Cours n°1 des 5ème années - Les protections magiques [Cours terminé]

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'Le Hasard' : 1

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DCFM
Feat les 5ème année

Alors que je me plaisais dans mon silence, mes camarades ont commencé à parler de toutes sortes de sortilèges de protection. Octavia a parlé du sort de Repousse-moldu qui était notamment utilisé lors des Coupes mondiales de Quidditch, Tracy a exposé sa lumière au sujet d’un contre maléfice, Hadley a cité le fameux charme du bouclier ‒ j’avais raison ! ‒ et le charme du Cridurut. Pour finir, Avalon a détaillé la réponse de Hadley. Bon, elles avaient tout dit, comme d’habitude. Au moins, le cours avancerait vite et nous passerions bientôt à la pratique.
Plume en main, j’ai recopié les explications du professeur Mandrake. Apparemment, Poudlard était protégé par le sortilège de Repousse-moldu mais cela restait un sort assez facile à briser notamment si la magie y était trop concentrée. Je trouvais cela logique, ce qui laissait supposer que l’an dernier, avec tous ces combats, les moldus auraient pu voir un bout de notre château. Pour ce qui était du Salveo Maleficia, il se couplait avec le Cave Inimicum pour mieux prévenir des sortilèges. Cave Inimicum, cela devait être super pratique pour se tenir loin des ennemis ! C’était sûrement le plus utile des deux sorts mais les apprendre tous les deux restait intéressant.

Au bout de dix bonnes minutes d’explications ou peut-être même quinze, je commençais à avoir mal à la main.

« Il parle beaucoup pour un prof de défense contre les forces du mal. Mais bon, il a l’air d’être un expert. » Ai-je chuchoté à un Perrin qui devait être également surpris par la tonne d’encre sur son parchemin.

Les démonstrations de sortilèges par le professeur Mandrake étaient d’autant plus intrigantes et chouettes à regarder. Mais ce qui a attiré bien plus mon attention, c’était son discours au sujet du Patronus. J’ai toujours rêvé de pouvoir en exécuter un et ainsi voir quel animal lumineux sortirait de ma baguette. Peut-être un loup ? Ou bien un petit lapin ? Cela pouvait être tout et n’importe quoi.

« La forme initiale d'un sortilège de Patronus est appelée Patronus incorporel. Cela peut prendre la forme d'un filet de fumée argentée ou bien une sorte de bouclier lumineux. Ont passe tous par cette étape au début, car si c'est la protection la plus efficace et la plus avancée elle nécessite beaucoup de maîtrise avant de pouvoir être amenée à sa forme corporelle, sa forme la plus puissante. »

Ma main allait bientôt lâcher à ce rythme. Si seulement j’étais ambidextre… J’étais bien contente que Spencer n’ouvre la bouche pour parler un peu et me laisser du répit. J’ai écouté ce qu’il avait à dire avant que le calvaire de l’écriture ne reprenne. Mandrake a posé plein de questions à ce sujet et tout le monde s’est mis à répondre comme s’ils avaient avalé leur manuel avant d’entrer dans cette classe. Ma main endolorie souffrait de plus en plus à chaque phrase qu’ils sortaient et d’un soupir lassé, j’ai commencé à arrêter de prendre en notes. Tant pis, je lirai les bouquins à ce sujet et basta ! J’ai même arrêté de suivre les explications et j’ai regardé le paysage depuis la fenêtre juste à côté de moi. Tant pis, ils n’avaient qu’à synthétiser mieux que ça. Moi je m’arrêtais là et en plus, je n’étais pas d’accord concernant son avis sur le pourquoi Dolores Ombrage était capable de faire apparaître un Patronus. Cela n’avait pas de rapport avec le fait d’avoir un cœur pur ou bien que le mal et le bien soient des notions abstraites. Elle avait juste trouvé des souvenirs heureux à travers son passé de tortionnaire. Le malheur des autres l’avait nourrie de bonheur. Bref.

Quelques temps plus tard, le professeur Mandrake a enfin lancé la partie pratique. J’étais excitée à l’idée de m’essayer au patronus même incorporel. J’espérais pouvoir réussir même si je savais que cela relevait d’un niveau de magie bien supérieur au mien. La défense contre les forces du mal n’étaient pas la matière où je gérais le plus, loin de là, mais cela restait quelque chose que je considérais comme étant utile. Je tapais dans l’Acceptable, en général. Ou bien le piètre, ça arrivait.
La formule était Expecto Patronum. J’ai regardé les autres avant d’essayer et voir Avalon, Perrin, Tracy réussir m’a donné la vague impression que c’était facile. Alors je me suis lancée. J’ai essayé de penser à un souvenir heureux comme le jour où Perrin et moi sommes devenus les meilleurs amis. Que ce soit Perrin ou Megan, cela marcherait ! Je me suis concentrée dessus en fermant les yeux et j’ai prononcé :

« Expecto Patronum ! »

Malheureusement, rien est sorti de ma baguette. Pas même une étincelle. Nada. J’ai ouvert les yeux en fronçant des sourcils, perplexe. Mais apparemment, je n’étais pas la seule puisque Octavia avait aussi échoué. Bon, il fallait croire que ce n’était pas aussi accessible.

FRIMELDA

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Cours de DCFM numéro 1Beaucoup de monde avait donné une réponse et Logan avait, bien sûr, ajouté son grain de sel en disant que c'était un sortilège joyeux qui demandait beaucoup de concentration et de volonté. il fallait invouqer un souvenirs joyeux pour celui s'il ne se trompait pas mais il fallait se concentrer dessus pour que le Patronus apparaisse quand on lance la formule. Par la suite, Spencer et Logan complétèrent les réponses en apportant ce qu'ils pensaient être des choses justes.

Le professeur répondit alors aux remarques de chacun, prenant selon le jeune Aigle, beaucoup de temps. Il revint sur les émotions, sur la forme animale, sur le fait que les Animagi n'aient pas le même Patronus que leur forme animale, sur le fait que le Patronus soit représentatif du sorcier qui le jette. A la remarque de Logan, le professeur répondit:

- Et dans le feu de l'action, je vous laisse imaginer l'ampleur de la tâche. Un Détraqueur fera tout pour vous faire revivre vos pires angoisses, face à cette créature l'utilisation du Patronus devient très difficile.

Oui, en effet. Puis le professeur répondit aux autres élèves, revenant sur la taille et la puissance du Patronus évoqués par Tracy. Ainsi que sur le fait que tout le monde ne puisse pas invoquer la forme corporelle pour diverses raisons. Suite à la remarque de Spencer qui semblait bien connaître le sujet des Patronus, le professeur répondit que dit comme ça c'était assez stupide (à propos des coeurs purs).

Puis il lança le sort et un filet sortit de sa baguette avant de se transformer en loup après quelques minutes. Il revint sur le souvenir et le fait que celui qui invoquait un Patronus avec une mauvaise intention pouvait avoir un châtiment. Après quelques autres phrases que l'Aigle ne releva pas, il finit par dire que le Patronus ne servait qu'à protéger et non à blesser. Puis il dit qu'ils allaient passer à la pratique. Tout d'abord, ils devaient invoquer la forme incorporelle. Logan vit que ses camarades s'étaient mis à lancer le sort et que ça réussissait ou non.

Il invoqua le souvenir le plus cher qu'il avait jusqu'à ce jour: son premier baiser avec son chéri, Maxim. Il le garda bien en tête et lança le sort ainsi:

-Expecto Patronum!

Il attendit de voir le résultat, espérant qu'il réussirait de suite.

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Spoiler:

Le membre 'Logan A. Light' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

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Feat Mandrake & les cinquièmes années

Les protections magiques.

Les réponses fusent, et les questions s’enchainent, c’est une promo dynamique dans laquelle Spencer est tombé cette année. Une bonne chose, même si, malheureusement, ça va de paire avec une augmentation du nombre d’âneries arrivant aux oreilles du jeune homme. Le compteur est à un pour l’instant, avec Niamh et sa notion de corps pur, fausse du point de vue de Spencer. Et si le professeur Mandrake a préféré acquiescer et préciser d’autres points que celui qui fait tiquer le jeune homme, ce dernier ne vas pas se gêner pour relancer le débat. Ce qui est écrit dans les livres n’est pas forcément bon à prendre ni à interpréter au premier degré, c’est regrettable mais à savoir. Spencer recopie tout de même ce sur quoi il n’est pas en désaccord, à savoir le reste des informations fournies par Mandrake. Beaucoup de choses qu’il sait, un parallèle avec les animagus qu’il n’a jamais trouvé le temps d’approfondir jusqu’à maintenant, et surtout un niveau qui s’élève avec l’intervention de la serdaigle la plus au taquet en cours. Il est clair pour Spencer qu’elle n’a pas construit son propos trois minutes plus tôt, persuadé d’avoir déjà lu ces phrases quelques part, mais il reconnait que c’était tout de même à dire.

