[Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver]
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(#) Sujet: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Mar 12 Déc - 22:01
“Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.”
Tracy & Oliver
Il était treize heures passées… Déjà ! Et comme bien souvent, j’étais à la bourre ! Je descendais les marches quatre à quatre pour retrouver Tracy dans le hall, avec le moins de retard possible. Bordélique comme pas possible, je n’arrivais pas à retrouver mon sac à dos que je voulais utiliser pour rapporter les quelques petits cadeaux prévus, et encore moins mes sous. Et puis, le temps de remettre la main sur mon bonnet, mon manteau qui traînait sur le lit de Perrin (allez savoir pourquoi…), mes chaussures et mes gants, disons que j’avais perdu quelques petites minutes. Hum… Si ça ce n’était pas la loose… Ok, j’aurais pu m’y prendre plus tôt, c’était vrai, mais autant le dire : je ne savais pas faire. A peine arrivé dans le hall d’entrée, je remarquai que l’aiglonne était déjà présente (évidemment !). Je m’approchai d’elle avec un large sourire innocent, lui lançant : « On avait dit 1:30 p.m., c’est bien ça ? Je suis grave en avance ! » Elle savait que j’étais en retard, mais je préférais en rire. Et avec Tracy, je savais que c’était possible, ce n’était pas pour rien que j’avais besoin d’elle aujourd’hui. Et quand je disais « besoin d’elle », c’était autant pour ses conseils que sa présence. Une belle rencontre cette gamine, à la différence de ce que croyaient ces malheureuses personnes ! On se voyait quotidiennement mais on n’arrivait pas tellement à passer du temps ensemble. Pourtant, c’était quelqu’un de super, et j’aimais la charrier et parler de tout comme de rien avec elle. La revaloriser aussi, parce que c’était hallucinant de voir à quel point elle doutait d’elle. Comme Alaska… Octavia… Et Jill par moment… Quand ces personnes comptaient, j’essayais de les aider. J’essayais, mais il semblait que j’ai eu quelques loupés, et pour arranger ça, là, vraiment, j’avais besoin de Tracy !
Après plusieurs minutes de marches et de déconnades, nous voilà au beau milieu de Pré-au-Lard. De mon côté, le but était de trouver un cadeau pour me rattraper de « je-ne-sais-trop-quoi » avec Octavia, et grâce à Jill j’avais quelques idées. En parlant de cette dernière, je devais aussi lui trouver un cadeau de Noël. Connaissant mon organisation légendaire, elle m’avait dit exactement ce qu’elle voulait mais je comptais tout de même bien lui faire une petite surprise. On s’en faisait toujours et croyez-moi ce n’était jamais très beau à voir, mouahahah ! Bref, pour le reste des cadeaux, je gèrerai ça avec ma jumelle à Brighton pendant les vacances, elle me tuerait sinon ! Jumelle possessive à deux balles ! Ahah ! Moi aussi ? Si peu si peu… En vrai, en plus que de faire des cadeaux, je savais que Tracy me traînerait dans d’autres magasins. Typiquement féminin… et j’avais de l’entraînement avec mes sœurs, bien que je devenais souvent bien trop lourd à la longue avec mes blagues pourries sur tout et n’importe quoi, raccourcissant le shopping et finissant dans un café à boire un bon chocolat chaud. Attention Tracy, tu n’étais pas à l’abri ! Ce fut la raison pour laquelle je lui dis : « On commence par quoi ? Cadeaux ? Zonko ? Honeydukes ? » J’ajoutai en baissant la voix avec malice comme pour qu’elle n’entende pas : « Shopping… » Avant d’ajouter avec un large sourire d’une voix plus forte : « Ou la super boisson que tu m’avais promis ? » Pas du tout dirigé… MAIS, j’avais l’argument choc pour que son choix tombe là où je voulais en venir, poursuivant avec un petit haussement d’épaules espiègle : « J’voulais t’en dire plus sur ce qu’il se passait, enfin de ce que je pense de ce qu’il se passe, avec mon loupé de cadeaux et tout et tout… Autant se poser quelques minutes avant notre aprem de folie nan ? » Mon regard pétillait de malice alors que je lui tendais une perche monstre qu’elle ne pouvait pas éviter. Il était vrai que pour qu’elle sache au mieux me conseiller, et aussi parce que j’avais besoin d’avoir un avis extérieur autre que Jill, d’une personne de confiance, je devais mettre cartes sur table avec elle. Alors autant le dire, le mieux était de le faire autour d’un bonne petite boisson chaude, non ?
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Mer 13 Déc - 22:11
Amusez-vous de tout, voyez la beauté du monde.
Oliver & Tracy
Tracy avait passé la matinée à la bibliothèque, à lister méthodiquement les ouvrages prohibés auxquels elle n’avait pas encore accès, mais qui devraient l’aider à avancer, et qu’elle trouverait très certainement dans la réserve une fois qu’elle aurait obtenu cette fichue autorisation. Une fois cette tâche terminée, elle s’appliqua à ranger soigneusement son matériel, et consulta son planning. Elle déjeunait normalement avec Cissy, et devait retrouver Oliver dans le hall en début d’après-midi. Il ne valait mieux donc pas tarder, aussi elle se hâta de rejoindre la table des Serdaigles, après un saut dans son dortoir pour se changer. Elle avait opté pour une robe à manches longues bleue lavande à encolure en dentelle, une paire de collants en laine et des bottes fourrées, avant d’enfiler un trench coat beige et des gants en velours. S’ils passaient l’après-midi à faire les boutiques, elle préférait à choisir que ce ne soit pas en uniforme… Mais à peine eut-elle le temps de se servir une portion de tourte au poulet que la voix du professeur Winslow interrompit sa conversation avec Narcissa quant à ce qu’il serait plus élégant de porter le soir du bal. Elle le fixa interloquée, alors qu’il lui demandait de bien vouloir la suivre dans le bureau du directeur, et rangea précipitamment ses affaires dans son sac en bandoulière. Tandis qu’elle sortait de la grande salle, elle ne put s’empêcher de jeter un regard inquiet en arrière à l’adresse de son amie, alors que l’enseignant ne rajouta pas un mot à son adresse. Depuis les cachots, elle ne savait comment se comporter avec lui, et se sentait terriblement gênée en sa présence. Et cette impression empirait alors qu’il l’envoyait rejoindre l’administration… une pensée désagréable lui vint alors à l’esprit : se pouvait-il qu’on ait réexaminé son dossier au ministère, et qu’elle ait encore des ennuis avec la justice… ? Que Naïa ait parlé, témoigné en sa défaveur ? Prétendu qu’elle était une menteuse invétérée ? Un noeud se créa dans son estomac tandis que le professeur Winslow prononçait le mot de passe, et que les escaliers montaient alors jusqu’au premier étage. Une fois arrivée au palier, elle salua timidement le directeur Londubat, manifestement occupé dans son bureau, qui prononça quelques mots à son attention, l’informant contre toute attente que Shaelyn Caldwell n’était plus à même d’assurer ses fonctions de préfète, et qu’elle prendrait donc sa relève. Elle accueillit la nouvelle un peu trop désorientée pour savoir comment répondre, balbutia quelques remerciements, et se saisit de l’insigne qu’il lui tendait. « Par ailleurs, Miss Bennett, si vous pouviez commencer par aider Monsieur Thompson à vérifier les autorisations de sortie des troisièmes années dès ce début d’après-midi… » Elle hocha la tête docilement, et s’empressa de rejoindre le rez-de-chaussée après avoir été congédié. En soi, c’était une bonne nouvelle, bien loin des catastrophes qu’elle avait imaginées, mais… bon sang, ce n’était pas le bon moment ! Devoir programmer des rondes alors que son emploi du temps était prêt à exploser n’avait rien d’une bonne idée, et si elle se révélait incapable de savoir faire preuve d’autorité, ce serait un désastre… Et Oliver qui allait l’attendre pour leur sortie de l’après-midi ! Elle n’aurait même pas le temps de le prévenir, elle était déjà embarquée malgré elle dans cette mission improbable pour laquelle elle était loin d’être préparée…
Elle passa bien une demi-heure à passer en revue chacune des autorisations, et eut la chance de ne pas tomber sur beaucoup d’adolescents perturbateurs déterminés à lui rendre la vie difficile. Elle se retint simplement de grimacer lorsqu’elle refusa celle d’un élève sous prétexte qu’il avait été privé de sortie après une sanction, et qu’il marmonna que « ce ne serait pas la première fois qu’elle mentirait si ne le signalait pas à son directeur de maison ». Elle imaginait qu’elle devrait s’habituer à un certain nombre de ce genre de commentaires… Heureusement, le calvaire prit fin, et elle rejoignit le hall à la hâte, le trouvant finalement vide. Par Merlin, est-ce qu’Oliver s’était lassé de l’attendre… ? Elle ne l’avait pas vu lorsqu’elle contrôlait les entrées… alors il était probablement remonté dans son dortoir ! Elle passa donc quelques minutes à faire les cent pas, cherchant comment rattraper son erreur, lorsqu’elle le vit finalement descendre les escaliers, sourire aux lèvres. « On avait dit 1:30 p.m., c’est bien ça ? Je suis grave en avance ! » Bien loin de vouloir le lui reprocher, elle soupira de soulagement. Finalement, elle aurait du se douter que le Gryffondor ne serait pas des plus ponctuels, et elle s’en réjouissait. Au moins, leur sortie de l’après-midi ne passerait pas à la trappe à cause d’elle, et ils auraient tout de même le temps de faire leurs achats ! Enfin… en théorie. Avec tout ce qu’ils avaient de prévu, ce ne serait pas gagné d’avance, et au vu des mystères qu’Oliver avait entretenus au cours de leurs échanges épistolaires, quelques éclaircissements seraient à apporter. « Crois le ou non, je t’en suis absolument reconnaissante ! J’ai aussi eu un imprévu, et de taille… je m’en serais voulue de te faire attendre. » s’exclama-t-elle à son attention, tandis qu’ils se dirigeaient vers la sortie. Le temps était frais, même s’il n’y avait pas encore trop de neige du côté du parc, aussi elle plaça ses mains près de sa bouche pour les réchauffer avant de remettre ses gants. Ils bavardèrent de tout et de rien sur le chemin, échangeant quelques plaisanteries plutôt légères, dénotant avec ses préoccupations du moment nettement plus tracassantes. C’était aussi pour cette raison que faire cette sortie avec Oliver était une bonne idée : s’il y avait bien quelqu’un susceptible de lui changer les idées, c’était bien lui ! Il avait toujours le mot pour rire, même dans les situations les plus stressantes. Et après avoir manqué de se laisser embarrasser par des troisièmes années, il n’y avait pas meilleur remède… Ils parvinrent finalement jusqu’au village, contemplant avec des étoiles dans les yeux les toits enneigés qui donnaient à la saison tout son charme.
