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[Année 2023-2024] Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? - Myla [Terminé]
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Feat Myla STARKEY
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
La silhouette tant attendue finie par se montrer à ses yeux, lui arrachant un sourire. Après de longues heures de recherche, ses efforts finissaient par payer. Spencer avait bien raison d’être satisfait, car s’il savait que son entreprise était loin d’être gagné d’avance, l’étape qu’il venait de franchir se révélait être un obstacle bien moins retord que ce à quoi il avait osé s’attendre. Cela faisait plusieurs années qu’il s’abimait les yeux dans des livres loin d’être inintéressant, pour un amateur de serpents, mais beaucoup trop vagues pour lui. Spencer était tout de même parvenu, à force de persévérance, à amasser beaucoup d’informations sur le sujet de son étude. Son entreprise avait été repoussée d’un an avec la venue des mangemorts, qu’importe, Spencer se sentait désormais prêt à quitter sa bibliothèque chéri, sa zone de confort.

Cela ne l’avait pas empêché d’emporter avec lui des bouquins, mais le manuel de métamorphose l’intéressait bien peu pour le moment, il servait juste à entretenir l’illusion que son propriétaire était un élève des plus banal, avec des préoccupations on ne peut plus communes. Spencer n’avait même pas pris la peine de vider son sac à la sortie de son dernier cours, il y avait juste ajouté quelques flacons dont l’étiquetage n’avait de sens que pour lui. Malgré le fait qu’elles soient bien dissimulé, le poufsouffle savait avoir pris un risque en les amenant à Poudlard, mais plus grand était encore, celui de visiter la forêt interdite, armée de sa seule baguette. Le jeune homme s’en était contenté pour l’instant, une foule de sortilèges de combats bien ancrés dans son esprit, mais même s’il ne comptait pas les menacer, il savait les serpents habiles pour passer entre les mailles du filet. Il espérait bien ne jamais avoir à utiliser ses contrepoisons, mais ils les avaient à portée de main au cas où il trouverait ce qu’il cherchait, ce qui venait d’arriver.

Après, une première heure de repérage la veille, où il avait brisé quelques flacons ci et là pour les attirer, il avait battu la forêt pendant plus de deux heures, s’éloignant progressivement de la lisière. A présent, il se trouvait à l’orée d’une clairière, à distance prudente d’un arbre ou se trouvait un serpent au repos. Spencer leva la tête vers le soleil, son allié du jour, et son sourire s’agrandi. Il avait rapidement saisi la difficulté de trouver un serpent dans une forêt pleine de danger. Il n’avait jamais chassé de sa vie, mais avait l’idée qu’il dénicherait beaucoup plus facilement un lapin, un cerf ou même un sombral, qu’un serpent qu’il ne souhaitait pas tuer, juste étudier. Le poufsouffle avait bien songé à demander à Narcissa de l’aider mais elle était passée en sixième année et il n’avait pas encore eu l’occasion de discuter avec elle de son comportement sous Blackman. Elle le soutenait peut-être dans ses recherches, mais Spencer avait décidé de continuer sans elle pour le moment, ce qui ne l’avait pas empêché de trouver ce serpent qui se dorait au soleil.

Spencer s’arracha à cette contemplation un peu monotone et entrepris de lancer quelques sortilèges de détections et de protections autour de lui, avant de s’assoir par terre et de sortir un carnet. Il avait l’intention de rester ici un petit moment, sécuriser l’endroit semblait être une nécessitée.


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Dernière édition par Spencer L. Mortensen le Mer 27 Déc - 21:34, édité 1 fois
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Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
spencer & Myla

•••

La rentrée n’avait pour moi rien de bien particulier…La routine se réinstallait avec les Mangemorts en moins et un directeur qui ne m’avait pas l’air super dégourdi … La seule chose véritablement cool, c’était le retour des soirées en compagnie de Zoey et Wendy dans le dortoir, sans doute mes moments préférés du quotidien à Poudlard. Notre petit dortoir était bien atypique et j’adorais pouvoir y passer du temps et échanger des tas de choses avec les filles. Le reste du temps, il fallait se coltiner la tronche des autres, mais je m’y étais habituée après 3 ans passés ici. Trois ans avec une année qui ne faisait franchement pas partie de mes meilleurs souvenirs et je comptais bien rattraper un peu les choses en ce début de nouvelle année scolaire ! Et un début d’année réussi n’était rien sans un animal de compagnie qui s’échappe … C’est à la fin de mon dernier cours, un pied à peine posé dans la salle commune que je regrettais amèrement d’avoir mis Lyra dans ma poche pour l’après-midi. Il ne s’y trouvait plus et, bien que n’étant pas devin, je savais parfaitement de quand datait la fuite : les serres et le cours de botanique. L’endroit était tellement étouffant que j’avais enlevé ma robe pour un certain temps, ce qui avait laissé l’occasion à Lyra de s’enfuir. Sauf qu’elle ne le faisait jamais…en temps normal…

Je n’eus pas idée de comment faire pour retrouver Lyra, et j’en arrivais à me traîner comme une âme en peine vers la forêt, n’ayant pas d’idée plus brillante pour remettre la main sur mon animal de compagnie qui me faisait perdre un temps considérable. Peut-être qu’Elliot s’y promenait en ce moment même ? Il serait immédiatement réquisitionné pour m’aider dans mes recherches parce que je désespérais déjà… M’enfoncer dans la forêt ne me faisait pas peur et je progressais lentement, appelant Lyra discrètement et me baladant vers les endroits qui nous étaient habituels. Pas de Lyra à l’horizon ! Si c’était ainsi, je n’allais pas fermer l’œil de la nuit, ni toutes les nuits à venir…

Au bout du désespoir, je m’exclamais en chuchotant : « Tu vas te pointer tout de suite Lyra parce que si je m’énerve…. Je vais m’énerver ! » La menace était en l’air, Lyra n’avait pas l’habitude de s’éloigner de moi trop souvent et il était hors de question qu’il me désobéisse alors qu’il ne l’avait quasiment jamais fait. Il n’était pas rare que je le laisse chasser en toute liberté, mais l’idée de laisser un serpent se promener dans le château ne m’enchantait pas. Le nombre d’abrutis finis capable de hurler à la mort en le voyant onduler me hérissait les poils…. Mais penser à tous ces paramètres ne m’aidait en rien ! J’avançais toujours sans but.

Je m’attendais donc à tout rencontrer dans cette forêt sauf sur un jeune homme, assis au sol, et les yeux posés sur ……. Lyra ! « Qu’est-ce que c’est que cette connerie ?!! » mais mon exclamation était silencieuse par nécessité de ne pas donner l’occasion à quelqu’un de voir que je me promenais dans la forêt interdite, de plus, j’étais à une distance suffisante. Le jeune homme que je ne connaissais pas... ou peut-être vite fait de vue puisque Zoey et moi étions les reines absolues des ragots - celui-ci n’y échapperait sans doute pas pour bien longtemps – était posté devant Lyra et …..et quoi au juste ?! J’écarquillais les yeux, me cachant encore un peu plus derrière un tronc d’arbre tout en sortant discrètement ma baguette. S’il mettait un seul doigt mal intentionné sur Lyra, il allait y avoir duel ! Peut-être avait-il l’intention de s’attaquer à ses crochets pour les potions et c’était pour moi inenvisageable bien qu’était une fervente admiratrice de la matière. Il fallait que j’agisse tout de suite et il n’était pas question de laisse mon animal m’échapper encore une fois. Lyra allait m’entendre, et lui aussi, très probablement ! Je fis quelques pas pour me dévoiler avant de m’arrêter, les mains sur les hanches et les sourcils froncés. Je n’étais pas contente, ça se voyait non ?! J’attendais juste que le garçon tourne les yeux vers moi et il avait intérêt à avoir une bonne explication. A quoi servait ce carnet ?!



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Feat Myla STARKEY
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
C'était un beau spécimen qu’il observait depuis un temps indéterminé, mais il n’écrivait pas beaucoup sur le carnet qu’il avait sorti. A vrai dire, seule la conscience d’être dans un endroit dangereux l’empêchait de laisser dériver ses pensées. Ainsi roulé en boule, il fallait se concentrer pour percevoir la faible respiration du reptile, c’était d’ailleurs la seule chose d’intéressante que Spencer pouvait relever. Peu importait, il avait rempli son objectif pour aujourd’hui. Le jeune homme ne cracherait pas sur un peu plus d’activités bien sûr, mais il restait ainsi installé parfaitement conscient que ses chances d’obtenir quelque chose d’autre d’autres du serpent des blés étaient limitées. De toutes façons, et pour une fois, Spencer n’avait pas programmé sa journée plus que la prudence ne l’exigeait. Il n’était pas question que le monde soit surpris de son absence et en vienne à découvrir sa virée nocturne, mais il avait encore quelques heures devant lui.

