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Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine]
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Message(#) Sujet: Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] EmptyMer 29 Nov - 10:47

En cette fin de matinée, le professeur VaatiVidya était installé dans son grand fauteuil à côté du tableau noir. Les jambes croisées, il avait posé sur un de ses genoux un grand cahier à couverture noire feutré. Il le maintenait de sa main gauche tandis que de sa main droite il faisait danser un crayon sur la page. Le doux crissement de la pointe de carbone sur la pulpe du papier accompagné par le tic-tac de l’horloge étaient les seuls bruits audibles dans la pièce.
De temps en temps, Magnus jetait un œil vers l’extérieur par la fenêtre avant de regarder à nouveau sa page en train de se remplir.
Petit à petit, le paysage qu’il était en train de dessiner prenait forme.

Le professeur avait installé les grands bureaux individuels en arc de cercle pour ce cours. Ce matin il allait recevoir les septièmes années et il savait qu’ils ne seraient pas très nombreux. Autant préparer un espace de travail collaboratif.
Ces élèves étaient en dernière année, presque de jeunes adultes, et ils venaient pour préparer leur ASPIC dans cette matière si particulière qu’est l’Arithmancie.

Alors que la grande aiguille de l’horloge s’apprêtait à atteindre le XI, Magnus rangea son cahier dans sa sacoche et attendit l’arrivée des élèves. Ceux-ci ne se firent pas attendre et comme l’avait prédit Magnus, ils n’étaient pas nombreux.

C’est avec un sourire que le professeur les accueillit dans sa salle. Ces jeunes gens allaient bénéficier d’un traitement plus chaleureux que les élèves plus jeunes. On ne cherchait pas à passer un ASPIC sans motivation.

"Bonjour, installez-vous je vous prie. "

Le professeur attendit en silence que les élèves prennent place.

"Bienvenue au cours de septième année d’Arithmancie. Je me présente, Professeur VaatiVidya.
Cette année, vous allez passer vos ASPIC et ensuite quitter Poudlard. Le programme de cette année aura donc pour but de vous préparer à ces deux évènements.

Nous allons passer une heure ensemble par semaine, ce qui est très peu. C’est pourquoi je vais vous demander du travail personnel. Et je compte sur vous pour être au rendez-vous.

Concernant le passage de l’Aspic, vous trouverez dans ces bibliothèques plusieurs sujets des années précédentes. Je vais vous demander d’en préparer un par semaine et de me l’apporter en début de cours. Vous trouverez dans ces mêmes bibliothèques toutes les ressources théoriques nécessaires pour votre travail. Durant le cours, nous reviendrons sur les points de blocages que vous avez pu rencontrer et corrigerons ensemble les exercices les plus complexes.

Concernant votre fin de scolarité, bientôt vous serez plongés dans les tumultes du monde extérieur et vous devrez vous en sortir par vous-même. C’est pour cela que je vous propose cette année de mener un projet personnel de fin d’étude. Vous allez devoir choisir un sujet qui se rapporte à l’Arithmancie, pas forcément intégralement, et mener l’étude correspondante avec une restitution en fin d’année. Je serais là pour vous encadrer, vous guider et vous aider à choisir. Ne vous censurez pas dans vos idées et surprenez moi. Je souhaite que cette classe soit pour vous un espace de liberté et d’échange. "


Le professeur marqua une pause pour laisser le temps aux élèves d’intégrer les informations.

"Et pour conclure cette introduction, je souhaiterai en apprendre plus sur vous et ce qui vous motive dans cette matière."

Magnus recroisa ses jambes et avec un regard bienveillant invita ses élèves à prendre la parole.




Dernière édition par Professeur M. VaatiVidya le Ven 5 Jan - 16:09, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] EmptyMer 6 Déc - 21:47




wit is educated insolence



Mère disait souvent que l'intelligence, c'était l'insolence éduquée. Elle n'avait pas tord. À force de me questionner tous les jours sur les choses qui m'entourent, je me rendais compte des limites de mes connaissances. Lorsque je remontais les petits questionnements de tous les jours jusqu'à des vérités de plus en plus vraies, et de plus en plus simples, je ne cessais de me heurter à des limites. Réfléchir aux bases de notre existence me faisait parfois remettre en question des concept dans lesquels je croyais dur comme faire depuis que l'on me l'avait enseigné. C'était la partie compliquée. Prendre assez de distance, assez de recul, être assez neutre pour retirer toutes les idées qu'enfant, on nous avait implantées dans la tête. Ces idées étaient du terreau fertile à notre imagination. C'était ce qui nous permettait de penser que le monde n'était en réalité pas limité, que nos connaissances étaient infimes par rapport à ce qui subsistaient au-dehors de notre cerveau. Mais l'intérieur de celui-ci était tout aussi intéressant. Les sciences sociales étaient l'un de mes passes-temps favori, et même si je trouvais ridicule de me lancer dans une carrière de psychomage, j'étais tout de même intéressé par le fonctionnement du cerveau, ces zones qui déterminent tout ce que nous sommes, nos moindres pensées, envies, capacités magiques, ... J'ai passé le plus clair de mon enfance à me poser ces questions, mais convaincu que je trouverai les réponses par moi-même, au lieu de me les dicter, je les ai trouvés tout seul. J'ai développé mon imagination, j'ai développer tout ce qu'il me fallait pour être un humain plein de logique, de théorie irréfutable et d'hypothèses inédites. Malheureusement, le fait d'avoir grandi seul, sans réponse, n'a pas forcément développer mes capacités humaines. Je ne connais pas l'empathie. Je ne connais pas la force d'aimer. Je ne connais pas le confort de l'amitié. Je développe des liens étroits avec certaines personnes, mais celles-ci se retrouvent - au final - plus distantes à l'arrivée qu'au départ. Le plus étrange encore, c'est que je n'accorde pas beaucoup d'importance à ce que les gens pensent de moi. Je me dois, pour Mère et notre lignée pure des Sevenoaks, me faire bien voir et être irréprochable, mais au final, j'aime flirter avec les limites entre ce qui est considéré entre le bien et le mal. J'aime flirté avec des sujets tabous, des sujets oubliés, des sujets gores et des sujets dits impossibles. C'est pour ça que travailler avec Tracy m'apporte tant. Cet exercice que je réalise sur moi-même, en essayant d'oublier les limites qui nous ont été dictées par nos aïeux pour formuler des hypothèses aussi épatantes que folles. Certains diront d'ailleurs en les lisant, que je ne suis qu'un jeune fou insolent. Mais je savais ce que je faisais. Défier les règles est la seule possibilité vers le progrès. Insolence envers nos ancêtres et leurs savoirs. Repartir de zéro, émettre d'autres hypothèses, les vérifier. Le chemin était long et sinueux, il poussait à la solitude et à l'égarement, mais je n'étais pas un petit Poucet. Je savais où je me rendais, et j'aimais être seul. Ça me permettait de réfléchir aux choses qui importent vraiment. Les conversations futiles et inutiles, je connaissais, mais je n'avais plus la patience de les suivre, je n'avais plus l'amabilité de les écouter.

