Maxwell & Sinéad

Ce début d’année était moins catastrophique que ce à quoi elle s’était attendue en revenant à Poudlard pour cette nouvelle année scolaire. Bien sûr, la cérémonie avait été difficile et oui elle avait eu du mal à se faire à ces mines sombres et au retour des nés-moldus, visiblement encore affaiblis par les mauvais traitements reçus. Elle avait continué à coller Alaska, peut-être même un peu trop, pour lui permettre de reprendre confiance en elle progressivement et elle n’hésitait pas à abandonner toute activité lui tenant à cœur pour l’accompagner dans ses propres activités histoire qu’elle ne soit jamais toute seule. Bien sûr, elle savait qu’il fallait qu’elle lâche prise, c’était important de laisser la Serdaigle voler de nouveau de ses propres ailes, mais pour le moment, c’était plus fort qu’elle, Sinéad avait beaucoup de mal à lâcher prise et à arrêter de jouer les mamans poules. En même temps, c’était plutôt normal puisque pendant des mois, elle avait vécu dans la crainte de perdre celle qui comptait le plus à ses yeux. Tout ce temps passé ensemble était donc désormais le moyen de rattraper le temps perdu par les deux meilleures amies qui ne voulaient plus jamais être séparées. Cependant, elle avait peur qu’Alaska finisse par s’énerver de l’avoir toujours dans ses pattes, d’autant plus que les deux jeunes filles n’avaient pas du tout le même rythme de vie. La Serdaigle était la force tranquille des deux, calme, studieuse, craintive, bonne élève, ne cherchant pas le conflit, elle se montrait toujours vraiment très discrète, parfois trop aux yeux de sa meilleure amie. Sinéad, de son côté, représentait plutôt tout le contraire, aventurière, casse-cou, grande gueule, originale voire même décalée, elle avait beaucoup de mal à se concentrer sur quelque chose lui demandant une position statique plus de quelques minutes. Autant dire que les heures passées dans la bibliothèque aux côtés de la Serdaigle étaient relativement douloureuses pour la rouge et or qui, même si elle avait l’habitude de travailler pour réussir, n’était clairement pas aussi investie dans sa scolarité que pouvait l’être sa meilleure amie. Raison de plus pour lâcher progressivement prise. Un autre problème se posait et commençait à être un réel problème pour leur amitié, celui de la trop grande présence de Perrin. La rouge et or avait toujours eu l’habitude de passer une majorité de son temps avec son jumeau et elle ne voulait pas que ça change mais la haine qu’il éprouvait envers la Serdaigle rendait la cohabitation plus que difficile et était source de tensions. Elle savait qu’elle ne pouvait pas réunir les deux personnes les plus importantes dans sa vie dans une même pièce, alors elle essayait de partager son temps libre en deux, chose qui était loin d’être évidente. Elle savait pertinemment que Perrin lui en voulait d’être encore plus proche d’Alaska qu’avant et la jalousie qu’il ressentait manifestement à son égard avait tendance à rendre ses capacités de discernement beaucoup moins performantes et à lui faire un peu perdre le sens des réalités.

A dire vrai, Sinéad en avait un peu marre de devoir choisir constamment alors aujourd’hui, pour changer un peu, elle avait tout simplement décidé de ne pas le faire et de prendre un peu de temps pour elle. Allongée sur son lit, elle avait passé de longues minutes à se demander quoi faire de sa journée de solitude avant d’avoir une brillante idée… L’année dernière, elle était partie en excursion dans la salle de bain des préfets, accompagnée de Chuck, Isidore et Phoebe, excursion qui avait été extrêmement amusante mais qui lui avait surtout montré que la salle de bain des préfets était un endroit absolument magique et que ses petits camarades avaient vraiment beaucoup de chance d’y avoir accès. Avec un peu de chance, le mot de passe était resté le même d’une année sur l’autre et elle aurait la possibilité d’y entrer. Et puis, si ce n’était pas le cas, elle pourrait toujours aller harceler Perrin pour qu’il lui fournisse ce fameux mot de passe. Son frère ne pouvait absolument pas lui résister et en préparant ses affaires avant de partir en direction de la salle de bain, elle prépara une longue liste d’arguments à lui soumettre. Elle était absolument persuadée qu’aujourd’hui, elle aurait accès à cet endroit, il n’y avait pas de doute possible. C’est donc après avoir enfilé un maillot de bain et attrapé une serviette que la jeune fille fila hors de son dortoir, adressant un simple signe de mains aux élèves qu’elle croisa dans la salle commune. Elle leur aurait bien proposé de venir mais elle avait vraiment besoin de son temps en solitaire pour une fois. Retrouver le chemin de la salle de bain ne fut pas difficile, elle avait déjà songé plusieurs fois à y retourner depuis leur après-midi de jeux entre ces murs et arrivée devant la porte, elle constata avec bonheur que le mot de passe était resté inchangé puisque la porte ne mit pas longtemps à s’ouvrir, la laissant pénétrer à l’intérieur avec un intense sentiment de satisfaction. Dans quelques instants à peine, elle allait retrouver l’immense baignoire, la mousse, les odeurs de produit de bains, les jets massant et elle allait pouvoir profiter de toutes ces fonctionnalités pendant le reste de la journée, en espérant que personne n’aurait la stupide idée de venir troubler sa tranquillité. Au pire, elle se fichait bien d’avoir une retenue, une de plus ou une de moins n’allait rien changer à son existence, elle était donc absolument convaincue que cette journée ne pouvait être qu’absolument extraordinaire. Elle ne réalisait pas du tout à quel point elle se trompait. Pourtant, à peine après avoir franchie la porte, elle retrouva certes sa chère baignoire mais quelqu’un se trouvait déjà dedans, quelqu’un qu’elle mit une poignée de secondes à reconnaitre. « AAAAAAAAAAAAAAAAH ! » Fut sa première réaction, son visage prit une couleur rouge vif alors qu’elle se sentait tout simplement mourir de l’intérieur. La probabilité qu’elle tombe sur un professeur était tellement mince. Que faisait-il là ? Etait-il tout nu dans cette baignoire ? Il ne valait mieux pas y penser… « Je suis désolée, désolée, désolée, vraiment désolée, je m’en vais tout de suite. » Le timbre de sa voix était devenu suraigu et elle fit demi-tour immédiatement, se précipitant vers la porte. Sa seule envie était de fuir le plus loin possible.