Le jeune homme en était à son dernier mot, plus aucune main n’était levé, il était temps pour lui de donner son point de vu, cartésien comme toujours, et pas forcément approuvé par tous. La preuve, il ne se laisse qu’un instant distraire par le loup argenté, tant l’explication le rend septique. Il n’est pas particulièrement contre le fait de se voir corriger mais attend surtout d’être convaincu et comment dire que ce n’est pas la crainte de se voir engloutir par des verres qui l’empêchera de créer un patronus s’il venait à avoir de mauvaises intentions. Bizarrement, il n’y a pas d’antécédent, le célèbre conte du mage noir Razcidian étant naturellement, tout sauf fiable. Peut-être son esprit cartésien tuera-t-il Spencer, ce n’est pas aujourd’hui que ça va être prouvé, il est temps de passer à la pratique.

« Laissez-moi commencer. Tu profiteras de mon beau raté pour éblouir une fois de plus ce Mandrake ! » Calé sur sa chaise, il prend le temps de se concentrer avant de faire stupidement mumuse. Tracy, Avalon et Perrin réussissent peut-être à produire cette ébauche de patronus, il y est parvenu autrefois, mais depuis quelques temps, il y a comme un voile qui assombri toutes ses pensées, tous ses souvenirs. Ce n’est pas en deux deux qu’il va trouver un souvenir heureux assez puissant, inutile de se précipiter. Alors si Octavia veut ouvrir la marche, il lui offre volontiers l’honneur. Toutefois, Spencer n’est pas dupe et ne tente même pas de sourire, bien qu’il soit sur ce point capable d’offrir un spectacle moins déplorable qu’elle. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Spencer a vaguement remarqué qu’Octavia était plus dans la lune qu’enjouée et bavarde comme à l’ordinaire mais il a mis ça sur le compte de la fatigue, du coup de blues ou du de la nouveauté. Peut-être aurait-il mieux fait de l’observer plus attentivement ou plus certainement a-t-il évité perdre le fil de cours pour rien. Après tout, il ne connait pas Octavia si bien que ça, il n’est pas le mieux indiqué pour lui remonter le moral, ou trouver un souvenir heureux à sa place. Il doit déjà trouver le sien. « Spero Patronum »

L’attente, puis le drame. Enfin, drame est un bien grand mot pour Spencer. Il a juste sous les yeux un échec pas forcément anormal, et une réaction largement disproportionnée d’Octavia. Son sourire forcé ne devait pas relever que de la fatigue, Spencer en est certain maintenant, c’est bien la seule chose qu’il comprend.« Heu… Octavia ? » Il est hésitant, ne sait pas franchement quoi dire et ça ne le rend pas forcément amical pour être honnête. Peut-être vaudrait-il mieux que la meilleure amie de Jill n’entende pas ce qu’il a à dire, pour son moral. « C’est ton échec le problème ? » Le poufsouffle jette un léger coup d’œil à l’ensemble de la classe qui s’affaire. Des ombres argentées apparaissent et Spencer aimerait bien se mettre à l’exercice, sans personne qui sanglote à coté de préférence. « Si c’est ça, c’est pas une raison pour réagir comme ça… » Plus insensible tu meurs, c’est Spencer quoi. « Calme toi et réessaie, reste pas sur un échec… » Une évidence pour Spencer. Pas dis qu’il ait toujours réagit comme ça, mais vous comprenez, lui c’est une autre histoire. « Je peux prévenir le prof’ si tu veux sortir mais franchement… » Six mois en arrière, il aurait compris qu’elle se mette dans un état pareil après avoir fait tomber son chiffon mais il est temps de se reprendre. Comme quoi, Spencer n’a pas besoin de grand-chose pour se montrer contradictoire. Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! S’il se plante en tentant de produire son patronus, pas question de l’imiter.
« Spero Patronum ! »

4,6 : C’est une réussite.
1,2,3,5 : Mauvais souvenir, mauvais état d’esprit ou concentration trop faible : c’est un échec.

code by Silver Lungs

Le membre 'Spencer L. Mortensen' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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Le professeur Mandrake parlait beaucoup et réagissait à toutes les informations qui venaient d’être données par les élèves. Je craignais fortement d’être noyée par tout ça, mais je tâchais quand même de noter les éléments les plus importants, notamment sur le Patronus, ainsi que quelques autres sortilèges mentionnés. Ce sortilège me semblait extrêmement complexe à envisager mais d’un autre côté, tellement intéressant. Les participations actives de tout le monde témoignaient de l’intérêt général pour le sort, voire même, de manière plus globale, pour la matière enseignée par le professeur Mandrake. Les interventions des autres élèves me permettaient donc de me murer dans mon silence, ce qui m’allait parfaitement bien. J’eus même le temps de surprendre un regard étonné de Niamh avec qui je ne passais pas assez de temps, selon moi. Cette dernière semblait s’interroger sur ma position éloignée d’Octavia (et Spencer, par extension) et je lui répondis par un petit haussement d’épaules discret, accompagné d’une légère grimace. Il n’y avait pas de raison particulière à notre positionnement en cours, mais la tension était encore de mise et y penser me suffisait à perdre immédiatement mon sourire. Oliver et Octavia ne pouvait faire durer ça…c’était inenvisageable.

Le professeur Mandrake reprit la parole pour nous en dire plus sur le charme du Patronus et la forme qu’il devait prendre pour chacun des exécutants… La difficulté était sans doute de trouver une émotion suffisamment proche et positive pour y parvenir. Je ne partais pas dans de très bonne dispositions aujourd’hui, surtout après avoir pensé à la dispute entre Octavia et Oliver, mais je ne manquais pas non plus de bons souvenirs, de souvenirs heureux qui m’avaient aidé pendant mon séjour dans les cachots. Autant d’appuyer là-dessus si le professeur nous exigeait de lancer le sort. Inutile d’y penser pour le moment… je concentrai mon attention sur les paroles de Spencer, plus que celles de autres tout en jetant un regard en coin à Octavia. Le professeur Mandrake enchaîna avec une histoire de mage noir qui me fit légèrement grimacer et qui me fit comprendre le fondement de l’utilisation du Patronus : la protection, la défense et non l’attaque.

Notre professeur annonça ensuite la pratique (non sans nous faire une merveilleuse démonstration) et j’avais l’impression que plus personne ne tenait en place, tous avides de tenter de produire une forme incorporelle… Le but était de faire sortir quelque chose de la baguette et cela ne me semblait pas gagné d’avance. Faisant comme tout le monde, je me préparai à lancer le sort, réfléchissant sérieusement au souvenir du meilleur moment que j’avais vécu dans ma vie. Difficile de se focaliser sur quelque chose. Mon bonheur était principalement issu de la personne qui se trouvait à mes côté, présentement et je me demandai si penser à Oliver et à tout l’amour que j’avais pour lui était suffisant pour réussir. « Spero Patronum ! »

Patronus:

Voyant mon amie dans un état qui ne me plaisait pas beaucoup, j'embarquai ma baguette et traversai les quelques rangées qui me séparaient d’elle pour la rejoindre et me pencher sur elle. J’avais un espoir (vain ?) de passer inaperçu et que le professeur Mandrake ne soit pas à l’affut de tous nos faits et gestes, mais il fallait que je m’assure qu’Octavia était bien. « Hey hey hey…. » Je tentai de lui relever la tête et la forcer à me regarder avant de lui dire, à voix basse : « Qu’est-ce qu’il y a ? Regarde-moi… t’as entendu ton voisin ? Il a dit qu’après un choc émotionnel, on pouvait, supposément, ne plus être capable de réussir. » Heum… je n’avais pas bu les paroles de Spencer, j’avais juste écouté. « On l’a eu, ce choc émotionnel et on a dit qu’on était en train de le surpasser, t’as oublié ? Y'a rien qui nous arrête. Alors … on réessaie ? Le professeur Mandrake nous laisse nous entraîner, allez… » En réalité, j’avais une peur bleue de voir Octavia craquer ou de ne pas être un soutien suffisant pour notre reconstruction. De plus, je savais que la situation avec Oliver n’aidait pas spécialement. Trouver une manière d’être positif pour faire apparaître quelque chose au bout de la baguette semblait une tâche assez compliquée à mener à terme, mais nous n’avions pas l’habitude de baisser les bras, surtout quand nous étions toutes les deux. Attendant une réaction positive d’Octavia, j’en profitai pour jeter un petit coup d’œil à Spencer.

