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Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé]
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Message(#) Sujet: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyLun 13 Nov - 19:34

Ce premier cours de défense contre les forces du mal s'adressant aux premiers années a pour but d'expliquer les bases et le fonctionnement de la magie noire, des forces du mal en général. Dans ce cours vont être survolés les différents sortilèges, charmes ou malédictions utilisés dans ce domaine et ceux permettant de s'en protéger. Cette leçon prendra principalement la forme d'un question réponse avec les élèves pour affiner leur esprit critique et surtout les inciter à s'intéresser à cet art essentiel qu'est la défense contre les forces du mal. Il y a un début à tout, y compris dans ce domaine, ce sont les bases nécessaires afin de devenir un bon magicien.

________________________________________


John était assis derrière son bureau comme à son habitude. Il l'avait placé près d'une fenêtre qui apportait la lumière sur les différents parchemins posés sur son plan de travail. Enfin, ce n'est pas la raison principale... Le fait est que le professeur Mandrake appréciait tout particulièrement de se griller une cigarette moldue avant de commencer son cours. Une sorte d'antistress personnel si vous préférez. Sa veste de costume reposait délicatement pliée sur le dossier de son siège, il était vêtu d'une chemise classique avec une cravate noire et semblait absorbé par la lecture de ses divers papiers. Son regard bleu clair parcoure les différentes lignes écrites à l'encre de chine avec précision et son doigt tapote régulièrement sur le bois du bureau, le son résonnant dans la pièce au rythme d'une horloge parfaitement calibrée. La seule note irrégulière qui vient troubler l'ensemble c'est son souffle tirant sur sa cigarette ou recrachant la fumée à son bon vouloir. Une espèce de nuage grisâtre flotte au-dessus de lui et malgré la fenêtre ouverte elle persiste et essaie de se maintenir dans la salle de classe. À cette fumée vient se mêler l'odeur du café, Mandrake n'a toujours pas touché à sa tasse...

Alors que la sonnerie annonçant l'heure des cours résonne dans les couloirs de l'édifice, John range ses parchemins et sort sa baguette accrochée comme d'habitude à sa ceinture. Il inscrit l'intitulé du cours sur le tableau ainsi que son nom - c'est sa première année à Poudlard en tant que professeur après tout, puis il récupère sa veste après avoir d'un autre geste de sa baguette éjecté la fumée de cigarette restante vers l'extérieur.

La salle de classe de Mandrake est plutôt sobre. Elle est loin de celle d'un Gilderoy Lockhart, toute en exubérance et à la pointe du ridicule non non... Loin de là. Elle n'est pas vide pour autant elle est simplement à son image d'ancien Aurore: parfaitement organisée et rangée à la manière d'un militaire. Chaque chose à sa place et chaque chose a son importance. Le superflu passe à la trappe et seul l'essentiel trouve un emplacement dans cette pièce. Les bibliothèques regorgent de livres sur la défense contre les forces du mal en plusieurs exemplaires - le nombre est identique à celui de places de la pièce. Aucune décoration superflue: le moindre tableau, cadre ou objet sert aux démonstrations de sortilèges et à expliquer le fonctionnement de diverses créatures dangereuses.

La porte de la salle de classe s'ouvrit, les élèves venaient s'installer pour suivre leur leçon. John se tenait près de son tableau, les mains dans le dos et ses yeux parcourant les différents visages peuplant sa salle de classe pour les prochaines heures à venir.


- Je vous souhaite la bienvenue à tous, je suis le professeur Mandrake. Je vais vous enseigner la Défense contre les forces du mal à partir d'aujourd'hui. Le cours de première année concernera "Les forces du mal, les bases".

Il marqua un petit temps de pause pour laisser aux jeunes gens le temps de tout assimiler d'un coup, après tout c'était son premier jour autant ne pas brusquer directement !

- Si vous n'avez pas la moindre question, nous pouvons commencer. Qui peut me donner une définition de la magie noire?


Dernière édition par Professeur J. Mandrake le Sam 16 Juin - 19:51, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptySam 18 Nov - 11:16

Le couloir du premier étage était désert. Tout le monde devait encore être en train de prendre le petit-déjeuner dans la Grande Salle, et dans le silence lourd ses pas, bien que peu sonores, semblaient résonner bruyamment. Le château était un peu impressionnant, par sa taille, par ses disproportions ; partout où elle allait, Prudence avait l'impression d'être écrasée par la hauteur des murs, par l'épaisseur des pierres, par la béance du gouffre où s'enfonçaient les grands escaliers. 

Ça ne lui déplaisait pas, d'ailleurs ; la maison de ses parents n'était pas petite, mais elle avait toujours été encombrée, les meubles croulant sous des trucs, des machins, des bouts de papier gribouillés des enveloppes pas ouvertes des livres pas lus des plantes pas arrosées, alors Prudence n'y avait jamais ressenti cette sensation d'e s p a c e que lui procurait l'école. Même la salle commune des Serdaigle, pourtant confortable avec ses gros fauteuils rembourrés et ses tentures qui étouffaient les bruits, semblait vaste par rapport à la chambre d'enfant qu'elle avait partagée avec sa soeur. Mais elle se sentait étonnamment bien, toute petite dans les immenses couloirs, comme si elle pouvait s'y faire un peu oublier ; une maison en bordel, c'était une maison dans laquelle on était obligé de rentrer constamment en interaction avec l'environnement, en déplaçant, débarrassant, se cognant, fouillant, ou en sentant simplement son attention se faire agripper en permanence par tel ou tel détail. Elle n'avait pas ce problème au château.

Prudence atteignit la porte de la salle de Défense contre les Forces du Mal, et se rangea sagement contre le mur. Elle était en avance. Lors de son premier jour à Poudlard, elle avait été sagement déjeuner avec tout le monde dans la Grande Salle, à sept heures trente ; mais une Grande Salle pleine de monde, c'était une Grande Salle pleine de bruit, pleine d'agitation, pleine de discussions de plus en plus sonores à mesure que le jus de fruit faisait son effet et que tout le monde sortait du brouillard, et c'était trop pour Prudence, tout ça. Alors elle avait pris l'habitude de descendre manger avant tout le monde ; dès sept heures, elle s'attablait dans la pièce souvent presque vide, elle avalait en vitesse deux tartines et un chocolat chaud, et elle se carapatait en vitesse avant l'heure de pointe.

Résultat, elle fût la première à entrer dans la salle lorsque le professeur vint leur ouvrir, et elle en profita pour aller prendre une place au premier rang à gauche, histoire de bien tout voir.

Le professeur se tenait debout, droit, devant le tableau noir où était inscrit le thème du cours - Les forces du mal : les bases - et un nom - sans doute le sien ? Peut-être ? Oui, sans doute. Professeur Mandrake. Son visage anguleux était encadré par de longs cheveux noirs, et il ne souriait pas, il attendait que le silence se fasse. Prudence se sentit aussitôt à l'aise, elle trouvait ça rassurant, les gens qui n'avaient pas besoin de s'agiter et de gesticuler et de faire des grimaces en permanence. Elle caressa la couverture du livre qui était posé sur sa table, attendant que le cours commence.

- Je vous souhaite la bienvenue à tous, je suis le professeur Mandrake. 


C'était donc bien son nom. Prudence sortit hâtivement un parchemin de son sac, attrapa son stylo Bic et hésita un instant avant de décider de noter scrupuleusement le nom du professeur en haut de la feuille vierge.


- Qui peut me donner une définition de la magie noire? 


Prudence releva le nez, un peu perplexe. Pourquoi le leur demandait-il ? Est-ce que ce n'était pas lui qui était censé leur apprendre des choses ? Est-ce que ce n'était pas précisément l'objectif de ce cours ?... Comment Prudence était-elle censée savoir quoi que ce soit le premier jour ?...

Elle ne répondit rien, elle ne savait pas ce que c'était, de toute façon, la magie noire ; elle attendit simplement la suite, fixant son professeur d'un air accusateur. Quel culot, de les mettre ainsi en échec dès la première minute de cours.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyDim 19 Nov - 21:19

Wyatt souffla en dérapant devant la porte de la classe de défense contre les forces du mal, il avait faillit le faire en retard, il avait pourtant quitté tôt la grande salle après le déjeuner, mais il n’était pas encore habitué à la taille de l’école, c’était plus grand que n’importe quel endroit où il avait vécu et il avait du mal à s’orienter et à ne pas se perdre dans le vaste dédale de corridors et de salles, il s’était un peu trop promené après avoir quitté la grande salle et il avait erré et avait dévié de la direction de la salle du cours, il avait eu un peu de mal ensuite à retrouver son chemin dans les couloirs. Il fut soulagé en arrivant de voir que les élèves entraient encore dans la classe et il se glissa parmi les autres premières années.

Dès qu’il fut entré il repéra immédiatement l’homme grand aux cheveux noirs et habillé dans des vêtements sombres qui se tenait debout près du tableau, l’intitulé du cours était inscrit sur ce dernier, et un nom, Mandrake. L’homme était impressionnant et un peu inquiétant, Wyatt rentra instinctivement ses épaules et jeta son regard vers le sol. Son excitation qu’il avait ressenti à l’idée de son première cours de défense contre les forces du mal s’était évanouie, remplacée par une lourde anxiété qui s’était logée au fond de son estomac, il était content d’avoir mangé peu au déjeuner. Il se déplaça prudemment entre les tables, il restait encore quelques places libres et le premier rang était presque vide, mais il préférait évité d’être tout devant, il s’assit finalement à une table à l’extrémité droite de la seconde rangée. Il profita que le cours n’était pas encore tout à fait commencé, quelques élèves étaient encore entrain de s’asseoir, pour sortir son livre, son encre et sa plume et un rouleau de parchemin et organisa proprement ses affaires sur son bureau, il ne voulait pas être puni pour avoir été désordonné.

Une fois installé, Wyatt se permit de jeter un coup d’œil autour de lui, découvrant la pièce. La salle était austère, presque sans décoration et avec peu de meubles, sinon des livres, nombreux, qui étaient rangés dans des bibliothèques le long du mur. Wyatt aimait la lecture et apprendre des choses dans les livres. Il y avait un long bureau à l’avant avec un tableau noir derrière, il y avait aussi quelques objets étranges qui étaient rangés dans divers endroits et dont Wyatt ignorait la fonction et l’utilité. Le professeur parla soudain et la tête de Wyatt tourna automatiquement dans sa direction, se concentrant sur ses paroles. Il donna son nom et leur donna le sujet du premier cours. Wyatt recopia consciencieusement les informations en haut du parchemin.


« Qui peut me donner une définition de la magie noire? »


Wyatt leva la tête à la question, il se mordit légèrement les lèvres, il avait lu déjà un peu dans son manuel et il avait lu aussi des choses avant sur le sujet dans un livre qu’il avait pris dans le bureau de son père, il n’avait pas le droit normalement et son père avait été très en colère quand il l’avait découvert, mais il s’ennuyait quand il était bloqué à la maison parce qu’il était puni et il avait pensé qu’il pourrait reposer le livre sans que son père ne s’en rende compte, ça n’avait pas fonctionné malheureusement et la punition de Wyatt avait été rallongée. Ça parlait surtout de mages noirs et de créatures magiques comme celles que chassait son père, il avait compris que la magie noire était une forme de magie qui était mauvaise et qui était utilisée par les méchants sorciers, mais aussi par certaines créatures, mais il se sentait un peu stupide de répondre ça. Il réfléchit aux choses qu’il avait lu, il se rappelait que les monstres que chassaient son père étaient appelés des créatures des ténèbres dans le livre, il disait aussi que la magie noire était quelque chose de condamnable et il savait que les créatures des ténèbres étaient chassées par le Ministère de la Magie. Personne ne répondit pendant un moment et il leva finalement timidement la main, il attendit que le professeur le regarde pour répondre, baissant les yeux sur son bureau. Sa voix était timide alors qu’il parlait avec hésitation :

« La magie noire est une forme de mauvaise sorcellerie utilisée par les mages noirs et les créatures des ténèbres, elle est interdite parce qu’elle est utilisée pour attaquer et faire du mal aux gens… »
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyDim 19 Nov - 22:46

Assise les jambes croisées et la tête reposant paresseusement dans la paume de ma main gauche, un stress sans nom s’empara de moi. Je regardai l’heure : j’allais être en retard. J’aperçus les élèves – un peu trop nombreux à mon goût – quitter la Grande Salle après leur petit-déjeuner. Il est vrai qu’à la table des Gryffondor, il était très difficile de ne pas se trouver en agréable compagnie… quand on aimait papoter et procrastiner. Je me saisis de mes affaires, bus mon verre de jus d’orange d’une traite, et me levai à la vitesse de l’éclair pour éviter de me ridiculiser à mon premier cours de la matinée. Direction : premier étage, salle du cours de DCFM. Mon tout premier de ce genre.

