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« nager en eaux troubles » feat. alaska
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Message(#) Sujet: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptyMar 3 Oct - 2:06

nager en eaux troubles
alaska & perrin
La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés, et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste, vindicatif et cruel.

Un entrainement de Quidditch était la raison pourquoi je me retrouvais seul dehors ce soir là. Par le passé, on avait l'habitude de passer nos soirées à faire nos cartes pour la forêt interdite avec Tasha. On dessinait tout ce qu'on était en mesure afin de tenter de faire quelque chose à la hauteur de la légendaire carte du maraudeur, mais à notre manière à nous. Notre carte serait vraiment mieux puisqu'il ne s'agissait pas de ce vieux château poussiéreux, mais de la fabuleuse forêt sensée être interdite qui entourait notre école. On y avait noter plein d'endroits géniaux, les principales communautés de créatures magiques et leur emplacement sans oublier d'ajouter des notes sur les lieux dangereux à éviter comme la tanière des acromentules. Un travail considérable sur lequel nous travaillions depuis la fin de la deuxième année. On touchait à la fin, on arriverait bientôt à notre but. Les cartes étaient presque terminées, il ne nous restait plus qu'à figurer les sortilèges pour l'enchanter sauf que voilà, la moitié du temps, Tasha me faisait faux bond. Depuis que nous étions rentrés à Poudlard le mois dernier, elle avait un horaire de fou. Entre nos fonctions de préfets, nos cours et les entraînements de Quidditch de ma meilleure amie, autant dire qu'il était tout à fait impossible de caser une soirée pour terminer notre travail. J'avais donc décidé de prendre les choses en main ce soir en me rendant dans ce coin très éloigné de la forêt qu'il nous restait à mettre sur papier. J'avais attrapé des trucs à manger assez rapidement dans la cuisine avant de prendre les voiles pour ce qui s'annonçait être une longue marche. Je savais qu'il me fallait me dépêcher. Même en partant dès la fin de mon dernier cours, j'allais devoir marcher très vite pour avoir le temps de faire quelques croquis avant de rentrer pour l'heure du couvre-feu. J'ai mis près d'une heure et demi pour me rendre au pied des montagnes, là où les sombrals se cache la majeure partie du temps. Une heure durant à dessiner et marquer la topographie de lieu. Il commençait déjà à faire noir lorsque, Morelle sur l'épaule, je repris le sens inverse en direction du château. Selon mes calculs, je devrais arrive au château quinze minutes avant qu'on ne verrouille les portes extérieures.

Pile poil dans les temps, j'émergeai de la forêt alors que l'horloge au loin sonnait vingt-et-une heure. Parfait. Il me restait une demi-heure pour retourner à la tour de gryffondor. Je ralentis un peu le pas en traversant le parc appréciant le calme des lieux qui, je le savais, ferait contraste avec l'activité qui régnerait dans la salle commune des rouges et ors. Autant ne profiter pendant que je le pouvais. Je marchai donc plus longtemps qui nécessaire le long du lac observant la beauté de la réflexion du ciel sur la surface lisse de l'eau noire. Je me mis à rêvasser à l'opportunité que ce serait que de pouvoir explorer les profondeurs de ce dernier. Voir toutes les créatures qui y vivaient, les plantes qui y poussait. Ce serait tellement merveilleux comme expérience. Lentement, je parcourus la distance qui me séparait des portes principales du château. Il devait rester dix minutes avant qu'on ne les ferme pour la nuit quand j'arrivais devant ses dernières. Je posai une main sur la poignée de l'une d'elle tirant avec force pour l'ouvrir, mais rien ne se produit, elle résista. Je tentai l'expérience avec la seconde. Toujours la même chose. Pourquoi elles étaient fermées? L'horloge avait pas encore sonné son coup annonçant la demi-heure ce qui voulait dire qu'il me restait du temps. Par Merlin, qui avait bien pu barrer ses portes?! J'attrapai les deux poignées dans chacune de mes mains secouant les portes de toutes mes forces, mais rien à faire, elles refusaient de s'ouvrir. Un rire se fit entendre de l'intérieur. « Nanananère! T'es coincé dehors maintenant! Tu vas avoir des ennuis! », lui dit une petite voix au travers du battant avant de partir dans un rire amusé. « Non! Attend ouvre c'pas amusant! », criais-je. Pas de réponse. « T'es là? Tu m'entends? Ouvre! » Toujours pas de réponse. Il avait dû partir. Sale gamin méchant. Je grognai, donnant un coup rageur dans la porte. J'allais devoir trouver une autre entrée. Il y en avait une près des serres. Avec un peu de chance, elle serait toujours déverrouillée. Peut-être même que Liu était dans les serres. Elle pourrait m'aider elle. Je tournai les talons prêt à partir voir si mon amie était dans son domaine lorsque je me retrouvai nez à nez avec une fille, une blonde que je connaissais trop bien et que je me serais bien passé de voir en ce moment. « C'est barré. », lui dis-je un peu sèchement avant de me mettre à descendre les marches pour rejoindre les serres. La si fantastiqie, si intelligente et si merveilleuse Alaska pourrait bien se débrouiller toute seule... Sinéad ne faisait qie vanter comment cette fille elle était génail.
Personnellement, je ne le voyais pas. Elle n'était qu'un voleuse qui s'immisqit entre ma soeur et moi. Qu'elle trouve un moyen de rentrer toute seule si elle était fabuleuse.
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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptySam 7 Oct - 14:08

