse, mais pour autant, il était difficile de savoir ce qu'elle lui cachait. Une chose était sûre, elle n'avait pas envie qu'il devine de quoi il s'agissait… et c'était sûrement pourtant le seuil moyen de trouver l'endroit, un homme comme le père de Victoire ne laisserait jamais échapper cette information par inadvertance, surtout si son mariage tenait encore debout. Lorsqu'il la vit revenir, pleine d'assurance comme d'habitude, et avec la grâce qui la caractérisait, il était presque certain qu'elle était parvenue à obtenir ce qu'elle voulait pour un prix moindre… "Bon sang, Vicky la Vicieuse… ! Est-ce que tu es allée utiliser tes phéromones sur ce pauvre serveur pour nous offrir ce dîner de luxe ?" Demanda-t-il, feignant à nouveau l’outrage "… que je serais néanmoins ravi de partager avec toi." Et sur ce, il se saisit, un peu maladroitement de la main gauche, du cappuccino pour le lever vers la Rouge & Or, attendant qu'elle veuille bien trinquer à leurs retrouvailles. Sur le principe de leur coller la surprise de leur vie, il était d'accord : leurs parents ne méritaient pas de s'en sortir aussi bien, après avoir enchaîné les cachotteries ! Et puis surtout, ils étaient censés faire quoi, dans l'histoire ? Attendre bien sagement que cette petite histoire d'amour prenne des proportions énormes… ?
« Tu veux en parler… ? » La question le prit de court, tout comme le regard qu'elle portait à sa main : il ne s'y attendait pas vraiment. Il demeura silencieux quelques secondes, presque interdit, ne sachant trop quelle réaction il était censé adopter. Il avait eu l'occasion d'en parler avec Liu Xi lorsqu'elle était venue la semaine passée, et même si l'expérience lui avait été bénéfique, il n'était pas certain de vouloir la réitérer. Ne pas penser à Savannah. Ne pas penser à ce qui restait de son corps, alors que lui-même ne se reconnaissait plus à l'intérieur. "Non, pas spécialement. » répondit-il simplement, avec un signe de négation. Il faisait confiance à Victoire, sincèrement. Mais pour autant, ça ne valait pas le coup d’assombrir l’atmosphère en revenant éternellement sur des problèmes auxquels il n’y avait pour l’instant, pas de solution. Si les doigts de sa main d’argent ne pouvaient plus s’activer à l’avenir, mieux valait qu’il commence à se faire à l’idée maintenant : persister dans l’espoir et dans l’incertitude finirait par le rendre fou sur la durée… "Crois moi, c'est la première fois que je vis quelque chose d'au moins un peu palpitant depuis des mois, et je préfère vivre ça à fond avec toi que me lamenter sur mon sort. J'ai assez de psychomages pour ça." expliqua-t-il en s’efforçant de sourire. Et puis en soi, de cette manière il rendait service à son amie : il lui épargnait bien des peines en l’écartant de ses soucis. A la place, il osait espérer qu’elle ne s’était pas échappée de chez elle pour des prunes, et que même s’ils n’arrivaient pas à leurs fins ce soir, ce moment aurait au moins pour mérite d’être mémorable. 2981 12289 0
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Dim 12 Nov - 18:52
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Notre petite entreprise était sans doute « quitte ou double », mais je m’en fichais. Aider Isidore à fuir l’hôpital et à mettre un plan en action pour piéger mon père et empêcher la maman de ce dernier d’être prise dans les filets de mon géniteur était ce que j’avais envie de faire à l’instant présent. Je roulais les yeux dès qu’Isidore essaya de me faire culpabiliser sur ma pseudo réussite du sortilège que j’avais lancé pour l’aider. Vicky la Vicieuse ne rate pas ses sorts, il allait bientôt le savoir et l’intégrer… ou pas… Peu importe, un petit « tirage de langue » pour toute réponse et nous étions lancés à la découverte de la ville de Londres, des perspectives plein la tête. J’étais persuadée qu’Isidore avait assez de cran, assez de caractère pour ne pas faire de cadeau à son père, ni à sa mère si cette dernière était en faute en lui ayant caché des choses. Moi, j’avais trop de rancœur envers mon père pour envisager un pardon, l’idée était simplement de lui mener la vie la plus dure possible, histoire de lui faire voir que les enfants n’étaient pas mis au monde pour suivre les desseins et les bons vouloirs des parents. Ma rage était sans limite à son sujet et cela m’aidait grandement à ne pas avoir de scrupules. Progressant toujours au bras d’Izzie, je n’hésitais pas à plaisanter un peu en lui envoyant à la figure une blague salace bien gênante et un peu trop spontanée. Sa copine me tuerait mais je n’étais pas sérieuse, juste un peu emmerdante et avide de tester sa réactivité et sa répartie. Manquant de rire à ses paroles, je m’exclamai à mon tour en lui disant : « Sales pensées ? …. Tu n’en diras pas tant quand la pluie va de nouveau nous tomber sur la figure et que je vais devoir faire -oups - sécher ce tissu tout mouillé ! » J’en terminais là avec un haussement de sourcil et un petit sourire d’emmerdeuse.
La blague ne tourna d’ailleurs pas que dans ce sens là et je lui parlais un peu de l’hôpital en tournant la chose à la dérision…C’était le mieux à faire non ? Plutôt que de lui dire que j’étais désolée pour ce qu’il avait subi et pour l’odeur d’hôpital qu’il avait du supporter pendant des jours. La réplique du jeune homme me fit sourire comme jamais. Nous nous comprenions très bien et nos fuites, aussi différentes qu’elles pouvaient être, avaient le même fondement. Isidore n’avait pas l’air de regretté d’être parti de sa chambre pour faire une telle bêtise avec moi et cette idée me faisait plaisir. « Qu’est-ce que tu risques avec cette fuite ? » lui demandai-je tout de suite après ? La question était large et ne concernait pas que le personnel de l’hôpital mais bien sa mère, ses proches, ses amis…. Avec un petit sourire incertain, je repris la parole bien vite pour lui dire : « Ne me tente pas….c’est la maison à Plymouth ou ta chambre d’hôpital….. tu serai surpris par le choix que je pourrais bien faire ! » Je pris une petite pause avant d’ajouter malicieusement : « Tu seras gentil de privilégier les chocolats plutôt que les fleurs… » Que de foutaises, j’avais juste envie d’aller à Poudlard et d’attendre de fêter mes 17 ans. La proposition d’Isidore concernant le cas où je serai sévèrement punie pour ma fuite me fit sourire… Je ne doutais pas un seul instant qu’il serait là pour m’aider si une telle situation arrivait, mais j’étais persuadée de savoir me débrouiller pour m’en sortir jusqu’à Poudlard. Mon père n’était pas idiot et ne commettait jamais d’erreurs … Il n’allait pas en faire dans un cas tel que celui là… Contre toute attente, je demandai : « Où est-ce que tu as l’intention de trouver un hippogriffe ? » Puis, reprenant le fil de notre conversation, je n’attendis pas avant de tourner brusquement la tête vers lui d’un air de reproche à propos de la question de nos anniversaires, avant de répondre : « Tu as remarqué qu’une fois par an, tu avais l’impression de vivre le plus beau jour de ta vie ? Eh bien je t’annonce que ça t’arrive chaque 26 avril quand ton inconscient te dit que c’est le jour où je suis née … fête ça comme il se doit, à l’avenir ! Et toi, tu es né quand exactement ? Tu ne me l’as jamais dit ! » Impossible pour moi de ne pas avoir un petit sourire en plaisantant sérieusement avec Isidore. Étions-nous en train de faire connaissance ? Ça semblait être le cas, mais d’une manière bien particulière.
Le plan sur nos parents allait se fixer dans un petit café de Londres, encore ouvert. Nous nous y étions installés assez vite avant de reprendre notre joyeuse petite conversation et c’est là que je lui demandais s’il savait où aller. Heureusement qu’Isidore se rattrapa en me disant qu’il avait une petite idée de l’endroit où trouver nos parents… Moi, je n’en avais aucune et je n’avais bien évidemment pas demandé à mon père ce qu’il prévoyait de faire de sa soirée. Ce dernier était sûrement déjà sur Londres et il avait mis autant de temps pour y arriver que j’en avais mis pour trouver le bon bus, un scandale ! Je rêvais de mes 17 ans (ou de ceux de mon nouveau transporteur Vayne !) Sceptique, je lançai un petit regard à Izzie avant de lui dire : « PETITE idée ? On va aller loin avec ça… » M’exclamai-je tout de suite, avant de m’installer à une place qui lui faisait face. Le plan allait être monté avant d’être exécuté avec brillo, j’en avais la certitude ! Izzie n’allait pas le lâcher et la petite histoire scandaleuse de mon père allait être mise à mal ce soir. Je m’éclipsais un instant pour aller commander quelque chose à consommer avant de revenir vers Izzie. Le jeune homme me parla assez vite du serveur… C’est avec un regard dubitatif que je jetai un œil par-dessus mon épaule pour m’assurer que le serveur n’en valait effectivement pas la peine : « Hum… homosexuel, je pense. J’ai payé mon cher Izzie pour ce luxe… » Poussant les gobelets vers lui, j’arrêtai mon geste pour lui adresser un regard mesquin : « On n’est pas content ? Je peux te ramener au 26 rue des estropiés, si tu veux ! » Bien sûr, la conclusion de mes paroles se fit avec un sourire plus que malicieux. Je plaisantais largement et Izzie le savait bien. Le silence réinstallé, j’attrapais à mon tour le chocolat chaud avant de le porter avec précaution vers le verre levé d’Izzie. L’échange de regard était rempli de sous-entendus et de promesse de notre réussite quant au secret que nous partagions concernant nos parents. Je n’avais aucune pitié pour mon père, Isidore était le seul à le savoir et sûrement le seul à véritablement se faire une idée de la situation. Il était là ce soir, avec moi et il n’avait pas idée du contentement que cela me procurait. J’avais un proche… un proche que j’avais choisi et qui était tel que je pouvais me l’imaginer. Un proche pas comme les autres qui ne réagissait pas mal à chacun de mes piques, qui faisait preuve d’humour et qui m’avait tout de suite plu pour diverses raisons. Cette virée était unique, j’en avais bien conscience. Avant de lui parler du plan, je pris tout de même la peine de lui demander s’il voulait parler de sa main…. Ce qui avait attiré mon attention au moment où il avait attrapé le gobelet. Un hochement de tête fut ma seule réponse à sa dénégation, s’il ne voulait parler de rien, je n’avais pas l’intention d’insister, mais la suite de ses paroles me fit quand même réagir : « Je n’avais pas l’intention de te plaindre. Tu l’avais sûrement mérité… » Je haussais les épaules, incertaine de cette affirmation : « …enfin… mérité est un bien grand mot, j’exagère. Ce que je pense plutôt, c’est que c’était ton destin d’en arriver là. Tu te rends compte comme tu es atypique maintenant ! C’est extraordinaire. Tu l’es… » N’attendant pas d’entrer dans le mélodrame, je repris la parole en tapant du poing sur la table : « Bon, bref, très bien, on ne parle pas de ça, mais il faut quand même souligner que je suis la seule et l’unique à pouvoir t’aider dans les tâches les plus difficiles à réaliser à l’instant T. » Je penchais la tête avec malice avant de dire : « N’hésite surtout pas, Victoire Gardner à ton service… » A mes paroles s’ajouta un petit clin d’œil charmeur et une petite précision : « Tu me plais encore plus qu’avant, cher Isidore Vayne. » Puis, avec un tout le naturel qui me caractérisait, je croquais une fois dans le muffin avant de réunir mes mains sur la table et me pencher vers lui : « Alors ! Le vif du sujet, notre intrusion dans le restaurant où mon père sera en train de déverser un tissu de mensonges dans les oreilles de ta mère. Qu’est-ce qu’on fait ? On rentre et on se fait voir, c’est tout ? On fait semblant d’être surpris ou on fait une scène devant tout le monde ? » L’interrogeant du regard, je quittais la table sur laquelle j’étais affalée pour boire une nouvelle gorgée de chocolat…. Les forces nécessaires pour réussir notre petite mission qui me mettait dans tous mes états ! J’espérais fortement que mon père serait foutu après ça.