Je devais me l’avouer, j’étais bien anxieuse à l’idée d’assister à un tel cours, qui à mes yeux n’était pas comme les autres. Je n’étais pas particulièrement fan du danger, mais dans son intitulé, ce cours était celui qui s’éloignait le plus de la notion d’« ennui ». Cela me fascinait tout autant que ça me troublait. D’autant plus que j’espérais qu’en tant que premières années, nous aurions davantage droit à la pratique qu’à la théorie barbante, bonne seulement pour des élèves plus âgés. Nous n’avions que onze/douze ans bon-sang ! Et qui plus est, nous n’en étions qu’à la semaine de rentrée.

Je pressai le pas, vérifiant bien que je n’avais pas – encore une fois - laissé traîner ma baguette dans mon petit coin de dortoir mal rangé, mais qu’elle était bien rangée dans mon pan de robe. Moi qui était habituée à ma garde-robe moldue, marcher avec ses vêtements amples n’était pas de tout repos. Perdue dans mes pensées vagabondes, je manquai de percuter deux élèves en rang devant moi, attendant patiemment l’accueil du professeur pour le prochain cours. Un accueil qui se fit sans tarder, les portes de la classe s’ouvrant sur un homme d’âge mûr, tout de noir et sobrement vêtu, plutôt élégant. Les élèves s’éparpillèrent entre les rangés sans attendre. Je les suivis, refermant la porte derrière moi.

Constatant avec agacement qu’un groupe d’empotés s’étaient alignés sur toute la dernière rangée, je m’avançai jusqu’au premier rang, où je pris place devant un garçon de Pouffsoufle, tout à droite. Soupirant discrètement d’ennui, je ne me fis pas prier pour sortir mes affaires, à savoir tout mon nécessaire à écrire (plume et encrier, feuilles de parchemin vierges) et bien-évidemment, mon manuel de DCFM, bien imposant à mon plus grand désespoir. Je jetai par ailleurs un coup d’œil circulaire à la salle qui semblait bien trop ordonnée et manquer cruellement de décoration à mon goût. Le professeur se manifesta, jaugeant nos visages de son regard pénétrant, et se présentant en tant que Professeur Mandrake.

Pendant sa présentation, alors que je m’évertuais à noter – au moins – le titre du cours – à savoir, « Les forces du mal, les bases », le professeur Mandrake eut la brillante idée de nous assommer d’une question dès la première minute du cours, à savoir : « Qui peut me donner une définition de la magie noire ? ». Une définition ? De la magie noire ? Rien que ça ? Bon, je dramatisais un peu, ce n’était qu’une question posée en toute innocence, rien d’autre. Mais je ne pouvais m’empêcher de ressentir ce brin de panique à chaque fois qu’un professeur, une fois sa question posée, faisait planer sur la classe ce silence lourd et oppressant. Ma plume entre mon index et mon majeur, je fixai le professeur les sourcils froncés, l’air craintif et espérant que quelqu’un de généreux se manifeste afin d’éclairer nos lanternes.

Le garçon de Poufsouffle juste devant moi leva la main et eut la bonté d’esprit de tenter une réponse :

La magie noire est une forme de sorcellerie utilisée par les mages noirs et les créatures des ténèbres, elle est interdite parce qu’elle est utilisée pour attaquer et faire du mal aux gens…

Béni soit cet élève studieux ! Du moins, je n’en savais rien, mais j’étais bien contente d’échapper à une éventuelle désignation du professeur. Je n’avais pas tout compris à la réponse, et j’ignorais absolument ce qu’étaient des « créatures des ténèbres », mais une chose était sûre : je pouvais souffler pour la suite du cours…
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyDim 3 Déc - 22:17

John s'attendait bien à créer un blanc dans la pièce avec sa question. Qui parmi ces jeunes étudiants pouvait avoir été confronté à de la magie noire...? Peut-être un, ou deux, mais pas plus. Nous sommes bien loin de la période du Seigneur des Ténèbres où il n'était pas rare de trouver des familles déchirées par les horreurs des mangemorts. Ses autres classes avaient peut-être subi quelques exactions à Poudlard cet été sous le régime de l'ancien directeur mais concrètement personne selon lui dans cette école en dehors du personnel n'avait fait face aux vraies forces des ténèbres. Rien n'aurait pu changer le point de vue de Mandrake sur les élèves. Il entretenait un certain espoir pour cette classe de 1ère année, il pourrait leur apprendre les bases et bien plus de par son expérience d'ancien Auror. Des élèves plus âgés auraient encore des préjugés ou des idées préconçues sur certaines choses... Que d’éléments parasites qui deviendraient gênants en terme de pédagogie. Le professeur s'attendait à ce que personne ne prenne la parole cependant un élève de Poufsouffle tenta sa chance. John l'invita à s'exprimer en voyant qu'il levait la main.

- La magie noire est une forme de mauvaise sorcellerie utilisée par les mages noirs et les créatures des ténèbres, elle est interdite parce qu’elle est utilisée pour attaquer et faire du mal aux gens…

Wyatt regardait son bureau puisqu'il n'osait pas regarder le professeur et sa voix était plutôt faiblarde. Peut-être était-il intimidé par l'enseignant ou tout simplement parce qu'il s'agissait de son premier cours à Poudlard? John écouta la réponse en silence. Lorsque que l'étudiant eut fini, John fit rouler le grand tableau noir jusque devant les bureaux des apprentis magicien et d'un geste de baguette il inscrivit des informations plus détaillées sur son cours tout en parlant.

- Hm... Un choix de mots plutôt étrange. Ce n'est pas totalement incorrect, je vais vous aider à y voir clair.

La craie blanche animée par la magie de l'ex-Auror commença à noter une définition. Cette définition convenait plus à John qui - il devait l'avouer, avait déjà fait usage de techniques peu réglementaires au cours de sa carrière. Combattre le mal par le mal c'était son crédo.

- Un sort de magie noire est souvent surnommé Maléfice. C'est le premier point permettant de différencier une magie de type neutre ou blanc d'une magie noire selon les manuels. Il y a quelques exceptions, cependant.

La petite craie s'affola pour noter ce premier point de détail concernant les appellations des sorts. D'un autre geste de la baguette, il récupéra plusieurs clichés de personnes ayant été frappés par des Maléfices. Sous chacune d'elles se trouvait un petit intitulé. La photo qui voltigea jusqu'à Prudence Price s'appelait " Victime du Doloris, internée pour raison mentale. " On pouvait y voir une personne grandement affectée subir des soins avec peine tellement elle s'agitait dans sa camisole. Celle à destination de Wyatt Fillin portait l'inscription: " Victime d'un Maléfice du Saucisson (Petrificus Totalus) ". Sur celle-ci, des étudiants semblaient s'amuser à pétrifier un camarade en le faisant retomber lourdement sur le tapis de leur salle commune. Sur celle à destination de Eliana Bradley on pouvait lire: " Détraqueur d'Azkaban infligeant son baiser à un détenu ". La photo était comme qui dirait limite soutenable. D'autres clichés arrivèrent sur les bancs des élèves, le thème variant à chaque fois. Un acte horrible, un acte enfantin... Un acte répréhensible, un acte moqueur ou joueur. John attendit un instant pour lire les réactions sur les visages... Peut-être y allait-il trop fort, mais selon lui autant faire face à ça avant d'aller plus loin. Il fallait comprendre que ce n'était ni une blague ni une partie de plaisir de faire face à la plus noire des magies. Y être confronté en images suffirait à une classe de 1ère année pour attirer leur attention et surtout pour les sensibiliser face à ce danger moins important, mais toujours présent. Mandrake n'imaginait pas un seul instant le service entier des Aurors au chômage technique... Les criminels seront toujours là et savoir s'en défendre restera primordial pour tout bon citoyen.

- Un Maléfice n'est pas nécessairement rangé dans la case " magie noire. " Certains Sortilèges sont terriblement dangereux. Des malédictions ont un but purement défensif selon les circonstances. Sur toutes ces photos les actions qui s'y déroulent découlent d'un maléfice, mais aussi d'un sortilège ou d'une malédiction. Est-ce que l'un de vous peut me dire ce qui différencie un cliché de l'autre? Ce qui fait que l'une de ces pratiques sera jugée anodine tandis que l'autre obtiendra l’appellation magie noire?

La réponse sonnait comme une évidence pour lui mais est-ce que les étudiants trouveraient...? Pour John même le cas du Détraqueur donnant le fameux baiser à sa victime était intéressant à développer, d'un point de vue technique comme d'un point de vue moral. Mais il y viendrait plus tard, le cas des différentes photos montrant différentes pratiques étant probablement suffisant à appréhender déjà pour des magiciens en herbe. Le professeur invitait tranquillement ses élèves à échanger les différents clichés en leur donnant bien le temps de noter, de regarder et d'y réfléchir. Si certains préféraient y travailler seuls d'autres - moins avides d'apporter uniquement des points à leurs maisons, n'hésitaient pas à se consulter entre eux. John préférait largement le travail d'équipe tant que c'était constructif. Il est certes du genre solitaire, mais au bureau des Aurors le partage d'informations est essentiel si l'on veut être efficace face à divers dangers.

- Alors...? Un indice si vous le souhaitez: votre camarade en a parlé dans sa réponse tout à l'heure. Elle était juste mal formulée.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyJeu 7 Déc - 18:02

cours de DCFM : les forces du mal, les bases

Hilary s’était permise de traîner du pied. Elle traînait du pied depuis le début de la semaine et c’était enfin le dernier jour. Il avait autant traîné à arriver qu’elle. Les élèves étaient tous déjà rentrer en classe, la petite se tenait encore devant la porte, refusant de l’ouvrir. Elle était retournée à Poudlard cette année, comme la première fois, mais sans cérémonie de répartition et sans illusion. Elle pensait déjà à repartir. À quoi bon refaire les premières semaines si c’était encore pour finir enfermée et ne plus assister aux cours ? Elle s’en fichait des cours de toute façon, à quoi ça lui servirait ? La magie ne lui avait apporté rien de bon, la rouge & or ne comptait pas faire carrière dans la société sorcière. Elle ne savait même pas ce que voulait dire "faire carrière". Elle savait juste que devenir pirate, c’était son rêve le plus cher. Son rêve d’évasion et de liberté. Assister aux cours n’allait pas l’y aider. La seule raison de sa présence en cours, c’était pour partir le plus rapidement de Poudlard, mais elle y était plus passive qu’autre chose. Les deux derniers cours de la semaine. Elle avait l’impression de tout revivre à l’identique. Les cours étaient les mêmes, à la différence que les professeurs avaient parfois changé. C’était le cas pour le cours de Défense Contre les Forces du Mal. Elle se tenait toujours devant la porte fermée, ne voulant l’ouvrir alors que le cours avait commencé de l’autre côté. Hilary aurait pu rester ainsi pendant des heures, songeuse. "Défense", comme si cela leur avait servi à quoi que ce soit l’année dernière. Ce n’était pas de la défense, c’était de l’attaque. La Gryffondor avait accepté son châtiment sans rechigner, mais dans son esprit, la définition de la magie s’était résumée à de la magie noire. Il n’existait pas différentes catégories de magies et la véritable nature de la magie était maléfique. De la magie pour faire du bien, elle n’avait encore jamais vu ça. Seul Dieu faisait le bien autour de lui. Les sorciers, ça ne faisait que le mal. Ce cours n’allait pas être plus différent. Elle sera son rosaire dans sa main avant d’entrer timidement dans la salle classe, perturbant le cours. « Pardonnez-moi pour mon retard... » dit-elle avant de s’installer au fond de la classe en se recroquevillant sur elle-même.