« On commence par quoi ? Cadeaux ? Zonko ? Honeydukes ? Shopping… » Elle joignit ses mains, enthousiaste, tandis qu’elle laissait son regard, redevenue petite fille, se promener entre les différents commerces, tous décorés pour l’occasion. Gaichiffon avait orné sa devanture avec de splendides manteaux d’hiver, et Honeydukes était très reconnaissable de loin avec ses guirlandes lumineuses. Sans compter qu’elle avait passé une commande très spéciale qu’elle devrait récupérer un peu plus tard en magasin… Puis choisir ses cadeaux pour Candice, Cissy, ses colocataires de dortoir, puis Dan qui n’avait pas l’air d’aller très bien en ce moment. Aller chercher plusieurs mètres de tissus pour s’occuper de sa robe, et de celles de son nouveau groupe d’amies… il y avait de quoi faire. « Ou la super boisson que tu m’avais promis ? » Cette option lui tira un large sourire. Et puis mine de rien, Oliver arborait cet air qui signifiait que c’était aussi l’idée qu’il préférait ! Raison de plus pour opter pour cette idée. Ils avaient eu beaucoup de choses à se dire par lettres, et quelque chose lui disait qu’ils avaient encore certains points à aborder ! Il était rassurant, et si bien sûr elle avait une confiance aveugle en Cissy, ce n’était pas pareil de se confier à cette dernière qu’en s’ouvrant au Gryffondor, qui se révélait être un garçon adorable depuis l’épisode des cachots. Cependant… pour des raisons évidentes, elle était encore loin de pouvoir lui parler de tout. A l’avenir, il y aurait des choses qu’elle ne devrait garder que pour elle-même, et même aborder le sujet avec sa soeur allait s’avérer particulièrement tendu. « Commençons par la boisson ! Ça fait des mois que je te l’ai promise, elle doit être froide depuis le temps. » déclara-t-elle, grisée par l’esprit hivernal qui flânait dans tout Pré-au-Lard. Et puis, elle sentait que ce dont il devait lui parler lui pesait sur la conscience, même si elle ignorait de quoi il s’agissait… autant qu’elle tente de se rendre utile en sachant être une bonne oreille, et en se gardant de tout jugement le concernant. "Et puis on a un programme chargé, non seulement avec les cadeaux, mais aussi avec le bal à venir ! On va succomber devant toutes les vitrines… Alors il vaut mieux qu’on se prépare mentalement à ce qui nous attend… et de préférence au chaud, et, d’accord, on ira à Zonko ensuite pour te faire plaisir, et trouver un cadeau parfait pour te rattraper." Ça en faisait, une longue liste. Mais ils devraient être capables d'en venir à bout ! Maintenant que cet insigne était épinglé à sa poitrine, elle ne pouvait se permettre d'arriver en retard au dîner... "Oh, et j’aurais quelque chose à te montrer, tout à l’heure. Tu vas pas en revenir ! » annonça-t-elle, faisant référence à sa commande qu’elle devrait passer prendre tout à l’heure, et qu’elle avait plutôt hâte de lui montrer.
« J’voulais t’en dire plus sur ce qu’il se passait, enfin de ce que je pense de ce qu’il se passe, avec mon loupé de cadeaux et tout et tout… Autant se poser quelques minutes avant notre aprem de folie nan ? » Ce qu’il pensait qu’il se passait ? Ça devenait de plus en plus confus, comme histoire… elle hocha la tête, cherchant quelle pourrait bien être la cause de ses malheurs. Elle n’avait pas la moindre idée de qui pouvait être cette amie à laquelle il faisait référence… quoiqu’elle avait tendance à s’apercevoir ces derniers temps, et notamment à la Ferme, qu’il passe du temps avec Alaska. Mais ce n’était pas possible, si ? Son anniversaire était en été… à moins qu’il soit resté si longtemps sans le lui souhaiter, ce qui serait un grave manquement, ce ne devrait pas être elle. Tasha, peut-être ? Elle ne la connaissait pas plus que ça, et elle savait qu’ils se connaissaient bien d’après les dires de ce dernier… enfin, elle verrait bien lorsqu’il le lui dirait. En tout cas, puisque l’idée d’organiser une soirée de Noël semblait lui plaire, elle avait répertorié sur un morceau de parchemin toutes les incantations qui lui revenaient en mémoire permettant d’ajouter un peu d’enchantement, et espérait qu’elle serait en mesure de l’aider à trouver ce qu’il cherchait. Après la boisson, cela dit… ! Elle l’entraîna par le bras d’un air entendu, et poussa la porte du salon de thé de Madame Pieddodu. « Après toi… ! » lança-t-elle à son adresse. C’était moins animé qu’aux Trois Balais, mais bien plus avisé pour une discussion sérieuse. Puis, elle se tourna vers la serveuse, et sortit quatorze mornilles de son porte-monnaie en écailles de cornelongue roumain qu’elle déposa sur le comptoir. « Deux chocolats, s’il vous plait. » Elle choisit ensuite une table, pas trop proche de la porte d’entrée pour qu’ils n’aient pas à subir de courants d’air, et y déposa ses affaires avant de s’y installer, invitant son ami à en faire de même. Le revoir en des circonstances autres que les heures horribles qu’ils avaient passées tout en bas à trimer dans des conditions épouvantables faisait beaucoup de bien. Difficile de croire que six mois auparavant, ils baignaient toujours dans cet enfer… « Je t’écoute, Oliver Adams. Raconte-moi tes malheurs. Qu’est-ce qui se passe avec ton amie… ? » demanda-t-elle d’une voix sereine, entrecroisant ses doigts sous son menton, avant de prendre un regard faussement réprobateur. « Tu ne lui as pas attiré d’ennuis, tout de même ? » Elle plaisantait, mais espérait au fond d’elle que ce n’était rien de grave, et qu’elle n’était pas dans le vrai… pour que ça le perturbe autant, ça n’avait pas l’air d’être un problème évident à régler. Mais il avait su se montrer compréhensif lorsqu'elle lui avait parlé de cette situation ô combien embarrassante avec Perrin, alors elle devait se montrer capable d'en faire autant...
Emi Burton
Dernière édition par Tracy A. Bennett le Mer 20 Déc - 23:48, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Mer 20 Déc - 23:13
“Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.”
Tracy & Oliver
Les retrouvailles faites avant de partir à Pré-au-Lard, nous étions enfin prêts pour cette après-midi. Tracy avait eu de nouvelles choses à gérer et je trouvais que sa nouvelle insigne de préfète lui allait à merveille, ce que je n’avais pas manqué de lui dire dès qu’elle me l’avait annoncé ! Une belle responsabilité qui lui collait à la peau, ça fera du bien à sa confiance en elle et j’étais vraiment content.
Au centre du petit village, je proposai plusieurs options à l’aiglonne. Le shopping n’était pas la première chose que je voulais faire, et je pense qu’elle l’avait bien compris, mais je lui avais promis de l’accompagner après et je le ferai ! On s’était dit qu’on se promènerait l’un l’autre dans les magasins qu’on voulait faire, et on le ferait. Mais d’abord, pourquoi pas une merveilleuse boisson ? Boisson qu’elle m’avait promise de m’offrir, entre parenthèses… Hum… A bon entendeur, je ne privai de lui faire cette petite remarque sur le ton de l’humour. Le large sourire qu’elle m’offrit me fit penser qu’elle était plutôt tentée par l’idée. Perfect ! J’avais la bouche pâteuse. « Commençons par la boisson ! Ça fait des mois que je te l’ai promise, elle doit être froide depuis le temps. » Mon sourire s’agrandit alors que j’acquiesçai ses mots d’un signe de tête. Bien bien, allons se réchauffer et se donner des forces pour cet après-midi ! Effectivement, comme elle le disait, notre programme était chargé pour après. Mais ce serait fun ! Carrément fun ! Ca l’était toujours avec Tracy et je crois que j’avais bien besoin de ce genre de moment. Je levai un sourcil interrogateur quand elle dit qu’elle aurait quelque chose à me montrer tout à l’heure. « Ah ? » Demandai-je juste, comme pour attendre la suite, ou au moins un petit indice. Moi ? Curieux ? Si peu si peu.