Alors que je sortais de la Bibliothèque, la tête remplie d'informations dont j'allais certainement oublié la moitié en une semaine, je jetai un coup d’œil à ma montre, qui m'indiqua bientôt mon cours et local. Arithmancie. C'était un nouveau professeur, et à ce qu'on disait, il était très doué. Ses recherches ne sont un secret pour personne, et si ce personnage réussissait à mettre au point son algorithme complexe, cela pourrait apprendre à révolutionner le monde dans lequel nous vivons, changer nos habitudes, nous conforter à une nouvelle façon de voir la vie. On nous l'impose, mais encore faudrait-il nous permettre de pouvoir vérifier l'hypothèse, de pouvoir faire d'autres hypothèses similaires, les vérifier, et retenir toutes les hypothèses car au final, au plus profond d'elles-mêmes, elles ne restent que des hypothèses, en attendant que nous, humains, mettions au point les outils nécessaires et infaillibles pour découvrir une vérité vraie.

La cloche sonna onze heures et j'entrai dans la classe tranquillement. La disposition des pupitres était étrange, mais je n'émis aucune remarque et m'installai au premier banc accessible. L'option n'était pas très prisée, ce qui en faisait un cours idéal. « Bonjour, installez-vous je vous prie. » Dans le léger brouhaha, je m'assis et sortis mes affaires avec des gestes mécaniques. Le calme revint petit à petit et le professeur reprit la parole, non sans se départir de son calme Bienvenue au cours de septième année d’Arithmancie. Je me présente, Professeur VaatiVidya. Cette année, vous allez passer vos ASPIC et ensuite quitter Poudlard. Le programme de cette année aura donc pour but de vous préparer à ces deux événements. Nous allons passer une heure ensemble par semaine, ce qui est très peu. C’est pourquoi je vais vous demander du travail personnel. Et je compte sur vous pour être au rendez-vous. Attentif, je ne prenais pas encore note de ce disait ce nouveau professeur. J'écoutai son introduction, prêtant attention aux petits détails qui pouvaient se glisser dans ses phrases, se glisser dans ses yeux et révéler trop brusquement des secrets qui devraient rester au fond de la mare .... « Concernant le passage de l’Aspic, vous trouverez dans ces bibliothèques plusieurs sujets des années précédentes. Je vais vous demander d’en préparer un par semaine et de me l’apporter en début de cours. Vous trouverez dans ces mêmes bibliothèques toutes les ressources théoriques nécessaires pour votre travail. Durant le cours, nous reviendrons sur les points de blocages que vous avez pu rencontrer et corrigerons ensemble les exercices les plus complexes. » En dépit de cette heure de cours, je savais que je m'apprêtais à passer un quadrimestre assez chargé. L'art arithmantique n'était pas à prendre à la légère et je le savais à l'inscription, elle demandait en effet des préparations et étaient une charge de travail drastique par rapport à d'autres études. Je savais que le quidditch n'était pas un apport à mes qualités, c'était simplement un loisirs, donc une perte de temps incommensurable. Les moldus étaient intéressants, mais je m'intéressais davantage à ce qui faisaient d'eux des moldus, plutôt que de leurs inventions ridicules pour combler leurs lacunes en magie. La divination pouvait être passionnante, pour qui avait le troisième œil. Ne le possédant pas, mais redoutant la puissance qui l'en découlait, j'ai préféré être méthodique en m'inscrivant aux cours d'arithmancie, de runes et de soins aux créatures magiques. Renforcer ses forces, plutôt qu'essayer de combler ses faiblesses. Mère me l'avait toujours dit, et je savais que j'avais fait les bons choix d'option lorsque je sentis mon intérêt pour ce nouvel environnement. Une lueur devait danser dans mes yeux, alors que j'écoutais la suite. « Concernant votre fin de scolarité, bientôt vous serez plongés dans les tumultes du monde extérieur et vous devrez vous en sortir par vous-même. C’est pour cela que je vous propose cette année de mener un projet personnel de fin d’étude. Vous allez devoir choisir un sujet qui se rapporte à l’Arithmancie, pas forcément intégralement, et mener l’étude correspondante avec une restitution en fin d’année. Je serais là pour vous encadrer, vous guider et vous aider à choisir. Ne vous censurez pas dans vos idées et surprenez moi. Je souhaite que cette classe soit pour vous un espace de liberté et d’échange. » Je ne savais pas encore quel sujet j'étais décidé à aborder, plusieurs me trottaient en tête. C'était l'occasion d'aller plus en profondeur dans la matière, et j'appréciais un travail ayant un objectif, un aboutissement. Je ne comptais pas forcément devenir arithmancien, mais le métier de briseur de sorts m'avait déjà traversé l'esprit. On parle beaucoup des aurors, qui combattent le Mal, mais pas assez des Briseurs de sort qui évoluent dans l'ombre, tentant de déjouer les secrets des plus grands mages noires - ou mages tout court - dans le but d'exterminer tout ce Mal. Personnellement, je ne voyais pas forcément la frontière entre le Bien et le Mal. Pour moi, c'était l'utilisation d'une connaissance qui déterminait ce qui était bien ou mal, mais le fait de connaître le Mal ne voulait pas forcément dire que l'on voulait de l'autre côté de la barrière, du côté où c'était mal vu.
« Et pour conclure cette introduction, je souhaiterai en apprendre plus sur vous et ce qui vous motive dans cette matière. » Sans me poser de questions, je levai la main. Mon discours était tout répété, mes intentions n'étaient pas translucides pour tout le monde, et toute personne qui me connaissait - ou connaissait mon nom - devait se dire que mes dires équivalaient à la partie visible de l'iceberg de mes pensées, et de mes intentions. Maintenant, inutile de s'étendre sur le sujet, je devais simplement paraître naturel. De toute façon, ce VaatiVidya, il était possible que je l'avais déjà rencontré, en compagnie de mes parents. Peut-être les connaissait-il personnellement, ou peut-être avait-il entendu leurs réputations et les récentes nouvelles de l'emprisonnement du géniteur Sevenoaks. Ce dernier s'était rallié à la cause mangemorte au plus mauvais moment, et à présent, il pourrissait simplement dans une cellule d'Azkaban. Ce n'était pas pour me déplaire, en réalité. Mon géniteur m'insupportait par sa faiblesse et sa lâcheté. Il était à sa place et incapable de nous causer du tord. Maintenant, était-ce bien dans les esprits de tous ? Pas certain ... « Andrea Sevenoaks, serdaigle. La magie est un art qui me passionne depuis toujours. J'aime les formes de magie complexe, et ces calculs sont une preuve que la magie peut être quantifiée, contenue et analysée avec méthode. C'est un casse-tête vivant, qui évolue au fil du temps, et qui rend cette matière si passionnante. L'arithmancie me permet d'étudier cette magie sous un angle différent avec précision et rationalité, presque de l'analyser en tant que personne, avec un caractère identifiable. » Je pourrais continuer à en parler, mais je ne voulais pas exposer mes projets personnels à la classe. Je fixais le professeur au regard perçant sans ciller, détournant le regard lorsqu'un autre élève prit la parole pour s'exprimer, ce qui me permit d'ouvrir mon carnet, duquel je fis apparaître un nouveau signet pour le cours du jour. Je me devais de brainstormer dès à présent, si je voulais choisir un sujet personnel et poussé pour la fin du cours. Et je devais avouer qu'écouter les raisons choisies par les autres élèves du cours n'avaient jamais été ma tasse de thé.