Nager en eaux troubles
Perrin & Alaska

Aujourd’hui ma journée était totalement banale, j’ai passé la matinée en cours et comme à mon habitude, je suis restée complètement invisible. Je répondais aux questions dans ma tête, préférant largement rester invisible. Et puis ce midi, je suis restée avec Sinéad. Cette année, on se voit souvent soit le midi, soit la soir pour manger toutes les deux. Et je peux vous assurer que ces petits moments en tête à tête avec elle sont très importants pour moi. Elle fait partie des personnes que j’aime le plus au monde, et de celles qui m’ont le plus soutenues l’année dernière. Elle a donc pris une importance capitale dans ma vie et plus le temps passe, plus je l’adore. Et cette après-midi était très ressemblante à la matinée passée, j’étais en cours, dans les premiers rangs et j’ai tout pris en note, j’écoutais attentivement. Enfin, aussi attentivement que je le pouvais parce qu’Oliver s’est installé à côté de moi, et quand je suis avec lui j’ai beaucoup de mal à rester concentrer, ce qui est d’ailleurs assez étrange. Normalement, son attitude en cours devrait m’énerver, ou me taper sur les nefs. Il est de ce genre de garçon qui a toujours le mot pour faire rire la classe. Mais aussi étrange que cela puisse paraître son comportement ne me dérange pas du tout, bien au contraire il m’amuse. Je suis contente de voir que, malgré le fait que nous sommes plus enfermés dans les cachots, nous sommes toujours proches, et qu’il ne m’a pas complètement laissée tomber. Sa bonne humeur constante en devient presque contagieuse, ça me permet de sortir un peu de ma dépression. Je continue à voir le psychomage régulièrement. Ça me fait du bien de parler. J’ai tellement de choses sur le cœur, des choses dont je ne parle jamais habituellement. Toutes ces émotions que j’ai gardées pour moi depuis de très très longues années. La maladie et le décès de ma maman, le harcèlement scolaire que j’ai subi quand j’étais à l’école moldue, et puis plus récemment l’année passée aux cachots. C’était dégradant et traumatisant. Le retour à Poudlard est très difficile. J’ai maintenant des mauvais souvenirs dans tous les coins du château. Le plus difficile c’est vraiment les cours de potions, nous obliger à retourner dans les cachots, c’est juste atroce.

Ce soir, j’ai mangé avec Megan et Tracy, et nous avons parlé de tout et de rien, comme bien souvent. En ce moment, avec Tracy les choses continuent de s’améliorer. Honnêtement, je ne sais pas si je vais pouvoir lui pardonner complètement un jour, mais en tout cas je sais que je fais de mon mieux pour aller de l’avant. Elle a fait une erreur, elle le sait pertinemment, et elle s’est déjà excusée un grand nombre de fois. Et lui en vouloir pendant une éternité serait assez stupide. Alors j’ai décidé de fermer les yeux, pour cette fois du moins. Et puis, de toute façon, ma mère m’avait toujours appris que le pardon était très important. Personne n’est parfait, tout le monde fait des erreurs après tout. Après avoir fini mon assiette, je préviens les filles que je vais passer un peu de temps au bord du lac pour lire pour la énième fois Roméo et Juliette, cette pièce de théâtre que j’aime plus que tout au monde. Et j’ai passé une bonne heure à lire, dehors. C’est quelque chose que j’aime bien faire depuis le début de l’année. L’année dernière j’ai tellement peu eu l’occasion d’aller dehors et de profiter de l’air frais, que j’y passe mon temps maintenant. Mais surtout le soir, puisqu’en pleine journée il y a énormément de monde, et moi, je déteste ça… Un peu après vingt et une heure, je décide de rejoindre les filles dans le dortoir, et si je veux arriver avant la fermeture des portes de Poudlard, il va falloir que je me dépêche. Sans plus attendre, je fais demi-tour. Et une dizaine de minutes plus tard, je vois une silhouette qui m’est familière. Perrin est aussi dehors, il essaie d’ouvrir les portes mais il n’y arrive pas. Je fronce les sourcils. Mais pourtant il n’est pas l’heure, si ?! Je m’approche du Gryffondor, et je me retrouve nez à nez avec lui. « C'est barré. »  Pardon ?! Je fronce à nouveau les sourcils et je passe une main dans mes cheveux bruns. Je n’ai eu que des compliments sur ma nouvelle couleur de cheveux d’ailleurs, c’est plutôt plaisant. « Comment ça ? » Lui demandais-je un peu confuse. Et il part ?! Il compte me laisser toute seule ici ?! Je commence un peu à paniquer, j’essaie d’ouvrir à mon tour les portes, mais pas moyen. Je me pince les lèvres alors que je me retourne pour chercher le frère de ma meilleure amie. Il s’est déjà bien éloigné. Et donc, il compte sérieusement me laisser toute seule, dehors alors qu’il commence à faire noir ? Non, non, non… Je me mets donc à courir pour le rejoindre, je ne sais pas où il compte aller. Il se dirige vers les serres. Une fois arrivée à son niveau, je me laisse quelques secondes pour reprendre mon souffle. « Tu as essayé de déverrouiller les portes avec l'Alohomora ? » Il marche un peu trop vite pour moi, alors pour essayer de suivre sa cadence, je fais des grands pas. Oui, moi je ne suis pas très grande (je suis assez petite même), j’ai des petites jambes, alors j’ai un peu de mal à le suivre. Je serre le livre contre ma poitrine. « Je ne comprends pas pourquoi les portes sont déjà fermées, il n’est que vingt et une heure vingt ! » Il continue à marcher, toujours bien trop vite pour moi. Mais là, je commence sérieusement à ne plus pouvoir le suivre. Je n’ai pas encore totalement récupéré toutes mes forces. Je finis alors par m’arrêter, respirant bruyamment. Encore une fois, je suis enfermée. Je suis enfermée…encore une fois. Sauf que je me retrouve enfermée à l’extérieur, contrairement à l’année dernière…