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Ven 24 Nov - 2:18
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & IzzieIl grimaça un peu. Certes, le ton de la plaisanterie y était, mais les sales pensées en question n’étaient pas sans lui rappeler Savannah. Sa légilimencie. Ses premiers essais en temps que telle, qui avaient abouti à leur première dispute, lorsqu’elle lui avait reproché d’avoir un peu trop de filles dans sa tête. Victoire s’en amusait, et il lui renvoyait la balle, mais il aurait préféré éloigner les souvenirs douloureux dès à présent. Après tout, s’il avait quitté l’hôpital, c’était aussi un peu pour fuir ses problèmes, et il ne s’attendait pas à ce que ces derniers le rejoignent de sitôt… Peu importait. Ce soir, il ne ferait rien de raisonnable : tout serait dans la démesure, dans l’extrême, dans l’irrespect le plus total. Ils n’allaient pas que donner la honte de leur vie à leurs parents, ils allaient aussi s’amuser à le faire, et pour cette raison, mieux valait laisser de côté les éléments susceptibles de le tracasser. A la place, il reprit bien rapidement un air enjoué, presque provocateur. Le charme qu’elle laissait s’opérer avait déjà fonctionné sur lui par le passé, alors il n’eut pas de difficulté à mordre à l’hameçon. « Les frères et soeurs prennent leur bain ensemble en théorie, alors j’imagine qu’on va devoir franchir cette étape ! » rebondit-il, presque mesquin. Mais ça, c’était dans l’optique selon laquelle ils ne réussiraient pas à les faire se séparer ce soir, ce qui était absolument inenvisageable dans leurs esprits. Alors, ils déambulaient à l’aveugle, dans les ruelles de Londres, à échanger des boutades bras dessus bras dessous, si bien que le temps d’un instant, il se surprenait à apprécier de ne plus être l’handicapé de service. Il n’avait plus qu’une main, et alors ? Quant à se pencher sur les conséquences d’un acte aussi irréfléchi et déraisonné… elles étaient moins graves que celles qui menaçaient Victoire, mais ne donnaient pas envie pour autant. Tant pis, il y penserait plus tard ! « Une sévère engueulade qui me donnerait presque envie de préférer une beuglante. Pas de quoi être jaloux de toi, cela dit ! » En effet, elle était dans de beaux draps avec sa fugue par dessus le marché. Mais l’idée le séduisait également, et il était de plus en plus tenté de la rejoindre dans cette fuite improvisée, regrettant de ne pas avoir avec lui suffisamment d’affaires pour tenir quelques jours.
Il étouffa un léger rire lorsqu’elle laissa entendre que le choix ne serait pas si aisé à effectuer, entre sa demeure, et l’hôpital. Au moins, il aurait de la compagnie, et s’ennuierait probablement moins qu’actuellement, où soutenir le regard larmoyant de sa génitrice commençait à devenir une épreuve aussi difficile à surmonter que la perte de ses sens. Frustration et contrariété rythmaient ses journées, au point où il commençait à avoir l’impression de faire une crise d’adolescence à peine plus intense. « Si tu choisis la chambre, je te ferais de la place. Je suis sûr que les infirmiers n’y verront que du feu. Par contre, pense au menu atroce qui t’attend, à commencer par la purée d’endives. » la menaça-t-il avec un sourire en coin. Ça ne l’arrêterait probablement, il était intimement persuadé qu’elle était cent fois plus tenace que n’importe lequel d’entre eux. Elle ne cèderait jamais rien à qui que ce soit, à moins d’en avoir envie, et pour cette raison, il était ravi de fuir à ses côtés. « Des chocolats, je prends note. Autre chose, votre Grâce ? » demanda-t-il d’un ton faussement mielleux, tandis qu’ils prenaient une rue au hasard, se moquant bien de leur destination finale, trop heureux de ces retrouvailles qui ne tarderaient pas à tourner au désordre le plus chaotique. Quant à lui trouver un hypogriffe, il fit mine de chercher un moyen, comme si ça n’impliquait pas de violer au moins une cinquantaines de règles de la convention magique unissant sorciers et créatures. « Je trouverais bien. Tu vaux quand même bien que je fasse l’effort. » déclara-t-il en haussant les épaules. Sa situation avait l’air autrement plus difficile que la sienne, et ses rapports avec son père bien plus compliqués qu’il ne pouvait sans doute l’imaginer. Sincèrement, il avait envie de l’aider, mais doutait d’être en mesure de le faire. Ils bifurquèrent ensuite sur les anniversaires, et quelque chose lui donnait l’impression qu’il arrivait à briser quelques barrières chez la charmante demi-vélane qu’elle était. Finalement, apprendre à la connaître n’était pas aussi impossible qu’elle ne le laissait croire à la première approche… « Aaah, c’était donc ça qui rendait ce fameux jour aussi incroyable ? Je tâcherais de m’en souvenir. Et bien quand tu apprendras qu’un sorcier de dix-sept ans s’est retrouvé désartibulé dans le métro londonien ou coincé entre deux espace-temps un 13 Octobre, dis toi que ça doit être moi. » Et c’était une date qui ne lui plaisait pas, ne lui rappelant que trop la période où sa famille avait éclaté, et sa vie avait basculé. Le jour où il avait appris qu’il ne pourrait plus jamais être fier de son père, mais plutôt en éprouver une honte nauséeuse qui ne le quitterait jamais.
Ils atterrirent finalement dans un café londonien choisi par les soins de Victoire, qui leur apparut comme l’El Dorado au milieu de leur escapade. Elle se formalisa de son manque d’information, et il leva un index pour lui donner l’explication attendue. Ce qui allait en leur faveur, c’était que sa mère transplanait le moins possible… et ce petit détail la rendait traçable. « Voilà le plan. Elle m’a donné un nom, mais je suis quasi sûr que c’est un faux. Mais je l’ai entendue commander un taxi dans le couloir pour Euston Road, aux alentours de King’s Cross… Il a des goûts de luxe, ton père ? On devrait pas avoir de mal à trouver l’endroit. » Il ignorait si Victoire pouvait lui apporter quelques précisions qui pourraient les aider, mais ça ne coûtait rien d’essayer, bien au contraire. Il se surprit même à penser que s’ils ne parvenaient pas à mettre leur plan à exécution, il aurait quand même fortement apprécié cette petite soirée improvisée, entre fugitifs… « Et moi qui pensais que même ceux de l’autre bord ne te résistaient pas… Enfin, ce que tu vas garder à l’esprit, c’est surtout que la prochaine tournée est pour moi. Interdiction de négocier. » affirma-t-il avec conviction. Elle était du genre entêtée, probablement plus que lui encore qui était bien borné lorsqu’il s’y mettait… ce pourquoi ils faisaient bien la paire. Malgré tout, il n’en démordrait pas !
Il ne put réprimer un fou rire tandis qu’il secouait la tête horizontalement suite à sa plaisanterie. C’était peut-être tout ce dont il avait besoin, finalement, depuis le temps qu’il broyait du noir… une soirée avec Victoire, qui se fichait pas mal qu’il se mette en danger inutilement, qui se gardait bien de le regarder avec la même pitié que sa mère, ou la fichue compassion de Savannah, ou de tout jugement le concernant. Elle n’était ni prise de tête, ni moralisatrice, et probablement plus désinvolte encore que lui. Rien ne semblait l’atteindre, que ce soit la situation au dehors avec le ministère, la bataille, le couvre-feu de l’hôpital, ou même l’endroit où elle pourrait passer la nuit. « Il en est pas question, je suis très bien ici. Si tu veux me ramener, va falloir me traîner par la jambe. » la menaça-t-il, d’un air faussement sérieux. Il préleva un morceau du cupcake qu’il partagea en deux avant de le tendre à Victoire pour partager. Nouvelle pique. Au moins, ça changeait de ceux qui le regardaient comme s’il était un chiot à trois pattes, et qu’il était destiné à passer le reste de son existence dans les salles d’attente d’hôpital, patientant après une solution qui n’arriverait probablement jamais. Quelque part, il aurait aimé pouvoir se montrer aussi indifférent, voire même ironique, sur la situation… mais pour l’instant, c’était encore trop tôt. Est-ce qu’il avait « mérité » d’en arriver là ? Probablement un peu. Son destin ? Voilà autre chose… Quoiqu’un peu bancale, cette explication lui convenait, bien que le côté extraordinaire le faisait plutôt grimacer. La seule chose qui le rendait différent, désormais, c’était qu’il avait une main en acier, qui ne l’écoutait même pas. Ça ne changeait rien à rien. « Extraordinairement abruti, ouais. J’aurais aimé être atypique pour un truc plus cool, mais j’imagine que ce sera dans une autre vie. » répondit-il d’un ton un peu blasé, dépourvu d’émotion. Evoquer le sujet pourrissait toujours l’ambiance… à choisir, il aurait peut-être même préféré celui de la pluie et du beau temps.
Elle lui adressa un clin d’oeil charmeur, qui n’était pas sans lui rappeler la créature séductrice qu’elle était parfois lorsqu’elle ne parvenait à contrôler ses capacités. Quelque part, lui parler de ces choses était naturel… mais il estimait que leurs priorités étaient ailleurs. « Et toi, tu es toujours aussi parfaite, mademoiselle Victoire Gardner. Tu sais que je peux pas me passer de toi. » Ces derniers temps, il avait plus besoin des autres qu’il ne voulait l’admettre, et elle était là lorsqu’il en avait eu besoin. Lorsque sa vie prenait pourtant des allures de cauchemar… Elle était donc la partenaire rêvée pour une mission qu’ils étaient probablement les seuls à trouver réaliste. Ils abordaient le sujet du plan, et il s’en réjouissait, imaginant avec un certain amusement la tête de leurs géniteurs lorsqu’ils les verraient ensemble : savaient-ils au moins qu’ils se connaissaient ? Ce qui était sûr, c’était qu’ils auraient la surprise de leur vie, et peut-être même l’envie de prendre leurs distances en suivant. Ils croisaient les doigts pour, en tout cas ! « La scène, la scène ! On joue la comédie à fond, et on a pas peur d’en faire des caisses, histoire qu’ils se tapent une honte démesurée. Tu sais faire semblant de pleurer, ou tu préfères que je me tape la crise de désespoir ? Quoique, je jouerais super bien l’âme compatissante qui s’efforce malgré tout de te consoler dans cette terrible épreuve. » s’exclama-t-il d’un ton théâtral en plaquant ses mains sur sa poitrine, comme pour se donner des airs de dramaturge. Il avait peut-être passé un été des plus chaotiques, mais cette soirée était la meilleure qu’il avait passée, depuis bien longtemps. 2981 12289 0
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Dim 3 Déc - 17:38
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Je ne cherchais pas à savoir si mes plaisanteries étaient adaptées ou non, partant du principe qu’Isidore m’avait accepté comme j’étais. C’était l’un des seuls et je le jugeais assez grand pour me dire que quelque chose le gênait (mais qui ne me gênerait probablement pas, de mon côté). Rien à signaler pour le moment et je continuais de plaisanter à ma manière, consciente que j’avais le risque de devenir la personne à abattre pour sa nana. Les gens n’avaient donc pas d’humour ?! Je n’avais pas l’intention de « piquer » Izzie à quiconque et il le savait parfaitement… Sa réplique, formée sur le même modèle que ma précédente, me fit sourire et j’attendis qu’il ait fini pour m’exclamer, de manière presque sérieuse : « En voilà encore une… on va devoir prendre un bain ensemble ? Dans la salle de bain des préfets à Poudlard, rassure-moi ? Avec l’eau colorée et les petits trucs cool…. ? » Je l’interrogeais du regard avant de poser la question suivante, gardant un air anodin : « Et c’est censé se finir comment un bain en commun, entre frères et sœurs ? » La taquinerie était surtout dans le levé de sourcils qui accompagna mes paroles. Ce qui allait nous arriver, c’était le bain brûlant de la punition pour toutes les conneries que nous étions en train de faire, en plein cœur de Londres. Rien à voir avec l’image du bain érotique qui me trainait idéalement à l’esprit. Bref, quoiqu’il en soit, bain ou pas bain, punition ou non, j’étais bien contente d’avoir rejoint l’estropié du jour pour mener à bien notre petite mission. Il ne le savais pas, mais je regrettais sérieusement ce qui lui était arrivé et aurais probablement accepté de faire n’importe quoi pour revenir en arrière et lui empêcher d’en arriver là, mais je ne savais rien de ce qui lui était arrivé et le mal semblait être fait… Hors de question de faire preuve de pitié ou de ne pas agir comme d’habitude.