Hilary était entrée alors qu’un de ses camarades donnait une réponse, sûrement à une question posée par le nouveau professeur. Il était très sombre, comme monsieur. Elle se serait bien dit qu’elle n’avait jamais vu d’hommes aussi sombres que lui, mais avec l’an passé, c’était impossible. Est-ce qu’il était un pirate ? Comme Oncle Benji ? Comme les hommes qui les avait retenu l’an dernier ? Il avait l’air d’un pirate en tout cas. Mais seulement lui. Pas ses camarades. Elle ne les connaissait pas encore et elle n’avait pas envie de les connaître. Elle reconnaissait juste cette autre de fille de Gryffondor avec qui elle partageait son dortoir, mais c’était tout. La petite sortie tout de même ses affaires, notant distraitement et de manière éparse les informations notées au tableau. Quand elle se rendit compte que le cours reposait sur les bases à connaître sur les forces du mal, son attention se renforça légèrement. C’était ça qu’il lui fallait. Un pirate ça connaissait cette magie-là. « Un sort de magie noire est souvent surnommée Maléfice. C’est le premier point permettant de différencier une magie de type neutre ou blanc d’une magie noire selon les manuels. » Pour Hilary, toutes les magies se ressemblaient. Pourquoi voulaient-ils tout complique à chaque fois ? Les adultes étaient des énigmes. Le professeur fit voleter différentes photos dans la classe pour chaque élève en ait une devant lui. Le professeur... Mandrake parlait vraiment beaucoup et vite. La Gryffondor devait se concentrer pour ne pas perdre le fil du cours. Elle s’était permise toute la semaine de ne pas trop prêter attention en cours, ayant déjà assisté aux premiers cours l’an dernier. Cependant, ce professeur fonctionnait un peu différemment de l’ancien et même avec sa petite avance sur ses camarades, Hilary se retrouvait perdue au même stade qu’eux. À quoi ça servait de refaire sa première année si elle ne pouvait même pas profiter de son avance ? À rien. Ça voulait juste dire qu’elle ne savait toujours rien. Et ça l’énervait. Si c’était comme ça, elle y répondrait à la question ! « Ce qui fait que l’une de ces pratiques sera jugée anodine tandis que l’autre obtiendra l’appellation magie noire ? » La différence... ? Tous les exemples étaient un sort lancé sur quelqu’un d’autre. La magie visait forcément quelque chose ou quelqu’un et dans sa tête, ça faisait toujours plus ou moins mal. Une magie qui faisait du bien, c’était impensable. Pourtant, tout le monde semblait convaincu du contraire dans cette classe. C’était ça la réponse ? La douleur ? « Le fait de vouloir faire du mal à l’autre ? » proposa-t-elle. En tout cas, eux, ils avaient eu mal. Mais elle n’était toujours pas lavé de ses péchés.

Codage par Libella sur Graphiorum



Dernière édition par Hilary Fitzpatrick-Priest le Sam 27 Jan - 1:53, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyDim 10 Déc - 21:51

En réponse aux propos du Poufsouffle, le professeur ne dit rien dans un premier temps. Il se contenta de l’écouter avec la plus grande courtoisie. Entre-temps, une de mes camarades de dortoir dont je ne connaissais pas encore le nom fit son entrée et s’excusa de perturber le cours. Je l’observai prendre place et esquissai un léger sourire ; moi qui avais eu un coup de stress à l’idée d’arriver en retard ! Je redirigeai mon attention vers le professeur qui se tenait face à nous, très à l’écoute et particulièrement patient. En nous tournant le dos, il fit dérouler le tableau noir pour y inscrire le plan du cours. Pour l’instant, cela semblait intéressant. Je saisis ma plume et commençai à prendre le tout en notes. Ce cours devait être spécial pour que je ne m’y assoupisse pas encore.

« Hm… Un choix de mots plutôt étrange. Ce n’est pas totalement incorrect, je vais vous aider à y voir clair. »

Pour illustrer ses propos, la craie animée comme par magie par les bons soins du professeur nota une définition. Celle de la magie noire. On voyait tout le recul du professeur Mandrake face à cette question pour la moins complexe.

« Un sort de magie noire est souvent surnommé Maléfice. C’est le premier point permettant de différencier une magie de type neutre ou blanc d’une magie noire selon les manuels. Il y a quelques exceptions, cependant. »

Il y avait une magie « neutre » ? Cela semblait de plus en plus intéressant. Je bougeais d’impatience sur mon siège, signe d’une curiosité qui me rendait fébrile. J’avais hâte de comprendre où le professeur voulait en venir. Et surtout, sera-t-il aussi question de pratique ? Pour illustrer ses propos, le professeur fit voltiger jusqu’à nous des clichés authentiques. Je fus saisie d’effroi à la vue de la photo que j’avais sous les yeux : un prisonnier d’Azkaban subissant le baiser du détraqueur. Je reposai la photo d’un coup sec sur ma table et détournai le regard. Sa simple vue était insoutenable. Et tant mieux, le cliché s’envola de lui-même vers la table d’un autre élève : bonne chance pour regarder !

Par la suite, le professeur expliqua dans quelle mesure un maléfice pouvait s’apparenter à de la magie noire. Selon les photos, et comme mes camarades et moi le redoutions, les sortilèges ou maléfices ne provoquaient pas les mêmes dégâts. Les propos du professeur m’aidèrent à y voir encore plus clair, et je terminai de gribouiller une à deux idées dans mes notes.

« Est-ce que l'un de vous peut me dire ce qui différencie un cliché de l'autre ? Ce qui fait que l'une de ces pratiques sera jugée anodine tandis que l'autre obtiendra l’appellation magie noire ? »

Voyons que le temps était à la réflexion, le professeur nous donna l’occasion de travailler en groupe. Pour ma part, je restai à ma place : j’avais besoin de rester concentrée en travaillant seule (ce qui n’était absolument pas le cas dans d’autres cours). D’autres de mes camarades se parlaient en échangeant des clichés. Un autre cliché arriva jusqu’à moi, je le pris avec hésitation. Et à sa simple vue, je soufflai de soulagement. Cette fois-ci, l’on pouvait observer un élève de ma tranche d’âge danser de manière incontrôlable, sous les rires d’une de ses camarades, l’autrice de ce sort à en croire la légende. La photo repartit vers une autre table et d’autres clichés succédèrent. Je pris la liberté de prendre des notes et de classer les photos par degré d’intensité du sortilège. Une fois le travail fait, je reposai ma plume et fut étonnée par ma motivation nouvelle. Si tous les cours pouvaient être comme celui-ci…

« Alors… ? Un indice si vous le souhaitez : votre camarade en a parlé dans sa réponse tout à l’heure. Elle était juste mal formulée. » suggéra le professeur.

La réponse semblait évidente, mais nécessitait un point de vue approfondi. Bien-sûr, seul le professeur pouvait fournir un point de vue assez nourri sur la question de par son expérience.

« Le fait de vouloir faire du mal aux autres ? » tenta la fille de ma maison qui était arrivée un peu plus tôt.

Je levai la main à mon tour et le professeur me désigna :

« Un maléfice n’est pas nécessairement à base de magie noire. Il peut aussi être un sortilège de protection ou de self-défense. Il existe des sortilèges à base de magie noire comme le doloris qui requiert une volonté de la part de l’utilisateur à vouloir infliger de la souffrance, autrement dit à faire du mal. En somme, c’est une question d’intensité et de morale. Le ministère a cependant interdit l’utilisation de certains sortilèges comme le doloris car on rentre dans le crime. On ne peut considérer que le sortilège de torture est utilisé pour se défendre : il s'agit donc de magie noire. En revanche, en ce qui concerne le baiser du détraqueur, c’est un procédé toléré par le ministère. Il s’agit en l’occurrence d’infliger une peine au supplicié à la hauteur du crime pour… faire justice. »

Je me triturai les cheveux, un peu gênée par ma réponse clairement déconstruite. J’espérais au moins que le professeur remarquerait les efforts de notre maison. Cela dit, c’était le premier cours dans lequel je déversais ma bonne volonté.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyDim 14 Jan - 4:01

« Hm... Un choix de mots plutôt étrange. Ce n'est pas totalement incorrect, je vais vous aider à y voir clair. » Wyatt entendit des ricanements dans son dos, il rougit et s’enfonça un peu plus dans sa chaise. Le professeur fit rouler le tableau vers l’avant et commença à écrire dessus tout en parlant. D’une main tremblante il récupéra sa plume et commença à recopier la définition qui s’inscrivait au tableau. « Un sort de magie noire est souvent surnommé Maléfice. C'est le premier point permettant de différencier une magie de type neutre ou blanc d'une magie noire selon les manuels. Il y a quelques exceptions, cependant. » Les lèvres de Wyatt se serrèrent et il fronça les sourcils dans la concentration, son humiliation précédente rapidement oubliée, remplacée par la curiosité et la perplexité alors qu’il notait les informations du cours. Il connaissait un peu les créatures des ténèbres, à cause du travail de son père, il lui arrivait d’entendre des discussions entre ses parents à ce sujet et parfois son père invitait des amis de son travail à la maison et ils racontaient des histoires de chasse aux loups-garous ou de combat contre des vampires, il avait lu aussi au sujet de la magie noire dans les livres du bureau de son père, et s’il ne savait pas exactement ce qu’était la magie noire, il en avait une certaine idée et il connaissait son existence. Mais qu’est-ce que leur professeur appelait la magie de type blanc et de type neutre ? Pour la magie blanche, il pensait que ça devait entourer les sorts de protection et de soin, mais il cernait plus difficilement ce que désignait la magie de type neutre. Est-ce que c’était tous les autres sorts qui n’entraient ni dans l’appellation de la magie noire ni dans la magie blanche ? Comme le sort de lumière ou les sortilèges d’ouverture et de fermeture ? Wyatt pinça ses lèvres en regardant sa feuille de parchemin, puis il regarda avec hésitation vers le professeur, baissant les épaules il soupira et retourna son attention sur ses notes.

Wyatt sauta un peu quand une photo atterrie sur son bureau, se redressant il observa l’image avec suspicion, il jeta des regards autour de lui et vit que d’autres images avaient atterries devant chaque élève qui regardaient tous actuellement leurs clichés, certains avec un regard de perplexité et d’autres avec une certaine quantité de peur ou d’horreur. Wyatt retourna son attention sur la photo sur son bureau, il la prit prudemment dans ses mains et la rapprocha pour mieux la regarder. L’image montrait des étudiants pétrifiant un élève, celui-ci retombait lourdement sur un tapis au sol alors que les autres riaient autour de lui. Wyatt blêmit, il connaissait ce sortilège, pour en avoir déjà été à la réception, ce n’était pas une expérience qu’il voulait revivre. Le texte avec l’image disait qu’il s’agissait d’un Maléfice du Saucisson, Wyatt leva un sourcil interrogateur, leur professeur avait dit que les sorts de magie noire étaient souvent appelés Maléfice, mais il y avait aussi certaines exceptions, ça pouvait donc être de la magie noire, ou ne pas en être, ça ne l’avançait pas vraiment beaucoup...

« Un Maléfice n'est pas nécessairement rangé dans la case " magie noire. " Certains Sortilèges sont terriblement dangereux. Des malédictions ont un but purement défensif selon les circonstances. Sur toutes ces photos les actions qui s'y déroulent découlent d'un maléfice, mais aussi d'un sortilège ou d'une malédiction. Est-ce que l'un de vous peut me dire ce qui différencie un cliché de l'autre? Ce qui fait que l'une de ces pratiques sera jugée anodine tandis que l'autre obtiendra l’appellation magie noire? »

Wyatt fronça les sourcils en regardant à nouveau la photographie. D’après son expérience le maléfice du saucisson était plutôt dangereux puisqu’il pouvait être utilisé pour blesser une personne après l’avoir immobilisée. Il se rappelait très bien que lorsqu’il était pétrifié il pouvait encore tout voir et tout entendre et surtout il avait tout ressenti. Mais ce n’était pas le maléfice en soit qui avait causé qu’il avait été blessé, de même que sur la photo, il trouvait que c’était cruel et humiliant, mais à part se faire quelques bleus en tombant, le maléfice seul n’était pas terriblement dangereux. Wyatt fronça les sourcils et regarda à nouveau ses notes et les questions du professeur qu’il avait noté, il nota ses observations et essaya de réfléchir aux questions. Entre temps la photo qu’il avait mis de côté s’envola à une autre table tandis qu’une nouvelle image arrivait devant lui, il la prit puis faillit la relâcher d’horreur, la photo représentait un Détraqueur infligeant un baiser à une prisonnier, sur l’image les yeux de l’homme étaient exorbités et sombres, ses traits tordus dans la peine, le désespoir et une expression de terreur. L’image était insupportable et il la repoussa sur le côté. Grimaçant légèrement il reprit sa plume et s’efforça de noter quelques observations à son sujet.