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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptySam 4 Nov - 2:27


nager en eaux troubles
alaska & perrin

La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés, et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste, vindicatif et cruel.
Enfermé dehors. En trois mots, ça résumait bien la situation dans laquelle je me trouvais. J’avais passé la soirée à tenter d’avancer sur les derniers détails de notre projet avec Tasha - un projet que j’avais l’impression de faire tout seul depuis le début de l’année scolaire - et en rentrant au château dans les temps pour une fois, sauf qu’un petit géni avait trouvé drôle de m’enfermer dehors. Je supposais que c’était un petit parce que je ne voyais pas pourquoi quelqu’un de plus âgé aurait fait ça. D’autant plus que je ne reconnaissais pas la voix qui s’était allégrement marré derrière. Une chose est certaine, ce n’était ni quelqu’un que je connaissais qui voulait me faire une mauvaise blague, ni Peeves parce que ça ne sonnait pas comme l’esprit frappeur. Au final, je ne pouvais pas y changer grand chose soit. Le résultat était le même ; je suis coincé dehors. Y allait falloir trouver un autre moyen de rentrer. J’avais déjà ma petite idée pour la solution, restait plus qu’à la mettre en place. Ce que je ne m’attendais pas en tournant les talons pour rebrousser chemin en direction des serres où je savais qu’il y avait une petite porte toujours dévérrouillée à cette heure, c’était de tomber nez à nez avec la meilleure amie de ma jumelle ; Alaska. Mauvaise surprise. Je n’avais pas l’intention de traîner dans le coin ou de lui offrir mon aide. Elle pourrait très bien se débrouiller toute seule. Je fis tout de même un minuscule effort en lui déclarant que la porte était barrée. « Comment ça ? » Évidemment, elle cru bon d’aller vérifier. Peu importe, c’était son choix, moi j’avais d’autres chats à fouetter. Je tournai les talons et partie. Derrière mon dos, j’entendis Alaska s’en prendre à la porte, puis plus rien. J’étais un peu curieux de savoir ce qu’elle avait l’intention de faire, mais cette curiosité n’était pas assez grande pour anéantir l’animosité que j’avais pour la serdaigle. Je continuai donc mon chemin, à grandes enjambées, la laissant seule derrière.

Des pas courts, mais rapides se firent rapidement entendre derrière moi. Je n’eue pas besoin de me retourner pour comprendre qu’il s’agissait d’Alaska s’étant mis en tête de me suivre. J’aurais pu raccourcir le pas ou ralentir la cadence, sauf que je n’en avais pas envie. Comme je disais, aucun désir de rester en sa compagnie. Elle pouvait courir derrière comme un petit chien en essayant de me suivre, j’en avais rien à faire. Je continuais mon chemin avec toute la mauvaise volonté du monde à son égard. « Tu as essayé de déverrouiller les portes avec l'Alohomora ? », demande-t-elle d’une voix essoufflée derrière moi. « Non. » ,répondis-je sèchement. Elle est agaçante celle-là ! Comme si j’étais méga stupide. « Tu peux essayer tu veux, mais elle est bloquée pas barrée. » En vrai, j’en savais rien. J’avais juste assumé qu’un gamin ne connaissait pas le « collaporta ». Et puis, comme il y avait une autre porte, à quoi bon perdre son temps ? Alaska pouvait bien aller voir si elle voulait, moi je continuais. « Je ne comprends pas pourquoi les portes sont déjà fermées, il n’est que vingt et une heure vingt ! » Visiblement, elle allait pas me foutre la paix. Elle me collait comme une crotte de chien de dessous d’un soulier. Je m’arrêtai pour me retourner et lui faire face. J’étais agacé par sa présence plus que par le fait qu’on était enfermé dehors. Limite dormir à la belle étoile ne me dérangeait pas plus qu’il faut, mais s’il fallait que miss parfaite joue les pots de colle, ce serait la nuit la plus horrible qui soit possible. Elle allait se plaindre sans arrête comme elle était si douée pour le faire et jouer sa princesse. Non merci. « Écoute. Un idiot l’a bloquée. Tu peux aller voir si tu veux, j’en ai rien à faire, mais arrête de poser des questions stupides. J’croyais que c’était les serdaigles les intelligents… »,dis-je avec un soupir exaspéré. « Y a une porte par-là, pour que le professeur de botanique ait un accès rapide aux serres. Elle devrait pas être vérrouillée, mais elle est dans le noir total et y a plein de toiles d’araignée. » J’espérais que ce détail la dissuaderait de me suivre comme on n’y verrait rien et qu’on allait avoir quelques petits visiteurs. Des copains de Morelle. En vrai, je voulais foutre la trouille à Alaska pour qu’elle me lâche.

Je me retournai un petit sourire mesquin sur les lèvres. Reprenant ma marche en direction des serres, j'accélère le pas pour rendre la tâche de la serdaigle - si elle décidait de venir - plus laborieuse. Je sautai les trois petites marches formant un minuscule escalier permettant d’accéder au potager où les citrouilles poussaient en grand nombre. Elles étaient énormes à cette période de l’année. Les ombres qu’elles produisaient donnait un peu froid dans le dos. On aurait dit un cimetière ou un truc dans le genre. Je connaissais l’endroit comme ma poche, donc ça ne me stressait pas trop d’y être dans la pénombre. Je fis quelques croches dans les cucurbitaceae afin de me diriger dans la bonne direction ; celle de la petite porte cachée derrière les serres, sur le flanc du château.

On pimente un peu la situation ?

1-5-6 : Un grognement sonore se fait entendre sur ma droite. Me retournant dans la direction, j'essaie de voir si quelque chose se cache entre la citrouille, mais j'y arrive pas. Elles sont trop grosses ! Un nouveau grognement me donne des frissons dans le dos. J'ai un mauvais pressentiment.