Toujours en marchant, nous continuions notre conversation et je lui demandais ce qu’il allait risquer avec sa fuite de l’hôpital. La réponse ne tarda pas à arriver et je haussais tout de suite les épaules en répondant : « Une bonne gueulante de la part de ta mère, c’est ça ? Tu seras douché, après ça, ça ne pourra que te faire du bien…. Rien à voir avec le bain mentionné un peu plus tôt mais ….c’est quand même bon à prendre ! » Je lui adressais un petit sourire malin en avançant encore de quelques pas tout en reprenant bien vite la parole pour lui faire comprendre que le choix entre la maison et l’hôpital était vite fait pour moi. Sa réponse me fit sourire comme jamais : « Vraiment ? Tu me ferais de la place ? J’ajoute ta nana… ou….tes prétendantes à la liste des personnes qui veulent ma mort alors. Je ne suis pas à ça près. Et puisque je suis une super fille avec deux mains, je nous épargnerai la purée d’endives en escaladant les murs de l’hôpital pour aller acheter des trucs à l’extérieur… Si tu ne me revois plus, c’est que je suis morte… » Je détournais les yeux pour regarder mon chemin, persuadée que nos petits plans pouvaient marcher, mais rien de tout cela ne pouvait représenter un jour une réalité, nous inventions et cela m’amusait beaucoup. Pensant à la fin de l’année précédente, j’ajoutais, un peu pour moi-même : « … mais je suis championne d’escalade… » Les petites premières années pouvaient en témoigner, je n’avais pas encore pris la peine d’escalader les murs du château, mais les arbres étaient déjà un bon point de départ. Isidore me demanda ce que je voulais d’autre que des chocolats et son ton me fit sourire : « Autre chose…. ? hum… non, rien ! Tu me parles d’hippogriffe, quand tu en auras trouvé un et que tu viendras me tirer des sales pattes de mon père, je pense que j’aurais assez d’admiration pour toi pour ne plus jamais rien souhaiter jusqu’à la fin de ma vie…. J’aurais tout vu, nan ? Isidore Vayne qui essaie de se tenir sur le dos d’un hippogriffe sans lui arracher de plume pour les beaux yeux d’une Gardner….. encore mieux que d’imaginer le bain entre frères et sœurs ! » Je le taquinais et il me le rendait toujours très bien. J’adressais un petit sourire au jeune homme quand il commenta mon idiotie sur ma date d’anniversaire tout en écoutant à mon tour ce qu’il avait à dire. Je me stoppais en plein milieu du chemin, choquée par ce qu’il me disait du 13 octobre…. L’avantage était que j’allais me souvenir de la date….et de faire attention à ses propositions de promenade par transplanage. « Tu vas aller dans le métro londonien pour transplaner ? Ou c’était un lieu que tu me citais au hasard parce qu’on est devant une station ? Sérieusement… tu vas t’entraîner avant de te lancer, pas vrai ? Et tester le transport d’humain avec quelqu’un d’autre avant de venir me solliciter, d’acc ? Transplane avec tes ennemis, c’est eux qui seront peut-être désartibulés à ta place. » Je haussais les épaules, consciente de la cruauté de mes paroles. Dans le fond, la seule chose que je savais, c’était qu’Izzie allait se débrouiller à merveille, comme il le faisait avec beaucoup de choses… à commencer par l’acceptation de ce qui venait de lui arriver.
Notre progression nous mena vers un petit café où notre plan devait sérieusement se dessiner. J’attendis de voir quelles informations avaient Izzie pour pouvoir imaginer la meilleure manière de piéger sa mère et mon père… Les explications arrivèrent très vite et je hochais vivement la tête à la question contenue dans ses paroles, confirmant que mon père ne faisait rien à moitié : « Oui. Goûts de luxe… à vomir… je pense en effet qu’on a suffisamment d’informations pour leur mettre la main dessus. Je retire les menaces que j’ai proférées à ton encontre ; tu gères ! Et moi, je peux te dire que je connais l’une des rues qu’il a l’habitude de fréquenter près de King’s Cross, notamment pour les restaurants… Il nous a tous invités… eum… pardon obligés à venir au restaurant quand ils ont fêté leurs 15 ans de mariage, y’a quelques temps. Si ça se trouve, c’est le même endroit ! Ou un resto voisin… » J’étais fière de l’info tout autant que celles que venaient de me donner Izzie. Nous avions quelque chose, un endroit où chercher et de minces pistes. C’était mieux que rien, il n’y avait plus qu’à fixer le plan d’attaque et à nous lancer. La plaisanterie se réinstalla un peu avec l’idée du serveur et le luxe de notre prise de force avant de nous jeter dans la gueule du loup. Mon esprit était tellement occupé par Isidore et ce que nous voulions faire que je n’avais même pas pensé à ma condition de demi-vélane en faisant face au serveur du café ; une première ! Je penchais légèrement la tête lorsqu’il se proposa pour la prochaine tournée, je ne pus d’ailleurs m’empêcher de dire : « Tu paieras ta tournée quand on aura humilié mon père et sauvé ta mère ! » Et j’enchaînais lorsqu’il osa se plaindre de MA tournée en lui disant que je pouvais le ramener tout de suite d’où il venait. La plaisanterie était de mise, bien évidemment, et sa défense me fit hausser légèrement les sourcils… Visiblement, il ne regrettait pas l’hôpital et cette idée me fit plaisir. Je décidais néanmoins de plaisanter en lui disant : « Oh…. Toi…tu es amoureux de moi, tu ne veux déjà plus me quitter ! » puis, enchaînant tout de suite sur sa condition et ce qui lui était arrivé, à la main, je m’exclamai : « Tu vois combien d’abruti extraordinaire à des kilomètres à la ronde, toi ? Moi aucun…enfin si, un : toi ! Arrête un peu de croire que ce qui t’est arrivé est négatif, c’est cool, il te faudra du temps pour réaliser que j’ai raison… alors je te fous la paix avec ça pour le moment, mais tu n’as pas le droit de te lamenter comme n’importe quelle personne à qui ça arriverait. Tu n’es pas n’importe qui … » Je balayai tout de suite mes paroles d’un revers de main avant de finir mon chocolat chaud et grignotant encore un petit morceau de Muffin tout en l’entendant réagir à d’autres de mes paroles. Je clignais délicatement des yeux pour lui faire savoir que j’étais parfaitement au courant de ma perfection et que je savais qu’il ne pouvait se passer de moi. L’évidence absolue. Amoureux de moi….c’était bien ce que je disais ! Trêve de plaisanteries, le plan était de nouveau en préparation et Izzie opta pour la scène devant tout le monde. Bien que n’ayant jamais fait ça, je m’imaginais déjà jouer la surprise se transformant en colère et la tristesse… Compatir pour ma mère n’était pas dans mes plans, mais je pouvais profiter de la tromperie de mon père pour passer pour la fille qui voyait sa vie de famille partir en éclat. C’était bien ce que je voulais, dans le fond, mais j’étais capable de jouer la comédie. Attrapant mes affaires et repoussant la tasse de chocolat, je me levai, attendant qu’Izzie en fasse de même : « Entendu, on joue la comédie ! Je suis capable de pleurer, de hurler et de simuler tout ce dont on aura besoin pour que tout le restaurant soit fixé sur nous…enfin, surtout sur eux ! » Je jetai un petit coup d’œil à ma montre : « Allons-y… tu es prêt ? Plus de retour en arrière possible une fois qu’on aura passé la porte du restaurant, tu le sais… ? » Il le savait, j’en étais persuadée et je le voyais mal vouloir revenir en arrière. Nous allions le faire !
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Agatha Kline
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Mer 6 Déc - 19:39
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & IzzieC’était un terrain dangereux sur lequel il s’aventurait, et il le savait pertinemment. Il faisait en sorte de ne pas se lancer dans ce genre de petits jeux de séduction d’ordinaire, sachant qu’il pourrait bien vite se retrouver désarçonné. Mais qu’importait… ! Ils étaient en cavale, comme des gamins en fuite, errant dans les rues en rejetant à la foi l’autorité parentale, les lois qui les contraignaient à rester bien sagement dans leur lits pendant qu’ils étaient de sortie, et il n’avait pas eu de nouvelles de Savannah depuis des semaines. Alors oui, s’amuser de la sorte avec une demi-vélane était irraisonnable, et bien que ce le soit. Il commençait à en avoir sa claque des regards apitoyés, de ses rituels dans le milieu hospitalier, et de se sentir isolé au milieu des infirmiers qui lui parlaient comme s’il était trop stupide pour comprendre qu’il n’avait rien à espérer d’un bout de métal. Donc oui, il jouait avec le feu, et cette fois, le feu s’appelait Victoire Gardner, répliquant à ses plaisanteries en montant d’un cran. Et elle, enjouée, ne manquait pas de rebondir, évoquant la salle de bains des préfets comme si c’était dans ses habitudes de s’y rendre. Et peut-être l’était-ce… ! Lui-même n’avait pas attendu d’être promu quoi que ce soit avant de s’y rendre. « Va pour la salle de bains, je suis devenu accro aux bains à bulles, et je sais pas si t'as testé, mais tu pourras plus t'en passer non plus. Et « beau-papa » serait sûrement ravi de nous voir se côtoyer encore davantage, alors pourquoi se priver ? » L’appellation était choisie spécialement pour embêter Victoire, et il en était plutôt fier. En revanche, la seconde question, clairement provocatrice et accompagnée de ses petits haussements de sourcils taquins, le laissa plus songeur. « Hmm… ça se finit avec moi qui essaie de te noyer, je crois ! » Et sur ces belles paroles, il l’entraîna par le bras dans une énième ruelle vaguement éclairée par des halos faiblards de lumière artificielle. Pour le coup, il se fichait même bien que sa main de métal soit si réticente à lui répondre : il ne s’était pas senti aussi libre depuis bien des mois, lâché en pleine ville. D’abord détenu au château, puis à la Ferme, et maintenant à l’hôpital… Ils n’avaient plus de restriction, et pouvaient se rendre là où ils l’entendaient. Alors bien sûr, ils ne pouvaient pas feindre d’ignorer que leurs actes auraient des conséquences, et qu’ils devraient en répondre un jour ou l’autre. « Du bien, je sais pas. Elle hurle, on se met à gueuler, on se dit des trucs qu’on pense pas, qu’on regrette ensuite… je suis pas particulièrement pressé ! Je t’envierais presque, la cabane au fond du jardin est peut-être pas une si mauvaise option. » reconnut-il tandis qu’il soupirait. Ce genre de situation était assez fréquente chez eux. Peut-être parce qu’ils n’étaient qu’eux deux, contre le reste du monde. En revanche, il était plus tenté de grimacer lorsqu’elle fit allusion à « sa nana »… Ouais. Celle qui ne l’était probablement plus. Qui n’était pas venue pour son opération, qui n’envoyait pas de lettre. Qui lui en voudrait probablement jusqu’à la fin de sa scolarité et qui préfèrerait que les choses se détériorent d’elles-mêmes. « Naturellement, tu serais la bienvenue. On passera nos journées à critiquer leur service, remplir les mots croisés des magazines nuls et on s’évadera la nuit, d’autant plus qu’il me tarde de voir tes performances en escalade. Et en ce qui concerne ma nana, c’est pas dit qu’elle le soit toujours, et c’est plus moi qu’elle doit avoir envie de tuer. » se contenta-t-il de répondre en haussant les épaules, comme si tout cela lui était parfaitement égal. Et en vérité, ça ne l’était pas, et c’était bien loin de l’être. Son monde s’effondrait, et quitter l’hôpital en charmante compagnie lui épargnait juste de s’en rendre compte. Cette réalité fictive qu’ils tissaient lui plaisait suffisamment pour qu’il n’ait pas à s’embarrasser du reste…
Avec Victoire, tout semblait si simple. Pas de complication, pas de crise, pas de haussement de ton. Pas de crêpage de chignons, de disputes. Bien qu’à prendre avec des pincettes et parfois inaccessible, la Gryffondor demeurait authentique, et drôle. C’était tout ce dont il aurait besoin cette nuit, puisqu’ils étaient partis pour continuer ainsi jusqu’à l’aurore… « Il est pas question que tu meures, championne. Fais ce que tu veux, mais remonte ta carcasse jusqu’à notre chambre, tout le monde va croire que je t’ai poussée. » répliqua-t-il en feignant de trouver la situation problématique, comme si c’était réellement réalisable. Ça ne les embêtait pas pour autant de multiplier les plans sur la comète, et rendait leur quotidien moins difficile à avaler… puisque manifestement aucun d’eux n’avait envie qu’il reprenne son cours. Elle ne rentrerait pas chez elle, et il commençait à se demander si retourner à l’hôpital était une si bonne idée, préférant presque s’abandonner définitivement à la déraison en jouant les vagabonds. Mais la rentrée à Poudlard était imminente, et il devrait de toute évidence y retourner, avec une partie de lui qui manquerait à l’appel. Alors oui, parler d’hippogriffe et planifier un sauvetage en règle était probablement ce qu’il pouvait faire de mieux. « Parfait, adjugé vendu. Je t’embarque avec moi, et je deviens ton héros jusqu’à la fin des temps, il nous restera plus qu’à te planquer jusqu’à ta majorité… t’as un plan, pour ça ? D’ailleurs, t’as un plan pour tenir jusqu’à la rentrée si Papa Gardner ne te retrouve pas ? » Et peu importait le plan, il serait sans doute amener à échouer, comme une bonne partie de leurs décisions de gamins effrontés. Mais Victoire avait plus d’un tour dans son sac, et pouvait très probablement l’étonner en jouant la carte de la botte secrète… Après tout, sa détermination avait suffi pour qu’elle prenne la tangente hors de son domicile familial, et ne paraissait pas nourrir de réticences susceptibles de l’amener à faire marche arrière. En attendant, ils poursuivaient leur avancée, en parlant de dates d’anniversaires, et du moment où ils pourraient enfin passer leur permis de transplanage. « J’en sais rien, je sens que ça va être complètement aléatoire comme premier essai. Ou en haut de l’oeil de Londres, peut-être ! Bien sûr que je m’entraînerais, je serais devenu un pro avant de faire embarquer. Par contre, pour le premier essai, je ne manquerais pas de demander à Breckenridge de m’accompagner… » plaisanta-t-il avec une amertume qui l’amenait presque à se demander si ça le dérangerait vraiment, qu’elle se retrouve désartibulée par accident. Est-ce que ça faisait de lui un monstre ? Oui, probablement. Mais elle l’avait cherché, alors il était assez loin de s’en formaliser.