Se mordant l’intérieur de la joue il regarda ses notes, il savait que le Détraqueur était une créature des ténèbres et il avait une vague connaissance de ce qu’était le baiser du Détraqueur et de l’usage que le Ministère de la magie faisait de ces créatures, il était assez clair pour lui que le baiser du Détraqueur relevait de la magie noire, ce qui n’expliquait pas pourquoi ils étaient utilisés par le Ministère de la magie, il avait posé la question une fois à son père et il l’avait juste frappé, et quand il avait demandé à sa mère elle n’avait pas pu vraiment lui répondre, il n’avait pas osé poser la question à Owen, connaissant son penchant pour torturer Wyatt ça n’aurait sûrement pas donné quelque chose de bon. Il fronça les sourcils, peut-être qu’il pourrait poser la question au professeur Mandrake ? Il leva les yeux et déglutit, il secoua légèrement la tête et retourna aux notes et aux questions qu’il avait écrites.

Se concentrant sur ces dernières il essaya de comparer les caractéristiques des deux images, d’abord le maléfice du saucisson n’était pas à visée directe de blesser, même si la situation sur l’image était elle humiliante, aussi le sortilège pouvait sûrement être utile pour se défendre contre un ennemi. Mais il ne pensait pas que le baiser du Détraqueur pouvait servir à se défendre et s’il ne savait pas exactement ce qu’il faisait, il savait que c’était quelque chose de vraiment horrible. Aussi le sort d’immobilisation était temporaire, et il ne savait pas pour le baiser du Détraqueur, mais il ne pensait pas que c’était le cas. Donc les différences étaient que dans un cas le sort pouvait être utilisé dans un contexte défensif ou offensif, selon la situation, et que ses effets étaient temporaires, tandis que dans un second cas, le maléfice était purement à but offensif et ses effets étaient permanents. Il y avait aussi une différence sûrement dans la gravité des effets de chaque maléfice qui devait entrer en compte pour savoir si c’était de la magie noire.

« Alors...? Un indice si vous le souhaitez: votre camarade en a parlé dans sa réponse tout à l'heure. Elle était juste mal formulée. » Wyatt rougit à nouveau regardant uniquement le bois de la table devant lui, tandis que deux élèves de Gryffondors répondaient.

« Le fait de vouloir faire du mal à l’autre ? »
Dit la première, Wyatt leva les sourcils, c’était très court comme réponse mais un résumé assez proche d’après lui, mais il ne voyait pas en quoi sa réponse était meilleure que celle qu’il avait donné plus tôt.

« Un maléfice n’est pas nécessairement à base de magie noire. Il peut aussi être un sortilège de protection ou de self-défense. Il existe des sortilèges à base de magie noire comme le doloris qui requiert une volonté de la part de l’utilisateur à vouloir infliger de la souffrance, autrement dit à faire du mal. En somme, c’est une question d’intensité et de morale. Le ministère a cependant interdit l’utilisation de certains sortilèges comme le doloris car on rentre dans le crime. On ne peut considérer que le sortilège de torture est utilisé pour se défendre : il s'agit donc de magie noire. En revanche, en ce qui concerne le baiser du détraqueur, c’est un procédé toléré par le ministère. Il s’agit en l’occurrence d’infliger une peine au supplicié à la hauteur du crime pour… faire justice. »

Wahou c’était une très longue réponse, et plutôt complète de l’avis de Wyatt qui ne pensait pas avoir grand-chose à rajouter dessus. Fronçant les sourcils il regarda ce qu’il avait marqué, il y avait aussi l’histoire des effets temporaires ou permanents, mais il ne savait pas si c’était un bon critère pour savoir si un sortilège était de la magie noire. Il se rappelait avoir vu un texte dans l’atelier de sa mère qui parlait des recherches pour traiter la folie induite par l’usage du Doloris, il n’avait pas pu vraiment le lire parce que sa mère n’avait pas voulu, mais il avait compris que les gens étaient rendus fous par le Doloris, donc techniquement c’était un effet du sortilège qui durait dans le temps. Timidement il leva sa main, attendant que le professeur lui donne la parole.

« L’effet du baiser du Détraqueur est permanent et le Doloris peut rendre les gens fous, alors que l’effet du maléfice du saucisson est seulement temporaire. »
Rajouta-t-il doucement.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyVen 19 Jan - 11:32

La fillette tourne et retourne la baguette magique entre ses dix doigts fins, avec la même lueur dans le regard que le jour où son père le lui a acheté. C’est la sienne, à elle et personne d’autre d’après ce que lui a dit le responsable de la boutique de baguettes. Dans un sens, c’est hyper réjouissant de se dire qu’elle possède aussi sa propre magique, comme tout sorcier qui se respecte, et que c’est l’objet lui même qui l’a choisi. Cela signifie que malgré ce qu’elle pense et les nombreuses questions qui la turlupinent, elle est réellement à sa place dans cette école. Ce n’est pas une erreur, elle est là où elle doit être. Mais peut-être que d’un autre côté, l’idée que ça soit en une ne dérangerait pas Gipsy tant que ça. Bien sûr, plus les jours passent et plus cette possibilité s’éloigne. Est-ce qu’elle y a vraiment cru à un moment donner ? Pas tellement. Avant même qu’elle ne comprenne que les lettres déposés par les chouettes étaient à son nom, des employés du Ministère débarquaient dans sa maison pour procéder à quelques explications. Même si aujourd’hui encore la communauté secrète des sorciers lui est étrange et peu familière, elle a une sorte d’instinct qui lui dit que leur système, peu importe comment il est foutu exactement, ne peut pas se tromper. Évidemment que non puisqu’il a recourt à la magie et la magie ne peut pas se tromper. C’est peut-être une idée pré-conçue qu’elle aura tout le temps de vérifier ou non au cours de l’année mais en attendant, ce qui la questionne ce n’est pas de savoir quel degrés de confiance elle doit accorder à la magie en général mais plutôt comment un simple morceau de bois s’est rendu indispensable dans le quotidien des sorciers. Taillée puis polie avec soin, sa baguette est à la fois agréable au toucher et à la vue mais ce n’est sûrement pas qu’une question d’esthétique. Mais alors quoi ? La première fois que la petite fille a manifesté ses pouvoirs, elle ne possédait pourtant pas de baguettes, ce qui fait tendre à croire que les baguettes ne sont pas nécessaires. Elle n’est pas exceptionnelle au point de réussir une prouesse dans le genre, donc c’est que plus de monde en est capable, alors pourquoi rajouter une baguette dans sa panoplie ? C’est un peu kictch, collant parfaitement à ce que les moldus se font des sorciers. Pas les vrais, ceux qui sont dans les histoires imaginaires. Enfin, les faux ressemblent quand même pas mal aux vrais... Gipsy ne saurait dire si elle est déçue ou non de la ressemblance, en tout cas elle se questionne. De quoi le commençant a dit que sa baguette est faîte ? Par curiosité peut-être, son papa a écrit tout ce qui lui semblait important dans un petit calepin, si jamais ça l’est vraiment il lui suffira de lui envoyer une lettre pour savoir. On ne l’a pas prévenu, donc si le prochain professeur qu’elle rencontre demande à ses élèves de quoi leurs baguettes sont faîtes, la fillette sera bien embêtée. Elle espère sincèrement échapper à cette question. Maintenant, elle regrette tellement de ne pas l’avoir également noté dans un endroit sûr comme un petit carnet qui pourrait facilement la suivre partout. Quelqu’un lui a dit – un préfet de sa maisn si elle se souvient bien – qu’elle peut envoyer des lettres à sa famille autant de fois qu’elle le souhaite, il lui tarde alors de le faire pour rattraper sa bourde. Est-ce que ça en est réellement une ? La Poufsouffle ne devrait plus tarder à le savoir. Comme ses camarades de classe, elle a rejoint le premier étage afin d’assister au cours de défense contre les forces du mal. Son tout premier de l’année et surtout son premier de toute sa vie. Depuis qu’elle a entendu dire que dans ce cours l’usage de la baguette magique serait courant, Gipsy est en stress. La plupart des autres cours concernent l’environnement et le mode de vie des sorciers mais quand le sujet devient la magie en elle-même, ça fait un drôle d’effet. Elle l’a bien vu avec les cours de sortilèges par exemple ou ceux de sortilèges, bien qu’on ne leur demande pas grand chose pour la première semaine. Gipsy espère que ce cours sera dans le même ton que les précédents.

Le professeur de défense contre les forces du mal est l’un des plus intimidants, du moins entre ceux qu’elle a rencontré pour le moment. Il lui en reste d’autre et elle espère ne plus se faire ce genre de réflexion. C’est un peu bête et méchant de juger sur l’apparence et en même temps, c’est de son âge. Ce n’est pas une raison pour se dissiper dès les premières minutes du cours, elle est motivée à bien se tenir pour ne pas le contrarier. En fait, peut-être que c’est une chance dans la vie de ne pas avoir l’air commode ? Malgré sa bonne volonté, Gipsy ne peut empêcher de laisser ses yeux divaguer sur les différents tableaux accrochés ici et là sur les murs. Elle ne sait pas ce qu’ils représentent mais ils l’intriguent autant qu’ils l’effraient. D’ailleurs, elle frisonne quand l’un de ses camarades mentionne la magie noire. Elle ne connaît pas bien la magie mais si le terme de magie noire correspond à celui de n’importe quel livre fantastique pour enfant, alors ça n’a rien de rassurant. Ça signifie aussi qu’il y a des méchants qui utilisent cette magie. La petite née-moldue fait des liens rapidement mais pas sérieusement. Si bien qu’elle ne s’affola pas plus que ça et se laissa convaincre de noter par la craie qui mettait par écrit les paroles du professeur. C’est seulement son premier cours et déjà la matière lui paraît compliquée. Enfin, c’est la magie en soit qu’il lui paraît compliquée. Si déjà il commence avec les exceptions, le professeur Mandrake ne devra pas s’étonner si il la perd en route. La photo qu’il envoie sous son nez met en scène des élèves qui se moquent d’un autre et agitant leurs bâtons dans sa direction. A voir la tête du garçon, ce n’est pas très gentil. les sorciers sont des méchants, alors ? La fillette est surprise et pas dans le bon sens, ce n’est pas ce qu’elle veut apprendre à faire avec sa propre baguette. Elle croise les bras boudeuse, comme si cela pouvait changer quoique ce soit. Il faut juste se dire que c’est une réaction comme une autre. Gipsy croise des regards traduisant plus ou moins la même réaction que la sienne. Elle n’est pas la seule choquée, c’est rassurant de le savoir même si ceux qui sont comme elle ne sont pas ceux qui s’expriment. Elle tente malgré tout de faire un effort afin de répondre un petit truc au professeur mais les clichés de ses voisins de table ne l’aide pas à comprendre quelle est la réponse attendue. Alors que de nouvelles tentatives émanent des uns et des autres, la petite fille quant à elle, murmure un petit « On ne voit que des actions méchantes et qui vont à l’encontre des personnes visées » plus pour elle-même que pour répondre à la question du cours.
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyMar 23 Jan - 13:01

« Le fait de vouloir faire du mal à l’autre ? »

La première réponse vint de Hilary Fitzpatrick-Priest, de la maison Gryffondor. Après le visionnage des différents clichés, la jeune fille avait vu juste. Le point commun entre toutes ces photos était l'intention de chaque protagoniste envers les victimes. Bien entendu dans certains cas cela semblait bien plus préjudiciable que d'autres. Et dans d'autres cas, cela semblait plus justifié que pour d'autres.

- En effet. 10 points pour Gryffondor. Quelqu'un souhaite ajouter quelque chose, peut-être?

Eliana Bradley de la maison Gryffondor souhaita ajouter sa pierre à l'édifice et apporta quelques détails en plus. La jeune fille parlait beaucoup et en rajoutait énormément pour préciser chacune des photos qu'elle avait pu observer. Si ses camarades allaient la surnommer "Miss je sais tout", John appréciait cette rigueur que certains pouvaient trouver parfois lourde.