2-3-4 : Il commence à faire de plus en plus noir. Les ombres s'allongent de manière sinistre donnant un drôle d'allure à l'endroit. Pourtant, tout est calme. Ou du moins, pour l'instant. Allez, faut se rendre à la porte plus vite sinon je vais me laisser emporter par mon imagination débordante.
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Dernière édition par Perrin S. O'Riordàn le Sam 4 Nov - 2:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptySam 4 Nov - 2:27

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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptySam 11 Nov - 21:43

Nager en eaux troubles
Perrin & Alaska

J’ai la cruelle impression de porter la poisse. Non mais sérieusement, quelles étaient les chances pour que je me retrouve enfermée dehors ?! Elles sont minces, très minces. Et en plus de ça, il faut bien sûr que je me retrouve en compagnie de Perrin, le jumeau de ma meilleure amie, Sinéad. Moi de base, je n’ai rien contre lui. Il a l’air d’être un garçon plutôt gentil. Sauf qu’avec moi, il se montre toujours incroyablement désagréable (pour ne pas dire carrément méchant.) Non en fait pour être honnête, avec moi ce garçon se comporte comme un vrai con. La seule fois où il s’est montré gentil c’est il y a quelque mois quand j’ai essayé de fuir avec Sinéad et lui. D’ailleurs je me demande encore pourquoi ce soir-là il a décidé de remballer ses réflexions désagréables. S’il en est capable pendant quelques heures, il pourrait le faire tout le temps, non ?! Aussi naïve que je puisse l’être, je sais par contre très bien que s’il m’a suivi quand je me suis faite attraper par l’auror, c’était juste pour être avec sa sœur. Voilà, tout ça pour dire que je me retrouve enfermer en tête à tête avec un garçon qui me déteste. Quand je vous dis que j’ai la poisse… je ne vous mens pas la preuve. Alors que je vérifiais justement que le porte était bien fermée, Perrin commençait déjà à s’éloigner. Pardon ?! Il compte vraiment me laisser toute seule alors que la nuit est en train de tomber ?! Il en est strictement hors de question ! J’ai beaucoup trop peur moi. Oui oui, je suis une vraie peureuse. Alors je me mets à le suivre, sauf qu’il avance beaucoup trop vite pour moi. Alors je fais de mon mieux pour le rattraper, mais c’est avec beaucoup de difficultés que j’y arrive. Quand je parviens enfin à me rapprocher de lui, il me répond : « Non. Tu peux essayer tu veux, mais elle est bloquée pas barrée. » Comme très souvent, il me parle très sèchement. Je soupir tout en levant les yeux au ciel, agacée. Non, je ne retourne pas là-bas. Pas toute seule du moins. Il va devoir me supporter pendant un moment, parce que je ne compte pas la lâcher. Aussi désagréable soit-il. « Et être un minimum agréable, tu sais comment faire ou je dois t’expliquer ? » Une deuxième fois, je lève les yeux au ciel. Je suis le genre de fille qui ne cherche absolument pas le conflit, bien au contraire, je déteste ça. Mais j’en ai tout simplement marre de me laisser tout le temps faire.

Après tout, moi non plus je n’ai rien demandé et si on pouvait m’épargner sa présence je ne serais pas contre. D’un coup, Perrin arrête sa marche pour me faire face. Je m’arrête donc à mon tour et je lève les yeux vers lui. Il est agacé, je le vois à son visage. Qu’est-ce qu’il croit ? Moi non plus je ne suis pas enchantée d’être ici avec lui. À la limite j’aurais préféré me retrouver enfermée dehors avec Oliver, Dan, Megan, Sinéad, Tracy… En fait avec n’importe qui (enfin presque, je préfère être avec Perrin qu’avec Zoey par exemple.) Je m’attends à ce qu’il me lâche une énième méchanceté en pleine face. « Écoute. Un idiot l’a bloquée. Tu peux aller voir si tu veux, j’en ai rien à faire, mais arrête de poser des questions stupides. J’croyais que c’était les serdaigles les intelligents… » Et il ne se loupe pas. Mes questions sont stupides ?! Non mais… Il se permet un peu trop de choses je trouve. J’essaie de ne pas montrer que ses propos me blessent, ça lui ferait bien trop plaisir. Je sais qu’il ne m’aime pas parce qu’il est jaloux de ma relation avec sa sœur, mais rien ne l’oblige de se montrer si méchant et méprisant avec moi. Je suis beaucoup trop gentille, c’est quelque chose que mes amis ne cessent pas de me dire. Et je me laisse toujours marcher sur les pieds. Sauf que je commence à en avoir marre de me laisser marcher sur les pieds par tout le monde. Mais dans un sens, je n’ai pas envie de m’abaisser à son niveau. « Ferme-la. » lui répondis-je tout simplement. Je ne sais pas quoi lui dire d’autre, mais je ne compte pas être méprisante comme lui. J’ai des valeurs et des principes, et la gentillesse en fait partie. Y a une porte par-là, pour que le professeur de botanique ait un accès rapide aux serres. Elle devrait pas être verrouillée, mais elle est dans le noir total et y a plein de toiles d’araignée. » Oh Ciel des araignées… Là, maintenant, tout de suite, je suis encore une fois en train de regretter que mon partenaire soit Perrin. J’ai besoin de mon grade du corps, de mon superhéros personnel ; Oliver. J’essaie de garder la tête haute face à cette révélation. Je fais de mon mieux pour ne pas lui montrer que je suis en flippe total. « Ça m’est complétement égal. » Quel magnifique mensonge… Mais on m’a toujours dit que j’étais douée pour jouer la comédie. Je suis même très très forte pour ça. Et là, encore une fois, je m’en sors plutôt bien. « J’ai juste envie de rentrer dans mon dortoir pour passer une nuit bien au chaud. » Je le regarde sans détourner une seule fois le regard. Ce qui ressemblait presque à un duel de regard, pour lui montrer que je ne vais pas lui faire le plaisir de le laisser seul en m’éloignant de lui. Le Gryffondor repris alors sa route. Avant de le suivre je jette un rapide coup d’œil autour de moi. Je flippe totalement. Je suis terrifiée à l’idée de me retrouver ici toute seule, de croiser des insectes étranges dont j’ai extrêmement peur. Je retourne les yeux vers Perrin qui s’était déjà bien éloigné. Il n’a vraiment aucune conscience. Je reprends également ma route tout en suivant les pas de Perrin. De nouveau, j’essaie d’aller vite pour le rattraper. D’un regard inquiet, je regarde les énormes citrouilles qu’il y avait un peu partout. Quand soudain, j’entends un grognement. On s’arrête tous les deux, et moi j’ai fini par réussir à le rattraper. Mais un deuxième grognement se fait entendre. Mon cœur se met à tachycarder, j’en ai des frissons partout. J’ai peur. Vraiment très peur, et là, je ne fais plus la maligne… Je me décale derrière Perrin en faisant des petits pas. Réflexe stupide certes. « Perrin ?... C’est quoi ce bruit ?... » lui demandais-je d’une petite voix qui trahissait clairement ma peur.