Le membre 'Jill J. Adams' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3

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Le premier à se lancer, et donc le premier à réussir du premier coup est Perrin de la maison Gryffondor. Le Patronus incorporel fait son apparition, un mince filet argenté sortant de la baguette pour former une protection droit devant l'utilisateur. Visiblement le jeune homme a des dispositions pour la magie blanche. John observe le Patronus dans les moindres détails, s'approchant et se penchant pour bien observer la magie qui s'écoule de la baguette de l'étudiant. Il donne de légers coups avec la sienne sur le bras de Perrin pour qu'il le garde droit et dans la bonne position tout en gardant en mémoire les subtilités qui permettraient de différencier son Patronus d'un autre car oui, même l'incorporel a des différences pour chaque utilisateur. Celui-ci ferait un excellent bouclier face à un seul Détraqueur. John posa son regard sur Perrin.

- Très bien. 10 Points pour Gryffondor. Partagez donc votre souvenir avec vos camarades si vous le souhaitez, cela pourra peut-être leur indiquer la voie afin d'y parvenir également. Et pas de favoritisme, je peux enlever les points tout aussi facilement.

Sa dernière remarque sur le ton de l'humour fut accompagnée d'un léger sourire. Ces rivalités de maison, John estimait que c'était un bon élément pour motiver certains à se démarquer en cours. Mais cette concurrence forcée n'était pas idéale selon lui pour un apprentissage décent. Le soutien entre élèves, voilà ce qui a vraiment fait ses preuves - à quelques exceptions près pour les plus solitaires d'entre eux. Le Patronus de Mandrake s'approche de Perrin et observe son frère en train de naitre. Le loup pose son regard un instant sur le Gryffondor puis reprend sa course, tout en suivant son invocateur avec calme et un pas léger. (Un pas de Loup ohohoooh! Cissy

) l'Attention du professeur est désormais attiré par la tentative d'Avalon, élève de la maison Serdaigle. La protection semble également adéquate pour repousser un seul Détraqueur, un bouclier se formant à l'extrémité. John n'a rien à redire sur la position de la jeune fille qui semble moins choquée par l'apparition de son sortilège.

- 10 points pour Serdaigle. N'hésitez pas à partager votre ressenti avec vos voisins pour les aider.

Le Loup qui suit toujours son maître observe également Avalon et semble abaisser la tête d'un air approbateur tandis qu'il continue sa course derrière les pas des professeurs. La personne suivante est Tracy, qui exécute un excellent Patronus incorporel dans lequel il ressent une énergie un peu plus intense que pour les deux premiers. John l'aide à rectifier sa position en posant ses mains sur ses épaules et en guidant son bras pour qu'il reste ferme et bien droit. Le Loup Patronus observe la protection de Tracy puis décide de se diriger vers Octavia qui semble avoir des difficultés. [/b]

- 10 points à nouveau pour Serdaigle. Excellente protection. En l'utilisant correctement, elle vous permettrait de porter un coup puissant à un Détraqueur pour le repousser efficacement. Vous pouvez tenter de donner une impulsion en avant, cela dégagera une douce chaleur et amplifiera votre protection l'espace d'un instant.

[i]Cette manipulation (sans dés) n'était pas dangereuse, et cela permettrait à la jeune Bennett de mieux ressentir les effets d'un Patronus Incorporel qui fatigue peut-être moins qu'un corporel mais reste éprouvant en mode offensif. John ne dérangea pas plus Octavia qui avait lâché sa baguette. Le Loup cependant s'approcha et leva une patte qu'il déposa sur la jambe de la Poufsouffle. L'aura de chaleur et de bienveillance du Patronus arriverait peut-être à l'apaiser et à éclaircir ses idées pour qu'elle retrouve courage et tente quelque chose. Parmi ceux qui n'arrivent pas à l'utiliser John observe également Tasha de la maison Gryffondor ainsi que Logan de la maison Serdaigle et contre toute attente Spencer de la maison Poufsouffle. Le jeune homme semblait avoir un bon esprit critique pour la théorie, mais qu'en était-il de la pratique...? Le Patronus n'était pas le meilleur exemple pour juger du talent d'un étudiant puisque même les meilleurs sorciers en sont parfois incapables également. Jill J. Adams éprouve également des difficultés dans l'exécution de son Patronus, n'arrivant pas à produire la bonne protection. Après avoir invité la classe à se séparer en deux groupes: Les réussites d'un côté et les échecs de l'autre John reprit place devant tous les élèves. Son Loup restait près d'Octavia.

- Bon... Nous avons visiblement un excellent taux de réussite. Très peu de magiciens en sont réellement capables, retenez bien cela. Je félicite ceux qui ont réussi et je les invite à stopper l'exercice pour l'instant. Quant à ceux ayant échoué, n'hésitez pas à recommencer. Y arriver du premier coup n'est pas chose aisée, vous devez faire le vide dans votre tête et chercher votre souvenir le plus heureux pour vous y accrocher. Si les conseils de vos camarades peuvent vous aider n'hésitez pas, toute information est bonne à prendre.

Après un sifflement, le Patronus de John vient se placer entre les deux groupes. Il s’assoit et surveille en direction de John. C'est quasiment imperceptible mais une protection entoure désormais ceux qui ont échoués. Ceux ayant réussis sont un peu plus à l'écart et cette fois John compte bien augmenter la difficulté de son cours.

- Ceux ayant échoués, je vous en prie. Réessayez. Quant à ceux ayant réussi, nous allons passer au Patronus Corporel. L'exercice est très difficile, mais vous pourrez retenter l'expérience.

John gardait sa baguette bien en main, le tour qu'il allait peut-être jouer à ceux réussissant à invoquer leur vrai Patronus allait être quelque peu impressionnant et troublant. Son regard se tourna d'abord vers ceux ayant raté leur premier essai. D'un geste de la tête il les invita à recommencer. Il observa un instant les différents élèves, puis ses yeux se tournèrent vers les élèves ayant obtenu un succès. Avec un nouveau geste de tête, il les incita à essayer.

- Remémorez-vous l’événement le plus marquant de votre vie, celui qui a plus fait jaillir des émotions positives en vous. L'amour, l'amitié... La victoire face à un ennemi, la reconnaissance... Tout est bon à prendre! Vous ressentirez cette chaleur intérieure se prolonger le long de votre bras pour atteindre la baguette. A ce moment votre esprit doit être totalement focalisé sur le souvenir et un Patronus apparaîtra.

Dans sa tête John se remémora la formule du sort qu'il allait utiliser sur ceux ayant réussi leurs Patronus. Une magie noire qu'il devrait utiliser avec parcimonie. Cela ne serait rien en comparaison avec un Détraqueur mais cela pourrait affecter tout de même les jeunes esprits ici présents. Il n'y avait pas d'autres manières de tester un Patronus. Autour de sa main tenant sa baguette, une énergie négative presque imperceptible commençait à serpenter.

Spoiler:

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Les protections magiques

Tracy et les cinquièmes

Médusée, Tracy contempla le rayon argenté qui émanait de sa baguette, formant une aura de lumière légèrement aveuglante. Est-ce qu’elle y était parvenue ? Au cours de ses entraînements, jamais elle n’avait obtenu un résultat du premier coup. Elle sentit une étrange chaleur, pour le moins inhabituelle, la parcourir, tandis qu’une sensation d’euphorie s’emparait de tout son être. S’exercer avec Matrim commençait à porter ses fruits, elle se mit d’ailleurs en tête de prendre sa plume pour lui écrire un mot de remerciement lorsqu’elle aurait quitté la salle de classe. Maniant sa baguette avec précaution, comme si le moindre mouvement brusque briserait ce lien si fragile, qu’elle tenait à maintenir, elle observa bien attentivement, impressionnée, cette lueur grandissante. Pour la première fois depuis des mois, peut-être des années, elle se sentait… forte, envahie d’une puissance inconnue qui lui donnait l’impression d’être capable de n’importe quoi, de repousser un détraqueur comme déplacer des montagnes. Ses joues prirent une teinte légèrement écarlate lorsque le professeur Mandrake, la main sur son épaule, s’approcha pour guider son bras, tout en lui adressant ses recommandations pour une meilleure utilisation. Appliquée, elle se courba légèrement, et donna l’impulsion en avant qu’il lui conseillait d’effectuer. Lorsqu’elle raconterait tout ça à Candice… ! Il y avait peu de chances que sa demi-soeur prête autant d’intérêt à cette performance qu’elle, mais elle ne pouvait taire un tel acte, alors qu’elle avait enfin l’impression d’obtenir des résultats en récompense du travail acharné qu’elle menait. A contrecoeur, elle mit au sortilège lorsque leur enseignant en donna le signal, tandis que les effets enivrants se dissipaient progressivement.