Un maléfice n’est pas nécessairement à base de magie noire. Il peut aussi être un sortilège de protection ou de self-défense. Il existe des sortilèges à base de magie noire comme le Doloris qui requiert une volonté de la part de l’utilisateur à vouloir infliger de la souffrance, autrement dit à faire du mal. En somme, c’est une question d’intensité et de morale. Le ministère a cependant interdit l’utilisation de certains sortilèges comme le doloris car on rentre dans le crime. On ne peut considérer que le sortilège de torture est utilisé pour se défendre : il s'agit donc de magie noire. En revanche, en ce qui concerne le baiser du Détraqueur, c’est un procédé toléré par le ministère. Il s’agit en l’occurrence d’infliger une peine au supplicié à la hauteur du crime pour… faire justice.

John acquiesça avant de reprendre la parole.

- 10 Points en plus pour Gryffondor. Tous les sorts et maléfices ne sont pas nécessairement de la magie noire. Mais nous utilisons parfois la magie noire même au sein du Ministère. Les Détraqueurs sont le meilleur exemple: Ces créatures crées ne manière assez obscure dans le passée servent aujourd'hui à la protection de la prison d'Azkaban mais également à infliger la "peine capitale" aux prisonniers qui l'ont mérité: le baiser du Détraqueur. Si un jour vous vous retrouvez confronté à un Détraqueur vous prendrez pleinement conscience de la cruauté de ce châtiment. Mais le Ministère l'autorise dans une certaine mesure. Le Doloris autrefois autorisé par le Ministère est clairement maléfique puisque l'intention de l'auteur influence l'efficacité du sortilège..

Le timide Wyatt Fillin ajouta quelques mots, son ressenti sur le cours étant visiblement plus particulier. Le jeune garçon semblait assez timide et les propos du professeur l'avaient peut-être un peu refroidi au départ. Ne souhaitant pas le braquer davantage et l'inviter à s'ouvrir au cours, John afficha un léger sourire et acquiesça également à ses propos.

- L’effet du baiser du Détraqueur est permanent et le Doloris peut rendre les gens fous, alors que l’effet du maléfice du saucisson est seulement temporaire.

- Bien sûr. C'est également à prendre en compte: les séquelles du sort ou du maléfice infligé. Le baiser du Détraqueur ne peut être soigné... Le Doloris peut pousser les gens à la folie: l'exemple me venant immédiatement en tête est la famille Londubat. Ils se sont opposés farouchement à Lord Voldemort mais ils en ont payé le prix. Quant au maléfice du saucisson et bien oui... C'est temporaire, mais cela peut dépendre du contexte! Si vous l'utilisez sur une personne dans l'eau ou en équilibre au dessus du vide, vous imaginez bien que ce ne sera pas aussi anodin que des élèves qui jettent leur "camarade" sur le tapis.

Gipsy S. Fletcher de la maison Poufsouffle apporta aussi son avis sur la question. John y répondit assez brièvement, ce qu'elle annonçait sonnait pour lui comme une évidence.

- On ne voit que des actions méchantes et qui vont à l’encontre des personnes visées.

- Le résultat final est que oui: sur chacune de ces photos: l'action est à chaque fois dirigée contre quelqu'un dans le but de faire mal. Même le sortilège du saucisson, je peux vous garantir que la sensation n'est pas très plaisante.

John se tourna vers le tableau et observa la craie qu'il avait animée par magie afin de noter toutes les informations. Cela faisait déjà beaucoup de notes, aussi il décida qu'un peu de pratique allait les soulager un moment... Détraqueurs, Doloris... c'était déjà énorme pour des jeunes élèves. Ce sont des sujets graves et sérieux et ne faire qu'en parler pouvait déjà être traumatisant pour certains. Ne souhaitant pas approfondir tout de suite les sujets tabous, Mandrake sortit sa baguette et d'un geste il créa une barrière autour du tableau grâce au sortilège de protection "Protego". Il se tourna de nouveau vers ses élèves afin de leur montrer et de leur expliquer en détail cette apparition.

- Voici le charme du bouclier. Protego. Il s'agit de la plus basique des protections et c'est également la plus utilisée, car son utilisation est simple, rapide et la plupart du temps efficace face aux sorts d'attaque. Cela permet de créer l'équivalent d'un bouclier - dont la forme est une liberté offerte à votre imagination, capable de repousser beaucoup de sortilèges. Face aux Détraqueurs ou à un sortilège impardonnable, son efficacité est quasiment nulle, mais ce ne sont pas les seuls dangers face auxquels vous allez être confronté dans votre vie! En maitrisant le Protego, vous vous assurez une protection permanente et efficace face aux agressions.

Mandrake inscrivit les détails du charme du bouclier sur le tableau. Le geste du poignet à effectuer avec sa baguette en main, ainsi que l'incantation à prononcer pour le faire apparaitre: "Protego". Il invita ensuite les élèves à se munir de leurs baguettes pour tenter à leurs tour d'invoquer un bouclier.

- Pour cette partie pratique, je vous demanderai simplement de faire apparaître une barrière protectrice. Ceux d'entre vous qui réussiront auront droit à leurs points bien évidemment, mais aussi à un petit essai! Même si votre protection ne dure pas longtemps, ou si elle se dissipe après avoir bloqué un sort ce n'est pas grave. C'est ce qui arrive en général avec ce charme puisqu'on l'utilise souvent à répétition pour parer et bloquer. Le maintenir entier longtemps et face à plusieurs sorts demande beaucoup trop d'énergie, nous préférons l'utiliser à l'instanté et non sur la longueur.

Les visages de ses élèves se crispèrent en entendant le mot "essai". Avec un sourire confiant, John ajouta:

- Ne vous inquiétez pas, cet essai ne sera en aucun cas dangereux. Cela permettra simplement de vous donner l'impression qu'on a en utilisant la protection efficacement. Allons-y !

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyMer 24 Jan - 11:35

Crainte et angoisse.

S’il y avait bien deux ressentis quand je m’évoquais les cours de défense contre les forces du mal, c’était bien ceux-là.

Ma famille m’avait toujours élevé dans le pacifisme, et nous n’avions jamais eu à nous défendre de quelque manière que ce soit. Evidemment, les confrontations, les duels, les sorts offensifs et défensifs, tout ce qui pouvait blesser autrui ou même s’en défendre, je savais que cela existait. Mais je me refusais, inconsciemment, à accepter cette partie-là d’être sorcier. Mes parents m’en parlaient de temps à autre, mais je sentais qu’au fond d’eux ils souhaitaient me préserver de te type d’enseignement. A tort ou à raison, mais le fait est qu’arrivé à Poudlard, je redoutais cette matière, avant même d’aller en cours.

Le cours se trouvait le vendredi matin, dernier jour de la semaine. Ce qui me laissait tout le temps possible pour y penser. Je ne dormais pas vraiment bien d’ailleurs, apercevoir l’idée que j’allais utiliser ma baguette pour affronter ou pour me défendre me terrorisait. Mes parents m’avaient tout de même raconté la période de l’histoire où des familles s’étaient déchirées, des orphelins s’étaient retrouvés seuls, et ce sous le courroux du Mal. Parce que c’était comme cela qu’ils nommaient toutes ces personnes mal intentionnées, aux idées plus sombres qu’une nuit sans lune. Le Mal. Ce mot me donnait des frissons, rien que d’y penser.

Mais les faits étaient bien là. J’étais en première année, et des matières enseignées faisait partie le cours de défense contre les forces du mal.
Par esprit d’anticipation, le jeudi soir après le dîner, j’avais essayé d’ouvrir le manuel. Tremblotant, anxieux, je sentais que rien ne pouvait sortir de bon de cette histoire. Mais il était nécessaire que je dépasse cette angoisse. Dans le cas contraire, les sept ans à venir allaient être bien longs. Il était hors de question de faire l’impasse sur quelque matière que ce soit. Mais il ne fallait pas compter sur moi pour participer en cours en revanche.
Je savais que cet état d'esprit n'allait pas m'aider à surmonter mes angoisses, mais je n'étais pas prêt. Pas prêt à affronter la matière avec ambition et conviction. Si je parvenais à faire disparaître cette boule au ventre, je pouvais m'estimer bien heureux.

Je me refusais à traîner des pieds et à arriver en retard, se faire ridiculiser devant toute la classe m'aurait achevé dans mon anxiété.
Arrivé devant la salle, les élèves se préparaient à entrer. J'étais arrivé au bon moment. Par chance, je pus me frayer une place au milieu. La zone la moins risquée pour moi. Pas au fond pour avoir l'air d'un cancre, ni au premier rang pour avoir l'air d'un surdoué. Juste au milieu, là où je pouvais me fondre dans la masse.

Professeur Mandrake. Il s'agissait là de notre professeur pour cette matière. Je faisais un nombre d'idées incroyables dans ma tête, surtout avec un nom pareil. Comme s'il avait été choisi spécialement pour ce type de cours. Son nom sonnait comme une créature prête à te sauter à la gorge à la moindre occasion, ou encore t'infliger les pires sévices tous aussi douloureux les uns que les autres. Partant de cet à priori là, je ne pouvais que redouter la suite. Encore plus devant l'aspect de la salle, sobre et trop bien rangée à mon goût. Ordre, discipline et rigueur. En voilà des mots bien étrangers à ma façon de penser. Comme si tout était mis en place pour que je ne me sente pas à l'aise durant ce cours. Une chose était sûre, je n'allais pas aimer cette matière.

Mais la voix du professeur me fit légèrement descendre en pression. Ses mots étaient clairs et son ton posé. Sa voix n'était pas au point d'être rassurante, mais elle était pleine d'assurance. Était-ce me début de la phase d'acceptation ? Seules les prochaines heures allaient m'en dire plus. Mon angoisse n’allait pas partir comme par magie non plus, il fallait que je m’y attende.

Le cours débuta avec la question sur la magie noire. Des échanges se faisaient entre élèves et le professeur, mais je me gardai bien de lever la main. Mon anxiété m’avait fait oublier tout ce que j’avais lu, je me retrouvais au milieu de tous ces élèves, perdu. Il était plus que nécessaire que je me concentre sur la voix du professeur Mandrake, n’était-ce que pour gérer ma sensation d’angoisse qui me travaillait.

Ce fut lorsque des clichés de scènes de sortilèges arrivèrent sous nos yeux que je sentis le Mal me traverser la gorge. Tellement que je n’arrivais même pas à le fixer plus de quelques secondes. La magie noire me mettait plus que mal à l’aise, c’était bien au-delà. J’hésitai à quitter le cours à ce moment-là, mais mon année aurait été complètement compromise, du regard des élèves ou même du mon professeur. Alors je fis mine de regarder et attendis que mes camarades réagissent.

S’en suivit des échanges de point de vue, le tout complété par les explications du professeur Mandrake. Des points étaient distribués pour les bonnes réponses, je regrettai alors de ne pas pouvoir représenter les Serpentards à ce moment-là. J’imaginais la tête de ma préfète Cruz si elle apprenait que je ne participais pas à la compétition à cause de mon angoisse.

A la fin de ces échanges fructueux pour certaines têtes, le tableau fut rempli d’instructions pour notre premier sortilège.
« Voici le charme du bouclier. Protego. Il s'agit de la plus basique des protections et c'est également la plus utilisée, car son utilisation est simple, rapide et la plupart du temps efficace face aux sorts d'attaque. […] »

Un sort défensif pour le premier exercice, le professeur voulait probablement nous ménager pour la pratique au début. Mais même avec cela, je n’étais pas en confiance pour la mise en œuvre de ce bouclier. Surtout si la forme de celui-ci était à l’imagination du lanceur. Avec ma peur et mon angoisse, je redoutais le pire. Mais il s’agissait là de faire preuve de courage pour représenter ma maison. Pour faire gagner des points, ne pas passer pour le couard des verts, pour ne pas être à la ramasse.

Je pris la décision de me lever, afin d’avoir plus d’aisance à la baguette. Je m’étais imprégné des instructions du tableau, une fois, deux fois, et même trois, pour être fin prêt à m’exécuter. Baguette à la main, peu confiant mais rempli de volonté, il était temps.

« Protego ! »

Citation :
2, 4, 6 : Une grande larme translucide bleutée fit son apparition depuis la pointe de ma baguette. Elle tremblait quelque peu, Mais elle était là. Devant moi. J’avais réussi mon premier sort de défense. Je ne savais pas combien de temps il allait tenir, mais j’étais prêt pour l’essai de professeur Mandrake

1, 3, 5 : Un coup de vent de ma baguette. Mais c’était tout. Le seul effet que mon geste avait était un coup à mon camarade à côté de moi. Je m’excusai platement et me rassis aussi sec. Cette matière n’était pas faite pour moi, vraiment.


