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Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024
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Message(#) Sujet: Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 EmptyVen 6 Avr - 12:59

Parfum et robe à flots

Ula / Morgane





Le parfum des rues Londoniennes est appréciable.

Le bitume a déjà bien vécu, surtout dans ce quartier. Il est souvent difficile de transplaner dans le coin, vue l’afflux humain. Par chance, des petites ruelles se trouvent à proximité. Je les utilise quand je n’ai vraiment pas envie de subir le métro et la sale tronche des passants. Je déteste le métro, cette espèce d’amas de tôle mécanisée qui te gigote une heure d’un bout à l’autre de la ville. Ce sont peut-être des goûts de luxe, mais je préfère le taxi. Même si je suis bloquée dans les embouteillages, au moins je suis tranquille. Et si par malheur je tombe sur un chauffeur trop bavard, je m’arrange toujours pour lui faire comprendre que je n’ai rien à faire de sa vie. Emmène-moi là où je veux, et en vie de préférence, c’est tout ce que je te demande.

Je commence à m’habituer à la manœuvre. Je ne pratique le transplanage que depuis peu de temps, m’étant dérouillée un peu avant mon entrée à Poudlard en cours d’année. J’ai été bien longtemps réfractaire à toute forme de magie, même si cela m’aurait bien dépanné. Tout cela pour fuir inconsciemment le monde qui me rappelait celui que j’ai aimé. Mais aujourd’hui, les choses sont différentes. J’appartiens à la magie, depuis ma naissance. Tout effort pour s’en séparer est vain, alors autant s’y faire. Je dois avouer que certains de mes réflexes d’ado de dix-huit ans de Poudlard reviennent progressivement. Surtout en ce qui concerne le lancement de sortilèges. Le balai n’a jamais été mon grand ami, je ne me suis jamais amusée dessus. Toujours par souci pratique si je ne peux pas faire autrement. Je préfère lever la tête pour observer celles et ceux qui savent vraiment s’y prendre, c’est plus divertissant. Et plus sûr, je gâche déjà ma santé à boire et fumer, alors me mettre en danger à des dizaines de mètres du sol, non merci.

Nous avons réussi à arriver à destination entières, dans la Lillie Yard, où le calme du début de soirée me laisse souvent pensive. De l’autre côté des grands bâtiments se trouve notre objectif pour la soirée, le Roberson Wine. De là où je suis, je peux déjà entendre le monde devant, arrivé en avance. Ne vous méprenez pas, vous n’aurez pas plus à boire que si vous arriviez à l’heure. Seule une minorité anticipe la dégustation pour discuter avec les habitués, histoire de cultiver leur cercle de contacts. Parce que c’est aussi cela, le monde de l’œnologie, un vrai réseau, digne d’une araignée bien organisée. Le centre de la toile ? Personne ne l’a rencontrée, mais des rumeurs circulent et coulent à flots. Une femme qui serait en mesure de prédire sur dix ans les vendanges et qui a un palais parfait. Une investisseuse hors pair à ce qu’il parait, et une critique impartial et précise. Certains abrutis en peine de reconnaissance se targuent de l’avoir aperçue, mais je vois de suite quand ils mentent. Tout ce qu’ils cherchent, c’est leur quart d’heure de gloire, l’importance, juste pour être bien vu. Mais je suis sûre qu’il s’agit d’une sorcière, ne serait-ce que pour oubliéter quiconque la rencontre. La connaître ne m’intéresse pas, j’ai assez à faire avec toutes ces dégustations toutes aussi riches les unes que les autres. Je suis connue pour n’avoir que faire des gens importants. Mais c’est aussi pour cela que je suis respectée. Avoir réussi à s’imposer dans le domaine, en tant que femme qui ne cherche rien d’autre que la découverte du bon produit, c’est denrée rare. Et pour l’occasion, le dress code avait été clair et préparé. Veste en cuir qui couvre une chemise blanche, et slim noir pour terminer avec des escarpins richelieu de la même couleur. Ma touche retro, ma paire préférée. Hors de question de se négliger pour un évènement pareil. D’habitude j'en ai rien à faire du regard des autres, mais dans un milieu comme celui-là, les règles sont les règles. Tu te sapes mal, tu dégages.