3, 5, 6 : Un nouveau grognement se fait entendre. Un chien qui était en fait caché derrière les citrouilles avance vers nous. Je lâche un long soupir de soulagement, fermant quelques secondes les yeux. J’avance de quelques pas vers le chien et je me baisse pour le caresser, un grand sourire aux lèvres. « Tu sais que tu es vachement mignon mais que tu m’as fait vraiment peur ? » dis-je à l’intention du chien. Plus de peur que de mal.

1, 2, 4 : Et un autre grognement. Au secours j’ai peur. Je commence même à en trembler, je suis en flippe total. Je déglutis avant de dire à l’attention de Perrin : « C’est toi le garçon ! Va voir ce que c’est ! » Parce qu’il est strictement hors de question que j’aille voir, moi j’ai beaucoup trop peur. Et puis les Gryffondor sont censés être courageux, non ?! Qu’il me le prouve !

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Dernière édition par Alaska A. Lemaire le Sam 11 Nov - 21:44, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptyMar 21 Nov - 9:33


nager en eaux troubles
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La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés, et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste, vindicatif et cruel.
« Et être un minimum agréable, tu sais comment faire ou je dois t’expliquer ? » ,me demanda la serdaigle visiblement agacée par mon comportement. En vrai, je m’en fichais pas mal qu’elle m’aime ou non. Qu’elle me trouve désagréable, ça me passait bien dix pieds par-dessus de la tête. C’était le dernier de mes soucis. Si je m’étais montré un minimum amical lors de la fuite, c’était parce qu’elle ne méritait pas de tomber aux mains des mangemorts et que je savais à quel point Sinéad tenait à elle. Sauf que bien vite, je m’étais rendu compte que ça avait été un erreur de me montrer gentil. Ma soeur, tout comme Alaska visiblement, s’attendaient à ce que je continue sur la même voie. J’avais, de manière très imagée, littéralement pris la porte en pleine face.Je sais très bien faire., répondis-je sans prendre la peine de la regarder. Évidemment que je savais être agréable. Elle devait s’en souvenir, donc jouer les innocentes était plus agaçant qu’autre chose. Je pouvais être agréable seulement, j’en avais aucunement envie. Je préférais faire ami-ami avec Niamh qu’avec elle pour commencer… Et c’était long dire parce que la poufsouffle, je la détestais.

J’entrepris d’expliquer à la serdaigle qui, apparemment, me prenait pour un parfait demeurer que la porte n’était pas verrouillée, mais bloquée. Quelqu’un avait eu la drôle d’idée, une idée tout à fait hilarante, de nous enfermer dehors. C’était merveilleux comment le sens de l’humour des gens dans ce château était développé. Alaska est là à poser des questions tout à fait chiantes comme elle sait si bien le faire. Ça a le don de jouer sur mes nerfs déjà à fleur de peau. Je n’ai pas pu passer la soirée avec ma meilleure amie parce qu’elle avait Quidditch. À la place, je me coltine miss parfaite qui joue les agaçantes. Génial ! « Ferme-la. » ,me lâche la dite miss parfait lorsque je lui fais remarqué que ses questions m’énerve et qu’elle est sensé être assez intelligente pour déduire la réponse par elle-même. Je reste quand même surpris par sa réponse, ne m’attendant pas à ce qu’elle se défende. Elle ne le fait jamais en général… Ça je sais faire, répondis-je simplement. C’est pas comme si j’avais envie de lui taper la discussion de toute manière. Se taire me convient parfaitement. Le mieux serait qu’elle se décide à me foutre la paix, mais autant rêver. Elle s’est mise en tête de me suivre, ce qui fait que je dois lui expliquer où je vais et, peut-être, espérer lui foutre la trouille en lui disant qu’il y a des araignées - la tendance est à détester ces merveilleuses bestioles ce qui me déconcerte totalement, mais qui sait, ce peut-être utile en ce moment - qu’elle prenne peur et refuse de m’accompagner. « Ça m’est complétement égal. » Je hausse un sourcil, surpris. Ah bon ? Ça ne lui fait pas peur ? Moi qui croyait l’avoir vu lorgner sur Morelle pas tout à faire certaine de si elle allait lui sauter dessus ou pas. J’avais cru mon plan infaillible. Visiblement, je m’étais trompé. « J’ai juste envie de rentrer dans mon dortoir pour passer une nuit bien au chaud. » J’étouffai un rire. Ah bon, parce qu’elle était princesse en plus ?! Ouais bon, j’aurais dû m’en douter… Je me remis en marche tout en parlant : Tu as peur du noir ?, demandais-je en me moquant. Sinéad a dit qu’elle voulait t’inviter chez nous. Tu sais qu’on a pas de maison, n’est-ce pas ? On vit dans une tente magique et tout. Il n’y a pas de vraies portes ni de vrais murs. ,expliquais-je de bout en blanc ne cherchant nullement à cacher mon intention de la dissuader à jamais de mettre les pieds au camp. C’est un peu comme dormir à la belle étoile même si sans tente, je trouve que c’est mieux. Et puis, le parc de Poudlard est largement plus sécuritaire que les endroits où nous campons habituellement. Ça ferait une bonne pratiquement de dormir dehors. C’est pas aussi mal que tu sembles le croire. Si je cachais mal mon jeu, je n’étais, pour une fois depuis qu’on s’était croisé ce soir, pas vraiment de mauvaise foi. Certes, je me moquais ouvertement d’elle et ses goûts de princesse, mais je n’étais pas désagréable. J’avais parlé sur un ton neutre, rien de plus.