Désormais, il était question de s’essayer à l’incorporel. Les paroles de Matrim étaient encore ancrées en son esprit, « n’importe quel sorcier ne pouvait pas y prétendre », « seul un coeur pur y était apte ». Si elle ne correspondait pas aux critères de ces deux vérités, elle préférait presque ne pas le savoir… se conforter dans l’incertitude, qui était tellement plus rassurante que l’échec. Elle fixa sa baguette, qui quelques minutes auparavant, avait défié ce qu’elle pensait être irréalisable : désormais, il s’agissait de produire l’impossible. Quelque part, elle regrettait que Matrim ne soit dans pas dans cette classe. Aussi hautain et prétentieux pouvait-il se révéler, il y avait quelque chose de rassurant dans le fait de le savoir à proximité, dans l’idée de savoir qu’il était confiant en ses capacités. Il avait donné de son temps et de sa patience, pour elle, pour qu’elle se prouve que son être pourrait un jour sortir du cocon dans lequel elle s’enfermait elle-même. Du sang moldu circulait dans ses veines, elle avait menti pour le dissimuler, pour prétendre à une légitimité, pour être acceptée dans cet univers dans lequel elle se cherchait encore une place. Un évènement marquant de sa vie, susceptible de faire jaillir des émotions positives… Penser aux quelques rares moments qu’était capable de lui offrir Elijah avait été la force qui lui avait permis de franchir cette première étape, il s’agissait alors d’en trouver une plus puissante encore. Elle n’était pas sûre d’avoir encore connu l’amour, qui lui apparaissait sous une forme bien mystifiée, peu certaine que quelques béguins adolescents et les déceptions qui en découlaient suffisent à faire jaillir d’elle une forme animale. En revanche, les amitiés qu’elle avait connues l’avaient façonnée, poussée à prendre son envol, un peu brusquée néanmoins… les autres lui avaient tant apporté qu’elle les remerciait aujourd’hui par une dévotion sans faille. Elle songea alors à cet après-midi hivernal, alors qu’elle avait tout juste treize ans, et qu’accompagnée de Narcissa à Pré-au-Lard, elles s’étaient postées devant la vitrine de Gaichiffon, alors décorée pour les fêtes. Elle était encore candide, nourrissant des rêves qu’elle avait peur de voir éclore un jour, à côté de Cissy qui était déjà bien plus sûre d’elle. Cette dernière lui avait promis qu’un jour, elles monteraient leur affaire, qu’elles se présenteraient au monde pour lui montrer combien, à force d’acharnement, elles auraient mérité leur place. Elle brandit alors sa baguette, et prononça distinctement « Spero Patronum », d’un ton qui laissait paraître sa détermination.

1-3-4-5-6 : Rien ne se passe, elle ne s’attendait pas à mieux pour un premier essai. Elle prend une inspiration, et répète la formule (voir dé 2).
2 : De sa baguette surgit un bel Occamy, lumineux et fluide. Sous le coup de la surprise, Tracy s’efforce d’appliquer les conseils du professeur, et lui donne une impulsion d’un léger mouvement de baguette suite auquel il déploie ses ailes. Cependant, sa lueur s'estompe rapidement, et une soudaine fatigue envahit son corps, qui se met à chanceler, alors qu'elle tente de se rattraper à un coin de la table pour s'empêcher de s'effondrer. Une sorte d'amertume la traverse de part en part alors qu'elle est prise d'un malaise.

1-3-4-5-6 : Rien ne se passe, Tracy soupire. Elle imagine que réussir la première étape était déjà suffisamment inespéré pour ne rien avoir à attendre de plus de cette séance.
2 : Le deuxième essai était le bon. De sa baguette surgit un bel Occamy, lumineux et fluide. Sous le coup de la surprise, Tracy s’efforce d’appliquer les conseils du professeur, et lui donne une impulsion d’un léger mouvement de baguette suite auquel il déploie ses ailes. Cependant, sa lueur s'estompe rapidement, et une grande fatigue envahit son corps, qui se met à chanceler, alors qu'elle tente de se rattraper à un coin de la table pour s'empêcher de s'effondrer.

Emi Burton

Le membre 'Tracy A. Bennett' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 2, 6

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DCFM
Feat les 5ème année

Aucune étincelle n’est sortie de ma baguette. Aucune trace du fameux patronus incorporel. Je savais que la notion était très complexe de toute façon et ma mère m’avait un jour dit qu’on étudiait ce chapitre en septième année et justement à cause de la difficulté à se concentrer sur un souvenir suffisamment heureux. En quinze ans d’existence, il n’était pas aisé d’accumuler une telle force en provenance du passé. Personnellement, je ne me faisais pas vraiment de soucis. Certes Perrin, Tracy et Avalon avaient réussi mais nous avions tous un vécu différent. J’avais toujours été plus ou moins heureuse dans ma vie mais trouver le souvenir le plus heureux parmi de très bons souvenirs, c’était la tâche la plus ardue à faire. Au contraire, Perrin avait un passé plus tumultueux que moi donc, forcément, un souvenir heureux aura plus de valeur et de puissance à ses yeux.

J’ai écouté avec lassitude le professeur Mandrake commenter les bonnes performances et les récompenser de points. D’ailleurs, j’étais assez surprise de constater que Spencer avait lui aussi échoué alors qu’il était habituellement très bon en classe. Mais encore une fois, tout dépendait de son vécu. Je ne connaissais pas beaucoup son histoire, en plus… J’étais assez curieuse et je lui demanderai sûrement par lettre ou de vive voix de me raconter tout ça. Après tout, il était un ami très loyal et qui prenait du temps pour m’aider en cours.

Tandis que Mandrake s’occupait des personnes qui avaient réussi leur patronus incorporel, moi je faisais partie du groupe qu’il avait préféré mettre de côté au lieu de les aider à réussir. Je ne pouvais pas prétendre enseigner mieux que lui, évidemment que non, mais tout de même, j’avais pris l’habitude des professeurs qui étaient bien plus présents avec ceux en difficulté que le contraire. Enfin bon, ce n’était pas grave. Il fallait juste que je trouve le bon souvenir pour que cela réussisse. J’ai réfléchi en me pinçant la lèvre, le regard rivé vers la baguette d’Avalon qu’elle tenait fermement. Si ma rencontre avec Perrin n’était pas le plus heureux de mes souvenirs, peut-être que celui avec Megan n’aurait pas plus d’effet. Quelles étaient les relations qui me tenaient à cœur ? Ma mère, mon beau-père… et même mon père. Au fond, j’aurais bien aimé que le fameux souvenir soit avec ce dernier. J’avais tellement rêvé de vivre des aventures en sa compagnie ou d’être simplement proche de lui pour pouvoir me dire que j’en avais de vrais souvenirs. Mais le problème était que ce qu’on avait notamment partagé entre nous était sous forme de lettres. Cela ne constituait pas une matière suffisamment solide pour en faire un souvenir heureux, non ? Quoi que… Et pourquoi pas, après tout ? Quand j’étais gamine, j’avais été plongée dans ma propre naïveté, à croire à toutes les promesses de mon père, à me faire l’espoir qu’il reviendrait avec les mille merveilles du monde. J’attendais son courrier avec impatience, j’étais excitée comme une puce à l’idée de pouvoir le lire et de lui répondre. C’était ce qui égayait souvent mes journées…

Un triste sourire est apparu sur mes lèvres. J’ai levé ma baguette et j’ai prononcé :

« Expecto Patronum. »

4 : Un mince filet d'argent sort de la baguette de Tasha. Ce n'est qu'un patronus incorporel, certes, mais il indique que le souvenir de Tasha relatif à son père est puissant et qu'elle est sur la bonne voie.
Le reste : Rien n'apparaît. Toujours pas. Tasha hausse les épaules, soupire en même temps et ne cherche plus vraiment à comprendre. Elle n'a peut-être pas un souvenir heureux plus fort que les autres, finalement... Ou alors, elle se concentre mal dessus.