Quittant le serpent des yeux, Spencer consulta la page de son carnet remplie pour moitié, il se gratta la joue du bout de baguette. Espèce, mensuration approximative, absence d’os de rongeurs à proximité, température au soleil, à l’ombre, humidité de l’air… Spence aurait eu l’air un peu dérangé si on l’avait surpris à rechercher tous les sortilèges qui lui apportait désormais ces informations, ce pourquoi il avait mené ses investigations seul. Pas étonnant qu’il ait bien galéré sur ce point. Il avait même dû se résoudre à créer des variantes de certains sortilèges connus après maintes et maintes recherches infructueuses. Et dieu sait que ce n’était pas dans ses habitudes de dévier de ce qui était écrit dans les livres, de passer à la pratique, mais c’était nécessaire pour devenir fourchelang. Il n’avait pas beaucoup d’espoir de trouver un dictionnaire anglo-fourchelang, car ça ne s’apprenait pas techniquement, et les sorciers qui avaient possédé cette capacité n’avaient pas été enclin à en faire cadeau à d’autres. Même s’il était devenu un véritable spécialiste en nature de serpent, Spencer était bien conscient qu’il lui faudrait encore des mois avant de parler fourchelang. Et surtout, il n’oubliait pas la première des raisons qui l’avaient dissuadé de baisser les bras, comme toujours : comprendre. Et si la compréhension passait par l’apprentissage, il arrivait parfois, de franchir un seuil au-delà duquel, il fallait se détacher de la théorie.

C’est pour cette raison que Spencer était là, et qu’il allait peu à peu multiplier son temps de présence en ce lieu ou chaque arbre masquait une menace, ou chaque pas en avant était un risque de pris, qu’on en soit conscient ou non. Le jeune homme l’était, d’où la mise en place des sortilèges qui le préviendrait de toutes intrusions, ce qu’ils firent au moment où Spencer délaissait son carnet pour envisager de réveiller le serpent. La baguette alors en main, il tourna vivement la tête, en entendant un léger bourdonnement perturber ses pensées. Et une jeune fille brune qui lui rappelait vaguement quelque chose pour l’avoir déjà croisé lui apparut. Bonne nouvelle ? Mauvaise nouvelle ? A l’instant présent, Spencer était partagé, bien qu’il prit soin de ne rien laisser paraître. La jeune vipère était indésirable, c’était indéniable, mais peut-être plus commode qu’un centaure ou qu’une autre bête féroce. Quoi que, ça restait à prouver, car le premier contact visuel révéla au jeune homme qu’il allait être compliqué de trouver une personne sympathique chez la jeune fille qui, poing sur les hanches, avait sa baguette en main.

Celle de Spencer vit ce dernier raffermir sa prise, alors qu’il se levait, jetant pour la première fois, un regard méfiant au serpent qu’il se voyait obligé de quitter des yeux, mais qui, fort heureusement, dormait toujours. S’il pouvait éviter de se réveiller, de se croire attaquer, et de passer à une attaque ridiculement insignifiante, il lui en serait reconnaissant. Ce n’était pas pensé comme ça bien sûr, Spencer était bien trop préoccupé à l’heure qu’il était, et même en général. « Qu’est-ce tu fais ici ? » Le ton n’était pas particulièrement agressif, même si Spencer se montrait assez direct. Après tout, qui viendrait lui reprocher d’avoir grillé la politesse quand la jeune fille ne lui avait même pas annoncé sa présence. Elle aurait pu l’observer encore longtemps si Spencer n’avait pas installé de sortilèges de détections, peut-être était-ce le cas depuis un moment qui sait ? En effet, même si elle n’était pas bien loin de lui, elle se trouvait, à vue d’œil, à la limite du cercle de détection créé par le jeune homme. Il avait renoncé à couvrir une zone plus importante, car ça revenait à multiplier les fausses alertes qui pouvaient se manifester sous la forme de rongeur, d’écureuil ou d’autres choses pas très dérangeante, pas comme la jeune fille qui se tenait devant lui.

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Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
spencer & Myla

•••

Je n’avais pas prévu de me rendre dans la forêt à ce moment là. Il n’était pas rare que j’aille y faire un tour une fois de temps en temps ; pas pour être punie ni pour mettre ma vie en danger, mais pour essayer de voir des créatures inhabituelles….celles qui trainaient au bord et qui étaient inoffensives. Souvent, je n’y allais pas seule et Elliot était adepte de ce genre de petites virées. L’objectif premier du jour était de retrouver Lyra qui ne m’obéissait pas et ce cas de figure ne me plaisait pas vraiment. Lyra et moi étions en phase, tout le temps ! Elle ne me désobéissait pas et je le soupçonnais presque d’être capable d’identifier le fond de ma pensée avant même que je ne pense sérieusement à les transformer en paroles. Je me faisais peut-être des idées, mais être proche de mon animal de compagnie (et ça n’était pas n’importe lequel pour moi), me rendait fière. Lyra déconnait complètement aujourd’hui et le fait qu’elle soit introuvable était pour moi un mauvais signe. Je ne parlais pas de l’éventualité de quelqu’un en train de jouer avec elle ou de me la cacher pour m’énerver. La vengeance serait terrible, si c’était le cas…. J’éliminais tout de suite Wendy et Zoey de la liste des coupables… Elles n’étaient pas très proches et sereines à l’idée de jouer avec Lyra la plupart du temps. Si coupable il y avait, c’était quelqu’un d’autre !

Je progressais donc dans la forêt en tentant d’attirer l’attention de Lyra. Ce lieu était le plus probable pour une petite virée en liberté. Lyra avait intégré nos nouvelles habitudes à Poudlard et elle connaissait le lieu que nous fréquentions habituellement. Je ne pensais pas trouver mon animal aussi vite….ni même dans cette posture et en compagnie d’un jeune homme. Mon regard alterna entre le serpent et l’élève jusqu’à ce que ce dernier finisse par me remarquer. Je fronçais évidemment les sourcils, comment pouvait-il en être autrement ? Qu’est-ce qu’il était en train de faire avec Lyra ?! Je resserrais ma prise sur ma baguette au moment où le regard du jeune homme croisa le mien. Pas de quoi s’inquiéter sérieusement, c’était un élève ! Mais quand même… Aucune sympathie à l’horizon et il jouait au méfiant alors que j’avais toutes les raisons de croire que c’était lui qui était parfaitement louche. S’il voulait du mal à Lyra, il allait m’entendre et j’étais prête à réveiller le moindre petit troll de la forêt pour Lyra. Sa question me fit hausser un sourcil et je m’approchais de quelques pas en lui répondant : « Qu’est-ce que je fais ici ?! Je te retourne la question…. Nan, attends, je l’adapte un peu : Qu’est-ce que tu fais ?! » Sous-entendu, avec mon animal et dans la forêt…. Après réflexion, je me souvenais du nom du jeune homme ; les nombreux ragots que j’inventais avec Zoey me permettaient de reconnaître pas mal de têtes. J’approchais encore de quelques pas, ne quittant pas Spencer Mortensen du regard tout en essayant d’aller me mettre entre lui et Lyra. Lyra qui ne faisait toujours pas un seul mouvement….c’était louche…. Si je me rendais compte qu’il avait tué mon serpent, il est mort ! Fronçant encore un peu les sourcils en jetant un autre coup d’œil vers Lyra, je m’exclamais, sans prendre la peine de parler tout bas : « Si tu as fait quelque chose, tu vas le regretter, c’est moi qui te le dis ! » Et les menaces étaient sérieuses SI et seulement si je me rendais compte qu’il avait fait du tort à Lyra. Il pouvait me répondre agressivement, je n’en avais strictement rien à faire. Les pauvres malheureux de service (de la même trempe que Brooklyn) me sortaient par les trous de nez et je n’avais aucune envie de leur faire de cadeau ni de les plaindre.