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] EmptyJeu 7 Déc - 11:26

La grosse poignée d'élèves avaient pris place pour le cours. Ils avaient été ponctuels et la professeur n'en attendait pas moins de leur part. Magnus avait pris le temps de les observer et alors qu'il avait débuté son cours, il parcourait l'assemblée de son regard à la recherche de l'hypothétique perle rare.
La plupart des étudiants qu'a pu croiser Magnus suivent les cours parce qu'ils le doivent, sans réel conviction par ailleurs. Cela ne fait pas forcement d'eux des mauvais élèves surtout en dernière année d'une matière aussi particulière. Mais cela n'en faisait pas pour autant des élèves intéressants. Magnus sait qu'ils suivront les cours, travailleront dur pour avoir leur ASPIC, quitteront l'école et passeront à d'autres choses.
Cependant, parfois au milieu de la masse studieuse, on pouvait trouver cette fameuse perle rare. Un élève pour qui l'arithmancie était une vraie conviction, qui voyait dans l'arithmancie la clé de vrais mystères.
Trouver une personne de ce genre était l'un des objectifs de Magnus. Ses recherches avançaient bien mais même s'il avait bien avancé la théorie, il ne pouvait pas passer à la pratique seul. Or pour la plupart des gens, ses recherches tenaient uniquement à de la masturbation intellectuelle purement théorique mais ces gens là étaient tout simplement trop limités dans leur vision pour appréhender le chef d'œuvre de Magnus.
De plus, par essence, la mise en pratique de ce projet allait demander une grande discrétion et il fallait donc limiter au maximum le nombre d'intervenants.
C'est pour cela que Magnus cherchait un joyau brut parmi ses élèves.
Soudain, un lueur dans le regard d'un élève interpella le professeur. L'intérêt de cet élève était réel. Magnus allait garder un œil sur lui.

Vint finalement le moment où Magnus, laissa la parole aux élèves, il écouta tout en prenant quelques notes dans un carnet. L'élève qui avait attirer son attention se présenta : "Andrea Sevenoaks, serdaigle". Le nom de famille n'était pas inconnu de Magnus, il fouilla dans ses archives mentales et fit remonter quelques informations à leur sujet. Il ne trouva rien de pertinent à ses yeux. Seul comptait l'élève au final. Magnus ne se laissait jamais influencer par les rumeurs, les ragots ou les liens de familles. Il se faisait sa propre opinion par lui même.

"L'arithmancie me permet d'étudier cette magie sous un angle différent avec précision et rationalité, presque de l'analyser en tant que personne, avec un caractère identifiable" Les lèvres de Magnus se retroussèrent en un léger sourire. Le potentiel était bien là. Andrea voyait par delà le voile classique de la matière et cela plaisait au professeur.