Un grognement se fait entendre. Je m’arrête en tendait l’oreille, essayant d’identifier sa provenance. Un second ne tarde pas à suivre faisant sursauter Alaska qui se planque derrière moi. Je soupire, secouant la tête. Cette fille est vraiment lourde sérieux. Je ne vois pas ce que Sinéad lui trouve…. . « Perrin ?... C’est quoi ce bruit ?... » ,me demande la serdaigle visiblement effrayée. J’ai faim, c’est mon ventre qui gargouille., lui répondis-je du tact au tact. Cette fois, j’avoue que j’étais puéril… Pas le temps pour Alaska de répondre qu’un nouveau grognement se fait entendre suivit de l’apparition d’un chien qui sort de derrière les citrouilles du potager. Bah tu vois, pas de quoi avoir peur, c’est qu’un chien ! Je me foutais bien de sa gueule. Elle s’approcha de l'animal, se pencha pour le flatter tout en lui parlant : « Tu sais que tu es vachement mignon mais que tu m’as fait vraiment peur ? » Je souris. Elle avait raison, le chien il était très mignon, mais pas au point d’avoir autant peur que ce qu’elle racontait. Il s’appelle Archie.lui dis-je reconnaissant l'animal.Il a l’air de bien t’aimer. Je disais ça juste comme ça. Une simple constatation. Tu viens ou tu veux passer la nuit à faire des câlins avec lui ? La question était banale, mais la formulation et le ton employé laissant teinter mon agacement. En temps normal, j’aurais aimé passer du temps avec le chien, le flatter et jouer, mais pas ce soir. Pas avec Alaska avec moi. J’avais juste hâte de me débarrasser d’elle…

Je me remis en route vers la porte caché pressé de rentrer dans le château et voir ma compagne de malchance retourner à son dortoir. Comme prédit, je ne tardais pas à passer près de des buissons et des arbres à branches basses couverts de toiles d’araignées qui collaient aux cheveux et aux vêtements. Je chassai une araignée qui venait de tomber dans le col de mon pull. Un couinement se fit entendre dans mon dos signe qu’Alaska m’avait suivit. Ça va, tu t’en sors?, demandais-je amusé.

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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptyVen 29 Déc - 21:55

Nager en eaux troubles
Perrin & Alaska

Je sais que Perrin ne m’aime pas, enfin en même temps il faudrait être assez stupide pour ne pas s’en rendre compte. Il me le fait gentiment comprendre à chaque fois que je le vois. Bien évidemment, quand je dis gentiment je suis complètement ironique. J’ai l’impression qu’il est de plus en plus méchant avec moi. Pourtant je ne lui ai rien fait. Enfin si, à part être amie avec sa sœur jumelle. Et vous voulez savoir le pire ?! C’est que c’est pour ça qu’il ne me porte pas dans son cœur. Pour cette stupide raison. Je suis la meilleure amie de sa jumelle, et ça ne lui plaît pas. Je suis proche d’elle, et il n’aime pas ça. Et si je peux me permettre de vous dire ce que j’en pense, et bien je trouve ça à la limite du malsain. Dans quel monde on déteste la meilleure amie de sa jumelle ?! C’est insensé, vous ne trouvez pas ?! Et puis si je l’agace autant, pourquoi est-ce qu’il a décidé de me sauver le soir de la révolte ?! Enfin, le mot sauver est peut-être un peu trop fort, mais disons qu’il a été plus que gentil avec moi ce soir-là. Et moi, j’ai eu la naïveté de penser qu’il allait peut-être changer son comportement envers moi juste après. Et je commence à en avoir plus qu’assez de me laisser marcher sur les pieds par Perrin. Il se montre toujours odieux avec moi, et je ne fais jamais rien, je me laisse faire. Sauf que ce soir, j’ai décidé de répliquer pour lui montrer que je n’allais plus le laisser me traiter comme une moins-que-rien. «  Je sais très bien faire. » Agacée par sa réponse et son comportement, je lève les yeux au ciel tout en poussant un long soupir, prouvant mon agacement. « C’est flagrant. » Quant à moi, je garde mon calme, et je continue de me montrer polie envers lui. Histoire de ne pas se rabaisser à son comportement que je trouve plus que minable. Et ça prouve que je suis bien plus intelligente que lui. Enfin je trouve. Ou du moins je fais preuve d’une maturité qu’il n’a pas encore.