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Maxwell & Sinéad

Une chose était sûre, elle n’aurait jamais dû mettre les pieds dans cette salle de bain, la vision d’horreur qu’elle avait eu en voyant son professeur de métamorphoses dans cette baignoire était probablement la pire chose qu’elle ait eu à affronter depuis sa naissance et cette terrible épreuve resterait gravée dans sa mémoire pour le restant de ses jours, totalement impossible à oublier. Elle avait voulu fuir cet endroit maudit mais sa chute l’en avait tout bonnement empêchée, la forçant à tâtonner pour retrouver ses affaires éparpillées sur le sol, priant pour que l’intrus la laisse déguerpir au plus vite. Un bruit d’eau qu’on agite lui parvenait, mais elle espérait évidemment que son professeur aurait la décence de rester dans la baignoire jusqu’à ce qu’elle sorte de la pièce, elle en avait déjà beaucoup trop vu et ce, bien qu’il y ait la mousse et la vapeur pour dissimuler ce qu’il y avait à dissimuler. La Gryffondor ne voulait pas voir ça, c’était impossible, elle ne survivrait pas à un choc aussi violent. La salle de bain des préfets n’était pas interdite aux professeurs ? Dans le pire des cas, elle s’était attendue à tomber sur un préfet puisque la salle de bain était faite pour eux, mais alors un professeur… Non, cette éventualité ne lui avait jamais traversé l’esprit sinon elle se serait bien sûr abstenue de venir jusqu’ici. D’ailleurs, cette rencontre, aussi brève soit-elle… Et elle espérait très fortement qu’elle reste particulièrement brève, lui servirait de leçon pour les fois prochaines, il n’y avait absolument pas la moindre chance pour qu’elle reproduise une pareille erreur. Cette virée dans la salle de bain des préfets était bien la dernière qu’elle entreprenait. En revanche, elle essaierait évidemment d’y envoyer Isidore qui avait l’air un peu chafouin ces derniers temps. Elle était sûre que la vision du professeur Maxwell à moitié nu suffirait à lui remettre un coup de boost à et lui redonner le moral… Ou alors ça l’achèverait, c’était une possibilité non négligeable, mais il fallait espérer que l’effet soit plus positif que négatif. En attendant, elle avait ramassé quasiment toutes ses affaires. L’opération était un peu longue compte tenu de la brume et de son niveau de stress qui engendrait de terribles tremblements dans ses mains et ses jambes, retardant inexorablement sa progression mais elle essayait tant bien que mal de faire preuve de rapidité afin de sortir de cet enfer au plus vite. Elle ne voyait plus rien au sol, aussi se redressa-t-elle prête à fuir cet endroit au plus vite. Mais elle n’avait manifestement pas été assez rapide puisqu’au moment de se diriger de nouveau vers la porte, elle sentit une attraction assez forte, trop forte pour qu’elle puisse la combattre, la tirer vers la baignoire, ce lieu de perdition qu’elle voulait à tout prix éviter.