Tracy m’entraîna par le bras jusqu’au salon de thé de Madame Pieddodu, me proposant de passer devant elle alors que je mis ma main dans son dos pour qu’en bon gentleman que j’étais, je la pousse à entrer en première. Je lui souris de façon complice avant que nous nous installions, Tracy passant la commande. « Merci ! » Lui dis-je tout souriant, ajoutant : « Je t’inviterai aussi, ne t’inquiète pas. » Parce qu’en vrai, même si elle me l’avait promis, je trouvais que c’était plus à moi de lui offrir un verre. Je le ferai plus tard. Ou je lui offrirai autre chose. Je comptais sur mon sens de l’improvisation. « Je t’écoute, Oliver Adams. Raconte-moi tes malheurs. Qu’est-ce qui se passe avec ton amie… ? » Autant dire que le contexte était placé. C’était tout de suite, maintenant, et ça m’allait, au moins les choses seraient « claires ». Enfin, aussi claires qu’elles l’étaient dans ma tête. Donc disons « embrouillées » mais il apporterait plus de détails à son amie. Je me laissai aller contre le dossier de la chaise, posant ma cheville gauche sur mon genou, ouvrant légèrement mes mains pour la suite. « Appelons cette amie Octavia. » Autant entrer direct dans le vif du sujet hein ! « Tu vois qui c’est ? » Nul doute que oui, elle était aux cachots avec nous, c’était la meilleure amie de Jill et j’avais souvent traîné avec elle. « Tu ne lui as pas attiré d’ennuis, tout de même ? » Tout dépendait de ce qu’on appelait des « ennuis », pour dire la vérité. Je haussai simplement les épaules avant de répondre : « Des ennuis c’est peut-être un peu fort, mais je crois que j’ai déconné. Comme je te le disais, j’ai loupé son anniv alors qu’elle, elle a fait en sorte que le nôtre soit top aux cachots. Depuis la rentrée, elle a eu l’impression que… hum comment dire… » Je réfléchissais un peu, le temps de me remettre un peu ses reproches en tête. « Je l’évitais. Que je l’avais abandonnée, lâchée. Et c’est pas le cas, ça ne m’a même pas traversé l’esprit ! Jamais je n’la lâcherais mais je crois que j’ai envoyé de mauvais signes… J’sais pas, elle m’a reproché trop de choses, je n’sais plus tellement quoi en penser. Jill me… » On nous amena les boissons à ce moment-là et je souris à la serveuse, la remerciant avant de poser mes mains sur le mug, le portant à mes lèvres machinalement sans pour autant boire. « Jill me fait confiance pour rattraper les choses, et je veux les rattraper tu vois. J’comprends pas tout tout mais tant pis, j’ferai tout pour que ça s’arrange. Tu vois ? » J’ajoutai dans un rire : « J’ai l’impression que c’est pas clair mon truc ! » Je levai alors ma tasse malicieusement vers elle, lançant : « Santé ! A l’incompréhension ! »
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Ven 22 Déc - 20:18
Amusez-vous de tout, voyez la beauté du monde.
Oliver & Tracy
« Ah ? » Elle s’amusa de son regard, animé par une lueur de curiosité. Elle était pratiquement sûre de son choix en décidant de la lui montrer, lorsqu’elle la recevrait. Tout autant qu’elle avait envie de l’essayer… Mais ce n’était pas l’heure. Ils avaient encore bien à faire, et avant toute chose, ce problème relationnel mystérieux à élucider. Oliver était adorable, et lui donnait l’impression qu’elle pouvait être elle-même sans s’en ressentir embarrassée ou honteuse, il ne méritait pas de se tracasser autant. « On verra ça plus tard. Mais je te préviens, tu vas pas être déçu ! » se plut-elle à répliquer, laissant volontairement le mystère s’épaissir. Tandis que les flocons de neige s’accrochaient à leurs cheveux, elle se plut à contempler les vitrines… avant qu’ils ne se décident pour le salon de thé. Même si Cissy et le reste de ses copines avaient tendance à le critiquer pour son aspect légèrement vétuste et pas toujours à la pointe du bon goût, Tracy, elle, appréciait l’atmosphère de l’endroit, ce que bien sûr elle se retenait de dire devant les autres filles, sachant que cela ne servirait pas sa cause. Il proposa de l’inviter à son tour un peu plus tard, mais elle secoua la tête, pénétrant à son tour dans le salon de thé après qu’il l’y ait invitée. « En temps venu, pour l’instant laisse-toi gagner par l’esprit de Noël. » lança-t-elle avant de s’assoir à son tour. Il était temps de s’attaquer à l’épineux problème qu’il avait seulement eu le temps d’évoquer dans ses lettres, qu’elle avait du mal à visualiser, mais pour lequel elle comptait bien faire de son mieux pour l’aider à y voir plus clair.
« Appelons cette amie Octavia. Tu vois qui c’est ? » Son visage se décomposa, tandis qu’elle entrecroisait ses doigts sur la table, un peu plus agitée. Evidemment, c’eut été trop simple. Oliver et elle partageaient des cercles de fréquentations diamétralement différents, alors elle n’aurait certainement pas du s’étonner de retrouver parmi ses relations, comme dans le cas de Tasha, l’une des filles qui devaient la détester le plus au sein de cette école. « Octavia. » répéta-t-elle. « Octavia Rosenberg, je présume… ? » Comme s’il y en avait plusieurs, tiens. En trois mois, elle avait suffisamment pu faire le tour des cachots pour se rendre compte qu’il n'y avait pas de doute sur la question. Oui, effectivement, elle voyait qui c’était, et elle aurait vivement préféré l’inverse. Elle se souvenait de son attitude hostile lorsqu’elle était encore dans les bonnes grâces de Naïa Rosenberg vis à vis de la demi-soeur de cette dernière. Elle se souvenait des moqueries, des mots durs, de lorsqu’elle avait préféré détourner les yeux du calvaire de cette dernière pour se ranger derrière l’ennemi. Elle se souvenait de la punition, celles des premiers coups de fouet, au cours de laquelle elle avait ri, nerveusement, lorsque Naïa avait déclaré regretter que ce ne soit pas la Poufsouffle qui se fasse rosser par Elijah. Et près d’un mois plus tard, c’était elle qui se trouvait sur cette même estrade, son dos à la merci de ses bourreaux pour être punie de sa correspondance secrète. Comme un châtiment divin, qu’une entité supérieure aurait choisi de lui infliger pour lui faire regretter ses actes. Elle ne croyait pas à ces choses-là, mais c’était pourtant bien à ça que ça ressemblait… Et elle avait recroisé le chemin d’Octavia un peu plus tard, lors d’une pénible corvée de chasse aux Doxys aux allures de cauchemar éveillé, et elle ne s’était pas privé de lui rappeler son comportement à son égard. Elle aurait du faire le lien avec Jill… Ça semblait presque stupide de ne pas avoir établi la relation plus tôt. Et elle avait correspondu tout ce temps avec Oliver sans s’en douter… elle allait au devant de sérieux problèmes, et le Gryffondor tout autant, c’était chose certaine.
« Des ennuis c’est peut-être un peu fort, mais je crois que j’ai déconné. Comme je te le disais, j’ai loupé son anniv alors qu’elle, elle a fait en sorte que le nôtre soit top aux cachots. Depuis la rentrée, elle a eu l’impression que… hum comment dire… » Bon, de toute manière, c’était trop tard pour faire marche arrière. Et Oliver avait besoin d’éclaircissements, alors… elle imaginait qu’il n’y avait pas d’autre choix, et que le mieux qu’elle pourrait faire serait de lui apporter son soutien indéfectible. Elle lui devait bien ça, il avait tant fait pour elle, au moment où le nombre de ses amis s’était brusquement effondré pour ne se compter que sur les doigts d’une main. Et manifestement, la situation le rendait malheureux. Il ne le montrait pas vraiment, mais c’était d’Oliver dont on parlait… son comportement seul parlait pour lui, le ton préoccupé qu’il prenait dans ses lettres, l’air soucieux dont il se parait alors qu’il lui décrivait la situation… Mais bon sang, il ne s’était pas du tout adressé à la bonne personne. Déjà parce qu’elle ne connaissait pas Octavia, et que les seules caractéristiques qu’elle était capable de lui attribuer en dehors d’être la demi-soeur d’une fille dont les penchants sadiques dépassaient l’entendement, c’était son caractère trop sanguin, trop impulsif, qui l’avait amenée à agir n’importe comment au cours de leur chasse aux Doxys. Elle avait délibérément choisi de l’ignorer en se saisissant de cette poignée d’oeufs pour les avaler crus, et la conclusion qu’en avait tiré Tracy, était que son obstination, doublée d’une fierté orgueilleuse, risquait de lui coûter plus que de sévères crampes d’estomac. Cela dit, elle ne voyait pas comment ces informations pourraient aider Oliver par la suite…
Il allait falloir qu’elle prenne plus de recul, qu’elle analyse le problème en occultant totalement qu’il concernait une fille qui la détestait. C’était le seul moyen de l’aider à comprendre cette histoire d’anniversaire, qui ne semblait pourtant pas se limiter qu’à un oubli pur et simple. Bien qu’il se pouvait qu’elle ait plus mal réagi que la normale si elle se sentait négligée. « Je l’évitais. Que je l’avais abandonnée, lâchée. Et c’est pas le cas, ça ne m’a même pas traversé l’esprit ! Jamais je n’la lâcherais mais je crois que j’ai envoyé de mauvais signes… J’sais pas, elle m’a reproché trop de choses, je n’sais plus tellement quoi en penser. Jill me… » Elle plissa les yeux, tandis qu’elle évaluait mentalement la situation. Le sentiment de solitude avait du gagner bon nombre d’entre eux, à la sortie des cachots, même alors qu’ils étaient entourés. Ils avaient été au plus mal, et, forcément, leurs humeurs s’en retrouvaient influencées. Là où la situation se compliquait, c’était lorsqu’il évoquait d’éventuels reproches qu’elle avait pu lui faire, mais il allait falloir qu’il lui en dise plus. « Jill me fait confiance pour rattraper les choses, et je veux les rattraper tu vois. J’comprends pas tout tout mais tant pis, j’ferai tout pour que ça s’arrange. Tu vois ? J’ai l’impression que c’est pas clair mon truc ! » Elle hocha la tête, l’air grave, mais néanmoins attendrie par la volonté avec laquelle il souhaitait arranger les choses. Oliver était quelqu’un de bien. Elle l’avait su presque immédiatement après l’avoir rencontré. Il s’était toujours montré avenant, serviable, et d’un positivisme à toute épreuve au cours de la longue période au cours de laquelle elle l’avait côtoyé. Il était parvenu à la faire rire dans les pires moments. Elle ne pouvait croire que, si les choses s’étaient compliquées à ce point avec son amie, il en était arrivé là volontairement. Elle se devait de l’aider, tout en sachant pertinemment que lui dissimuler la situation ne serait pas honnête envers lui… « En premier lieu… Si tu tiens vraiment à arranger tes problèmes avec elle, Oliver… commence par éviter de mentionner que c’est avec moi que tu as cherché à les résoudre. Ça ne te rendrait pas service, vraiment. » annonça-t-elle d’entrée de jeu. C’était de loin la meilleure solution, elle en était intimement persuadée. S’il voulait réellement que les choses s’arrangent et ne pas jeter de l’huile sur le feu, taire son nom était l’option la plus raisonnable à sa disposition. Elle remercia la serveuse lorsqu’on leur servit leur boisson, et se saisit de la sienne pour se réchauffer les mains. « Ensuite, oui, t’as déconné, et ça arrive. Mais j’ai l’impression que c’est pas son anniversaire, le fond du problème. Jill t’a dit quelque chose à ce sujet… ? » l’interrogea-t-elle. Après tout, il avait mentionné sa soeur, qui a priori, semblait partagée entre son frère et son amie. C’était probablement celle qui en savait le plus dans cette histoire, ou du moins celle qui était capable d’apporter les pièces manquantes du puzzle… « Ecoute, je comprends que ça te mine. Mais il faut que tu puisses mettre le doigt sur le problème avant d’essayer de l’arranger. » ajouta-t-elle, l’air plus sérieux. Décidément, entre Dan et lui, ça commençait à devenir une habitude de s’improviser psychologue… « Qu’est-ce que tu appelles « de mauvais signes » ? Tu lui as laissé croire que tu lui en voulais de quelque chose, que tu étais en colère contre elle ? Ou tu passais moins de temps avec elle qu’avant, peut-être ? » Ça faisait beaucoup de questions, qu’elle se sentait un peu mal à l’aise de poser, surtout en sachant à qui il avait affaire, et en connaissant l’animosité que cette dernière lui témoignait. Mais elle avait promis qu’elle ferait son possible pour l’aider, alors tant pis pour sa conscience. Elle leva néanmoins sa tasse pour trinquer avec lui, laissant un sourire réconfortant lui étirer les lèvres. « Santé, à ta découverte de la psychologie féminine ! » En espérant qu’aborder cette affaire ne leur retomberait pas dessus un peu plus tard…
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Jeu 18 Jan - 19:17
“Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.”