FRIMELDA

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'Le Hasard' : 2

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Les Protections Magiques

Elèves de 5ème année

Je suis pour le moins surprise par cette apparition. Je ne pensais pas que ce souvenir suffirait pour faire apparaître un début de Patronus. Comme je le disais, je ne suis pas vraiment famille. Surtout la mienne. On est beaucoup trop nombreux et cela devient vite oppressant. Etant l’aînée avec Savannah, il paraît logique pour tout le monde que je dois aider aux tâches quotidiennes de la maison, et ce depuis mon plus jeune âge. Sauf que je ne suis pas d’accord. Je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de faire la vaisselle pour treize couverts après chaque repas et encore moins pourquoi je devrais nettoyer les dégâts causés par les morveux. Chacun son problème, et je n’avais clairement pas demandé d’avoir une famille aussi nombreuse. Aussi, quand nous étions encore à Oxford, je m’arrangeais toujours pour disparaître dans les moments où l’on avait besoin de moi, et peu m’importait les engueulades qui s’en suivaient avec ma mère. Cependant, avec les évènements de l’année dernière pendant lesquels j’ai eu tout le luxe de penser que je ne reverrai jamais plus mon insupportable famille, je me suis rendue compte qu’ils me manquaient. Et que je les aimais plus que tout au monde.

Le commentaire de Mandrake et son attribution de points me fait revenir dans le moment présent. Légèrement déstabilisée, l’image de ma famille disparaît et mon semblant de patronus aussi. Je ressens immédiatement une grande fatigue et une sensation de vide. Sentant les yeux de Savannah braqués sur moi, je me tourne vers elle. « Je … J’ai pensé à notre famille. A nos retrouvailles, l’été dernier. Je pensais pas que ça aurait fonctionné… » Je dis d’une voix basse à son intention. En vérité, ce souvenir m’a un peu chamboulée. Heureusement que je ne suis pas du genre à pleurer sinon je devrais lutter pour empêcher les larmes de couler. C’est étrange parce que je suis envahie par différentes émotions que je ne suis pas habituée à ressentir. Heureusement, je peux rapidement me focaliser sur le discours encourageant de notre professeur qui ne manque pas de féliciter ceux qui ont réussi. Je n’ai même pas prêté attention à ça. L’étape suivante est de réussir à réaliser un patronus corporel. Il nous prévient que l’exercice est compliqué et je ne mets pas en doute ce point. Déjà que la première partie m’a fatiguée, qu’est-ce que ça va être. Mais je suis prête pour ce nouveau challenge. Même si ça risque d’être plus compliqué, j’ai envie de voir si j’en serai capable. Je ne prends jamais rien pour acquis dans la vie, je suis en perpétuel apprentissage. Après tout, c’est bien la raison pour laquelle nous sommes à Poudlard. Pour apprendre.

Je ne me jette pas tout de suite à l’eau, préférant prendre quelques minutes pour récupérer et me concentrer. Mais avant ça, je jette un coup d’œil autour de moi. Mandrake nous a séparés en deux groupes : ceux qui ont réussi au premier tour et les autres. Je prends une profonde respiration. C’est à ce moment-là que Tracy prononce de nouveau le sortilège et que l’on peut tous voir sortir de sa baguette un long filament lumineux. Sauf que contrairement au premier, celui-ci possède bien une forme. C’est un Occamy si je parviens à bien le distinguer. C’est vraiment impressionnant. Malheureusement, il s’estompe rapidement et Tracy commence à chanceler. Elle est devenue blanche comme un linge. Il ne faut pas être un médicomage pour voir qu’elle ne va pas bien et qu’elle est sur le point de tourner de l’œil. Je m’approche d’elle vivement, écartant sans ménagement les sombres abrutis qui l’observent comme des nouilles pour aller la soutenir et lui éviter une chute certaine et douloureuse. Je la dirige doucement vers une chaise la plus proche sur laquelle je la force à s’assoir. Au moins, elle se fera moins mal si elle sombre. Je lance alors un regard soutenu au professeur, certaine que son attention est dirigée vers nous pour qu’il fasse quelque chose. Il doit bien avoir un remontant pour ces situations-là.

Code by Sleepy

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Au plus le cours avançait, au plus la confiance de Niamh s'envolait... Sa réponse était certainement niaise, surtout après avoir entendu celles de ses camarades, dont on aurait dit l'extrait fraîchement sorti d'un ouvrage. N'étant elle-même pas capable d'une telle mémorisation et sans la peur de s'être ridiculisée, elle n'osa pas reprendre parole pour la suite des choses, se contentant plutôt d'oublier cet événement fâcheux en griffonnant tout ce qu'elle pouvait sur le sujet du jour. Lorsque son regard capta que Jill était assise loin d'Octavia, elle ne put s'empêcher de l'interroger du regard. Les deux Poufsouffles n'étaient jamais l'une sans l'autre, même dans leur dortoir qu'elles partageaient avec Niamh. Elle avait bel et bien l'occasion de les voir faire. Elle avait pu noter un léger changement ces derniers temps mais ayant été totalement prise par son rôle de Préfète, elle en avait totalement oublié de demander à l'une ou l'autre ce qu'il se passait en ce moment. Une chose à rectifier, nota-t-elle dans un coin de sa tête.
Tout en appréhendant l'exercice, la jeune fille tenta de trouver quel souvenir elle pourrait sélectionner qui soit le plus heureux. Son esprit encore bien trop marqué par les récents événements sembla trouver un point de non-passage qui l'inquiéta grandement... Le regard perdu dans le vide, Niamh resta ainsi figée durant de longues minutes, tandis que ses autres camarades tentaient tous déjà de réaliser le sortilège. Ce fut la lumière du premier sort réussi qui la fit revenir à la réalité. Son regard parcourue la salle pour constater que tout le monde était dévoué à la tâche, répétant leurs mouvements et l’incantation en murmurant. Elle se mit très vite à les imiter, faisant danser sa baguette devant ses yeux, répétant le mouvement pour gagner en précision et en assurance.

- Spero patronum... Spero patronum... Spero patronum..., murmura-t-elle à répétition comme l'aurait fait une boite à musique.

Elle ferma les yeux et prit une grande inspiration. Un souvenir heureux... Tout d'abord, elle avait cherché des périodes où elle s'était sentie heureuse. Puis des périodes, elle en découpa des souvenirs. La première chose qui lui était venu à l'esprit n'était autre que ce fameux jour où ses parents lui annoncèrent qu'elle était réellement une Sorcière et qu'elle venait de recevoir une lettre d'admission à l'école de Magie et de Sorcellerie de Poudlard. Elle ne s'était jamais sentie aussi comprise que ce jour où le monde entier admettait enfin qu'elle était spéciale et non pas une enfant fabuleuse qui cherche à faire son intéressante. Oui, c'était décidé, son choix se porterait sur ça.

- Spero patronum !, tenta-t-elle enfin

Hasard:

Dépitée, Niamh observa qui se trouvait être dans le même cas qu'elle. Voyant beaucoup de visages similaires au sien, elle se senti légèrement rassurée. Son regard capta que Jill se dirigeait, l'air plutôt déterminée, vers une autre place... Celle d'Octavia, la tête entre ses bras. Fronçant le regard, la jeune Poufsouffle se dirigea vers ses camarades de dortoir et s'arrêta à quelques centimètres d'Octavia. Elle regarda la brune, le regard inquiet.

- Est-ce qu'elle va bien...?, tenta-t-elle de demander discrètement.

(n'ayant pas encore posté au tour précédent, je retenterai ma chance avec les deux dès dans un prochain post )

Le membre 'Niamh Mandragoran' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

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❝ Patronus ❞

5e annéeBillie était arrivée en retard. Oui, bon, c’était pas de sa faute aussi, c’était un des premiers cours de l’année et c’était dur de se remettre dans le rythme, fallait comprendre. Réveillée un peu trop tard, le dortoir déjà vide de ses camarades, la jeune femme s’était habillée en quatrième vitesse avant de filer dans la Grande Salle où un copieux petit-déjeuner l’attendait. Là, elle avait trop traînée, happée par les chocolats chaudes et petits pains qui l’accompagnaient. Mais c’était pas sa faute aussi, c’était la rentrée, fallait se remettre dans le rythme… Vous avez compris la chanson. Rajoutez à cela qu’elle n’avait absolument aucune idée de la salle dans laquelle se déroulait le cours de Défense Contre les Forces du Mal et vous obtenez un bon quart d’heure de retard, une Billie qui entre aussi discrètement qu’un pétard explosif dans une salle de classe remplie d’élèves, un professeur sévère dont elle n’avait jamais aperçu la tronche jusqu’à aujourd’hui qui la fixe alors qu’elle s’asseoit, et la journée peu commencer. La Gryffondor peut s’estimer heureuse d’obtenir une place à côté de Tasha et non pas d’être obligée de se coltiner quelqu’un qu’elle n’apprécie pas, mais elle estime plus prudent de se faire toute petite, au moins durant les premières minutes de cours, histoire de se faire oublier du professeur aux cheveux sombres comme son air qui reprend son cours. Billie sort ses affaires pêle-mêle et le reste de la partie théorique se déroule entre prendre des notes par rapport à ce que l’enseignant leur dit et profiter des moments où il interroge les élèves pour loucher sur le parchemin de Tasha afin de rattraper tout ce qu’elle n’a pas eu le temps de noter.