Les autres élèves se présentèrent aussi et comme Magnus s'y attendait ils étaient avant tout des élèves studieux voulant obtenir de bons résultats mais pas des passionnés. Cela ne signifiait pas qu'il méritait moins d'attention. D'un point de vue scolaire, Magnus mettait un point d'honneur à traiter équitablement les élèves à partir du moment où ils fournissent le travail associé.
Par contre, si son intuition au sujet d'Andrea était la bonne, ils auraient certainement des choses à se dire en dehors du cadre scolaire.

Une fois toutes les présentations terminées, Magnus reprit la parole, toujours aussi calme et précis. Il était temps pour lui de lancer quelques appâts pour voir si le jeune Andrea allait mordre.

"Merci bien pour ces quelques mots. En toute équité, je vais aussi me présenter plus longuement. Je m'appelle Magnus VaatiVidya, j'ai fait mes études à Durmstrang, aussi comprenez que je ne sois pas parfaitement au point avec les traditions et les méthodes de l'école de Poudlard. Cela fait plus de vingt ans que je parcours le monde à la rencontre des plus grands experts dans certains domaines de magie les plus confidentiels. L'Arithmancie en fait partie avec la numérologie, l'alchimie et tout un lot d'autres domaines qui ont pour point commun de se baser sur la science pour quantifier la magie.
A travers ses rencontres et mon apprentissage auprès d'eux, j'ai compris que fondamentalement toutes ses matières étaient la même. Elles avaient été simplement abordées par des points d'entrée différents qui ne s'étaient pas encore rejoint. Je travaille donc ardemment à la mise en place d'une théorie des champs magiques unifiés pour avoir des modèles communs et applicable.
Si je vous parle de cela, c'est pour vous donner une idée de l'ampleur que peut représenter un projet Arithmantique et ainsi j'espère vous inspirer.
Beaucoup de mages se contentent d'agiter leur baguette pour lancer des sorts sans se poser plus de question et pour la grande majorité cela suffit. Ils reproduisent des gestes et des paroles qui leur ont été transmis. Dans le fond c'est normal, après tout quand vous insérer une clé dans une serrure vous ne vous posez pas la question du fonctionnement précis du mécanisme. Vous avez un outil et vous vous en servez.
Pour moi, cela ne me suffit pas, j'ai besoin de savoir. J'ai besoin de comprendre. Et cela uniquement à travers le prisme intellectuel.

Prenons le cas d'utilisation de l'Arithmancie pour les briseurs de sorts, les meilleurs d'entre eux, quand il se rendent dans le tombeau, crypte, cachette secrète d'un puissant mage noir, sont capables de se projeter dans les méandres tortueux de la nature des maléfices pour les comprendre dans leur ensemble et les désamorcer. Ils sont obligés de se poser des questions horribles sur des sorts fait pour torturer, mutiler et tuer. Certains rentrent même en symbiose avec la psyché du mage noir. Mais cela ne les compromet pas pour autant, ils ont le détachement intellectuel nécessaire à la compréhension des choses. Savoir comment on fabrique un couteau ne fait pas de quelqu'un un meurtrier, de la même façon connaître les arcanes d'un sort aussi impardonnable que le sort de mort ne fera pas de vous un mage noir.

C'est pour cela que je vous invite dans le cadre de la recherche de votre projet à ne pas vous censurer. Trouver quelque chose qui vous intrigue, que vous avez besoin de comprendre, d'analyser, d'anticiper et avec mon aide, nous allons le décortiquer sans aucun remord jusqu'à ce qu'il n'ait plus de secret."


Magnus marqua une pause et observa les élèves.

"Avez vous des questions ? Des interrogations ? Des remarques ? Avez vous déjà une ou des idées de projet ? N'hésitez pas. Tout ce qui se dira dans ce cours et dans le cadre de vos projets restera entre vous et moi. Je vous promet ma confidentialité. De la même façon, si jamais l'inspiration vous visite à un moment impromptu, n'hésitez pas à m'envoyer un message ou à passer me voir à mon bureau."

Voilà, Magnus avait fait de son mieux pour ouvrir le plus d'ouvertures possibles à Andrea, et il espérait que celui-ci soit la perle rare qu'il cherchait.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] EmptyDim 10 Déc - 19:00