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Feat Myla STARKEY
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
Le sol n’était pas spécialement confortable, il faisait frisquet, et Spencer ne se sentait pas plus en sécurité que d’habitude, mais il ne regrettait pas sa longue marche matinale. Le poufsouffle n’était pas si mal installé qu’on aurait pu le penser et il aurait pu rester longtemps comme ça si cette fille ne s’était pas pointée. A présent debout, la main crispée sur sa baguette, sa réaction aurait été la même face à une bête sauvage, à la différence qu’il serait en train de lui envoyer un sortilège dans la face au lieu de parlementer. « Qu’est-ce que je fais ici ?! Je te retourne la question…. Nan, attends, je l’adapte un peu : Qu’est-ce que tu fais ?! » Le ton était donné, Spencer ne s’en ferait pas une amie de cette fille-là, c’était ce qu’il comprenait. Parce que la raison de son animosité, le cinquième année avait du mal à la saisir. Il ne l’accueillait pas avec un grand sourire d’accord, mais elle se pointait sans prévenir, il n’y avait rien de choquant à ce qu’il lui demande pourquoi elle était plantée là à le regarder. Il était peut-être occupé à observer un serpent inoffensif au beau milieu d’un terrain hostile, mais elle, le fixait, avant qu’il ne s’en rendre compte. Spencer n’avait peut-être pas l’air hyper net, mais dans l’histoire, c’était elle la psychopathe et c’était à elle de rendre des compte en premier.

Enfin, sur ce coup, Spencer songeait sérieusement à laisser la galanterie de côté en constatant la réaction exagéré de la jeune fille. Il la voyait déjà lui hurler dessus et signaler leur présence à toutes les créatures de la forêt s’il essayait de ne pas lui répondre ce qu’elle voulait entendre. « Bien, je suis en train d’observer des animaux. Un serpent comme tu as du avoir le temps de le remarquer, je présume ? » Spencer lui restait calme, en priant pour qu’elle en fasse de même, rien qu’au niveau du volume sonore, il n’avait pas franchement envie de se retrouver face à un centaure qu’ils auraient dérangés.

Enfin pour l’instant, la jeune vipère semblait juste décidée à vérifier ses dires, elle s’approchait du serpent des blés qui roupillait encore au soleil, indifférent aux voix qui s’élevaient dans la forêt. « Si tu as fait quelque chose, tu vas le regretter, c’est moi qui te le dis ! » Mais c’était quoi son problème en fait à cette fille ? Elle était consciente qu’elle n’avait pas plus le droit que lui d’être ici, au beau milieu de la forêt interdite et qu’ainsi, elle ne pouvait rien lui dire quoi qu'il ai fait, quand à lui faire payer, qu'elle essaye. « Si j’ai fait quoi tu vas faire q… Fait gaffe avant de t’approcher.» Il la retint par le bras, l’empêchant de s’approcher plus du serpent. L’animal dormait encore et n’était pas dangereux, lui le savait mais il n’était pas certain que la jeune fille, aussi téméraire puisse-t-elle être, le prenne en compte s’il se réveillait. « C’est pas dangereux mais t’évite de crier s’il se réveille, d’accord ? Ou de faire un truc stupide comme tenter de l’écraser ? » Car il le permettrait difficilement notre amoureux des serpents. Dans la mesure de ses moyens bien-sur, car il ne connaissait pas la force de la jeune fille et n’était pas certain de pouvoir la maintenir à distance bien longtemps étant donné qu’il était loin d’avoir recouvré toute a masse musculaire d’antan. Il avait sa baguette en main, ne l’oubliait pas, mais il comptait éviter de s’en servir pour ça comme face à elle en général. Après tout, il n’en aurait pas besoin pour lui poser des questions en retour quand viendrait son tour de s’expliquer, une fois ce détail de sécurité réglé.

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Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
spencer & Myla

•••

Quelque chose ne tournait pas rond, je le sentais ! Lyra n’avait pas le même comportement que d’habitude et ne venait pas à moi dès que j’approchais. Ce garçon était-il le seul coupable de tout ça ?! Si c’était le cas, j’espérais qu’il savait courir ou éviter les sorts parce qu’il se souviendrait de notre rencontre. J’avais toujours trouvé que réagir ainsi pour les animaux était ridicule…et puis, j’avais eu Lyra et l’envie de le protéger. Rien de mieux pour comprendre et revenir sur ses positions. Quand ma présence fut dévoilée au jeune homme, se dernier se releva, immédiatement sur la défensive. Tout comme moi, il serrait sa baguette dans sa main ce qui était légèrement ridicule, mais j’étais bien la seule à avoir besoin de réponses ! S’il pensait le contraire, il se mettait le doigt dans l’œil. Contre toute attente, je lui retournais aussitôt sa question sans y répondre, espérant savoir ce qu’il faisait tout court. Je ne lui demandais pas ce qu’il faisait dans la forêt, puisque j’avais la fâcheuse habitude de m’y promener bien tranquillement moi-même, et bien plus loin qu’il ne le fallait. Je savais parfaitement que rendre des comptes sur cette question n’était pas très agréable. En revanche, savoir ce qu’il faisait AVEC Lyra m’intéressait. Je ne pensais pas avoir de réponse aussi vite, aussi facilement… Et cette réponse me fit lever un sourcil dans une expression de surprise mêlée à la une rage bien étudiée.

Je ne lui répondis pas tout de suite, luttant quand même contre l’envie de m’adoucir. Je commençais à comprendre ; le jeune homme était probablement dans l’ignorance totale… C’était d’ailleurs logique… Il avait dit « un serpent » et Lyra était bien « un serpent », le mien, accessoirement, mais il avait tout pour l’ignorer. En une fraction de secondes, je me décidais à ne pas faire de cadeau au garçon et lui aboyais dessus de manière parfaitement injuste, mais il fallait bien qu’il comprenne qu’il avait intérêt à revoir ses intentions, si elles étaient mauvaises ! Sa réaction était encore plus surprenante que la précédente, il ne se mettait pas en colère, ce qui me faisait encore plus regretter d’être montée sur mes grands chevaux. Le mal était fait, je commençais lentement à m’approcher de Lyra pour le récupérer quand le jeune homme vint m’attraper par le bras. Mon regard passa rapidement de sa main à son visage… Malgré moi, il eut droit à un regard interloqué et je me mordis la lèvre quand ses paroles commencèrent sérieusement à me faire rire. Intérieurement, bien sûr ! Je ne méritais absolument pas ses recommandations qui étaient relativement sympas…. Pour ne pas dire mignonnes ? En attendant, elles relevaient encore de l’ignorance du jeune homme sur la réalité de notre situation. Approchant mon visage du sien, je ne tardais pas à lui répondre à voix basse : « D’accord ! Faire gaffe ! Silence radio ! Je ne fais pas de mal à une mouche en général, je ne vais pas faire de mal à un serpent… » Je repris mon chemin vers Lyra une fois qu’il m’eut lâché le bras. Mes premiers gestes furent de me pencher avant de poser la main sur la peau de ce dernier, espérant le sortir de la torpeur dans laquelle il semblait être.

1 – 2 – 3 : Lyra ne bouge pas….ce qui n’est absolument pas normal, et, sans prendre en compte ce que le jeune homme vient juste de me dire, je me retourne brusquement vers lui pour lui dire : « Il ne bouge pas !!!! » J’ajoute, en pointant mon index dans sa direction : « Dis moi ce que tu lui as fait ! Tout de suite ! Viens me le réveiller tout de suite, je ne plaisante pas ! » Hystérie totale… j’avais peur qu’il ait fait quelque chose à Lyra même si, quelques secondes auparavant, j’avais douté qu’il en soit capable.
4 – 5 – 6 : Lyra bouge lentement et glisse sur mon bras en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Dans un ton plein de reproche, je m’exclame à l’adresse du serpent : « Ça va ? Je t’ai manqué ?! Tout va bien pour moi, merci de t’en inquiéter ! » Bien sûr, il n’y comprend absolument rien, mais l’habitude de lui parler comme à un membre de ma famille est devenue régulière…




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Dernière édition par Myla H. Starkey le Sam 4 Nov - 9:03, édité 1 fois
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Le Hasard