Ils échouèrent finalement dans un café choisi par les soins de Victoire, où elle s’empressa, avec toute son assurance, d’aller passer commande. Il la regarda faire, quelque peu amusé par ses manières. Décidément, il n’aurait pas pu espérer passer meilleure soirée ! Maintenant, il ne restait plus qu’à resserrer l’étau autour de leurs parents, et le piège se refermerait. Charmante perspective, n’est-ce pas ? Pour le coup il se fichait bien qu’ils s’occupent d’affaires qui ne les regardaient pas, persuadé qu’ils l’avaient mérité. Heureusement, la Gryffondor semblait elle aussi avoir une idée plus précise du quartier qu’ils pouvaient cibler, et se concentrer là-dessus allait rendre leur recherche plus aisée. « On les tient presque : voilà une affaire rudement bien menée ! Par contre, s’il se pointe effectivement là-bas avec ma mère alors qu’il est encore marié à la tienne… bah t’as bien raison, c’est un enfoiré. Une seconde, je reviens. » A son tour, il se leva, et se dirigea vers le comptoir pour obtenir une carte de Londres, que le serveur consentit à sortir de derrière le comptoir et à leur apporter. Elle était loin d’être complète, et un certain nombre de rues n’y figurait pas, mais au moins ils auraient une vague idée du réseau qu’ils pouvaient parcourir. Il traça une croix approximative de la main gauche, et tendit le plan à Victoire pour qu’elle indique à son tour la position des restaurants qu’elle avait en tête. Maintenant, ils pouvaient passer au plan d’attaque ! Elle lui proposait de reporter sa tournée à la réussite de leur mission, et il approuva d’un hochement de tête, bien déterminé à ne pas oublier. Cela dit, il préférait qu’ils n’aient pas à aborder le sujet qui fâchait, entre autres celui de sa main droite… il commençait presque à ne plus y penser, et si’l y avait bien quelqu’un auprès de qui il n’avait pas la moindre envie de sortir le numéro de l’estropié, c’était bien Victoire. Et pourtant, c’état encore trop récent pour qu’il en rie… « Amoureux je sais pas, mais en tout cas, ça arrangerait bien mes problèmes. Je te déclamerais des poèmes idiots en te promettant monts et merveilles, ça serait toujours ça de pris sur le temps à me lamenter. » répliqua-t-il simplement, un peu amusé. Evidemment, elle n’y allait pas avec le dos de la cuillère, comme à l’accoutumée… du Victoire tout craché, qui ouvrait les portes battantes sans se formaliser des protocoles. Peu importait, pour ce soir il avait davantage envie de se recentrer sur leurs stratégies afin d’être sûrs de réduire à néant les plans de leurs géniteurs respectifs. Il leva un pouce aux dires de son acolyte, qui affirmait pouvoir jouer son rôle à la perfection. « Parfait… et tu sais quoi ? J’ai déjà hâte de te voir à l’oeuvre, on a promis un scandale alors on va se montrer à la hauteur. » Il se leva à son tour, et ne réfléchit pas bien longtemps. Ce n’était pas le moment de revenir sur leur décision. Sa mère devait comprendre qu’il ne la laisserait pas à nouveau entre les griffes d’un type qui s’amuserait avec elle entre deux magouilles. « Absolument prêt. On file ! » déclara-t-il en jetant son blouson sur ses épaules, et en ouvrant la porte pour qu’elle puisse passer. A nouveau, ils s’engouffrèrent dans le dédale de rues londoniennes. Il plissa les yeux pour jeter un oeil à leur plan, reporta son attention sur la plaque qui indiquait le nom de la rue, et parvint à trouver leur position… parfait, ils n’avaient qu’à remonter une ou deux grandes avenues, et tourner un peu pour terminer sur Euston Road. « Si mon sens de l’orientation est pas encore trop déplorable, ça devrait être par là ! » indiqua-t-il en désignant une ruelle perpendiculaire, avant d’entraîner son amie à nouveau. Cela dit, il prit quelques secondes, et la toisa à son tour… « Et toi non plus tu regrettes rien, hein ? Même vis à vis de... ta mère ? » s’assura-t-il, repensant aux paroles qu’elle avait pu avoir à l’égard de sa famille. Il devait au moins être certain qu’il n’y aurait pas de ressentiment. 2981 12289 0
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Lun 1 Jan - 18:43
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Victoire
Ce qui est interdit a toujours plus de saveur.
J’avais décrété – et pour des raisons bien valables – que je n’allais pas faire avec Isidore ce que je faisais avec la plupart des autres personnes : faire preuve d’indifférence, ne pas considérer leurs sensibilité, et ne pas m’autoriser le droit de rire. Avec lui, c’était autre chose et il avait bien fallu que je l’accepte. Les plaisanteries et les petites attaques allaient bon train, entre nous, mais il ne me semblait y voir aucun mauvais fond. Que de la plaisanterie ! Si l’idée de « draguer » Isidore de manière sérieuse me traînait en tête ? Pas le moins du monde. J’aimais juste sa façon de répondre, sa répartie et le fait que nous ayons eu cette incroyable idée de nous retrouver dans la jolie ville de Londres pour pourrir la vie d’autrui. Oui, le plan était royal mais il fallait d’abord s’y rendre, après avoir échappé à l’hôpital et aux possibles rapaces d’infirmières qui allaient vouloir rattraper leur patient, fortement amoché par la bataille de Poudlard à laquelle nous venions d’échapper. Imaginer la salle de bain des préfets et y imaginer quelques scénarios douteux dans lesquels nous étions en première ligne était plus drôle que penser à la galère de Poudlard. Dans un rire, je répondis aux paroles du jeune homme en disant : « Testé ! Approuvé ! Mais j’ai aussi remarqué que les bulles disparaissaient au bout d’un certain temps… » Je fis mine de siffloter pour appuyer mon sous-entendu avant de dire : « « beau-papa » va sûrement t’encourager à me côtoyer davantage, en effet …sauf qu’on ne saura jamais si c’est pour s’approcher plus souvent de ta mère ou non… Peu importe, on aura notre bain à bulles, nous ! » Je roulais les yeux, consciente que la plaisanterie était à double tranchante. L’idée de mon père avec sa mère était plus que mauvaise, et je ne défendais absolument pas mon père. Isidore continua de me taquiner en répondant à ma question (sur le fait de savoir comment se terminait un bain entre frères et sœurs) et c’est sans attendre que je lui lançai : « Toi qui ESSAIE… oui …. On est d’accord ! » Je lui tirais la langue, histoire de lui faire comprendre qu’il allait s’arrêter au stade de l’essai, c’était une évidence ! Sans demander mon reste, j’avançai encore de quelques pas dans les ruelles en sa compagnie, direction la réalisation de notre idée de génie ! Il était bien dommage de ne pas pouvoir simplement profiter de Londres et se préoccuper de mon père dans un tel moment de liberté, mais c’était ainsi ; le plan était lancé.
En chemin, je plaisantais en lui disant que se faire engueuler par sa mère ne pouvait que lui faire du bien, il me répondit avec scepticisme, m’expliquant comment se passait une dispute avec sa mère. Forcément, cela me rappelait celles avec mon père, et la vision de ma mère complètement passive dans ce genre de cas s’insinua dans mon esprit. « Attends de devoir lui donner la raison exacte de ta fuite… On a encore le temps pour trouver une autre excuse, du style…. » Je me stoppais pour essayer de prendre un ton de voix différent et l’imiter : « … « j’ai fui pour retrouver ma future copine ! Comprends-moi maman, la nana la plus cool de l’école qui m’invite à faire le mur… j’pouvais pas refuser ! »… » Pour la énième fois, je roulais les yeux pour mes conneries avant d’ajouter, tout de suite après : « Pas de problème ! J’accepte d’être le bouc-émissaire … avec quelques compliments en plus, l’excuse serait extra ! Si ça dégénère, je te fais un petit coin dans la cabane au fond du jardin des Gardner mais… y’a des araignées ! » Autant en plaisanter un peu même si je savais que la réalité n’allait sûrement pas être aussi facile à vivre. Izzie allait s’en sortir, j’en étais certaine… Nous agissions pour la bonne cause et j’étais toujours aussi persuadée de la nécessité de cette fuite. Savoir ensuite qu’il me faisait volontiers une place dans sa chambre d’hôpital en découvrant le charmant programme me fit plaisir, mais évidemment, je tiquai uniquement sur la fin de ses paroles, sur sa nana. Il était en train de me dire que tout n’allait pas comme prévu, sauf si je comprenais mal. J’éliminai d’emblée l’idée de lui poser la question à voix haute, mais les yeux interrogateurs que j’avais braqués sur lui dès qu’il avait parlé faisaient office de question. Pourquoi disait-il ça ? Qu’était-il arrivé ? Peut-être n’allais-je pas le savoir… l’absence de question orale lui laissait le choix d’en dire plus ou non… Il se centra ensuite sur l’idée des futures fuites de la chambre d’hôpital qu’il était question que l’on partage et ses paroles me firent sourire. Je ne commentai pas plus que le reste, écoutant ce qu’il avait à me dire sur notre nouvelle idée complètement tordue de fuite à dos d’hippogriffe. Avec un mince sourire, je m’exclamai, attendant d’abord qu’il ait fini : « J’attends beaucoup de mon « héro jusqu’à la fin des temps », tu as conscience de ça ? Trop tard, tu ne peux pas revenir en arrière, c’est adjugé, vendu. J’ai le droit de choisir la planque jusqu’à ma majorité ? Ce sera une planque avec bain à bulles, tu imagines bien ! » Et la dernière question qu’il me posa me fit lever légèrement un sourcil. Si j’avais un plan pour échapper à mon père jusqu’à la rentrée… « Hum… l’improvisation, c’est un plan ? J’peux très bien me couper les cheveux et essayer de ressembler à un garçon. Dans un malentendu, ça peut passer. Tu m’aides à me trouver un nouveau nom ? » Comme toujours, je terminai par un regard taquin, ne prenant rien vraiment au sérieux, mais dans le fond, il avait raison, papa Gardner allait me tomber dessus et ça n’allait pas être joli à voir. Notre conversation dévia ensuite sur ses futures capacités de transplanage. Intéressant… Il avait déjà 17 ans très bientôt… Un petit sourire malicieux se dessina sur mes lèvres lorsqu’il mentionna l’œil de Londres et Breckenridge. Sans autre préambule, je lui demandai : « C’est Breckenridge ton ennemie ? Pourquoi elle en particulier ? » Peut-être qu’elle était juste pas sympa (ce qui était le cas) ou qu’elle était responsable de ce qui lui était arrivé… Dans tous les cas, je ne savais pas quel était le souci et espérais bien avoir un petit peu plus d’informations. Transplaner avec elle, était une bonne idée, pour les premiers essais… selon moi… rien à redire !
La finalisation du plan se passa dans un café. Il fallait être sûr de nous et, visiblement, nous l’étions parfaitement ! Le lieu n’était pas encore une certitude pour nous, mais j’avais bon espoir de trouver mon père dans ce genre de quartier. Même s’il était malin et intelligent, dans son genre, il ne dérogeait pas souvent à ses petites habitudes bien installées. Izzie me fit plaisir en s’exclamant qu’on les tenait presque et alla chercher une carte sur laquelle je me penchai aussitôt pour situer l’endroit. Je jugeai bon de dire, au passage : « Si tu transplanais déjà, on y serait en un quart de seconde… ! » Le reproche mal placé, cela me faisait bien rire et je me réintéressai à la carte dans la seconde suivante. Je le taquinai un peu au passage en lui disant qu’il était amoureux de moi, pure manière de le charrier et de rire un peu… Il fallait bien se donner du courage ! Sa réponse pouvait être tragique, mais je pris le parti d’en rire légèrement en lui lançant un petit coup d’œil…. L’idée de se lamenter n’était pas bonne à garder, mais celle des poèmes et des monts et merveilles à me promettre était plutôt cool. Izzie confirma ensuite l’idée de jouer la comédie une fois le restaurant trouvé et je m’imaginais déjà plusieurs scènes qui allaient envoyer du lourd, j’avais hâte de le faire, hâte de montrer à mon père qu’il avait tout raté et qu’il n’y avait aucune chances pour que je sois un jour de son côté. Me levant avec enthousiasme, je rassemblai mes affaires avant de sortir aux côté d’Isidore. C’était le moment ! Un peu de chemin à parcourir et l’instinct pour trouver nos parents feraient le reste. Le plan nous aidait grandement à trouver la rue qui nous intéressait et notre conversation, ainsi que l’occupation de notre esprit par le plan à venir, me donna l’impression que nous n’avions fait que très peu de route. Au moment de la ruelle en question, Izzie s’arrêta pour me demander, à son tour, si je ne regrettais rien et je hochais vivement la tête en lui disant : « Tu crois que ma mère mérite ça ? Je sais que c’est assez horrible…vu de l’extérieur, mais on va jusqu’au bout, aucun regret ! » Je croisai son regard pendant un instant en gardant le silence, parfaitement consciente d’être soulagée de l’avoir à mes côtés pour ça. J’avais pris l’habitude de me frotter le moins possible à mon père, pour avoir la paix… mais là, j’allais dépasser toutes les limites. A bien y regarder, lui aussi allait faire un « mauvais coup » à sa mère en apparaissant comme ça pour taper un scandale avec moi….scandale totalement feint. M’approchant du restaurant d’encore quelques pas, je m’arrêtai finalement pour dire, à voix basse : « Okay… alors, à partir de maintenant, c’est la comédie. On approche naturellement… comme si on allait au resto…. » Je me stoppai, baissant les yeux sur mes fringues avant de grimacer et poursuivre : « Il ne faut pas qu’ils nous voient en premier, on rentre dans le restaurant dès qu’on les aperçoit. Donne-moi un coup de coude si tu les aperçois de dehors et on rentre dans attendre, d’acc ? » Je ne savais comment faire autrement. Passer devant le resto pour voir était risqué, ils pouvaient nous voir et si c’est le cas, notre plan tombait à l’eau… Nan, il fallait rentrer dans le restaurant très rapidement. Je glissais mon bras tout de suite en dessous de celui d’Izzie avant de respirer un bon coup et d’avancer.