wit is educated insolence



Je n'avais aucune honte à me démarquer de la sorte de mes camarades. Aurais-je dû rester dans l'ombre de ces abrutis qui ne faisaient qu'emmagasiner assez d'informations pour pouvoir réussir leurs ASPICs ? Non, mes intentions étaient tellement plus ambitieuses que de juste m'abreuver de ses paroles. Je voulais faire beaucoup plus que de tenter d'entrer au Ministère, que de tenter à arrêter des mages noirs, que de tenter de garder une place au sein du Ministère. Je prenais le problème à l'envers. Le Ministère devra me contacter pour que je fasse partie de ses rangs, même si une place tout au chaud m'attendait depuis ma naissance.
Bien que la famille ne voulait pas forcément signifier quelque chose, lorsqu'on avait une femme intelligente et ambitieuse comme Mère, on ne pouvait faire autrement que d'être assoiffé de ses propres ambitions. Je voulais faire mes preuves, je me sentais capable de grandes choses, et je sentais enfin un professeur ouvert à l'idée de laisser libre-court à nos talents particuliers. J'étais droit sur ma chaise lorsque j'avais pris la parole, et le regard intéressé du professeur ne se perdit pas lorsque je me présentai, et présentai la vision que j'avais de l'arithmancie. Avec certitude, je dirais que j'ai décelé de l'intérêt chez le vieil homme. Son mince sourire en disait long, tout comme ses pupilles qui pétillaient de bonnes idées. Bonnes ou mauvaises intentions, je n'en étais pas si sûr, mais ce n'était qu'un premier aperçu, j'étais conscient de pouvoir me leurrer. Lorsqu'il reprit la parole après la ronde des septièmes années, son regard avait changé. Il paraissait enthousiaste à l'idée de vider nos têtes d'idées reçues pour penser par nous-même, de façon critique, et ça me plaisait. Je me doutais que mes camarades aient aussi faciles que moi à l'exercice car voilà de nombreuses années que je prenais le savoir de nos différents professeurs pour un réceptacle à savoir trop petit pour la quantité d'informations qui pouvait m'intéresser en réalité. Alors, je prenais soin de me faire une idée précise et personnelle en complétant les cours de savoir additionnels, présents dans les livres. Bien sûr, je ne perdais pas mon temps à l'appliquer si ce n'était pas réellement utile. J'avais approfondi l'art des potions, celui des runes, de la défense contre les forces du mal et de l'arithmancie. Le reste me permettait de me cantonner à ce qu'il me fallait, et selon les sujets, je pouvais parfois faire exception à cette règle. « Merci bien pour ces quelques mots. En toute équité, je vais aussi me présenter plus longuement. Je m'appelle Magnus VaatiVidya, j'ai fait mes études à Durmstrang, aussi comprenez que je ne sois pas parfaitement au point avec les traditions et les méthodes de l'école de Poudlard. Cela fait plus de vingt ans que je parcours le monde à la rencontre des plus grands experts dans certains domaines de magie les plus confidentiels. L'Arithmancie en fait partie avec la numérologie, l'alchimie et tout un lot d'autres domaines qui ont pour point commun de se baser sur la science pour quantifier la magie. » C'était intéressant. Passionnant, même. Je n'avais jamais rencontré de professeur qui remettait également le concept de magie en question. Nous ne parlions habituellement pas de quantifier, découper, expérimenter la magie. Nous nous contentions de l'utiliser pour changer un animal en un objet du quotidien, pour réparer nos maladresses, pour nous défendre des forces obscures, sans pour autant se poser des questions fondamentales et existentielles pour un sorcier : pourquoi la magie ? comment opère-t-elle ? qu'est-ce qui fait que oui ou non, il existe des nés-moldus et des cracmols ? et bien plus encore. Tel un scientifique, j'aimais étudier la magie. J'aimais me poser ces questions, me dire que le cerveau humain était trop petit pour galvaniser nos pouvoirs, que certaines zones du cerveau étaient capables de décupler nos pouvoirs, de diversifier nos dons et d'acquérir des pouvoirs dont nous ne soupçonnions pas même l'existence. « A travers ses rencontres et mon apprentissage auprès d'eux, j'ai compris que fondamentalement toutes ses matières étaient la même. Elles avaient été simplement abordées par des points d'entrée différents qui ne s'étaient pas encore rejoint. Je travaille donc ardemment à la mise en place d'une théorie des champs magiques unifiés pour avoir des modèles communs et applicable. Si je vous parle de cela, c'est pour vous donner une idée de l'ampleur que peut représenter un projet Arithmantique et ainsi j'espère vous inspirer. » Fascinant. Je notai l'idée sur mon bout de parchemin. Je serais ravi de parcourir la bibliothèque à la recherche de ce qui existait pour le moment, de comprendre le phénomène étudié et pourquoi pas, de converser avec l'intéressé histoire de m'enrichir davantage. J'étais ce qu'on pouvait appelé un véritable érudit, et je savais qu'il me restait tellement à apprendre. Je savais également que je ne devais pas me quantonner aux livres, il n'était que la partie visible de l'iceberg contrairement à ce qu'on pouvait croire. Expérimenter et observer notre environnement étaient parfois bien plus riches en informations. « Beaucoup de mages se contentent d'agiter leur baguette pour lancer des sorts sans se poser plus de question et pour la grande majorité cela suffit. Ils reproduisent des gestes et des paroles qui leur ont été transmis. Dans le fond c'est normal, après tout quand vous insérer une clé dans une serrure vous ne vous posez pas la question du fonctionnement précis du mécanisme. Vous avez un outil et vous vous en servez. Pour moi, cela ne me suffit pas, j'ai besoin de savoir. J'ai besoin de comprendre. Et cela uniquement à travers le prisme intellectuel. » J'étais tellement en accord avec ce qu'il disait. J'aurais pu dire la même chose. Pour les avoir côtoyer depuis sept ans, je pouvais dire que les élèves autour de moi, ils étaient de la sorte, à agiter leurs baguettes sans réfléchir. Je me savais différent. Ça pouvait faire arrogant, orgueilleux et tout ce que vous voulez, mais c'était réel : personne n'était intéressé par les mécanismes ; tout le monde s'intéressait toujours aux résultats. « Prenons le cas d'utilisation de l'Arithmancie pour les briseurs de sorts, les meilleurs d'entre eux, quand il se rendent dans le tombeau, crypte, cachette secrète d'un puissant mage noir, sont capables de se projeter dans les méandres tortueux de la nature des maléfices pour les comprendre dans leur ensemble et les désamorcer. Ils sont obligés de se poser des questions horribles sur des sorts fait pour torturer, mutiler et tuer. Certains rentrent même en symbiose avec la psyché du mage noir. Mais cela ne les compromet pas pour autant, ils ont le détachement intellectuel nécessaire à la compréhension des choses. Savoir comment on fabrique un couteau ne fait pas de quelqu'un un meurtrier, de la même façon connaître les arcanes d'un sort aussi impardonnable que le sort de mort ne fera pas de vous un mage noir. » Mes pupilles pétillaient. Scotchés par son discours, j'avais mis de côté ma plume pour l'écouter le plus attentivement possible. Les yeux rivés, je ne manquais pas une miette de ses mots, pas une expression qui s'étirait sur son visage puis se noyait dans ses rides. « C'est pour cela que je vous invite dans le cadre de la recherche de votre projet à ne pas vous censurer. Trouver quelque chose qui vous intrigue, que vous avez besoin de comprendre, d'analyser, d'anticiper et avec mon aide, nous allons le décortiquer sans aucun remord jusqu'à ce qu'il n'ait plus de secret. » Mon cerveau tournait à mille à l'heure. Je me mis à passer tous les sujets en revue qui m'avaient toujours donné du fil à retordre. Il y en avait beaucoup, mais certains n'étaient pas assez intéressants. Je recherchais ici le sujet qui pouvait me faire évoluer en tant que personne, en tant que sorcier, et pour cela, il fallait que je m'attaque à un gros morceau sans pour autant paraître présomptueux. Quoique. J'aimais ma présomption. J'aimais mon arrogance. L'esprit est l'insolence éduquée. J'aimais avoir de l'esprit, quitte à montrer quelques signes d'insolence masquée. « Avez vous des questions ? Des interrogations ? Des remarques ? Avez vous déjà une ou des idées de projet ? N'hésitez pas. Tout ce qui se dira dans ce cours et dans le cadre de vos projets restera entre vous et moi. Je vous promet ma confidentialité. De la même façon, si jamais l'inspiration vous visite à un moment impromptu, n'hésitez pas à m'envoyer un message ou à passer me voir à mon bureau. » J'en avais des centaines, mais pas à poser devant mes camarades de cours aux oreilles plus développées que leur cerveau. Un sujet arithmantique qui me permettrait de m'élever, voyons. J'avais bien ma petite idée, intelligente et sans soupçons. Bien sûr, je pourrai creuser le sujet plus en profondeur avec ce professeur, mais devant la classe, il me fallait conserver ma réputation et mon image immaculée. « Professeur ? Pour résumer, nous n'avons aucune restriction, aucune limitation, aucune censure, nos rencontres, la Bibliothèque - et j'entends par là la Réserve - qui peuvent nous aider dans nos recherches ? » Ma hâte trahissait mon impatience de commencer. C'était Noël avant l'heure. Bien que je n'aimais pas forcément les travaux encadrés, mais ce Magnus VaatiVidya avait quelque chose qui me poussait au respect. Tant qu'il ne me guidait pas et ne me mettait pas de barrière, je me sentirais bien, et relativement en confiance pour lui délivrer mes recherches en temps et en heure. Si je pouvais accéder à la Réserve d'autre part, ça me serait bénéfique pour les recherches que j'effectuais en parallèle, bien que dans le cas de l'idée qui commençait tout doucement à germer dans ma tête, je ne pourrais non plus m'en passer. « Je pensais personnellement à me tourner vers la question de l'amour à travers l'arithmancie. Cela pourrait aussi se recouper avec l'hérédité du gène sorcier, mais la première question me parait plus intéressante à aborder. » La magie rouge était une magie dangereuse qui pouvait parfois se recouper avec la magie noire. Mais "l'amour" comme couverture passait bien mieux que "la magie rouge". Il ne restait plus qu'à voir ce que le professeur pouvait en dire. Le thème me paraissait trop vague, mais comment choisir la question sans avoir fait un premier tour théorique de la matière. C'est en commençant à réfléchir sur le sujet que je pourrai formuler ma question de base, pas avant.