Se retrouver nez à nez avec le professeur Maxwell n’avait absolument rien de réjouissant. Se retrouver nez à nez avec un professeur Maxwell apparemment furieux et habillé d’une simple cape était même carrément atroce. Pourquoi ne l’avait-il pas laissée partir, franchement ? Sinéad ne savait plus où se mettre, elle resta donc plantée devant son enseignant, essayant de le regarder dans les yeux pour ne pas avoir à repérer des formes de son corps mal dissimulée sous sa cape. Elle était vraiment trop jeune pour vivre ce genre d’expérience… D’ailleurs, tout le monde était trop jeune pour vivre ce genre d’expérience, elle ne méritait pas ça… Elle commençait à ne pas se sentir bien d’un seul coup, ses jambes tremblaient de plus en plus et menaçaient à tout moment de s’écrouler sous son poids. "Miss O'Riordàn ?" Le ton du professeur Maxwell n’avait rien de très engageant et Sinéad acheva tout bonnement de se liquéfier intérieurement, elle allait certainement passer le pire moment de toute sa vie, elle ne voyait pas les choses autrement. « Oui… C’est moi, professeur. » Répondit-elle d’une toute petite voix. Bien sûr que c’était elle, il ne lui demandait pas confirmation, il était juste surpris de la voir et ça se comprenait puisqu’elle n’avait normalement absolument rien à faire ici. Elle ne savait pas encore comment elle allait justifier sa présence mais il allait falloir qu’elle trouve une idée et vite avant d’avoir de très gros ennuis. Pour la première fois de sa vie, la rouge et or aurait aimé avoir un physique un peu plus passe-partout. La chevelure rousse n’aidait franchement pas à préserver son anonymat, peut-être que si elle avait eu un physique un peu moins atypique, elle aurait pu baisser la tête vers le sol et se faire passer pour quelqu’un d’autre. Bon, d’accord, c’était un peu stupide comme idée et puis de toute façon, elle était déjà au pied du mur maintenant alors ce n’était pas une porte de sortie envisageable. "Miss O'Riordàn... Ainsi c'est vous qui venez gâcher mon moment détente ? Et puis, que faites-vous là ? Si je ne m'abuse, vous n'êtes ni préfète, ni capitaine de votre équipe de Quidditch, non ? Que faites-vous là? Comment êtes-vous entrée ? Répondez !" Le professeur l’avait attrapé violemment pour la coller au mur, achevant de lui faire perdre totalement ses moyens. « S’il vous plait… Ne me faites pas de mal ! Je suis trop jeune pour mourir ! » Le supplia-t-elle, incapable de répondre à ses questions qu’elle n’avait de toute façon pas vraiment entendu puisqu’elle était occupée à être à moitié écrasée contre le mur par l’enseignant. Elle ne s’attendait clairement pas à vivre une chose pareille pour une simple bêtise d’adolescente. « Je sais que je n’ai pas le droit d’être ici mais je ne reviendrais plus, laissez-moi partir, je ne dirais rien à personne… » Elle ne voulait pas mourir ici, tuée par un professeur pour lequel elle avait beaucoup d’estime. Ce serait trop douloureux à vivre. Que devait-elle faire à présent ? Se débattre ? Espérer qu’il la relâche ? La deuxième option était sûrement la meilleure, elle était de toute façon trop tétanisée pour faire le moindre geste.

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Maxwell & Sinéad

Ce professeur lui faisait carrément peur, il avait totalement surréagi et même si elle savait évidemment qu’elle n’avait pas le droit d’être ici, la Gryffondor n’avait pas imaginé un instant se faire coller contre un mur, baguette menaçante pointée vers elle et tout en étant soumise au regard rempli de colère de l’homme d’âge mûr. Et pourtant, c’était bien ce qui lui était arrivé et Sinéad était tout bonnement morte de trouille. Elle qui avait l’habitude de commettre quelques bêtises se demandait si elle pourrait le refaire après une telle réaction, elle n’était pas sûre de vouloir revivre deux fois la même terreur et de toute façon, elle n’était même pas certaine d’être encore en vie le lendemain ce qui était évidemment complètement effrayant. Ils restèrent comme ça pendant un trop long moment avant que son professeur semble enfin réaliser qu’il était en train de mal se comporter avec elle et que sa réaction était tout bonnement excessive, il la lâcha et s’éloigna d’elle sans le moindre mot, laissant Sinéad reprendre sa respiration alors qu’elle essayait de tenir sur ses jambes flageolantes. Lorsqu’il s’approcha d’elle pour poser sa main sur son épaule, dans un geste un peu plus amical, elle eut juste envie de s’enfuir et ce fut avec un soulagement intense qu’elle vit cette fameuse main s’éloigner de nouveau d’elle. Il fallait vraiment qu’il arrête ces gestes, ça ne lui plaisait pas du tout. Avait-il déjà entendu parler de l’intégrité physique ? Les professeurs auraient dû être formés à ce genre de choses, le comportement de l’enseignant était totalement inapproprié.