Le Hasard



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Arrivé(e) le : 28/06/2011
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Crédit : (c) Septimus Veturia
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Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
S'énerver soudainement, au beau milieu d’un lieu dangereux, alors qu’un gars qu’elle observait depuis dieu sait combien de temps remarquait sa présence et avait l’audace de la questionner. Était-ce un comportement normal ? Spencer, qui bizarrement n’avait jamais eu à faire à ce genre de confrontation, n’en jurait pas. De toute façon, qu’il commette une erreur de jugement ou non, il allait être forcé de gérer cette situation pas forcément très agréable vu que cette fille n’avait pas été capable de passer son chemin sans faire d’esclandre. En soit, Spencer préférait l’avoir en face de lui plutôt que de voir sa présence en ces lieux dénoncée par n’importe quel biais, qu’il soit officiel ou non. Au moins, il savait vers qui diriger sa méfiance, mais quelque chose lui disait que le caractère de la jeune fille, l’impulsivité qui transparaissait dans son comportement était susceptible de poser plus de problèmes que si elle avait sagement passé son chemin. Parce que c’était bien louable de sa part de jouer à l’écologiste en herbe en s’inquiétant pour un serpent ou quoi quelque autre composant de la faune et de la flore –rien de bien évident, elle n’avait pas été très claire – mais avant cela, penser à soi semblait être à un bon début. Dans cette forêt pleine de mystère, le danger pouvait survenir d’à peu près partout, et elle ne trouvait rien de mieux que de le questionner plus que soupçonneuse et de le menacer, à propos d’un serpent vers lequel elle se précipitait. C’était suffisant pour agacer Spencer bien que son calme ne lui soit trop précieux pour qu’il ne se permette de le perdre, une bonne chose qui lui permit de retenir la jeune fille dans son action. Parce que si elle la jeune fille ne semblait dirigée que par ses émotions, lui se rendait bien compte que son assurance rimait avec impatience. Il ne joua pas à l’ignorant et l’informa que le serpent était inoffensif même s’il se doutait que ce paramètre n’entrait que trop rarement en compte dans les réactions des gens, l’exemple des arachnophobes pour preuve. « D’accord ! Faire gaffe ! Silence radio ! Je ne fais pas de mal à une mouche en général, je ne vais pas faire de mal à un serpent… » La jeune fille n’avait pas mis longtemps à se remettre de sa surprise et semblait d’un coup moins tendue. Autre information qui n’était pas pour plaire à Spencer, elle avait la moquerie facile, trop idiote pour le prendre au sérieux. Ce n’était pas la première, mais elle avait peut-être l’exclusivité de parvenir à déclencher son inquiétude. Une seule bonne raison : si elle faisait un truc stupide et en payait les conséquences, ils seraient deux. « Je suis sérieux. Te mets pas à piailler et à ameuter tous le quartier s’il s’enroule autour de ta cheville ! » Pas de chuchotement pour lui, inutile, la prudence leur imposait juste de ne pas élever la voix.

Est-ce qu’elle l’avait écouté. Peu importait, la voilà qui s’élançait à nouveau vers le serpent après qu’il l’eut relâché, conscient qu’il n’arriverait pas à la convaincre si facilement. Autant dire que le sortilège de mutisme était prêt à être déclenché, stupéfix aussi, mais ce ne fut pas nécessaire. Comme il l’avait supposé, le serpent se réveilla au contact de la jeune fille et s’enroula, non pas autour de sa jambe, mais du bras qu’elle lui avait tendu. « Ça va ? Je t’ai manqué ?! Tout va bien pour moi, merci de t’en inquiéter ! » Inutile de décrire la réaction de Spencer, la même que la vôtre probablement. C’était à son tour d’être estomaqué. Qu’elle parle à un animal en anglais, ce n’était pas la première abrutie à faire ça, mais qu’elle raconte sa vie à un serpent que Spencer voyait pour la première fois en pleine forêt, c’était moins courant. « Tu… ? » Non, il n’allait pas lui demander s’ils se connaissaient, ridicule. Il était trop concentré sur le serpent pour se préoccuper de la tête qu’elle pouvait faire. « Tu le « connais » donc ? Ou t’es juste amoureuse des animaux ? » Qu’on soit clair, la deuxième option, il n’y croyait pas, parce que l’animal n’était pas un vulgaire chaton et même un gars comme Perrin confronté à la même situation n’aurait probablement pas été aussi détendu.

1,2 : Sans prévenir, le serpent se redresse en direction de Spencer et se met à cracher. Deux solutions, soit il est le problème, ou bien c’est un autre coco pas très loin derrière qui n’est pas le bienvenue.
3,4 : Sans prévenir, le serpent se redresse et se met à cracher. Simple caprice ou a-t-il senti une menace ?

5,6 : Elle est belle la vie hein, petit serpent. Pourquoi ne pas recommencer une sieste ?

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Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
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•••

Chercher Lyra qui ne revenait pas de son plein gré me mettait en rogne, c’était un fait. Le serpent avait l’habitude de rester dans son terrarium et ne quittait que très rarement le dortoir, sauf avec moi… Les filles ne le voyaient même pas souvent puisqu’il restait dans mes petits quartiers privés. Il m’avait semblé que c’était clair pour l’animal : pas de sortie qui risqueraient de faire paniquer tout le monde même si les bizarreries n’étaient pas rares, à Poudlard. J’avais mis un point d’honneur à le rendre le plus discret possible… L’affaire était différente à notre retour à Inverness et ce dernier avait plus de quartiers libres que jamais. En attendant, il subissait le calendrier scolaire et se faisait tout petit parmi les rats, les hiboux et les mille et unes boules de poils que nous pouvions trouver au château. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un garçon à quelques mètres de Lyra, en plein cœur de la forêt interdite. La situation me sembla tout de suite étrange et pas nette. Protéger mon serpent était l’une de mes priorités depuis que j’avais réalisé qu’un endroit rempli d’élèves ou d’autres créatures en tous genres n’était pas un lieu idéal pour un serpent. J’étais peut-être trop exigeante et pas assez souple, mais Lyra était important pour moi…

C’est après quelques échanges de paroles qui ne reflétaient pas la réalité de l’étendue de mes capacités de socialisation que je fis entendre au jeune homme que j’allais approcher du serpent. « Un » serpent, comme il le croyait…. « mon » serpent, d’un tout autre point de vue. La baguette serrée dans la main, je me relaxais assez rapidement au fil de la discussion même si cette dernière n’était ni très fournie, ni très productive. Le jeune homme avait simplement bénéfice du doute, mais en attendant, il fallait que je récupère Lyra pour le mettre en sûreté dans mes bras. Ce qui était le plus drôle (je n’allais pas non plus mourir de rire devant lui, y’a toujours plus drôle), c’était de voir que le jeune homme semblait se soucier de ce que Lyra pouvait bien me faire. Pendant un temps, j’avais toujours cru que le serpent pouvait réellement me faire quelque chose mais… il n’en avait jamais été le cas. Pour en revenir au jeune homme, je doutais qu’il se préoccupe vraiment de ma personne ; ses motivations devaient être toute autres et je n’avais pas le temps de m’en préoccuper…. Qu’il aille voir ailleurs si j’y étais avec ses craintes, je savais m’occuper de moi toute seule et surtout quand il était question de Lyra dont je m’occupais, la plupart du temps. Quand il insista pour que j’y aille doucement en approchant le serpent, je fis quelques pas à reculons, lui adressant un salut militaire qui voulait dire quelque chose comme « Bien reçu, chef ! ». Pour pouvoir m’amuser encore un peu de cette petite situation, je me devais de continuer à lui faire croire qu’il y avait un réel danger avec Lyra. Le danger était bien présent, vu l’endroit où nous nous trouvions (et où il n’aurait pas fallu être), mais Lyra n’était en aucun cas le responsable du danger. Donnant l’impression de ne pas ignorer les recommandations du jeune homme (bien que je les ignorais, en réalité), je me précipitai vers le serpent et tendis le bras tout en lui adressant mes premières paroles. Aucune réaction, bien entendu, le serpent se posta sur mon bras sans réaction aucune. L’envie de manquait pas de me retourner sur l’élève et lui brailler dessus encore un peu en lui demandant s’il avait fait quelque chose à Lyra… mais le ton de sa voix lorsqu’il reprit la parole me poussa à me tourner vers lui. Comment se retenir de rire en une leçon. Je voulais lui dire que c’était bien fait et qu’il n’aurait eu qu’à s’expliquer tout de suite, mais je pris le parti d’être cool.

Je quittais l’endroit où j’avais récupéré Lyra pour m’approcher du jeune homme devant lequel je me postais avec Lyra posé sur le bras : « C’est possible d’être « amoureux des animaux » ? » Je haussais délicatement un sourcil avant de dire, moitié pour le jeune homme, moitié pour moi : « Vision d’horreur ! Je ne suis amoureuse d’aucun animal… Celui-là est à moi, simplement, ça fait des heures que je le cherche … Si je parlais Fourchelang, il est certain que je l’aurais allumé comme jamais ! » et ma fin de phrase fut ponctuée par un regard noir adressé à Lyra, principal responsable « … et j’étais aussi en train de me demander si tu ne lui avais pas fait quelque chose pour qu’il soit aussi… amorphe ! Tu as intérêt à le dire si c’est le cas ! Faute avouée à moitié pardonnée, à ce qu’on dit ! Tu avais l’air de vouloir lui faire un truc quand je suis arrivée… » Le regard soupçonneux était bien présent. J’étais désormais calmée, disposée à avoir un échange relativement normal, mais il n’était pas encore lavé de tous soupçons. Posant mon regard sur Lyra, je m’exclamai, de nouveau : « Regarde ! Aucune réaction…rien ! » Je braquai finalement mes yeux sur le jeune homme, attendant qu’il parle enfin et qu’il me dise ce qu’il était en train de faire avec ses affaires en pleine forêt interdite. Cette petite affaire était louche et la seule chose que je voulais savoir, c’était s’il avait osé faire quelque chose à Lyra, pensant avoir affaire à un quelconque serpent qui se promenait dans la forêt.