Je regarde autour de moi par précaution, mais personne n’est présent. Pas même au Tanous, encadreur de peintures indépendant. Je connais bien le gérant, très patient et généreux, mais extrêmement bavard. Raison pour laquelle je ne le fréquente pas aussi souvent que je souhaiterais voir ses œuvres. Je me tourne vers Ula comme pour inspecter son état. Je ne suis jamais certaine de retrouver mes compagnons de transplanage entiers, surtout après un essai complètement raté avec un pantin lors de mes entraînements. Repose en paix, Georges.


« Tout va bien Ula, pas d’organe en moins ? »


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Message(#) Sujet: Re: Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 EmptySam 14 Avr - 19:26

Collins
Morgane

O'Domhnaill
Ula

「 Parfum et robe à flots 」



La pluie battait contre les carreaux de sa fenêtre. Cet après-midi, à Dublin, il pleuvait des cordes. Comme tous les jours d'ailleurs. Elle s'était réveillée avec un mal de tête lancinant et la bouche pâteuse. Il était 15h30 et elle avait rendez-vous dans peu de temps avec Morgane qui lui avait bien fait comprendre qu'aucun écart ne serait toléré. Et Ula l'avait bien compris. Elle se leva, s'étirant difficilement et regarda autour d'elle. Les draps étaient froissés, ses vêtements traînaient au sol, et un cadavre de bouteille aussi. L'irlandaise soupira, elle connaissait ce genre de soirée où les souvenirs remontaient et tailladaient son esprit. Après tout, elle était une faiblarde avérée, guidée uniquement par ses sentiments moisis.

- "Bon dieu mais qu'est-ce que j'ai fait hier soir..." - marmonna-t-elle.

Puis les souvenirs revinrent petit à petit. Le patron du pub lui avait accordé sa soirée et son week-end. Elle était alors rentrée à Dublin et avait passé la soirée avec des amis dans à Temple Bar. Rien de bien méchant à priori. Puis lorsqu'il a fallu rentrer, elle s'était retrouvée entourée de couples dans le bus. Et tous ses souvenirs remontèrent un à un. Et puis la descente, littéralement.

- "Mais ce que je peux être bête parfois.."

Ula se frotta le visage, souffla et alluma une cigarette. Son regard se porta sur le bordel de son appartement et jugea qu'elle avait tout juste le temps de ranger ce qui traînait, mettre son linge au sale, prendre une douche et se brosser les dents. La clope au bec, elle entreprit quelques tâches ménagères, se lava sous un torrent froid - fichues canalisations - et se brossa les dents. Et puis vint le moment fatidique. Morgane avait été très claire : pas de tenue tape-à-l'oeil, et pas de baskets. La jeune femme grimaça, qu'allait-elle bien pouvoir porter. Son placard n'était pas très bien fourni en tenue habillée. C'était pas tellement son truc. Puis elle repéra une veste noire, une sorte de veste de costard mais longue, le genre de veste des années 80 que portaient les grandes stars de la pop. Elle se gratta le crâne en se demandant d'où cela provenait... puis eu comme un flash. Cette veste avait appartenue à sa mère, lorsque celle-ci était très à cheval sur la mode à ce moment là. Ula enfila une chemise blanche, défit les premiers boutons, laissant voir un léger décolleté, enfila un pantalon carotte noir, la veste noire, une paire de derbys et se regarda dans le miroir. La tenue irait, Morgane n'aurait pas trop à redire. Enfin... espérons le.

Mais Ula était fatiguée, et avait une sale mine. De grosses cernes se dessinaient sous ses yeux, et sa peau d'habitude blanche semblait tout d'un coup presque grise. Le maquillage sembla cacher les dégâts, mais pour combien de temps..? Pour parfaire le tout, elle enfila un chapeau, attrapa une paire de lunettes de soleil rondes pour masquer un peu plus le tout, et pris ses clés. Elle quitta l'appartement, se planqua dans une ruelle près de chez elle et transplana
à Pré-au-Lard. De là, elle rejoignit Morgane au point de rendez-vous, et à l'heure. Cette dernière jaugea la tenue, mais ne dit rien. Elles échangèrent quelques mots et d'un clin d'oeil, se retrouvèrent à Londres.

« Tout va bien Ula, pas d’organe en moins ? »

Par réflexe Ula se tâta le bras droit. Douloureux, mais toujours en place.

" Je crois que tout va bien. Il ne me manque rien. Je crois. "

Elle regarda autour d'elle et sourit.