La partie pratique la sauva de cette galère. Écoutant attentivement les consignes - c’était assez rare de la voir attentive, mais quand il s’agissait de tester un nouveau sortilèges, elle y mettait du sien, surtout quand le sortilège en question était un Patronus - Billie se plaça aux côtés de Tasha et de Perrin alors que divers petits groupes se formaient pour les premiers essais. Baguette pointée dans les airs, la jeune femme devait se concentrer, chose difficile au vu du nombre de pensées qui fourmillaient à la seconde là-dedans. Un rien parvenait à la déconcentrer dans sa recherche d’un souvenir de pur bonheur, et elle entendait déjà des exclamations désappointées ou heureuses de part et d’autres alors qu’elle n’avait même pas encore trouvé le moindre petit bout d’un début de souvenir. Il fallait qu’elle arrête de se demander si l’odeur qui suivait le professeur était naturelle ou non, qu’elle cesse de s’interroger sur les regards que deux de ses camarades échangeaient en pensant que personne ne les voyait, qu’elle stoppe immédiatement toute réflexion au sujet d’une nouvelle escapade nocturne et qu’elle se concentre, par Merlin ! Après de longues minutes d’instropection à repousser des souvenirs qu’elle jugeait heureux mais pas assez pour former un Patronus - après tout, ils représentaient la norme, et un Patronus, c’était censé être extraordinaire non ? - elle parvint enfin à se remémorer un jour particulièrement empreint de félicité, retourna le moment dans tous les sens, s’imprégna de cette sensation qui remontait, et prononça la formue.

Expecto Patronum

Lancer de dé ici:

Et, sous ses yeux qui s’agrandirent sous le coup de la surprise, Billie vit un mince filet d’argent prendre une forme vaporeuse en sortant de sa baguette pour s’étendre autour d’elle. Premier réflexe, se retourner vers ses amis, presque en trépignant, se calmant aussitôt en voyant l’air désabusé de Tasha. La Gryffondor n’a guère fait attention aux essais des autres, trop concentrée, et elle n’a pas le temps de lui demander si ça a marché pour elle ou pas que le professeur Mandrake les divise en deux nouveaux groupes qui lui permettent de se rencontre compte que tout le monde n’est pas parvenu à faire sortir un Patronus incorporel, loin de là. L’enseignant les pousse à recommencer, mais en passant au corporel cette fois. Hé, mollo l’asticot, elle venait déjà de réussir à en faire un incorporel, fallait pas brûler les étapes. Malgré tout, pleine d’une euphorie consécutive à sa première réussite, Billie n’a qu’une envie : réessayer. Elle plonge une nouvelle fois dans sa mémoire, à la recherche d’un souvenir encore plus porteur de bonheur que le précédent, un souvenir à la hauteur d’un Patronus corporel.

Expecto Patronum

2 - 3 - 4 - 5 - 6 : Eeeet… non. Rien. Nada. Soupir frustré mais elle ne compte pas abandonner du premier coup. Il s’agit de se concentrer, encore un peu plus, et de retenter sa chance. (voir second dé)
1 : Ses yeux s’écarquillent plus que jamais sous l’effet de la surprise et sa bouche s’arrondit alors qu’elle suit du regard l’énorme ours brun qui venait d’apparaître. La chaleur qu’elle ressent dans son corps, et plus fortement encore dans son bras, est sans commune mesure avec le premier essai, et elle se sent presque pousser des ailes. D’un petit coup de baguette, elle envoie l’ours gambader à quelques mètres, jusqu’à ce qu’il s’évapore.

2 - 3 - 4 - 5 - 6 : Toujours rien. C’était trop beau pour être vrai, ou alors elle n’était pas assez concentrée, ou bien son souvenir n’était pas assez fort, pas même pour faire apparaître un incorporel.
1 : Ses yeux s’écarquillent plus que jamais sous l’effet de la surprise et sa bouche s’arrondit alors qu’elle suit du regard l’énorme ours brun qui venait d’apparaître. La chaleur qu’elle ressent dans son corps, et plus fortement encore dans son bras, est sans commune mesure avec le premier essai, et elle se sent presque pousser des ailes. D’un petit coup de baguette, elle envoie l’ours gambader à quelques mètres, jusqu’à ce qu’il s’évapore.

Autour d’elle, Billie sent que ses camarades s’agitent quelque peu et en comprend bien vite la raison en apercevant Avalon aux côtés de Bennett, pâle comme un mort.

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Le membre 'Billie Atwood' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 5

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#2 'Le Hasard' : 3

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l'amour comme épée, l'humour pour bouclier

J'avais besoin de quelques secondes de répit, seulement. J'avais à peine posé ma tête entre mes bras, embrassant l'obscurité avec chaleur que j'étais déjà interrompue dans mon exercice de méditation. « Heu… Octavia ? » Son air interrogatif faisait penser à un comportement anormal, mais je ne voyais pas le problème. Il ne s'était jamais senti nul au point de devoir se retrouver avec soi-même pour avoir le courage de réaffronter le monde la tête haute ? En réalité, non. Il ne devait jamais l'avoir ressenti. Quand on était un intello, comme ça, on ne se posait pas ce genre de questions, on restait pragmatique. Il fallait s'aventurer au-delà des deux premières rangées pour voir des élèves comme elle, un peu dépassé par le surplus d'informations qui émanaient de Mandrake et des dictionnaires parlant. J'émis un son légèrement déformé qui faisait penser à un petit Oui, mangé dans sa robe de sorcière. « C’est ton échec le problème ? » Sur le même ton déformé, un nouveau Oui. Même s'il y avait davantage, je savais que Spencer ne voulait pas s'embêter avec ses histoires personnelles, surtout en plein cours sur les patronus ... Personnellement, je ne sais plus ce que je fichais au premier rang. J'ai voulu jouer à la grande, et je me retrouvais à faire la gamine au milieu du cours. Gamine dépassée et surmenée. « Si c’est ça, c’est pas une raison pour réagir comme ça… » Il devait trouver cela un peu surréaliste de mener une conversation sans trop de répondant. D'habitude, c'est elle qui posait les questions et attendait les réponses. « Je sais » Le son était toujours étouffé entre mes bras, mais légèrement plus compréhensible que mes affirmations précédentes. Quoiqu'il en dise, le noir faisait du bien pour calmer mes nerfs. Et ma tête allongée retrouvait un semblant de contenance. « Calme toi et réessaie, reste pas sur un échec… » J'émis un petit rire. Comme si j'allais réussir à faire quoique ce soit durant ce cours. Ce n'est pas que je veux rester sur un échec. C'est que je vais rester sur un échec. Il pouvait tenter de m'encourager, mais ça me semblait légèrement vide d'effort. Je ne lui en voulais pas, bien sûr. Ce n'était pas son rôle de calmer mes nerfs. Ce n'était pas son rôle de jouer mon psychomage. « Trente secondes, laisse-moi trente secondes. » Peut-être un peu plus ou un peu moins, je n'allais pas compter. Mais je voulais juste reprendre mes esprits avant de me relancer.