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Feat Myla STARKEY
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
Spencer n’avait pas encore l’occasion d’y réfléchir à tête reposée, au comportement de cette fille, mais une fois chose faite, il se demanderait sérieusement si elle ne manifestait pas un trouble de la bipolarité. Enfin, façon de parler, n’était pas médecin, le jeune homme se rendrait bien vite compte qu’il n’est pas en mesure d’associer avec certitude un tel comportement aux symptômes de la bipolarité et se rabattrait sur l’hypothèse de l’hystérie, tel que le terme est utilisé dans la vie courante pour désigner, entres autres, des personnes avec lesquels Spencer prend soin de maintenir une distance de sécurité. Autant dire que c’est raté, alors qu’elle, un grand sourire aux lèvres lui fait un petit signe, celui des militaires à leur supérieur. Alors qu’elle s’avance sans précautions vers le serpent, elle peut l’observer baguette en main, prendre une grande inspiration, c’est justement le problème, elle ne regarde pas devant elle, avance à reculons. La petite maline va bientôt se prendre les pieds dans une racine, et ce ne sera même pas drôle vu qu’un reflex la poussera à lâcher un cri, et avec la poisse légendaire de Spencer, ils se retrouveront face au pire cas de figure possible dans la forêt interdite. Un scénario catastrophe que Spencer se force à visualiser, pas vraiment en fait, ce n’était pas comme s’il a le choix, pour pouvoir alors réagir au mieux. Heureusement, et c’était inattendu, appréciable, la jeune fille se comporta comme si elle ramassait son chaton coincé dans un arbre, sauf qu’elle était au beau milieu interdite face à un serpent. Même si Spencer abaissait lentement sa baguette, la situation posait question.

« C’est possible d’être « amoureux des animaux » ? » Elle ne pouvait pas se contenter d’une réponse normale, évidemment. Spencer ne l’avouerait pas, ça se voyait de toute façon, mais il était un peu rassuré. Moins enclin à subir les moqueries de la vipère ? A voir. « On peut rapprocher ça de la zoophilie, mais dans le contexte actuel, c’était une façon de parler. Une expression comme, « amoureux des moldus ». » Et qu’elle n’aille pas insinuer qu’il comparait les moldus au animaux et prenne au passage parti pour l'un ou l'autre des camps. Un petit quelque chose le titillait, il ne la connaissait pas, mais elle allait le faire, ce n’était pas comme si elle allait dans la finesse depuis qu’il lui avait adressé la parole. « Vision d’horreur ! Je ne suis amoureuse d’aucun animal… » Elle allait continuer dans cette lignée totalement absurde encore longtemps ? Isidore lui avait certes, déjà fait remarquer qu’il lui arrivait de partir bien trop loin dans ses idées, mais c’était dans un but purement scientifique. Il était alors comme face à un jeu d’échec ou les causes et les conséquences étaient intimement liées, elle s'amusait, au lieu d’aller à l’essentiel. Enfin, peut-être était-ce juste sa réponse, elle rayait la mention inutile pour lui faire comprendre qu’elle connaissait cet animal ? « Celui-là est à moi, simplement, ça fait des heures que je le cherche » Qu’elle ait des courbatures le lendemain matin, Spencer la croyait sur parole, aurait d’ailleurs apprécié un simple petit remerciement à la place d’une crise d’hystérie, parce que si elle n’avait pas repéré sa silhouette dans la clairière, elle serait très probablement encore en train de chercher son serpent. « Et depuis quand on a le droit d’avoir un serpent à Poudlard ? » En soit, si elle lui apprenait que le règlement le permettait, peut-être bien qu’il laisserait Gaïa aux bons soins de ses parents adoptifs pour acheter un serpent. « Si je parlais Fourchelang, il est certain que je l’aurais allumé comme jamais ! » Tiens, il pourrait le faire à sa place bientôt. Non, bien sûr que ce n’était pas ce qu’il allait lui répondre. Déjà parce que le « bientôt » était relatif, c’était un projet passionnant mais ambitieux et fastidieux dans lequel il s’était lancé Spencer, et il était hors de question qu’il soulève des questions en ébruitant la nouvelle à tout-va. « … et j’étais aussi en train de me demander si tu ne lui avais pas fait quelque chose pour qu’il soit aussi… amorphe ! » Alors, ça, il avait fini par le comprendre, ça n’avait pas été évident, mais il y était parvenu. « Tu as intérêt à le dire si c’est le cas ! Faute avouée à moitié pardonnée, à ce qu’on dit ! Tu avais l’air de vouloir lui faire un truc quand je suis arrivée… » Allait-il cracher le morceau simplement parce qu’elle l’en priait assez énergiquement ou allait-elle avoir l’occasion de lancer de nouvelles menaces à son égard ? Sans répondre immédiatement, Spencer s’approcha et se baissa pour récupérer son carnet au sol. « La question n’est pas qu’elles étaient mes intentions, mais est-tu prête à envisager l’éventualité qu’elles ne soient pas mauvaises pour ton protégé ? Est-ce que je vais gaspiller ma salive à me justifier devant toi aussi ? » Il ne fallait pas exagérer non plus, il n’oubliait pas qu’elle avait sans ménagement évité sa première question. Il n’aimait qu’on lui en pose, alors elle allait devoir y mettre du sien la mini-hystérique. « Regarde ! Aucune réaction…rien ! » C’est bien ce qu’il lui semblait, de là où il était. « Il respire. » Haussement d’épaule avant qu’il ne prenne la peine de s’expliquer. « Un serpent, c’est pas un chien, il va pas te faire la fête. » Merci Captain Obvious.

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Message(#) Sujet: Re: [Année 2023-2024] Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? - Myla [Terminé] [Année 2023-2024] Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? - Myla [Terminé] EmptyMer 22 Nov - 10:51

Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
spencer & Myla

•••

Loin de moi l’idée de m’en prendre à quelqu’un ou de faire autre chose que d’entrer dans ma petite routine habituelle. Lyra me donnait aujourd’hui du fil à retordre et rares étaient les fois où j’avais quelque chose à reprocher à l’animal. Aujourd’hui était définitivement un jour sans et j’avais commencé à errer sans avoir la certitude de trouver quelque chose…toujours un peu plus loin dans la forêt interdite. Y trouver à la fois mon serpent ET un garçon que je ne connaissais pas au même endroit et dans une posture assez particulière n’avait pas été dans mes prévisions. La discussion se lança et je ne quittais d’abord pas ma baguette, prête à défendre Lyra s’il le fallait (et ma personne, par la même occasion).

J’écoutais attentivement les explications du jeune homme sur le terme « amoureux des animaux » et je pinçais délicatement les lèvres, ne reprenant la parole que lorsqu’il eut fini pour lui donner le fond de ma pensée : « Glauque ! Je ne suis ni Zoophile, ni « amoureuse des animaux ou des moldus. » Et dans un haussement d’épaules, j’avais repris la parole ensuite pour lui faire comprendre que Lyra était à moi. La situation était un peu bizarre. L’excitation passée, je me demandais maintenant ce que j’avais bien pu voir en arrivant. Il était en train de faire quoi, au juste, ce garçon ? Je n’avais pas rêvé, il regardait Lyra, nan ? Peu importe, j’allais avoir le fin mot de cette histoire, c’était une certitude ! Sa question suivante me désarçonna un peu…. « Depuis quand avait-on le droit d’avoir un serpent à Poudlard ? » Je ne m’étais jamais posé la question… aucun membre de ma famille (même pas ma mère), ne m’avait jamais mis en garde contre la possibilité de ramener Lyra ici ou non… C’est qu’il éclairait un peu ma lanterne, ce petit inconnu perdu au milieu de la forêt !
« Euh… Et si on posait la question à l’envers : Depuis quand on a pas le droit d’avoir son animal à Poudlard ? » J’esquissais un semblant de sourire au jeune homme avant de dire : « Sincèrement, je ne sais pas… on n’a pas le droit d’en avoir ? Lyra est ici avec moi depuis 4 ans maintenant…. Et je ne me suis jamais posée la question que tu viens de me poser. Je ne le laisse pas se promener très souvent, quasiment jamais, même… » La réponse était-elle suffisante ? Est-ce que j’étais moi-même convaincue avant d’essayer de le convaincre ? Aucune idée !