" Ça m'a l'air sympa par ici. Tu viens souvent j'imagine ? "

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Message(#) Sujet: Re: Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 EmptyLun 16 Avr - 15:51

Parfum et robe à flots

Ula / Morgane





La ville chante la mélodie du trafic environnant. Son écho résonne et se répercute sur les murs de l’allée. Le silence revient par vagues, et nous laisse le temps de nous remettre du transplanage. Par chance, Ula n’a rien. Si l’on regarde bien, je me vois mal justifier un bout de corps de la serveuse des Trois Balais sur les bras, ça ferait désordre. Déjà ça en moins à penser. Reste à espérer que le retour se passe de la même façon.

« Ça m'a l'air sympa par ici. Tu viens souvent j'imagine ?
- Quand j’y vois un intérêt, oui. Comme ce soir. »

Je passe en revue la tenue de mon initiée, ayant été assez stricte en terme de dress code. Elle représente ma vitrine, et un faux pas de sa part, c’est ma réputation qui saute. Je vous passe les détails, mais se relever d’une situation pareil, ça relève de l’impossible. Dans ce milieu tout du moins. Je suis consciente que c’est un risque que je prends, et une partie de moi m’a prévenue sur ce que je pouvais encourir comme conséquences. Mais c’est un investissement sur le long terme. Si Ula en connait plus sur le vin, alors elle sera plus à même de se défendre pour commander des bonnes bouteilles. Et qui dit bonnes bouteilles au Trois Balais, dit forcément se régaler après le boulot. Vous me pensiez altruiste ? Non, tout est fait pour que le résultat me convienne, à moi et moi seule. Le reste, rien à foutre. Tout est fait pour que le rapport gain risque en valle le coup. Je m’attacherai peut être à la relation entre Ula et moi, mais pour le moment c’est tout pour ma gueule.

Elle semble avoir fait un effort vestimentaire, mais quelque chose me dérange. Je prends l’initiative de reboutonner son chemisier, elle n’est pas ici pour allumer, mais pour se faire respecter.
« Garde ton décolleté pour des soirées étudiantes, Ula. Ici ton respect ne vient pas de ta poitrine, mais de ton comportement. Et miser sur son physique n’est pas une bonne idée, crois-moi. ». Je note tout de même ses efforts, et me dis que mes consignes ne sont peut-être pas tombées dans l’oreille d’une sourde. Pourvu que ça dure. « On y va, on n’a pas que ça à faire. ». J’entame la marche pour que la serveuse me suive de près sans me marcher sur les talons. La rue est toujours déserte, et l’on s’approche de la Lillie Road. Au coin on entend déjà les habitués en terrasse du Lillie Langtry, déconnant avec leur rire gras et plein de bière. Ce n’est clairement pas dans ce genre d’endroit où nous allons, mais le bruit sourd de leur débilité noie le vacarme des voitures qui circulent. Nous ne sommes plus très loin. En attendant et sur la route, je m’allume une dernière cigarette, sans décocher un seul mot. J’espère qu’elle se prépare bien dans sa tête, à affronter des requins qui n’attendent qu’une chose, que tu trébuches. Par les mots ou par les manières.

Au coin de la Seagrave Road, je m’arrête et l’arrête au passage, bras devant. De là où l’on est, on peut apercevoir l’Atlas. Restaurant pub chic pour un public déjà un peu plus huppé que le Langtry. On n’y boit pas de la bière à foison, on dîne et on y passe un moment, au calme. Leur carte des vins provient justement du Roberson, juste en face. C’est la dernière ligne droite avant que je n’aie plus le contrôle total de la situation. Je vais tâcher d’être claire une dernière fois.


« On y est presque Ula. Écoute-moi bien une dernière fois. Un faux pas, et l’on coule toutes les deux. Un mot de travers, et l’on dégage sans ménagement. N’oublie pas pour autant que le but de cette soirée, c’est que tu dégustes du vin de qualité, pas que tu angoisses toute la soirée. Tiens, prends en une petite avant de te lancer, et dès que tu te la sens, on saute dans le grand bain. »

Je lui tends le paquet de blondes bien plein pour qu’elle en prenne une. J’ai assuré le coup, je me doute que l’alcool appelle la clope. Le paquet de trente entamé, je lui tends une allumette flamboyante vers sa cigarette.