Fuir, malheureusement, elle ne pouvait pas, elle avait été prise sur le fait dans un endroit où elle n’était pas censée être et avant que son professeur lui ait donné congé, elle ne pouvait malheureusement pas quitter les lieux et faire comme si rien ne s’était passé. La main dure de son enseignant sur le col de son vêtement était un souvenir malheureux qu’elle ne risquait pas d’oublier et dans son esprit, l’idée de raconter l’agression qu’elle avait vécu était en train d’émerger doucement. « Il ne va rien vous arriver Miss. Vous n’allez pas mourir. Je ne vais pas vous tuer. Calmez-vous, reprenez-vous. » La rouge et or ouvrit de grands yeux, il lui parlait comme si elle était complètement dingue, comme s’il ne l’avait pas agressée quelques instants auparavant et sans s’excuser ni reconnaitre qu’il était allé trop loin. Son attitude donnait encore plus envie à la rouge et or de le balancer, un être humain aussi colérique et irresponsable ne méritait pas d’enseigner dans une école telle que Poudlard. Elle resta silencieuse, ne souhaitant pas aggraver son cas en hurlant son désaccord, tout ce qu’elle voulait, c’était quitter cet endroit de malheur, était-ce trop demander ? Le professeur Maxwell ne semblait clairement pas prêt à la laisser partir et Sinéad se retrouvait à compter les minutes qui la séparaient encore de sa liberté retrouvée.

La suite de la conversation ne permit pas de la rassurer, bien au contraire, elle avait la nette impression d’être une criminelle prise dans un interrogatoire de police alors qu’elle n’avait absolument rien fait pour mériter un tel châtiment. Rentrer par infraction dans une salle de bain restait une petite bêtise, non ? En tout cas, c’était ce qu’elle avait toujours pensé. « Miss O’Riordàn. Je vais vous reposer la question. Puis-je savoir ce que vous faîtes hors de votre dortoir à une heure aussi tardive ? Dans une salle qui de surcroît, ne vous est pas autorisée ? » La rouge et or ouvrit la bouche plusieurs fois avant de la refermer, cherchant ses mots sans les trouver. Elle était intimidée par l’enseignant mais elle savait qu’elle devait se reprendre pour plaider sa cause et elle puisa au fond d’elle dans ses dernières ressources pour reprendre le dessus sur la peur qu’elle avait subi peu de temps auparavant. « Je voulais juste prendre un bain… Je sais que ce n’est pas autorisé mais je me suis dit qu’à cette heure-ci, il n’y aurait personne et que je ne dérangerais pas. J’ai bien conscience que j’ai fait quelque chose d’interdit et j’en suis désolée mais je ne crois pas que ce soit une raison pour se mettre autant en colère. » Déclara-t-elle une fois son assurance retrouvée. Elle avait gardé un ton poli et courtois, essayant de plaider sa cause comme elle pouvait. Elle acceptait la punition qu’elle aurait mais elle avait du mal à encaisser le comportement de son professeur vis-à-vis d’elle.

D’autant plus que le professeur Maxwell n’en avait pas terminé avec elle et attaqua sans le moindre scrupule ce qu’elle avait de plus cher au monde. Il ne fallait pas s’en prendre à Perrin devant Sinéad, ça ne passait pas du tout, jamais, et il n’allait pas tarder à s’en rendre compte. « Ne serait-ce pas Mr Perrin O’Riordàn, votre camarade préfet et frère, qui vous aurait donné par le plus grand de hasards le mot de passe pour accéder à la salle de bain réservée aux préfets ? » L’expression de visage totalement horrifiée de la rouge et or valait toutes les réponses du monde. Bien sûr que non, son frère ne lui avait pas vendu le mot de passe de la salle de bain ! Et de toute façon, même s’il l’avait fait, elle l’aurait évidemment protégé jusqu’au bout pour qu’il ne pâtisse pas des bêtises de sa jumelle. Son frère ne méritait pas d’être mêlée à tout ça et le fait que son professeur tire des conclusions aussi hâtives l’irritait au plus haut point. « Non ! Il ne m’a rien dit du tout, je vous le jure, je connaissais déjà le mot de passe l’an dernier, il m’a été donné par Phoebe, l’ancienne préfète de Gryffondor et il n’a pas changé visiblement puisque j’ai réussi à rentrer. » Expliqua-t-elle, vendant Phoebe sans le moindre scrupule parce qu’elle n’était plus là et parce qu’elle voulait rétablir la vérité. « Avec tout le respect que je vous dois, je ne crois pas que votre présence ici soit autorisée, n’est-ce pas ? » Il était culoté de lui faire la leçon alors que dans cette histoire, tous les deux étaient aussi en tort l’un que l’autre.

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