Pour ne pas rester éternellement sur la question de la présence autorisée de Lyra ici, je le sommais de me dire ce qu’il mijotait précédemment avec mon serpent, ne manquant pas de lui dire que je tenais absolument à ce qu’il me dise le travers qu’il avait fait à Lyra, histoire de me donner le maximum de chance de rattraper ses conneries. Attendant qu’il ait fini de s’exprimer, je m’exclamai, à mon tour : « Je t’arrête tout de suite. Je ne vais pas envisager que tes intentions n’aient pas été mauvaises pour Lyra ! Je vais plutôt te prévenir qu’elles avaient intérêt à être correctes ! Si ce n’est pas le cas, c’est l’hystérie assurée, tu te débrouilleras…. Tu me dois de toute façon des explications. Je ne serai pas la première ni la dernière à défendre les intérêts de son animal. Lyra compte beaucoup pour moi…. » Le cadeau qui allait avec ma destinée. Tout le monde avait eu le sien à ses 10ans, dans la famille, et tout le monde avait eu le cadeau parfait. Moi, j’avais hérité de Lyra. Il était plus qu’un objet à conserver ou à entretenir, il était hors du commun, expressif, vivant… Cet aspect avec peut-être quelque chose à voir avec ma propre destinée, mais je n’avais pas encore fait la lumière sur tout ça…

La tête baissée vers Lyra, je relevais simplement les yeux vers lui suite à sa dernière remarque, haussant un sourcil presque au ralenti. Le « sans blague ! » assorti d’une petite réplique antipathique me brûlait la langue, mais je n’en fis rien. C’était injuste et tout ce que j’avais besoin de savoir, c’était que Lyra n’avait subi aucun sortilège ni été sous l’influence d’une potion ou d’un truc du même genre. Ignorant l’évidence qui ressortaient de ses dernières paroles, je repris la parole, plus calmement que précédemment, confirmant ses dires en disant d’abord : « Il respire. » avant d’ajouter, l’air légèrement interrogateur : « Tu croises un serpent en plein milieu de la forêt, et tu n’as pas peur.. ? » Curieux garçon qui se trimballait ici pour une raison assez inconnue. Nous savions tous les deux que nous n’avions pas le droit d’être là, pourtant, il avait l’air bien installé avec un carnet qu’il venait tout juste de ramasser…





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Feat Myla STARKEY
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
"Glauque ! Je ne suis ni Zoophile, ni amoureuse des animaux ou des moldus. »  Et bien dans ce cas, en ce qui concernait la zoophilie, ils étaient tous deux rassurés : parfait. Bien sûr que seul un idiot pouvait choisir d’ignorer que l’on tombait sur de bien pires spécimens dans le château enchanté, mais justement, la jeune vipère et le blaireau n’y étaient pas à l’heure actuelle et ils n’en étaient pas pour autant plus en sécurité, à priori. Le danger pouvait venir de partout et de n’importe quoi, donc avoir une confiance relative en l’unique autre être humain des parages ne semblait pas être une mauvaise idée. Malheureusement, c’était loin d’être acquis, d’une part comme de l’autre. Et si le comportement inapproprié de la jeune fille n’y était pas pour rien, le fait qu’elle tienne sur elle un serpent suffisait à piquer la curiosité et à susciter la méfiance de Spencer. Difficile de dire quel sentiment prenait le dessus, probablement la curiosité vu qu’il la questionnait, mais il ne pouvait se permettre de rester dans le flou, question de sécurité. Si le serpent était inoffensif, rien ne lui affirmait que sa propriétaire l'était. 

« Euh… Et si on posait la question à l’envers : Depuis quand on a pas le droit d’avoir son animal à Poudlard ? Sincèrement, je ne sais pas… on n’a pas le droit d’en avoir ? Lyra est ici avec moi depuis 4 ans maintenant…. Et je ne me suis jamais posée la question que tu viens de me poser. Je ne le laisse pas se promener très souvent, quasiment jamais, même… » Le sourire, ou son ébauche, qu’elle avait laissé se dessiner sur ses lèvres, Spencer n’y avait pas répondu, se contentant de la fixer et de l’écouter, campé sur ses pieds, baguette en main, toujours. Si le début n’a pas sonné comme un bon présage, la jeune fille a fini par abandonner son attitude moqueuse, une bonne chose pour les nerfs de Spencer. « Il me semble depuis au moins aussi longtemps que je suis ici, concernant tout animal autre qu’un chat, hibou, chouette, crapaud, ou… rat mais je ne suis pas tellement certain pour le rat, ça reste à vérifier… Sauf dérogation... je pensais mais je constate une certaine part de laxisme. » A présent, Spencer regrettait de ne pas avoir songé à demander à Perrin s’il avait en avait demandé une pour pouvoir amener sa mygale à Poudlard, ou s’il profitait juste de pouvoir passer ni vu ni connu entre les mailles du filet, ou de la toile en l’occurrence. Pour ça défense, le poufsouffle s’était d’abord intéressé aux précautions à prendre pour éviter de se retrouver à l’infirmerie avec le venin d’un animal pareil dans le sang et était ensuite passé à autre chose. Ici, ce serpent était sans doute l’un des animaux qu’il craignait le moins dans les parages, et il n’était pas enclin à changer si facilement de sujet, elle non plus. « Tu l’enfermes… Sauf aujourd’hui ? T’as un vivarium dans ton dortoir ou dans une salle vide, ou juste une cage aux barreaux trop éloignés. » Et comment s’arrangeait-elle pour le nourrir si elle ne le laissait pas en semi-liberté, au moins ? La question ne tarderait-pas à lui être posée, si elle ne recommençait pas sa crise.

« Je t’arrête tout de suite. Je ne vais pas envisager que tes intentions n’aient pas été mauvaises pour Lyra ! Je vais plutôt te prévenir qu’elles avaient intérêt à être correctes ! Si ce n’est pas le cas, c’est l’hystérie assurée, tu te débrouilleras…. Tu me dois de toute façon des explications. Je ne serai pas la première ni la dernière à défendre les intérêts de son animal. Lyra compte beaucoup pour moi…. » Le sortilège de mutisme, il le maitrisait normalement et puis au pire un petrificus totalus ou un sortilège de stupéfixion devrait réussir à la faire taire. Simple mesure de précaution que de se préparer au pire, car elle venait de lui confirmer qu’elle n’allait pas aimer ce qu’il allait lui répondre. Un peu plus d’amabilité de sa part aurait toutefois pu changer les choses, mais peut-être n’était-ce pas trop tard. « Je te dois des réponses ? Tu réfléchis avant de parler ? » Parce qu’elle avait tort sur toute la ligne la gamine, par le simple fait de sa présence ici, serpent pseudo-légal ou pas. « Je n’ai pas à me justifier, mais j’imagine que si tu trouves calmement une hypothèse crédible et… comment dirais-je... objective, peut-être que je te la confirmerais avec le sourire. » Il en faisait trop, il devrait déjà être parti et prêt à revenir quand elle ne serait plus dans les parages. Elle avait tort de lui affirmer qu’une réponse de sa part lui était due, et était encore moins légitime que d’autres qu’il avait envoyé bouler. Ce n’était pas une question de secrets et de méfiance, mais de principe. Après tout, il n’était pas nécessaire d’être très futé pour comprendre, au moins de loin par temps brumeux, ce qu’il faisait ici, le carnet qu’il récupérait à l’appui. Spencer était d’ailleurs trop gentil de le lui signaler.

« Tu croises un serpent en plein milieu de la forêt, et tu n’as pas peur.. ? » Parce que bien sûr, il avait croisé un serpent sur son chemin comme par hasard et avait décidé de s’y arrêter tout naturellement. « C’est ça. » Le numéro de gars passionné des animaux tiendrait s’il était un crac dessus, ou si au moins il avait l’option soin aux créatures magiques, ce n'était pas le cas. « Parce que je suis pas face à un python ou un cobra royal. » Il ne va pas en dire plus et se cramer si elle n’a pas les yeux en face des trous. Il lui a déjà dit qu’il ne le savait pas dangereux son serpent de toutes façon, quand elle se moquait allègrement de lui.