1 – 2 – 3 : Le premier établissement de la ruelle est le bon ! J’aperçois l’arrière de la tête de mon père et pince Isidore un peu plus fort que ce que je voulais avant de m’y diriger à ses côtés…. Nous entrons et j’adresse volontairement quelques sourires à mon acolyte pour feindre l’ignorance et c’est au moment où un serveur vient nous accueillir que je m’exclame : « PAPA ?! » Sans surprise, les gens présents dans le restaurant se retournent… J’ai peut-être parlé un peu trop fort … Va-t-il se retourner en reconnaissant ma voix après avoir entendu l’exclamation. Je n’ose même pas regarder Izzie, les yeux fixés sur le dos de mon père. 4 – 5 : Les trois premiers établissements ne sont pas les bons, nous ne reconnaissons personne et le stresse commence à monter. C’est au bout du quatrième endroit que nous les repérons… Pas de chance, ils sont installés près de la baie vitrée qui donne sur la ruelle et si un seul tourne le regard, nous sommes repérés avant d’être entré dans le restaurant. 6 : Ils sont introuvables… Quelque chose ne tourne pas rond, mon père et la mère d’Isidore ne sont pas là, notre plan ne fonctionne pas comme prévu…
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Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 12929 Points : 118 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Lun 1 Jan - 18:43
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Agatha Kline
À SAVOIR
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Sam 10 Fév - 3:31
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & IzzieVile Victoire. La demoiselle en dégageait, du charme, et elle le savait pertinemment ! Heureusement, à force de la côtoyer, il était parvenu à se contrôler, et à y être moins sensible que dans leurs premières années, où ses origines de demi-vélane s’étaient faites ressentir. Aujourd’hui, elle était une amie chère, et s’il avait eu pour premier réflexe de rejeter tous ceux qui lui étaient proches dans un premier temps, il réalisait avec le temps que ces derniers lui étaient plus nécessaires que jamais, surtout en période de troubles. Quitte à ce que ce soit dans un café perdu au milieu de la ville, après s’être enfuis l’un et l’autre, à se retrouver devant un cappuccino et un chocolat alors que leur disparition devait déjà avoir été remarquée. Appeler le géniteur en question « beau-papa »… Avec Victoire, ce n’était pas un problème. Avec sa mère, ça l’était déjà bien plus : si l’envie d’évoquer le sujet et de le mettre sur la table une bonne fois pour toutes pour le régler définitivement lui avait traversé l’esprit, le moment n’avait jamais été le bon. Et s’il se retrouvait un jour confronté à l’homme en question… il n’avait aucune idée de la manière dont il réagirait. D’autant plus que ce jour pouvait très bien être ce soir… « Dans l’idée, ça me va qu’il nous fasse nous côtoyer, moins que ça soit eux, les vrais ados dans l’histoire… j’te jure, y a que nous de responsable ici, c’est dingue. » L’idée le fit rire, d’autant plus avec le ton de voix qu’elle prenait pour l’imiter. Il imaginait déjà les yeux ronds que ferait sa mère, qui avait sûrement autant envie de l’entendre dire qu’il avait une petite amie que lui d’entendre qu’elle s’était encore entichée de quelqu’un, c’est à dire relativement peu. Par simple provocation, au vu de ce qu’elle était en train de magouiller avec le père de Victoire, il était en train de songer au fait que ce genre de conflit ne le dérangerait pas le moins du monde. Cela dit, c’était encore trop tôt pour parvenir à plaisanter sur le sujet de bon coeur. Sa rupture récente l’agitait encore trop de l’intérieur pour le rendre complètement hermétique à toute forme d’humour. « Ouais, bah va falloir qu’elle s’explique avec elle, ma « future copine », lui annoncer par exemple pourquoi son fils modèle est parti faire des bêtises en sa compagnie. Et si tu veux mon avis, lui dis pas pour notre mariage à venir, c’est encore trop tôt pour elle. » Ne pas y penser. Ne pas se remémorer leur dispute, ni les conséquences désastreuses que celle-ci aurait. Se focaliser sur le seul fait que lui et la Gryffondor étaient livrés à eux-mêmes, en pleine capitale anglaise, avec dans l’idée d’aller gâcher les plans de leurs parents. Perspective ô combien réjouissante.
Il haussa les épaules : ça n’était certainement pas les araignées qui l’effrayaient, il avait eu l’occasion de voir bien pire, notamment les acromentules que lui et Sinéad avaient trouvées dans la forêt interdite. Sa situation avec Savannah était nettement plus problématique pour lui, et même s’il s’efforçait de ne pas y penser, il était contraint de se faire l’idée que rien ne serait plus comme avant, à la rentrée. Le trio, explosé. Comment y survivraient-ils ? Cinq ans, cinq ans que lui, Spencer et Savannah étaient liés à tel point que la moindre secousse entre eux se faisait ressentir à des lieues de là. C’était d’autant plus pour cette raison que la compagnie de Victoire était appréciable. Difficile de savoir sur qui compter, en ces périodes troubles, mais il ne se posait justement pas la question avec la demoiselle : elle vivait sans attache, et de toute évidence, ne comptait elle-même sur personne. Pas même sur sa propre famille. D’une certaine manière, il admirait cette indépendance qu’elle avait elle-même prise. « Commence à me réserver le coin, tu risques de me voir débarquer plus tôt que prévu. On cohabitera avec les araignées, et je te réciterais des compliments tous les matins et tous les soirs. » Des plans sur la comète, encore. Ils devraient en faire plus souvent, tiens… Un mince sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle évoquait l’idée qu’il choisisse lui-même leur cachette à venir. Avec un bain à bulles, tiens, comme s’ils ne faisaient pas suffisamment dans la fantaisie… « Mieux que ça, si on va suffisamment loin, on peut se trouver des geysers. Ça te va comme destination, l’Islande ? Alleeeez, dis oui, on sera tellement bien là-bas ! » Et pourquoi pas, au fond. Rien ne le retenait ici, à se faire décortiquer la main comme s’il était le sujet d’un essai clinique. Rien ne l’obligeait retourner à Poudlard jouer les marioles, peiner à remonter sur un balai, et à lancer des sortilèges de la main gauche. Rien ne le contraignait.
Se changer en garçon. Ça avait beau être une idée en l’air, balancée au milieu d’une de ces conversations folles, alors qu’ils fuguaient la nuit en plein centre londonien, Isidore aurait été prêt à la trouver bonne. Pourquoi pas, après tout ? Disparaître, rejeter ces identités qui les définissaient, dévier volontairement du chemin de leur destinée pour emprunter des voies plus escarpées. Rien de raisonnable, rien d’intelligent dans cette manoeuvre, dans cette fuite improvisée, où ils laissaient au hasard, à la chance, et à leur bon vouloir le pouvoir de déterminer quel serait le prochain lieu dans lequel ils s’aventureraient, niant leurs responsabilités, leurs parents, leur rentrée prochaine. Est-ce que c’était réellement important, au fond ? « Rock’n roll, baby : je VEUX te voir en garçon ! Et puis, Vicky ou Victor, ça peut faire l’affaire, tu en blufferas plus d’un. Je m’occupe de ta coupe ? » Ce serait fou d’accepter. Ce serait fou de ne pas le faire. A ce moment-là de la soirée, rien ne pouvait plus être une bonne idée, alors pourquoi ne pas regarder du côté des mauvaises ? Ils étaient en cavale, ils s’attendaient bien tous deux à ce qu’un moment donné, leurs actes aient des retombées. En ce qui concernait Narcissa, bien loin de lui l’envie d’avoir une pensée pour elle au cours de leurs vacances. Il s’était tant focalisé sur l’ennui que provoquait la perte de sa main, le long séjour à l’hôpital, les inquiétudes et l’insistance de sa mère, qu’il en avait presque oublié les histoires d’école, et les traîtrises. Surtout les traîtrises. « J’aime pas les garces, c’est physique. Enfin, sauf toi, mais c’est parce que tu es MA garce. Et si c’est ta meilleure amie, changes-en. » Enfin il doutait fortement que ce soit le cas, au vu des caractères des deux demoiselles en question, et il s’en contentait. Une fille comme Victoire n’avait rien à gagner à traîner avec une fille qui prenait un malin plaisir à rappeler au monde combien le simple fait qu’elle existe était tout bonnement insupportable. Quant à sa remarque sur le fait de transplaner, il répliqua par un sourire taquin. « Eh, je peux pas aller plus vite que la lumière, princesse. Si tu trouves un moyen de faire accélérer le temps et de faire arriver ma majorité plus vite, fais toi plaisir ! » Et ce furent sur ces belles paroles qu’ils quittèrent leur refuge de la soirée, s’aventurant dans le grand Londres, fidèle à lui-même labyrinthique dans son dédale de rues baignées dans les flaques, alors qu’à cette heure-ci seuls circulaient quelques taxis et quelques bus impériaux de nuit.
Mais avant d’aller jusqu’au bout de leur ambition farfelue qui consistait à retrouver leurs parents pour leur faire regretter leurs petites réunions, Isidore jugea bon d’interroger son amie sur ses motivations. Après tout… il comprendrait qu’elle ait changé d’avis, ou qu’elle éprouve des scrupules, vis à vis de sa propre mère notamment. Lui refusait de perdre du temps à hésiter, sachant pertinemment que ça n’avait rien de raisonnable. Mais non, elle semblait sûre d’elle, alors ils continuaient leur traversée londonienne, sans regarder en arrière. Il était temps que ce petit manège s’arrête. « D’accord. On fait comme tu le sens, mais je te préviens… ça peut foutre ta famille en l’air. » Elle devrait en être bien consciente, même si elle prétendait le contraire, et feignait l’indifférence. Elle ne paraissait pas y tenir plus que ça, de toute manière… Ils n’allaient pas tarder à parvenir au restaurant en question. Bras dessus bras dessous, ils continuaient d’avancer le long de la rue, alors que la tension devenait palpable : c’était à la fois excitant et… quelque peu étrange. Il se demandait comment réagirait sa mère, à quoi ressemblerait la discussion houleuse qui s’en suivrait, tandis qu’ils mettaient au point leur stratégie. Elle était épatante, cette petite Victoire : déterminée jusqu’au bout, pleinement consciente du carnage qu’ils allaient causer autour d’eux ! « Le plus naturellement du monde ouais… sachant que toi t’es censée être chez toi, et moi dans ma chambre d’hôpital ! » fit-il mine de se plaindre tandis qu’il la regardait avec amusement, avant de tourner le regard vers la vitrine du restaurant. C’était comme il se l’imaginait : ambiance qui émanait le faux romantisme, le luxe nauséabond. Pour autant, il ne voyait pas sa mère, et ignorait qui chercher en ce qui concernait le père de Victoire… Il hocha la tête à ses dernières recommandations et ressentit le pincement assez vivement. « Aïe, commence pas à me martyriser ! » Il n’eut pas le temps de se plaindre davantage, ils rentraient déjà, l’air de rien, dans l’établissement. Il était bondé, et il était trop occupé à jouer le jeu pour réellement analyser chaque personne qui s’y trouvait… Il suivit le regard de sa complice, et ses yeux heurtèrent le dos d’un homme, qu’il toisa avec froideur. Avant même de le découvrir, de lire sur son visage les traits d’une fausse sympathie bienveillante, il avait déjà décidé de ne pas l’aimer… Juste en face, il croisa les yeux de sa propre mère, qui s’arrondirent à sa vue. Elle ne s’attendait visiblement pas à le trouver là… et lui espérait encore se tromper, à vrai dire. « Maman, qu’est-ce que c’est que ce délire ? Tu peux m’expliquer s’il te plait… ?! Et me présenter Monsieur, par la même occasion ? » lança-t-il en désignant la table, qui laissait bien présager qu’il ne s’agissait pas d’un dîner d’affaires. Il se retourna ensuite vers Victoire, feignant l’étonnement, en portant une main à son visage. « Attends… c’est ton père… ?! » D'ordinaire, il s'épargnait ce genre de comédies, mais cette fois, elle l'avait bien mérité, et il avait une idée derrière la tête pour rendre la situation plus comique encore, avec l'aide de sa partenaire de crimes. Manifestement, ils commençaient à attirer l’attention autour d’eux…
PAIR : Pour l’instant, ils ne font pas trop de grabuge, leur petite scène peut continuer encore un peu ! La confrontation parentale promet d’être épicée. (On les fait intervenir en PNJ au prochain tour ?)