Tracy & Oliver
« On verra ça plus tard. Mais je te préviens, tu vas pas être déçu ! » Oh punaise ! J’avais trop hâte de savoir ! Mon regard pétillait de curiosité alors que je lui lançai : « T’es trop sadique de me faire attendre ! Pfff, les filles… » Dis-je en roulant les yeux, ne pouvant pour autant pas cacher mon petit sourire amusé. Ouais, en vrai j’avais beau être impatient, je n’en étais pas vexé, je le saurai tôt ou tard de toute façon, héhé ! Nous nous étions vite rendus dans le salon de thé, histoire de parler tranquillement autour d’une bonne boisson chaude. On commençait bien l’après-midi quoi ! « En temps venu, pour l’instant laisse-toi gagner par l’esprit de Noël. » Je haussai alors les épaules avant de lui dire dans un rire : « Pas besoin de me le dire deux fois ! » avant de commencer à parler de mon petit problème du moment : Octavia. Je ne savais pas si elle la connaissait, encore moins si elle voyait qui c’était, mais autant lui dire qui était cette fameuse personne, ce serait bien plus simple pour avoir un avis objectif. Enfin j’imaginais. Parce que disons-le, malheureusement avec Jill, les conseils n’étaient pas vraiment… sans prise de position ?! Et en même temps, c’était compréhensible, alors autant demander des avis à une amie, et Tracy était sûrement la personne idéale pour ça. Pas que je ne voulais pas en parler à Alaska mais… c’était différent. J’avais peur de ce qu’elle pouvait penser de ma relation avec Octavia, de ce qu’elle s’imaginerait, et sans pouvoir me l’expliquer je voulais la protéger de toute cette agitation, qui pourrait jouer aussi sur notre nouvelle complicité. C’était bizarre… Enfin bref ! Alors que j’évoquai le nom d’Octavia, j’eus l’impression que Tracy ne se sentait pas à l’aise. Sûrement une mauvaise interprétation, je n’étais pas très bon dans ce domaine, et c’était bien la raison pour laquelle je me retrouvais dans cette situation plutôt délicate. « Octavia. Octavia Rosenberg, je présume… ? » J’acquiesçai d’un signe de tête en me demandant si ça posait un problème, en vrai. Voyant qu’elle n’en disait pas plus, je répondis : « C’est ça. Tu la connais ? » Autant savoir, ça pouvait jouer quand même sur la suite de la discussion.
Je me mis alors à aller un peu plus dans les détails. Enfin, de ce que je pouvais lui dire, de ce que j’en comprenais, et autant dire que ce n’était pas une parfaite explication. Anniversaire loupé, elle se sentait délaissée ou je-ne-sais-trop-quoi… Bref, j’avais bien compris que même si j’étais perdu et que j’avais du mal à voir exactement ce que j’avais fait de mal, je devais mettre ma fierté de côté et tout faire pour me faire pardonner. C’était comme ça que l’on sauvait une amitié qui comptait selon moi. Je me confiais à Tracy en espérant qu’elle puisse un minimum m’aider. Pour sauver les meubles, pour faire en sorte que Jill ne se sente pas le c** entre deux chaises. Pour plein de choses en fait ! J’avais bien conscience que ce que je disais n’avait ni queue ni tête, que ce n’était pas clair et que je me perdais un peu dans mes explications mais c’était un peu l’état de mon esprit en ce moment. J’étais paumé. « En premier lieu… Si tu tiens vraiment à arranger tes problèmes avec elle, Oliver… commence par éviter de mentionner que c’est avec moi que tu as cherché à les résoudre. Ça ne te rendrait pas service, vraiment. » Ah… Bon, ben ça répondait à ma première question qui était restée vague. Ca n’avait pas l’air rose entre Octavia et Tracy, et en réalité je ne savais pas s’il était bon que je sache vraiment pourquoi. Cependant la curiosité me piqua au vif. « Ah ? » Evidemment que je ne la forçais pas à me donner la raison, mais m’éclairer un peu ne me ferait pas de mal pour éviter les boulettes, que je faisais déjà assez facilement au naturel. Elle ajouta rapidement, ne laissant pas trop de place à l’explication, ce que je pouvais comprendre… « Ensuite, oui, t’as déconné, et ça arrive. Mais j’ai l’impression que c’est pas son anniversaire, le fond du problème. Jill t’a dit quelque chose à ce sujet… ? » Je fis une petite moue en réfléchissant. Elle en disait des choses, Jillou, alors devoir en trouver qu’une seule était difficile… Pourtant il y avait bien ses lettres. « Ben elle ne m’a pas dit grand-chose qui puisse m’aider… Elle ne comprend pas vraiment non plus, elle m’a dit d’arranger les choses et c’était bien ce que je comptais faire. » Dis-je tout naturellement, parce que c’était bien évidemment ce que je voulais faire ! « Ecoute, je comprends que ça te mine. Mais il faut que tu puisses mettre le doigt sur le problème avant d’essayer de l’arranger. » Je fis une petite grimace. C’était bien là le souci, le fond du problème je ne le connaissais pas et je craignais un peu de le découvrir. « Qu’est-ce que tu appelles « de mauvais signes » ? Tu lui as laissé croire que tu lui en voulais de quelque chose, que tu étais en colère contre elle ? Ou tu passais moins de temps avec elle qu’avant, peut-être ? » Je ne savais pas justement ce que j’avais pu lui faire croire, je ne comprenais rien, j’avais été surpris de sa réaction et je m’en sentais vraiment con. « Apparemment non. Enfin à ce que j’ai compris, elle a cru que je l’évitais. Ce qui n’était pas le cas. C’est vrai que je n’ai pas vraiment passé du temps avec elle depuis la rentrée, mais ce n’était pas voulu. Entre le Quidditch, les BUSEs quand même un peu, les nouveaux amis… j’crois que j’ai mal géré mon temps. » Avouai-je un peu honteux, poursuivant d’une petite voix : « J’crois aussi que je lui ai fait croire des trucs, entre nous deux, l’année dernière… Enfin j’sais pas, vous êtes trop difficile à comprendre vous les filles ! Et pourtant j’ai limite grandi H24 avec une nana, j’pensais pouvoir être incollable… » Je finis ma phrase dans un petit rire. Ouais, parce que dédramatiser était important, je ne pouvais pas rester sérieux trop longtemps, mais au fond ce conflit m’irritait, parce que c’était une personne que j’aimais beaucoup et j’étais un peu vexé qu’elle puisse penser que je pouvais l’abandonner. C’était à croire qu’elle ne me connaissait pas aussi bien que ça en fait… Enfin, je ne devais pas penser comme ça, je devais penser à arranger les choses, point. Nos tasses s’entrechoquèrent et je souris à Tracy, bien content de passer cette journée avec elle, même si je la commençais par la saouler avec mon petit problème. La pauvre, sérieux ! « Santé, à ta découverte de la psychologie féminine ! » Je ris à sa phrase, lançant à mon tour : « Et surtout au fait que je n’y comprendrai jamais rien… » Ouais, comme quoi même avoir une jumelle ne rendait pas les choses faciles ! J’en venais à me demander si c’était une vraie fille… Mouahaha.
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Mer 31 Jan - 12:58
Amusez-vous de tout, voyez la beauté du monde.