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Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
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•••

Je ne savais comment prendre la chose… Ce garçon m’amusait parfois et me donnait envie de hurler la seconde d’après. J’étais certaine qu’il avait à faire avec Lyra et que sa présence ici et maintenant était louche. Il avait forcément de mauvaises intentions à se trouver dans la Forêt Interdite, non ? A bien y réfléchir, il était possible que non puisque je m’y aventurais moi-même sans être mal intentionnée…. Mais Lyra, dans l’histoire ? Elle ne répondait pas à mes appels et ne tentait pas de rejoindre le château (pour me rejoindre, moi, accessoirement) ; la preuve était que quelque chose de curieux était en train de se tramer et j’avais surpris le fautif en pleine action !

Ce dernier me demanda depuis quand il était possible d’avoir un serpent à Poudlard. Cette simple question m’aida à oublier un peu la situation et je me focalisai dessus sans attendre, lui répondant dans la foulée avant d’accueillir sa réponse à mon tour. Je ne pus m’empêcher de grimacer aux paroles du jeune homme, presque dans une attitude d’excuses… Il avait raison, peut-être qu’apporter un serpent à Poudlard n’était pas permis, ce que je savais, c’était que je n’avais moi-même demandé aucune permission et qu’aucun membre de ma famille ne s’était montré contre l’idée. « Bon eh bien… j’espère que je ne tombe pas aujourd’hui sur l’unique élève de l’école qui va aller dénoncer la présence d’un animal de compagnie vraisemblablement interdit ici… » Je roulais légèrement les yeux, préférant plaisanter un peu de la situation pour ne pas stresser à l’idée qu’on puisse me dire que je n’avais pas le droit d’amener Lyra à Poudlard. J’attendis qu’il ait fini de poser ses autres questions, toujours sur le serpent, avant de répondre la pure vérité, calmement : « Je l’empêche d’aller plus loin que dans le dortoir….et parfois même plus loin que mon espace vital personnel… puisque j’ai des partenaires de dortoir qui n’ont pas toujours envie de se payer un serpent qui leur chatouille les pieds… Bref, oui, je « l’enferme » dans un vivarium qui n’a pas de barreaux ou je le laisse près de moi en dehors du vivarium quand c’est possible… » J’accentuai le mot ‘enferme’ exprès, trouvant qu’il n’était absolument pas approprié à la situation… Je n’enfermais pas Lyra mais surveillais plutôt ses déplacements pour éviter les hurlements des débiles de premières années qui n’avaient encore jamais rien vu de leur vie. Le reste du temps, à Inverness, Lyra était en toute liberté, tout le temps ! « Je l’avais pris dans ma poche aujourd’hui… pour aller dans la forêt après le cours, mais Lyra a un peu de mal à rester en place quand on arrive dans les serres…. » C’était sans doute la raison qui avait fait défaut à son obéissance, pour aujourd’hui… les serres avaient un effet particulier sur le serpent et j’étais moi-même dans l’erreur de l’avoir pris avec moi aujourd’hui.

Si le jeune homme pensait me faire oublier les vérités qui comptaient, il se mettait le doigt dans l’œil, il était évident que j’allais revenir sur ce qu’il était en train de faire avec Lyra. Sa réponse suivante m’énerva… il aurait mieux valu rester sur le petit jeu de questions/réponses, mais cela n’allait pas arriver tant que je n’aurais pas compris ce qu’il faisait avec Lyra. Espérant le convaincre de s’expliquer tout de suite (pour passer enfin à autre chose et avoir le soulagement que j’espérais – Lyra me semblait toujours dans un état….curieux….- ), je tentai une réponse un peu plus appuyée que les autres et sa réaction me mit hors de moi. Je secouai alors mon index de gauche à droite tout en disant « Pas de ça avec moi ! Brooklyn Caldwell est l’expert pour ce petit numéro, ne cherche pas, il est imbattable. » Oui, le petit jeu du « je prends mon interlocuteur pour un c*n », nous avions tous un adversaire de taille en la personne du p’tit blond, dommage que cette manière de se défendre était la plus désespérante de toutes. D’ailleurs, je ne répondis même pas au reste de ses paroles, m’avançant vers lui encore un peu, Lyra dans les bras, avant de m’approcher pour lui dire, calmement : « Va te faire voir. » J’attendis une petite seconde, serrant les dents avant de dire : « Ça te va comme hypothèse crédible ou j’essaie encore ? J’ai autant envie de me mettre à genou devant toi que tu n’as envie de m’apporter une justification, on se comprend. » Il avait tort de croire que j’allais lui donner raison et marcher dans ce petit jeu qui n’avait que deux objectifs : me desservir et ne surtout pas me donner une explication à son comportement avec Lyra …. A d’autres ! J’avais horreur de ce genre de personnes. Il m’aurait été possible de le trouver amusant et d’avoir envie de poursuivre la conversation sans son « tu réfléchis avant de parler ? » qu’il avait sûrement prononcé pour se donner un air supérieur. Les remettait-on à leur place, ceux-là, parfois ?! D’ailleurs, la réponse à ma dernière question était aussi antipathique que le reste, s’il fallait que je me calme, c’était très mal barré. J’avais l’impression d’avoir l’autre blond de malheur sous les yeux et trouver le double du « malheureux de service » au beau milieu de la forêt, je pouvais m’en passer.

Pour autant, je n’amorçai aucun geste pour partir, attendant toujours d’avoir l’explication que j’attendais. Il croyait peut-être que je n’avais rien remarqué ni imaginé de ce qu’il pouvait avoir à faire ici ?! Bien sûr que si, mais l’arrogance le pousserait sans doute à me dire que j’étais une idiote et que je n’avais rien vu…. Trop facile, trop classique ! Gardant mon venin pour moi, j’attendis quelques secondes pour sortir de nouveau mon sarcasme et lui dire qu’il n’était pas plus effrayé que ça de trouver un serpent tout seul, au milieu de la forêt. Sa réponse m’agaça autant que le reste et je soupirai un bon coup avant de lui répondre : « Bien… bien…bien, bien… Quel héro ! » Je roulais les yeux avant de faire quelques pas pour reculer et, cette fois-ci, me barrer de là. J’étais là pour récupérer Lyra, c’était chose faite. Me prendre le chou avec un inconnu qui n’avais pas les intentions bien claires, très peu pour moi. Je changeais d’avis comme de chemise, mais j’avais bien mieux à faire que de perdre du temps inutilement. Ma course s’arrêta au moment d’entendre un bruit… LE bruit que je connaissais pour y avoir déjà fait face. Je me retournai de nouveau brusquement sur le jeune homme qui se trouvait toujours à sa place avant de jeter un coup d’œil derrière lui, par la droite. C’était de là que venait le bruit et…. contre toute attente…. Je répondis quand même à sa dernière remarque en disant : « Moi j’aurais préféré un python ou un cobra royal…..que ça ! C’est pour ça que Lyra est dans son état…. Saleté de caillou ! » Comme une furie et en glissant Lyra dans la grande poche de ma robe, je dépassai le jeune homme pour m’approcher de la créature que j’identifiais comme étant un « Povrebine ».

Dé 1
1 – 2 – 3 : Je donne un bon coup de pied dans la poire de la créature avant de la voir voler un peu plus loin et s’écraser par terre. Pas de pitié…..le seul souci, c’est qu’au loin, on a une petite colonie de « têtes de cailloux » qui se pointe vers nous… Je m’adressai de nouveau au jeune homme pour lui dire : « Euh…. Je te conseille de ne pas rester là, ils vont nous pourrir la vie ! Ce sont des Povrebine, ils vont nous refiler leur hypnose à la noix, vite !! » (voir dé 2)
4 – 5 – 6 : Je donne un bon coup de pied dans la poire de la créature avant de la voir voler un peu plus loin et s’écraser par terre. Pas de chance, elle se relève, secoue un peu la tête et revient de plus belle vers nous, pas menaçante, mais je sais qu’elle peut faire des dégâts et nous plonger dans un sale état léthargique : « On ferait mieux de le semer, celui là…. » (voir dé2 )

Dé 2
1 – 2 – 3 : En deux temps, trois mouvements, nous arrivons essoufflés à la lisière de la forêt et Ramsay est là pour nous cueillir avec un regard pas super engageant. Il nous fait comprendre qu’il nous a à l’œil bien particulièrement et nous ordonne de retourner au château.
4 – 5 – 6 : La course s’arrête à la lisière de la forêt… Un groupe d’élèves se trouve dans le parc, non loin de nous et nous lance un regard soupçonneux. Agacée, je reprends mon idée de départ qui est de partir. Avant tout, je lance au jeune garçon un dernier regard et quelques dernières paroles : « Myla Starkey. Ca t’aidera à me retrouver pour m’expliquer ce que tu voulais faire avec mon serpent…. - Plongé dans une léthargie bien profonde, en passant – et accessoirement finir ce que tu avais commencé à écrire… » J’ai presque envie de sourire malicieusement, mais j’en ai fini avec lui, pour aujourd’hui !