Les minutes passent, et nous nous retrouvons toujours bloqués tous les deux dehors. Mon Dieu, mais qu’est-ce que j’ai bien fait pour mériter ça ?! J’aurais pu être enfermée avec n’importe qui, et il a fallu que ça soit avec Perrin. Plus les minutes passent, plus les espoirs de trouver un moyen de rentrer dans le château s’envolent, et plus je me dis que cette nuit risque d’être longue. Très longue… Il continue de me parler toujours en se montrant très désagréable. Et cette fois, c’en était trop, et je me défends. Je vois bien à son visage et son attitude qu’il est étonné de me voir me défendre, mais il va falloir qu’il s’y habitue.  « Ça je sais faire. » S’il sait se taire, je me demande pourquoi il ne le fait pas plus souvent. Mais je garde cette pensée pour moi. Puisque, comme je l’ai dit tout à l’heure, je préfère ne pas me montrer méchante à se égard. Je suis bien plus mature que ça ! Et puis il ne mérite pas que je me prenne la tête pour lui. C’est dommage, puisqu’à la base, moi je n’ai rien contre lui. Je ne le déteste pas forcément. Mais en vue de cet horrible comportement qu’il a avec moi, je l’apprécie de moins en moins. Bon, ce n’est pas non plus une grande perte… Je continue tout de même de le suivre. Tout simplement parce que je préfère être en sa compagnie, même si elle n’est pas forcément agréable, plutôt que de ne retrouver toute seule. Il essaye de me faire peur en me parlant d’horribles araignées, et il a tout à fait réussi. J’ai une peur bleue des araignées. J’ai peur mais je n’ai pas envie qu’il le sache, alors j’essaie de lui faire croire qu’il ne m’a pas fait peur.  « Tu as peur du noir ? Sinéad a dit qu’elle voulait t’inviter chez nous. Tu sais qu’on a pas de maison, n’est-ce pas ? On vit dans une tente magique et tout. Il n’y a pas de vraies portes ni de vrais murs. » Je sens comme un léger pincement au cœur. Là, il se moque ouvertement de moi. Et cette fois-ci, s’en est trop. Je m’apprête à lui répondre, mais il est plus rapide que moi, et il reprend la parole. « C’est un peu comme dormir à la belle étoile même si sans tente, je trouve que c’est mieux. Et puis, le parc de Poudlard est largement plus sécuritaire que les endroits où nous campons habituellement. Ça ferait une bonne pratiquement de dormir dehors. C’est pas aussi mal que tu sembles le croire. » Je le dévisage, montrant bien que ma gentillesse et ma patience a des limites. Je ne m’énerve pas facilement, et pas souvent. Mais là, j’ai comme l’impression qu’il s’agissait de la réflexion de trop. Sans rien dire pendant une bonne vingtaine de secondes, je m’approche de quelques pas vers lui, et puis je prends mon courage à deux mains. « L’année dernière j’ai été enfermée dans des cachots humides et noirs pendant presque une année scolaire entière. Ce genre d’événement est légèrement traumatisant. Mais tu ne peux pas comprendre parce que toi tu as eu le luxe de pouvoir rester dans ton dortoir et ton lit chaud. Alors oui, maintenant j’ai un peu peur du noir. Maintenant tu peux continuer à te moquer, vas-y. » J’ai réussi à garder mon sang-froid, et j’en suis moi-même étonnée.

Je tourne les talons pour partir de mon côté, jusqu’à ce que j’entende un premier grognement. Tout sauf rassurant, je vous assure. Et puis un deuxième se fait vite entendre. Encore moins rassurant. Je m’arrête, et se réfléchir plus, je pars me cacher derrière Perrin. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça, parce que j’ai juste envie de lui en foutre une. Mais il était ma seule option alors… « J’ai faim, c’est mon ventre qui gargouille. » Puéril, comme bien souvent. Je lève les yeux au ciel une nouvelle fois. Mais je ne rétorque pas. Un chien fait son apparition, je lâche un long soupir de soulagement. C’était juste…un chien. Immédiatement, un grand sourire vient illuminer mon visage, je me mets à croupi pour venir le caresser, et lui faire plein de câlins. « Bah tu vois, pas de quoi avoir peur, c’est qu’un chien ! » J’acquisse d’un signe de tête. Pour une fois que je suis d’accord avec lui. Et puis je reste là, à le caresser, toujours souriante. Il est vraiment trop mignon ! J’adore les animaux. Non en fait, j’en suis carrément complètement folle. J’en avais même presque oublier la présence de Perrin quelques mètres plus loin, mais ses réflexions me remettent directement les pieds sur terre. « Il s’appelle Archie. Il a l’air de bien t’aimer. » Je me retourne vers lui. Waw, j’ai l’impression que c’est la première fois de la soirée qu’il ne me parle pas pour me sortir une vacherie. « Oui, les animaux m’aiment bien en général. Comment tu connais son nom ? » J’ai toujours eu un bon feeling avec les animaux.  «  Tu viens ou tu veux passer la nuit à faire des câlins avec lui ? » Je regarde Archie, et je le caresse une dernière fois. Me relevant tout en soupirant. « Honnêtement, je préférais rester avec lui… » me murmurais-je à moi-même. Et Perrin avait déjà commencé à s’éloigner. Je me retourne vers le chien une dernière fois et je me remets à suivre les pas du rouquin, pour ne pas le perdre de vue. Et…je m’arrête brusquement alors qu’il continuait sa route en passant entre des buissons remplis de toiles d’araignées. Je ne vais jamais pouvoir passer là moi, quand je dis que j’ai peur des araignées, c’est pas une blague. C’est même une phobie, une vraie et une grosse phobie très sérieuse. Les larmes commencent à me monter aux yeux alors que je regarde l’endroit où je suis censée passer. Et je commence légèrement à trembler.  « Ça va, tu t’en sors ? » Je secoue la tête de droite à gauche, alors une larme coule sur ma joue. Non, je ne peux pas passer par-là, je ne peux juste pas… C’est au-dessus de mes forces… « Comme si ça t’intéressait…» Je suis qu’une merde, même pas capable de passer au-dessus de ses peurs. Je suis nulle. Super nulle. Et lui, il va continuer sa route, se foutre de moi, et me laisser en plan. Au secours…

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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptyMar 13 Fév - 13:06