Oliver & Tracy
« T’es trop sadique de me faire attendre ! Pfff, les filles… » Elle se contenta de sourire, attendant impatiemment de lui montrer cette petite merveille, qui valait très certainement son investissement. Elle tenait surtout à lui faire savoir qu’elle avait pris en compte ses recommandations dans ses dernières lettres, et que contrairement à ce qu’ils avaient vécu dans l’enfer des cachots, elle ne se reposerait plus sur lui pour la protéger lorsqu’elle serait mise à mal. Mais pour l’heure, il était surtout question de passer un après-midi en toute quiétude, en ne perdant pas de vue ses nouvelles responsabilités… Quelques heures loin de tout, pour ensuite retrouver tout ce qui rythmait son quotidien : ses recherches si prenantes qu’elle avait tendance à s’y oublier, ses derniers ouvrages de coutures sur le feu, son groupe d’amies, les entraînements, les devoirs de sa soeur. La réalité la rappellerait bien vite à l’ordre, et c’était pour cette raison qu’elle n’espérait aucune meilleure compagnie que celle d’Oliver, qui avait cette tendance à tout dédramatiser, à rire de tout, comme si rien n’était aussi important que ça le paraissait. Mais bien sûr que si, ça l’était. « Pas besoin de me le dire deux fois ! » Elle se réjouit de le savoir aussi enthousiaste. Il avait l’air heureux, épanoui au quotidien, et d’une certaine façon, elle lui enviait jalousement cette faculté à aller bien, en toute circonstance. Ils étaient… tellement différents. Leurs manières d’être étaient diamétralement opposées, et pourtant, c’était lui qui l’avait aidée à une heure où presque tout le monde lui tournait le dos, et où elle représentait une cible ambulante pour les esprits vengeurs, vaincus par le désespoir et déterminés à lui faire payer sa trahison. « C’est ça. Tu la connais ? » Elle avala une gorgée brûlante avec laquelle elle manqua de s’étouffer. Elle aurait nettement préféré que ce ne soit pas le cas, ne put-elle s'empêcher de vouloir répondre. Ce n'était pas qu'elle y mettait de la mauvaise volonté, mais n'importe quelle fille du château aurait pu faire l'affaire… Pas la demi-soeur Rosenberg, non. Pas alors qu'elle avait ri à cette plaisanterie de Naïa qui avait déclaré que ce serait une bien meilleure idée qu'Elijah doive la fouetter à la place de Niamh. Pas alors que le regard de cette dernière, lorsqu'elle l'avait sommée de bien vouloir ne pas avaler ces oeufs de Doxys, avait laissé transparaître toute la haine et l'antipathie, certes justifiée, qu'elle était capable de témoignait. Tracy commençait à devenir un peu mal à l'aise à cette idée, et encore plus lorsqu'elle prenait conscience qu'elle allait devoir aider Oliver à recoller les morceaux avec elle. "On peut dire ça." répondit-elle simplement, sans trop s'étendre. Ils n'étaient pas là pour tergiverser à ce sujet, et d’ailleurs, elle n’en avait pas envie. Il avait besoin de conseil, et sans savoir si elle saurait toutefois l’aider, c’était sur ce dernier point et exclusivement ce dernier point qu’elle se pencherait. Il était trop tard pour avoir des remords. Il était trop tard pour regarder vers le passé.
« Ah ? » Ça ne disait pas qu’il suivrait sa recommandation de ne rien dire à Octavia. Elle pinça les lèvres, et se saisit de sa tasse qu’elle porta à ses lèvres comme pour camoufler qu’elle réfléchissait à plein régime. Ce n’était pas le moment de se faire plus d’ennemis qu’elle n’en avait déjà, à une période de l’année où elle parvenait à nouveau à s’entourer convenablement. Elle avait le pressentiment que ce genre d’histoires allait lui apporter son lot d’ennuis… « Dis… simplement que c’est avec quelqu’un d’autre que tu en as parlé, si elle te pose la question. » Ce n’était pas un mensonge conséquent, n’est-ce pas ? Juste de quoi lui éviter quelques ennuis. Avec une fille aussi imprévisible, mieux valait prendre les devants, et elle n’en était pas à une déformation près de la réalité. Il comprendrait lui-même qu’elle agissait dans son propre intérêt… un jour. Maintenant, il s’agissait de considérer le problème sous un tout autre angle : en effet, lorsqu’elle avait répondu à ses interrogations par lettre, elle n’avait pas envisagé avoir affaire à une personne connue. Il était en effet bien plus simple de figurer cette « amie d’Oliver » sous sa forme vague et floue… « Ben elle ne m’a pas dit grand-chose qui puisse m’aider… Elle ne comprend pas vraiment non plus, elle m’a dit d’arranger les choses et c’était bien ce que je comptais faire. » Elle fronça un peu les sourcils, comme s’il lui exposait un problème d’arithmancie très complexe pour lequel elle devait prendre plusieurs variables en compte afin de trouver une solution sous la forme de formule. Ça restait encore un peu confus et assez vague, et elle n’était pas certaine d’être la plus apte à répondre à ce cas de figure. En revanche, Oliver paraissait réellement contrarié, et désappointé que la situation ait atteint ce degré entre eux. Il tenait à elle, c’était évident… Peut-être plus que comme une simple amie ? Elle n’en savait pas encore assez pour le déterminer, pour l’heure c’était surtout cette incompréhension mutuelle qui était étrange. « Apparemment non. Enfin à ce que j’ai compris, elle a cru que je l’évitais. Ce qui n’était pas le cas. C’est vrai que je n’ai pas vraiment passé du temps avec elle depuis la rentrée, mais ce n’était pas voulu. Entre le Quidditch, les BUSEs quand même un peu, les nouveaux amis… j’crois que j’ai mal géré mon temps. » Elle le laissa poursuivre sans ciller. Le contour du problème se dessinait peu à peu, encore un peu maladroitement, mais elle y voyait au moins ne serait-ce qu’un peu plus clair. La sensation que procurait la solitude était profondément désagréable, amère, et douloureuse. Est-ce que c’était ce qu’avait ressenti Octavia aussi… ? Elle ne se sentait pas assez proche de la Poufsouffle pour le déterminer. Dans tous les cas, elle ne pouvait en effet croire qu’Oliver l’avait délibérément mise sur le banc de touche. Pas quelqu’un d’aussi profondément gentil et tourné vers autrui. « Peut-être… qu’elle a besoin que tu te montres plus attentif ? Tu crois que tu aurais pu louper certaines choses ? Il lui est peut-être arrivé quelque chose d’important, que tu n’as pas su voir lorsque tu étais occupé… » commença-t-elle un peu hésitante, peu sûre de ses propres mots, et avec une certaine réserve. Par Merlin, en effet, elle préférait nettement qu’Octavia n’ait jamais vent de cette conversation, elle avait cette impression désagréable de se mêler des affaires de la Poufsouffle… « Est-ce qu’elle va bien ? » finit-elle par demander simplement, sans certitude. Il y avait des chances que non. Beaucoup de ceux qui avaient passé la fin de l’année dans les cachots traversaient des bouleversements émotionnels inhabituels, et même si Oliver parvenait à les surmonter avec facilité, ce n’était pas le cas de tous.
« J’crois aussi que je lui ai fait croire des trucs, entre nous deux, l’année dernière… Enfin j’sais pas, vous êtes trop difficile à comprendre vous les filles ! Et pourtant j’ai limite grandi H24 avec une nana, j’pensais pouvoir être incollable… » A nouveau, elle porta sa tasse à ses lèvres, l’observant silencieusement, tandis qu’elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler de cette situation étrange avec Perrin, le soir où ils étaient montés au sommet de la tour d’astronomie pour observer la pluie de météores l’année dernière. Et c’était les filles qui étaient censées être compliquées… ? Elle ne connaissait pas à proprement parler la relation entre Oliver et Octavia, mais en effet, certaines questions sous-jacentes commençaient à émerger du descriptif qu’il en faisait. Elle croisa ses mains sur la table, et le fixa, intriguée. "C'est ta soeur, bien évidemment que toutes les autres filles ne fonctionnent pas de la même façon. Mais, une seconde, attends… comment ça, tu lui as fait "croire" des trucs ?" l’interrogea-t-elle, toutefois sans le brusquer. Elle imaginait bien un cas de figure particulier, mais… non, c’était Oliver. Il ne pouvait pas faire une chose pareille, pas délibérément, n’est-ce pas ? Elle n’était pas sûre de bien comprendre. « Des trucs », ça ne pouvait pas simplement être un malentendu, il y avait forcément une part de chacun des deux côtés. « Et surtout au fait que je n’y comprendrai jamais rien… » Elle lui sourit, plus sincèrement, tandis que ses traits se détendaient. Il y avait quelque chose de touchant, chez lui, une part d’innocence qu’elle regrettait elle-même de ne plus posséder. Se réfugier derrière ce masque de candeur lui manquait quelque peu, et la brutalité de la réalité la rattrapait sans qu’elle ne puisse s’y dérober. Il était bien l’un des seuls auprès desquels tout semblait si facile, alors que ses rapports avec le reste du château étaient si compliqués.
Emi Burton
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Lun 19 Fév - 22:16
“Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.”