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Feat Myla STARKEY
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?
"Bon eh bien… j’espère que je ne tombe pas aujourd’hui sur l’unique élève de l’école qui va aller dénoncer la présence d’un animal de compagnie vraisemblablement interdit ici… » Si elle savait à quel point elle n’avait pas à s’inquiéter sur ce point, elle aurait déjà repris ses accusations, et son sourire un peu embêté se serait déjà fait la malle. Ce n’était peut-être pas très honnête de lui faire peur mais il ne voulait pas la voir s'énerver pour rien de nouveau, alors, il allait juste garder pour lui qu’il n’était pas préfet et avait d’autres choses à faire que de la dénoncer, surtout concernant la possession d’un serpent. Si la jeune fille ne semblait pas avoir eu de problème avec son serpent depuis le petit bout de temps qu’elle était à Poudlard, il n’allait certainement pas mettre le doigt des autorités dessus et griller ses chances de passer entre les mailles du filet s’il en venait à la copier. Elle n'avait cependant pas besoin de le savoir « On verra bien… » Après tout, peut-être que leur discution reposait sur le néant parce que sa supposition de départ se révélait fausse. Situation improbable que d’autoriser des élèves à loger leur ménagerie à Poudlard, mais pas la plus dénuée de sens qu’ils pouvaient rencontrer ici. « Je l’empêche d’aller plus loin que dans le dortoir….et parfois même plus loin que mon espace vital personnel… puisque j’ai des partenaires de dortoir qui n’ont pas toujours envie de se payer un serpent qui leur chatouille les pieds… Bref, oui, je « l’enferme » dans un vivarium qui n’a pas de barreaux ou je le laisse près de moi en dehors du vivarium quand c’est possible… » Etait-il véritablement enfermé quand elle l’avait laissé ce matin dans son dortoir, permettez à Spencer d’en douter, ils n’étaient pas pour rien tous trois au beau milieu de la forêt, un vivarium géant peut-être ? « Je l’avais pris dans ma poche aujourd’hui… pour aller dans la forêt après le cours, mais Lyra a un peu de mal à rester en place quand on arrive dans les serres…. » Une poche, comme moyen de surveillance c’était moyen selon lui, et comme cadre de vie pour la bête, c’était tout simplement médiocre. Un serpent avait à ses yeux un peu plus de valeur qu’un rat. La jeune fille n’avait pas précisé pourquoi son choix s’était porté sur cet animal en particulier, mais il brulait de savoir à quoi bon avoir un animal si particulier si on était incapable de s’en occuper. Il ne dit rien mais son visage laissait probablement transparaitre une exaspération notable. Il n’y avait rien à se demander, il avait affaire à une gamine trop sure d’elle qui se croyait tout permit et prenait son serpent pour une poupée en plastique.

Et chez la plupart des gamins, on devait supporter les périodes de caprice, dont celle qui arrivait à l’instant. Elle voulait des réponses, mais elle n’avait qu’à les mériter, ou au moins les demander poliment, peut-être aurait-elle alors droit à une semi-vérité. C’était le moment ou jamais d’ailleurs, si elle ne voulait pas que sa moitié se raccourcisse dangereusement. La jeune fille n’avait pas compris l’enjeu, dommage, pour elle. « Pas de ça avec moi ! Brooklyn Caldwell est l’expert pour ce petit numéro, ne cherche pas, il est imbattable. » Spencer ne put s’empêcher de lever un sourcil, pas qu’il l’ait cherché non plus. « T’as peut-être pas tort. » Une chose était certaine, avec son sale caractère, il devait être bien classé en tout cas, ils étaient d’accord là-dessus. Et si elle ne l’appréciait pas non plus alors… Spencer n’adoptait pas la maxime « les ennemi de mes ennemis sont mes amis » trop simplifiée pour être vrai, mais peut-être avait-elle un autre avis sur la question ? « Va te faire voir. » Eh bien, elle faisait preuve de bon sens en n'admettant pas cette idée un peu foireuse, mais pour ce qui était de parvenir à ses fins, la méthode était encore à affiner. « Ça te va comme hypothèse crédible ou j’essaie encore ? J’ai autant envie de me mettre à genou devant toi que tu n’as envie de m’apporter une justification, on se comprend. » Une belle métaphore qu’elle lui sortait là, vraie certes, mais qui n’aurait pas été nécessaire si elle avait été polie dès le début. Il aurait dit ce qu’il avait à dire, elle l’aurait cru ou aurait insisté en vain, mais il ne lui aurait jamais demandé de mettre le genou à terre, une hyperbole, on s’entend.

« Bien… bien…bien, bien… Quel héro ! » On avait vu mieux comme répartie, mais Spencer n’allait pas se plaindre de la voir abandonner la partie. Il perdait un spécimen alors que la jeune fille s’éloignait mais s’il pouvait s’éviter une fouineuse, c’était toujours ça de gagner. Un serpent, il en trouverait un autre et puis maintenant, il savait les possibilités qui s’offraient à lui à ce sujet. Il était plus optimiste que d’habitude le jeune homme, mais ça cesserait bien vite, avec l’effet du soulagement. Ce qui arriva plus tôt que prévu, alors qu’un bruit inconnu se faisait entendre et les voyait tous deux se retourner. C’est les doigts contracté sur sa baguette que Spencer laissa la fille s’exprimer. « Moi j’aurais préféré un python ou un cobra royal…..que ça ! C’est pour ça que Lyra est dans son état…. » Il n’avait rien senti. Si quelque chose approchait, il était encore en dehors des délimitations magiques apposées un peu plus tôt, à moins qu’il n’y soit hermétique, ce qui était pour le moins inquiétant, au moins autant que la comparaison. « …Saleté de caillou ! » Spencer la laissa agir, un peu perplexe. Qu’est-ce qui lui prenait bon dieu, était-ce une diversion ? Non, elle sembla bel et bien satisfaite après avoir envoyé valser à quelques mètres la pierre… plutôt la bête qui se relevait. La vipère se vit gratifié d’un coup d’œil légèrement affolé alors que Spencer tentait d’associer cette créature à ses connaissances. Ça lui disait bien quelque chose, il l’avait déjà vu, dans un livre, mais les moyens de venir à bout de ce truc, ce n’était pas dans ses compétences. « On fait… ! » Sa voix se perdit alors qu’il s’apprêtait à formuler un sortilège d’entrave, à leurs risques et périls. « On ferait mieux de le semer, celui là…. » Elle avait eu l’air assurée quand elle avait découvert la menace, ne restait plus qu’à espérer pour tout deux que cette confiance de soi chez la jeune fille soit fondée. Si elle ne l’était pas… Il n’était pas temps d’y penser mais plutôt de prendre ses jambes à son cou.

La bestiole ne devait pas avoir une endurance extraordinaire, car elle ne semblait plus visible quand ils arrivèrent à l’orée de la forêt. En temps normal, Spencer aurait tout fait pour faire une arrivée en douceur, et ne pas effrayer un groupe d’élève, mais ils avaient déjà de la chance de ne pas s’être paumé dans leur fuite ni d’avoir été intercepté ou rattrapé par l’animal inquiétant. La jeune fille s’était déjà remise de ses émotions apparemment. « Myla Starkey. Ca t’aidera à me retrouver pour m’expliquer ce que tu voulais faire avec mon serpent…. - Plongé dans une léthargie bien profonde, en passant – et accessoirement finir ce que tu avais commencé à écrire… » Spencer porta une main à son épaule, son sac ? Par la barbe de Merlin, il avait son carnet mais son sac était resté dans la clairière. Il ne manquait plus que ça. Autant dire qu’il ne retint même pas le nom de la fille qui s’éloignait déjà. Si elle lui est indispensable, il cherchera à la retrouver sinon, il ne l’oubliera pas mais elle sera bien en peine de le deviner. En attendant, il a un problème plus imitant. Son sac, ses contrepoisons, ses affaires de cours, il doit retourner les chercher. C’est le cœur battant à la chamade, qu’une fois assuré d’être seul, qu’il fait demi-tour.


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