IMPAIR : Le serveur arrive vers eux : « Mademoiselle, monsieur, il va falloir quitter les lieux, c’est un établissement privé ici. » déclare-t-il d’un ton très poli, mais sans appel. Isidore regarde Victoire. Vont-ils obéir et opter pour la solution de sagesse ? Ce ne serait pas leur genre, alors que le scandale semble valoir le détour. 2981 12289 0
Dernière édition par Isidore M. Vayne le Sam 10 Fév - 3:32, édité 1 fois
Le Hasard
À SAVOIR Arrivé(e) le : 28/06/2011 Parchemins rédigés : 12929 Points : 118 Crédit : (c) Septimus Veturia
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Sam 10 Fév - 3:31
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Sam 24 Fév - 21:04
Isidore
Victoire
Ce qui est interdit a toujours plus de saveur.
Isidore Vayne avait réussi à gagner mon cœur. Pas dans le sens que tout le monde imagine à l’emploi de cette expression, mais plutôt dans une dimension amicale qui était quasiment inenvisageable pour moi. A la question de savoir si j’avais des amis, je répondais non…, pas réflexe, par désintérêt de la question ou par pure protection personnelle. Mais j’avais fini par capituler. Isidore était spécial ; assez pour que j’abandonne la plupart de mes barrières et que j’admette que nous avions quand même quelques points communs et des choses à partager. La situation entre nos parents n’avait même pas réussi à dégrader nos relations, c’était même tout le contraire. Nous étions désormais dans un Pub de la ville de Londres en toute « illégalité » à monter nos petits plans pour pourrir la vie de mon père et de sa mère…Du moins, l’idée était surtout d’arrêter mon père qui était pris en flagrant délit d’adultère. Je ne pensais pas me tromper en croyant que c’était le cas ; j’étais même sûre de moi et Isidore n’avait pas manqué de me faire savoir que les doutes étaient permis concernant sa mère. Il fallait agir, mais avant ça, nous avions décidé de nous auto-congratuler en affirmant que nous étions les plus responsables. « T’en fais pas, on va leur remettre les pendules à l’heure et les yeux bien en face des trous. » Finis-je par conclure avant de m’intéresser à la suite de ses paroles, à savoir, ma soi-disant position de « future copine » purement inventée de toute pièce et toutes les prérogatives qui allaient avec. Je manquais de m’étouffer lorsqu’il se désigna comme « fils modèle » et pris la parole à mon tour pour dire : « Bouche cousue pour le mariage. Ils auront le faire-part, comme tout le monde. Je peux me contenter de lui dire qu’on allait visiter tous les bars de la ville en une nuit pour battre un record mondial ? Attends attends… ou alors je lui dis que ta future copine et toi étiez en train de trouver l’endroit parfait pour faire la manche et se payer la plus chouette chambre d’hôtel de la ville ? » Je fis une petite pause dans mes paroles, l’interrogeant du regard avec un sérieux que je me forçais difficilement à conserver avant d’ajouter : « C’est trop tôt aussi pour lui annoncer des petits projets dans ce genre là ? » C’était de l’humour. Rien de tout ça n’était vrai, mais sortir tout un tas de connerie semblait nous détendre un peu avant de passer à l’action. Pour dire vrai, j’étais parfaitement bien avec Izzie dans ce petit Pub sélectionné au hasard.
Les plans imaginaires se poursuivirent avec la cohabitation que nous projetions de démarrer prochainement. Me concernant, tout était préférable à la présence de mon père et mes frères avec qui je n’étais pas proche. Si l’idée de fuir était sérieuse, j’étais la première à signer… D’ailleurs, la proposition du jeune homme me fit bondir sur mon siège : « L’Islande ! JE VALIDE ! Mon père ne viendra pas me chercher là-bas, j’irai me cacher dans les icebergs s’il ose se pointer pour me récupérer. » J’appuyai ensuite mon dos contre le dossier du siège avant de me noyer dans la perspective qui ne se réaliserait pas, mais qui était tentante, malgré tout. « On passera notre journée dans les sources chaudes ; et quand on aura envie de faire joujou avec nos baguettes, ça passera tout seul, les gens prendront ça pour des aurores boréales ! Tu ne pouvais pas trouver meilleure destination. » Ça, c’était le plan longue durée. Le plan à court terme était de me transformer en garçon pour échapper à mon père. L’idée me fit rire et Izzie n’hésita pas à souligner sa participation active dans la transformation. D’un air soupçonneux, avec un petit index pointé dans sa direction en prime, je repris en disant : « Toi ? Me faire la coupe ? J’ai quelques raisons de penser que ton niveau de coordination des gestes de tes deux mains n’est pas au beau fixe. Tu te vexes si je te dis que je vais me débrouiller ? » C’était de l’humour pur et dur, je le taquinais bien qu’il y avait un fond de vérité qui visait sa situation actuelle…et sa main, principalement. N’ayant toujours pas dans l’idée d’en faire un vrai drame, j’optais pour l’humour. Et le ton léger de la conversation ne s’essouffla même pas avec la mention de Breckenridge : « Merci. La garde que je suis apprécie l’effort que tu fais. Breckenridge n’est absolument pas ma meilleure amie… » La grimace qui accompagna mes paroles n’était peut-être pas nécessaire, mais elle était bien là.
Si nous avions eu le temps de nous épancher sur le cas de Narcissa, nous l’aurions peut-être fait par pur plaisir de baver sur le dos de quelqu’un, mais il n’était pas question de ça, mais plutôt de rejoindre l’endroit visé pour surprendre nos parents et mettre en œuvre le petit plan que nous avions dans un coin de nos têtes. Allait-il se dérouler comme prévu ? Il était permis d’en douter puisque il était bien connu qu’un plan ne se déroulait jamais comme il avait été imaginé. Le sérieux reprit sa place très rapidement après voir quitté le Pub et Isidore me demanda quelles étaient mes motivations, affirmant par là-même que notre action pouvait foutre ma famille en l’air. Dans un petit haussement d’épaules, je lui répondis :« Izzie, ma famille n’a rien à voir avec une vraie famille… De toute façon, en premier lieu, on pense à ta mère qui n’a pas plutôt intérêt à s’acoquiner avec l’homme qu’est mon père… Pour son bien… » Je terminai en lui jetant un coup d’œil plus long que prévu avant de lui lancer un sourire. Il avait l’exclusivité de mes sourires, ce petit ! L’heure était à l’action et nous avions commencé à avancer pour trouver le restaurant en question. Curieusement, j’avais l’impression de sentir la présence de mon père quelque part ici et la bouffée de haine commença à m’envahir bien vite. Peut-être ne méritait-il pas autant de mauvais sentiments, mais c’était pourtant ce que je ressentais à son égard à chaque fois que je l’avais en face ou que j’avais le malheur d’avoir une pensée pour lui. Je savais en revanche qu’Isidore tenait à sa mère et, à bien y regarder, rien ne pouvait arriver de mal à sa maman dans notre petit plan ; au contraire, l’éloigner de mon père serait quelque chose de positif pour elle. La remarque d’Izzie sur le naturel de la situation me fit sourire de nouveau et m’aida dans notre future démarche. Il n’avait pas tort, aucun de nous n’était censé être là, mais nous étions en pleine comédie et je ne sentis pas ma force au moment de le pincer en repérant nos cibles. J’eus juste le temps de lui souffler un « Désolée…. » avant de rentrer dans le restaurant en question. Inutile de préciser que j’étais un peu nerveuse, mais c’était nécessaire. Les parents mirent un certain temps avant de se rendre compte de ce qui était en train de se passer. La maman d’Izzie était jolie, probablement très sympa et je ne manquais pas son expression de surprise lorsqu’elle découvrit son fils devant elle. Je ne laissai pas à la surprise le temps d’animer le visage de mon père, m’exclamant tout de suite. Isidore en fit de même avec sa mère, respectant parfaitement le plan que nous avions mis en place. La comédie était lancée, je me tournai enfin vers Isidore, incertaine de ce qu’allait provoquer le croisement de nos regards et lui répondis dans un hochement : « Et….ta mère ?! » Puis, me retournant vers mon père qui nous regardait en fronçant les sourcils, jetant parfois quelques regards gênés autour de lui, je m’exclamai aussi fort que possible : « Elle est où, Maman ??! » BOUM, je fis une première tentative pour foirer son plan foireux. Annoncer la couleur et dire qu’il était marié, devant tout le monde. Un serveur semblait avoir bien entendu et nous somma de partir. N’attendant pas l’aval d’Isidore, je m’adressai à ce même serveur en lui disant : « C’est une conversation privée un peu animée ! Vous accepteriez que votre père soit en train de dîner avec une femme alors qu’il est marié avec votre mère ?! » Et contre toute attente, c’est mon père, cet affreux comédien qui prit la parole pour dire : « Mes excuses pour le dérangement … les enfants vont s’installer avec nous. » Le regard qu’il envoya au serveur laissait bien penser qu’il était capable de lui glisser un billet pour avoir accepté de nous foutre la paix. Je cherchai un instant le regard d’Isidore avant de finir par me dire que s’il voulait jouer à ça, nous allions jouer. La crise ne venait que de commencer et s’il croyait que l’accalmie était définitive, il se mettait un doigt dans l’œil. En toute tranquillité, je glissais ma main dans celle d’Isidore pour l’entraîner à venir s’installer à la table de nos parents. Je n’osais imaginer l’état de sa maman et préférais garder un œil choqué et sévère sur mon père, attendant qu’il dise quelque chose, qu’il réagisse, qu’il parle. Pendant ce temps là, j’étais en pleine commande des larmes qui allaient ponctuer notre cinéma qui ne faisait que commencer. Grosse erreur que de nous dire de venir nous installer à leur table… Il ne s’imaginait pas à quel point…. « On a gâché votre dîner romantique ? » Je m’étais retenue jusque là, mais il fallait que je sorte au moins une question remplie d’antipathie à mon père, la première d’une longue série.