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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyMer 24 Jan - 11:35

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyJeu 25 Jan - 13:15

Quelque chose dans ce cours la dérange. Gipsy est mal à l’aise et les différentes photos qui volètent de bureaux en bureaux ne sont pas innocentes à la chose. Quelle idée de placer des images du genre sous les yeux d’enfants aussi jeunes ? Il y a de quoi les traumatiser au moins pour une partie de leur scolarité. Elle en tout cas, ne reste pas indifférente aux photos. Elle n’a pas le temps de les analyser correctement car ses yeux se détournent rapidement, ce qui fait que sa tentative de réponse ne soit pas aussi complète que ses camarades. Elle est venue en cours avec l’idée de faire plus qu’une petite phrase lâchée à la va-vite, de travailler sérieusement pour ne pas commencer à accumuler un retard sur les autres dès la première semaine mais là, elle est incapable de proposer une meilleure réponse et les points s’envolent tout droit chez les Gryffondor. Les rouges, donc. Si la fillette a bien intégré qu’il y a quatre maisons et que ces dernières se font « la guerre » dans divers domaines, elle n’a pas encore assimilé les noms bien comme il faut et se refère pour l’instant aux couleurs. C’est beaucoup plus facile, vraiment. Là, elle a juste fait le rapprochement entre les réponses fournies de deux filles en rouge et l’attribution des points. Justement, parlons-en de ces points. La petite fille n’y est mais alors, pas du tout. Certes, elle a repéré les quatre sabliers dans le hall d’entrée – encore heureux vu leurs tailles – mais pour ce qui est du fonctionnement, c’est le néant. Certaines personnes peuvent les donner ou les retirer pour X raisons et ensuite ? Si c’est si important, quelqu’un aurait prit plus de temps pour lui en parler, non ? En même temps, si ça ne l’était pas, le professeur Mandrake n’en donnerait pas. Ou peut-être que si ? Cette histoire de points est très floue dans sa tête, la prochaine question qu’elle posera à son préfet portera donc sur ce sujet. Même si ce n’est pas urgent et pas en rapport direct avec le sujet du cours, la née-moldue en a déjà marre d’être à la ramasse sur presque tout et à l’avenir, elle se sentira un peu moins perdue. Petit à petit, elle va apprendre et s’habituer à son nouvel environnement. Peut-être même que la prochaine fois, ce sera à son tour de gagner des points. Ce qui semble être une sorte de récompense ne pourrait que l’encourager. Du coup, la petite regrette un peu de ne pas avoir tenter de parler plus sur le sujet, de faire travailler son imagination pour se rapprocher le plus possible de la vérité. Qui sait, ce que lui inspire la notion de magie noire correspond aux réponses données par les élèves et complétées ensuite par le professeur. Elle aurait du essayer, tant pis. On n’apprend toujours de ses erreurs. Mais en même temps, les images ne lui ont pas donné envie. Elle est déçue par ce cours, par ce qu’elle a vu et par ce que lui ont raconté les sorciers qui sont régulièrement venus chez elle ces deux derniers mois pour lui dire à quel point la magie est géniale. Il se sont bien gardés de mentionner l’usage offensif de la magie. Naïvement, la née-moldue se basait sur les comtes de fées où la magie ne fait que de bonnes choses. Visiblement, la réalité est plus dure. Est-ce que ça ne les gêne pas les autres de se dire qu’ils vont apprendre des sorts pour attaquer ? Ce n’est pas gentil. Et dans quel but on attaque les autres ? Gipsy n’a jamais essayé mais est persuadée que ce n’est pas drôle à faire. Soudain, la baguette dans sa poche semble peser plus lourd. Tellement de choses lui échappe au sujet des sorciers, de leur mode de vie et tant de choses encore. C’est agaçant. On aurait dû mieux la préparer, en dire plus sur comment la vie se passerait au château. Elle aurait dû insister, quitte à limiter les surprises à l’arrivée. Peu importe si on lui a dit pleins de fois qu’elle n’est pas la seule élève issue d’une famille non sorcière car là, pour le moment elle se sent bien seule sur sa chaise

La fillette se calme un peu, pour une courte durée, le professeur de défense contre les forces du mal fait apparaître un bouclier autour du tableau. C’est plutôt une bonne nouvelle, autant dans le sens où il y a un moyen d’échapper aux situations vu sur les photos et autant dans celui où les baguettes ne servent pas uniquement à attaquer. Faire apparaître un bouclier ne fait de mal à personne et en plus c’est classe. Et c’est super utile. Peut-être que pour le professeur Mandrake l’exercice est plus que facile mais une élève comme Gipsy, qui n’est pas habituée à voir de la magie, c’est incroyable. Il est certes effrayant comme professeur mais il l’impression aussi. Apprendre à former un bouclier l’enthousiasme déjà plus que ce qu’elle a vu précédemment en cours. Si elle a bien écouté et noter, il ne s’agit pas de magie noire, là. Elle note le nom du sortilège avec un soin tout particulier malgré sa maladresse à la plus et bien en dessous des notes prises avant. Il y a une séparation entre ce qui est bien et mals sur son parchemin. Ce qu’elle ne veut pas faire et ce qu’elle accepte de faire. Dans sa tête, elle se dit un de ces quatre mais le professeur enchaîne en leur demandant de se prêter eux aussi à l’exercice. Gipsy ne s’attendait pas à ce que dès le premier cours il leur demande d’utiliser la baguette. Elle sort la sienne, la main un peu tremblante, et la regarde une nouvelle fois sous toutes ses coutures. Le marchand a dit qu’elle lui convient, que c’est la meilleure pour elle mais elle n’est pas rassurée pour autant. Elle se voyait commencer la pratique bien plus tard. Gros coup de stress, là. Le vert assit devant elle se lève et elle le regarde admirative. Elle peut pas savoir si il est à l’aise à l’idée de tenter mais en tout cas, il y va. Les quelques secondes de suspens se clôrent sur un échec, c’est que ça ne doit pas être simple. Elle admire le garçon d’avoir prit les devants, parce que plus on attend et plus c’est dur de se lancer, et se lève à son tour. Elle aimerait bien réussir, forcément, en jeter plein la vue à son professeur et à ses camarades mais elle ne se fait pas d’illusion, il y a peu de chance que sa tentative soit une réussite. Le plus important c’est d’avoir un premier contact avec sa baguette et la magie. Elle inspire un grand coup et tend sa baguette devant elle. « Protego. » Est-ce qu’elle a manqué d’assurance ? Est-ce qu’elle a parlé assez fort ? Est-ce qu’elle aurait dû essayer de parler avec sa baguette pour former un lien ? C’est le moment de vérité...



PAIR : Le bout de la baguette commence par s’illuminer faiblement avant de diffuser un espèce de machin bleu transparent qui forme une espèce de barrière entre elle et le professeur. Esthétiquement, ça n’a rien à voir avec le protego du professeur mais ça tient la route quand même. C’est un bon début.

IMPAIR : Rien. Le néant. Absolument rien ne se passe. Pas de surprise pour la fillette qui retourne s’asseoir illico.


Dernière édition par Gipsy S. Fletcher le Jeu 25 Jan - 13:16, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyJeu 25 Jan - 13:15

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyVen 26 Jan - 10:37

Wyatt toucha ses lèvres avec sa plume tandis qu’il réfléchissait, les sourcils froncés, il ne comprenait pas comment le Ministère pouvait condamner l’usage de la magie noire, tout en justifiant l’utilisation des Détraqueurs par exemple, il ne comprenait pas comment punir par le mal quelque chose de mal pouvait rendre les choses mieux… Est-ce qu’on pouvait justifier de faire du mal, à condition de diriger notre action contre quelque chose de mauvais ? Est-ce que le mal justifiait de faire le mal ? Et la justice dans ce cas équivalait-elle au bien ? C’était trop de questions pour un petit de son âge et ça lui donnait mal à la tête. Il rangea ses pensées dans un coin, faisant une note pour aborder un de ses professeurs sur ces questions plus tard, et revint au cours et à son parchemin, jetant un coup d’œil au tableau il vit qu’il y avait de nouvelles choses d’écrites, il recopia soigneusement les informations que leur avait donné le professeur. Il pinça ses lèvres alors qu’il écrivait, en repensant à ce que lui avait répondu Monsieur Mandrake, à sa remarque sur le caractère temporelle des effets d’un maléfice. Le professeur avait raison, mais encore, c’était différent à ses yeux, parce que le Doloris comme le baiser du Détraqueur portaient en eux leurs propres effets, tandis que la gravité du maléfice du saucisson dépendait de son environnement, un tapis moelleux, de l’eau ou du vide, dans les trois exemples qui avaient été donnés. On pouvait rétorquer cependant, que comme dans le cas du Doloris, le « résultat » du sort, était influencé par l’intention du jeteur, que ce soit par sa volonté de nuire nécessaire pour que le doloris soit efficace, ou dans le choix du contexte pour le maléfice du saucisson. Et si Wyatt avait bien compris le cours, ce qui déterminait si un sort était de magie noire, était la volonté de nuire du lanceur. Ce qui le ramenait à sa première question alors, et lui en donnait une seconde, en quoi la volonté de punir différait de la volonté de nuire, lorsque les moyens utilisés étaient les mêmes ?

Le professeur le ramena de nouveau au présent et Wyatt revint à ce qui se passait dans le cours, il observa avec une fascination craintive la barrière qui était apparue autour du tableau, Monsieur Mandrake commença à leur expliquer le charme de protection, un sort que Wyatt trouvait très utile, et leur dit qu’ils allaient apprendre à l’utiliser. Il était content de faire un peu de pratique, la discussion sur la magie noire était vraiment intéressante, mais tout ça, parler des Détraqueurs, le Doloris, c’était assez effrayant. Il inscrit au tableau les détails du sortilège, Wyatt sortit sa baguette et s’entraîna sous la table à réaliser le mouvement, essayant de copier le geste que le professeur leur avait montré, pendant qu’il leur expliquait le fonctionnement du sort. Il pâlit et se crispa un peu, regardant vers le professeur, quand celui-ci leur dit qu’ils auraient un « essai » s’ils réussissaient le sort. Il grimaça légèrement, était-ce comme quand son père lui avait jeté le fameux maléfice du saucisson, et Monsieur Mandrake n’avait pas eu besoin de leur dire que le recevoir était désagréable, Wyatt le savait, est-ce que le professeur allait leur jeter un sort ? Est-ce que c’était comme une forme de punition ? Ce n’était pas bien normalement s’ils réussissaient à faire l’exercice ? Le professeur les rassura en leur disant que l’essai ne serait pas dangereux, mais Wyatt n’était vraiment pas convaincu du tout et totalement effrayé. Cependant, rapidement, ils durent s’exercer à lancer le sort, déglutissant Wyatt leva sa baguette horizontalement devant lui, fermant les yeux il inspira profondément et affermi sa poignée sur sa baguette, il expira lentement, son corps était raide et crispé, il se força à détendre son bras et ses épaules. Il rouvrit les yeux, inspira avant de prononcer le plus clairement possible, comme leur avait montré leur professeur de sortilège, la formule, en essayant de mettre l’accent sur les bonnes syllabes comme le professeur l’avait indiqué au tableau :

« Protego »


2 4 6 : Le mouvement est bien exécuté et la prononciation est correcte, un disque bleuté et évanescent brille devant lui, il essaye de maintenir le sortilège...

1 3 5 : La main de Wyatt tremble légèrement et sa voix n’est pas assez assurée lorsqu’il prononce le sortilège et malgré tous ses efforts absolument rien ne se passe.