La soirée va bien se passer, il est de toute façon hors de question qu’elle se passe autrement. J’y veillerai.



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Message(#) Sujet: Re: Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 Parfum et robe à flots | Ula / Morgane | Avril 2024 EmptyVen 20 Avr - 21:52

Collins
Morgane

O'Domhnaill
Ula

「 Parfum et robe à flots 」



"On y est presque Ula. Écoute-moi bien une dernière fois. Un faux pas, et l’on coule toutes les deux. Un mot de travers, et l’on dégage sans ménagement. N’oublie pas pour autant que le but de cette soirée, c’est que tu dégustes du vin de qualité, pas que tu angoisses toute la soirée. Tiens, prends en une petite avant de te lancer, et dès que tu te la sens, on saute dans le grand bain."

Ula attrapa une cigarette et l'alluma avec un vieux zippo qui traînait dans sa poche. Pendant quelques instants, elle s'était sentie vexée d'avoir pris une remarque par son aînée sur ses boutons de chemise. Peu importe. Quand Morgane aura les yeux ailleurs, elle déboutonnera, encore et encore jusqu'à ce que son amie comprenne qu'Ula avait horreur des chemisiers boutonnés jusqu'en haut. D'une part elle ressemblait à ces vieilles peaux qu'elle croisait trop souvent dans les rues de Dublin, et d'une autre part, elle avait l'impression d'étouffer. Et puis en plus, si Morgane pensait que l'Irlandaise avait dans l'idée de draguer... Peut-être qu'elle se trompait. Ou pas d'ailleurs. Elle tira longuement sur la cigarette qu'on lui avait proposé et elle soupira, recrachant la fumée par les narines.

Un jour elle devra bien avouer à Morgane que le vin était loin d'être son truc... En attendant, elle essaierait de ne pas lui foutre la honte.

"C'est quand tu veux." - affirma-t-elle avec un air faussement serein.

D'un simple coup d'oeil, Ula chercha une poubelle. Elle écrasa son mégot, vérifia que celui-ci fut bien éteint, se brûla le bout du doigt, puis le jeta dans une poubelle, priant intérieurement pour que celle-ci ne se mette pas à cramer. L'Irlandaise se mit alors à stresser alors qu'elle emboîta la pas de son amie. Au moindre faux pas, elle allait se faire mettre en pièce. Elle se remémora la lettre de Morgane : NE SURTOUT PAS REGARDER OU FAIRE DE REMARQUE SUR LE CRÂNE DU PATRON. Mon dieu... Maintenant qu'on le lui avait dit, cela l'obsédait. Littéralement. Elle imaginait un crâne difforme, ou encore une couronne de moine. Pire encore, une mèche de cheveux survivants plaquée contre le front à l'aide de salive. À force d'imaginer toutes les possibilités, son cerveau commença à tambouriner contre sa boîte crânienne.

Alors qu'elles entraient dans le bar, un cauchemar venait de naître dans la tête d'Ula. Des bouteilles partout. Du verre partout. Et des marches partout. PARTOUT. Tout était fait pour être cassé, tout pouvait être cassé. Que se passerait-il si jamais elle trébuchait et s'accrochait aux étagères où étaient entreposées des bouteilles à des prix exorbitants que même la vente de son appartement ne saurait rembourser ? Pis encore. Que se passerait-il si elle éternuait, et qu'elle faisait s'envoler la perruque (ce que s'imaginait Ula) du patron ? Et si les fûts venaient à exploser à cause d'un flux magique non maîtrisé provoqué par la panique ?

L'Irlandaise devint blanche, plus blanche que d'habitude. Une goutte de sueur perla sur sa tempe gauche, et elle descendit lentement, au même rythme que la pression qui grimpait dans sa poitrine. Elle attrapa la manche de Morgane.

"Hum... Tu es sûre que ça va le faire ? Je veux dire... Il ne peut rien arriver hein ?"

Elle faisait preuve de faiblesse devant Morgane. Pour le coup, elle voulu se gifler elle-même. Quelle imbécile elle était... Instinctivement, la douleur de son bras se réveilla et jouait au ping-pong dans l'intégralité du membre. Ula grimaça, et secoua discrètement le bras, tentant de faire partir la douleur. En vain. Elle regarda son aînée, attendant un regard réprobateur, ou peut-être encourageant. Qui sait...
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