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Agatha Kline
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Mer 28 Mar - 18:42
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & IzzieBelle perspective, et la détermination dont elle faisait preuve renforçait la sienne. Intimement, il savait que Spencer lui déconseillerait absolument de se jeter à corps perdu dans ce plan tordu… mais rien à faire, la tentation était bien trop forte. Quel choix leur restait-il de toute façon, accepter et se taire ? Rester les témoins muets de la mascarade que jouaient leurs parents ? Même pas en rêve. « Y a pas à dire, heureusement qu’on est là pour tout gérer. Soyez raisonnables, qu’ils disent… vois où ça nous mène ! » Précisément dans un café aux horaires tardives, en plein Londres, après une fuite de l’hôpital improvisée et une fugue légèrement compromise par un sortilège interdit. Que de la joie, en somme ! Si l’on oubliait qu’il avait désormais une main en moins, et que Savannah ne lui adressait même plus la parole… Si ce soir il parvenait encore à fermer les yeux sur la douleur qu’il en ressentait, il savait pertinemment que le lendemain, cette dernière reviendrait, pour le frapper plus fort cette fois. Peu importait, demain était un autre jour, et il comptait vivre cette soirée pleinement, en compagnie de sa partenaire de crimes, qui semblait se plaire à évoquer les annonces fictives à sa mère pour l’avertir de leurs fiançailles. Lui, en tout cas, savait bien quelle tête elle tirerait… « Wawh, là maintenant je réalise que tu veux vraiment ma mort. Et tout ça pour empocher l’héritage une fois qu’on sera mariés, je vois clair dans ton jeu, morpionne ! » lança-t-il en plaisantant, la pointant du doigt d’un ton faussement accusateur. Décidément, elle avait pour don de le faire rire, même alors qu’il était à ramasser à la petite cuillère. « Trop tôt ? Ça le sera plus quand on l’aura prise en flagrant délit avec ton père. » répliqua-t-il en haussant les épaules, comme s’il était tout à fait normal qu’ils échafaudent ce plan très légèrement tiré par les cheveux. Ça avait au moins pour don de lui changer les idées, lui faire oublier le reste, la rupture, la prothèse qui ne répondait pas, l’hôpital, cette fichue école de magie…
La voir si réjouie à propos d’un voyage fictif qu’ils n’auraient sûrement pas l’occasion de réaliser de sitôt le faisait sourire. Elle le faisait sourire, elle et son tempérament de petite rebelle insolente. Il n’était pas né celui qui parviendrait à dompter ce caractère de feu… « Alors commence déjà à préparer tes bagages, on a trouvé la destination de rêve pour devenir les Bonnie & Clyde du monde sorcier… on vivra planqués, mais comme des rois. » Si c’était un peu tôt pour plaisanter à propos de son manque d’habileté… Peut-être. Légèrement. Mais en même temps, c’était Victoire, et s’il y avait bien une personne à qui il pouvait céder ce droit, c’était bel et bien elle. Parce qu’au fond, c’était la marque de fabrique de la jeune fille, ils pouvaient plaisanter de tout, y compris de leurs malheurs respectifs. Surtout de leurs malheurs respectifs… « Un peu que je le suis. Tu passes à côté d’une coupe punk-rock dont tu m’aurais dit des nouvelles. » Mais l’heure était à présent à s’occuper de leurs déboires familiaux. Avant qu’ils ne partent, il lui avait donné une dernière chance, celle de tout arrêter, la sondant afin de savoir si elle était bien sûr d’elle… Mais selon elle, c’était bien le cas : à son instar, elle n’était pas rongée par les états d’âme, et de toute façon, songea-t-il, c’était trop tard pour ça. Pour le bien de sa mère, alors. Parce qu’elle aussi faisait de mauvais choix, même si le mauvais choix dont il était question ici avait une fille fantastique. Il approuva en silence tandis qu’ils pressaient le pas, tournant à la prochaine rue, suivant les indications du plan en se permettant quelques raccourcis par des embranchements qu’ils jugeaient plus rapides. La nuit londonienne donnait à ces ruelles une atmosphère légèrement inquiétante, un peu lugubre… mais leur détermination, mêlée à l’excitation de mettre leur idée en oeuvre, dirigeait leurs pas. « Ouais… et puis bon, c’est trop tard pour ne plus se mêler de ce qui nous regarde pas. » soupira-t-il avant de laisser passer quelques secondes. « J’sais pas comment elle fait, ta mère dans tout ça. J’me dis qu’il faut être sacrément dans le déni pour rien y voir. » Si effectivement le père de Victoire était comme elle le prétendait, ça n’aurait du, en réalité, étonner personne. Ça le contrariait un peu de le reconnaître, mais au fond… ça ne la rendait pas si différente de sa mère à lui. Peut-être que ce type avait un type de femmes… celles qui étaient les plus fragiles émotionnellement. Quel salopard. Il n’en fallait pas moins pour rendre à Isidore son aplomb, au moment où ils approchaient le restaurant…
En échangeant un regard entendu avec son amie, il se résolut finalement à pousser la porte, toujours à son bras. Ça pouvait mal finir. Le nombres d’issues désastreuses qui pouvaient potentiellement découler du scandale qu’ils allaient créer étaient bien nombreuses… Et en tombant sur leurs parents, en tête à tête, qui ne dissimulaient pas leur surprise de les voir paraître ensemble, il lut presque aussitôt tous les reproches qui lui adressaient sa mère par son regard sévère. Il n’avait rien à faire là. Victoire non plus. Et pourtant, cette confrontation qu’ils pensaient improbable avait bien lieu… « Non mais dites moi que je rêve… » pesta-t-il tandis qu’il faisait mine de comprendre la situation. Comme s’il venait brusquement de la découvrir… il avait eu bien des mois pour l’assimiler, et l’avaler, avec certes beaucoup de difficulté. Et aujourd’hui encore, ça ne lui convenait pas. A croire que sa mère s’entichait de tous les types susceptibles de la rendre malheureuse, sans même en avoir conscience… Et ce dernier, qui en profitait ! « Isidore, ce n’est pas le moment. » lui lança-t-elle sèchement en lui jetant un regard accusateur, en reposant ses couverts sur son assiette dans un tintement sonore. Visiblement, ils arrivaient après l’entrée… Qu’importait, ça ne durerait pas plus longtemps. Parce qu’il n’était pas dans leurs habitudes d’obéir sagement aux consignes, parce qu’ils étaient deux enfants dont le caractère ne s’emboîtait pas avec la situation improbable qu’on leur demandait d’accepter. « Non mais t’as vu dans quelle histoire tu t’embarques ? Avec un homme marié, sérieux ? » se scandalisa-t-il, alors qu’il jetait un regard au père de Victoire, qui lui semblait bien embarrassé, de son côté. Sans en éprouver de gêne, il détaillait l’homme qui lui faisait face : ses traits, ses vêtements, qui témoignaient de son statut. Et dire qu’il avait plaisanté un peu plus tôt en l’appelant « beau-papa »… voilà qu’il regrettait amèrement. Un seul coup d’oeil lui suffisait pour savoir qu’il ne s’entendrait jamais avec cet homme… La remarque de Victoire lancée au serveur l’amusa, et il ne put s’empêcher de renchérir par dessus. « Ouais, on peut sonder le reste des clients pour savoir s’ils pensent la même chose ! T’aimes le homard Vicky ? Parce que moi c’est ce que je vais prendre. » ajouta-t-il sur un air de défi. Le plan catastrophe avait démarré, et maintenant que la machine était lancée, nul ne saurait quand elle voudrait bien s’arrêter… Il dut même se retenir de ricaner lorsque l’amant de sa mère, qui devait avoir l’habitude d’avoir une main ferme sur n’importe quelle situation, assura le serveur que celle-ci était parfaitement sous contrôle. Il fulminait rien qu’à l’entendre… c’était certain, l’hypocrisie embaumait cet homme. Après quelques secondes, tandis que le serveur s’éloignait, ce fut sa mère qui prit la parole. « J’ignore ce que vous interprétez, mais c’est un dîner de travail. » déclara-t-elle d’un ton froid. Cette voix haut perchée qu’elle prenait ne le trompait pas : elle annonçait le conflit imminent, et Isidore était certain que lorsqu’ils se retrouveraient à l’hôpital, il allait en prendre pour son grade. « C’est ça ouais, et nous on est des espions du ministère. Ça dure depuis quand ce manège ? » Au vu de la manière dont lui et sa complice ouvraient le bal, ils mettaient leurs parents dos au mur… Peu importait, ils l’avaient bien mérité, et cette revanche qu’ils prenaient n’en était que plus jouissive. 2981 12289 0
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Sam 12 Mai - 22:56
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J’ignorais encore si notre décision était la bonne, mais j’étais persuadée de ne pas changer d’avis et de vouloir aller jusqu’au bout. Mon père était une véritable ordure, un péquenaud qui n’hésitait pas à tout foutre en l’air, y compris à pourrir l’existence de sa famille. Pour une fois, c’était moi qui allait lui pourrir la vie et la perspective ne me dérangeait pas le moins du monde. Izzie avait l’air décidé… Il pouvait : sa mère était en train de tomber dans un guêpier et elle n’avait sûrement pas idée à quel point elle avait tort. Comme Isidore venait de me le dire, NOUS allions gérer les choses, NOUS allions rétablir la situation et mettre à mal les petits plans du grand manitou. Secrètement, je pensai que le petit aparté dans un café de Londres était bénéfique, j’avais besoin d’entendre le son de la voix de mon complice, de celui avec qui j’allais faire quelque chose qui me vaudrait mille et unes punitions, à commencer par les réprimandes pour le sort que j’avais illégalement lancé… Heureusement que nous étions balèzes pour plaisanter largement de notre situation, ce que nous étions en train de faire en parlant mariage. « Oh attends ! Je n’avais même pas pensé à l’héritage …. Mais maintenant que tu le dis…. Je ne suis pas une Gardner-Oaken pour rien, allez, donne-moi la somme et je verrai si je dis OUI ou NON le jour du mariage…. » Je levai un sourcil incertain avant de poursuivre : « Tu vas te plaindre alors que tu vas avoir les plus beaux gamins de toute la terre avec moi ?! Arrête un peu…. tu n’aurais pas envie de voir la file d’attente pour me passer la bague au doigt. Tu as le « coupe—file », le privilège… le ticket V.I.P, Vayne ! » Je lui tirai finalement la langue pour enterrer toutes les âneries que je venais de dire. Rien de tout cela n’arriverait jamais, mais il m’avait tendu une perche pour me faire mousser alors…. Le mal était fait. Suite à cela, Izzie me précisa que nous allions prendre nos géniteurs en flagrant délit et la lueur qui devait se trouver dans mes yeux à ce moment là en disait sûrement plus que ce que je pouvais formuler à voix haute.
S’il était en plus question de fuir et de partir en voyage, je signai tout de suite. Izzie venait tout juste de me dire de préparer mes bagages suite à la trouvaille de LA destination pour laquelle nous étions d’accord. Je me mis à rire pour de bon quand il parla de « Bonnie & Clyde » en lui disant : « On sera les …. Qui ?!!.... Bon peu importe, lequel des deux est le plus beau ? Ce sera celui que j’interpréterai pendant notre périple, même s’il faut faire l’homme ! De toute façon il nous faudra des faux noms alors… je suis qui ? Bonnie ? Ou Clyde ? » Connerie sur connerie, mais d’une certaine façon, cela nous aidait sûrement à nous préparer au massacre qui allait suivre. Isidore allait voir mon père et d’une certaine façon, j’avais honte… N’aurait-il pas été mieux qu’il n’ait pas connaissance de tout ça ? Qu’il ne sache jamais que je n’étais en harmonie avec aucun membre de ma famille ?
La « pause café » fut derrière nous assez vite et c’est en chemin que la possibilité de stopper l’affaire s’imposa à nous. Il n’était, selon moi, pas question de revenir en arrière et je fis très vite savoir à Izzie que j’étais prête à aller jusqu’au bout à chercher mon père et sa maman et à aller jouer le scandale que nous avions prévu de faire éclater devant tout le monde. Prétendre que je ne ressentais pas une pointe d’appréhension aurait été mentir, mais la présence d’Isidore m’aidait, il n’allait pas me lâcher et j’en avais eu très vite la certitude. Ce genre de certitude n’était pas de celles que j’appréciais tout particulièrement, mais la situation était différente des autres, nous n’étions pas à Poudlard, sa maman avait besoin de connaitre la vérité, aussi. Mine de rien, le plan que nous avions échafaudé était un peu fragile, mais suffisamment efficace pour nous mener dans la bonne direction bien que les rues de Londres ne m’étaient personnellement pas familières. La voix d’Isidore, qui s’était de nouveau élevée alors que j’étais en train d’imaginer le scandale, me soulagea un peu… Il avait raison, c’était trop tard pour renoncer, trop tard pour ignorer les choses. Si mon père était bien à Londres, là où nous pensions le trouver, cela signifiait qu’il n’avait pas encore eu vent de ma fuite et de mes récentes bêtises… Un simple hibou express du ministère l’informerait très vite que j’avais utilisé la magie… « Je pense que j’ignore pas mal de truc sur cette famille… Ma mère est loin d’être irréprochable, elle est peut-être plus intelligente et plus douée pour le cacher ou alors simplement bête… J’en sais rien, mais ils forment un beau couple d’imbéciles. Je regrette d’être née dans cette famille… » Ça, c’était gratuit et vraiment cruel. Mais je n’allais pas commencer à me dire contente d’avoir les gênes des Gardner-Oaken. La plaie. Eux et moi ne nous ressemblions pas et ne nous ressemblerions jamais… C’était évident.
J’eus l’impression que le temps de marche jusqu’au restaurant ne correspondait qu’à quelques secondes. La conversation avec Isidore n’avait pas été très profonde, cela n’expliquait donc pas pourquoi je n’avais pas vu passer le temps. Accrochée au bras de mon acolyte, le scandale commença dès nos premiers pas à l’intérieur du restaurant. Nous n’avions rien répété, rien précisé excepté l’idée que nous n’avions pas de limites particulières… Il était essentiellement question de « sauver » sa maman et d’humilier mon père… L’improvisation ferait le reste. Même si la tentation de fixer mon père et de le défier du regard était forte, je ne manquai pas les coups d’œil d’Izzie avec sa maman… et la conversation qui s’installa en parallèle avec tout ce qui se passait avec mon père. Ne quittant pas Isidore d’une semelle, je l’entendis se lancer pleinement dans le scandale… Je souriais intérieurement. Sa phrase composée des deux mots « homme marié » était juste parfaite, bien envoyée et le serveur qui se pointa pour nous interrompre me réveilla de plus belle. Le ton montait et mon père ne trouva rien de mieux que de nous inviter à la table. L’enfoiré ! Je roulai les yeux avant de m’entendre par un coup d’œil avec Izzie : nous allions jouer ! Ce qu’il formula à voix haute me laissa croire que notre place était à table et je n’attendis pas une minute de plus avant de renchérir : « Hummmmmmmmmmm et les toasts de CAVIAR que j’exige pour fêter l’infidélité ! » Je tirai délicatement Izzie par le bras pour l’obliger à s’asseoir autour de la table. Je me vissai sur ma chaise, bien décidée à m’y incruster définitivement pour humilier le plus possible mon père. Visiblement, la maman d’Izzie avait également envie de se défendre et j’étais dépitée de voir qu’elle défendait mon père. Avec exagération, je haussai les sourcils en l’entendant parler de « dîner de travail ». Très vite, je croisai les doigts de ma main devant moi, sur la table, histoire d’adopter l’attitude de quelqu’un qui attend des réponses. Isidore joua la carte de celui qui n’y croyait pas et les attaqua de plein fouet, ce qui m’amusa intérieurement. Comme je m’y attendais, c’est mon père qui s’exprima le premier d’une voix était sèche, basse et menaçante, après d’être approché de la table. Pour le coup, il fixait Izzie en disant : « Écoutez-moi bien tous les deux, je ne sais pas à quel manège vous jouez… je ne sais pas non plus ce que vous fichez ici alors que vous n’avez rien à y faire, mais ça va très mal se passer… Vous avez intérêt à avoir des explications convenables. » Là, il jouait la carte du mec qui s’inquiète, presque sympa et complètement fâché de voir que « les petits gosses ont fait des bêtises », mais je le connaissais bien, tout était de la poudre aux yeux, il voulait contrôler de nouveau la situation qui lui échappait.