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] EmptyJeu 28 Déc - 17:26

Le professeur avait été attentif durant son monologue sur la réaction des élèves. Et il n'avait pas été déçu du résultat, Andrea semblait avoir été touché, inspiré voir même excité par le discours de Magnus. L'élève de Serdaigle semblait ravi à l'idée de pouvoir sortir des sentiers battus et d'avoir une liberté dans le cadre de ses études. C'était exactement le genre de réaction que Magnus cherchait auprès de ses élèves.
Sans surprise, Andrea fut le premier à prendre la parole :

« Professeur ? Pour résumer, nous n'avons aucune restriction, aucune limitation, aucune censure, nos rencontres, la Bibliothèque - et j'entends par là la Réserve - qui peuvent nous aider dans nos recherches ? »

Magnus sourit intérieurement. Dans sa jeunesse, il avait été pareil et il s'était longtemps battu pour avoir accès à la réserve de la bibliothèque de Durmstrang et bien qu'elle fut très riche d'enseignement cela fut au final assez décevant. Mais c'est le genre d'expérience que l'on devait faire par soi-même.

"A mon niveau, je ne vous poserai pas de limites dans le cadre de votre projet. Cependant, ce sera à votre charge que de justifier vos demandes et vos requêtes. Et vous aurez mon soutien bien entendu. Pour reprendre l'exemple de la bibliothèque, je ne suis pas habilité pour vous donner l'accès à la réserve. Mais je vous assisterai dans le cadre de votre demande d'accès au bibliothécaire. Et en cas de refus, nous trouverons ensemble un moyen d'avoir accès à l'ouvrage ou aux informations. Par exemple, j'ai moi-même une bibliothèque assez fournie et tout n'est pas présent dans cette salle de classe."

Il laissa Andrea continuer et celui-ci aborda ses projets. Le professeur ressenti une légère déception mais il y avait peut être matière à faire. Il devait en savoir plus.