Je savais le faire, dans le fond. Il fallait seulement que je me concentre sur un souvenir assez positif. J'en avais. À travers tous les rires, fous rires, moments de pur euphorie, de pure excitation. Mais je ne sais pas, je me sentais comme si j'étais réellement sous l'emprise d'un détraqueur, dénuée de toute volonté de rire un jour. « Je peux prévenir le prof’ si tu veux sortir mais franchement… » Je relève la tête à sa remarque, encore affalée sur son bureau. Les cheveux légèrement en bataille et une expression contrariée sur le visage. Je chuchote avec détermination, légèrement menaçante. « Non non, pas besoin ! Je vais bien ! Vas-y ! » Et c'était vrai. Je le fixe, comme pour l'obliger à se concentrer à son tour. S'il réussissait, franchement, ma tête allait retrouver mes bras dans un nouveau désespoir visible ... « Spero Patronum ! » Je fixe le bout de baguette comme si je voulais aider à ce que des volutes de fumée argentées en sorte. Mais nous avons beau nous concentrer sur le sortilège, rien ne se produit. Il est sérieusement possible que ça soit mes mauvaises ondes, mais j'étais légèrement gênée de l'évoquer. En même temps, il a pas fait attention à moi tout le cours, pourquoi est-ce qu'il voulait se perturber quand je lui avais annoncé la couleur d'emblée ? « Hey hey hey…. » Mais je n'ai pas le temps de réagir, je lève la tête à l'approche d'une petite tête brune que je ne connaissais que trop bien. Elle sourit, je souris légèrement. Elle est inquiète, mais du coup, je m'inquiète qu'elle se crée des problèmes à cause de moi en traversant la classe sans y être autorisée. « Qu’est-ce qu’il y a ? Regarde-moi… t’as entendu ton voisin ? Il a dit qu’après un choc émotionnel, on pouvait, supposément, ne plus être capable de réussir. » Elle a raison, bien sûr. Au-delà du fait que j'étais nulle en défense contre les forces du mal. Mais d'autres l'avaient eu, ce choc émotionnel, et il arrivait à produire la lueur argentée comme prévu. Je ne comptais pas Tracy parce que sa descente aux enfers n'était qu'un juste retour de monnaie - et elle le sait très bien, il n'y avait qu'à voir comment elle n'avait pas été affectée par toute cette situation -, mais Avalon faisait partie des détenues et en avait bavé autant que nous, et Perrin avait dû fouetter sa sœur sur l'estrade ... « On l’a eu, ce choc émotionnel et on a dit qu’on était en train de le surpasser, t’as oublié ? Y'a rien qui nous arrête. Alors … on réessaie ? Le professeur Mandrake nous laisse nous entraîner, allez… » Pour terminer ce beau discours de motivation, je ressens la chaleur du Loup se répandre dans tout mon être. « Est-ce qu'elle va bien ... ? » Je lève les yeux vers Niamh et souris pour la rassurer. Bien sûr que je vais bien. Ils s'imaginaient quoi, tous ? Je lève les yeux vers Mandrake et le regarde me regarder puis se détourner les yeux et faire ses commentaires. Je l'écoute. Il y a peut-être quelque chose qui aura l'effet d'un déclic, pour moi. Je n'y crois qu'à moitié, mais je recommence à y croire. Je pense à tout ce que j'ai traversé, et puis, à toute la vie qu'il me reste devant moi. C'est l'occasion d'en faire quelque chose de magnifique, avec les personnes qui m'entourent de leur bienveillance et de leurs bons conseils. « Bien sûr que je vais bien. Personne ne m'oblige à passer la serpillière au détriment de ma vie, cette fois. » Oui, ce genre de blague me faisait rire, même avec ce qui avait précédé. Le Loup sembla avoir accompli sa mission, et retira sa patte de ma jambe pour à nouveau circuler entre les bancs d'élèves, se faufilant entre Jill et Niamh. J'étais réellement impressionnée par cette maîtrise, mais je doutais que je puisse en être capable un jour. Je maîtrisais mon balai de course, moi, c'était tout. En classe, enfermée, j'étais simplement une catastrophe qui tentait de se gérer seule, et qui avait besoin de ses amis pour ne pas baisser les bras. Parce que systématiquement, l'échec me donnait envie d'abandonner. L'échec faisait ressortir mon côté pessimiste que Jill pouvait facilement faire fuir avec son optimisme pour deux. « Vous êtes arrivées à quelque chose, vous ? » Mais ensemble, nous allions réussir, je le sentais.

Je fis le vide dans ma tête pour ensuite l'emplir de cette sensation de chaleur, d'apaisement et d'amour infusée par le Loup argenté et la présence de Jill, Niamh et Spencer à mes côtés. Rouvrant les yeux, j'attrapai ma baguette pensant à ma famille de Poudlard. Toute la famille. Jill, Oliver, Callie, Niamh, Elijah, Spencer, Jade, Tasha, Perrin, Daniela, Roxy, et j'en passais. Je me laissai m'emporter par les fous rires, les sourires, les grimaces échangées, les farces réussies, les farces ratées, les punitions, les entrainements de quidditch, nos complicités, les soirées dans notre dortoir, les longues discussions sur l'oreiller, les garçons, ma relation avortée avec Elijah, le soutien inégalable que m'apportait Oliver, mes doutes, ma mère et mon beau-père heureux ensemble, Snow Shiver, l'amour, ... Je ne pouvais faire mieux. C'était tout ce que j'avais. Tout ce qu'il me restait. « Spero Patronum »

5 : Quelques volutes argentées sont projetées hors de ma baguette. Il n'y a rien de corporel, mais je ressens la même chaleur de réconfort et d'apaisement qui m'anime que lorsque le loup me touchait. L'effet dure et je ressens l'épuisement, comme si ces quelques volutes avaient un prix à payer pour m'offrir sa protection. J'imaginais que ça s'améliorait avec le temps, au vu du Loup Corporel qui se baladait avec l'inattention de son maître, mais tout de même ! C'est un exploit. Je reste silencieuse, heureuse pour moi-même.
1 - 2 - 3 - 4 - 6 : Je m'y attends, j'y suis préparée. Je ne perds pas mon sourire même si ce dernier se montre plus fragile face à ce nouvel échec. Il ne faut pas que je perde tout ce que j'ai en tête pour le moment. Je sais que ce sont les bons souvenirs.
C'est ce tas de minuscules souvenirs empilés les uns sur les autres qui composent ma personne, à l'heure actuelle, et je suis sûre que ce tas de minuscules souvenirs empilés peut réussir à faire apparaître quelques volutes de fumée pour ma protection, dans le cas où je serais en danger ... « Spero Patronum »

3 : Cette fois, tout semble s'accorder. Un nuage argenté sort de la baguette, flotte quelques secondes autour des poufsouffles en procurant chaleur et protection, avant de s'évanouir en silence. Cet exercice me laisse épuisée, et je dois reprendre mon souffle car je suis au bout de moi-même, pour le coup.
1 - 2 - 4 - 5 - 6 : J'essuie ce nouvel échec. Je souris toujours, mais le coeur n'y est plus. Je n'y arriverai jamais aujourd'hui. Il valait mieux que j'essaie de faire en sorte que mes camarades, eux, y parviennent ! « Je sais que vous avez caché vos talents jusque-là, mais c'est le moment d'éblouir le prof vraiment, cette fois .. ! »

Le membre 'Octavia Rosenberg' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3, 3

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Tandis que Jill avait fondue sur son amie pour la réconforter, Niamh était resté sagement en retrait, attendant une réponse d'une des deux concernant l'état général d'Octavia. La jeune fille lança tout de même un regard anxieux en direction du Professeur, se demandant s'il allait faire une remarque pour les deux jeunes filles ayant quitté leurs sièges pour aider leur amie.

- Bien sûr que je vais bien. Personne ne m'oblige à passer la serpillière au détriment de ma vie, cette fois.
- C'est sûr..., ajouta Niamh peu sûre de comment réagir face à ça.

Elle comprit tout de même qu'Octavia avait certainement besoin d'un peu d'espace, surtout avec Jill déjà présente à ses côtés. Elle se sentit étrangement jalouse de leur relation, comme souvent, en les voyant ainsi se rassurer l'une et l'autre. Ce sentiment satisfaisant d'avoir son être humain préféré à ses côtés... Voilà longtemps que Niamh ne l'avait plus ressentis. Et qu'à chaque fois qu'elle pensait l'avoir touché du doigt, elle finissait par se brûler lamentablement pour retomber au néant. Elle se sentait très souvent de trop lorsqu'elle restait avec les deux Poufsouffles et elle enviait souvent leur relation complice, pourtant elle se sentait plus forte en leur présence. Les deux avaient une force de vivre qui était nécessaire à la Poufsouffle pour continuer à avancer. Comme elles l'avaient fait dans les cachots avec Daniela et Callie.

- Non, rien n'est sorti de ma baguette non plus. Et toi Jill ?

Tandis que la jeune Préfète attendait la réponse de la brune, elle vit Octavia se reconcentrer, certainement pour relancer une tentative. Discrètement, Niamh finit par retourner à son bureau pour récupérer sa baguette qu'elle y avait laissé et ainsi reprendre l'exercice. Mais son attention fut portée ailleurs, vers l'agitation qui se créait. Elle vit une créature ectoplasmique se déplacer dans la salle, suivant son tracé d'un regard émerveillé. Elle se demanda donc qui en était l'auteur et son regard n'eut pas à chercher longtemps avant de comprendre qu'il s'agissait d'Amelia. Son sourire d'admiration s'effaça aussi tôt, Niamh soudainement éprise d'un milliers d'autres sentiments. La jalousie de sa réussite par exemple, puis l'inquiétude de la voir se laisser tomber au sol soudainement. Les lèvres de la jeune fille s'entrouvrir pour interpeller le nom de sa cousine mais se refermèrent aussi tôt quand Avalon prit les choses en main. Niamh recula le pied qu'elle avait mit en avant, quasiment prête à intervenir et se ravisa.