Dernière édition par Wyatt Fillin le Ven 26 Jan - 10:38, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyVen 26 Jan - 10:37

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyVen 26 Jan - 11:25

cours de DCFM : les forces du mal, les bases

Le fait que la petite soit arrivée en retard passa presque inaperçu. Le professeur Mandrake ne fit aucune remarque et accepta sa réponde à la question sans problème. Elle avait tout de même le droit d’assister au cours et d’y participer. Personne n’avait vraiment fait attention à elle quand elle rentra dans la classe, et au final, tant mieux. Hilary n’aimait pas particulièrement attirer les regards sur elle pour une raison ou pour une autre. Alors, installée au fond de la classe dans son coin là où personne ne faisait attention à sa présence, ça lui allait très bien. Et le cours continua, le plus normalement du monde. Le petit lion le passa en partie à rêvasser, comme d’habitude. C’était dur de se concentrer sur un cours, surtout quand elle l’avait déjà fait et qu’il ne l’intéressait pas plus que ça. Alors, oui, c’était un nouveau professeur, il ne fonctionnait pas pareil, patati et patata ; mais la magie c’était pas son truc. Alors écouter un cours théorique sur la magie, quelle barbe ! La tête blonde en profita pour examiner sa classe un peu plus longuement. C’était peut-être le dernier jour de la première semaine, mais elle n’avait encore parlé à personne. Juste repéré quelques têtes. Parmi les plus récurrentes : sa camarade de dortoir, qui semblait avoir toujours réponse à tout. Aujourd’hui encore, quand elle compléta la réponse de la jeune Priest, sa réponse fût complète, fournie, longue, pleine de bon sens et de bonnes réponses, excellente, parfaite, et tout le tralala de l’élève qui en savait sur le sujet et qui le montrait. Ce fût la maison Gryffondor qui récolta les points – et encore heureux ! - parce que sinon, Hilary lui en aurait tenu rigueur. Si elle était si douée, elle pouvait toujours changer de maison pour rejoindre celle de Serdaigle. Là-bas, on prônait le savoir en égérie, et rien que ça, ça faisait froid dans le dos de la rouge & or… Après ça, il y avait deux Poufsouffle qu’elle n’avait que rarement vu et ne connaissait que de visage. Leur nom, elle ne les avait pas retenu. Puis un Serpentard. Et… C’était tout. Elle n’en connaissait aucun de l’année dernière. Pas un seul n’avait redoublé. Elle était la seule et sur le coup, l’idée était un peu démoralisante… La Gryffondor reporta son attention sur le professeur alors qu’il répondait aux dernières réponses qu’on lui donnait. Lui, elle l’aimait bien. La petite ne se l’expliquait pas pourquoi, mais elle l’aimait bien. Il avait un côté sombre, ténébreux, qui n’était pas sans lui rappeler Oncle Benji ou les adultes de l’année dernière. Et ça, ça elle aimait bien, parce que les pirates avaient la même atmosphère autour d’eux. Le petit lion aurait bien voulu lui bondir dessus pour soulever ses manches et voir s’il n’avait pas un quelconque tatouage sur les bras – un tatouage bien précis -, mais ce serait irraisonné. À la place, elle préféra fixer le moindre de ses faits et gestes, et même le petit sourire à l’attention du Poufsouffle ne passa pas inaperçu. Il avait ce charisme qu’elle adorait et que d’autres jugeraient d’inquiétant et de dangereux. Il pouvait bien être dangereux – et il l’était sûrement, un pirate ce n’était pas gentil -, mais elle préférait cette attitude à celle des adultes trop gentils. Les adultes trop gentils étaient vicieux, ils cachaient forcément quelque chose. Là, au moins, il n’y avait pas de surprise. Le professeur Mandrake était un vrai pirate, un forban, un criminel, un bandit, un requin, un brigand, un flibustier, une canaille, un escroc, un… - la petite n’avait pas beaucoup de vocabulaire, mais elle connaissait celui du champ lexical des pirates sans problème – un filou ; et tellement d’autres mots encore ! Aussi noire que la magie qu’il théorisait. Hilary approuvait.


Mais revenons-en à cette magie. Celle-là même qu’elle ne croyait pas divisible en plusieurs catégories. Le petit lion ne voyait qu’une source de magie et une seule, alors blanche, neutre ou noire, elle n’en avait que faire. Pour elle, c’était du pareil au même et elle n’aimait toujours pas ça. Ce n’était pas son avis qui ferait changer quoi que ce soit et le professeur Mandrake continua son cours alors qu’il avait répondu et précisé chaque réponse donnée. Hilary nota rapidement ce qui était inscrit à la craie sur le tableau noir. Elle se demandait si le professeur de défense savait utiliser cette magie, lui aussi. L’année dernière, les adultes ils savaient. Et ils s’en servaient. Et c’était pas agréable du tout… Lorsque que l’adulte leva sa baguette, la Gryffondor frissonna une seconde de peur qu’il ne lance un sort contre eux. Mais il n’en fût rien. À la place, un sort entoura le tableau, comme une barrière, et le sort lui rappela vaguement quelque chose. Quand le professeur Mandrake prononça le nom du sortilège, cela fit tilt dans l’esprit de la petite tête blonde en un instant. Évidemment que ce sort lui rappelait quelque chose : c’était celui-là même que Mackenzie avait utilisé lors de leur duel pour parer ses sorts ! Elle aussi, elle avait essayé de l’utiliser, mais ça n’avait jamais bien marché… Dire qu’ils le revoyaient en cours aujourd’hui ! Hilary eu un regain d’énergie fulgurant et ses mains tapèrent sur la table, faisant résonner un bruit sourd dans toute la salle. Ils allaient pouvoir passer à la pratique, pas vrai ? Pas vrai ? C’était toujours comme ça : théorie, pratique. Théorie, pratique. Barbant, intéressant ! La Gryffondor commençait à trépigner sur le bord de sa chaise au dernier rang. Qu’il se dépêche avec ses explications, se disait-elle. Pour une fois, elle connaissait un sort en avance – parce que pour le moment, l’avance qu’elle avait de l’année dernière ne lui servait pas vraiment… -, alors elle voulait vraiment tester la chose ! Voir si elle aurait plus de chance cette fois ! Lors du duel contre le Diable lui-même, la rouge & or n’en ait pas eu, de chance. Et elle ne connaissait que la formulation du sortilège. Cette fois, il y avait également le mouvement de baguette approprié noté sur le tableau. Donc, elle réussirait ! Peut-être… Au top départ du professeur, Hilary bondit de sa chaise, manquant de la faire tomber, baguette en main et bien empoignée. « Super ! » Avant elle, ce fût le Serpentard et la fille de Poufsouffle qui testèrent le sort, sans que cela soit bien concluant. Par contre, l’autre garçon de Poufsouffle s’en sortit plutôt bien. La petite s’attendait au même résultat. Parce que ce n’était pas la première fois qu’elle le lançait ce sort, morbleu ! Elle n’avait même pas écouter la suite du discours du professeur. Le fait de garder actif son bouclier si on réussissait, le petit essai du professeur ensuite. Pouf ! Pas entendu ! Pas entendu, donc pas connu, et c’était pas grave. Tout ce qu’elle voulait, c’était réussir son sort. Alors, elle tenta à son tour : « Protego ! »

1, 3 & 6 : Réussite ! Un petit bouclier commence à apparaître du bout de sa baguette. Hilary sent une certaine fierté monter en elle en plus de la déception. Si seulement elle y était parvenue lors de son duel contre Mackenzie Sinclair, ça lui en aurait bouché un coin...
2, 4 & 5: Nouvel échec. Ce sort était peut-être utile, mais elle ne l'aimait pas beaucoup. Il ne faisait qu'échouer qu'elle en lançait un. Pas grave. Un pirate ça se cache pas derrière des barrières de pacotille. Un pirate, ça attaque directement.

Codage par Libella sur Graphiorum



Dernière édition par Hilary Fitzpatrick-Priest le Sam 27 Jan - 1:54, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyVen 26 Jan - 11:25

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyLun 29 Jan - 19:02

Hilary et moi avions récolté 20 points pour notre maison, rien que ça ! J’en était satisfaite pour ma part, sauf que ma camarade ne semblait pas très encline à communiquer sa joie. Le professeur valida nos réponses et y ajouta des précisions historiques et pénales. Le cas du baiser du détraqueur était singulier, comme je le pensais, car ils avaient été mis en place par le ministère et donc tolérés par la société sorcière. Même si, en mon fort intérieur, j’étais persuadée qu’il y avait nécessairement des opposants au recours à ces horrifiques créatures. Et j’avais même quelques doutes quant à l’opinion personnelle du professeur sur la question, même s’il ne se permettrait jamais de nous en faire part pendant ce cours.

Après Hilary et moi, c’était le Poufsouffle assis devant moi qui avait proposé une réponse évoquant la durabilité des sortilèges en question. Chose que ni ma camarade ni moi n’avions pointée, et pourtant, chose essentielle. Si effectivement l’effet du maléfice du saucisson était temporaire, le sortilège de torture pouvait durer aussi longtemps que le souhaitait son lanceur. Et c’était absolument terrible ! Jusqu’à quel degré un humain pouvait-il souhaiter la souffrance d’un autre ? Le professeur Mandrake acquiesça à la réponse et comme exemple au Doloris, évoqua le cas des parents du directeur, devenus fous à force d’avoir été soumis au sortilège. Cette image me fit tressaillir, mais je m’efforçai de la mettre dans un coin de mon esprit. Après l'intervention du Poufsouffle, ce fut une autre fille de sa maison (d’une beauté époustouflante) qui prit la parole, quoique sa réplique traduisait un semblant d’agacement face au thème abordé :

« On ne voit que des actions méchantes et qui vont à l’encontre des personnes visées. »

Ce à quoi le professeur répondit que le but-même de ces actions, faire du mal à autrui, étaient ce qui les reliaient. Et je fus surprise d’apprendre que même le sortilège du saucisson, aussi inoffensif qu’il soit en photo, provoquait une sensation tout sauf agréable. Les informations fusèrent et je repris ma plume en main, notant l’essentiel. D’ordinaire, j’étais assez flemmarde question prise de notes, mais le sujet de ce cours était si intéressant, si passionnant que je ne pouvais rester de marbre. Je recopiais aussi ce qui s’écrivait au tableau au fur et à mesure : les notes du professeur étaient bien plus organisées.

Devant son tableau, le professeur effectua un geste souple du poignet avec sa baguette, ce qui fit apparaître un étrange dôme transparent. Je le contemplai, émerveillée, tandis qu’il entreprenait d’expliquer ce que nous avions sous les yeux :

« Voici le charme du bouclier. Protego. Il s'agit de la plus basique des protections et c'est également la plus utilisée, car son utilisation est simple, rapide et la plupart du temps efficace face aux sorts d'attaque. Cela permet de créer l'équivalent d'un bouclier - dont la forme est une liberté offerte à votre imagination, capable de repousser beaucoup de sortilèges. Face aux Détraqueurs ou à un sortilège impardonnable, son efficacité est quasiment nulle, mais ce ne sont pas les seuls dangers face auxquels vous allez être confronté dans votre vie ! En maitrisant le Protego, vous vous assurez une protection permanente et efficace face aux agressions. »

Le professeur fit s’inscrire de nouvelles informations au tableau. Et maintenant, place à la pratique ! Tout excitée, je mis ma plume de côté et pris ma baguette en main, un sourire satisfait aux lèvres. Je vis certains de mes camarades en faire de même alors que le professeur nous expliquait clairement les consignes de l’exercice : faire apparaître une barrière protectrice assez opaque pour assurer une protection instantanée. L’ambiance se fit plus lourde dans la salle, les élèves clairement intimidés par la consigne. D’un sourire indulgent, le professeur eut vite fait de nous rassurer :

« Ne vous inquiétez pas, cet essai ne sera en aucun cas dangereux. Cela permettra simplement de vous donner l’impression qu’on a en utilisant la protection efficacement. Allons-y ! »

Ma baguette bien droite devant moi, je me remémorai les gestes effectués par le professeur avant de m’écrier, le cœur battant :

« Protego ! »

2-4-6 : Un mince filet de lumière bleutée sort de ma baguette avant de s’intensifier et de faire apparaître un bouclier. Je le contemple, fascinée. Je n’arrive pas à y croire, mais je l'ai fait ! C’est une réussite, rien à voir avec les échecs successifs perpétrés au cours du professeur Winslow. A moins que ça ne soit tout simplement la chance du débutant ?

1-3-5 : Une espèce de filet transparent s’échappe de ma baguette… et se disperse aussitôt dans l’atmosphère pour ne devenir que néant. Je sens littéralement la magie vibrer à l’intérieur de ma baguette pendant quelques secondes, puis plus rien. Pour un premier essai, c’est raté. Une prochaine fois peut-être ?