"Mettons de côté l'hérédité qui ne nous mènera pas loin. L'amour, voilà un sujet périlleux monsieur Sevenoaks. En toute honnêteté, c'est un sujet que je n'ai pas étudier personnellement à travers ma matière et je suis assez curieux de ce que vous comptez en faire. Je pense que si vous êtes ici en septième année ce n'est pas pour jouer à l'oracle de foire et déterminer les âmes sœurs des jeunes magiciens trop crédules.
Non, si vous vous posez cette question, c'est certainement pour quelque chose de plus fort, de plus sauvage, de plus mystérieux. Peut être que vous vous demander comment manipuler l'avenir en utilisant l'amour ? Ou bien peut être s'agit il d'étudier la magie issu de ce sentiment ? Ou bien encore autre chose à laquelle je ne pense pas ?
Je vous laisse le temps de mieux réfléchir à l'énoncé de votre projet et j'espère que ce ne sera pas "Comment trouver l'amour en 5 calculs arithmantiques" "


Magnus laissa le temps de la réflexion à Andrea et écouta les autres projets des élèves. Il leur fit aussi des remarques et discuta avec eux de la bonne formulation et des axes de recherches.
Il finit par revenir à celui qui était en train de potentiellement devenir son protégé et profita qu'il avait lancé les autres élèves dans une discussion tierce pour parler un peu plus en privé avec le Serdaigle.

"Monsieur Sevenoaks, je comprendrai parfaitement au vue du sujet que vous souhaitez entreprendre que vous ne vouliez pas l'aborder au milieu de la classe. Aussi et si je ne me trompe pas, prenez votre temps et faite moi parvenir votre sujet par hibou. Et en cas de besoin, je vous rappelle que la porte de mon bureau est ouverte à tous les élèves motivés. Est ce que cela vous convient ? Avez vous des questions ?"

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] Cours n°1 des 7ème années : Préparation à l'ASPIC et projet de fin d'étude [Termine] EmptyJeu 4 Jan - 23:36




wit is educated insolence



J'étais curieux. Curieux de voir comment ces recherches allaient tourner. Je partais de la magie rouge et, imperceptiblement, je tendais vers la magie noire. Je savais qu'elles se recoupaient. Je savais qu'il n'y avait rien de plus puissant au monde que l'Amour. Et je savais que si je pouvais découper ce thème et en choisir les meilleures parts, je pourrais les combiner aux Ténèbres, et en faire de grandes choses. Puissantes et redoutables. Cette idée me séduisait. Je me doutais que ça n'allait pas être évident de se balader dans ces tréfonds de magie en compagnie de ce nouveau professeur d'arithmancie, mais le challenge me tentait. Plus qu'une Frowein aurait pu me tenter. Plus qu'une demi-vélane qui me chuchotait des paroles à l'oreille qui me rendraient fou. J'étais attiré par l'essence de mon idée, et je sentais que je prenais un chemin différent, un chemin inconnu. Je sortais de ma zone de confort pour explorer tout ce qui est contraire de moi. Parce que je ne ressens pas d'empathie pour les autres. Parce que je ressens tout simplement aucun intérêt pour le genre humain ordinaire. Ce qui m'intéressait se trouvait dans l'extraordinaire, sous toutes les formes que pouvaient prendre ce dernier. « A mon niveau, je ne vous poserai pas de limites dans le cadre de votre projet. Cependant, ce sera à votre charge que de justifier vos demandes et vos requêtes. Et vous aurez mon soutien bien entendu. Pour reprendre l'exemple de la bibliothèque, je ne suis pas habilité pour vous donner l'accès à la réserve. Mais je vous assisterai dans le cadre de votre demande d'accès au bibliothécaire. Et en cas de refus, nous trouverons ensemble un moyen d'avoir accès à l'ouvrage ou aux informations. Par exemple, j'ai moi-même une bibliothèque assez fournie et tout n'est pas présent dans cette salle de classe. » J'acquiesçai, sachant que c'était une invitation. Il se rendra bien compte que lorsque ma soif ne sera pas étanchée par cette Réserve. Il se rendra bien compte que m'accompagner jusqu'à la bibliothèque à chaque fois que je le souhaite pour une autorisation à cette Réserve et aux livres qu'elle renfermerait allait se révéler bien vite être une mission périlleuse et sempiternelle. Il perdrait trop de temps et me laissera seul. Et au moment où j'aurai gagner sa confiance sur le sujet, je pourrai mettre le deuxième pied dans la mare pour demander d'autres livres un peu plus poussés. Par curiosité. Bien que l'évocation de sa bibliothèque personnelle me paraissait alléchante. Davantage même que celle de la Réserve. Peut-être devrais-je elle aussi l'éplucher avec candeur. Avec un peu de chance, je pourrais trouver des livres d'alchimie ou de potions un peu moins tabous que ceux présents dans notre bibliothèque publique. Peut-être est-ce que la résurrection et la recherche de jouvence étaient des sujets qui aidaient ce Professeur VaatiVidya à s'endormir en se mettant au lit le soir ? La pensée m'arracha un sourire idiot. Je pensais alors à Tracy, à ce serment inviolable auquel nous devions encore nous engager et à ses recherches, tant intéressantes que vivifiantes. Le voyage m'intéressait déjà, alors ne parlons même pas des potentiels résultats que nous pourrions obtenir ... J'attendais de voir ce que notre alliance pourrait m'apporter.