Le Professeur va s'en charger, de toute manière ? Se demanda-t-elle, coupable.

Voyant que tout était prit en charge, elle tenta de paraître occupée en se concentrant de nouveau sur un souvenir heureux. L'odeur des gâteaux cuisant dans le four de sa grand-mère...? Amelia était à terre. Les soirées où ses parents préparent une collation dans le salon, racontant à elle et sa soeur milles aventures qu'ils ont vécu de leur voyage à l'étranger ? Amelia qui réussi son sortilège au bout du deuxième essai. Non... Peut-être quelque chose de plus conséquent que des banalités du quotidien... Peut-être son premier jour à Poudlard, quand elle avait eu l'impression d'être l'héroïne d'un roman fantastique ? Amelia faisait un malaise et elle faisait semblant de rien...

- Spero ... Patronum...

Rien ne se produisit, encore une fois. Niamh retrouva le goût amère de l'échec lui monter à la gorge. De toute façon, la journée avait déjà mal commencé.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Cours de DCFM numéro 1Logan s'était mis à lancer le sort demandé par le professeur, tout comme ses camarades. La plupart avaient, d'ailleurs, commencé avant lui. Logan avait invoqué le souvenir le plus cher à son coeur, son premier baiser avec Maxim, son petit-ami, le Né-Moldu que personne ne connaissait sauf quelques rares amis et ses frères et soeurs.

Le gardant bien en tête, il avait essayé de lancer le sort. Mais, hélas, rien n'était sorti de sa baguette. Bien évidemment, il n'était pas le seul à avoir raté. Mais il ne comprenait pas. Son souvenir n'était pas le bon? Ou il ne se concentrait pas assez dessus? Finalement, le professeur reprit la parole, disant qu'ils avaient un bon taux de réussite car peu de sorciers y arrivaient. Il invita ceux qui avaient échoué à recommencer en faisant le vide dans leur tête et en cherchant un souvenir heureux. Et à ne pas hésiter à prendre les conseils de leurs camarades.

Puis son patronus vint entre les deux groupes et le professeur demanda aux élèves de réessayer avant de passer à ceux qui avaient réussi et de leur demander de tenter le Patronus Corporel

Pour les élèves ayant échoué avec le Patronus Incorporel, vous pouvez lancer deux dés, avec une difficulté légèrement diminuée. Logan n'ayant pas réussi, il se décida à retenter l'expérience. Il ferma les yeux, vida son esprit et se mit à repenser à son premier baiser avec Maxim. Il l'intégra même dans sa tête, bien fermement, pensant à chaque détail. Il lança ensuite le sort:

-Expecto Patronum!

Il ne voyait que lui, plus personne ne comptait dans la salle. Il avait hâte de voir q'il avait réussi ou non cette fois. Certes, le sort n'était pas facile du tout à jeter mais il savait qu'il pouvait y arriver, il le sentait même.

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Spoiler:

Le membre 'Logan A. Light' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5, 3

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Feat Mandrake & les cinquièmes années

Les protections magiques.

Octavia a brusquement éclaté en sanglots, sans que Spencer ait détecté de signes avant-coureurs. Il a bien vu qu’elle était moins enjouée et bavarde qu’à l’habitude, mais il se montre réellement surpris de voir sa camarade réagir de la sorte à la suite d’un simple échec, ne demandant qu’à être corrigé. « Hm oui… » Le jeune homme vient de l’interpeller, il a son attention visiblement, mais pourquoi donc ? Que va-t-il bien pouvoir faire pour l’aider alors qu’il ne comprend tout simplement pas son comportement ? Ce n’est pas forcément très gentil de sa part, mais il est partagé entre sa sympathie pour la jeune femme en larme et l’exaspération qu’elle lui inspire là maintenant tout de suite. Finalement, il semble qu’il soit de bonne humeur, car il prend le temps d’évaluer la situation, et attend qu’elle confirme son hypothèse pour considérer cette scène comme ridicule. « Je sais » Elle n’a pas l’air décidé à parler réalise Spencer. Au moins n’est-elle pas en train de se plaindre de ses difficultés à générer un patronus et c’est bien pour cette raison que le jeune homme prend la peine de poursuivre sur sa lancée, que ça lui plaise ou non. « Trente secondes, laisse-moi trente secondes. » Spencer hausse un sourcil en l’entendant légèrement hausser le ton, une avancée, un petit pas pour Octavia mais rien de plus. Ce n’est pas le fait de regarder le bois de la table un peu plus longtemps qui va l’aider à se sentir mieux, ou du moins à réussir à produire un patronus. Le poufsouffle n’est pas franchement convaincu, si Octavia veut se défiler, il peut lui faire gagner du temps. « Non non, pas besoin ! Je vais bien ! Vas-y ! » Bonne idée qu’elle a là, qu’il se concentre sur ses affaires jusqu’à ce que tout aille mieux. Et ce n’est pas prêt d’arriver, c’est un échec pour Spencer. Et le jeune homme ne peut pas vraiment en vouloir à Jill, vu qu’elle n’arrive que pour le voir échouer. "Hey hey hey… Qu’est-ce qu’il y a ? Regarde-moi… t’as entendu ton voisin ? Il a dit qu’après un choc émotionnel, on pouvait, supposément, ne plus être capable de réussir. On l’a eu, ce choc émotionnel et on a dit qu’on était en train de le surpasser, t’as oublié ? Y'a rien qui nous arrête. Alors … on réessaie ? Le professeur Mandrake nous laisse nous entraîner, allez… » Spencer s’est retourné vers la nouvelle venue qui ajoute son grain de sel, il écoute ses arguments. Ce pourrait-il que le dit-voisin soit capable de faire réagir Octavia, indirectement, sans même le vouloir ? Curieuse idée, mais si elle n’a encore rien répondu, la jeune femme a quitté l’obscurité de ses bras et souri à sa meilleure amie. « Est-ce qu'elle va bien ... ? » C’est dans ces moments-là que Spencer se rend compte qu’il n’est pas totalement indifférent à la fille qui vient, vraisemblablement de débloquer la situation. Avant même qu’elle ne prouve l’utilité de sa présence, il ne lui était pas venu à l’idée de juger de l’intérêt de sa venue, alors qu’il a l’air d’assister à un spectacle avec l’arrivée de Niamh. « Bien sûr que je vais bien. Personne ne m'oblige à passer la serpillière au détriment de ma vie, cette fois. » Elle rit de son humour douteux, mais n'est pas suivie par Spencer. « Vous êtes arrivées à quelque chose, vous ? » Aucune idée mais il semble qu’ils soient en capacité de bosser désormais, pas une mauvaise chose. « Non, rien n'est sorti de ma baguette non plus. Et toi Jill ? » Même si la question ne lui est pas destinée, Spencer secoue la tête de droite à gauche. « C’est le moment. » Le moment de trouver l’énergie positive au fond de lui. Un choix délicat qu’il a à faire dans ses souvenirs, alors, une nouvelle fois il laisse la priorité à Octavia. Elle échoue d’abord, il craint sa réaction, mais la jeune femme retente sa chance obtenant l’ombre d’un patronus.

C’est à lui de se lancer maintenant. Il n’a pu s’empêcher de prêter attention à ce qui se passe à côté de lui, mais son champ de vision se réduit à ses trois voisines, qui ne sont plus que deux à présent. Il s’écarte un peu, appréciant avoir de l’espace, et prend conscience de sa respiration. Tandis qu’il secoue le poignet, il renonce à son idée première. S’il a échoué, ce n’était pas qu’une histoire de concentration. Son premier trajet vers Poudlard, est un évènement heureux, mais ceux qui sont ses meilleurs amis aujourd’hui lui sont précieux, mais ils ne revêtaient pas la même importance le jour où il les a rencontrés. Il était enfant aussi. Ce souvenir est trop lointain, trop faussé, il a une autre idée, bien meilleure, il l’espère."Spero Patronum."

Verdict:

Verdict si 1,2,3,5:

code by Silver Lungs

Le membre 'Spencer L. Mortensen' a effectué l'action suivante : Le Hasard

#1 'Le Hasard' : 4

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#2 'Le Hasard' : 2

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