Contre toute attente, je tapai un coup sur la table pour qu’il détourne les yeux d’Izzie. La cruauté de mes pensées me faisait l’effet d’un ouragan qui était proche de m’emporter : Isidore était plus précieux pour moi que mon père…C’était horrible, insensé car il n’était pas question d’années d’amitié, mais c’était un fait. « C’est nous qui devons des explications ?! NOUS ?! » Je recommençai à crier, le regard exaspéré de mon père me contenta. J’attrapai la main d’Isidore que je serrai contre la mienne, décalant ma chaise pour la rapprocher de la sienne avant de dire : « On est là pour faire la meilleure action qu’il soit possible de faire : éviter à quelqu’un de s’enrôler dans tes magouilles, qu’est-ce que tu dis de ça ? » Il ne me giflait pas parce qu’il y avait du monde, mais je supposai qu’il en avait envie. D’ailleurs, je me rendais compte que j’avais opté pour la franchise et l’attaque directe, mais je me sentais toujours d’attaque pour jouer un tout autre rôle… L’idée me vint comme ça, d’emblée et je tournai brusquement les yeux vers la maman d’Isidore, cherchant son regard sans savoir si le « moment d’émotion » allait fonctionner : « Ma mère ne sait pas qu’il voit d’autres femmes…. » J’avais fait exprès d’utiliser le pluriel, tant qu’à faire… Pleurer volontairement était difficile tant mon père pouvait m’énerver, mais il fallait que je tente le coup… espérant que les larmes viendraient en cours de route : « … Quel est le but de ce dîner ?! Ruiner ma famille… dis-lui… Izzie qu’il y a une autre femme, quelque part, qui va souffrir de savoir que son mari se promène au bras d’une autre … » Est-ce que la maman d’Izzie allait y être sensible ? Réagir à la question ? Si mon père nous lâchait la grappe et ne ramenait pas sa fraise, tout irait bien et je pouvais espérer que la carte de l’émotion soit bien utilisée… Le plan était en marche. Il était décousu, rempli de colère, de maladresse, mais c’était NOTRE plan et sentir la présence d’Isidore à mes côtés était la seule chose qui me poussait à continuer.
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DETAILS EN PLUS Et plus en détails ? Statut Sanguin: Sang-Mêlé Pouvoirs spéciaux: Vampire / Égo jupitérien Poste de Quidditch: Aucun Patronus: Une chauve-souris Epouvantard: La solitude Matières suivies et niveau: Points Défis: (2000/2000) Disponible pour un RP ?: Si t'es pas pressé, c'est d'accord ! D'autres comptes ?: Murphy / Kenneth
(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore. Dim 24 Juin - 16:42
Ce qui est interdit a plus de saveurVictoire & IzzieÇa avait un côté plaisant. D'élaborer des plans qui ne marcheraient pas, de prévoir des voyages qui n'auraient jamais lieu. Surtout parce qu'à cet instant, Isidore se sentait capable de tout et n'importe quoi, alors que pourtant la perte de sa main l'avait immensément frustré. Ce n'était peut-être que pour s'amuser, mais finalement... il n'attendait pas davantage. « T’avances pas trop vite, jeune demoiselle, tu vas vite être déçue de mon butin ! Mais avant de dire non, souviens-toi que je suis l’homme de tes rêves, ça pèsera dans la balance ! » lança-t-il d'un air bien trop sérieux pour qu'il le soit réellement. « Deal ! J’me plains plus, ça me va d’être un VIP. Si ce n’est qu’on va devoir investir dans une caravane pour se les trimballer, nos gosses magnifiques ! » répondit-il aussitôt, amusé par l'idée. Si l'on oubliait que sa situation amoureuse était catastrophique, et que pour l'instant il était plutôt un infirme dans un lit d'hôpital qui arrivait à saturation de sa condition. C'était aussi pour cette raison que cette vadrouille, aussi déraisonnée soit-elle, était la bonne solution : ce dont il avait justement besoin dans une période où le doute, la lassitude, l'inconfort et la colère faisaient mauvais ménage. Se soigner par le rire, avec une amie précieuse qui n'avait ni froid aux yeux ni peur de dire un mot de travers. « Bonnie & Clyde ! Tu connais pas ? C’est un couple de criminels moldus connus en plein dans les magouilles. Et je te laisse être Bonnie, elle était sacrément pas mal ! » lâcha-t-il tandis qu'ils passaient la porte, et se retrouvaient à la merci des rues londoniennes, dans les ténèbres de la nuit noire. S'appliquant à suivre le plan le plus adroitement qu'ils le purent, Isidore en profita pour la sonder afin de déterminer s'ils étaient prêts pour cette confrontation... et il semblait que ce fusse le cas. La manière que Victoire avait de parler de sa famille avait quelque chose d'un peu triste, mais ça ne renforçait que sa détermination à remettre les pendules à l'heure : si son père était aussi venimeux qu'elle le prétendait, pour le bien de sa mère il devait l'en éloigner. Quant à sa mère à elle... il ne pouvait malheureusement rien faire pour elle : la distance qui avait l'air d'exister entre elles donnait l'air d'un fossé impossible à franchir... « On choisit pas ses parents, Vicky. Ils ne définissent pas qui tu es aujourd’hui. Et tu vaux mieux que ton père. » déclara-t-il d'un ton serein, en essayant de lui communiquer tout le soutien possible. Il savait ce que c'était, de ne pas être fier de sa famille. Il savait ce que c'était, de regretter d'être né parmi eux, d'être lié à eux pour l'éternité malgré tout le ressentiment qu'ils pouvaient éprouver. Et ce soir, ils allaient le dire, en rentrant dans ce restaurant.
Ça avait tout l'air d'une mascarade. D'un mauvais poisson d'Avril, d'une plaisanterie qui se voulait être drôle et dans laquelle ils se seraient trouvés piégés, sans s'en rendre compte, pris à leur propre jeu, lorsque leurs parents leur avoueraient qu'ils s'étaient joués d'eux. Mais non... ce n'était pas le cas. Tout le monde était très sérieux, le malaise ambiant, le silence pesant de sa mère, les coups d'oeil inquiets du père de Victoire... Tout ici embaumait la fausseté, l'entourloupe. Révolté, le regard d'Isidore alternait alors entre l'homme qui lui volait sa mère pour vivre avec elle des plaisirs interdits, sa mère qui semblait avoir oublié qu'un homme l'avait déjà détruite par le passé, et son amie, qui était aussi perdue que lui, tout aussi en colère, tout aussi déterminée à mettre fin à ce jeu malsain. " Ouais, trinquons ! Au mensonge et à la tricherie, aux familles foutues en l'air !" renchérit-il lorsque Victoire suggéra le caviar comme hors d'oeuvre. La plaisanterie avait un goût amer, mais l'heure de régler des comptes était venue, et il ne se voyait pas se camoufler derrière de faux semblants : il était temps de faire preuve d'un peu de franchise, n'en déplaise à sa génitrice... quant à Victoire, les regards furieux qu'elle adressait à son paternel parlaient pour elle, et il comprenait sans mal à quel point elle était révulsée de son comportement. « Ça c’est la meilleure ! On se balade, on tombe sur nos vieux en train de commander le saumon à l’oseille de la maison, et c’est à nous de rendre des comptes ? On est bientôt majeurs, on a le droit de savoir ce qui se passe ! » l'appuya-t-il avec conviction, déterminé à mettre de la lumière dans cette affaire. Sa mère lui en voudrait profondément, il en était bien conscient, et il n'imaginait même pas le savon que se prendrait la Gryffondor lorsqu'ils seraient séparés : mais il n'était pas temps de se soucier des conséquences de leurs actes un brin trop impulsifs et guidés par un sentiment de rancoeur revancharde à l'égard de cette famille qui n'hésitait pas à les trahir. La main de la jeune fille se referma autour de la sienne, et il pressa légèrement ses doigts contre les siens, en signe d'un soutien indéfectible. Se tournant vers sa génitrice après un aller-retour du serveur venu déposer les boissons sur la table et s'inquiétant du possible grabuge qu'ils pourraient causer dans le restaurant, il s'adressa à elle d'une voix un peu plus douce. « Tu sais… elle a raison, M’man… tu peux pas recommencer indéfiniment la même erreur, ça va te bouffer. Pour une fois écoute-moi un peu ! Notre famille est déjà flinguée, on est plus que toi et moi, alors ne fais pas subir ça à celle de Victoire… Ils sont mariés M’man, t’as pas conscience du bordel que ça peut engendrer… J’peux pas te laisser faire ça. » Cette fois-ci, il avait le sentiment de lui parler avec une sensibilité qu'il ne laissait pas si souvent entrevoir entre eux, espérant qu'elle y serait réceptive, même si se laisser aller à ces confessions devant les Gardner n'était pas si aisé. Enfin, Victoire avait toute sa confiance, et elle connaissait son histoire, et l'avoir près de lui dans cette confrontation lui était bénéfique.
Cependant, leur discrétion était à revoir, et les regards soupçonneux à la fois des clients et du personnel de l'établissement commençaient à lui faire prendre conscience que leur scène de famille n'était pas vraiment passée inaperçue... Après quelques minutes, on risquait de ne pas leur laisser le choix, et de leur demander de bien vouloir prendre la porte. Etreignant Victoire comme s'il cherchait à la rassurer de cette scène à laquelle elle venait d'assister, il adressa un oeil accusateur aux deux adultes, espérant qu'il saurait leur communiquer par le regard tous les reproches qu'il mourrait d'envie de formuler à voix haute. « Vous devriez y réfléchir la prochaine fois que vous vous faites un resto. Ce que vous faites… c’est pas sain. » lança-t-il, avant de se lever et de replacer la chaise devant lui d'un geste furieux, se saisissant de sa veste d'un mouvement presque théâtral. Difficile de discerner où s'arrêtaient leurs rôles dans cette mise en scène... « J’crois qu’on va les laisser prendre le dessert tout seuls, Vicky. » adressa-t-il à la jeune fille, tandis qu'il lui désignait la sortie d'un mouvement du menton, sans plus de considération pour sa mère et celui qui l'accompagnait. Et sur ces paroles, il traversa les quelques mètres qui les séparaient de la porte pour rejoindre l'extérieur : aussitôt qu'ils furent dehors, presque surexcité, il attrapa sa partenaire par le bras. « T’as été géniale ! Et quand t’as crié, là, on y aurait vraiment cru, j’avais des frissons et tout ! » lança-t-il, avant de prendre un ton plus grave lorsque l'enthousiasme se fut atténué, et que des préoccupations plus graves firent surface. « Je sais pas si notre intervention a changé quelque chose mais… bordel, ça fait du bien quand ça sort. J’me sens mieux là d’un coup. » Ils avaient été jusqu'au bout, n'avaient pas failli, et ne s'étaient pas laissés déstabiliser par le regard de leurs parents. Leurs parents. Une dernière image demeura bien ancrée dans l'esprit d'Isidore, tandis qu'il demeurait quelques instants pensifs, songeant à ce qu'impliquait leur intervention. Finalement, il choisit de se reprendre, et de remettre au lendemain les problèmes d'aujourd'hui, à savoir la confrontation avec sa mère. Quant à Victoire, elle se ferait réprimander pour son usage illégal de la magie un peu plus tard... « Et ça, ça vaut bien une nouvelle tournée ! Allez, t’as pas le droit de dire non, cette fois, c’est moi qui t’invites ! » Ce serait une bonne manière de clore la soirée : de toute façon, tout était dit, et ils n'allaient pas se torturer indéfiniment... mieux valait profiter du reste de ces vacances comme ils l'entendaient. Et il n'avait même pas songé à la perte de sa main de toute la soirée... 2981 12289 0
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(#) Sujet: Re: "Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore.
"Ce qui est interdit a toujours plus de saveur." ➷ Victoire & Isidore.