Tracy & Oliver
Il y avait quelque chose entre Tracy et Octavia. Ce que c’était exactement, je n’en avais aucune idée, mais je compris bien vite que ça n’avait pas l’air d’être l’entente parfaite. "On peut dire ça." Ca voulait tout et rien dire, mais je captais non sans mal le fait qu’elles n’étaient pas les meilleures amies du monde. Je n’étais pas très perspicace comme mec mais là quand même ! Je ne dis rien de plus pour ne pas la mettre mal à l’aise. Bon, rien ne fut pas exactement vrai. Mon interrogation se lisait dans mon regard et je voyais bien que l’aiglonne n’était pas vraiment dans son élément sur cette incompréhension que j’avais. « Dis… simplement que c’est avec quelqu’un d’autre que tu en as parlé, si elle te pose la question. » Mes sourcils se froncèrent légèrement suite à cette demande mais je n’en fis pas cas, me tordant la bouche sur le côté tout en acquiesçant d’un signe de tête. « Ok… je n’insiste pas. » Ce n’était pas méchant, et il n’y avait pas une pointe d’amertume dans ce que je disais. Au contraire, je comprenais. Enfin, je respectais son choix plutôt, il devait y avoir une raison, si elle voulait m’en parler, elle le ferait, sinon, je n’avais pas le droit d’insister. Pour ne pas rester là-dessus, je me mis à lui parler de ce petit souci qui me tracassait depuis quelques temps maintenant. J’étais dans la totale incompréhension et, à la base, je pensais en parler à quelqu’un qui ne connaissait pas vraiment la concernée. Mais pas grave, elle serait sûrement plus objective que Jill, bien que cette dernière soit et sera toujours ma plus grande confidente, c’était évident ! Quoiqu’il en soit, j’avais besoin de parler de ça à quelqu’un d’autre pour l’heure. Quelqu’un avec cette fibre féminine, de confiance et qui pourrait au mieux me conseiller. Billie ou Alaska me traversèrent aussi l’esprit mais pour bien des raisons différentes, je voulais partager ça avec Tracy. Ca et aussi un peu de temps, ça faisait bien trop longtemps après tout ! Les réactions de mon amie ne sont pas très encourageantes mais je poursuis quand même. J’en dis plus. Je savais que c’était un peu confus mais c’était le bordel que j’avais dans ma tête… un monstrueux désordre ! Après mes explications, Tracy réagit et je ne pus qu’ouvrir mes oreilles face à ce qu’elle me disait. « Peut-être… qu’elle a besoin que tu te montres plus attentif ? Tu crois que tu aurais pu louper certaines choses ? Il lui est peut-être arrivé quelque chose d’important, que tu n’as pas su voir lorsque tu étais occupé… » C’était évident, je n’avais pas été assez attentif. Et même si j’avais été très occupé, je savais que ce n’était, évidemment, pas une excuse valable. A sa question, je haussai simplement les épaules, réfléchissant à ces choses que j’aurais pu louper. « Ben… à part son anniversaire… sûrement à peu près tout. Je n’ai pas été l’ami le plus présent depuis la rentrée mais, l’amitié… ben c’est à deux nan ? » Je me passai les mains sur le visage, ajoutant bien vite : « J’ai merdé. Je l’sais mais c’que je comprends pas c’est pourquoi elle a attendu que je revienne pour tout me reprocher plutôt que venir me voir avant, c’est insensé nan ? » Lui demandai-je en secouant la tête et en ouvrant mes mains, preuve de ma totale incompréhension de ses réactions. Sincèrement, ça me prenait la tête mais j’avais bien décidé à mettre mon égo de côté pour garder notre amitié, j’en avais la capacité, autant en profiter. « Est-ce qu’elle va bien ? » Je fixai Tracy quelques secondes alors qu’un silence s’installa. J’étais rarement aussi sérieux mais il semblait que la situation l’imposait. « Je crois que non… » Et c’était bien ça le problème : je ne supportais pas de la savoir mal, cette histoire me rongeait et je voulais, très vite, tout arranger ! Une soirée avant Noël, de quoi me rattraper, me semblait l’idéal.
Bien vite, j’ajoutai que je pensais lui avoir fait croire des choses. C’était ce que j’avais cru comprendre dans ses reproches, dans les mots que Jill avait utilisés dans ses lettres… J’avais été trop loin avec O’ non ? Je commençais sincèrement à m’en convaincre et à me trouver carrément idiot. Peut-être qu’elle pensait que j’avais joué avec elle et, si c’était le cas, ça me mettait carrément mal, c’était loin d’être mon but, évidemment ! Ok, je n’avais sûrement jamais été indifférent à son charme mais… il semblait qu’en grandissant, je voyais les choses différemment. C’était mon amie, l’une de mes plus proches amies, en aucun cas je ne voulais perdre ça ! En écho à Tracy, je portai ma tasse à mes lèvres, me demandant comment elle pourrait réagir face à ce que je disais. Je tentais d’en rire en parlant de Jill et du fait que je pensais connaître les nanas en ayant grandi presque H24 avec elle mais il semblait que l’adolescence ne joue pas en ma faveur. "C'est ta soeur, bien évidemment que toutes les autres filles ne fonctionnent pas de la même façon. Mais, une seconde, attends… comment ça, tu lui as fait "croire" des trucs ?" Là, sincèrement, on en venait à quelque chose de gênant. Même pour moi. Lui parler de ce qu’il s’était passé dans la salle de bain des préfets, c’était assez… dérangeant. Et pourtant je me disais que j’avais besoin de son avis. Après m’être raclé la gorge et avoir bu ma dernière gorgée de chocolat chaud, je repris la parole : « Je… je pense que l’année dernière, quand on était aux cachots, j’ai… peut-être, j’sais pas vraiment mais… attends j’la refais ! » Lui lançai-je avant de souffler, lui adressant un petit sourire malicieux avant de reprendre : « On va éviter le malaise hein, j’vais pas tourner autour du pot. On a eu un moment dans la salle de bain des préfets où on s’est… disons un peu dévorés des yeux, il y avait une certaine tension mais il ne s’est rien passé. Et il ne se serait rien passé. C’est juste que… elle est belle, très belle même, et je me dis que je n’ai peut-être pas montré à quel point notre amitié comptait et que j’avais fait une croix sur autre chose. Pour de nombreuses raisons d’ailleurs. » Dis-je en haussant les épaules tout en reprenant : « Tu crois que ça a un lien ? Tu peux… m’aider à lui organiser une surprise ? C’est ma seule solution, j’veux pas la lâcher tu vois. » Puis avec un petit sourire, j’ajoutai : « Et j’veux pas passer toute l’aprem sur ça, on a d’autres choses à faire hein ! » Parce que ce sujet m’importait, je voulais lui en parler, mais je voulais aussi qu’il ne dure pas et qu’on profite, parce que trop de sérieux, ça ne m’allait pas, et je ressentais déjà le besoin de m’amuser…
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Jeu 15 Mar - 16:53
Amusez-vous de tout, voyez la beauté du monde.
Oliver & Tracy
« Ok… je n’insiste pas. » Tandis que la honte mêlée à la culpabilité se diffusaient en elle, Tracy baissa la tête, souriant pour dissimuler sa gêne. Elle finirait peut-être par lui en parler, par laisser échapper le morceau... Mais à choisir, elle préférait que ce ne soit pas aujourd'hui. Certes, Oliver savait qu'elle avait fait des choses réprimandables, mais elle n'était pas encore capable de leur faire face, ni de les reconnaître de vive voix devant lui. Aussi, elle éprouvait à son égard cette reconnaissance quant à la discrétion qu'il consentait à bien vouloir témoigner sur le sujet. Octavia faisait partie des erreurs du passé, de celles auxquelles elle n'avait pas la force d'être confrontée. Puis... ils n'était pas là pour parler d'elle, mais bel et bien pour tenter de trouver une solution au problème du Gryffondor, ensemble... « Ben… à part son anniversaire… sûrement à peu près tout. Je n’ai pas été l’ami le plus présent depuis la rentrée mais, l’amitié… ben c’est à deux nan ? » Elle hocha la tête pour approuver immédiatement. Elle n'était pas l'avocat du diable, même en s'efforçant de faire preuve d'un jugement objectif et détaché de ses propres sentiments. On sous-estimait souvent ce pouvoir de l'amitié, d'une puissance folle, mais au potentiel immensément destructeur... Pour s'être retrouvée isolée au moment où elle avait, plus que jamais, eu besoin des autres, elle connaissait cette douleur. Etait-il possible qu'Octavia ait ressenti la même... ? Elles n'étaient proches d'aucune manière que ce soit, et n'aspireraient jamais à le devenir. Pour autant, elle retrouvait dans leur vécu quelques similarités qu'elle ne pouvait ignorer... toutes deux étaient celles qui étaient arrivées parmi une fratrie déjà formée, s'imposant devant un lien fusionnel auquel elles ne pouvaient prétendre, consentant à demeurer dans l'ombre. "Bien sûr, tu n'es pas le seul à avoir ta part de responsabilité, je pense. Mais ce que je crois, c'est qu'on vit tous des moments particulièrement difficiles et éprouvants, au cours desquels la présence de ceux qui nous sont chers est indispensable. Et c'est la même chose te concernant... le jour où ce sera toi qui ira mal, elle se devra d'être là pour t'épauler." La conversation prenait un ton plus dramatique, aussi elle laissa ses traits se détendre en un sourire qu'elle voulut plus sincère, plus rassurant. Elle aurait aimé pouvoir faire davantage, si sa position le lui permettait seulement.
« J’ai merdé. Je l’sais mais c’que je comprends pas c’est pourquoi elle a attendu que je revienne pour tout me reprocher plutôt que venir me voir avant, c’est insensé nan ? » Elle tourna la tête, horizontalement, en signe de négation. Oliver avait cette candeur touchante qu'elle avait pu remarquer dans les cachots, et c'était aussi ce qui faisait chez lui à la fois sa force et son charme, ce qui le protégeait de bien des vices dans lesquels elle avait baigné bien malgré elle. Si elle avait pu remarquer quelque chose au cours des quatre dernières années, c'était bel et bien que lorsque les autres étaient guidés par la crainte ou le désespoir, leur comportement devenait en effet irrationnel. "Ça l'est peut-être. Tout autant qu'il est difficile de mettre sa fierté de côté pour faire le premier pas, j'imagine." Elle ignorait en réalité ce qu'il en était du côté d'Octavia, et ne disposait pas de suffisamment d'éléments pour le déterminer. Seulement, si elle avait en effet attendu l'initiative d'Oliver pour se manifester, l'orgueil féminin ne devait pas y être étranger... « Je crois que non… » Elle se mordit la langue et s'efforça de demeurer parfaitement impassible. Rien de tout cela ne la regardait. Et l'état d'Octavia ne faisait pas partie des problèmes qu'elle avait à régler, quand bien même elles avaient partagé le même sort. Cette dernière se vengeait déjà très bien par ses regards en coin et moqueries étouffées, alors Tracy imaginait que seule l'indifférence était de mise... Toutefois, c'était Oliver qu'elle cherchait à aider, et manifestement, les choses ne s'arrangeraient pas tant qu'il se trouverait toujours dans cette situation d'incertitude. Elle tenta de se remémorer son été à la ferme, ses séances avec le psychomage, qui insistait pour lui poser toutes sortes de questions personnelles alors qu'elle se défendait par des réponses superficielles, tout en s'entêtant à croire qu'elle allait bien, qu'elle allait très bien. Elle ignorait ce que cette fille pouvait traverser, et au vu des barrières infranchissables que chacun construisait autour de sa propre douleur, elle ne le saurait sans nul doute jamais : mais lui, il le pouvait. De par sa position privilégiée d'ami proche, il était capable d'amener Octavia à baisser ses défenses. "Elle était au ministère, c'est bien ça... ? Dans ce cas, c'est peu étonnant qu'elle ait eu davantage besoin de toi qu'à l'ordinaire." Elle porta ses mains à sa tasse, puis sa boisson à ses lèvres, avant d'avaler une longue gorgée, et de se faire silencieuse pour réfléchir. Histoires compliquées.