nager en eaux troubles
alaska & perrin

La jalousie est une passion furieuse qui ne laisse ni repos ni tranquillité à ceux qui en sont possédés, et qui est la source du malheur d'au moins deux personnes. C'est le poison de l'amour, elle rend injuste, vindicatif et cruel.
Le moins qu’on puisse dire c’est que le destin à un humour très discutable. Être coincé dehors c’était déjà pas le top, mais quand en plus on doit supporter la meilleure amie, que l’on aime pas beaucoup, de sa soeur jumelle, c’est encore plus chiant. Alaska n’est pas du tout le genre de personne avec qui j’aime traîne. Elle n’est JAMAIS drôle, elle est vraiment relou et puis, elle se plaint pour un rien en plus d’avoir peur de tout. Regardez Tasha une seule fois et vous comprendrez pourquoi elle est ma meilleure amie. Alaska d’un autre côté, je ne pige pas ce que Sinéad lui trouve. Sans doute une autre de ses lubies pour qu’on soit différent.... « L’année dernière j’ai été enfermée dans des cachots humides et noirs pendant presque une année scolaire entière. Ce genre d’événement est légèrement traumatisant. Mais tu ne peux pas comprendre parce que toi tu as eu le luxe de pouvoir rester dans ton dortoir et ton lit chaud. Alors oui, maintenant j’ai un peu peur du noir. Maintenant tu peux continuer à te moquer, vas-y. » Je me retourne pour la regarder très franchement. Elle est sérieuse là ? Elle aurait pas pu plus mal tomber que de parler de “ça”, de l’an dernier. « Le confort de mon dortoir, c’est ça ? Ouais, peut-être que j’y étais, mais ça ne m’a pas empêché de recevoir le sortilège de Doloris plus souvent qu’il ne le faudrait ou même que la majorité de vous en bas et de devoir me faire fouetter pas ma propre soeur. Et tout ça pour quoi ? Parce que je voulais juste qu’il y ait un peu d’équité et qu’on vous traite comme des humains et pas comme des créatures sans droit. Si tu veux te plaindre, trouve un autre personne parce que je ne suis clairement pas d’humeur. Tu n’as peut-être pas eu la vie facile pendant sept mois, mais au moins toi, t’es toujours en vie contrairement à d’autre…. » Une pensée pour Phen en prononçant ces mots. Elle pouvait bien se plaindre d’avoir peur du noir, elle n’était pas celle à plaindre le plus. Je lui lançai un regard noir dont je me doutais qu’elle ne pourrait pas voir vu la pénombre. J’en avais rien à faire. Elle était allé trop loin. Certe, nous n’avions pas vécu la même chose. Je ne pouvais pas nier qu’elle et tous les autres avaient eu la vie dure en bas. J’avais eu de la chance d’être dans mon dortoir avec nourriture, mais disons qu’entendre les gens agir de la sorte me faisait rager. J’avais voulu les aider, leur rendre leur dignité et elle, c’est comme ça qu’elle me remerciait ?! Décidément, Sinéad avait vraiment des goûts de merde en matière de meilleure amie. Premièrement Niamh et ensuite Alaska… Elle était pas foutue de faire le bon choix. Genre, jamais… « C’est noté hein, la prochaine fois, je te laisse pourrir dans ton cachot et ne tente pas de venir en aide…. » Je pourrais aussi la laisser là, dans le noir. C’était pas l’envie qui manquait…. Et puis, avoir peur du noir, au final, c’était avoir peur de l’inconnu. Genre, cette fille avait peur de l’inconnu, de ce qu’elle ne pouvait pas contrôler ni même voir. On ne pouvait pas faire plus mauviette !

J’allais enfin réussir à me débarrasser d’elle lorsqu’un grondement se fait entendre. Évidemment, la serdaigle bondit et s’inquiète de savoir ce qui a fait se bruit. Pas de pleine lune, pas de loup-garou donc ce doit juste être un animal quelconque. Je fus satisfait de voir qu’il s’agissait d’un chien qui trotta jusqu’à nous joyeusement réclamant des caresses de la part d’Alaska. « Oui, les animaux m’aiment bien en général. Comment tu connais son nom ? » ,demanda-t-elle après que je lui eus donné le nom de l’animal. « Je l’ai nommé moi-même. », avouais-je un peu moins agacé que plus tôt. Les animaux avaient cet effet apaisant sur moi. « Il traine dans le coin depuis deux ans. Je sais pas d’où il vient, mais il aime bien Poudlard et la forêt. Je l’ai appelé Archie parce que je trouvais ça triste qu’il ait pas de nom. » Assez parlé du chien. Si on pouvait continuer maintenant, ce serait vraiment bien ! Je n’entendis pas sa réponse comme je m’étais mis à marcher en direction des serres. Ça ne m’avait jamais vraiment dérangé d’être dehors la nuit, mais là, l’envie de rejoindre le château se faisait plus qu’urgente. Le chemin nous force à passer au travers d’un buisson truffé d’araignée. Je trouve drôle de me moquer un peu d’Alaska, voulant lui faire un peu peur. Sauf que ma blague est un peu moins drôle lorsque je lui demande comment elle s’en sort que qu’elle me répond d’une voix aiguë trahissant très clairement sa peur : « Comme si ça t’intéressait…» Parce qu’en plus de devoir la ramener dans le château, je vais aussi devoir la protéger contre des petites bestioles. Dans un soupir de découragement, je fais néanmoins marche arrière pour retourner près d’elle. Je glisse ma main droite dans la sienne avant de lui souffle : « Respire Alaska, elles sont plus petites que toi. Elles ne te mangeront pas ! » Je ne l’aime pas beaucoup cette fille, mais c’est pas le moment de faire un breakdown en plein milieu du parc. Si je la laisse là, Sinéad m’en voudra à vie. « Je vais te montrer un p’tit truc d’accord ? Sort ta baguette. », lui dis-je d’une voix douce. « Arania exumai. », prononçais en pointant ma baguette vers les buissons truffés d’araignées. Je n’ai jamais tenté le sort sur les petits formats, seulement sur les grosses acromentules, mais je suppose que ça fonctionne quand même.

pairs : Les araignées sont propulsées plus loin. J'ai un pincement au coeur de voir le sort que je leur ai fait subir, mais au moins, on va pouvoir avancer maintenant. « Allez vient, la voie est libre. » Je tire Alaska par la main au travers du buisson espérant qu'elle avancera cette fois.

impairs : La lueur de ma baguette fait fuir quelques petites araignées, mais pas beaucoup plus d'une douzaine. Ce sort ne fonctionne pas très bien sur les petites ou je suis vraiment pas douée pour l'utiliser... Quoi qu'il en soit, faudra le multiplier.
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Message(#) Sujet: Re: « nager en eaux troubles » feat. alaska « nager en eaux troubles » feat. alaska EmptyMar 13 Fév - 13:06

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