« Mettons de côté l'hérédité qui ne nous mènera pas loin. L'amour, voilà un sujet périlleux monsieur Sevenoaks. En toute honnêteté, c'est un sujet que je n'ai pas étudier personnellement à travers ma matière et je suis assez curieux de ce que vous comptez en faire. Je pense que si vous êtes ici en septième année ce n'est pas pour jouer à l'oracle de foire et déterminer les âmes sœurs des jeunes magiciens trop crédules. » Mes yeux roulèrent à cette évocation tandis que j'entendis des petits gloussements faire saigner mes oreilles. Non, hors de question de jouer les diseurs de bonne aventure. L'arithmancie apportait trop de matière intéressante que pour me plonger dans de telles sottises. C'était trop facile. Je pouvais même jouer les devins, sans même calculer quoi que ce soit. De plus, je ne croyais pas en les âmes sœurs. Je ne croyais qu'en des alliances fructueuses. « Non, si vous vous posez cette question, c'est certainement pour quelque chose de plus fort, de plus sauvage, de plus mystérieux. Peut être que vous vous demander comment manipuler l'avenir en utilisant l'amour ? Ou bien peut être s'agit il d'étudier la magie issu de ce sentiment ? Ou bien encore autre chose à laquelle je ne pense pas ? Je vous laisse le temps de mieux réfléchir à l'énoncé de votre projet et j'espère que ce ne sera pas "Comment trouver l'amour en 5 calculs arithmantiques » Il n'allait pas être déçu. Je notais quelques-unes de ses expressions pour formuler ma réflexion et mon énoncé. C'était bien un mélange des idées qu'il avait formulées. Mais je devais me recentrer sur l'essentiel, sur l'essence même de l'Amour. J'aimais l'idée de pouvoir étudier la magie issue de ce sentiment. Après tout, l'Amour était ce qui avait vaincu le Seigneur des Ténèbres. La magie issue de l'amour était plus puissante, et plus méconnue également. Est-ce que la plupart des sorciers savait la contrer ? Dans toutes les histoires, le méchant contrôle les Forces du Mal et le gentil, les Forces de l'Amour. Qu'est-ce qui se passerait si un méchant arrivait à contrôler les pouvoirs de l'Amour, avec manipulation et sincérité ? Ça serait intéressant. De toute façon, quantifier la magie rouge n'allait pas être évident, mais je voulais faire les choses en grand. C'était l'avenir auquel je me promettais, alors je vais bien évidemment commencer quelque part. Là où on ne m'attendait pas. Là où on souriait à mes idées. La cloche sonne alors que mon voisin annonce à son tour son sujet et, bien content d'échapper à l'exercice, se lève en fourrant toutes ses affaires dans son sac avec précipitation. Les quelques élèves se lèvent à leur tour et ne tardent pas à quitter le bureau. Alors que moi aussi, je m'exécute avec tranquillité, je ressens le regard du professeur peser sur moi. Mais c'est un poids que j'affronte les yeux dans les yeux, avec beaucoup de respect. « Monsieur Sevenoaks, je comprendrai parfaitement au vue du sujet que vous souhaitez entreprendre que vous ne vouliez pas l'aborder au milieu de la classe. Aussi et si je ne me trompe pas, prenez votre temps et faite moi parvenir votre sujet par hibou. Et en cas de besoin, je vous rappelle que la porte de mon bureau est ouverte à tous les élèves motivés. Est ce que cela vous convient ? Avez vous des questions ? » Il fallait que j'envoie un hibou à Mère au sujet de ce professeur. Inutile de dire qu'elle sera curieuse d'en apprendre plus à ce sujet. Il avait des manières qui ne trompaient personne sur la catégorie de son sang et de son noble entourage. Ses yeux étaient d'une intelligence rare et je ne savais placer l'intérêt qu'il apportait à ma personne sur mon nom de famille ou sur les idées brouillonnes que j'avais évoquées durant le cours. En le fixant avec retenue et raideur, je soulevai enfin mon sac en bandoulière. « Je n'y manquerai pas, Professeur. J'ai des tonnes de questions, mais je pense qu'il est inutile de vous faire perdre votre temps si je peux trouver les réponses par moi-même. Je ne serai pas long à vous faire parvenir l'énoncé de mon sujet, et j'aurai certainement besoin de faire irruption dans votre bureau après les vacances de Noël pour vous évoquer mes raisonnements et mon avancée sur le sujet. » Je savais qu'il était inutile sur le fait d'insister pour l'accès à cette maudite réserve. Mon autorisation viendra en temps et en heure, et les éclaircissements dont j'avais la nécessité me viendront à ce moment. En attendant, il ne me restait plus qu'à préparer ce bal en approche et ces vacances d'hiver en Europe avec l'espoir qu'il changerait d'avis à m'accorder ce Graal.



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La fin de l'heure était déjà arrivé. Magnus n'avait pas vu le temps passer ce qui était plutôt bon signe et n'était pas surprenant qu'on travaillait avec de jeunes adultes.

Andrea Sevenoaks avait en particulier attiré l'attention du professeur. Aucun rapport avec son nom ou sa lignée, il s'agissait du comportement et des réflexions. Magnus avait parfois l'impression de se voir lui même en plus jeune à plusieurs niveaux. Il arrivait à lire dans son regard cette insatiable envie de savoir et de repousser les limites. Il avait le sentiment qu'Andrea n'acceptait qu'on limite son accès aux connaissances chose que Magnus avait ressenti aussi dans sa jeunesse.

Magnus sentit poindre en lui la curiosité de savoir ce que ferait ce jeune homme de tout ce savoir. Et il se demanda aussi s'il serait capable d'intéresser le jeune homme à son propre projet.

C'est donc l'esprit plein de projet et de questionnement qu'il observa les élèves quitter la classe. Il commençait a avoir trouver plusieurs pépites au sein de l'établissement.

" Très bien monsieur Sevenoaks, j'attendrai votre hibou et la porte de mon bureau est ouverte. Bonne fin de journée"

La salle de classe enfin vide, Magnus quitta son attitude de professeur et se détendit un peu les muscles de la nuque. Il reprit place dans son fauteuil et sans un mot se remit à son carnet à dessin pour se détendre un peu avant de continuer son programme de la journée.
Le calme après l'action était un des moments préféré du professeur, ses mains occupés à crayonner son esprit pouvait se concentrer pleinement sur l'organisation des informations dans son palais mental. Il rangeait avec soin et précision les informations qu'il avait pu recueillir.
Malheureusement, le coin consacré à sa sœur était toujours aussi désespérément vide et c'était bien un sujet sur lequel il n'avançait guère depuis son arrivé.

[Fin du cours]
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