« Je… je pense que l’année dernière, quand on était aux cachots, j’ai… peut-être, j’sais pas vraiment mais… attends j’la refais ! » Elle le fixa sans comprendre, avec étonnement. Ce pouvait-il finalement qu'il se soit rendu coupable de quelque chose, dans l'histoire... ? Elle ne pouvait en tout cas imaginer qu'il l'ait fait sciemment... Elle ne le connaissait que depuis quelques mois, surtout depuis leur cohabitation forcée dans les cachots, mais c'était suffisamment pour estimer qu'une personne ne pouvait être malintentionnée, n'est-ce pas... ? « On va éviter le malaise hein, j’vais pas tourner autour du pot. On a eu un moment dans la salle de bain des préfets où on s’est… disons un peu dévorés des yeux, il y avait une certaine tension mais il ne s’est rien passé. Et il ne se serait rien passé. C’est juste que… elle est belle, très belle même, et je me dis que je n’ai peut-être pas montré à quel point notre amitié comptait et que j’avais fait une croix sur autre chose. Pour de nombreuses raisons d’ailleurs. » Elle demeura immobile, quelques instants, les mains fixées sur sa tasse comme si elles y étaient collées, tandis qu'elle levait un sourcil inquisiteur, et écarquillait légèrement les yeux. Quelques secondes supplémentaires s'écoulèrent, tandis qu'elle restait là, à le toiser de la même manière, assimilant les paroles qu'il venait de prononcer, avant de laisser échapper un léger rire, et mettre sa main devant ses lèvres pour l'étouffer. Amusée, elle s'efforça néanmoins bien rapidement de reprendre son sérieux afin de reprendre son analyse de la situation. Bon sang... elle n'avait pas prévu ce cas de figure. "Alors c'est évident, Oliver ! Elle avait un faible pour toi. Et c'est peut-être même encore le cas aujourd'hui, alors si elle s'est rendue compte que... ce n'était plus ce que tu voulais, toi, elle l'a mal pris." Elle se souvenait très bien de quelle manière elle s'était enfuie à toute vitesse du sommet de la tour d'astronomie, après son premier baiser cauchemardesque avec Perrin, prétextant une histoire construite de toutes pièces pour se tirer d'affaire. "Enfin... c'est le cas ? Je veux dire, il n'y a rien d'ambigu dans l'amitié que tu as pour elle ? " osa-t-elle finalement lui demander. Après tout, elle ne perdait rien à poser la question, si elle voulait comprendre toute l'histoire. Décidément, les garçons avaient cette tendance à toujours tout rendre compliqué, et à se montrer parfois incompréhensibles dans leurs actions... Peu étonnant qu'il soit ami avec Perrin.
« Tu crois que ça a un lien ? Tu peux… m’aider à lui organiser une surprise ? C’est ma seule solution, j’veux pas la lâcher tu vois. » A nouveau, elle hocha la tête en signe d'acquisition, tout en étendant son sourire, avant de boire une nouvelle gorgée. Décidément, Oliver était l'un de ceux à qui elle ne pourrait rien refuser, et il se montrait tellement adorable en lui présentant sa requête qu'elle ne se voyait pas la refuser. Pour autant... elle espérait vivement qu'Octavia n'en saurait jamais rien. Au vu de ses réactions disproportionnées et de son caractère fougueux et imprévisible, il était clair qu'elle ne nourrissait pas la moindre envie de se retrouver embrigadée dans un énième conflit avec elle. "Dis moi ce que tu veux faire, et je t'aiderais Oliver. Je vais être honnête... je vois difficilement comment ça pourrait ne pas avoir de lien, mais si tu as vraiment envie de réparer ça, alors je ferais tout pour te prêter main forte. Même si je compte sur ta discrétion..." ajouta-t-elle, un peu plus sur la réserve. Sa volonté d'arranger les choses était louable, et si elle pouvait mettre certaines de ses connaissances en sortilèges à profit pour lui faire plaisir, après tout, elle n'avait rien à y perdre... « Et j’veux pas passer toute l’aprem sur ça, on a d’autres choses à faire hein ! » En effet, leur programme était chargé, il faisait bien de le mentionner. Mais manifestement, il avait besoin de parler de toute cette affaire à quelqu'un, alors prendre ce temps pour lui ne la dérangeait pas le moins du monde. "Exact, tu as une boutique en tête pour commencer ? Ou je peux choisir ?" demanda-t-elle tandis que son visage s'illuminait soudainement d'un air malicieux. Naturellement, elle avait une idée en tête.
Emi Burton
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Mer 30 Mai - 19:26
“Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.”
Tracy & Oliver
C’était tendu entre Tracy et Octavia, je l’avais bien compris, et je voyais surtout que l’aiglonne n’avait pas envie d’en parler. Je respectais. Si elle le voulait, elle le ferait et je l’écouterai, sinon je n’insisterai pas. J’avais merdé avec O’. Incroyablement merdé et j’avais besoin d’en parler à quelqu’un d’autre qu’avec Jill. Trop peu d’objectivité là-dedans du fait que c’était sa meilleure amie. Selon moi, Tracy était la personne idéale. Et parler sérieusement m’était difficile, bien que je tentais de faire des efforts afin qu’elle comprenne pourquoi je me sentais un peu perdu ces temps-ci. J’avais oublié son anniversaire, je n’avais pas été très présent depuis le début de l’année avec mon quotidien qui avait vite changé à la rentrée. Oui, j’étais en faute, mais comme je le soulignais à l’amie que j’avais devant moi, l’amitié c’était à deux. Non ? La jeune fille réagit directement en hochant la tête et, même si je le savais, cela me rassura un peu. "Bien sûr, tu n'es pas le seul à avoir ta part de responsabilité, je pense. Mais ce que je crois, c'est qu'on vit tous des moments particulièrement difficiles et éprouvants, au cours desquels la présence de ceux qui nous sont chers est indispensable. Et c'est la même chose te concernant... le jour où ce sera toi qui ira mal, elle se devra d'être là pour t'épauler." Elle avait raison. Elle avait totalement raison et elle l’écoutant je me rendais compte que j’avais bien de quoi culpabiliser ! Elle était mal, elle n’avait normalement pas à me lancer des SOS, c’était moi qui devait le remarquer et l’aider. Quel horrible ami j’avais fait… Et je le regrettai tellement. J’étais en colère contre moi-même mais je ne pouvais m’empêcher de ressentir une pointe d’injustice, parce qu’elle avait préféré me blâmer plutôt que de me laisser direct une seconde chance. Alors je la prendrai, de ma propre initiative, je me rattraperai ! Je savais qu’Octavia serait toujours là pour moi, j’avais une confiance énorme en elle et je voulais que ce soit réciproque. J’y remédierai, je m’en faisais la promesse ! Je levai des yeux de gamin vers Tracy, appréciant le sourire qu’elle m’offrit aucun je répondis avant de lui faire part de mes interrogations quant à sa réaction. Je ne savais pas si elle pourrait vraiment m’aider mais, rien que de lui parler, je sentais déjà que ça me faisait un bien fou.
"Ça l'est peut-être. Tout autant qu'il est difficile de mettre sa fierté de côté pour faire le premier pas, j'imagine." En guise de réponse, je haussai les épaules, portant mon mug à mes lèvres. Là encore, elle devait sûrement avoir raison, mais j’avais quand du mal à comprendre pourquoi elle préférait attendre que je revienne pour m’en mettre plein la figure plutôt que revenir d’elle-même, quitte à me prendre quelques reproches mérités. Nan, vraiment, les filles je ne les comprenais pas… "Elle était au ministère, c'est bien ça... ? Dans ce cas, c'est peu étonnant qu'elle ait eu davantage besoin de toi qu'à l'ordinaire." Fixant Tracy, je hochai la tête pour affirmer ce qu’elle me demandait. Oui, évidemment que c’était logique qu’elle ait plus eu de besoin de moi qu’à l’ordinaire… Mais je n’avais pas été là et je m’en sentais de plus en plus con. « Oui, on est donc d’accord, j’ai merdé ! » Lançai-je avec un petit sourire pour dédramatiser. C’était un fait, je n’allais pas faire se sentir mal Tracy pour une culpabilité qui me concernait. Elle m’aidait à y voir plus clair, c’était déjà super. Bien vite, je lui expliquai ce qui pouvait provoquer aussi son comportement si extrême. Enfin si j’avais bien compris, ce qui n’était pas certain !!! C’était d’ailleurs très difficile de parler de ce moment avec Octavia, en fait. Surtout à une autre fille. J’allais passer pour un salopard… Et je ne voulais pas être ce genre de garçon ! Bref, je balançai tout d’une traite, j’avais horreur de tourner autour du pot, je verrai de toute façon direct dans le regard de Tracy ce qu’il en était. Et autant dire que je n’étais pas très sûr de moi sur le coup… Elle ne dit rien de premier abord. Pas un geste, pas un mot, pas de réaction. Ce n’était pas rassurant et mon cerveau tournait à vitesse folle en me disant que je lui en avais peut-être trop dit. M****, j’allais vraiment passer pour ce que je n’étais pas, et en plus avec une personne que j’aimais beaucoup. Du grand Oli ! Trop de franchise parfois, ce n’était peut-être pas bon… Ses yeux s’écarquillèrent et j’agitai mes jambes de façon impatiente, n’attendant qu’une chose : qu’elle réagisse. L’aiglonne me fixait et je tentai de soutenir le regard, lui lançant des signes pour qu’elle se manifeste, mais au fond, j’appréhendais un peu ses mots. Enfin, elle pouffa de rire ce qui me détendit en moins d’une seconde. Je soufflai, basculant légèrement la tête en arrière, souriant avant de reposer mes yeux sur elle, secouant légèrement la tête de gauche à droite. "Alors c'est évident, Oliver ! Elle avait un faible pour toi. Et c'est peut-être même encore le cas aujourd'hui, alors si elle s'est rendue compte que... ce n'était plus ce que tu voulais, toi, elle l'a mal pris." Une faible pour moi ? Oh non, on était amis, c’était une tension physique rien de plus. Enfin, c’était ce que je pensais. Non non, je ne croyais pas que c’était ça. Octavia était une magnifique jeune femme, elle avait de nombreux gars à ses pieds, impossible que notre amitié soit devenue ambiguë. Non ? Ca m’embrouillait un peu, pour dire vrai, et mon silence le prouvait. Oliver, muet, c’était du rarement vu ! "Enfin... c'est le cas ? Je veux dire, il n'y a rien d'ambigu dans l'amitié que tu as pour elle ? " Je fixai Tracy quelques courtes secondes, me rendant compte que mes pensées s’entrechoquaient et que je ne savais plus tellement ce que j’avais en tête. Ce qu’il en était. Oh… C’était un peu trop compliqué pour moi comme situation en fin de compte ! « Euh… Non. Enfin je n’crois pas… » Je m’arrêtai, tentant de réfléchir quelques instants. Je finis par reprendre : « Je n’sais pas en fait. Peut-être. Si c’est le cas je ne m’en suis pas rendu compte. J’ai déjà ressenti une sorte d’attirance pour elle mais j’ai toujours fait en sorte d’être respectueux et de garder en tête notre amitié. Tu crois que j’aurais pu mal gérer cette ambiguïté ? » Evidemment, la réponse était dans la question, mais j’avais encore l’espoir que mon amie me répondre négativement. Ne savait-on jamais !