Dernière édition par Eliana Bradley le Lun 29 Jan - 19:03, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyLun 29 Jan - 19:02

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyMer 14 Fév - 19:25

Les élèves de première année essaient tour à tour d'utiliser le charme du bouclier. On ne peut pas dire que ce soit un véritable succès. Seul le jeune Wyatt de la maison Poufsouffle réussit à faire sortir quelque chose, une protection plus qu'acceptable et probablement capable de retenir une attaque, peut-être deux. En dehors de ce dernier tous les autres échouent à faire apparaître la protection. John s'approche des différents élèves, plus particulièrement ceux qui n'ont pas réussi. Tout d'abord, Eliana Bradley. La Gryffondor était connue pour ses gaffes avec les autres étudiants, son caractère espiègle était connu de tous. Ses talents en magie peu orthodoxes semblaient faillir dans la pratique de techniques un peu plus terre-à-terre. John lui saisit le poignet tout en posant une main sur son épaule pour rectifier sa position et lui décomposer le mouvement correct à effectuer pour lancer le sort.

- Moins facile que les citrouilles n'est ce pas? Tenez, effectuez un mouvement souple et agile tout en prononçant la formule. Le bouclier en soi n'est pas difficile à faire apparaître par magie. Mais le geste lui est crucial pour pouvoir l'invoquer et surtout le maintenir face à une attaque. Réessayez.

Son regard se tourna ensuite vers Hilary qui avait également échouée. La jeune fille regardait son professeur un peu bizarrement, mais il ne lui en tenait pas rigueur. Il s'approcha d'elle pour observer en détail le bras, ainsi que la baguette. Y mettait-elle de la mauvaise volonté? Beaucoup de jeunes s'imaginent que l'attaque est la meilleure défense mais c'est avec cette mentalité qu'on prenait des coups parfois très douloureux. Le professeur fit un simple geste de la main pour lui indiquer de réitérer son essai de Protego.

- Allons Miss Fitzpatrick, on réessaie aussi.

John vit ensuite Jack J. Jensen de la maison Serpentard s'asseoir, dépité. Il se dirigea vers lui, pausant une main sur son épaule pour lui signifier que l'échec n'était pas si grave que cela. Mandrake devait se mettre en tête qu'ils étaient tous très jeunes et donc facilement impressionnables, mais aussi susceptibles... L'Ex-Auror ne se souvenait pas avoir été un enfant turbulent ou à problèmes, mais beaucoup dans sa classe manquaient de maturité lors de sa scolarité. Il ne fallait pas s'arrêter sur cet échec, sinon cela allait lui provoquer un cruel manque de confiance en lui...! John l'invita à retenter sa chance calmement.

- Ce n'est pas grave, Monsieur Jensen. Votre posture semblait correcte, essayez donc de faire le vide dans votre tête pour visualiser cette protection. Imaginez-la comme un bouclier qu'un chevalier équipe. La forme importe peu, le point essentiel est d'imaginer une protection capable de bloquer un coup.

Et enfin son attention se tourna vers Wyatt Fillin de nouveau. Le jeune garçon arrivait à maintenir son Protego. L'heure de l'essai était venue pour lui. John vint se placer en face du garçon et il prit sa baguette bien en main. Il ne fallait pas trop le bousculer, ce n'était qu'une démonstration simple mais cela devait en jeter un minimum pour faire prendre conscience de l'importance de ce charme.

- Vous êtes prêt, Monsieur Fillin? Vous empochez déjà 10 points pour Poufsouffle, on ne va pas s'arrêter en si bon chemin non? Je vais jeter un sort, à vous de le bloquer comme il se doit. Si vous n'y arrivez pas ce n'est pas grave nous pourrons réessayer. Je vous promets de ne pas vous blesser ce n'est qu'un exercice.

Au bout de sa baguette une flamme bleue émergea, et prit rapidement de l'ampleur formant une boule qui semblait compacte. Il leva sa main libre et la plaça autour de l'orbe palpitant pour le saisir et le faire encore grossir. Cela atteignait désormais la taille d'une belle orange. John tendit le bras en avant, le trait de feu se dirigeant droit sur Wyatt...! Aucun risque de brûlure, ce feu ne brûlait pas. Aucun risque de chute, le choc serait minime juste pour donner une impression de contact physique. Aucun risque de propagation si le Protego faisait son œuvre le feu disparaîtrait aussitôt. Si cela atteignait directement Wyatt et bien... Il ne sentirait qu'une simple gêne comme des chatouillis lorsque les flammes bleutées le parcourront avant de s'évanouir.

- Allons-y !!

Bien entendu le professeur avait prit son d'éloigner un peu les élèves ayant échoués pour avoir plus d'espace afin de manœuvrer correctement. Il n'y avait pas de danger pour les personnes à proximité, mais c'est une règle élémentaire lors d'échanges de sort: ne pas se tenir en plein milieu!

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyJeu 15 Fév - 9:17

Un filament de lumière bleue jaillit du bout de sa baguette quand il prononça le sort, il se déploya en un fin bouclier translucide autour de lui. Un petit sourire s’étira sur ses lèvres, provoqué par le bonheur tremblant d’avoir réussi et le soulagement de ne pas avoir échoué à l'exercice, avant qu’il ne se souvienne subitement que le professeur Mandrake testerait les boucliers de ceux qui avaient réussis. Il grimaça, regrettant sa soudaine habileté, surtout qu’il semblait le seul de la classe à être parvenu à lancer le sort. Le professeur ne vint pas immédiatement vers lui, il passa d’abord voir les élèves qui n’avaient pas réussi, les corrigeant et prodiguant des conseils. Du coin de l’œil il le vit mettre sa main sur l’épaule d’Eliana et saisir son poignet pour rectifier son geste, Wyatt sentit une frémissement dans sa baguette et il se reconcentra immédiatement devant lui, la barrière trembla légèrement avant de se stabiliser. Le bouclier était difficile à tenir et il espérait que le professeur allait se dépêcher de venir, afin qu’il puisse bientôt mettre fin au sort. Il entendit vaguement le professeur faire une remarque à Hilary, mais il restait concentré sur le maintint de la barrière. Il passa ensuite voir Jack, avec qui il parla un peu plus longtemps, mais Wyatt ne pouvait même plus les entendre tant maintenir le bouclier lui demandait de la concentration et de l’énergie. Enfin, après un temps qui lui parut interminable, Mandrake arriva à lui.

Le jeune Poufsouffle se crispa un peu lorsque le professeur se plaça devant lui, tirant sa baguette, l’avantage fut que sa concentration se déplaça immédiatement sur lui, son regard suivant chaque geste lent que le professeur faisait et il entendit chaque mot qu’il prononçait. Il était trop occupé à surveiller le moindre mouvement de Mandrake et à maintenir le bouclier pour remarquer que le professeur avait écarté les autres élèves, et que beaucoup de regards étaient actuellement sur eux. Mandrake expliqua ce qu’il allait faire, Wyatt hocha la tête quand il lui demanda si il était prêt, ne pouvant dissimuler complètement l’expression d’appréhension qui était apparue sur son visage, malgré les assurances que le professeur n’allait pas le blesser. Sans prononcer de formule, le professeur Mandrake fit apparaître une flamme bleue qui grossit rapidement, il plaça sa main autour et sembla faire quelque chose avec, les yeux de Wyatt étaient écarquillés alors qu’il l’observait, il n’avait jamais vu une telle démonstration et il était très impressionné. Le professeur Mandrake avait l’air d’un sorcier vraiment puissant. Wyatt se reconcentra, focalisant à nouveau toute son attention sur le bouclier, se préparant à recevoir le sort, le professeur pointa la boule de la taille d’une orange sur sa barrière et la précipita droit vers lui.

2-4 : Wyatt tint bon, la boule heurte son bouclier qui vacille, mais la barrière tient et la boule de feu disparaît, suivie quelques instants plus tard par son bouclier qui s’évapore… et bien ça aurait duré le temps qu’il fallait. Du moins il espère.

1-3-5-6 : Wyatt n’est pas vraiment rassuré et assez nerveux, sa concentration vacille et la barrière s’évapore quand la boule de feu éclate à travers. Wyatt se crispe et recule brusquement, trébuchant en arrière effrayé, alors qu’il est frappé par le sort. Mais à la place de sentir quelque chose le brûler, il sent juste un chatouillement indolore à travers son corps. Il pousse un petit soupir soulagé qu’il n’ait pas été blessé par le sort.


Dernière édition par Wyatt Fillin le Jeu 15 Fév - 9:19, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyJeu 15 Fév - 9:17

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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyJeu 15 Fév - 10:29

J’avais échoué.

Mais je n’étais pas le seul. J’avais été le premier à me lancer, juste pour en finir rapidement, mais ma précipitation avait dû me jouer des tours. Sans compter mon angoisse de l’échec et l’impressionante stature du professeur, mes chances de réussites avaient été complètement balayées avant même de lancer mon sort. J’aurais tellement aimé voir un résultat concluant, ne serait-ce que pour montrer ce dont j’étais capable au professeur, mais aussi aux autres élèves.
Montrer que je n’étais pas celui que l’on laissait derrière. Celui qui s’effaçait. Celui qui laissait sa place en permanence. Il était hors de question que je reste ce petit bonhomme qui se faisait écraser par son angoisse. Par son manque de confiance.

A onze ans, je me devais de grandir et de m’affirmer.

Et le professeur Mandrake était aussi là pour cela. Malgré son imposante aura, il m’avait rassuré. Surtout avec l’image du chevalier qui levait son bouclier. Il devait avoir l’habitude d’enfants de mon âge, qui avaient ce complexe de bien faire ou la peur de l’échec.

M’imaginer en armure, prêt pour le combat, à dos de cheval, était un exercice d’imagination que j’avais déjà eu l’occasion de pratiquer. Que ce soit pour des jeux de rôles sur papier, que ce soit pour jouer dans la cour, ou même avec mon père pour le plaisir. Mais avec des camarades, cela finissait toujours de la même façon, à terre avec une épée plantée dans le corps au bout de la première joute. J’avais laissé tomber au bout de la troisième tentative de m’intégrer. Quand on ne voulait pas que je joue, c’était facile de m’exclure de façon contournée, alors qu’il aurait mieux valu de me dire non dès le début. Par chance, je n’avais pas vécu ce genre de traumatisme à l’école depuis que j’étais arrivé en Septembre. Je sentais que les élèves et les professeurs pouvaient être bienveillants les uns vers les autres. Il y aurait bien sûr des exceptions probablement, j’étais ici pour minimum sept cycles, je me doutais que j’allais forcément tomber sur des intentions aussi mauvaises les unes que les autres. Mais je croisais les doigts, toutes les rencontres que j’avais faites jusque là c’était très bien passées.

Wyatt était le seul à avoir réussi, mais l’attaque du professeur pour tester son bouclier avait eu raison de son sortilège. Je voulais le féliciter tout de même d’avoir été là où tout le monde avait échoué, mais j’avais un objectif qui prévalait.

Ma propre réussite.

Une fois l’exercice terminé pour Wyatt, je me permis de retenter mon sortilège. Il fallait que je réussisse.

Je me devais de réussir.

Je me levai de nouveau, comme la première fois, et fit face au professeur. Je tâchai de me mettre à côté de Wyatt, comme pour le protéger avec mon hypothétique réussite.

Comme pour protéger un ami.

« Je vais nous faire honneur Wyatt, je vais faire ce que je peux pour nous protéger tous les deux. »

Une profonde inspiration, les yeux fermés, et le vide dans ma tête au possible, il était temps.

Les yeux de nouveau ouverts, le regard fixe, la baguette tendue, c’était l’heure.

« Protego ! »

Citation :
1, 2, 3, 4 : Une grande larme translucide bleutée fit son apparition depuis la pointe de ma baguette. Par chance, elle arrivait à englober mon camarade et moi. Il fallait maintenant que je le maintienne le temps que le professeur lance son attaque. Par solidarité, je me devais de le maintenir.

5, 6 : Deuxième échec. Ma baguette émit un *POUF* de soupir pour me signifier que j’avais de nouveau échoué. Pourquoi fallait-il que je me ridiculise une nouvelle fois ?

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Dernière édition par Jack J. Jensen le Jeu 15 Fév - 10:30, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] Cours n°1 des 1ère années - Les forces du mal, les bases [Cours terminé] EmptyJeu 15 Fév - 10:29

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