Enfin, j’en vins à demander à la Serdaigle de m’aider à lui préparer une surprise. De quoi me racheter. Ca me semblait bien ! Il était hors de question que je la lâche, alors j’allais me tenir à ce que je voulais faire ! Tracy hocha la tête et je le souris largement. Ca, c’était une personne super ! J’avais bien de la chance de l’avoir rencontrée ! "Dis moi ce que tu veux faire, et je t'aiderais Oliver. Je vais être honnête... je vois difficilement comment ça pourrait ne pas avoir de lien, mais si tu as vraiment envie de réparer ça, alors je ferais tout pour te prêter main forte. Même si je compte sur ta discrétion..." Mon sourire n’en faiblissait pas. Peu importe qu’elle me dise que tout ça avait un lien, que c’était de ma faute, elle allait m’aider et j’allais arranger les choses : voilà mon objectif ! « Merci Tracy, t’es géniale ! Je te rendrai la pareille, t’en fais pas, j’vais vraiment apprendre un être un bon ami fidèle. Je croyais avoir trouvé la notice mais j’pense que j’ai loupé des choses… Encore merci, ton œil va tout changer parc’que niveau créativité, j’suis loin d’être le meilleur ! » Lui lançai-je dans un rire, beaucoup plus détendu qu’au début alors que je me sentais plus que reconnaissant du geste que faisait la brunette pour moi.
Maintenant, j’avais bien une envie : mettre cette discussion un peu morose de côté et aller profiter de l’aprem avec elle ! Ce que je lui dis d’ailleurs d’un ton enthousiaste. "Exact, tu as une boutique en tête pour commencer ? Ou je peux choisir ?" Me levant, je lui tendis le bras de façon gentleman avant de l’attirer vers l’extérieur du petit commerce, répondant une fois dehors, malicieusement : « Comme tu as pu le voir, je suis un gentleman, à toi de faire le choix ! Je pourrai même porter les sacs mais je veux savoir aussi ce que tu as à me montrer ! » J’étais une vraie pile et j’attendais de voir, cette après-midi serait top, aucun doute là-dessus !
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver] Dim 24 Juin - 0:41
Amusez-vous de tout, voyez la beauté du monde.
Oliver & Tracy
Toute cette situation, entre Oliver, Octavia… semblait quelque peu confuse et complexe. Elle n’était pas sûre de tout comprendre, et elle n’avait pas une grande opinion de la Poufsouffle. Cependant, elle savait que cette dernière, tout comme elle, en avait bavé, et puisque que son ami paraissait réellement peiné de l’état de leur relation, la moindre des choses qu’elle pouvait faire pour lui était bel et bien de mettre de côté son ressentiment pour analyser cette histoire, de manière suffisamment détachée. Candice aurait probablement fait une bien meilleure conseillère… Mais avec tout ce que le Gryffondor avait fait pour elle dans les cachots, elle se voyait mal lâcher l’affaire. Portant sa tasse à ses lèvres, elle demeura un instant pensive, se demandant comment elle avait pour sa part, pu réagir à la place de l’un ou de l’autre. Comme Octavia, il lui était arrivé de se sentir abandonnée, d’en vouloir à ceux qui l’avait délaissée au moment où elle avait le plus besoin d’eux. Mais Oliver était un gentil garçon, et elle demeurait persuadée qu’il n’avait pas voulu la faire souffrir… Comment discerner le vrai du faux dans une pareille affaire ? Il était sincère, c’était évident : c’était quelqu’un de spontané, et pas rancunier pour deux mornilles, c’était pour ça qu’il l’avait aussitôt pardonnée lors de son arrivée dans les cachots alors qu’à l’époque tout le monde la détestait… « Je ne pense pas que tu l’aies mal géré… Juste…tu sais, j’imagine que les choses évoluent. Avec le temps. Et de son côté, ça a du être le cas. Enfin, je ne suis pas vraiment une experte en la matière, et en plus, je ne la connais pas vraiment Octavia. Mais si quelque chose a changé dans sa manière de se comporter avec toi, c’est peut-être qu’elle voulait en effet… plus que de l’amitié. » réfléchit-elle à voix haute, en tentant d’analyser les réactions du jeune garçon, en cherchant à voir si elle visait juste. S’aventurer sur le terrain des potentielles histoires d’amour alors que finalement, elle n’y connaissait pas grand chose, était un pari risqué. Sans trop savoir pourquoi, elle prenait à coeur cet enjeu, celui de parvenir à trouver ce qui clochait dans cette histoire : son amitié, ou peu importait ce qu’Oliver ressentait à l’égard d’Octavia, avait l’air de lui tenir à coeur. Il y avait certes de drôles de rumeurs qui circulaient sur l’agressivité de cette dernière qui s’était amplifiée depuis le départ de sa demi-soeur, et elle hésita à en avertir son ami, avant de se raviser : pour l’instant, il avait suffisamment d’ennuis à gérer avec leur relation pour qu’elle n’en rajoute… « T’en fais pas, les copains d’abord. » répondit-elle en souriant, tandis qu’elle jetait un oeil à la fenêtre embuée, donnant sur la place principale, maculée d’un voile de neige blanche satinée. « Et je suis contente si tu y vois un peu plus clair, moi non plus je n’aime pas les disputes. Lorsque vous parlerez de tout ça à coeur ouvert, ça ira mieux j'imagine. » répondit-elle en espérant que cela suffirait à le rassurer. Elle cachait souvent la vérité, la déformant parfois à sa guise pour se protéger, mais c’était aussi parce qu’elle ne voulait pas d’histoire. L’idée de la solitude lui était si terrifiante…
Lorsque le Gryffondor l’invita à poursuivre leur virée de l’après-midi une fois leur tasse vidée, elle ne se fit pas prier, se saisissant de son trench coat reposant sur le portemanteau, donc elle se recouvrit avant d’enfiler ses gants. Bien emmitouflés, elle se fraya un chemin parmi les petits groupes d’élèves qui commençaient progressivement à pénétrer dans le salon de thé, avant de regoûter à la fraîcheur de l’hiver en poussant la porte. Le froid était vivifiant, mais pas désagréable, et quelques flocons vinrent se déposer sur leurs cheveux tandis qu’elle hésitait sur la direction à prendre. Finalement, elle décida de mettre fin au suspens, et se retourna vers le Gryffondor, un sourire malicieux sur le visage. « Le vent nous portera ! Et vers Gaichiffon de préférence. Ne t’en fais pas, je ne vais pas t’imposer une séance de shopping, mais il faut absolument que je te montre quelque chose, tu es le premier à qui je vais la faire voir ! » lança-t-elle, avant de le guider jusqu’à la boutique. Elle n’en avait encore parlé à personne, mais si elle savait que l’ouvrage plairait bien à quelqu’un, c’était sans doute à Oliver ! Elle lui fit signe d’attendre devant la boutique quelques instants, et se précipita à l’intérieur pour échanger quelques mots avec la vendeuse, qui sortit un paquet derrière le comptoir. Satisfaite, elle ressortit aussitôt, et s’empressa de le déballer, pour en sortir une longue masse de tissu. Le dépliant pour vérifier les coutures, auxquelles elle avait demandé à madame Gaichiffon de jeter un oeil, elle se retourna ensuite vers son ami, à qui elle mourrait d’envie de montrer son travail. L’entraînant un peu à l’écart, afin qu’ils ne soient pas totalement offerts au regard des autres élèves qui s’agglutinaient devant les vitrines, elle laissa transparaître son enthousiasme. « Elle est belle, hein ? Tu veux l’essayer ? » s’exclama-t-elle en la lui tendant, impatiente de connaître sa réaction. Il ne tarderait pas à se rendre compte que loin d’être une cape ordinaire, il s’agissait d’une étoffe en poils de démiguise qu’elle avait elle-même tissée, avec la machine à coudre que lui avait prêté la vendeuse pour l’occasion en échange d’un coup de main occasionnel en boutique en quatrième année. Elle ne s’en était une fois recouverte que pour vérifier qu’elle la rendait bien invisible, et pour le coup, elle était plutôt curieuse de connaître la réaction d’Oliver. Même si a priori, elle ne comptait pas en parler à grand monde… Cette cape pouvait lui servir en temps voulu, et si elle commencer à faire savoir à une partie de l’école qu’elle en possédait une, elle perdrait un certain avantage. Mais elle avait confiance en son ami, même si c’était un farceur né, elle demeurait persuadée qu’il ne ferait rien pour la compromettre.
Emi Burton
H.J. : Défi consistant à placer trois titres de chansons dans les parties de Tracy réalisé dans ce post !
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(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver]
[Année 2023-2024] “Riez ! Amusez-vous de tout. Voyez la beauté du monde.” [Tracy&Oliver]